(( Maggie )) You’re intoxicated by my very presence.
Jason Maddox
53
marie (elle)
Jacob Elordi
@harleystuff
error not found
30 ans, le quart de siècle derrière lui, il doit accepter qu'il vieilli
célibataire, ne dépasse jamais les relations de plus d'une semaine. Sans doute qu'il n'a toujours pas trouvé la personne assez patiente pour le supporter
Sujet: (( Maggie )) You’re intoxicated by my very presence. Mar 12 Nov 2024 - 15:32#
(( You’re intoxicated by my very presence. ))
La pluie tombait doucement sur la ville, créant une mélodie apaisante qui résonnait contre les fenêtres de ton appartement. Tu soupiras en terminant de nouer ton nœud papillon devant le miroir de la salle de bains. Les souvenirs d'une journée épuisante envahissaient encore ton esprit alors que tu te préparais pour la soirée. Un dernier coup d'œil à ta montre te rappela que tu étais déjà en retard. Les dîners de charité n'étaient jamais ton fort, mais ce soir, ton absence serait remarquée. Avec un dernier soupir, tu te redressas, décidant de faire bonne figure malgré tout.
Tu t’observes dans le miroir, ajustant pour la dixième fois ton nœud papillon. Ce genre de soirée bénéfice organisée te semble interminable et terriblement ennuyeuse. Bien que tu comprennes l'importance des dons récoltés, qui financeront de nouveaux équipements et des bourses pour les jeunes médecins, en pratique, ces événements te paraissent insupportables. En entrant dans la salle de bal somptueuse, tu cherches rapidement un visage ami dans cette mer de costumes et de robes de soirée étincelantes. Les discussions animées résonnent, se mêlant à la musique douce d'un quatuor à cordes. Des serveurs en gants blancs glissent entre les invités, offrant des hors-d'œuvre raffinés et des flûtes de champagne pétillant.
Soudain, une main se pose délicatement sur ton épaule. Tu te retournes pour découvrir Claire, une collègue de longue date, avec un sourire chaleureux. "Je pensais bien te trouver ici, en train de t'ennuyer à mourir," dit-elle en riant doucement. Ton visage s'éclaire et tu te sens immédiatement plus à l'aise. Malheureusement, ta collègue fut rapidement interpellé ailleurs, te laissant de nouveau seul avec certains donateurs ou professionnels de la santé.
Après quelques échanges de politesses forcées, tu te diriges vers le bar, espérant qu'un verre pourrait adoucir la soirée. C’est alors que tu la remarques. Debout à l’autre bout de la salle, une jeune femme en tenue décontractée comparée aux invités, tient un appareil photo imposant. Elle semble en décalage avec l'ambiance glamour, concentrée sur son travail. Tu observes ses mouvements gracieux alors qu'elle capture des moments volés de la soirée. Ton intérêt pour la soirée s’éveille soudain. Tu remarques la manière experte dont elle joue avec les angles et la lumière, presque comme une danse. Seule son expression reste impassible, sérieuse, concentrée.
Intrigué, tu cherches à attirer son attention discrètement. Lorsqu’elle lève enfin les yeux, tu lui adresses un sourire, espérant qu’elle te remarquera. Vos regards se croisent brièvement avant qu’elle ne retourne à ses clichés, mais tu crois apercevoir un léger sourire en coin. Est-ce le cas ? Pendant la soirée, tu continues de l’observer de loin, fasciné par son professionnalisme et sa discrétion. Entre deux conversations avec des collègues et des donateurs, tu lui lances des regards furtifs.
(( trente-et-un ans )) Trente-et-une années qu'elle fait partie de ce monde, sur ces trente-et-une années, il y a en une vingtaine qu'elle rêve de le rencontrer, qu'elle collectionne un nombre inimaginable d'objets à son effigie, prête à payer pour la moindre chose, allant de mouchoirs usagés aux toast à moitié mangés. Nourrissant une obsession malsaine pour un homme qu'elle n'a jamais rencontré, allant jusqu'à traquer la moindre de ses apparitions publiques, se créant ainsi un univers intimement lié au sien. Active sur de multiples réseaux sociaux à l'aide de plusieurs faux comptes dissimulés, cherchant à obtenir la moindre information sur sa victime.
(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
(( photographe )) Devenue la photographe attitrée de l'Atmosphère depuis peu, décidant d'user aussi de ce métier comme de passion, passant par de simples photographies des habitants de Monterey à couvrir de grands événements, rêvant de s'immiscer dans le monde des célébrités. Métier parfait pour la personne effacée et discrète qu'elle est. Elle peut rester tapisser dans l'ombre et surgir seulement au moment opportun, rôle parfait pour une personnalité aussi obsessionnelle.
(( quartier est ))) Habitant le plus près possible de celui qu'elle convoite. Plus facile de pouvoir l'observer subtilement à travers la fenêtre alors qu'elle fait partie du même quartier. Appareil photo souvent près, elle réussit parfois à capter des moments intimes.
présente
gold member
Sujet: Re: (( Maggie )) You’re intoxicated by my very presence. Mar 12 Nov 2024 - 16:31#
(( You’re intoxicated by my very presence. ))
La salle de bal était un tourbillon de conversations, de rires étouffés et de verres entrechoqués. J'évoluais dans cet espace avec une grâce étudiée, un oeil critique scrutant chaque coin de la pièce à travers l'objectif de mon appareil. Je m'attardais ici et là, capturant des fragments de la soirée, mais toujours de manière détachée, presque éthérée, comme si je n'appartenais pas tout à fait au monde que j'observais. Mon rôle de photographe me conférait cette aura de distance professionnelle, un mur invisible qui me tenait à l'écart des discussions vides et des mondanités étouffantes. J'en avais l'habitude et, en général, cela me convenait parfaitement.
Mais ce soir-là, quelque chose dans l'atmosphère était différent. Je le remarqua dès l'instant où je croisa son regard - un homme, debout près du bar, élégant dans son costume mais visiblement détaché de la scène qui se jouait autour de lui. Je sentais ses yeux se poser sur moi de façon soutenue, curieuse mais respectueuse, comme s'il cherchait à percer le mystère qui entourait cette figure discrète derrière l'appareil. Je tenta de l'ignorer, de me concentrer sur ma mission de capturer l'événement, mais le poids de son regard rendait l'effort presque impossible. Je pouvais sentir cette attention vibrer dans l'air entre nous, et cela éveillait en moi une curiosité à laquelle j'avais rarement cédé.
Au bout de quelques minutes, je décida de franchir la ligne invisible. Je pris une lente inspiration et, sans détacher mon regard de lui, me dirigea vers le bar. Ma démarche était mesurée, presque théâtrale, laissant deviner une assurance calculée. Je m'arrêta à ses côtés, juste assez près pour capter son attention sans le fixer directement, mes doigts tapotant doucement l'appareil photo suspendu à mon coup.
- Vous n'êtes pas très discret, vous savez, dis-je finalement, un sourire espiègle illuminant brièvement mon visage. Je n'avais pas levé les yeux vers lui en parlant, préférant garder cette distance douce-amère entre nous. D'habitude, les invités s'intéressent plus aux petits fours ou aux discours interminables... Vous, par contre, vous semblez préférer observer ceux qui restent en retrait.
Je leva mon appareil et captura, sans le regarder directement, un coin de la salle où des invités riaient bruyamment, un contraste amusait avec le calme qui régnait entre nous. Puis, je jeta un coup d'oeil rapide vers lui, un regard à la fois chaleureux et énigmatique, comme un défi lancé du bout des lèvres.
- Et si vous aviez de bonnes raisons de m'observer, repris-je doucement, vous pourriez au moins me dire ce que vous voyez. Je fis une pause, mon sourire se muant en un air joueur, presque charmeur. Mais j'imagine que garder un peu de mystère rend les choses plus intéressantes, non ?
Je laissa la question flotter dans l'air, mon regard retournant à mon appareil comme si notre échange n'avait été qu'une parenthèse dans ma routine. Mais je savais bien que j'avais brisé quelque chose, une règle tacite qui exigeait que je reste silencieuse, professionnelle, invisible. J'aimais la saveur de cette transgression douce, et le regard attentif de cet homme me donnait envie de jouer un peu plus avec cette limite.
- Vous avez l'air de quelqu'un qui préfère être ailleurs, murmurais-je après un moment, mes yeux toujours fixés sur les réglages de mon appareil comme pour dissimuler un sourire. Mais, si ça peut vous rassurer, moi aussi. Ce genre de soirées... disons que je préfère les voir à travers un objectif, de loin. C'est toujours plus simple de regarder la beauté de l'extérieur. Je fis mine de lever mon appareil en sa direction, puis baissa l'objectif avec un sourire, taquin cette fois. Mais pour une fois, je crois que vous préféreriez rester de ce côté-ci de la caméra, dis-je doucement, inclinant la tête.
Un éclat joueur dans mes yeux trahissait une certaine complicité, même si je maintenais cette barrière professionnelle. Ce n'était pas que je refusais de me rapprocher, mais plutôt que je contrôlais soigneusement chaque interaction, chaque nuance de chaleur que je laissais transparaitre. Je n'étais pas facile à atteindre, et je m'assurais qu'il le sache.