Trentre-quatre ans, et quelques années à vivre dans le regret.
Divorcée, tu as complètement fait foirer ce mariage, du début à la fin. Tu ne sais même pas pourquoi tu avais dit "oui".
Couturière/styliste, un esprit créatif, que tu as mis au service de Dior à Paris, pendant des années. Et tu as tout plaqué récemment, sur un coup de tête. Folie passagère ?
Revenue à Monterey fin 2023, tu as squatté un peu chez tes soeurs avant de prendre un petit appartement.
Apprécie les cocktails avec du martini. Les croissants, c'est la vie. Aime sentir l'odeur des fleurs. Siffle quand elle s'ennuie. Netflix est le second amour de sa vie. Accroc au sexe, mais fait la sainte nitouche. Sait bluffer au poker. A pratiqué très longtemps le violon. A toujours une manucure parfaite. Ne supporte pas les gens qui ronflent, a tendance à vouloir les frapper. Aime lire son horoscope le matin. Parle plusieurs langues. A pris des cours de cuisine en France. Ne sait pas faire de vélo, effrayée. A souvent des écouteurs dans les oreilles.
Il est temps de souffler, de boire des cocktails ou du vin. Les journées sont longues. Tu ne peux peut-être t’en prendre qu’à toi-même ; tu es de retour depuis novembre de l’année passée et tu es encore en standby. Tu aides de temps en temps ta mère, dans sa boutique spécialisée dans les mariages… Mais cela te heurte sévèrement le coeur, te rappelant ton divorce. Divorce que tu as voulu, mariage dans lequel tu ne t’es jamais épanouie. Mais tu commences à le vivre comme un échec ; et les échecs ne font pas bon ménage avec toi, cela t’angoisse pour le futur. Tu en es à un point, où tu ne sais plus quoi faire de ta vie. La mode, cette passion dévorante quand tu étais jeune, cette passion pour laquelle tu as tout plaqué ici pour partir en France. Mais cette passion t’a dévoré, t’a retiré une partie de toi-même, c’est comme vendre une partie de son âme au diable. Toi, tu as sans doute laissé une partie de ton âme chez Dior. Ils ont essayé jusqu’au bout de te retenir, t’offrir une autre opportunité et tu as maintenu ta démission. Tu es donc là, sans emploi, à Monterey. Les lueurs du passé qui ressurgissent. Un passé que tu avais emprisonné dans une armure de plomb, pourtant tout t’explose à la face. Tu as scruté des annonces sur Internet, fouillant sur les emplois les plus probables pour toi. Rien ! Enfin, si, il y a une pelleté d'annonces… Mais tu ne t’identifies devant rien. Quelqu’un t’a suggéré que tu étais peut-être en train de faire une crise de la quarantaine (ouais mais alors vraiment anticipée). Tu dois te bouger, vivre sur tes économies n’est pas bon. La princesse de Dior s’effondre. Bientôt tu seras obligée de retourner t’habiller dans une friperie, comme au bon vieux temps. Fouiner des heures pour dénicher une pièce exceptionnelle. Alors, ce soir, tu sors, pour éviter de broyer du noir et peut-être ne pas rentrer seule. Même ça, cela te manque, les bras d’un homme qui t'entourent le temps d’une nuit. Ton amie t’a convaincu pour un bar au bord de la plage. Tu avais opté pour une tenue sophistiquée et tu t’es souvenue du mot “plage”, “chill”. Tu troques la robe pour un haut de bikini pailleté et un short. Les cheveux attachés, une brume parfumée et un maquillage doux, tu pars en direction du bar. Tu attends de voir débarquer le visage connu avec qui tu vas passer la soirée.
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Blue Side of the Sky ❆ I've been fighting for something invisible That makes me want it more, and just on principle I'm taking down the doors that once were shut before Was lost, but now I'm sure
Cassiopéa Uccello
919
Noxel ஐ She
La sublime Alice Pagani
newstigma -vava-
Horacio ஐ Irini ஐ Adonis ஐ Uriah
27 printemps ஐ Taureau à bien des égards, le 26 avril fut ta grande entrée dans la vie
Célibataire ஐ Le coeur meurtri et traumatisé, tu continues de croire à l'amour et au romantisme, même si tu es loin d'être prête pour ça
Alternante en communication mode ஐ Attachée de presse mode & luxe dans un magazine, tu ne régis qu'à la passion qui t'anime et à l'amour que tu portes à ce domaine
Center ஐ Tu vis dans un appartement au milieu de ces beaux monuments histoires avec ta soeur jumelle, Flora et ton frère, Dario
Uccello ஐ Familia Ante Omnia
ஐ Ton premier amour fut les moteurs et le covering puis tu as découvert la mode et tu t'es lancée corps et âme dans ces deux passions
ஐ Tu es passionnée d'art -peinture avec une préférence pour Van Gogh et Monet- et de littérature
ஐ Tu adores la botanique des suites de ton amour pour la nature et de ta main verte
Fréquente ஐ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
{outfit} ஐ Tu longes le bord de la place avec une assurance que seule une vraie diva peut afficher. Chaque pas résonne comme une déclaration de confiance, mêlée à une élégance innée qui capte les regards admiratifs des passants. Dans ton allure à la fois chic et décontractée, tu savoures la sublime vue qui s’offre à toi : les bâtiments qui bordent la place, les arbres qui se balancent doucement dans la brise estivale, et les éclats de lumière dorée qui baignent l’ensemble d’une chaleur douce et accueillante sur l’océan. Tu as opté pour une tenue bohème chic, qui allie aisément décontraction et sophistication. Tes cheveux, légèrement attachés, laissent quelques mèches libres autour de ton visage, encadrant tes traits avec une douceur aérienne. Ton maquillage, subtil mais impeccablement appliqué, met en valeur la beauté naturelle de ton visage tout en ajoutant une touche raffinée et sophistiquée. Quant à ton parfum, à la fois subtil et envoûtant, il se diffuse dans l’air avec une élégance discrète, ajoutant une note finale à ta présence rayonnante.
Sous tes lunettes de soleil, la silhouette de Calista se dessine à l’entrée du bar, et elle ne passe pas inaperçue. Sa silhouette, sa posture décontractée et la lumière dorée qui accentue ses contours attirent déjà quelques regards admiratifs. Un sourire éclatant illumine ton visage alors que chaque pas te rapproche un peu plus d’elle, tes yeux captant la lumière d’une manière presque féérique. Lorsque tu es à sa hauteur, tu l’interpelles avec chaleur. « Calista, mio caro ! » Ta voix est pleine d’enthousiasme et de tendresse, comme un rayon de soleil faisant irruption à travers les nuages. Tu souhaites attirer son regard vers toi et lui montrer que tu es là, tout en restant attentif à chaque nuance de son élégance. « Qu’est-ce que tu es scintillante. » Tu le dis en lui adressant un compliment sincère. Tes yeux brillent d’admiration pour elle, un regard que tu lui adresses depuis des années, alors que tu observes son haut, qui capte à la perfection les derniers rayons du soleil. À chaque mouvement, il semble émettre des éclats lumineux, la faisant briller de mille feux. « Cette tenue te va à ravir, tu es absolument éblouissante ce soir, et je sens que la pêche sera bonne pour toi. » Tendrement, tu te penches vers elle pour lui offrir une étreinte chaleureuse, une étreinte pleine de bonheur et de complicité. Tu retrouves enfin ton amie, prête à profiter d'une soirée prometteuse. Cette soirée à ses côtés nourrit déjà ta joie et ton impatience.
Après cette étreinte chaleureuse, tu es submergée par l’impatience de commencer cette soirée en compagnie de Calista. « Allez, viens avec moi. » Tu le lances avec un enthousiasme contagieux. « On va se prendre une table en terrasse, et je vois déjà l’endroit parfait pour nous deux. » Tu l’invites à te suivre en lui prenant doucement le bras, guidant vos pas vers l’élégante terrasse du bar. Le chemin qui y mène est bordé de plantes en pot, leurs feuillages luxuriants ajoutant une touche de fraîcheur au cadre. Le doux murmure de la conversation des autres clients, mêlé au cliquetis des verres et au parfum enivrant des fleurs, crée une ambiance à la fois vivante et détendue. En arrivant à hauteur de la table, tu déposes ton sac sur celle-ci avant de te laisser tomber dans l’un des sièges. Cet emplacement offre une vue panoramique sur la plage illuminée par les lumières du soir et les surfers. « Je me dis qu’on pourrait commencer par quelque chose de spécial pour marquer le début de cette belle soirée, alors ce fameux Italian Peach Martini s’impose. » Tu n’es pas d’avis à commencer cette soirée et vos nombreuses discussions sans avoir un délicieux élixir entre tes mains. Tu ne prends d’ailleurs même pas le temps de feuilleter la carte des cocktails, préférant la laisser de côté pour ton prochain verre.
Trentre-quatre ans, et quelques années à vivre dans le regret.
Divorcée, tu as complètement fait foirer ce mariage, du début à la fin. Tu ne sais même pas pourquoi tu avais dit "oui".
Couturière/styliste, un esprit créatif, que tu as mis au service de Dior à Paris, pendant des années. Et tu as tout plaqué récemment, sur un coup de tête. Folie passagère ?
Revenue à Monterey fin 2023, tu as squatté un peu chez tes soeurs avant de prendre un petit appartement.
Apprécie les cocktails avec du martini. Les croissants, c'est la vie. Aime sentir l'odeur des fleurs. Siffle quand elle s'ennuie. Netflix est le second amour de sa vie. Accroc au sexe, mais fait la sainte nitouche. Sait bluffer au poker. A pratiqué très longtemps le violon. A toujours une manucure parfaite. Ne supporte pas les gens qui ronflent, a tendance à vouloir les frapper. Aime lire son horoscope le matin. Parle plusieurs langues. A pris des cours de cuisine en France. Ne sait pas faire de vélo, effrayée. A souvent des écouteurs dans les oreilles.
Tu es sans doute un peu en avance. Ton doux regard derrière tes verres fumés regardent les alentours, profitant de la magnifique vue qui s’offre à toi. Il commence à être loin le temps où tu sirotais un verre de Chardonnay en regardant le haut de la Tour Eiffel. Tu as au moins les vagues ici, le soleil et sa chaleur. Et les multitudes de questions qui se bousculent dans ta tête concernant ton avenir : que faire ? C’est vrai, tu t’es questionnée si tu avais d’autres talents, hormis la mode ? Tu dois dire que tu étais plutôt une bonne serveuse, une bonne standardiste et même une bonne animatrice de camping quand tu as fait ton petit tour de France avec David, bien avant d’être diplômée, bien avant de goûter officiellement à la luxure que le monde de la mode pouvait t’apporter. Les souvenirs t’irritent la mémoire, les flashs qui reviennent et brouillent ton esprit. Tu remets l’une de tes mèches de cheveux en place, calée derrière une oreille lorsque tu te tournes en direction de cette voix connue. - Et toi tu es lumineuse ! Tu lui adresses ton beau sourire. Tu reconnais aussitôt ses bons goûts en matière de mode. Tu tournes sur toi-même quand elle t’informe qu’elle ne doute pas que la pêche pourra être bonne pour toi ce soir. - Je peaufine même mon popotin avec des squats pour le garder ferme ! Ajoutes-tu en blaguant, même si ce n’est pas totalement faux ; tous les matins dès le levé tu enchaînes plusieurs séries de squat. Tu te souviens de l’un de tes collègues qui avait l’habitude de dire “tout est dans le fessier ma chérie !” Tu ne sais pas pourquoi depuis tu as gardé ça dans un coin de ta tête et tu l’appliques. Tu lui offres aussi cette étreinte chaleureuse, avant de la suivre jusqu’à la terrasse en enroulant ton bras autour du sien. Tu t’installes en face d’elle, laissant ton sac à côte de celui de ton amie. Pas le temps de zieuter la carte, que ton acolyte lance déjà les festivités en proposant le premier cocktail. OUI, évidemment, le fameux cocktail italien ! - Et je ne refuse pas une telle offre. Tu agites déjà ton bras pour interpeller le serveur qui est sur le chemin. vous passez la commande, tu en profites pour demander une petite assiette avec des tapenades pour agrémenter les boissons. - Bon alors, qu’est-ce que tu me racontes de beau ?
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27 printemps ஐ Taureau à bien des égards, le 26 avril fut ta grande entrée dans la vie
Célibataire ஐ Le coeur meurtri et traumatisé, tu continues de croire à l'amour et au romantisme, même si tu es loin d'être prête pour ça
Alternante en communication mode ஐ Attachée de presse mode & luxe dans un magazine, tu ne régis qu'à la passion qui t'anime et à l'amour que tu portes à ce domaine
Center ஐ Tu vis dans un appartement au milieu de ces beaux monuments histoires avec ta soeur jumelle, Flora et ton frère, Dario
Uccello ஐ Familia Ante Omnia
ஐ Ton premier amour fut les moteurs et le covering puis tu as découvert la mode et tu t'es lancée corps et âme dans ces deux passions
ஐ Tu es passionnée d'art -peinture avec une préférence pour Van Gogh et Monet- et de littérature
ஐ Tu adores la botanique des suites de ton amour pour la nature et de ta main verte
Fréquente ஐ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
{outfit} ஐ Tu observes Calista avec une attention bienveillante, ton regard suivant chacun de ses mouvements, chaque geste subtil, chaque expression qui traverse son visage. Il y a dans ses traits fins une grâce naturelle qui te fascine toujours autant, un mélange d’assurance et de douceur qui la rend unique. Tes yeux glissent sur ses contours, capturant ces petits détails qui font d’elle une personne d’exception. Elle est vraiment fascinante. Le compliment qu’elle vient de te faire résonne dans ton esprit, apportant avec lui une douce chaleur qui se répand dans tout ton être. Lumineuse. Ce mot, si simple en apparence, réveille en toi une petite étincelle de fierté. Il te rappelle que, malgré les épreuves et les changements, tu as réussi à préserver cette part de toi qui brille, cette lumière intérieure qui ne s’éteint jamais complètement. Et pourtant, en même temps, une pointe de nostalgie se fait sentir. Ce mot t’évoque un passé que tu as laissé derrière toi, une époque en Italie où cette lumière semblait plus vive, plus intense. Là-bas, tu étais dans ton élément, baignée par la chaleur du soleil méditerranéen, entourée de beauté et de culture à chaque coin de rue. Tu as laissé une partie de ta lumière en Italie, mais ici, en Californie, tu sens qu’une nouvelle lueur commence à prendre forme. Ce n’est pas tout à fait la même, mais elle est tout aussi précieuse. La Californie t’apporte une lumière différente, plus douce, plus nuancée, mais tout aussi réconfortante. Alors qu’elle plaisante sur ses squats matinaux, tu ne peux t’empêcher de sourire, amusée par sa spontanéité et son humour. Elle a ce don de rendre chaque conversation légère et agréable, même lorsqu’elle parle de ses routines de fitness. Avec un clin d’œil malicieux, tu répliques, ne résistant pas à l’envie de prolonger cette complicité entre vous. « Ma chère, avec des fesses comme celles-ci, c’est plusieurs têtes que tu vas faire tourner. » Ton ton est à la fois taquin et admiratif, et tu ne peux t’empêcher de rire à nouveau. Ce simple échange te rappelle combien tu apprécies la complicité de vos conversations. Il y a dans vos échanges cette alchimie particulière, cette petite touche d’humour qui les rend si uniques, si vivants. C’est dans ces moments-là que tu te rends compte à quel point ces plaisanteries légères sont importantes. Au-delà de l’élégance et du glamour, il y a aussi cette capacité à ne pas se prendre trop au sérieux.
En te dirigeant vers la terrasse, le bras tendrement enroulé autour du sien, tu ressens une agréable sensation de complicité. Vos pas se synchronisent naturellement. En avançant, tu scrutes les tables autour de vous, cherchant celle qui saura parfaitement correspondre à l’ambiance de la soirée, celle qui vous offrira l’espace intime dont vous avez besoin tout en vous permettant de profiter de la douce agitation qui anime les lieux. Ton regard s’arrête sur cette table. Elle est placée juste assez loin du va-et-vient incessant des passants, mais suffisamment proche pour que vous puissiez observer discrètement la vie qui s’écoule autour de vous. Une fois arrivées à destination, tu lâches son bras pour lui permettre de s’installer confortablement. Tu prends quelques secondes pour ajuster la chaise, pour poser délicatement ton sac, et finalement, tu te laisses tomber dans la chaise avec une aisance qui traduit toute la sérénité du moment. La carte des cocktails repose encore fermée sur la table, mais tu ne perds pas de temps avec. Les idées se bousculent déjà dans ton esprit, et une en particulier émerge, claire et précise. Rien que de penser à ce cocktail italien, tes souvenirs te ramènent instantanément à ces soirées passées sous le ciel étoilé d’Italie. Tu te souviens des rires partagés, des discussions qui s’étiraient jusqu’au bout de la nuit, et surtout de ce cocktail spécifique qui semblait capturer toute l’essence de ces moments précieux. Ce cocktail, c’était plus qu’une simple boisson. C’était une clé vers un autre monde, un rappel des promesses de ces chaudes nuits italiennes, pleines de vie et d’aventures. Des souvenirs à jamais suspendus dans le temps. Tu laisses naturellement Calista se charger de la commande, et quand elle commande une assiette de tapenades pour accompagner les boissons, tu hoches la tête avec approbation, une expression de satisfaction se dessinant sur ton visage. Toujours cette attention pour les détails.
La question de Calista te ramène immédiatement à elle, détournant ton attention du serveur qui s'éloigne. Quel dommage, il était plutôt mignon celui là. Son regard chaleureux et attentif t'invite à t'ouvrir, à partager ce qui te traverse l'esprit. Tu prends une profonde inspiration, laissant l'air gonfler ta poitrine avant de l'expirer doucement, presque comme pour te donner le temps de rassembler tes pensées. Il y a tant de choses à dire, et pourtant, à cet instant précis, les mots semblent se dérober, comme un flot de pensées désordonnées. Tu te sens partagée entre l'excitation et l'incertitude, entre l'envie de tout raconter et la crainte de ne pas trouver les mots. Où commencer ? Et puis, soudain, un détail te revient en mémoire, un petit moment de fierté que tu n’as pas encore eu l’occasion de célébrer comme il se doit. Un grand sourire éclaire ton visage, dissipant toute hésitation. Tu te penches légèrement sur le côté et commences à fouiller dans ton sac, tes doigts parcourant rapidement le contenu à la recherche de cet objet précieux. Tes mouvements sont vifs, trahissant ton impatience à partager cette nouvelle. Enfin, tes doigts se referment sur une petite carte, et tu la sors fièrement de ton sac. Tu la brandis sous ses yeux, ton sourire se faisant encore plus éclatant, une lueur de fierté dans le regard. « Grande nouvelle du moment ! » Tu l’annonces d'une voix pleine d’enthousiasme, incapable de contenir ta joie. « Me voilà officiellement attachée de presse, ça claque, hein ? » Tu continues avec une pointe de malice dans la voix, savourant l’impact de tes mots. Ce n’est pas qu’un simple changement de statut, c’est l’aboutissement de tant d’efforts, de nuits blanches à étudier, de moments de doute où tu te demandais si tu en étais vraiment capable.
C’est la fin d’une époque. Terminé les études, terminé d’être la petite étudiante qui devait sans cesse prouver sa valeur, montrer qu’elle en avait dans le ventre. Aujourd’hui, tu es officiellement diplômée, et non seulement cela, mais tu as été embauchée dans ce fameux magazine de mode et de luxe dont tu faisais ton apprentissage. C’est un rêve qui se réalise, une porte qui s’ouvre sur un monde de possibilités infinies. Tu jettes un coup d'œil à Calista, guettant sa réaction, espérant partager avec elle la profondeur de ce moment. Elle a toujours été là, à tes côtés, à t’encourager, à te guider, à croire en toi même quand tu avais des doutes. C’est aussi sa victoire, en quelque sorte, car sans ses mots, sans son soutien, ce chemin aurait été bien plus ardu. Puis, dans un geste de réciprocité, tu te penches légèrement en avant, ton sourire se faisant plus tendre, plus intime. « Et toi, comment tu te sens ces temps-ci ? » Tu le demandes d’une voix douce et enveloppante, invitant à la confidence. « Je veux tout savoir, de tes envies à tes projets, en passant par ce qui te fait vibrer en ce moment. » Ton regard se fixe dans le sien, plein de chaleur et de bienveillance, prêt à écouter chaque mot, chaque émotion qu’elle voudra bien partager. Ce moment, ici et maintenant, te semble précieux. Tu te sens pleinement présente, prête à ouvrir ton cœur, à partager et à recevoir, à profiter de cet instant de complicité et d’amitié.
Trentre-quatre ans, et quelques années à vivre dans le regret.
Divorcée, tu as complètement fait foirer ce mariage, du début à la fin. Tu ne sais même pas pourquoi tu avais dit "oui".
Couturière/styliste, un esprit créatif, que tu as mis au service de Dior à Paris, pendant des années. Et tu as tout plaqué récemment, sur un coup de tête. Folie passagère ?
Revenue à Monterey fin 2023, tu as squatté un peu chez tes soeurs avant de prendre un petit appartement.
Apprécie les cocktails avec du martini. Les croissants, c'est la vie. Aime sentir l'odeur des fleurs. Siffle quand elle s'ennuie. Netflix est le second amour de sa vie. Accroc au sexe, mais fait la sainte nitouche. Sait bluffer au poker. A pratiqué très longtemps le violon. A toujours une manucure parfaite. Ne supporte pas les gens qui ronflent, a tendance à vouloir les frapper. Aime lire son horoscope le matin. Parle plusieurs langues. A pris des cours de cuisine en France. Ne sait pas faire de vélo, effrayée. A souvent des écouteurs dans les oreilles.
Telle est la question pour ce soir ! Trouveras-tu chaussure à ton pied, un homme à la beauté sulfureuse qui te fera tomber à la renverse ; le temps d’une belle nuit. Tu es à deux doigts d’envisager de télécharger une application de rencontres, pour trouver quelques profils intéressants. Sauf que tu n’as jamais sauté le pas, n’en ayant jamais ressenti le besoin avant, ni la nécessité. Il semblerait que faire des rencontres, soit bien plus compliqué ici, qu’en France. La différence, c’est qu’ici tu ne participes pas à des soirées mondaines toutes les semaines. Tu te cloîtres surtout dans ton nouvel appartement, préoccupée par le nouveau cadre que tu pourras accrocher au mur. Ce soir, est donc le bon soir pour trouver un apollon et te divertir. D’abord, tu vas profiter de cette rencontre avec ton amie pour discuter des derniers potins et boire des cocktails. Ton rire accompagne sa remarque sur ton fessier qui pourra éventuellement faire tourner plusieurs têtes. Pas de doute, faire autant de squats, il faut que ça paye au bout d’un moment. Tes efforts ne seront pas vains ! Justement tu finis par poser tes fesses sur une chaise. Tu as laissé le soin à ton acolyte de trouver la place parfaite pour vous poser. Le serveur est réactif et vient aussitôt vous trouver pour prendre la commande, tu ajoutes aux cocktails, une belle planche de tapas. Affamée et peut-être que l’idée de prendre des forces avant une nuit endiablée semble être bonne ?! Il est tant de commencer les potins ! Tu lances les festivités en lui demandant ce qu’elle raconte de beau. Tu sais bien qu'elle a souvent des choses à raconter. Lorsque vous partagiez ce genre de moments, vous pouviez discuter pendant des heures, en venant même à des sujets de conversations loufoques et inhabituels. C’est ça qui te plaît avec elle, parler de tout et de rien, dans une telle légèreté et parfois avec amusement. Toi, qui a souvent eu l’habitude d’être très rigide, dû à ton professionnalisme ; tu le sais bien que la déformation professionnelle t’a attaqué à petit feu lorsque tu vivais à Paris. Et c’est l’objectif que tu t’es donnée en revenant à Monterey : redevenir toi-même (la vraie toi). Ton sourire s’étire quand elle te dit voir une grande nouvelle ! Tes yeux se rivent sur elle et sur la petite carte, prête à entendre la suite et tes mains se clapotent l’une contre l’autre, quand elle t’annonce être officiellement attachée de presse. - Bravo ! C’est une méga nouvelle ça ! tu l’as vraiment mérité. tu es fière d'elle, de son chemin parcouru. Il n’y a plus qu’à attendre l’arrivée de vos verres pour fêter dignement cette promotion professionnelle dans la vie de Cassiopéa. Un léger haussement des épaules, avant de les laisser retomber lourdement, lorsqu’elle te demande comment tu te sens ici. Cette question serait presque effrayante, n’ayant presque aucun mot à poser sur ce que tu ressens. Tu es en quête de réponses à des questions floues. - Je vais bien… Mais mon retour soudain semble me désorienter ! Ta vie a toujours été calculée à la lettre, un emploi du temps strict, des activités monotones. Tout était parfaitement réglé à Paris. Il n’y avait pas le temps d’analyser les aspects de ta vie, hormis foncer avec des œillères. - Je ne sais toujours pas ce que je vais faire de mes dix doigts. Je ne sais pas si je continue dans la mode ou si je m’oriente sur autre chose. J’ai l’impression d’avoir des éléments de mon passé à régler avant de passer à l’étape supérieure ! Oui, comme par exemple, renouer contact avec ton ex petit-ami ; éclaircir la raison de ta rupture soudaine avec lui. Tu le sais que cet aspect de ta vie ne t’a pas aidé à avancer avec joie. - J’aide de temps en temps ma mère dans sa boutique de mariage, je verrai ensuite… A cet instant, tu n’as certainement pas la mine la plus joyeuse. Tu es réellement en train de te rechercher professionnellement ; te demandant ce qui sera le mieux pour la suite.
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27 printemps ஐ Taureau à bien des égards, le 26 avril fut ta grande entrée dans la vie
Célibataire ஐ Le coeur meurtri et traumatisé, tu continues de croire à l'amour et au romantisme, même si tu es loin d'être prête pour ça
Alternante en communication mode ஐ Attachée de presse mode & luxe dans un magazine, tu ne régis qu'à la passion qui t'anime et à l'amour que tu portes à ce domaine
Center ஐ Tu vis dans un appartement au milieu de ces beaux monuments histoires avec ta soeur jumelle, Flora et ton frère, Dario
Uccello ஐ Familia Ante Omnia
ஐ Ton premier amour fut les moteurs et le covering puis tu as découvert la mode et tu t'es lancée corps et âme dans ces deux passions
ஐ Tu es passionnée d'art -peinture avec une préférence pour Van Gogh et Monet- et de littérature
ஐ Tu adores la botanique des suites de ton amour pour la nature et de ta main verte
Fréquente ஐ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
{outfit} ஐ Tu observes Calista avec une tendresse sincère. Ton sourire s’élargit en voyant ses yeux briller de curiosité et de bienveillance. Sa remarque sur ta promotion te réchauffe le cœur. Bravo, ce simple mot résonne en toi, rappelant tout le chemin que tu as parcouru. Ses encouragements te touchent profondément, car tu sais combien ses compliments sont toujours empreints d'une réelle sincérité. « Merci, ça fait tellement plaisir ! » Tu le dis, pleine de reconnaissance. Tu ressens une vague de fierté t’envahir, une joie douce mais intense, parce que tu sais que tu as travaillé dur pour en arriver là. Attachée de presse dans un magazine de mode et de luxe… Ces mots tournent dans ta tête comme une douce mélodie. C’est l’aboutissement de tous tes efforts, d’incertitudes et de défis que tu as relevés. Tu l’as fait, penses-tu avec une fierté presque enfantine. Ce moment mérite d’être célébré, et tu es heureuse de pouvoir le partager avec Calista, elle qui est un modèle pour toi.
Puis, alors que tu attends le serveur avec impatience, tu remarques son expression légèrement plus grave, presque mélancolique. Quand elle commence à parler, tu sens immédiatement que quelque chose la tracasse. Ses mots te frappent avec une certaine tristesse, un désarroi qui résonne avec une partie de toi que tu connais bien, cette part de doute et de quête intérieure. Elle parle de son retour, de sa désorientation, et tu comprends. Tu comprends cette sensation d’être perdue, entre deux mondes, sans savoir où placer tes pieds. Pendant qu’elle te parle, tu ressens un mélange d’empathie et de préoccupation. Tu observes la façon dont ses épaules s’affaissent légèrement lorsqu’elle évoque son incertitude. Elle semble si vulnérable en ce moment, penses-tu, et ton instinct protecteur s’éveille. Tu veux l’aider, la rassurer, lui montrer qu’il n’y a aucune urgence à trouver toutes les réponses tout de suite. Ton regard ne quitte pas son visage, capturant chaque nuance de son expression, cherchant des signes supplémentaires de ce qu’elle ressent vraiment. « Oh Calista, je comprends tellement… » Tu le dis doucement, tes mots empreints de douceur et de réconfort. La vie a souvent ce don de te pousser dans des directions inattendues, et parfois, c’est terriblement déstabilisant. Tu te rappelles de ces moments où toi aussi, tu te sentais perdue, où tout semblait flou, sans but précis. Mais tu es ici maintenant, et tu sais que parfois, c’est en acceptant de lâcher prise que les réponses viennent d’elles-mêmes.
Elle a encore des blessures non guéries, penses-tu, et tu sais combien cela peut freiner la progression. Elle mentionne sa mère et la boutique de mariage, et tu perçois dans sa voix une sorte de nostalgie douce-amère. Peut-être que revenir à Monterey a réveillé des sentiments enfouis, des souvenirs qu’elle n’a pas encore eu le courage de confronter. Tu le ressens dans chaque mot qu’elle prononce : elle est en quête de sens, elle cherche des réponses à des questions qu’elle n’a pas encore formulées complètement. Ton instinct te pousse à l’encourager, à lui rappeler qu’elle n’est pas seule, qu’elle a le droit de prendre le temps de se retrouver. « Tu sais, c’est normal de te sentir perdue après tout ce changement. Mais regarde, tu es ici, et c’est déjà un premier pas. Et pour le reste… tu n’es pas obligée de savoir tout de suite. » Ton sourire est doux, bienveillant, et tu espères qu’elle ressent cette paix que tu veux lui transmettre. « On est souvent trop dure avec soi-même, surtout après avoir vécu des changements aussi brusques. Tu as le droit de prendre ton temps, de te poser les bonnes questions. » Tu prends une inspiration, tes yeux toujours rivés sur elle, cherchant à capter son attention, à la ramener vers ce moment présent, où tout peut être un peu plus simple, un peu moins pesant. « Et pour ce qui est de renouer avec ton passé… tu le feras quand tu seras prête, pas avant. » Tu te sens proche d’elle en cet instant, comme si vous partagiez quelque chose de bien plus profond que de simples mots.
Alors que le serveur arrive avec vos cocktails, tu lèves ton verre avec un sourire, déterminée à alléger l’atmosphère. « Allez, trinquons à nos incertitudes, à nos doutes et surtout à nos victoires à venir. On les mérite, toi et moi. » Après avoir fait résonner ton verre contre le sien, tu te délectes de cette première gorgée qui te rappelle tant tes étés en Italie. Tu pourrais presque ressentir ce que ton pays natal te procurait. « Alors, verdict ? Satisfaite de ce cocktail ? » Doux sourire aux coins tes lèvres, tu attends son retour avec presque de l’impatience. C’est alors qu’une pensée te traverse l’esprit en rangeant ta petite carte dans ton sac. « Tu sais, si tu as besoin de garder un pied dans la mode tout en faisant quelque chose de différent, tu pourrais, peut-être, venir travailler au magazine ? » Tu lances cette proposition comme une bouteille à la mer. Tu ne t’attends pas à ce qu’elle saute sur l’occasion, ni même qu’elle la refuse, mais si ça peut l’aider à prendre le temps de réfléchir à ce qu’elle veut, tu sais qu’il y aura une place pour elle dans vos bureaux.
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