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(faith) let's spend some time together

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Anastasia Bianci
Anastasia Bianci
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Anya Taylor-Joy
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27 ans, je suis née le 29 décembre 1996. Oui, je suis née entre Noël et le nouvel an et non, ça ne veut pas dire que j'avais deux fois plus de cadeaux que les autres à Noël. Ceci dit, le fait que mon anniversaire soit aussi proche de Noël, c'était sûrement pas évident pour mes parents.
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Célibataire ou, plus précisément, mère célibataire. J'ai connu l'amour, celui que j'ai pensé être le grand amour, tout ça pour au final me retrouver laissée sur la paille, comme si je n'avais jamais rien été, comme si notre fille n'était rien, alors qu'elle était encore en sécurité dans mon ventre. Depuis, ma confiance s'est dégradée, j'ai du mal à m'imaginer romantiquement engagée à quelqu'un.
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Je travaille au ranch Harlow, une sorte de petit coin de paradis à mes yeux. Je suis heureuse là-bas, près des animaux et surtout des chevaux, à m'occuper d'eux autant que possible.
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MessageSujet: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptyDim 30 Juin - 19:16#

let's spend some time together




Plus le temps passe, plus je me sens bien ici, dans la ville de Monterey. Ca fait maintenant trois ans que je suis arrivée en ville et, du coup, trois ans que je suis arrivée au Ranch Harlow et, sans grande surprise, je ne regrette pas du tout mon choix. J’ai été accueillie à bras ouverts, que ça soit au travail ou en ville et, clairement, je n’envisage pas de partir de sitôt. En déménageant ici avec ma fille, je m’étais posée la question, évidemment, ne sachant pas vraiment si je supporterai autant de changement mais, finalement, j’ai bien fait de sauter le pas. Au boulot, les choses sont simples, même si mes journées sont généralement chargées. En changeant mon fusil d’épaule au niveau de mes études, j’avais eu peur de devoir laisser tomber mon rêve, celui de travailler aux côtés des animaux. Heureusement, j’avais pu obtenir mon diplôme et, surtout, j’avais eu la chance d’arriver au moment où il y avait eu une place de libre dans l’équipe équine du Ranch Harlow. Passer autant de temps là-bas était agréable, le simple fait que ça soit une ferme participant grandement au fait que je pourrais presque considérer l’endroit comme une sorte de petit coin de paradis. En plus, Abigail -ma fille- avait aussi la chance de pouvoir y passer du temps et, sans grande surprise, elle s’y plaisait aussi. Enfin, bref, tout ça pour dire que j’avais à peu près touts les raisons de me sentir bien à Monterey, et du coup que je n’avais absolument aucune raison de ne serait-ce qu’envisager de partir.

Aujourd’hui, la journée avait été chargée, peut-être même trop chargée. Certains chevaux n’ne avaient fait qu’à leur tête, donc m’occuper d’eux n’avait pas toujours été évident. J’avais à peine eu le temps de manger à midi, me contentant de grignoter quand l’occasion se présentait, préférant abandonner l’idée d’un repas complet jusqu’au moment où je rentrerai chez moi ce soir, après avoir récupéré Abigail chez l’amie chez qui elle avait été invitée. Mais maintenant, l’après-midi battait de son plein et la plupart des chevaux étaient de sortie, ce qui signifiait que j’avais enfin plus de quelques minutes pour moi. J’avais laissé ma veste à l’écurie, préférant profiter du soleil qui chauffait de plus en plus les lieux, et j’étais partie marcher. J’avais gardé mon téléphone avec moi au cas où j’en ai besoin, mais je ne le regardais pas pour autant. J’avais commencé à marcher sans but précis, me contentant de saluer les quelques personnes qui étaient encore présentes dans le coin quand l’opportunité se présentait mais, surtout, je profitais du calme des lieux.

Je ne saurais pas dire depuis combien de temps je marchais, mais j’ai fini par voir une petite tête blonde que je ne connaissais que trop bien : Faith. J’appréciais beaucoup la jeune femme, même si on ne se connaissait pas encore énormément. Elle était arrivée en mars de cette année et je l’avais presque directement rencontrée, vu qu’elle vivait sur les lieux. En tout cas, une chose était sûre, je ne comptais pas laisser passer l’opportunité de passer un peu de temps avec elle. Sourire étendu sur mes lèvres, je m’étais dirigée vers elle, lui faisant un premier signe de la main au moment où nos regards s’étaient croisés, parcourant les derniers mètres qui me séparaient de la jeune femme. « Salut toi ! Je te dérange pas, j’espère ? En te voyant, je me suis dit que j’allais passer te faire un petit coucou. Comment tu vas ? »

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Faith Grant
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Vingt-et-un ans qu'elle danse dans ce monde (née le 18 novembre 2002).
Célibataire, lesbienne, l'amour ne s'est pas encore décidé à lui rendre visite. Elle ne le cherche pas non plus. Son cœur se laisse porter au grès de ses pas.
Le rythme dans la peau depuis la naissance, longtemps danseuse avant d'être finalement professeure de danse (modern-jazz).
Dans le ranch Harlow, avec sa cousine Lola.
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MessageSujet: Re: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptyVen 5 Juil - 16:43#

let's spend some time together




Il est extrêmement rare de me croiser avec un visage aussi fermé qu’actuellement. Ma bonne humeur, ma joie de vivre, sont pratiquement toujours affichées sur mes traits angéliques. Là, tout juste rentrer de l’hôpital après avoir rendu visite à Lola, je suis bien terne. Oh bien sûr, j’ai été ravie de la voir, de lui permettre d’égayer son quotidien, de découvrir ses progrès face à ses combats, mais l’ambiance des lieux m’a trop pesé. Je garde une trop grande marque de mon dernier passage à l’hôpital suite à cet accident de voiture il y a quelques années. Si j’ai déjoué les pronostics pessimistes des médecins qui doutaient de ma capacité à remarcher, je conserve des blessures de cette année hospitalisée. Peu importe les circonstances, j’ai la boule au ventre à chaque fois que je mets les pieds dans un hôpital depuis cet évènement. Et si j’ai pris sur moi pour ne rien montrer à ma cousine qui a besoin de sourire et de moral durant ses épreuves, je relâche le poids accumulé maintenant que je suis de retour au ranch. Une fois n’est pas coutume, j’ai besoin d’être seule. Pour m’en assurer, je n’ai pas réactivé la sonnerie de mon téléphone. Je n’ai même pas pris le temps de regarder si j’avais reçu un message. J’en ai forcément au moins de ma mère qui va vouloir des nouvelles de sa nièce. Elle attendra plus tard, quand je serai ressourcée. Si je souhaite être seule, je ne tiens pas à être enfermée non plus. Les alentours du ranch sont idéaux pour s’isoler sans aller loin. En plus, en cette belle journée ensoleillée, c’est une occasion de brunir ma peau de porcelaine. Du moins essayer, bronzer m’étant compliqué – merci l’héritage maternel. Je marche au hasard, mes pas guidés par les divers bruits environnants. Je souris en entendant les hennissements des chevaux. Je les observe courir, jouer. Leur bonheur visible m’envahit progressivement. Je retrouve mes couleurs au fur et à mesure que je les regarde. Je me crée une bulle, m’imagine chevaucher, cheveux au vent. Je l’imagine seulement. Jamais je n’oserai le faire en vrai, j’appréhende beaucoup trop. Alors qu’ils s’éloignent, je reviens dans la réalité. Sur le point de reprendre ma promenade, j’aperçois Anastasia. Son signe de main rendu pour la saluer, je constate qu’elle m’approche. Mon moment en solitaire touche à sa fin. Ce n’est pas grave. Je suis contente de partager sa compagnie, toujours agréable. « Coucou. Oh non pas du tout, tu as bien fait. Ça va doucement, je reviens de l’hôpital. » Je ne précise pas davantage la raison. Elle est au courant des problèmes de santé de Lola, le sujet revenant régulièrement dans la bouche des Harlow en ce moment. Ne désirant pas plomber l’ambiance, perdre le joli sourire dessiné sur mes lippes, j’enchaine en recentrant l’attention sur elle. « Et toi alors ? Ça va ? » Une réciproque des plus classiques bien que je m’intéresse réellement à sa réponse. Si je fie aux apparences, à son rayonnement, elle va bien.  Mais je suis bien placée pour savoir qu’il ne faut pas s’y fier. « Tu as fini ta journée ? » Si elle est ici à se balader c’est certainement parce qu’elle ne travaille plus. A moins qu’elle ne s’octroie une pause ? Je ne connais pas précisément ses horaires. « Abigail va bien ? » Me renseigner sur sa fille est une habitude. J’apprécie énormément son enfant. Elle est tellement mignonne. A l’image de sa mère en soi. Les deux femmes sont radieuses et lumineuses. Un peu comme moi. Entre cela et notre blondeur, ce n’est pas par hasard si on m’a déjà demandé si Anastasia était ma sœur.

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27 ans, je suis née le 29 décembre 1996. Oui, je suis née entre Noël et le nouvel an et non, ça ne veut pas dire que j'avais deux fois plus de cadeaux que les autres à Noël. Ceci dit, le fait que mon anniversaire soit aussi proche de Noël, c'était sûrement pas évident pour mes parents.
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Célibataire ou, plus précisément, mère célibataire. J'ai connu l'amour, celui que j'ai pensé être le grand amour, tout ça pour au final me retrouver laissée sur la paille, comme si je n'avais jamais rien été, comme si notre fille n'était rien, alors qu'elle était encore en sécurité dans mon ventre. Depuis, ma confiance s'est dégradée, j'ai du mal à m'imaginer romantiquement engagée à quelqu'un.
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Je travaille au ranch Harlow, une sorte de petit coin de paradis à mes yeux. Je suis heureuse là-bas, près des animaux et surtout des chevaux, à m'occuper d'eux autant que possible.
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MessageSujet: Re: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptyMar 16 Juil - 14:35#

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C’est toujours agréable de pouvoir croiser Faith. Sa bonne humeur est généralement particulièrement contagieuse et, en plus de ça, elle s’entend très bien avec Abigail ce qui, mine de rien, est particulièrement important pour moi. Même si je m’entends bien avec quelqu’un, si le quelqu’un en question a des problèmes avec ma fille, disons que ça me refroidit généralement bien rapidement. Sans compter les personnes qui trouvent toujours des choses à dire sur mon statut de mère célibataire ou sur le fait que, visiblement, je suis devenue mère assez jeune. Quand j’étais plus jeune, ça m’atteignait, mais maintenant, plus vraiment. Même si ce que je fais est bien éloigné de ce que j’avais prévu à la base, je suis particulièrement fière de la vie que j’ai réussi à nous construire, à Abigail et moi. J’ai pu me trouver une place en ville, en plus d’avoir réussi à me trouver un boulot qui, en plus de me rapporter de l’argent, m’avait permis de rester proche de ma passion, tout en me permettant de rencontrer de nouvelles personnes. Quand Faith me dit qu’elle revient de l’hôpital, je me retiens de grimacer. Ici, il n’y avait pas grand-monde qui n’était pas au courant de ce que traversait Lola en ce moment et, comme pas mal d’autres personnes -j’imagine- j’étais déjà passée la voir. Rendre visite à quelqu’un à quelqu’un à l’hôpital, c’est une expérience qui est rarement très positive mais, quand c’est en plus de ça une personne à qui on tient, c’est d’autant plus difficile, donc je peux comprendre que l’humeur de Faith ne soit pas à son beau fixe habituel. « Ah.. Comment elle va ? » Autant au niveau physique qu’au niveau psychologique, le fait que ça n’aille pas ne serait pas nécessairement surprenant mais malgré tout, j’espérais vraiment qu’elle tenait le coup.

Je lui adresse un sourire quand, malgré tout, elle s’intéresse à mon propre bien-être. Je n’aurais pas été blessée si elle ne l’avait pas fait, mais disons les choses simplement, recevoir ce genre d’attention me faisait malgré tout beaucoup de bien. J’acquiesce avant de répondre. « Je vais bien oui, la journée a été un peu chargée, mais ça s’est bien passé. » Les journées chargées sont assez fréquentes avec l’arrivée de la saison estivale. Il y a d’autant plus de choses à faire à l’écurie et, quand les chevaux sont de sortie -comme c’est le cas aujourd’hui-, disons qu’il y a d’autant plus de choses à faire pour tout préparer. Mais ça veut aussi dire qu’au moment où ils sont « enfin » de sortie, la journée devient beaucoup plus calme, comme ça a été le cas aujourd’hui. Mais malgré tout, la journée n’est pas finie, elle ne le sera pas tant que les chevaux ne seront pas de retour dans l’écurie et tant que ceux qui en auront besoin n’auront pas été nettoyés. « Pas encore, non. La plupart des chevaux sont dehors actuellement, donc j’attends qu’ils soient ramenés. A ce moment-là, il me restera plus qu’à faire l’entretien de fin de journée et ça sera bon. Mais j’ai du temps devant moi, donc j’ai préféré prendre du temps pour marcher un peu. » Je n’étais clairement pas du genre à rester plantée là à attendre que les chevaux reviennent. Le temps libre n’était pas des plus fréquents et, même si je connaissais déjà le ranch comme le dos de ma main, j’appréciais toujours le fait de pouvoir m’y balader, me disant que j’allais peut-être découvrir un nouvel endroit. Quand elle me questionne sur Abigail, le sourire déjà présent sur mes lèvres ne fait que s’agrandir. « Elle va bien. Elle est à un anniversaire cette après-midi. La petite en question est fan de déguisement, elle se fichait du thème des déguisements, mais elle voulait que tous les enfants viennent déguisés. Autant te dire qu’Abi était toute excitée. » Elle-même adorait les déguisements et le fait de pouvoir se déguiser. Alors que je mentionne ces derniers, je sors mon téléphone de ma poche, ouvrant la dernière photo que j’avais pris de ma fille avant que je la dépose là-bas. D’après elle, vu qu’elle est blonde, elle devait se trouver un déguisement de Raiponce. Ca n’avait pas nécessairement été évident, mais je m’étais débrouillée pour le lui trouver. « Tiens, regardes. » Faith n’avait pas -encore ?- demandé à voir le résultat, mais malgré tout, je ne pouvais pas spécialement m’empêcher de montrer la petite bouille toute satisfaite -et adorable- d’Abigail. Et puis il fallait le dire, son costume lui allait plutôt bien !

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MessageSujet: Re: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptySam 20 Juil - 14:59#

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Habituée à être surnommée soleil humain, j’ai de la concurrence depuis l’arrivée d’Anastasia au ranch. Enfin concurrence n’est pas le mot. Je ne me sens en rien en rivalité avec elle. Au contraire, je suis ravie de voir quelqu’un d’aussi lumineux, disposée à diffuser son rayonnement au quotidien. Je ne peux qu’encourager tout le monde à le faire. Je me délecte de ses sourires avec plaisir, chacun m’offrant une dose de bienveillance bienvenue et appréciée. Je regrette que nos emplois du temps respectifs ne me permettent pas d’en profiter plus souvent. Je savoure d’autant plus nos rencontres. Et à peine est-elle à mes côtés que mes angoisses concernant Lola s’envolent, comme si un ange venait de me les ôter. L’écartement de mes lèvres la remercie pour cela. « Plutôt bien. Elle sait pourquoi elle est là et elle est déterminée à s’en sortir. » Il n’a pas été facile de mettre des mots sur ses maux. Elle a longtemps été dans le déni, à ne pas vouloir voir ses problèmes. Désormais, elle est décidée à affronter et vaincre ses démons. Peu importe le temps que lui prendra. Elle n’est pas seule dans ses combats. Elle peut compter sur mon soutien et d’autres personnes. Nous lui transmettons l’énergie nécessaire à se battre. Je lui fais confiance. Elle n’abandonnera pas. Un état d’esprit que comprend certainement Anastasia. Si leurs situations sont différentes, elle a connu la lutte pour gérer son statut de maman seule. Je l’admire pour cela. En parallèle, elle a son travail prenant. J’ai parfois l’impression qu’elle vit deux vies à la fois. Les chevaux demandent tellement d’attention, de temps. Je me questionnais sur le pourquoi du comment elle s’infligeait ces journées à rallonge. La réponse était si simple que je n’y ai pas pensé : elle est passionnée par ce qu’elle fait. Aujourd’hui encore, alors qu’elle m’explique que son labeur n’est pas terminé, je ressens la passion dans sa voix. « D’accord. Si je peux t’aider, hésite pas à me le dire. » Mon altruisme s’exprime une fois de plus. Loin d’être la plus à l’aise avec les animaux, je peux peut-être quand même lui être utile. Si je peux lui faire gagner quelques minutes pour se libérer plus rapidement et savourer sa soirée, j’en serai ravie. Je préfère cela à l’observer les bras croisés. Je n’ai pas éduqué ainsi. Évoquer sa fille élargit son sourire. Nul besoin d’être devin pour deviner qu’elle est sa plus grande passion. J’imagine aisément la fillette déguisée et excitée. Boule d’énergie, la canaliser ne doit pas être facile tous les jours. « Oh trop bien ! » Ce sont des moments privilégiés de l’enfance. En grandissant, les anniversaires sont plus ou moins délaissés, banalisés. Ça lui fera des souvenirs plein la tête. En espérant qu’elle aura des photos pour se remémorer l’instant plus tard. En observant Anastasia sortir son téléphone de sa poche, je découvre qu’elle en aura au moins une. Je me saisis délicatement du portable. Je souris devant le cliché sur l’écran. La petite est comme un poisson dans l’eau en Raiponce. « Elle est trop belle ! Elle a été à coup sûr la reine de l’après-midi ! » Je ris doucement. Une affirmation faite sans savoir ce que portaient les autres enfants. Il va de soi que je manque d’objectivité. Je rends son smartphone à Anastasia. « Avec de la chance, elle se sera bien fatiguée et tu pourras te reposer ce soir. » Rien n’est moins sûr. Les enfants ont tendance à ne jamais faiblir en dépit des dépenses qu’ils effectuent. Je m’en rends compte lors de mes cours. J’ai beau les faire s’agiter pendant une heure et demie, une partie en demande encore à la fin de mes cours. « A moins qu’elle ne décide de te raconter son après-midi dans les moindres détails. » Tout est possible. Le scénario n’est pas écrit à l’avance. C’est ce qui fait en partie le charme des enfants, cette imprévisibilité. Plus généralement, je dirai que c’est ce qui fait le charme de la vie. Il est agréable de rien d’avoir écrit à l’avance, de vivre le moment présent.

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27 ans, je suis née le 29 décembre 1996. Oui, je suis née entre Noël et le nouvel an et non, ça ne veut pas dire que j'avais deux fois plus de cadeaux que les autres à Noël. Ceci dit, le fait que mon anniversaire soit aussi proche de Noël, c'était sûrement pas évident pour mes parents.
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Célibataire ou, plus précisément, mère célibataire. J'ai connu l'amour, celui que j'ai pensé être le grand amour, tout ça pour au final me retrouver laissée sur la paille, comme si je n'avais jamais rien été, comme si notre fille n'était rien, alors qu'elle était encore en sécurité dans mon ventre. Depuis, ma confiance s'est dégradée, j'ai du mal à m'imaginer romantiquement engagée à quelqu'un.
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MessageSujet: Re: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptyLun 12 Aoû - 1:38#

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J’écoute les paroles de la jeune femme, réellement préoccupée par l’état de santé -autant physique que moral- de Lola. Je n’ai jamais été hospitalisée, même au moment de l’accouchement d’Abigail, tout s’était assez bien passé pour que je puisse ressortir après quelques jours à peine. Et puis dans tous les cas, une hospitalisation une grossesse est difficilement comparable au cas de figure de Lola qui, franchement, est bien plus sensible. Enfin, dans tous les cas, même si je ne me suis jamais retrouvée coincée à l’hôpital, je ne doute pas une seule seconde du fait que se retrouver dans une telle situation puisse être difficile. Au contraire, d’ailleurs, ça me paraissait plutôt évident. Mais vu ce que me dit Faith, au moins, ça se passe « bien », ou à minima, j’ai l’impression que ça se passe aussi bien que ce que ça peut se passer. « C’est une bonne nouvelle ça ! J’imagine que ça n’a déjà pas été facile de passer ce cap-là, mais c’est bien qu’elle ait pu le faire. Ca se passe bien avec son équipe médicale ? » Mine de rien, son entourage médical a toute son importance, alors j’espère que ça se passe bien ou, à minima, aussi bien que possible considérant les circonstances. Si elle a déjà autant avancé, je ne doute pas du fait que ça soit le cas mais bon, on sait jamais, ça vaut toujours le coup de demander. « Et toi, ça va ? C’est pas trop difficile de la voir à l’hôpital, quand même ? » Evidemment, personne ne la force à rendre visite à Lola mais, pour autant, ça ne veut pas dire que c’est facile, au contraire. Et vu à quel point elle avait l’air fatiguée quand on s’est croisées, autant dire que j’imagine bien que ce n’est pas tout rose, ce qui est franchement compréhensible, d’ailleurs.

Mais on ne parle pas de Lola bien longtemps. Assez rapidement, la discussion dévie sur mon boulot et surtout, sur ma journée de travail. Cette dernière est, malheureusement, loin d’être terminée. Enfin, loin, ça pourrait être pire, mais disons que malgré tout, elle commençait à se faire longue et je ne serai vraiment pas contre le fait de pouvoir rentrer chez moi, même si je devrai ressortir plus tard pour récupérer Abi. L’avantage, là, c’est que je vais surement me retrouver à pouvoir passer la récupérer en sortant du boulot, mais en même temps, ça veut aussi dire qu’il me reste encore pas mal de temps de travail, même si une bonne partie de ce temps-là correspond à de l’attente. L’avantage, c’est que cette attente, je n’ai pas à la traverser seule, j’ai Faith avec moi. J’ai toujours apprécié la compagnie de la jeune femme et, face à sa proposition de m’aider avec les chevaux, il n’est clairement pas difficile de savoir pourquoi. J’apprécie autant de passer du temps avec elle par rapport à la personne qu’elle est, une personne des plus solaires, gentilles et, aussi, généreuses. Ce n’est pas tant que j’estime qu’elle n’a pas de défaut, tout le monde en a, mais disons que les siens semblent plutôt bien cachés. « C’est vraiment gentil, merci. Au pire, on verra en fonction de si on est encore ensemble quand je dois y retourner ? Mais dans tous les cas, t’es vraiment pas obligée hein, je veux pas te retarder si tu as quelque chose d’autre de prévu. » Sans parler du fait que dans tous les cas, ce n’est pas son boulot, mais le mien.

Assez rapidement, ceci dit, je me retrouve à presque oublier le travail pour une simple et bonne raison : Abigail. Si c’est pour elle que j’ai dû changer mes plans il y a quelques années, quand j’ai appris que je devrai l’élever seule -à minima, sans son père-, je ne regrette absolument rien. Elle est la prunelle de mes yeux et, clairement, toutes les études de vétérinaires possibles et imaginables ne valent rien par rapport au bonheur évident qu’elle me procure. J’ai eu mes doutes, je me suis demandée si j’allais réussir à tout gérer seule et, si je n’ai pas encore la réponse à toutes ces questions, une chose me parait presque évidente, avec plusieurs années d’expérience dans les poches : on s’en sort carrément bien, toutes les deux. J’acquiesce face à l’enthousiasme de Faith par rapport à l’anniversaire et, quand elle réagit à la photo que je lui montre, le sourire déjà présent sur mes lèvres ne fait que s’agrandir. « Je suis persuadée qu’elle va vouloir porter ce déguisement tout le temps, maintenant ! Tu sais ce qu’elle m’a dit, d’ailleurs ? Elle ne veut plus se faire couper les cheveux maintenant, comme ça elle sera comme Raiponce. » Le commentaire de ma fille m’avait fait sourire à ce moment-là. C’est vrai que le grand avantage pour ce déguisement, c’est le fait qu’elle ait hérité de ma couleur de cheveux. Pas besoin d’une perruque ou d’un truc de ce genre, elle avait déjà tout ce qu’il fallait. Par contre, je ne suis pas vraiment certaine qu’elle tiendrait bien longtemps sans se faire couper les cheveux, mais je verrai bien avec le temps. Je reprends mon téléphone, le remettant directement dans ma poche, acquiesçant face aux paroles de la jeune femme. « Franchement ? J’espère. Je l’aime de tout mon cœur hein, mais ces derniers jours, elle était infatigable, elle passait son temps à parler de son déguisement et de l’après-midi qu’elle allait passer aujourd’hui. Un peu de repos ne nous fera pas de mal, à toutes les deux. » Même si bon, à son âge, elle a presque l’air impossible à fatiguer. Enfin, je n’ai pas grand-chose à dire, mes parents seraient les premiers à dire que j’étais comme elle quand j’avais son âge. Ceci dit, Faith a raison, il était tout autant possible qu’elle veuille me raconter son après-midi dans tous les détails possibles aussi souvent que possible. « Quand elle est vraiment excitée à propos de quelque chose, elle me demande même d’appeler mes parents pour qu’elle puisse tout leur raconter directement, histoire d’être sûre de rien oublier. Donc franchement, je pense que ce soir, ça sera soit elle voudra le raconter à tout le monde, soit elle sera trop fatiguée et ça devra attendre le lendemain. » J’ai clairement du mal à croire qu’il puisse y avoir un quelconque entredeux, elle avait eu l’air bien trop excitée par cette après-midi pour que ça soit possible.

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Dernière édition par Anastasia Bianci le Jeu 12 Sep - 13:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptyMar 27 Aoû - 18:43#

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Parler de l’hôpital me remémore des souvenirs douloureux. Cette année enfermée, à être dans le doute sur si je pourrai revivre ma passion, a laissé des traces dans mon cœur. Je ne l’évoque pas rarement par hasard. Pourtant, aux côtés d’Anastasia, je ne replonge pas dans un passé de souffrance. C’est comme si elle m’enveloppait de son aura bienveillante, protectrice. Le fait que nous sommes centrées sur Lola m’aide aussi à prendre du recul sur notre conversation c’est certain. Mais je ne peux nier le pouvoir de cette blonde solaire. « Je sais pas. Je lui en parle pas quand je la vois, je préfère essayer de lui changer les idées. » Elle entend suffisamment parler de maladie, de symptômes, de termes liés aux troubles alimentaires au quotidien pour en remettre une couche lors de nos rencontres. Évidemment, si elle en éprouve le besoin, je lui prête volontiers une oreille attentive. Sinon, nous discutons de choses plus joyeuses comme la danse, le futur spectacle des enfants. Du ranch parfois. De la jolie blonde qui me fait face. Je me surprends à ce niveau. Je ne sais pas vraiment pourquoi je lui parle d’Anastasia. Je l’apprécie énormément il est vrai, mais je n’ai pas plus d’affinité que cela avec elle. Peut-être est-ce un signe ? Non, c’est une pure coïncidence. Il est normal de parler d’elle alors qu’elle travaille au ranch et y passe beaucoup de temps. Rien de plus. « Je fais aller. Je t’avoue que ça me pèse d’aller la voir, mais je lui dois cela. » Je ne force pas non plus. J’y vais de bon cœur, avec envie de la soutenir, même si j’ai toujours cette boule au ventre au moment de franchir la double porte de l’établissement et de pénétrer à l’intérieur. Je lui dois pour ce qu’elle fait pour moi, pour son accueil à Monterey. Et au-delà, quand j’étais moi-même hospitalisée, en dépit de la distance, elle a été une des plus assidues à prendre de mes nouvelles. Je suis certaine qu’Ana le ferait si elle avait plus de temps. Entre le travail et sa vie de famille, difficile de se dégager une minute à elle. Notre échange est d’autant plus précieux. C’est elle qui m’a abordée. Elle considère donc que je suis digne d’occuper son temps libre. Je me propose naturellement de l’aider, de lui dégager ne serait-ce que la moindre seconde. Inconsciemment, il y a une part d’égoïsme derrière cet altruisme. Si elle a plus de temps libre, elle en passera peut-être plus avec moi. « Je n’ai rien de prévu hormis rentrer et regarder une série, ça peut attendre. » Je ne suis pas pressée de me poser mon ordinateur. Cela implique de me retrouver seule. Je n’en ai pas envie. Maintenant, je n’ai rien pour retenir Anatasia non plus. Nullement fataliste, le destin semble vouloir me donner un coup de pouce à travers l’évènement de sa fille. Si je peux paraître en faire beaucoup, je suis réellement enthousiaste devant la photo et la joie de vivre que dégage la petite. La remarque de sa mère me fait doucement rire. « Ahah j’étais pareille ! J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps quand ma mère m’a amenée chez le coiffeur à mes huit ans et qu’il a juste coupé mes pointes. » Gentille petite fille, ce cour-là a été un des plus sombres de mon enfance. J’ai été d’une tristesse sans équivoque qui a duré plusieurs jours. Au point de refuser de manger jusqu’à ce qu’arrive l’anniversaire d’une copine et que je retrouve de ma lumière à faire un gâteau au chocolat avec ma mère. Les enfants sont bêtes quand ils s’y mettent. Bavards également. En tous cas me concernant. Et en ce qui concerne Abigail. Véritable pile électrique sur pattes, la gérer est compliqué. Ana doit être contente lorsqu’elle est couchée. « Une chance sur deux d’avoir la paix alors. » Je ris légèrement. Je suis certaine que même si Abi décide d’être un moulin à paroles, elle sera ravie. « Tu arrives à avoir du temps pour toi avec tout ça ? » Je demande curieuse. Je m’interroge sur ses loisirs, sur sa vie de femme. Si sa vie de maman l’épanouit sans aucun doute possible, il est important qu’elle ne s’oublie pas. Ma mère a fait cette erreur en m’élevant seule. Elle s’est interdit de sortir, à limiter ses amies, pour me consacrer son énergie. A l’âge de la petite, c’est normal. Elle ne peut pas se débrouiller seule. Mais Ana peut déléguer. D’ailleurs, ça me donne une idée. « Tu sais, si de temps en temps tu veux une soirée rien que pour toi, je peux être la baby-sitter d’Abigail. » Je le propose sincèrement. Je suis à l’aise avec les enfants. J’ai comme un sixième sens avec. Puis la gamine m’adore. Elle me saute dessus dès qu’elle me voie. Bon d’accord, elle fait ceci avec presque tout le monde. Mais je fais partie des gens qui écartent leurs bras et l’accueillent avec un large sourire suspendu aux lèvres.

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27 ans, je suis née le 29 décembre 1996. Oui, je suis née entre Noël et le nouvel an et non, ça ne veut pas dire que j'avais deux fois plus de cadeaux que les autres à Noël. Ceci dit, le fait que mon anniversaire soit aussi proche de Noël, c'était sûrement pas évident pour mes parents.
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Célibataire ou, plus précisément, mère célibataire. J'ai connu l'amour, celui que j'ai pensé être le grand amour, tout ça pour au final me retrouver laissée sur la paille, comme si je n'avais jamais rien été, comme si notre fille n'était rien, alors qu'elle était encore en sécurité dans mon ventre. Depuis, ma confiance s'est dégradée, j'ai du mal à m'imaginer romantiquement engagée à quelqu'un.
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Je travaille au ranch Harlow, une sorte de petit coin de paradis à mes yeux. Je suis heureuse là-bas, près des animaux et surtout des chevaux, à m'occuper d'eux autant que possible.
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MessageSujet: Re: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptyJeu 12 Sep - 18:11#

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J’acquiesce quand Faith me répond, un sourire se voulant rassurant s’étirant sur mes lèvres. « C’est une bonne chose, je pense. Si ça la dérangeait, elle te le dirait. » Alors évidemment, je ne connais pas très bien Lola mais, après tout, probablement que si elle voulait parler de ce qu’elle traverse, elle le lui dirait. Alors évidemment, il est possible que je me trompe mais, si ce genre de paroles peut rassurer Faith, alors je les prononcerai avec plaisir. Après tout, ce qui rassure Faith me rassure aussi, d’une certaine manière, parce que je n’apprécie définitivement pas l’idée qu’elle aille mal. Après tout, elle fait partie de ces personnes dont le bonheur et la bonne humeur sont particulièrement contagieux et, d’une certaine manière, je n’ai pas besoin de savoir si ses angoisses ou sa mauvaise humeur peuvent être contagieuses, elle aussi. Mais bon, avec un peu de chance, je n’aurais pas besoin de le savoir, tout comme d’autres personnes de son entourage. Mais malgré tout, je lui demande comment elle vit la situation parce que ne pas le faire serait profondément égoïste et, personnellement, je ne veux surtout pas l’être. J’acquiesce quand elle prend la parole, grimaçant légèrement face à ces dernières. Ma main trouve le haut de son bras assez naturellement et je caresse ce dernier, espérant la rassurer d’une manière ou d’une autre. « Elle a beaucoup de chance de t’avoir comme cousine. Et tu fais bien de faire ce que tu fais pour elle mais.. Ne t’oublies pas, quand même. Il n’y a pas que sa santé qui compte, la tienne aussi. » Mais, comme beaucoup d’accompagnants, Faith peut se retrouver à se faire passer en second. Franchement, je pourrais difficilement la blâmer, je suis du genre à fonctionner comme elle mais, pour autant, ça ne m’empêche pas de tenter de lui donner ce genre de conseils, je n’apprécierai vraiment pas de ne pas le faire, puis probablement que je me sentirai coupable, aussi.

Finalement, on parle toutes les deux de mon travail et, quand elle me propose de me filer un coup de main, un sourire s’étire sur mes lèvres. Ce genre de proposition ne me surprend absolument pas venant d’elle et, surtout, ça me fait plaisir. Pour autant, ça ne m’empêche pas de vouloir m’assurer que je ne risque pas de la retenir. Quand elle me confirme que ce n’est pas le cas, le sourire déjà présent sur mes lèvres ne fait que s’agrandir. « Je veux bien un coup de main alors oui. Ca nous permettra de passer plus de temps ensemble ! Mais je veux pas que tu te forces hein, si tu changes d’avis, tu me le dis. » Après tout, le but n’est pas de la forcer mais, à la fois, je dois dire que je suis particulièrement tentée par l’idée de pouvoir passer plus de temps avec elle. Après tout, on passe vraiment trop peu de temps ensemble à mon goût, même si je m’en rends surtout compte dans les moments comme celui-ci, quand je peux passer du temps avec elle, justement. Quand on parle d’Abigail, le sourire déjà présent sur mes lèvres se transforme légèrement, devenant celui qui est comme dédié à ma fille. Elle est toute ma vie et aussi une de plus grandes fiertés. Loin est la période pendant laquelle je pensais que je ne m’en sortirai jamais seule. Evidemment, certains moments sont plus difficiles que d’autres mais, malgré tout, je n’échangerai ce que l’on a contre rien au monde. Elle a peut-être grandi sans son père mais, considérant le père en question, disons simplement que ce n’est pas une grande perte, ou en tout cas pas d’après moi. Un rire s’échappe d’entre mes lèvres face aux paroles de Faith. « Ca ne me surprend même pas ! Tu as encore des photos de l’époque ? Je suis assez curieuse de voir ça ! » Et si elle n’a pas de photos de cette période-là, alors je me contenterai de les imaginer, ce n’est pas comme si ça allait me déranger, loin de là même. « Enfin, pas pour te voir triste hein, mais je suis curieuse de te voir quand tu avais huit ans ! » On sait jamais, je préfère préciser !

J’acquiesce quand elle reprend la parole. « Exactement ! » Mais, connaissant Abigail, je préfère encore me dire qu’elle sera une pile électrique ce soir, en grande partie parce que c’est bien souvent le cas. Et puis, même si ses récits sont parfois farfelus et difficiles à suivre, je ne me lasserai malgré tout jamais de l’écouter ou de voir son visage s’illuminer quand elle me raconte une histoire positive. Ceci dit, quand Faith reprend la parole, je me retrouve prise par surprise. Ce n’est pas tant qu’on ne me demande jamais si j’ai du temps pour moi, mais disons que c’est plutôt rare. Les gens voient principalement en moi une mère capable de tout pour sa fille -et ils ont raison-, en plus d’une jeune femme qui fait son possible pour jongler entre sa vie professionnelle et sa vie de famille. Alors quand on me questionne de cette manière.. Oui, ça me surprend, en plus de me réchauffer le cœur évidemment. Parce que oui, je fais beaucoup de sacrifices pour Abigail et le fait d’avoir du temps pour moi fait définitivement partie de ces derniers. Alors je grimace légèrement avant de répondre. « J’essaye, mais ce n’est pas toujours évident. Quand elle était plus jeune, elle ne supportait pas le fait que je ne sois pas avec elle, mais maintenant que ce n’est plus le cas.. Je sais pas, je suis un peu pareil, j’imagine. » Et je doute que l’on puisse vraiment me blâmer. Dès que j’ai appris que j’étais enceinte, ma vie a drastiquement changé et ça a d’autant plus été le cas quand mon ex-petit-ami a décidé de partir sans se retourner. Alors j’ai fait d’elle ma priorité, le tout assez naturellement, sans avoir à me poser la moindre question. Mais oui, j’ai bien conscience que ce n’est pas nécessairement la meilleure chose à faire, autant pour elle que pour moi. « Mais oui, j’ai conscience du fait qu’il faut que je prenne soin de moi, aussi. Et je le fais hein, juste pas nécessairement énormément. » Ce qui ne surprendrait probablement pas grand monde, assez franchement. Mais ce n’est pas pour autant que c’est nécessairement très bon pour moi, j’en ai conscience. Quand Faith se propose, je suis touchée et, directement, un sourire s’étire une nouvelle fois sur mes lèvres, à croire que c’est impossible pour moi de ne pas sourire en sa compagnie. « C’est vraiment gentil de ta part. Et puis bon, je suis sûre qu’elle serait ravie, elle t’adore. » Le coup de cœur qu’a eu Abigail pour Faith a été rapide et, surtout, une évidence. Clairement, ça m’a fait plaisir de voir ça, d’autant plus considérant que moi aussi, j’apprécie beaucoup Faith. « Mais tu n’es pas obligée, tu sais ? » Encore une fois, le but n’est pas qu’elle se sente forcée, ou quoique ce soit de ce genre.

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Faith Grant
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Vingt-et-un ans qu'elle danse dans ce monde (née le 18 novembre 2002).
Célibataire, lesbienne, l'amour ne s'est pas encore décidé à lui rendre visite. Elle ne le cherche pas non plus. Son cœur se laisse porter au grès de ses pas.
Le rythme dans la peau depuis la naissance, longtemps danseuse avant d'être finalement professeure de danse (modern-jazz).
Dans le ranch Harlow, avec sa cousine Lola.
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MessageSujet: Re: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptySam 28 Sep - 11:29#

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Un franc et large étire mes lèvres face à ses propos bienveillants. Enfin, je ne peux nier que le contact de sa main sur mon avant-bras joue également un rôle dans l’écartement de mes lèvres. Je me réjouis de la douceur de sa peau, de la tendre chaleur qui émane de ses doigts. Et pas seulement car il me rappelle l’attitude rassurante de ma mère. La sensation est différente. Je ne saurai expliquer réellement en quoi. Simplement qu’elle emplit mon cœur de joie. Au point où ses battements s’accélèrent. Et au point où je ressens comme un vide lorsqu’elle retire sa main. Au-delà de mon empathie, l’espoir de revivre cette sensation m’a motivée à lui proposer mon aide, je le reconnais. « Si je t’ai proposé, c’est que j’en ai envie et que je me force pas. Ça me fait plaisir. » Et cela me permettra de découvrir davantage son univers. Et par extension de la découvrir davantage. Sans oublier que cela m’évitera de trop penser à Lola et ses soucis. Tout est bon pour occuper mon esprit en ce moment. Il me faudra juste faire attention à ne pas parler de danse. Non pas que parler de ma passion me dérange. Au contraire. C’est juste que j’aie conscience d’avoir du mal à m’arrêter quand je suis lancée sur ce sujet. Je m’en voudrai d’accaparer la parole. Je risquerai de la saouler et de lui faire regretter notre rencontre. Je ne suis pas vraiment inquiète. Avec Abigail, nous tenons de quoi discuter. Maintenant, si j’adore sa fille, je ne compte pas centrer nos échanges sur elle non plus. Je m’intéresse à Anastasia bien que les deux personnes soient indissociables en soi. L’anecdote sur mon caprice enfantin la captive. Sa demande me surprend et me fait rougir. « Oui, mais à New York… » Je baisse mes yeux de gêne. C’est si loin de Monterey. A New York, je n’aurais eu qu’à rentrer chez moi, fouiller dans les albums photos de ma jeunesse et lui apporter des clichés le lendemain. Ici, avec la distance, c’est impossible. Et je ne veux pas la décevoir. Je réfléchis à une solution. Une idée me vient. Je relève ma tête, toute souriante. « Attends je vais demander à ma mère qu’elle m’envoie des photos ! » Je sors mon téléphone. Je m’empresse de taper un message à ma mère. Je crois ne jamais avoir été aussi rapide à pianoter sur mon écran. Le sms envoyé, je range mon portable et reporte mon attention sur mon interlocutrice. « Avec de la chance, elle me les enverra avant qu’on se quitte. » Tout dépend de ce qu’elle a prévu de sa soirée. La connaissant, il y a de fortes chances que son programme soit identique au mien initial : se détendre devant une série. Ce qui impliquerait qu’elle soit à la maison et donc qu’elle pourrait combler ma requête. Au pire, ce sera fait dès demain. Ce qui ne serait pas forcément un mal. Cela nous obligerait à nous revoir pour lui montrer les fameuses photos. Dans tous les cas, je serai ravie. Abigail serait également ravie, j’en suis certaine. Cette petite m’adore. C’est réciproque même si c’est une véritable pile électrique. Ana a besoin d’une sacrée énergie que quotidien pour la canaliser. Surtout qu’elle est seule pour l’élever. Je ne peux que faire la parallèle avec ma propre vie. Je n’ai jamais osé la questionner sur le pourquoi du comment elle s’est retrouvée seule avec sa fille. Je ne tiens à éventuellement réveiller des souvenirs douloureux. Je tiens au moins à la mettre en garde sur l’importance de ne pas s’oublier. Comme je le craignais, ce n’est pas sa priorité. D’instinct, je tends mon bras et appose délicatement ma main sur son avant-bras de la même manière qu’elle l’a fait avec moi. « Tu es une femme avant d’être une maman. Une très jolie femme… » Pourquoi cette affirmation ? C’est certes sincère, mais pas approprié. Je suis persuadée que mes joues se sont teintées de rouge. Heureusement que ma proposition me permet de retomber sur mes pattes. « Alors on fera ça. Je la garderai un soir par semaine pour te mettre de prendre soin de toi et de souffler. » Nous nous arrangerons en fonction de nos emplois du temps respectifs. Je ne veux pas fixer un jour fixe et tomber dans une routine. « Je sais oui. J’en ai envie et ça me fait plaisir. » Mon visage rayonne d’honnêteté. Je ne me force en rien. Je ne cache pas être curieuse de voir à quoi elle ressemble quand elle est une femme épanouie. Probablement plus radieuse encore. Obligatoirement plus radieuse. De quoi affoler un peu plus mon palpitant. Palpitant qui est reparti dans une cavalcade depuis que mes pulpes touchent son épiderme. La réception d’une notification me fait retirer mes doigts avant que la situation ne devienne embarrassante. Je reprends mon smartphone. C’est une réponse de ma mère. « On dirait que tu vas pouvoir voir dès aujourd’hui à quoi je ressemblais à huit ans. » J’ouvre le message. Je souris devant les deux photos envoyées. Je la remercie avant de tendre mon téléphone à Ana. « Tiens regarde. La première, c’était le jour de mon anniversaire. » Elle l’aurait sûrement deviné en me voyant souffler les bougies sur le gâteau. « La seconde, c’était à Central Park. » Où je joue dans le labyrinthe. Un de mes endroits préférés. Même en ayant grandi, le parc est un endroit où je me plais aller pour me ressourcer, pour m’aérer l’esprit.

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27 ans, je suis née le 29 décembre 1996. Oui, je suis née entre Noël et le nouvel an et non, ça ne veut pas dire que j'avais deux fois plus de cadeaux que les autres à Noël. Ceci dit, le fait que mon anniversaire soit aussi proche de Noël, c'était sûrement pas évident pour mes parents.
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Célibataire ou, plus précisément, mère célibataire. J'ai connu l'amour, celui que j'ai pensé être le grand amour, tout ça pour au final me retrouver laissée sur la paille, comme si je n'avais jamais rien été, comme si notre fille n'était rien, alors qu'elle était encore en sécurité dans mon ventre. Depuis, ma confiance s'est dégradée, j'ai du mal à m'imaginer romantiquement engagée à quelqu'un.
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MessageSujet: Re: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptyLun 7 Oct - 0:53#

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Cette bienveillance et cette tendance à toujours tendre la main vers les autres, ça fait partie de ce que j’apprécie beaucoup chez Faith. Alors évidemment, je ne l’ai jamais vraiment vue avec d’autres personnes, donc peut-être qu’elle ne fait pas ça avec n’importe qui -et ça serait surement mieux pour elle, d’ailleurs-, mais si je ne fais que juger sa façon de se comporter avec moi, autant dire que je n’ai aucune raison de ne pas l’apprécier, au contraire même. Le sourire déjà présent sur mes lèvres ne fait que s’agrandir quand elle confirme que ça ne la dérange pas et, sans vraiment y réfléchir, je me retrouve à acquiescer. « Alors on fera comme ça ! » C’est définitivement à mon avantage. En plus d’avoir besoin de moins de temps pour terminer cette journée, je vais pouvoir passer plus de temps avec la jeune femme ce qui, à mes yeux, est définitivement une chance. Alors quitte à ce qu’elle se propose, autant en profiter, non ? Travailler au ranch Harlow m’a définitivement beaucoup apporté, autant au niveau professionnel qu’au niveau humain et, clairement, je compte Faith comme faisant partie de ce que le ranch m’a apporté de bon. Qui sait si je l’aurais connue si je n’avais pas travaillé ici ? Personne ne peut vraiment le savoir mais, d’une certaine manière, je préfère ne pas vraiment y penser. Je ne veux pas nécessairement imaginer ma vie sans la jeune femme et sa bienveillance dans les environs. Quand je la baisser les yeux, je grimace légèrement, ressentant l’impression d’avoir mis un pied là où il ne fallait pas. Sauf que, alors que je me prépare à lui dire que ce n’est pas grave et que je les verrai une autre fois, ou même que ce n’est pas nécessaire, elle reprend la parole, un nouveau sourire présent sur ses lèvres. Ses simples paroles, accompagnées de son visage rayonnant, suffisent à faire réapparaître le sourire qui avait disparu de mes lèvres. « Alors je confirme ce que je disais, je suis curieuse de voir ça ! Et puis même si ta mère ne te les envoie pas d’ici qu’on se quitte, ça sera pour une autre fois, c’est pas un soucis. » Au contraire même, c’est vraiment tout sauf un problème.

Ensuite, on se retrouve à parler d’Abigail mais, surtout, à parler de moi et de mon statut de mère, ou plutôt mon statut de femme. J’ai bien conscience que je ne gère pas les choses de la meilleure des manières, que l’équilibre entre la vie de femme et la vie de mère devrait définitivement être plus équilibré mais.. Comment faire ? Enfin, techniquement, je sais comment faire, je sais comment m’y prendre, mais c’est comme si j’avais perdu l’habitude au point de ne plus vraiment m’y retrouver. J’ai complètement modifié ma vie quand je suis tombée enceinte et, maintenant qu’Abigail est assez vieille -et définitivement assez heureuse- pour envisager de recommencer à penser à moi, c’est comme si j’étais perdue. Et puis, en plus du fait de me sentir perdue, il y a aussi le fait que j’ai peur. Parce qu’il n’y a pas que moi, maintenant, il y aussi Abigail, et je ne peux que difficilement m’empêcher d’y penser. Au final, c’est presque comme si Faith venait de lire dans mes pensées, me ramenant à la réalité en touchant mon avant-bras, mes yeux se posant directement sur les siens. Je pourrais me contenter de lui dire que j’ai conscience du fait que je devrais penser à moi, mais son commentaire sur mon apparence me prend de court et je ne doute pas une seule seconde du fait que mes joues pourraient prendre un ton un peu plus rosé qu’habituellement. « Merci. » Que dire de plus ? Je n’en ai pas la moindre idée. Mais juste parce qu’elle m’a dit ça, juste parce qu’elle fait partie de ces gens qui essayent de m’encourager à penser à moi, j’ai envie de faire un effort. Ce n’est pas le cas avec tout le monde mais, avec Faith, c’est presque une évidence. « Je vais essayer de plus penser à moi, c’est promis. » Et si pour certains, les promesses peuvent être des promesses en l’air, c’est rarement mon cas. J’ai toujours fait en sorte de tenir mes promesses et, clairement, je ne compte pas changer ça maintenant ! Et d’un coup, sa proposition de babysitting se concrétise d’autant plus, cette fois avec une récurrence fixée : une fois par semaine. Une partie de moi veut déjà faire en sorte de diminuer la cadence mais, après tout,  je viens de lui promettre que j’allais faire un effort non ? Faire machine arrière, ça serait contreproductif. « Merci beaucoup Faith, vraiment. » Maintenant, il faudrait que je trouve quoi faire des soirées en question ! Clairement, ça ne dérangerait pas Abigail, j’ai bien conscience du fait qu’elle adore Faith et profiterait de n’importe quelle occasion pour passer du temps avec la jolie blonde. Mais moi ? Encore une fois, ce n’est pas comme si j’avais encore l’habitude de passer des soirées seule, avec tout le luxe de penser à moi et à mes propres occupations. Mais pour une fois, je peux réellement m’y permettre d’y penser, et tout ça c’est grâce à elle. « Pour au moins une soirée, je trouverai quelqu’un d’autre pour garder Abigail, ou alors que j’enverrai chez des copines mais.. J’ai bien envie de passer une soirée avec toi. » Et là, je réalise mes parents et, bien rapidement, je rajoute quelques mots, comme pour me dédouaner. « Pour te remercier, je veux dire ! » Dans l’idée, ce n’est pas nécessairement faux, mais ce n’est pas comme si j’avais besoin de ce genre d’excuses pour avoir envie de passer du temps avec la jeune femme.

Ce n’est que quand son téléphone sonne que je réalise que nous étions toujours en contact toutes les deux et, quand elle retire sa main de ma peau, je pourrais presque ressentir une sorte de fraîcheur très peu agréable. Mais je ne me concentre pas là-dessus, profitant de la réponse de la mère de la jeune femme pour définitivement me changer les idées. Quand elle me tend son téléphone, je m’en saisis, nos doigts se frôlant au passage, pouvant presque créer une forme de frisson chez moi, même si je retiens le tout. Et encore une fois, au lieu de me concentrer là-dessus, je préfère me concentrer sur autre chose et, dans le cas présent, cet autre chose, c’est les photos de l’enfance de Faith. Dès que mon regard se pose sur la première photo, je sens un sourire attendri s’étirer sur mes lèvres alors que je relève la tête vers la jeune femme. « T’avais une petite bouille adorable. » Théoriquement, c’est encore le cas mais.. Bref. Mon regard se repose sur le téléphone alors que mes yeux se posent sur la deuxième photo et j’acquiesce, observant presque chaque détail de la photo en question, comme si ça pourrait me permettre de découvrir le fameux Central Park dont tout le monde parle. « Le fameux Central Park. Je pense que c’est la principale raison pour laquelle j’aimerais vraiment pouvoir mettre les pieds là-bas un jour ! » Alors évidemment, ça impliquerait de poser des congés, d’organiser tout ça par rapport à Abigail qui voudrait définitivement venir, donc il faudrait aussi que ça match avec les vacances scolaires mais.. Ouais, ça faisait partie de mes souhaits, disons. « C’est si bien que ça, du coup ? Même si bon, vu ton sourire sur la photo, je pense que ça répond à ma question ! » Il n’y a pas à dire, elle avait l’air des plus ravies et, considérant le regard de la jeune femme quand elle mentionne Central Park, il semblerait que cette joie ne soit pas que passagère, au contraire même.

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MessageSujet: Re: (faith) let's spend some time together (faith) let's spend some time together EmptyLun 21 Oct - 21:21#

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Sociable, il n’est guère étonnant de me faire discuter avec Anastasia. M’ouvrir, parler de mon père, de New York, est déjà plus surprenant. Je suis du genre pudique sur ma vie. La bande a mis du temps avant de me voir évoquer ma vie hors Monterey en dehors de la danse. Il n’y réellement que Lola qui sait tout, à qui je confie tout. Est-ce son absence – physique – qui me fait me tourner vers Anastasia ? Cherche-je une alternative à ma cousine ? Sûrement. Mais ce serait réducteur de penser ainsi. Je ne me force en rien. Je n’en ai pas plus besoin. J’en ai simplement envie. J’ai envie de me dévoiler à elle, de lui offrir des morceaux de moi, apprendre à la connaître. Et elle dégage cette aura bienveillante attractive. C’est la première chose que j’ai remarqué en la croisant. Peut-être deuxième pour être honnête. Je crois que sa longue chevelure dorée m’a immédiatement frappée. Et sa beauté en générale. Mais je ne m’arrête pas à son physique. Elle est plus qu’un corps. Elle est plus qu’une maman. C’est une femme. Même si elle semble l’avoir oublié. Je lui rappelle gentiment. Et pour l’aider, je lui propose de lui libérer du temps en gardant sa fille par instant. Si elle parait un peu hésitante, elle finit par se laisser convaincre. Certainement par la confiance que je lui renvoie. Peut-être aussi grâce au large sourire dessiné sur mes lèvres. Un sourire qui s’élargit encore jusqu’à remonter à mes oreilles à sa remarque. En l’accompagnant d’un rosissement de mes joues. Sans avoir prononcé le moindre mot, je lui témoigne être ravie. Je ne pouvais rêver mieux que passer une soirée en sa compagnie. « On se fera une soirée pyjama. » Je glousse bêtement. La mère de famille a passé l’âge pour cette activité. Je me demande ce que nous ferons le moment venu. Je ne sais rien de ses loisirs. Elle ne sait rien des miens non plus. Nous aurons le temps d’en discuter et de se mettre d’accord que quelque chose nous convenant à chacune. De mon côté, tout m’ira ou presque hormis une sortie en boite de nuit. Si j’aime danser, je déteste l’ambiance des discothèques. C’est trop bruyant, trop bondé, je ne peux exprimer pleinement ma passion dans ce cadre. J’ai besoin d’espace pour pouvoir me mouvoir sans risque de heurter des objets. J’ai déjà eu des petits accidents chez moi, dans ma chambre ou encore dans le salon, à me laisser entrainer et oublier où j’étais. Mon gros orteil a ainsi eu le droit de se cogner contre un pied de mon lit par exemple. Si j’ai pesté contre moi-même tant j’avais mal, cela ne m’a pas empêchée de recommencer dès le lendemain. Et chaque jour qui passe en fait. Recevant les photos de ma mère, Ana peut se rendre compte de mon amour des endroits spacieux en étant à Central Park. « J’ai toujours une bouille adorable ! » Je la reprends en riant. Je ne suis en rien vantarde. J’énonce juste un constat forgé sur les dires de mon entourage. En dépit de mes vingt-et-un an, j’ai toujours des allures enfantines. Au point où je dois régulièrement justifier de ma majorité avec ma carte d’identité. Heureusement que je ne bois d’alcool. Je serai ennuyée avec mes apparences. Maintenant, je suis comme je suis. Et je m’apprécie comme je suis aussi. Le parc fait son petit effet. Entre ça et la statue de la liberté, difficile de définir lequel des deux est le plus emblématiques de la grosse pomme. « C’est qu’un aperçu là. Je te souhaite d’avoir la chance de le visiter un jour. Et si tu cherches une adresse où loger, j’en connais une. » Je fais référence à mon domicile. Je suis disposée à l’accueillir si elle se rend à New York. Bon, il me faudrait avoir l’accord de ma mère au préalable. Mais je ne me fais aucun souci. Je suis même certaine qu’elle serait ravie de rencontrer une de mes nouvelles amies de Monterey. « Moi j’adore, mais je suis pas objective. Quant à mon sourire sur la photo, je souris tout le temps alors ça vaut rien dire non plus. » Un énième rire s’échappe de mes lippes. Puits à bonne humeur, soleil humain, je souris à la vie. Je fais toujours en sorte de la prendre du bon côté. Mon optimisme ne me quitte jamais. Bien qu’il me soit arrivé de pleurer l’absence de mon père. Une époque désormais révolue. Enfin, cela m’arrive encore, mais ce sont des larmes de joie qui s’écoulent de mes yeux à présent. « Et toi alors, qu’est-ce qui te fait sourire ? A part Abigail et les chevaux bien sûr. » Je cherche à la connaître davantage. En fonctions de sa réponse, j’aurais des idées pour notre fameuse soirée ensemble. C’est que ça trotte dans ma tête depuis qu’elle l’a évoquée. J’ai déjà hâte. Je n’ai pas fini d’y penser.

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Anastasia Bianci
Anastasia Bianci
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27 ans, je suis née le 29 décembre 1996. Oui, je suis née entre Noël et le nouvel an et non, ça ne veut pas dire que j'avais deux fois plus de cadeaux que les autres à Noël. Ceci dit, le fait que mon anniversaire soit aussi proche de Noël, c'était sûrement pas évident pour mes parents.
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Célibataire ou, plus précisément, mère célibataire. J'ai connu l'amour, celui que j'ai pensé être le grand amour, tout ça pour au final me retrouver laissée sur la paille, comme si je n'avais jamais rien été, comme si notre fille n'était rien, alors qu'elle était encore en sécurité dans mon ventre. Depuis, ma confiance s'est dégradée, j'ai du mal à m'imaginer romantiquement engagée à quelqu'un.
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Je travaille au ranch Harlow, une sorte de petit coin de paradis à mes yeux. Je suis heureuse là-bas, près des animaux et surtout des chevaux, à m'occuper d'eux autant que possible.
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Il y a cette forme d’aisance avec Faith, une aisance que je n’ai pas nécessairement avec tout le monde. Ce n’est pas tant que je ne suis comme ça avec personne, mais disons que les personnes avec qui je suis vraiment à l’aise à ce point sont plutôt rares. Probablement qu’une part de ma confiance en l’humain a disparu quand mon ex m’a laissée seule, enceinte, prête à devenir mère d’une enfant qui ne connaîtrait jamais son père. C’est probablement surtout pour Abigail que je lui en ai voulu, parce qu’il lui arrachait la possibilité de grandir avec un père, ou ne serait-ce que le connaître. Evidemment, j’ai été blessée vis-à-vis de ce que je représentais pour lui, mais aussi vis-à-vis de ce que notre relation était pour lui, mais.. Ouais, bref, autant dire que ma vision des autres a pas mal changé, depuis, surtout considérant que certains n’hésitent pas à faire des remarques sur le fait que j’ai été mère tôt et, surtout, que j’ai été mère seule. Alors oui, je me suis partiellement renfermée, plus par réflexe qu’autre chose. Mais avec Faith, il n’a jamais été question de ça, il n’y a jamais eu cette réserve ou ces doutes, au contraire même. Non, tout a toujours été simple avec elle, assez pour que je m’en rende rapidement compte et que je me dise directement que c’était une très bonne chose. Alors oui, lui proposer de passer une soirée avec moi plutôt qu’avec Abigail, c’est plutôt naturel, assez pour que ça me prenne par surprise. Sa réponse, ceci dit, ne me surprend pas du tout, tout comme son sourire d’ailleurs qui, lui, me réchauffe le cœur d’une certaine manière. « Chez moi ? Parce que si oui, faudra beaucoup d’énergie pour convaincre Abigail d’aller se coucher. Mais on y arriverait, j’en doute pas. » Le on a passé la barrière de mes lèvres naturellement, le tout d’une manière qui, encore une fois, est parfaitement surprenante, mais pas nécessairement négativement. Après tout, ce n’est pas comme s’il y avait le moindre engagement dans ce genre de phrases, mais voir que je suis capable de les prononcer.. Oui, c’est définitivement rassurant.

Quand je me retrouve face à une photo de Faith quand elle était encore enfant, je fonds, d’une certaine manière. Sa petite bouille était absolument adorable, ce qui n’est pas surprenant considérant le visage qu’elle arbore encore aujourd’hui. Il y a cette forme d’innocence qui est gravée dans son visage, même à l’âge adulte, et la plupart des expressions que prend ce dernier au cours de nos discussions sont absolument adorables. D’ailleurs, elle doit le savoir, parce qu’elle réagit directement à ma remarque, m’indiquant le fait que rien n’a changé vis-à-vis du fait que son visage soit adorable. Directement, je lève les mains en l’air comme pour clamer mon innocence, le tout alors que je prends la parole en même temps. « J’ai jamais dit le contraire, j’oserais pas ! Mentir, c’est pas mon truc. » Surtout sur un sujet pareil. Et apparemment, vu sa remarque, je ne suis probablement pas la seule à avoir remarqué le côté adorable du physique de la jeune femme. On parle finalement de Central Park et du fait que, malheureusement, je n’ai jamais pu visiter cet endroit qui est souvent qualifié d’extraordinaire par les touristes, ou même par des anciens habitants de New York. Mais venant du Texas, disons que ce n’était pas bien souvent que je risquais d’avoir l’occasion d’aller dans une ville telle que celle-ci, pour ne pas dire jamais, d’ailleurs. « C’est noté ! Mais je voudrais éviter d’y aller seule. Enfin, j’aime bien partager mes voyages avec quelqu’un, en général, je trouve que ça laisse encore plus de souvenirs. » Et ce n’est pas tant que je ne considère pas Abigail comme étant « quelqu’un », mais on se créé des souvenirs tous les jours, toutes les deux donc automatiquement, je vois ça d’une manière complètement différente.

Quant au fait qu’elle sourit facilement.. J’ai bien pu le constater, oui. Il y a bien une raison pour que la trouve particulièrement solaire d’ailleurs, et c’est celle-ci. Un sourire s’étend sur mes lèvres. « C’est vrai que tu souris très facilement. C’est ce qui fait une partie de ton charme, d’ailleurs. » Mine de rien, on a tous besoin d’une personne aussi positive que Faith. Enfin, évidemment, c’est à condition que ce côté optimiste et positif ne fasse pas qu’elle s’empêche de ressentir des choses négatives mais, considérant la discussion que l’on a eue vis-à-vis de Lola, j’ai du mal à croire qu’elle puisse agir de cette manière. Non, je pense qu’elle a trouvé une forme d’équilibre qui lui convient et, surtout, qui lui va bien. Quand elle me demande ce qui me fait sourire, je n’hésite pas avant de répondre. « Définitivement les randonnées et les soirées film. J’adorais en faire avant. J’en fais toujours, mais juste beaucoup moins souvent. » Comme beaucoup d’autres choses, d’ailleurs. Mais peut-être qu’avec le temps, avec des personnes comme Faith qui sont décidées à m’aider à sortir de ma routine de mère célibataire, je pourrais retrouver l’occasion d’avoir ce genre d’occupations. Clairement, ça ne me gênerait pas le moins du monde, même si j’ai encore du mal à voir ça comme une réelle possibilité. « Et passer du temps avec ma famille et mes amis, évidemment ! » Pour le côté famille, c’est la distance qui a rendu ça beaucoup plus rare. Mes parents ne sont pas à la retraite, moi non plus, donc on ne peut se voir qu’en période de vacances et, malgré tout, ça reste assez difficile à organiser. Mais d’une certaine manière, c’est aussi ce qui rend chaque instant passé avec eux encore meilleur. « Tu vois souvent ta famille toi ? » Alors évidemment, elle a une partie de sa famille ici mais, dans le cas présent, je parle plutôt du reste de sa famille, en espérant ne pas mentionner un sujet trop sensible.

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