La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard)
Lexie Dawson
54
A.
Kaya Scodelario
showmeyouricons
aucun
trente-et-un ans, elle a vu le jour un seize avril sous le signe du bélier par un beau matin de printemps.
célibataire, résolue à ne pas s'attacher, elle ne se rends pas compte qu'en réalité son cœur est déjà pris depuis bien des années. Le seul qui ne l'ai jamais quitté malgré toutes les rumeurs et les embuches qui auraient pu se dresser entre eux.
assistante de direction dans le cabinet d'avocat de son père adoptif. Elle réponds également à quelques contrats d'illustratrice quand elle le peut. Une activité créative dans laquelle elle s'épanouit bien plus.
quartier ouest, dans un appartement bien trop grand pour elle seule. Elle apprécie se trouver au milieu d'un quartier remplit d'histoire et d'art qui la passionne tant.
Native de Hastings en Grande-Bretagne. + Elle est arrivée à Monterey avec son oncle et sa tante alors qu'elle avait deux ans. + Sa mère biologique n'a jamais voulu renoncer à ses addictions et s'occuper d'elle. + Elle a grandit avec son oncle et sa tante et s'est officiellement adopter lorsqu'elle avait vingt ans. + Sans nouvelles de sa mère depuis toujours, elle n'en a aucun souvenirs si ce n'est ceux qui l'on suivit jusqu'ici. + Le milieu aisé dans lequel elle a grandit n'est pas le sien, si on le lui a souvent fait comprendre, elle sait parfaitement qu'elle est en marge de l'image qu'on se fait de la parfaite fille issus d'une famille aisée. + Elle a à cœur de rendre fière ceux qui l'ont élevé, même si cela implique quelques sacrifices. + passionnée de dessin, il n'est pas rare de la voir griffonner à tout moment dans un carnet ou sur un bout de papier laisser à l'abandon.
présente.
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Sujet: La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard) Mer 14 Fév - 23:31#
La pluie éclate et les papillons souffrent.
— Richard & Lexie
Mon sac à dos sur l’épaule, j’arpentais les rues de Monterey jusqu’à l’arrêt de bus le plus proche. Je n’avais pas particulièrement l’âme d’une écologiste, mais je devais bien admettre que j’appréciais passé inaperçue. Surtout quand je me rendais chez la famille Wayne, dans laquelle je n’étais pas nécessairement la bienvenue. Alors je regardais les rues et les paysages de la ville défiler sous mes yeux bleus, jusqu’à finir par sortir de la ville que je connaissais presque par cœur maintenant. Je quittais le bus lors du second arrêt après la sortie de la ville. Attrapant la lanière de mon sac, je continuais ma route à pied. J’aurais sans doute pu descendre à un arrêt plus proche, mais là encore, j'espérais me fondre dans le décor. Passer inaperçue et surtout, éviter la grande porte. Lire le jugement de madame Wayne ne me disait rien aujourd’hui. D’ordinaire, j’aurais certainement pris un malin plaisir à le faire, mais j’aurais bien d’autre occasion de jubiler de la voir me toiser du regard en franchissant le seuil de sa porte. J’attrapais mon téléphone, écrivant en quelques secondes à peine un simple message à mon meilleur ami. “Dans dix minutes, dans ta chambre ?”, une question qui n’en était pas vraiment une dans le fond. Me glissant à l’arrière de l’immense cours de la famille, côté le moins exposé en termes de fenêtre. Je jetais mon sac par-dessus la clôture, l’herbe atténuait le son de sa lourde chute au sol. Puis, à mon tour, j'escalade la clôture, pas si haute mais plutôt épaisse. Une épreuve que je passais sans trop de difficulté, après tout, j’avais déjà fait ça des dizaines et des dizaines de fois. D’ailleurs, si les parents de Richard l’avaient su, j’aurais très certainement eu une plainte aux fesses pour intrusion sur leur propriété privée. Cette idée m’arrachait un sourire avant de me laisser tomber du petit mètre cinquante qui me séparait du sol. Récupérant mes affaires, je continuais ma route jusqu’à arriver sous la fenêtre de mon ami d’enfance. J’attrapais un morceau d’écorce dans le magnifique bac à fleurs de Madame Wayne pour le jeter de toutes mes forces contre la vitre pour attirer l’attention du brun, en vain. Levant les yeux au ciel, j’enfilais la seconde lanière de mon sac, avant de venir saisir le treillage qui recouvrait les murs extérieurs et dont les plantes grimpantes avant déjà pris les marques de mes points d'appui. Doc Martens noire au pied, j’escaladais avec un peu plus de difficulté cette fois. Les plantes vertes, ça a tendance à faire glisser, mais finalement, avec un peu de bonne volonté, j’atteignais mon but. C’est avec un certain soulagement que j'apercevais l’entrebâillement de la fenêtre. Après tout, j’avais bien prévu Richard depuis ce matin que je passerais, précisant évidemment que je n’avais guère envie de faire la conversation à sa mère, malgré tout le respect que j’avais pour elle. Mes doigts glissaient sous la fenêtre que je venais soulever pour l’ouvrir et les éclats de voix qui résonnaient dans l’immense bâtisse me faisaient rapidement comprendre pour quelles raisons je n’avais eu aucune réponse de mon ami. Me délestant de mon sac, j’enlevais ensuite ma veste que je déposais sur la première chaise venue. Bien consciente que j’allais devoir faire preuve de patience et de discrétion, je me laissais tomber, ventre contre le matelas en prenant soin de ne pas mettre mes chaussures sur le lit propre. J’attrapais le premier livre qui me tombait sous la main, une bande dessinée mettant en scène de célèbres super-héros aux pouvoirs divers et variés. Ça ferait amplement l’affaire. Je ne sais pas exactement combien de temps, j’avais attendu avant que les éclats de voix, dont je ne comprenais que des bribes, ne laissent place au silence après un claquement de la porte d’entrée. Lorsque la porte de la chambre s'ouvrait, un sourire étirait mes lèvres. J’aimais beaucoup ce petit palpitement de cœur à l’idée de découvrir Madame Wayne de l’autre côté, mais ce n’était pas encore cette fois que je me ferais mettre dehors par la police. Le dos contre le matelas et la tête dans le vide, je retirais le livre de devant mon visage. “Tu ne trouves pas qu’il serait mieux avec un costume rouge ?”, demandais-je en pointant le personnage sur la couverture avec mon index un sourire malicieux au coin des lèvres. Je roulais sur le côté pour repasser sur le ventre, libérant ainsi de la place pour Richard, après tout, on était chez lui, pas vrai ? “Qu’est-ce qu’elle a ta mère Richa’s ?”, demandais-je finalement histoire de crever l'abcès tout de suite et lui laisser l’occasion de laisser sa frustration exploser dans un climat autre que celui qu’il venait de vivre et qui, n’avait pas dû être des plus agréables. Déposant le libre où je l’avais trouvé, je venais poser mon menton dans le creux de mes mains en regardant mon meilleur ami pour lui accorder toute mon attention.
31 ans, l'homme à déjà dépassé la trentaine. Une vie qui file sans qu'il n'ait le temps de s'en rendre compte, toujours à fond, vivant tout à 300 à l'heure. Il n'a quasiment pas le temps pour se poser, pour voir le chemin qu'il a déjà parcouru.
Il ne s'est jamais posé avec quelqu'un. Soit par temps, soit par envie. Puisqu'il ne trouve pas la bonne. Du moins, il ne sait pas qu'elle est à côté de lui depuis tout ce temps. Il ne le sait juste pas encore...
Il a reprit récemment la tête de la boite familiale. Une très grosse entreprise dans l'aide humanitaire. Il a découvert tout le mal qui en découlait, ancienne boite propre, avant d'être devenue tout l'inverse. Il veut faire la différence, il veut redresser son nom, et réparer les tords causés.
D'un autre côté, il lance sa marque. Sponsoring, développement. Il se monte son équipe avec des ambitions à la hauteur de ses moyens.
Il habite dans une très belle maison en dehors de Monterey, à une vingtaine de minute à voiture. Presque plus proche d'une grande villa que d'une maison tout de même. Il y vit seul pour le moment, bien qu'il y a la place pour plus.
✯ Aime suivre les sports automobiles
✯ Possède plusieurs équipes sous sa franchise
✯ Déteste les avars et radins
✯ Parait prétentieux, mais il ne l'est pas
✯ Cherche toujours le meilleur pour tous
✯ Croit intensément en ce qu'il fait, en son équipe
✯ N'abandonne jamais
✯ Rêve d'avoir son club de football ainsi que son équipe en NFL
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Sujet: Re: La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard) Jeu 15 Fév - 0:14#
La pluie éclate et les papillons souffrent.
— Richard & Lexie
Putain… J’en ai marre. J’ai pas le droit de vouloir faire ce que j’ai envie ? Nan c’est impossible ? J’ai pas le droit de demander au monde de me foutre la paix genre… Cinq minutes ? C’est trop demandé ? J’en ai bien l’impression parce que depuis quelques semaines j’ai l’impression que le monde entier veut ma peau. C’est insoutenable… Vraiment. J’ai l’impression d’étouffer depuis que j’ai découvert les choses… Depuis cette soirée où mon paternel m’a montré. J’m’en souvient comme si c’était hier… J’ai encore les frissons quand j’ai vu tout ça. Sur son pc… Il me montrait des documents, il me montrait le vrai côté de la fondation Wayne. Moi qui pensait que l’entreprise était quelque chose de bien, quelque chose qui révolutionnait le monde, la ville au moins. Je ne pouvais pas avoir plus faux. J’ai découvert que non seulement ce n’était plus qu’une façade, mais qu’en plus, la famille n’avait aucun scrupule à se faire des fortunes sur ça. Et il veut que je suis le modèle ? Mais il a un pète au casque ? Il est fou ? C’est pas possible autrement. J’suis certain que c’est un rêve, j’vois rien d’autre en fait. Qu’un putain de rêve où j’vais me réveiller dans quelques minutes…
J’ouvre les yeux, grand soleil sur mon visage, tellement éblouissant que j’ai du mal à ouvrir les yeux. Il me faut bien quelques minutes pour m’y faire totalement avant de prendre mon téléphone. Premier réflexe, sortir l’appareil et sourire quand je voix que j’ai une notif de Lexie. Elle passait plus tard. S’il y avait bien une chose de positif et de constant dans ma vie c’était bien elle. J’étais heureux de l’apprendre, de savoir qu’elle allait venir. J’avais assez de motivation pour finalement me lever et aller vaquer à mes tâches de la journée. Bien trop longue à mon goût. Quand je sentais la vibration dans ma poche, elle signifiait qu’elle n’était plus très lointaine. Mais alors que je tentais de rallier ma chambre le plus rapidement possible, pas de chance pour moi, je croisais ma mère. Elle venait me passer un énième savon, sur le fait de prendre au sérieux les cours que père donnait. Que j’avais une chance phénoménale sans m’en rendre compte… Blablabla… Que de la poussière. Tout ce qu’ils veulent, c’est continuer à s’enrichir d’une manière dégueulasse. Mais j’pouvais rien dire… C’est vrai, j’étais trop jeune, j’avais pas de poids. Qu’est-ce que j’allais faire ? Prendre mon père à partit ? Bah non, ça changerait absolument rien. Trouver des preuves et tout envoyer à la presse ? Pareil, ils nous assassinent déjà, donc ça n’avancera à rien… Et puis je connais mon père, deux trois billets à des avocats et j’ai aucune chance. Il faut que je pense autrement, que je trouve une autre solution. Bon dieu, ça me gonfle.
Quand elle me lâche, je repars dans ma chambre avant de presque claquer ma porte. J’y trouve ma meilleure amie allongée à l’envers sur mon lit. J’arque un sourcil quand elle sort une aberration. « T’es malade ? Justement, c’est parce que sa tenue est bleue que ça fait tout le perso, c’est la base même du perso Lexie ? » Elle avait vraiment lue le comics avec ses pieds, y’avait pas d’autre solution. Mais elle l’avait quand même lue, et c’était une victoire. J’essayais de la convertir aux comics, sans réel succès. Quand elle venait se décaler pour me laisser un peu de place, je retirais mes chaussures pour me lancer sur le lit à ses côtés avant de souffler. « Des conneries… » Avant de réfléchir. Je faisais confiance à Lexie, les yeux fermés, mais je ne savais pas si je pouvais révéler ce que j’avais découvert. Comment allait-elle le prendre ? Et si elle se mettait à penser que je fais parti de ces pourritures ? Nan, j’ai pas envie de prendre le risque, pas tout de suite. Je lui dirais sans soucis plus tard, mais là… C’est pas de ça dont j’ai besoin. « Sur l’importance de bien apprendre comment la société fonctionne… Parce que…. Gngngn plus tard c’est moi qui vais diriger... » Je serais la poing avant de sortir à nouveau. « Ils sont pas prêt quand ça va être moi, je peux te le dire. » Je venais me laisser tomber, avant de m’installer sur le dos complet. « Et toi ? Ta journée ? » j’étais curieux de savoir ce qu’avait fait Lexie. Avec un peu de chance, sa journée n’était pas aussi mauvaise que la mienne. « T’avais prévu un truc en venait d’ailleurs ? » Finissais-je, sans avoir d’idée sur le moment qui me passait par la tête. Je voulais juste profiter de sa présence pour oublier ce qui me tourmentait tantôt. Souffler des cours, mais aussi de ces conneries. Je ne savais pas encore comment, mais c’était une promesse à moi-même. Tout ça, cette façon de faire. Plus jamais. J’en faisais le serment. Je serais celui qui arrêterait tout ça. Quoi qu’il m’en coûte. « Dis Lexie… Tu penses qu’on peut changer le monde ? »
MAY
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trente-et-un ans, elle a vu le jour un seize avril sous le signe du bélier par un beau matin de printemps.
célibataire, résolue à ne pas s'attacher, elle ne se rends pas compte qu'en réalité son cœur est déjà pris depuis bien des années. Le seul qui ne l'ai jamais quitté malgré toutes les rumeurs et les embuches qui auraient pu se dresser entre eux.
assistante de direction dans le cabinet d'avocat de son père adoptif. Elle réponds également à quelques contrats d'illustratrice quand elle le peut. Une activité créative dans laquelle elle s'épanouit bien plus.
quartier ouest, dans un appartement bien trop grand pour elle seule. Elle apprécie se trouver au milieu d'un quartier remplit d'histoire et d'art qui la passionne tant.
Native de Hastings en Grande-Bretagne. + Elle est arrivée à Monterey avec son oncle et sa tante alors qu'elle avait deux ans. + Sa mère biologique n'a jamais voulu renoncer à ses addictions et s'occuper d'elle. + Elle a grandit avec son oncle et sa tante et s'est officiellement adopter lorsqu'elle avait vingt ans. + Sans nouvelles de sa mère depuis toujours, elle n'en a aucun souvenirs si ce n'est ceux qui l'on suivit jusqu'ici. + Le milieu aisé dans lequel elle a grandit n'est pas le sien, si on le lui a souvent fait comprendre, elle sait parfaitement qu'elle est en marge de l'image qu'on se fait de la parfaite fille issus d'une famille aisée. + Elle a à cœur de rendre fière ceux qui l'ont élevé, même si cela implique quelques sacrifices. + passionnée de dessin, il n'est pas rare de la voir griffonner à tout moment dans un carnet ou sur un bout de papier laisser à l'abandon.
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Sujet: Re: La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard) Lun 6 Mai - 0:33#
La pluie éclate et les papillons souffrent.
— Richard & Lexie
Devant sa mine déconfite à ma remarque, un large sourire venait plisser mes yeux pétillants de malice. Je savais que je touchais là une corde sensible chez lui. Je haussais finalement les épaules comme si son avis m’était égal et que j’avais la ferme intention de camper sur mes positions. Je reposais la bande dessinée sur la table de chevet avant de rouler sur le ventre pour laisser de la place au propriétaire de la chambre. Puis, je l’interrogeais sur les éclats de voix que j’avais entendue à l’extérieur de la pièce. S’il éludait la question dans un premier temps, il m’en disait rapidement un peu plus. J’arquais à mon tour un sourcil à ses explications. “Ça, c’est clair !”, lançais-je pour le soutenir. Je n’avais pas toutes les informations à portée de main, mais j’avais une confiance aveugle en Richard, je savais qu’il était brillant. Partant de ce principe, je ne doutais pas du fait qu’il puisse faire de grandes choses. Allongée sur le lit, je haussais les épaules avant de venir placer ma tête au creux de mes bras le regard dans sa direction. “Et bien, j’ai commencé par sécher les cours, je n’avais pas envie de sentir tous ces regards remplis de jugement sur moi aujourd’hui. Et j’avais encore moins envie d’entendre les ricanements des vipères dans mon dos.”, commençais-je avec un sourire en coin comme pour assurer que j’allais bien malgré la situation. C’était mon quotidien depuis longtemps, alors dans le fond ça ne me faisait plus vraiment souffrir. Je m’étais faite à l’idée que pour les autres, je serais toujours cette gamine de droguée qui n’avait rien à faire au milieu des étudiants nés dans des familles parfaites aux comptes en banque bien remplis. “Je suis allé m’installer au café du coin, j’ai mis mon casque, sorti ma tablette et j’ai dessiné pendant des heures.”, ajoutais-je mon sourire toujours discret mais présent. “C’était super cool !”, concluais-je avec, cette fois-ci, un sourire bien plus marqué. “Tu veux voir ?”, demandais-je en me redressant pour attraper mon sac en m’étirant de tout mon long pour ne pas avoir à me lever. J’aurais pu tomber avec un équilibre aussi précaire, pourtant, j'atteignais ma cible et, non sans mal, je revenais me glisser sur le lit en allumant la tablette. À sa nouvelle question, mon regard s'agrandissait, comme si j’étais étonnée par cette dernière. “Depuis quand on a besoin de prévoir un truc pour se voir toi et moi ?”, rétorquais-je en venant feindre un air scandalisé. Puis, un rire léger s’échappait d’entre mes lèvres, venant instantanément détendre l’atmosphère qui n’était pas vraiment si pesante. “Maintenant, si t’as vraiment envie de sortir d’ici, ça peut toujours s’arranger. Mais d’abord !”, poursuivais-je en tapotant sur l’écran de ma tablette pour atteindre le dossier de mes croquis du jour avant de lui tendre. Sur l’écran, une héroïne en costume noir et au détails rouge bordeaux, un sourire satisfait étirait mes lèvres. “Tu vois, je te l’avais dit, c’est mieux en rouge.”, lançais-je avant de venir bousculer son épaule avec la mienne. J’attrapais mon téléphone dans la poche arrière de mon jean, histoire de consulter cette source infinie d’informations qu’était Internet à la recherche d’une occupation qui nous conviendrait à tous les deux, puisqu’il semblait avoir besoin de sortir de ces quatre murs. C’est la voix de mon meilleur ami qui me sortait un peu de mes recherches. “Hm ?”, réagissais-je à la première partie de sa phrase. Puis, je laissais mes mains aller vers le vide tout en retenant mon téléphone à la suite de sa question. Mon regard se tournait vers lui, tandis que mes sourcils se fronçaient. Je savais ce qu’il avait besoin d’entendre, mais je savais aussi que c’était aux antipodes de la vision que j’avais du monde. Alors je pinçais mes lèvres l’une contre l’autre. “Pas vraiment.”, avouais-je avec sincérité, me résignant à ne pas lui mentir. “Mais si toi tu y crois suffisamment fort, alors je suppose que ça devrait suffire pour nous deux, n’est-ce pas ?”, ajoutais-je rapidement avant de lui adresser un clin d’œil complice. Je ne pouvais décemment pas lui dire que oui, parce que peu importe les efforts que l’on faisait, peu importe l’importance qu’on accordait aux choses qui nous entouraient, nous n’étions pas les seuls à œuvrer dans ce monde. Alors, forcément, changer le monde devenait rapidement compliqué, si ce n’était impossible. Mais à nos âges et avec le peu d’informations que j’avais, je n’avais pas saisi la subtilité de sa question. Je n’avais pas compris que le monde dont il parlait était le sien, celui dans lequel il avait grandi. Si j’avais eu plus d’informations sur les “conneries” qu’il avait évoquées plutôt, alors ma réponse aurait sans doute été différente. “Pourquoi tu voudrais changer le monde ?”, l'interrogeais-je finalement avec beaucoup d’intérêt tout en verrouillant mon téléphone, consciente que cette question réclamait toute mon attention. À première vue, bien que quelques sujets de discorde avec sa famille, Richard avait une belle maison, une bonne réputation, il était intelligent, rempli de bonnes intentions et très certainement destiné à un avenir brillant. Alors qu’est-ce qui pouvait le pousser à vouloir le changer ? Est-ce que quelqu’un l’intimidait ? Est-ce que les disputes familiales cachaient des choses plus difficiles à vivre ? Si tel était le cas, je m’en voudrais certainement de n’avoir rien vu. Pourtant, je le connaissais trop bien pour savoir que, s’il posait cette question aussi vague que précise, ce n’était pas en vain.
31 ans, l'homme à déjà dépassé la trentaine. Une vie qui file sans qu'il n'ait le temps de s'en rendre compte, toujours à fond, vivant tout à 300 à l'heure. Il n'a quasiment pas le temps pour se poser, pour voir le chemin qu'il a déjà parcouru.
Il ne s'est jamais posé avec quelqu'un. Soit par temps, soit par envie. Puisqu'il ne trouve pas la bonne. Du moins, il ne sait pas qu'elle est à côté de lui depuis tout ce temps. Il ne le sait juste pas encore...
Il a reprit récemment la tête de la boite familiale. Une très grosse entreprise dans l'aide humanitaire. Il a découvert tout le mal qui en découlait, ancienne boite propre, avant d'être devenue tout l'inverse. Il veut faire la différence, il veut redresser son nom, et réparer les tords causés.
D'un autre côté, il lance sa marque. Sponsoring, développement. Il se monte son équipe avec des ambitions à la hauteur de ses moyens.
Il habite dans une très belle maison en dehors de Monterey, à une vingtaine de minute à voiture. Presque plus proche d'une grande villa que d'une maison tout de même. Il y vit seul pour le moment, bien qu'il y a la place pour plus.
✯ Aime suivre les sports automobiles
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Sujet: Re: La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard) Jeu 4 Juil - 18:21#
La pluie éclate et les papillons souffrent.
— Richard & Lexie
Il en avait clairement besoin, de souffler Richa’s. Et en rentrant dans sa chambre, en voyant que sa meilleure amie était déjà là, il savait qu’il pouvait relâcher. Il venait la regarder quelques secondes avant l’entendre dire une aberration qu’il venait corriger tout de suite derrière. Il venait lui répondre tout de suite. “T’as bien raison, y’a que des cons de toute manière…” Il venait souffler avant d’ajouter. “J’aurais bien envie moi aussi de sécher les cours. Qu’est–ce que ça me prends la tête pour rien en plus…” Il retirait ses chaussures alors que son amie s’installait un peu plus sur son lit. Avant de les placer à l’entrée par habitude. “Tu sais qu’ils ont tous tort, hein?” Disait-il, sérieux ce coup–ci. Il marquait d’un point d’honneur ce fait qu’elle n’avait pas le droit de douter. Qu’il ne laisserait personne le faire. C’était impossible. Pas tant qu’il était là. “Oh? T’as dessiné quoi? Tu veux me montrer ?” Disait-il, il essayait de ranger deux trois dossiers en rapide avant de prendre un ou deux vêtements qui trainait au sol. essayant de donner un peu d’ordre à l’endroit alors qu’il recevait son amie. Mais il savait qu’il n’allait pas être jugé, loin de là. Il pouvait être comme il voulait aux côtés de Lexie. Sans qu’elle ne pense mal, sans que lui devait faire attention à chaque mot qui sortait de sa bouche, chaque geste qu’il faisait. Parce qu’autre part, chaque mouvement était décortiqué, analysé. Et ça l’épuisait. Ça le fatiguait fortement. Mais c’était le chemin qu’il avait choisi.
Elle venait lui dire presque au même moment que lui pour le dessin. Ce qu’il acceptait avant d’enfin venir se placer à côté pendant qu’elle faisait son geste pour récupérer son appareil, pour lui montrer le dessin. Il venait se placer sur le dos, soulageant ce dernier, regard vers le plafond le temps qu’elle cherchait. “Depuis jamais, mais je t’avoues que là, ça me ferait le plus grand bien qu’on ait un truc de prévu, genre … Je sais pas, mais n’importe quoi.” Il lui souriait doucement.
Il faisait un petit tour sur lui-même avant de se placer à ses côtés, pour regarder son fameux dessin. Il avait de la gueule, avant de se faire charrier et même bousculé. “Nan mais là c’est sûr que ça lui va mieux, ça se voit. Tu deviens vraiment forte à ça, t’es sûr que t’as pas un talent caché pour ça ? Qui sait, t’es peut-être la prochaine grande dessinatrice de comics ? Tu l’as déjà noté dans ton to-do de l’année?”. Il venait lui poser ensuite la question qui trottait dans sa tête. Il voulait son avis. Il savait que les choses allaient changer. Qu’il allait tout faire sauter. Quelque part, il avait peur. Il voulait se convaincre que c’était la bonne chose à faire. Que c’était bien ça qu’il fallait. Que c’était pour le bien, et surtout qu’il n’était pas comme ceux d’avant. Il écoutait Lexie, ses paroles allaient être cruciales, puisqu’elle conditionnera l’homme. Il restait silencieux avant de souffler. Il allait lui dire. Elle lui posait à nouveau une question qui lui permettrait d’aborder le sujet. Il venait placer sa tête contre son matelas quelques secondes. Comme pour trouver la façon de le dire. Ce n’était pas le courage qu’il cherchait. Mais plutôt comment le dire sans perdre Lexie. Il soufflait une dernière fois avant de relever la tête, et de fixer Lexie, plus sérieux que jamais. Il n’avait pas besoin de lui préciser que tout ce qu’il allait dire resterait dans sa chambre, elle avait sa confiance totale. “Alors…” Il avait un petit toc facial avant de commencer. “J’ai appris des choses, enfin… J’ai vu des choses que je n’aime pas, mais genre vraiment pas du tout…Et… J’ai, enfin j’aurais la possibilité dans pas trop longtemps de changer ça. Mais…” Il se stoppait une ou deux secondes. “Mais il y aura des conséquences. De très grosses conséquences à ça.” Il voulait plus que tout réussir, remettre dans le bon chemin sa vie, cette entreprise qui est au sein de sa famille. C’était devenu aussi vital que respirer. Pour stopper tout le mal qu’elle faisait, mais aussi pour lui, prouver qu’il le pouvait, montrer qu’il était bien plus qu’eux. Qu’il n’avait pas besoin de tout ça. Que personne n’en avait besoin. “Je sens que je dois le faire. Mais en le faisant. Je change peut-être pas le monde, mais je fais voler le mien…” Il avait de la peur qui pouvait se lire sur son visage, et probablement se sentir… Il n’y avait qu’avec elle qui pouvait se laisser un peu aller, se fragiliser un peu, pour relâcher un peu tout. Elle n’avait pas encore l’ensemble, mais maintenant, elle savait que tout ne tournait pas rond.
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Sujet: Re: La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard) Dim 4 Aoû - 23:24#
La pluie éclate et les papillons souffrent.
— Richard & Lexie
Mon regard bleuté se dirigeait vers lui à sa question. Si je le savais ? Un sourire légèrement pincé venait étirer mes lèvres tandis que mes épaules se relevaient une seconde. “Je me fiche de ce qu’ils pensent de moi de toute façon.”, lançais-je avec conviction. Le sujet s’évanouissait rapidement et la conversation se poursuivait. Mes yeux se plissaient lorsqu’il avouait que sortir lui ferait du bien. Mais là encore, la conversation nous entraînait vers d’autres sujets, s’enchaînant les uns après les autres sans qu’on ne s'y attarde vraiment. Un rire discret s’échappait d’entre mes lèvres quand il évoquait un talent caché dont je devrais peut-être me préoccuper à l’avenir. “Pas vraiment. Ce ne sont que des trucs griffonnés à la va-vite pendant un cours ennuyeux à mourir.”, lui adressais-je en reprenant ma tablette. Et puis, je savais qu’on attendait autre chose de moi et je me devais de ne pas décevoir ceux qui m'avaient offert un toit, une famille, un avenir brillant. Alors même si cette idée avait un côté séduisant, je la chassais rapidement de mon esprit. Puis, il y avait eu cette question, son intention, son regard, la manière qu’il avait de se positionner, tout trahissait à quel point cette question était importante pour lui. Malheureusement, s’il y avait bien une personne à qui je me refusais de mentir, c’était Richard. Alors je lui répondais avec franchise, sans détour, sans hésitation. À nouveau, mes paupières venaient se fermer presque complètement, laissant un petit interstice pour seule lumière. J’avais du mal à saisir toute l’ampleur de la situation. Je voyais bien que je n’avais pas toutes les cartes en main. Mais sa réaction qui me laissait penser qu’il était totalement dépité ne faisait qu’accroître mes questionnements. Son visage grave se tournait dans ma direction, je relevais les sourcils en lui adressant un sourire bienveillant en comprenant qu’il allait certainement répondre à mes interrogations sans même que je n’ai à poser les questions. Parce que c’était comme ça entre nous, on n'avait pas vraiment besoin de se parler pour se comprendre, avec les années, on avait presque appris à se comprendre en un simple regard. Je l’écoutais avec attention et, finalement, tout restait très vague, mais je comprenais le fond, même si je n’avais pas conscience de toute l’étendue de ce dont il parlait. Je fermais les yeux un instant. “Alors fait le.”, lançais-je avec beaucoup de simplicité. “Tu le dis toi-même, tu sens que tu dois le faire. Je n’ai pas besoin d’en savoir plus pour savoir que tu dois le faire.”, argumentaire-je avec un ton tout aussi léger, comme s’il n’y avait aucun problème. “Tout a des conséquences et ça nous terrifie tous, mais si tu écoutes ta peur, tu ne vis plus. Et, du peu que j’en comprends, soit c’est ton monde qui vole en éclats, soit c’est toi et tes valeurs.”, ajoutais-je avant de me lever d’un bond du lit. “Alors, si tu me demandes ce que je choisis entre toi et ton monde, ma réponse est toi, sans aucune hésitation.”, concluais-je toujours avec une simplicité et une franchise presque consternantes. Je sentais bien que Richard essayait de me dire quelque chose sans trop en dire. Je n’avais aucune intention de le forcer à passer aux aveux, j’aurais sûrement joué les emmerdeuses avec n’importe qui d’autre, mais pas avec lui. Il m’en dirait déjà plus le moment venu. J’attrapais la hanse de mon sac avant de venir la placer sur mon épaule, venant ensuite enfiler mes chaussures. “Alors, tu bouges ?”, lançais-je avec un sourire radieux. “Quoi ? Ce n'est pas toi qui aurais vendu père et mère pour sortir d’ici il n'y a même pas dix minutes ?”, lui adressais-je accompagné d’un sourire malicieux. J’ouvrais la fenêtre pour me glisser à l’extérieur. “Allez, viens, on va faire un tour.”, lui adressais-je en l’invitant à me suivre d’un signe de la tête. J’avais bien senti que le sujet était sensible et le mettait mal à l’aise, alors j’osais espérer que sortir d’ici l’aiderait à m’en dire davantage, parce qu’au fond, évidemment que j’avais envie d’en savoir plus. J'ignorais où j'allais l'emmener, j'improviserais en route.
31 ans, l'homme à déjà dépassé la trentaine. Une vie qui file sans qu'il n'ait le temps de s'en rendre compte, toujours à fond, vivant tout à 300 à l'heure. Il n'a quasiment pas le temps pour se poser, pour voir le chemin qu'il a déjà parcouru.
Il ne s'est jamais posé avec quelqu'un. Soit par temps, soit par envie. Puisqu'il ne trouve pas la bonne. Du moins, il ne sait pas qu'elle est à côté de lui depuis tout ce temps. Il ne le sait juste pas encore...
Il a reprit récemment la tête de la boite familiale. Une très grosse entreprise dans l'aide humanitaire. Il a découvert tout le mal qui en découlait, ancienne boite propre, avant d'être devenue tout l'inverse. Il veut faire la différence, il veut redresser son nom, et réparer les tords causés.
D'un autre côté, il lance sa marque. Sponsoring, développement. Il se monte son équipe avec des ambitions à la hauteur de ses moyens.
Il habite dans une très belle maison en dehors de Monterey, à une vingtaine de minute à voiture. Presque plus proche d'une grande villa que d'une maison tout de même. Il y vit seul pour le moment, bien qu'il y a la place pour plus.
✯ Aime suivre les sports automobiles
✯ Possède plusieurs équipes sous sa franchise
✯ Déteste les avars et radins
✯ Parait prétentieux, mais il ne l'est pas
✯ Cherche toujours le meilleur pour tous
✯ Croit intensément en ce qu'il fait, en son équipe
✯ N'abandonne jamais
✯ Rêve d'avoir son club de football ainsi que son équipe en NFL
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Sujet: Re: La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard) Ven 4 Oct - 22:11#
La pluie éclate et les papillons souffrent.
— Richard & Lexie
Richard aimait beaucoup regarder le dessin de son amie. Il y trouvait quelque chose de reposant dedans. Sans savoir réellement pourquoi, juste poser son regard dessus pour y trouver ce qu’il décrivait. C’était étrange mais il n’avait pas le temps d’y laisser traîner ses yeux bien plus longtemps qu’elle venait lui reprendre l’appareil des mains. Il avait envie de poser la question. De savoir ce qu’elle en pensait. Elle était sage Lexie. Mais en plus de l’être, elle était surtout droite. Il savait qu’avec elle, il n’allait pas avoir besoin d’être chouchouter ou quoi que ce soit de la sorte. Non, s’il fallait qu’elle lui dise ses vérités, elle n’allait pas s’en priver. Mais d’un autre côté, c’était aussi risquer de la voir mêler avec tout ce qu’il ne voulait pas. Elle n’avait pas besoin d’être entachée par tout ça, par ce côté qui le prenait déjà, qui cherchait à le faire sombrer. Avant de finalement braver cette promesse, celle de ne pas impliquer cette femme, cette amie, cette personne qui lui permettait de garder la tête sur les épaules, de continuer de naviguer à travers cette tempête. Mais il avait besoin d’elle, il avait besoin de lâcher tout ça, de lui révéler ce qu’il pensait. Tout dans sa vie allait changer, ce n’était plus qu’une question de jour, semaine. Et il se sentait bien plus à l’aise, bien plus serein si elle faisait partie de ce choix. Les mots étaient sortis, et il s’attendait à sa première réaction.
Il n’était pas surpris de ses premiers mots. Il espérait qu'elle sorte ce genre de discours. Celui de le faire quoi qu’il arrive. Comme le besoin d’avoir cette confirmation, d’avoir cet aval pour laisser la suite s’enclencher. Il sentait quelque chose dans son cœur, dans son ventre qui venait lui dire que c’était effectivement ce qu’il fallait faire. Qu’il était sur le bon chemin, sur son chemin. Celui tracé pour lui, celui qu’il pouvait créer. Avoir la vie qu’il avait toujours voulue sans les contreparties qui n’étaient que des problèmes qui allaient disparaître. Peut-être que son rêve n’était pas si idyllique après tout. C’était ce genre de pensées, d’esprit optimiste qu’il pouvait facilement avoir quand il discutait avec elle, quand il échangeait quelques mots à Lexie. Toujours sans bouger, avec ses paroles qui lui faisait un bien fou, il prenait une grosse respiration avant de lui dire. “Putain, Lexie, t’imagines pas la merde que ça va être.” Avant de sourire doucement, comme à moitié amusé, mais tout autant terrifié. “J’espère que tu seras fier de moi à la fin, parce que c’est plus une barque à remettre au propre sur l’eau, c’est un immense paquebot” finissait-il, faisant une grimace comme pour agrémenter son exemple. “J’en ai déjà mal à la tête rien que d’y penser, mais j’suis certain qu’à la fin, ça en vaudra le coup.” Il se tournait une dernière fois, comme pour proposer un pacte, celui de rester à ses côtés quoi qu’il arrive. “ Promis, tu seras là pendant cette tempête hein?” Avec un petit sourire.
Lexie venait ensuite se relever, pour reprendre ses quelques affaires avant d’essayer de le bouger. Il était vrai qu’une balade lui ferait le plus grand bien. Sortir un peu, prendre l’air, peut-être ne plus y penser, tout était possible, du moment qu’elle l’accompagnait. Il venait la regarder, toujours affalé. “Oh, le gros rocher, j’ai tellement envie d’aller y passer un peu de temps… Mais faut pas qu’on nous voit sortir alors, ça te dit ?” Lui lançait-il, soudain l’envie d’aller faire une balade dans la nature, comme lorsqu’ils étaient plus jeunes. Ce qui avait le don de rendre fou ses parents. Aujourd’hui, plus âgé, et surtout plus méticuleux, il était devenu bien plus simple de disparaître. Il se releva à son tour pour prendre ses quelques affaires rapidement, avant de lui dire finalement. “Tu veux des potins ?” Pour ensuite prendre avec lui un bouquin si elle lui faisait un signe de tête positif. Avant de quitter sa chambre, faisant bien attention de ne pas être remarqué. Et enfin se sentir un peu plus libre, plus libéré une fois le domaine derrière eux.
MAY
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They were hunter •• Now, unleash the fire Soar above and run ahead to change our tomorrow Never again will I let go of this world where I'm with you
Lexie Dawson
54
A.
Kaya Scodelario
showmeyouricons
aucun
trente-et-un ans, elle a vu le jour un seize avril sous le signe du bélier par un beau matin de printemps.
célibataire, résolue à ne pas s'attacher, elle ne se rends pas compte qu'en réalité son cœur est déjà pris depuis bien des années. Le seul qui ne l'ai jamais quitté malgré toutes les rumeurs et les embuches qui auraient pu se dresser entre eux.
assistante de direction dans le cabinet d'avocat de son père adoptif. Elle réponds également à quelques contrats d'illustratrice quand elle le peut. Une activité créative dans laquelle elle s'épanouit bien plus.
quartier ouest, dans un appartement bien trop grand pour elle seule. Elle apprécie se trouver au milieu d'un quartier remplit d'histoire et d'art qui la passionne tant.
Native de Hastings en Grande-Bretagne. + Elle est arrivée à Monterey avec son oncle et sa tante alors qu'elle avait deux ans. + Sa mère biologique n'a jamais voulu renoncer à ses addictions et s'occuper d'elle. + Elle a grandit avec son oncle et sa tante et s'est officiellement adopter lorsqu'elle avait vingt ans. + Sans nouvelles de sa mère depuis toujours, elle n'en a aucun souvenirs si ce n'est ceux qui l'on suivit jusqu'ici. + Le milieu aisé dans lequel elle a grandit n'est pas le sien, si on le lui a souvent fait comprendre, elle sait parfaitement qu'elle est en marge de l'image qu'on se fait de la parfaite fille issus d'une famille aisée. + Elle a à cœur de rendre fière ceux qui l'ont élevé, même si cela implique quelques sacrifices. + passionnée de dessin, il n'est pas rare de la voir griffonner à tout moment dans un carnet ou sur un bout de papier laisser à l'abandon.
présente.
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Sujet: Re: La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard) Lun 14 Oct - 22:54#
La pluie éclate et les papillons souffrent.
— Richard & Lexie
J’avançais un peu à l’aveugle dans cette conversation. N’ayant pas tous les tenants et les aboutissants, j’essayais de le conseiller au mieux avec les quelques bribes qu’il acceptait de me donner. Au fond, ça ne me dérangeait pas vraiment. Je connaissais Richard depuis des années et, avec le temps, j’avais appris à lire en lui, comme dans un livre ouvert. Alors quand il me posait ce genre de questions énigmatiques, je savais pertinemment qu’il y avait déjà réfléchi mille et une fois en amont. Qu’il savait déjà parfaitement où il allait, que son seul réel besoin était celui d’être soutenu. C’est donc ce que je lui apportais : du soutien. Bien évidemment, mon discours aurait été tout autre si j’avais eu le moindre doute ou si mon opinion avait été différente de la sienne. Je n’étais pas vraiment du genre à prendre des pincettes, Richard ou pas, j’étais plutôt du genre à dire ce que j’avais à dire. Toujours allongée sur le lit, nos triceps collés l’un à l’autre, je l’écoutais avec attention. Mes sourcils se fronçaient légèrement, je ne trouvais dans ma mémoire aucune fois où je n’avais pas été fière de lui. Pas en accord peut-être, mais pas fière, je crois que ce n’était jamais arrivé. Pourtant, je ne faisais aucun commentaire, consciente qu’il était en train d'extérioriser des choses qu’il avait sûrement portées seul depuis des jours, voire des semaines. Puis, son visage se tournait vers le mien et un sourire illuminait immédiatement mon visage. Son regard croisait le mien et il me demandait de promettre d’être toujours là. J’arquai un sourcil avant qu’un léger rictus ne s’échappe d’entre mes lèvres à cette demande. “Comme si on n'avait pas fait ce deal depuis des années.”, lançais-je mon sourire toujours collé aux lèvres. “Mais si tu y tiens.”, ajoutais-je en quittant son regard pour venir saisir son petit doigt avec le mien. Je levais le bras, pour entraîner le sien. Nos petits doigts liés l’un à l’autre nous séparaient à présent et mes iris bleutés se plantaient dans son regard. “C’est promis, je serais là. À travers toutes les tempêtes que tu traverseras. Celle-là et toutes les autres.”, lui adressais-je avec beaucoup de sérieux et un sourire que j’espérais rassurant. S’il y avait bien une personne que je ne laisserais jamais derrière moi, c’était Richard. Il ne le savait pas et dans le fond, je me le cachais certainement aussi, mais il avait toujours été mon premier choix. Celui qui passait avant tout les autres et je n’avais jamais hésité quand la question s’était posée, la réponse résonnait toujours comme une évidence. Quelques instants après ce moment solennel, je me relevais, attroupant mes affaires en un temps record. Je me postais devant lui pour lui proposer d’aller faire un tour. Il me précisait que si sortie, il y avait, on devait se faire discrets. Un sourire amusé étirait mes lèvres et mon regard pétillait de malice. “Pourquoi, t’es privé de sortie ?”, le taquinais-je. “J’ai jamais aimé passer par la grande porte de toute façon.”, précisais-je avant d’ouvrir à nouveau la fenêtre pour m’y engouffrer. “Monsieur Wayne, votre carrosse en direction du gros rocher est avancé !”, commentais-je en lui indiquant la fenêtre de la main avant de lui adresser un petit clin d'œil complice. Sa question m’arrachait un regard interrogateur. “Seulement s’ils sont croustillants.”, lançais-je pour seule réponse. Je n’étais pas vraiment du genre à me mêler des affaires des autres, mais ça ne me dérangeais pas d’en discuter. Après tout, tant qu’on ne s’en servait pas pour faire du mal aux autres, ce n’était rien n’est-ce pas ? J’avais moi-même fait les frais des fameux “on dit” alors j’évitais de reproduire les mêmes schémas, néanmoins, je n’étais jamais contre quelques informations exclusives qui vous laissaient sans voix. Je me glissais finalement par la fenêtre pour descendre par le même chemin que celui qui m’avait emmené jusqu’ici. Parfois, je me demandais si les parents de mon ami ne se doutaient pas de ce petit “passage secret”. Ce beau lilas grimpant ne donnait jamais de fleurs sur toute la longueur du mur qui donnait sur la chambre de leur fils, il devait bien s’en douter. Cette idée me faisait sourire, je devais admettre que le fait de les imaginer pester contre moi en mon absence m’amusait un peu. “Hey Richa’s !”, soufflais-je à voix basse en me stoppant dans ma descente. “On passe à l’épicerie prendre quelques cochonneries à grignoter ?”, ajoutais-je alors que mes pieds venaient s’écraser contre le sol, je m'écartais finalement pour lui laisser la place.
31 ans, l'homme à déjà dépassé la trentaine. Une vie qui file sans qu'il n'ait le temps de s'en rendre compte, toujours à fond, vivant tout à 300 à l'heure. Il n'a quasiment pas le temps pour se poser, pour voir le chemin qu'il a déjà parcouru.
Il ne s'est jamais posé avec quelqu'un. Soit par temps, soit par envie. Puisqu'il ne trouve pas la bonne. Du moins, il ne sait pas qu'elle est à côté de lui depuis tout ce temps. Il ne le sait juste pas encore...
Il a reprit récemment la tête de la boite familiale. Une très grosse entreprise dans l'aide humanitaire. Il a découvert tout le mal qui en découlait, ancienne boite propre, avant d'être devenue tout l'inverse. Il veut faire la différence, il veut redresser son nom, et réparer les tords causés.
D'un autre côté, il lance sa marque. Sponsoring, développement. Il se monte son équipe avec des ambitions à la hauteur de ses moyens.
Il habite dans une très belle maison en dehors de Monterey, à une vingtaine de minute à voiture. Presque plus proche d'une grande villa que d'une maison tout de même. Il y vit seul pour le moment, bien qu'il y a la place pour plus.
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Sujet: Re: La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard) Lun 11 Nov - 18:49#
La pluie éclate et les papillons souffrent.
— Richard & Lexie
Entendre qu’elle serait à ses côtés, qu’importe la tempête, qu’importe le moment, venait réussir à lui donner assez de confiance, à trouver ce qu’il avait besoin, à avoir la lucidité, la force de se dire, qu’effectivement, il allait bien passer par tant de problèmes, que tout n’allait pas être de tout repos. C’était une certitude même. Mais que de l’autre côté, il serait en accord avec lui-même, il se savait, il se comprenait. Et elle aussi, Lexie le savait. Il n’avait pas réellement besoin de tout lui dire, même avec le peu qui pouvait filtrer, elle savait faire, savait ce qu’il fallait lui dire. Juste assez pour le lancer, pour qu’il sache qu’elle était là, avec lui, comme depuis le début, comme à chaque fois même, d’aussi loin qu’il s’en souvienne. Elle était toujours là. Symbole de sa réussite ? Faisait-elle partie de ses victoires ? Bien entendu, elle en était inconsciemment à l'origine…
Elle venait se relever, tout en le taquinant, comme à leurs habitudes. Il rentrait dans son jeu, s’amusait avec, de manière si naturelle, d’une manière même qu’il ne pouvait avoir avec n’importe qui d’autre. C’était le fruit de plusieurs années, à se connaître, à partager des choses, à vivre ensemble. Et même avec tout ce temps, autant de point découverte de l’un et l’autre, autant de savoir sur la seconde personne, ni l’un, ni l’autre ne réussissait à ouvrir les yeux sur eux même. Qu’ils étaient finalement la solution de l’autre. Peut-être que Lexie y avait-elle déjà songée ? Lui de son côté, avait l’impression de trahir son amie quand ces pensées futiles, probablement synonyme de destruction de leur belle amitié, arrivaient à son cerveau. Il venait se pointer du doigt, quand elle le désignait. Mimant qu’elle se trompait. Alors qu’ils s’approchaient de la fenêtre, pour commencer à s’évader, une fois de plus ensemble. “Excellent, Miss Dawson. Pressons nous, dans ce cas !” Disait-il, passant l’obstacle à son tour. Il lui faisait un signe de tête quand elle donnait sa réponse, avant de prendre le livre et de la suivre. Dans la descente, il faisait bien attention à ne pas se casser la figure, le chemin n’était pas le plus simple, mais ce dernier permettait toujours d’avoir cette possibilité de disparaître, de couper. C’était un autre de ses secrets qu’il avait avec elle, une autre chose qu’il ne partageait qu’avec elle… “Ouai, mais faut pas trainer, on risque de croiser certains employés qui finissent leurs journées !” Finissait-il, arrivant à son tour au sol…
Puis, en prenant la route, Richa’s suivait le conseil de Lexie, celui de passer d’abord à l’épicerie pour récuperer de quoi manger, des sucreries, peut-être d’autres choses. Il ne savait pas trop ce qu’il avait envie, mais il se disait qu’il verrait bien une fois arrivé sur le lieu. Il ne leur fallait pas longtemps pour y parvenir, de pousser la porte après avoir bien fait attention à ce qu’il ne connaisse personne dedans, il n’avait toujours pas le droit d’être à l’extérieur pour cette journée. Il entrait, accompagné de sa compère, avant de s’approcher et que ce soit à leur tour. Le vendeur, comme à son habitude, aimait charrier Richa’s. Il savait que ce dernier ne vendait pas la mèche, mais lorsqu’il lui disait “Alors, qu’est-ce que toi et ta copine veut aujourd’hui?” Il ne pouvait s’empêcher d’avoir les bouts des oreilles qui rougissaient, avec un peu de rouge qui lui montait au visage. Il ne savait pas ce qu’il voulait, son indécision n’avait pas réussi à se résoudre sur le chemin, alors, en essayant tant bien que mal de cacher sa déstabilisation concernant la supposition, il se tournait vers Lexie pour lui dire. “Tu sais ce que tu veux toi?”
MAY
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La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Richard)
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