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All For You (ft. Cole)

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Clíodhna Fitzgerald
Clíodhna Fitzgerald
520
Loredana (elle)
Claudia Jessie
wild heart (av, banners) + flymarlo (gifs) & awonaa (sign)
Antonios, Arabella, Albano, Norah, Lola, Nathan, Dario & Deirdre.

34 ans, née le 21/12/1989. Quelques minutes après son jumeau, Ulysse.

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L'amour finit toujours mal en général, elle en sait quelque chose. Trahie à de nombreuses reprises, son unique amour aujourd'hui est son fils Angus. Il y en a bien eu un tout de même qu'elle a essayé d'oublier en vain mais c'est dans le regard de leur fils qu'elle le voit chaque jour, lui rappelant le jour où elle a accepté de le laisser partir pour mieux le retrouver, peut-être. Perdue dans l'immensité d'un bleu océan à s'en damner.


Auxiliaire de puériculture, les enfants ont toujours été une évidence pour elle.

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Une petite maison dans le quartier centre qu'elle occupe avec son fils et leur chien, un samoyède appelé Polar.

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Elle déteste l'odeur du pop-corn et ne supporte pas l'ananas. ✲ Elle donne un petit nom à toutes ses plantes. ✲ Elle est très patiente et douce avec les enfants. ✲ Elle est fan de Evanescence et de Florence and The Machine. ✲ Son prénom est un hommage à la déité du Sidh qui personnifie a beauté et l’amour. ✲ Elle s'intéresse d'ailleurs beaucoup à la Mythologie Celtique. ✲ Elle participe à de nombreuses manifestations pour la protection de la nature. ✲ Elle chante comme une casserole. ✲ Son cocktail favori est le Irish Coffee. ✲ Elle fait d'excellents crumbles à la pomme. ✲ Elle est fan de la série Downton Abbey et s'est toujours identifié à Sybil Crawley. ✲ Elle a obtenu son diplôme d'auxiliaire de puériculture depuis peu. ✲ Son fils Angus a intégré la classe particulière de l'école de Monterey, ce qui lui permet alors de travailler plus sereinement. ✲ Elle a tendance à tomber facilement amoureuse.

All For You (ft. Cole) 8abd9910

Présente.

diamond member
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MessageSujet: All For You (ft. Cole) All For You (ft. Cole) EmptySam 24 Aoû - 16:10#


All for you, baby but I'm just a little too late

ft.  @Cole Hayes  coeur
Dennis The Menace Playgroung

02 juillet 2012, Monterey, Clio's Appartement
Cela devait être une bonne nouvelle mais ce soir là, son monde s'était écroulé. Une rupture douloureuse alors qu'elle s'apprêtait à lui apprendre qu'ils allaient avoir un enfant. « Je comprends et je l'accepte. Même si je ne vais pas mentir, je suis triste que ça se finisse ainsi. J'aurais voulu affronter ça avec toi. J'imagine que c'est fini et que je n'arriverais pas à te retenir. » déclara-t-elle, le ton grave. Elle renonça à lui dire et lui disait adieu à contre cœur alors que la pluie ne cessait de tomber comme si c'était ses propres larmes. Ce soir-là, elle pleura et se consola avec de la crème glacée après avoir appelé Annie qui fut là pour elle. Choisissant de ne rien dire, de garder pour elle sa grossesse, elle hésita même à avorter.

14 janvier 2013, Monterey's Memorial Hospital
Dès l'instant où Clíodhna a posé les yeux sur son fils, elle a vu Cole, ses cheveux bruns, son nez. Si elle l'avait perdu des mois en arrière, elle avait désormais un petit garçon à chérir. Angus serait désormais son tout. Pour lui offrir un avenir, elle reprit bien vite ses études. Par correspondance car en étant mère célibataire, elle ne pouvait pas retourner à l'école. Heureusement, elle pouvait compter sur sa famille qui l'aidait dans l'éducation du petit garçon. Les premières semaines furent éprouvantes mais elle réussit à trouver le courage et le cran malgré les nuits courtes et la difficulté d'élever un enfant seule.

24 août 2024, Dennis The Menace Playgroung, Streets of the center

Angus grandit, il est désormais un jeune garçon d'onze ans. Dans son regard, elle ne peut s'empêcher d'y voir le regard de Cole, sa façon de froncer les sourcils et de s'énerver quand il ne réussit pas quelque chose. Son portrait craché. Quelques mois plus tôt, elle a croisé Raphael et il a tout compris, elle n'a pas pu lui mentir. Transportée des années en arrière, elle réalisa qu'elle avait gardé tout ça pour elle depuis trop longtemps. Son fils trouvait sa mère bien trop sérieuse et il se demande sans cesse qui il est vraiment. Il mérite de savoir,  de connaitre l'identité de son père. La brune a fait exprès d'éviter le sujet jusqu'à présent. Désormais, elle ne pouvait plus se cacher derrière la souffrance. Derrière cette rupture qui l'avait brisé. Cole aussi mérite de savoir. Il ne reste que quelques semaines avant qu'Angus rentre au collège, le temps est passé si vite. Profitant donc des dernières semaines d'été, elle accepte de se rendre avec lui jusqu'au parc de jeux près de la maison. Bien loin de se douter qu'elle s'apprête à croiser un fantôme du passé qu'elle a très bien réussi à éviter pendant toutes ses années alors qu'ils vivent pourtant dans le même quartier. Angus excité avec son ballon à l'idée de s'amuser avec ses copains, elle l'observe du coin de l'œil alors qu'elle s'installe sur un banc. Se plongeant dans la lecture d'un roman, elle doit pourtant s'arrêter lorsqu'il lui annonce que le ballon s'est retrouvé dans la vitre de quelqu'un.

Elle peste et elle l'entraine jusqu'à la porte de la maison pour qu'il présente ses excuses. «  Je t'accompagne mais c'est toi qui présente tes excuses. » souffle-t-elle, alors une fois devant. Laissant son fils frapper à la porte, elle reste sur le côté jusqu'à que quelqu'un vienne ouvrir. Sa vue se brouille lorsqu'elle le voit, agacé par ce qu'il vient de se passer. Se mordant les lèvres, elle ne réalise pas qu'elle a en face d'elle, le père de son fils. Cole Hayes. Elle peut ressentir des papillons dans le ventre alors que ses yeux se plongent dans les siens. Il n'a pas changé, toujours aussi beau. Encore une fois, le hasard se joue bien d'elle. Alternant le regard entre le fils et le père qui se ressemblent bien trop, elle serre la main du jeune garçon et il ne s'empêche pas d'exprimer son mécontement. « Maman, tu me fais mal ! »  s'écrit-il, alors. Avec ça, Cole comprendra, c'est certain. Elle baisse immédiatement les yeux sur le sol, honteuse. « Pardon, mon chéri. » s'excuse-t-elle, doucement. Elle relève ensuite le regard vers son fils pour qu'il présente ses excuses. « Monsieur, je suis désolé pour votre fenêtre, j'ai pas fait attention. Mais j'aimerais bien récupérer mon ballon. » déclare, Angus innocemment.  

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modern girl
A Friday night, killer queens Hop a train, on the scene All the band, is in the wild Don't you dare touch the dial
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Cole Hayes
Cole Hayes
177
wild heart/louisa + elle.
zac efron.
self (ava, sign), sweetfridays, capchrisevans, wandarogers, fyeahzef (gifs), joshua bassett/doppelgänger (lyrics sign).
naveen, le geek charmant (m. cornett) ; niamh, la maman badass (m. moore) ; eugene, la star déchue (r. gosling) ; caron, la rebelle (m. barrera).

trente-sept ans, les trente-huit en novembre. presque quarante ans, et pourtant, la façon d'vivre d'un mec de vingt ans. le déni dans toute sa splendeur. un art maîtrisé à merveille chez les hayes.
pas exactement le croyant en l'amour comme on peut l'entendre. bien au contraire, à vrai dire. une tendance à ne tomber que très peu amoureux, voire quasiment jamais. difficile de m'ouvrir. une sorte d'auto-sabotage.
ingénieur de contrôle de la navigation aérienne, nom pompeux et vaste pour désigner ce que tout le monde appelle les aiguilleurs du ciel… quoique c’est très prétentieux, aussi.
dans le centre de monterey, un appartement foutrement vide. peu décoré, pour ne pas dire pas du tout. assez similaire à ma propre personne… quelle tristesse, putain.

All For You (ft. Cole) 52896a2cd0548432c5a375e277820993d06d61a3 All For You (ft. Cole) F8a4037832ad437ca35a9351ab3886e95abbcd74

◇ Allergique aux crustacés. Impossible pour lui d’en manger. Menace de clamser à chaque fois qu’il n’en effleure.
◇ Autrefois grand sportif, il n’a plus le courage physique ou psychologique d’en faire. Son moral est au plus bas.
◇ Cynique absolu. A des avis très tranches sur presque tous les sujets. N’est pas fervant croyant du blanc, gris et noir. Tout est soit blanc soit noir à ses yeux.
◇ Fronce trop souvent les sourcils. Tout le monde lui dit, tout le monde lui reproche. Il tente de défaire cela, dès qu’il s’en rend compte.
◇ De nature franche, dans une société hypocrite, dès son plus jeune âge, on lui a appris à se taire, à ne pas dire ouvertement ce qu’il pense, surtout si c’est vexant. Cependant, s’il y a quelque chose sur lequel personne ne peut y faire quoique ce soit, c’est son regard. Ses émotions s’y lisent, bien malgré lui.
◇ Combien même il travaille à l’aéroport de L.A, combien même il a des prix plutôt avantageux, il ne s’en sert jamais. Il préfère davantage régaler ses proches. Ils voyagent plus que lui, de toute façon.
◇ Foncièrement intelligent, c'est deux fois, consécutifs, qu'il a été major de sa promo à l’université. A toujours excellé dans le système scolaire, combien même il le considère foireux.

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w/ wallace (soon) ; w/ phoebe ; w/ clio.


présente, autant que possible.

bronze member
https://basique.forumactif.com/t11169-still-haven-t-found-what-i
MessageSujet: Re: All For You (ft. Cole) All For You (ft. Cole) EmptyMer 18 Sep - 2:16#


all for you, baby
but i'm just a little
too late

ft.  @clíodhna fitzgerald
dennis the menace playground

Un bruit sourd. Des éclats de verre qui s’écrasent sur le sol. Je ne connais que trop bien ces sons. Réveillé d’un sommeil profond. Je ne panique pas. Je sais ce qu’il en est. L'inconvénient de vivre près du parc de la ville. Je peine à me lever de mon lit bien chaud, bien douillet. Naturellement, je me frotte les yeux – oui, une très mauvaise habitude dont je peine à me débarrasser, une parmi tant d’autres. Après quoi, je passe ma main dans mes cheveux. Un léger coup d’œil à ma montre étalée sur la table de chevet. Il est quinze heures passé. Presque huit heures de sommeil, il était temps que je me réveille. Même si un réveil plus doux aurait été préférable. Je me ressaisis, la personne qui a, sans aucun doute, brisé la vitre de mon salon ne devrait pas tarder à sonner à la porte, si toutefois, elle veut récupérer son ballon. Je parie sur un ballon de rugby, le plus récurrent, celui dont j’ai commencé une collection personnelle.

Un aller dans ma salle de bain, parce qu’habitué à cet accident, bien que le bruit des débris m’aient secoués, au point de me sortir des bras de Morphée, ce n’est plus assez impressionnant pour me motiver et affronter la réalité de la chose. Un coup d’eau dans la tronche et me voilà déjà plus d’aplomb. En forme pour une quelconque interaction sociale. Un coup dans les cheveux, en bataille, sans grande surprise. Un passage obligatoire de mes doigts sur ma barbe, remettre les quelques poils rebelles. Un premier et dernier bâillement avant de mettre mon pyjama sur le dos. Je me vois mal accueillir la personne en caleçon. Après toutes ces épreuves, naturellement faites, alors que je m’approche de ma porte d’entrée, j’entends la sonnerie. Réglé comme une partition de musique.

D’abord frappé par le soleil extérieur, je peine à réellement distinguer un visage. Je vois une mère et son fils. Il me faut quelques secondes avant de reconnaître… Clio. L’espace de quelques secondes, je suis surpris, presque figé. Ne sachant quoi faire, n’osant détacher mon regard d’elle, presque effrayé à l’idée qu’elle s’évapore presque aussitôt. Subjugué par sa présence. Déconcerté de la voir ici, à ma porte. Il me faut davantage plus de temps pour prendre conscience de l’enfant en sa présence. Je ne réalise pas toute suite, pourtant, je l’imagine être à l’origine de tout ça. A vrai dire, je n’en sais rien. J’ignore prendre conscience de ce qu’il se passe. Je ne comprends pas. Je suis paumé. Foutrement à l’ouest. Je ne sais pas où donner de la tête.

J’ose enfin retirer mon regard de Clio pour le poser sur le gamin, en train de parler, de s’excuser. Pour ainsi dire, depuis qu’ils sont là, je lui daigne un regard. Et sans le vouloir, interloqué par le gamin. La réflexion d’une dizaine de microsecondes, de cette ressemblance frappante avec quelqu’un… quelqu’un que je peine à mettre un nom dessus avant de réaliser… Putain, c’est moi. Un putain de copier-coller. Je me souviens de cette photo que mon père garde précieusement dans son portefeuille, qu’il adore sortir à tout le monde et n’importe qui, de moi et de mes frangins. Je ne devais pas être beaucoup plus vieux que le gosse qui vient d’exploser ma fenêtre, et surtout, je lui ressemblais dans l’exactitude. Bordel, qu’est-ce que c’est ? Un putain de canular ? Moi qui peinais à commencer cette journée, obligé de constater que ce n’est pas un réveil que j’ai loupé mais toute une existence.

Après mûres et mûres analyses, un brin étourdi, je tourne ma tête vers Cliodhna. Ses yeux sont posés sur le sol, ils n’ont pas quitté cette trajectoire depuis le début. Merde… Inutile d’avoir un QI supérieur à la moyenne pour comprendre la simple logique de la chose. Ce môme qui me ressemble comme deux gouttes d’eau, son regard fuyant, son silence radio, l’âge que j’ose imaginer du gamin, tout est parfaitement clair et net. Bordel de merde… Est-ce que je viens de découvrir mon fils après qu’il ait pété ma fenêtre ?! On dirait bien, bordel de merde. Comment suis-je censé réagir ? Est-ce qu’une réaction de ma part est réellement légitime ? Ce bonhomme doit avoir onze ans, au moins, j’ai raté les années constructrices de sa vie. Ce que je m’étais promis de ne jamais reproduire les erreurs de mon père, je me retrouve la gueule la première plongée dedans… sans que je ne l’ai jamais demandé. Ce qui est, certainement, pire que tout.

« Je vais te le chercher. »

Je tourne le dos à la porte d’entrée, à ces deux personnes qui viennent de créer un choc interne mais sans pareil chez moi. C’est sans parler du réel choc qu’ils ont provoqué en cassant ma fenêtre… toutefois, c’est bien le cadet de mes soucis. J’essaye de réfléchir à une bonne façon de réagir. Est-ce que je peux en vouloir à Clio ? Non, pas du tout. A vrai dire, je serais culotté de lui reprocher quoi que ce soit. A tous les coups, elle l’a appris après que j’ai rompu avec elle. Et comme je lui ai demandé, nous avons coupé tous contacts, elle n’a pas dérogé à la règle. Cependant, elle aurait dû. J’aurais voulu l’aider, j’aurais dû l’aider. Au lieu de ça, elle a tout assumer, toute seule. Putain de merde, inutile de se demander pourquoi mon existence est si foireuse… c’est un coup du karma ! Il sait rendre la pareille, y a pas à dire.

Je récupère le ballon tout en évitant les morceaux de verre. Je manque de me blesser au cours de ce parcours du combattant. Après quoi, je me rends à nouveau à ma porte d’entrée. J’arrive à attraper du regard Clio qui, aussitôt, le baisse, comme honteuse. Si elle se sent de la sorte, j’ignore comment, moi, me sentir. Qu’est-ce que je me sens con ! Je tends le ballon à ce garçon, mon portrait craché, m’essayant un léger sourire, faussement détendu. Immédiatement après, il le récupère. Tout de suite après, il demande à retourner au parc. Sauf que je ne peux pas les laisser partir, pas maintenant, j’ai tant de questions.

« Clio ? », dis-je doucement.

Je ne veux pas la brusquer. Je ne pourrais jamais comprendre ou même imaginer à quel point cette situation est complexe pour elle. Je comprendrais qu’elle parte en courant, en tout cas, c’est ce qu’elle semble vouloir faire. Je le sais. Je la connais. Je reconnais parfaitement ses tics. Sa gesture, sa posture n’a absolument aucun secret pour moi. Amoureux d’elle avant même d’avoir su ce que voulait dire le mot “amour”, j’ai tout appris et tout aimé d’elle, dans les moindres détails. Ce n’est pas moi qu’elle peut duper, elle le sait, certainement la raison, aussi, pour laquelle elle semble si perdue.

« Il faudrait qu’on parle, non ? », proposai-je.

Aucune obligation. Jamais aucune sorte de pression. Jamais je n’oserais la faire sentir de la sorte. Malgré tout, je ne peux pas cacher ma surprise et ma curiosité et, surtout, mon incompréhension que je ne peux laisser de la sorte.

_________________
❊ i've spent a lot of nights memorizing lines, thinking 'bout what i might say. and, after all this time, i'm still fight or flight. can't help but run away.
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