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| Travel with great elan Ω Ft. Brandon Bloom | |
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Cillian Adelson 634
Lycoris (Il)
Chase Hudson
hemerasmoon (Avatar) | H0NEYY + crack in time (Signature) ///
Vingt-et-un ans depuis le 31 Octobre dernier. Je peux jeter ma fausse carte d'identité ! C'est pas cool ça ?
Célibataire. Je suis un cœur à prendre, il paraît. Mais, j'ai des doutes sur ma capacité à faire un bon petit ami. Oh, je peux aimer, je pense - j'ai été plus un séducteur qu'un amoureux, je précise -, je ne suis pas un sociopathe.
Mais encore faut-il accepter de se dévoiler pour atteindre une telle relation ? Non ?
Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.
Étudiant en troisième année du Premier Cycle de Psychologie. Tout ça avec comme but d'obtenir mon doctorat - et ça va être long, je tiens à vous prévenir. Oh et bien entendu, en tant qu'étudiant, je suis devenu addict à la caféine. Non, c'est faux. Je l'étais déjà.
Par contre, les factures, elles ne se payent pas toutes seules - j'ai déjà testé. Donc, pour pouvoir satisfaire mon besoin naturel de manger, boire et dormir dans un endroit un peu stable, je suis tuteur dans le cadre des emplois étudiants de l'université. Ah, les résultats sont bons. Ils apprennent bien.
Mais, là, comme ça, je crois que certains aimeraient aussi me casser la figure.
Un petit appartement, dans le centre-ville. Je n'ai pas un accès direct à l'océan, mais au moins le quartier dans lequel je vis n'est pas très calme et j'ai un accès assez simple à toute la ville.
Présent.
diamond member | Sujet: Travel with great elan Ω Ft. Brandon Bloom Sam 16 Nov - 8:08# | |
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Il n'y a pas un jour identique. En tout cas, c'est ainsi que le jeune homme essaye de vivre sa vie, ses journées et ses soirées. Malheureusement, ce n'est pas toujours si simple. Alors, parfois, il faut trouver quelque chose. Une petite étincelle. Un nouveau regard à capter. Un nouveau panorama à admirer. Une nouvelle chanson à écouter. Ou, tout simplement, un nouveau défi à réaliser. Et c'est ainsi que les choses ont commencé, il y a quelques jours de cela. Bien entendu, tout n'est pas parti de sa seule petite caboche – bien que la tentation était là depuis un certain temps. Il s'était souvent dit que ses propres compétences ne suffisent pas à prétendre à certaines choses. Et, d'ailleurs, il le croit toujours. Sa famille l'avait entendu. Ses amis aussi. Sa voisine aussi, quand il fait danser ces notes dans le silence de son petit appartement. Et, bien entendu, il s'était entendu aussi. Puis il y avait elle, celle qui l'accompagnait depuis déjà plusieurs années. Professeure de musique. Coach vocale. Même s'il cherchait pas à faire quoique ce soit de ce qu'il savait faire, il avait parfois juste le plaisir de profiter de ses connaissances, de sa compréhension de l'art. Et de simplement s'améliorer. Car il y a ce petit orgueil. De toujours vouloir en faire plus. Juste pour soi. Juste pour cette douce obsession. Elle n'est pas dangereuse. Elle n'est pas vile. Elle est juste là. Elle est d'ailleurs plus thérapeutique qu'autre chose : jouer du piano demande un certain contrôle de soi, une technique, une dextérité. Quant au chant … eh bien, c'est tout simplement une autre façon de communiquer. Et, malgré le sarcasme dont il fait preuve, il n'est pas contre le fait de communiquer. Non. Cillian Adelson préfère juste ne pas communiquer avec des personnes qui pourraient le faire diminuer sur l'échelle de l'évolution. Mais c'est un instinct de survie plutôt louable, non ? Par chance, ce phénomène de régression à travers une rencontre n'est pas récurrent. Sinon, cela fait longtemps qu'il serait devenu l'ermite le plus agaçant du monde. Bon. La question à se poser est de savoir si prendre des risques constamment en choisissant certaines activités n'est pas aussi un moyen de diminuer son statut sur la chaîne de l'évolution – sélection naturelle, tout ça. Mais, la mauvaise foi naturelle du Secrétaire au Sarcasme, ainsi que sa chance insolente, lui permettent d'esquiver habilement cette interrogation. Mais il existe une autre forme de prise de risque. Et celle-ci, cette idée naissante parlée plus tôt, ne lui a pas été seulement soufflée par son esprit. Non. Vous savez, à force de côtoyer sa coach – une amie, à force d'échanges et d'insultes lancées –, celle-ci a fini par comprendre qu'il faut parfois pimenter la vie de son élève. Donc. Elle lui propose souvent des challenges. Le plus souvent, sous formes d'exercices. De techniques, de façon d'utiliser sa voix. Pour lui, c'est un plaisir, un jeu. Un challenge, de réussir ce dont il n'est pas forcément capable de faire au début. Alors. Pourquoi parler de tout cela ? Tout simplement parce qu'elle a modifié les règles du jeu. Un challenge. Pas d'argent à la clé, bien entendu – cela aurait été un bonus agréable, mais superflu et jeté par les fenêtres. Participer à une scène ouverte. L'idée est de lui faire tester son interprétation de ces arts sur un public qui ne le connaît absolument pas. Et ce challenge, c'est son cadeau d'anniversaire. Une façon de se surpasser, encore plus. Donc, bien entendu, à part elle – qui est une habituée de l'exercice et des lieux –, aucune personne qui l'a déjà entendu chanté. Un public totalement virginal. Pas trop, j'espère, avait-il quand même répondu. Une façon comme une autre d'accepter le défi. Après tout, participer à une scène ouverte ne voulait pas dire qu'il allait prendre ce chemin. Et en quoi c'est différent de jouer et chanter un morceau pour le mariage de son cousin ? Bon. En fait, si c'est différent. Car, dans ce restaurant, certains viennent pour manger. D'autres pour écouter. Et juger. Mais, là, alors que le maître de cérémonie – un nom pompeux pour juste citer le propriétaire des lieux – le présente – car oui, il a accepté et s'est inscrit, quand même –, il n'a pas vraiment de stresse. Juste cette même excitation légère. Ce cœur qui bat lorsque le chemin a été emprunté. Son pied gauche qui tapote rapidement. Bien, à voir si celui-ci débouche sur un ravin ou sur autre chose – un nouveau carrefour, peut-être. Le jeune Adelson, vêtu d'un costume trois pièces aux teintes bleutées – sans cravate, tout de même –, grimpe donc sur la scène, s'arrête devant le piano. Puis, un regard en direction du public. « Pas trop terrifiés par l'arrivée du nouveau venu ? » Quelques rires. Oui, il a été présenté comme un tout nouveau par le propriétaire. Il s'installe donc, masse sa nuque de sa main gauche. Un petit mouvement pour s'étirer – mais ne pas faire craquer ses doigts, car c'est tout de même une mauvaise habitude. Paupières qui se ferment. Doigts qui viennent doucement sur les touches. Une légère inspiration. Un sourire accompagne l'expiration. Puis, les premières notes résonnent. Une introduction, dont l'intensité augmente légèrement, sans pour autant gagner de grandes hauteurs. De nouvelles notes, plus lentes, accompagnant la transition. Jusqu'à cette voix qui résonne pour les premières paroles. Un chant porté dans le micro qui accompagne l'instrument. ♫ Leave the sleep and let the springtime talk In tongues from the time before man Listen to a daffodil tell her tale Let the guest in, walk out, be the first to greet the morn.
The meadows of heaven await harvest The cliffs unjumped, cold waters untouched The elsewhere creatures yet unseen Finally your number came up, free fall awaits the brave. ♫ Il accompagne de sa voix la douceur des notes. Un choix a été fait. Certains diraient que c'est celui de la facilité. D'autres, comme lui, considèrent que ce choix est celui du piège. Le chanteur et musicien connaît bien cette chanson. Il aime, cette chanson. Ses notes. Son timbre. Son histoire. Ses paroles. Des paroles qu'il a souvent chantées, pour lui – ou pour d'autres. Alors, en quoi est-ce un piège ? Simplement par le fait qu'il est facile de se sentir pousser des ailes quand vous connaissez quelque chose. À l'image des accidents de voiture, bien plus courants lors de courts trajets, habituels, routiniers. Une logique, celle de l'habitude qui vient créer un sentiment de sécurité. La fameuse zone de confort. Mais plus qu'une logique, il y a autre chose qui fait de cette chanson à la fois un bon choix et un challenge. Le plaisir. Comment rendre ce défi plus plaisant ? Plus agréable ? Partager quelque chose qui est apprécié. Qui peut être vécu. Et le faire non pas face à un public, mais face à une dizaine de publics. Des goûts divers. Des émotions personnelles, qui résonnent ou non avec les notes et les paroles. Mais, là. Il n'y pense pas. Cillian se plonge dans sa douce obsession. Il pense aux notes. Il apprécie le rythme de ses doigts qui dansent contre les octaves, les dièses et les bémols. Il apprécie, oui. Et il chante, alors que les notes accélèrent, refrain qui commence à se former, à naître dans sa gorge et au bout de ses mains. ♫ Come ! Taste the wine ! Raise the blind ! They will guide you from the light ! Writing noughts till the end of time ! Come ! Surf the clouds ! Race the dark ! It feeds from the runs undone ! Meet me where the cliff greets the sea !
The answer to the riddle before your eyes Is in dead leaves and fleeting skies Returning swans and sedulous mice Writings on the gardens book, in the minute of a lover’s look.
Building a sandcastle close to the shore A house of cards from a worn out deck A home from the fellowship, poise and calm Write a lyric for the song only you can understand. ♫ Cette danse des notes et de la voix continue, imposant le rythme de cette reprise. Un calme et une douceur remplaçant l'appel au vin, à la rencontre, à l'inconnu. Avant que cette accalmie se transforme en une nouvelle intensité. Et continuer de jouer, surtout. Pour soi. Pour les autres. Ignorer que sa coach et amie immortalise ça – et que cela fera un bon souvenir, oui. Respirer. Faire circuler l'air. Il aime cette sensation de calme qui se mêle à l'intensité de l'émotion, du plaisir. Un plaisir qu'il retrouve lorsqu'il se glisse sous les vagues du Pacifique. Une ironie. Ses activités préférées, finalement, ne sont clairement pas des activités qui sont foncièrement intenses. Elles peuvent l'être, oui. Émotionnellement. Mais un corps, une silhouette, qui joue du piano, si elle n'est pas statique … elle n'en reste pas moins dans une situation imposée. Oui. Il pourrait jouer debout. Mais ce n'est pas le même exercice. Il ne permet pas les mêmes choses. Nouvelle douceur. Presque une ballade de quelques instants. Transition alors que ses yeux viennent se tourner en direction du public. Un sourire. Avant que la voix ne résonne à nouveau. Que les notes accompagnent des paroles. Derniers vers qui introduisent une version plus dynamique du refrain … ♫ Riding hard every shooting star Come to life, open mind, have a laugh at the orthodox Come, drink deep let the dam of mind seep Travel with great elan, dance a jig at the funeral …
Come ! Taste the wine ! Raise the blind ! They will guide you from the light ! Writing noughts till the end of time ! Come ! Surf the clouds ! Race the dark ! It feeds from the runs undone ! Meet me where the cliff greets the sea !
Ooh … Come … ♫ Les notes continuent, doucement. Elles accompagnent la voix. Une ultime fois. Avant de s'éteindre doucement. Pour que le silence prenne place. Son silence. Celui de sa voix, qui s'oppose à cette excitation, à cette obsession réalisée. À ce plaisir qui palpite dans chaque synapse. Regard qui observe les touches du piano. Un petit mouvement, pour secouer la tête. Comme pour s'arracher à une quelconque transe ou pensée. Avant de se lever et de remercier les personnes qui applaudissent. Donc, ce chemin emprunté n'a pas fini dans un ravin. C'est une bonne chose. Un sourire. Puis, un dernier mouvement de remerciement avant de descendre de la scène, rapidement rejoint par celle qui l'a fait venir jusqu'ici. Un échange rapide, des félicitations. Une petite pique, aussi, qu'elle lui envoie. Comme quoi il devrait quand même apprendre un peu plus à écouter ses aînés, ce sale gosse. La preuve aussi, qu'elle a tout enregistré. Et, enfin, l'inviter à rester, bien entendu. Elle, elle a des choses à faire. Mais s'il souhaite, elle peut remettre son nom pour la soirée – quelques places sont encore libres, d'autres se sont libérées, selon ce qu'elle a entendu. Une légère hésitation. Pas par manque de confiance. Mais plus une réflexion. « Je te dirai ça au dernier moment. » Comme souvent. C'est en partie ce qui défini le jeune homme. Choisir son chemin au dernier moment. La saluant, Cillian fini par rejoindre une table pour s'y installer tranquillement, laissant tomber sa veste sur le côté de la banquette dans laquelle il s'installe. Passant sa main dans ses cheveux, il lève un doigt pour attirer l'attention d'un serveur. « Un long island iced tea, s'il vous plaît. » Un hochement de tête accompagné d'un sourire de la part de son interlocuteur éphémère. Puis ses paupières se ferment alors que ses mains viennent derrière sa tête. Maintenant il écoute, les premières notes chantées par le nouveau participant – qui lui profite de sa guitare pour porter une ballade à son public. CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR WILDFLOWER & HELL FREY _________________ « Je crois que la vie est un jeu, que c'est une mauvaise blague et que c'est ce qu'on connaît quand on est vivant. Que, tant qu'à faire, autant en profiter pleinement. » (c)crackintime |
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Dernière édition par Cillian Adelson le Dim 17 Nov - 9:50, édité 1 fois |
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Brandon Bloom 140
Lilas
Louis Delort
wildflower Walter Hawkes
32 ans
La peinture
Professeur de dessin et peintre
Présente
bronze member | Sujet: Re: Travel with great elan Ω Ft. Brandon Bloom Sam 16 Nov - 19:03# | |
| La première fois que Brandon avait mis les pieds dans ce bar, il ne savait pas à quoi s’attendre. Il était venu sur le conseil de l’un de ses collègues, seul, pour découvrir cet univers qu’il ne connaissait pas : la scène ouverte. L’expérience avait été plutôt agréable. Brandon était revenu. Il avait entendu des interprétations agréables, d’autres plus incertaines, hésitantes et d’autre encore carrément douteuses. Une fois il avait même assisté à l’expulsion d’un interprète fin saoul qui s’était amusé à taper au hasard sur le clavier en chantant une chanson obscène. Mais il y avait aussi eu des pépites. De ces interprétations qui vous filent des frissons, font dresser les poils le long de votre épiderme tant la musique elle belle, puissante, expressive. Et rien que pour cela, Brandon revenait de temps en temps. Il commandait un verre, parfois deux, et se laissait emporter par la musique durant une soirée pour rentrer chez lui avec la tête pleine de notes et de vibrations, parfois même quelques paroles qu’il fredonnait quand il était sûr d’être seul.
C’est ainsi que ce soir-là Brandon était là. Il avait pris place à une table libre avec un verre de vin blanc – un breuvage sucré, légèrement acidulé et surtout fruité à souhait – et s’était laissé bercer par les notes de musique. Seul à sa table il s’était enfermé dans une petite bulle agréable dans laquelle il flottait doucement au rythme des candidats qui se succédaient sur scène. Un léger sourire ne quittait pas ses lèvres.
Se présenta alors un jeune homme tiré à quatre épingles mais décontracté malgré tout. Il se mouvait avec aisance et s’exprima avec légèreté, apparemment le trac ne le touchait pas. Brandon se demanda alors ce qui allait surgir de ce garçon qui devait avoir l’age de ses élèves. Il avait appris avec le temps qu’un artiste sans appréhension était rarement signe de qualité, pour autant il préférait ne pas juger sur la première impression, elle était parfois trompeuse, comme les apparences. Bien lui en pris.
Le silence se fit instantanément dans la salle alors que les doigts du jeune homme couraient sur les touches. Leur vol léger, rythmé, offrait une mélodie envoûtante. Quant à sa voix, elle sublima la mélodie.
Brandon ferma les yeux et se laissa aller contre le dossier de sa chaise. Il se livra tout entier à la chanson, laissa ses paroles le pénétrer, ses notes le caresser, tous ses sens n’étaient plus désormais tournés que vers le piano et l’interprète qui se mariaient en direct devant les spectateurs. Brandon fut touché au plus profond de son être et, lorsque le chant se tue, plusieurs larmes avaient coulé sur ses joues.
Les applaudissements qui s’élevèrent alors brisèrent la bulle qui enveloppait Brandon. Ce fut comme s’il recevait une claque, ou bien chutait soudain après l’éclatement de cette bulle qui le portait. Il fallut quelques instant avant qu’il reprenne contenance et décide d’essuyer ses joues. Une gorgée de vin l’aida à se remettre de cette chute brutale.
C’est alors qu’il réalisa que le jeune homme avait pris place à la table voisine. Dans un élan de bienveillance, il lui adressa un signe à la fois pour le saluer et pour attirer son attention et le félicita avec chaleur :
« Très belle interprétation. Vous avez du talent. »
Un sourire souligna sa remarque. Ce n’était pas dans ses habitudes d’aller au devant des interprètes mais la proximité et la qualité de la présentation l’y avait poussé. Une fois n’est pas coutume comme on dit. |
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Cillian Adelson 634
Lycoris (Il)
Chase Hudson
hemerasmoon (Avatar) | H0NEYY + crack in time (Signature) ///
Vingt-et-un ans depuis le 31 Octobre dernier. Je peux jeter ma fausse carte d'identité ! C'est pas cool ça ?
Célibataire. Je suis un cœur à prendre, il paraît. Mais, j'ai des doutes sur ma capacité à faire un bon petit ami. Oh, je peux aimer, je pense - j'ai été plus un séducteur qu'un amoureux, je précise -, je ne suis pas un sociopathe.
Mais encore faut-il accepter de se dévoiler pour atteindre une telle relation ? Non ?
Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.
Étudiant en troisième année du Premier Cycle de Psychologie. Tout ça avec comme but d'obtenir mon doctorat - et ça va être long, je tiens à vous prévenir. Oh et bien entendu, en tant qu'étudiant, je suis devenu addict à la caféine. Non, c'est faux. Je l'étais déjà.
Par contre, les factures, elles ne se payent pas toutes seules - j'ai déjà testé. Donc, pour pouvoir satisfaire mon besoin naturel de manger, boire et dormir dans un endroit un peu stable, je suis tuteur dans le cadre des emplois étudiants de l'université. Ah, les résultats sont bons. Ils apprennent bien.
Mais, là, comme ça, je crois que certains aimeraient aussi me casser la figure.
Un petit appartement, dans le centre-ville. Je n'ai pas un accès direct à l'océan, mais au moins le quartier dans lequel je vis n'est pas très calme et j'ai un accès assez simple à toute la ville.
Présent.
diamond member | Sujet: Re: Travel with great elan Ω Ft. Brandon Bloom Dim 17 Nov - 13:55# | |
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Un soupir silencieux. Un regard fermé alors qu'il écoute cette musique. Une sensation agréable, qui lui rappelle cette douce impression du corps qui se laisse aller dans les bras d'un paradis artificiel ou dans l'étreinte des vagues. Ce n'est pas la première fois qu'il chante ou joue du piano en public, bien entendu. Mais le plus souvent, ils savent. Et le but est plus de créer une certaine ambiance.
Trouver la meilleure robe qui soit et accompagner ses traits d'un maquillage travaillé, pour ressembler à une élégante diva et chanter Poor Unfortunate Souls ? C'est à la fois une prestation, certes, mais aussi un plaisir. Oui, il l'a fait. Oui, il y a des photographies. Et oui, il a bien entendu apprécié. Surtout lorsqu'il pouvait ensuite lancer, toujours dans cette tenue, ses fameuses envolées sarcastiques. Mais non, ce n'est pas le sujet actuellement. L'exercice est similaire, donc. Similaire à chanter au mariage de son cousin ou de faire ce genre de prestation scénique. Pourtant, il est aussi pleinement différent. Des inconnus, déjà. Mais aussi des gens qui observent, pour juger. Pour parfois s'attendre à l'échec. Les publics sont différents, multiples, composites. Une vérité absolue dans cet environnement. Une mise en danger, donc, d'une certaine façon. Une prise de risque en tout cas. Et – comme s'en doutait son amie – cela a eu l'effet recherché. Cette bouffée agréable. Cette sensation de la douce obsession réalisée. Et, comme cela a pu être dit, il n'a même pas eu à finir dans le ravin. Finalement, tout ceci est une bonne soirée. Qui s'accompagne d'un cocktail qui vient d'être déposé devant lui – avec quelques petits trucs à grignoter, offerts par la maison précise le serveur. Remerciement en un sourire poli. Puis une petite observation de l'environnement. Jusqu'à donc voir ce regard, croiser ces yeux.
Répondant avant tout à son signe par un autre, le jeune homme pose son menton dans sa main en l'écoutant. Souriant doucement, il observe un instant la scène. Puis répond, d'une voix basse pour respecter l'ambiance du lieu « Merci beaucoup. Sincèrement. » Il prononce ces mots avec une certaine reconnaissance.
Croisant ses jambes, il boit une gorgée avant de poser son verre, ses yeux revenant sur son voisin de table. Un regard. Pour voir le verre de vin blanc. Un léger et discret rire s'échappe de ses lèvres. « De nous deux, vous êtes celui qui a été le plus inspiré par la chanson on dirait. Taste the wine … » Un léger clin d’œil amusé. Communiquer avec des inconnus est un exercice facile. Surtout après ce compliment qui a été prononcé. Talent. Ce n'est pas son but d'entendre ce mot. Pour beaucoup, ce mot est synonyme d'un don. De quelque chose naturel. Mais ce n'est pas toujours le cas. Entendre ce mot signifie simplement, pour lui, qu'il a passé des heures à prendre plaisir. Et à le ressentir encore et toujours. Et c'est là le plus important. Va-t-il réitérer l'expérience ? Il n'en sait rien, en fait. Peut-être. Avec une nouvelle forme de risque – des tentatives vocales, des expériences. Bref. Quelque chose qui lui fera percevoir la chose, l'exercice, d'une autre façon.
« Vous êtes uniquement présent pour écouter ? » En fait, maintenant qu'il a trouvé une personne pour échanger … D'ailleurs, un petit haussement de sourcil. « Eeet … je crois que si c'est le cas, je devrais me taire. » À nouveau, un petit rire, alors qu'il prend une gorgée et croque dans une petite tartine faite à base de charcuterie. Volubile, oui. Mais quand même, il ne va pas se permettre de gâcher cette prestation.
Il écoute, d'ailleurs, lui aussi. Apprécie cette petite ballade. Une pensée, à se dire qu'en rentrait, il travaillera peut-être un peu certains accords à la guitare. CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR WILDFLOWER & HELL FREY _________________ « Je crois que la vie est un jeu, que c'est une mauvaise blague et que c'est ce qu'on connaît quand on est vivant. Que, tant qu'à faire, autant en profiter pleinement. » (c)crackintime |
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Brandon Bloom 140
Lilas
Louis Delort
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32 ans
La peinture
Professeur de dessin et peintre
Présente
bronze member | Sujet: Re: Travel with great elan Ω Ft. Brandon Bloom Dim 17 Nov - 16:35# | |
| Le compliment sembla faire mouche. Bien que Brandon fut surpris par l’ajout du « sincèrement ». Pourquoi le jeune homme se sentait-il obligé de le préciser ? Une simple façon de parler ou un réel besoin de le dire ? Curieux. Mais au fond, qu’importait. Brandon ne chercha pas plus loin, il préférait reprendre son écoute. Le nouvel interprète n’était pas mauvais et sa musique comblait les oreilles de l’artiste.
Le garçon, lui, semblait tout à fait prêt à discuter. Ce n’avait pas été l’intention de Brandon mais il accueilli l’invitation avec plaisir et se tourna de nouveau vers son voisin de table.
« Haha oui ! » confirma-t-il dans un petit rire amusé en posant brièvement les yeux sur le verre désigné.
Cette complicité d’un instant plaisait à Brandon, elle l’amusait et s’alliait parfaitement à l’atmosphère de la soirée.
« Vous êtes uniquement présent pour écouter ? »
Brandon n’eut que le temps de hocher la tête avant que l’autre ne réalise l’ironie de sa question. Cette fois Brandon failli éclater d’un rire plus franc et sonore. Il lui fallut se mordre la lèvre pour se retenir. Finalement il se cacha derrière sa main pour rire en silence de la situation.
« Vous avez raison » répondit-il finalement, une fois le rire passé « Ce serait plus pertinent en effet. Mais vous ne me dérangez pas. »
Il agrémenta sa déclaration d’un léger sourire, à la fois souvenir du rire qui l’avait pris suite à la maladresse du jeune homme mais aussi pour montrer que c’était sincère, et non une simple formule de politesse.
Et voilà les deux qui font silence. Un silence fait d’écoute vivante pour profiter de la prestation qui se déroulait sur la scène tandis qu’ils échangeaient quelques mots. Le style était différent de l’interprétation qui l’avait précédée mais il était agréable lui aussi. Lorsque les dernières notes s’estompèrent Brandon applaudit volontiers avec les autres. C’est alors que l’échange s’effectuait sur scène qu’il s’adressa de nouveau à son voisin, comme si la conversation ne s’était pas arrêtée.
« Vous savez, techniquement il était là avant votre performance, je dirais donc que c’est plutôt moi qui vous ai inspiré. » lança-t-il avec un brin de taquinerie. « Le verre de vin. » précisa-t-il comme il comprenait que le temps s’était écoulé depuis que le jeune homme avait remarqué la coïncidence enter son choix de boisson et le titre de la chanson qu’il avait interprétée.
Brandon était d’humeur légère et il avait eu l’impression que sa plaisanterie serait bien accueillie par le garçon, alors il s’était laissé porter. |
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