@Connor Hartley      

Musique du côté d'Alan:

Before the hunt My mind is ready, my heart's on fire I'm gonna push it over the wire Perfect timing, tight as a drum The final battle's already won @Connor Hartley

Assis sur un petit fauteuil à l’intérieur de la base. Alan regarde la télé, les informations. Une affaire qui aurait mal tournée. Des forces américaines retenues en otage. Rien de plus à la télé. Il fronçait les sourcils, avant de regarder sur son pc. Il avait accès aux dossiers confidentiels. Pouvant voir la réalité. Toute une escouade capturée. Peu de chance de survie. Regard impassible, lorsqu’à la télé, le mari d’une des membres de l’escouade prenait la parole. Il semblait perdu, avait toujours de l’espoir dans ses yeux. Le regard du militaire était tourné vers la photo que l’homme tenait. Avec la femme et son enfant. Bref coup d’œil à son téléphone, pour voir celle de Brielle et Ella. Une horreur germait dans son esprit. Sa place, échangé avec l’homme de la télé. Insupportable. Rien que de l’imaginer, Alan ne voulait pas y penser plus longtemps. Il soufflait avant de prendre une décision qui allait impacter sa vie. Prendre par au conflit.

Alan était le leader d’une équipe d’assaut. Une équipe de dernier recours. Quelque chose qui officiellement n’existe pas. Ils interviennent là où personne ne veut aller. Cette opération ne serait qu’une de plus parmi tant d’autres. Mais il ne voulait pas y aller sans information. Il le devait à ses hommes. Réunissant un maximum d’information, l’homme voulait rencontrer aussi le mari. En savoir plus sur sa cible. E-mail envoyé, il lui avait donné rendez-vous le lendemain, dans une ruelle à l’abri des regards. Il ne savait pas si ce dernier allait se pointer réellement, mais il comptait s’y rendre.

Le lendemain soir, plus diluvienne. Nuit qui était frappée par les éclairs. Alan était en tenue. Gilet par balle, vêtement tactique noir. La totale. Jusqu’à sa balaclava et son masque en forme de crâne sur son visage. Il gardait son pistolet de service dans sa poche avant de prendre sa C7E toute équipée. Il venait se tenir à côté de la ruelle, derrière une porte entre-ouverte. Il attendait que l’homme arrive pour lui ouvrir la porte et l’inviter à l’intérieur. Quand il allait le faire, il resterait dans le coin sombre de la pièce pour le début. Histoire de ne pas effrayer la personne avec tout cet armement. Mais la question la plus simple, allait-il se montrer ?

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS :

Avatar
jtiktok  ; chubby-dumpling-project

« Je vous en supplie, qui que vous soyez, où que vous soyez, si vous m'entendez, venez nous en aide. Il faut striker rapidement là où ça leur fera bien mal. Pas mal plus de sept personnes, là-bas, dans les pires conditions sont prises au piège et qui ont besoin de notre aide. Ne les laissons pas dans le noir. »
Mon regard est complètement dirigé vers la caméra, avec l'impression de regarder intensément une personne bien précise. Ou plutôt, une organisation. Je m'adresse à eux, avec l'espoir qu'ils soient bien en train de me regarder et de m'écouter. Qu'ils ont bien entendu les perches subtiles que j'ai essayé de leur tendre à travers un écran. J'ai l'impression d'être le gaillard porte parole d'une armée de gens ayant eu un proche quittant pour la même mission. Je suis ainsi le porte parole de Caleb, grand frère laissé dans l'incompréhension et l'inquiétude. Je suis le porte parole de Charlie, cousine de Camael, laissé dans la tourmente et le désarroi. J'a expulsé ses paroles avec tant de conviction qu'il m'est tout simplement impossible de renoncer. Je ne baisserai pas les bras. Retrouver Sinaya est maintenant ce qu'il y a de plus important. J'en fais mon but principal, mon seul. La seule chose qui fasse du sens dans cette vie où je suis devenu une âme errante, plus que l'ombre de moi-même. Harper est partie, elle m'a quitté. Elle n'a pas supporté la vérité sur sa mère biologique.
Le message que j'adresse directement à l'écran, il n'est pas que pour Sin, mais aussi pour tout ceux qui sont allés donner leur vie pour cette mission. Je contemple la photo que j'ai entre les mains, avant de la montrer aux yeux du reste du monde
« Faites la connaissance du Soldat Adelson. Sinaya. Ma femme. » Je baisse les yeux à cette simple évocation. Je suis en train de mentir sur la chaîne multinationale. Mais c'est ce que mon coeur me dicte à ce moment. « Mais elle n'est pas que, elle est aussi mère de deux adorables fils, Apollo âgé de seulement six ans et Jacob qui n'a même pas encore un an. Tous les jours, ces pauvres garçons me réclament leur mère. Tout ce qu'ils demandent, c'est qu'on leur ramène leur mère saine et sauve, je vous en prie. Pour moi et pour eux. Si vous avez des informations, quoi que ce soit à communiquer, voici mes informations pour me contacter. » Au point où j'en suis, donner mon adresse courriel à la télévision, à des millions d'inconnus, ne m'effraie même pas.
Ceci est certainement mon dernier cri du coeur, et j'espère qu'il sera bien entendu.

Comment j'avais eu vent du mouvement strike 7 ? C'est simple. En cherchant sur le navigateur de Sinaya, j'y ai trouvé des recherches qu'elle avait fait avant son départ sur cette organisation. Peut-être voulait-elle me laisser sur une piste à contacter en cas qu'il lui arrive quoi que ce soit de mal ? Et comme par hasard, juste après mon passage éclair à la chaîne nationale, j'ai la confirmation qu'ils m'ont bien entendu. Enfin, je crois que c'est bien d'eux que je viens de recevoir un courriel. Bon, comme ils sont une association top secrète, je doute que ce soit avec cette adresse qu'il m'ait envoyé un mail, me donnant ainsi rendez-vous le lendemain. Dans une ruelle ? Ça ne sonnait pas trop sécuritaire, mais je ferai tout et n'importe quoi pour m'y rendre.
Jusqu'à braver la pire des tempêtes.

Le lendemain soir, je me pointe au lieu de rendez-vous que nous avons convenu par courriel. Ce n'est certainement pas ni la pluie, ni les éclairs qui se déchainent du ciel qui m'empêcheront d'accéder à ce que je convoite de plus précieux. Des réponses ainsi que d'apporter de l'aide à la femme que j'aime. Peut-être me fais-je tendre un piège ? Après tout, je ne connais rien de cet organisme, association ? Que sais-je d'eux ? Je n'ai pas réussi à trouver toutes les informations que j'aurais aimées. Alors que je m'engouffre profondément dans la ruelle, j'ai le sentiment que je ne devrais pas être là. Je suis seul au beau milieu de la nuit, faisant face à une porte... entrouverte. Devrais-je la franchir ? Que peut-il m'arriver de pire ? J'ai l'impression de vivre mon pire cauchemar éveillé à chaque jour. Plus rien ne vaut la peine de reculer. C'est alors que je franchi la porte et que je demande « Il y a quelqu'un ? »
Ou je me retrouve avec, pour seul compagnon, mes propres inquiétudes et tourmentes ?

@Alan Murray      

Before the hunt My mind is ready, my heart's on fire I'm gonna push it over the wire Perfect timing, tight as a drum The final battle's already won @Connor Hartley

Un appel. Un signe. Alan l’avait vu à la télé, sur les infos. Les signes, il savait que cet homme en savait plus qu’il n’y paraissait. Et son appel à l’aide semblait bien sincère. C’était ce qui avait poussé Grizzly à se rendre sur place. A organiser ce rendez-vous. Il prenait un gros risque d’intervenir, de vouloir en savoir plus. Collecter des informations comme ce qu’il allait faire. Mais Alan savait que lorsqu’il était comme ça, dans déjà l’optique de vouloir établir un plan d’action, c’était déjà trop tard pour lui. Il était déjà dans cette boucle créative, celle où il cherchait les meilleurs moyens d’actions. Comment s’y rendre, quel équipement. Quel logistique mettre en place. Tout ça, n’était pas qu’une demande intellectuelle. Il pouvait se retourner l’esprit autant qu’il le voulait, il devait en avoir plus. Il avait envoyé l’adresse à cet homme, un certain Connor d’après les informations. Proche de la cheffe d’escouade enlevée. Pas mieux pour en tirer des choses.

Soirée orageuse, éclair qui déchirait la nuit. Alan était déjà en place, à l’intérieur d’un bâtiment qu’il avait préparé au préalable. Lorsqu’il voyait à la fenêtre l’homme approcher, la porte s’ouvrait pour qu’il puisse entrer. Toujours tapis dans l’ombre, Alan regardait si Connor allait s’aventurer dans cette pénombre. Aucune lumière ne pénétrait l’endroit, simplement les gouttes au sol, ainsi que le peu de luminosité qui réussissait à entrer. Du coin de l’œil, Grizzly voyait Connor faire ses premiers pas dans la pièce, avant que ce dernier ne demande s’il était seul. Pour seule réponse, la porte se refermait derrière lui. Une lumière s’allumait, au centre du bâtiment. Elle pointait sur une table en bois, avec une chaise juste à côté. Dessus, se trouvait des documents, des papiers que le civil n’aurait jamais pu mettre la main dessus. Alan s’était servi de ses permissions pour récupérer les profils de son équipe. A côté des documents, encore intact, se trouvait une liste de photo. C’était sa femme, peut-être était-il au courant de l’équipe qui était déjà présente sur place. Alan était direct, il ne cherchait jamais à faire dans la dentelle. Surtout sur ce genre de mission. Toujours dans l’ombre, de sa voix puissante et rauque, Grizzly commençait. « Connor Hartley, 43 ans, Pompier. Mari d’Adelson Sinaya. » Il restait toujours caché, avant de continuer. « Pourquoi devrais-je mettre en danger mon équipe pour elle. Expliquez-moi. » Il ne comptait pas se révéler pour le moment. Il allait le faire, il allait l’aider, une grande partie de comment s’y prendre avait déjà mûri dan,s l’esprit du leader de Strike 7. Mais il voulait aussi entendre les raisons de Connor. En réel, pas sur un écran. Jusqu’où était-il prêt à aller pour elle ? Parce que Strike 7 irait jusqu’en enfer pour aller la chercher. Était-il prêt à les rejoindre sur ce chemin de feu ? « Comment connaissiez-vous notre existence ? » finalement. Avant de le laisser répondre et de terminer. « Sur la table à côté de vous, des dossiers de sa mission,  la zone, son équipe. Son but. » il laissait quelques secondes pour qu’il puisse regarder un instant. « Ce n’est pas une simple mission de sauvetage là, c’est un saut en enfer. »

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS :

Avatar
jtiktok  ; chubby-dumpling-project