" – Mieux vaut Poufsouffle que Serpentard. Tous les sorciers qui ont mal tourné sont passés par Serpentard. Tu-Sais-Qui, par exemple."
Dante Lazzari
709
Devlen + Elle
Luke Pasqualino
ailahoz (ava) - adamparrishes (gif)
Malone, Riley, Archibald, Landon & Ilyas
31 ans (30.07.93)
Marié. Amoureux.
Quelque chose se passe avec l'un de ses meilleurs ami depuis le 21.07.2024.
Son mariage avec Mina ne l'empêche pas d'entretenir quelques aventures. La plupart des gens ne comprennent pas grand chose au lien qui les unit et c'est tant mieux. Leur histoire ne regarde qu'eux. De toute façon, Dante n'est pas du genre à tomber amoureux tous les quatre matins.
Puis, il y a Ionas, de qui il est tombé amoureux au lycée. L'un de ses meilleurs amis. Celui qui'il croyait hétéro jusqu'à il y a peu.
Traducteur et interprète. Il donne également des cours de langue aux primo-arrivants et enseigne la langue des signes par le biais d'une association.
Un modeste appartement dans un quartier du centre, qu'il partage avec sa femme et tout un tas de plantes et de fleurs.
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Sujet: " – Mieux vaut Poufsouffle que Serpentard. Tous les sorciers qui ont mal tourné sont passés par Serpentard. Tu-Sais-Qui, par exemple." Jeu 10 Oct - 9:45#
" – Mieux vaut Poufsouffle que Serpentard. Tous les sorciers qui ont mal tourné sont passés par Serpentard. Tu-Sais-Qui, par exemple." @Lexie Dawson
Mi-octobre 2024, Monterey Memorial Hospital
Je crois que c’est la première fois que je me retrouve à faire ça seul depuis… Depuis Mina. Le docteur Isaac quelque chose me fait patienter dans un box pendant la vérification des clichés, “au cas où vous ayez bougé. Nous serions alors obligés de les refaire”. J’ai beau être un peu nerveux, je sais encore me tenir ! Bref. Me voilà dans ce cagibi de deux mètres sur trois, à feuilleter mon carnet dans l’idée de revoir mes notes de l’année dernière, lors de mon dernier check-up.
Quelle jolie trouvaille je fais, là, entre une partie de morpion avec ma femme et quelques pensées inscrites à l’encre bleue. Poussé par mon besoin de me dégourdir les jambes, je m’évade de ma prison. Je file en direction du distributeur de snack et de boisson. Face à lui, je plisse les yeux, le mettant au défi de contrarier mon intelligence. L’année dernière, j’ai résolu une énigme offerte par Karen, l’infirmière d’accueil. Normalement… Sur le digicode, je sélectionne d’abord le produit. Ensuite, je reproduis la succession de 4 nombres notée dans mon carnet et, enfin, je croise les doigts, aussi excité qu’un gamin à la perspective de jouer à un nouveau jeu vidéo. À la différence que dans mon cas, la partie s'est jouée 364 jours plus tôt et que je vais enfin connaître le résultat de ma quête.
Est-ce que j’ai bon ? La machine pousse le paquet de bonbons hors des cercles métalliques - YES ! Exaltation de joie ! Victoire du joueur Italien. Standing ovation, je vous prie. Je dresse mon index en direction du distributeur et l’alpague de cette façon. - Je savais que je t’aurais un jour ! Dans un ricanement digne des plus grands acolytes de héros Disney, j’ouvre ma récompense, bien décidé à la faire disparaître dans mon estomac.
C’est là que je lève la tête, en me tournant pour retourner au point de départ. - Vold……Xie ! Pardon, c’est la surprise. J’ai failli l’appeler par son surnom. En tout cas, moi je l’appelle comme ça depuis qu’elle a pris un malin plaisir à me déchiqueter le cœur et l’âme. Certes, c’est de l’histoire ancienne, mais je suis un tantinet rancunier. J’efface l’expression de grand bêta surpris de mon visage, au profit d’une impulsion joueuse. - Tu t’es enfin décidé à passer une IRM pour vérifier quelle partie de ton cerveau dysfonctionne pour que tu sois aussi aimable et souriante, en toute circonstance ? Oups. Ça m’a échappé. Je lui sors mon plus beau sourire taquin, celui qui fleure autant l’innocence que la malice. D’une certaine manière, je suis tout de même super content de la voir. D’ailleurs, si j’avais les mains libres, je lui ouvrirais même les bras pour un câlin, quitte à me faire envoyer bouler.
Baissant les yeux sur ma superbe tenue, j’esquisse un autre sourire. - Si tu cherches ma dignité, je l’ai laissé dans un des boxes. Je sais plus lequel. Dans un accès de générosité étonnant, je tends vers elle le paquet de sucreries. Même si je ne lui propose pas verbalement de se servir, je trouve que mon langage corporel se suffit à lui-même. En plus, ce sont des skittles : mes préférés. - Qu’est-ce que t’es venue faire ici ? Marrant que ce soit moi qui lui demande ça alors que, clairement, je suis à poil sous une blouse bleu clair. J’ai vaguement conscience d’être attendu en salle d’IRM.. J’ai bien l’intention d’y retourner… Après.
trente-et-un ans, elle a vu le jour un seize avril sous le signe du bélier par un beau matin de printemps.
célibataire, résolue à ne pas s'attacher, elle ne se rends pas compte qu'en réalité son cœur est déjà pris depuis bien des années. Le seul qui ne l'ai jamais quitté malgré toutes les rumeurs et les embuches qui auraient pu se dresser entre eux.
assistante de direction dans le cabinet d'avocat de son père adoptif. Elle réponds également à quelques contrats d'illustratrice quand elle le peut. Une activité créative dans laquelle elle s'épanouit bien plus.
quartier ouest, dans un appartement bien trop grand pour elle seule. Elle apprécie se trouver au milieu d'un quartier remplit d'histoire et d'art qui la passionne tant.
Native de Hastings en Grande-Bretagne. + Elle est arrivée à Monterey avec son oncle et sa tante alors qu'elle avait deux ans. + Sa mère biologique n'a jamais voulu renoncer à ses addictions et s'occuper d'elle. + Elle a grandit avec son oncle et sa tante et s'est officiellement adopter lorsqu'elle avait vingt ans. + Sans nouvelles de sa mère depuis toujours, elle n'en a aucun souvenirs si ce n'est ceux qui l'on suivit jusqu'ici. + Le milieu aisé dans lequel elle a grandit n'est pas le sien, si on le lui a souvent fait comprendre, elle sait parfaitement qu'elle est en marge de l'image qu'on se fait de la parfaite fille issus d'une famille aisée. + Elle a à cœur de rendre fière ceux qui l'ont élevé, même si cela implique quelques sacrifices. + passionnée de dessin, il n'est pas rare de la voir griffonner à tout moment dans un carnet ou sur un bout de papier laisser à l'abandon.
présente.
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Sujet: Re: " – Mieux vaut Poufsouffle que Serpentard. Tous les sorciers qui ont mal tourné sont passés par Serpentard. Tu-Sais-Qui, par exemple." Mar 15 Oct - 0:10#
Mieux vaut Poufsouffle que Serpentard.
— Dante & Lexie
Les minutes avaient l’air de durer des heures. En posant mon regard sur mon téléphone, je me rendais rapidement compte que ce n’était pas qu’une impression. Soupirant légèrement, je sentais le regard de mon oncle se tourner vers moi. Un sourire étirait ses lèvres et je comprenais instantanément. Il savait que je perdais patience, et me demandait si je pouvais lui chercher un café et une barre de céréales. On savait tous les deux qu’il n’en avait pas réellement envie, il ne voulait simplement pas m’imposer davantage les longues minutes d’attente. “Je vais te chercher ça.”, me contentais-je de lui adresser avec un sourire poli. Attrapant mon sac pour avoir de la monnaie, je quittais le box pour rejoindre les distributeurs au bout du couloir. Tout en avançant dans le long couloir aux murs blancs, je cherchais dans le fond de mon portefeuille un peu de monnaie histoire de ne pas être trop longue. Même si je perdais patience, laisser mon oncle qui m’avait élevée puis adoptée faisait naître en moi un sentiment de culpabilité que je n’appréciais pas particulièrement. C’est une exclamation de joie qui me faisait relever la tête, je rangeais mon bien dans le fond de mon sac. Cette voix, cette carrure, je l’avais suffisamment fréquenté pour le reconnaître sans avoir vu son visage. Arquant un sourcil, j’observais la scène alors que mes bras venaient instinctivement se croiser sous ma poitrine. Puis, nos regards se croisent et mes sourcils se haussent lorsqu’il s’adresse à moi. Voldemort ? Vraiment ? Je levais les yeux vers le plafond, comme si cette vilaine taquinerie me passait par-dessus la tête. Mensonge ! En d’autres circonstances, j’aurais certainement trouvé ça très drôle, d’autant que je ne savais toujours pas qui était le méchant de notre histoire. Peut-être un peu des deux, mais on ne l’admettrait certainement jamais. Si je restais silencieuse et qu’un sourire relevait légèrement la commissure de mes lèvres, mon regard le toisait de haut en bas. “Ce n'est pas moi qui me promène en chemise ouverte et caleçon apparent dans les couloirs d’un hôpital.”, rétorquais-je les bras toujours croisés sous ma poitrine. “Je suis tout ce qu’il y a de plus joviale, c’est juste toi qui sais pas t’y prendre.”, ajoutais-je alors qu’un sourire narquois se dessinait sur mon visage. Décroissant finalement les bras, j’avançais pour insérer mes pièces dans la machine à café et commandé un café noisette. Alors que la boisson coulait, mon regard détaillait Dante, il n’avait pas encore détalé, ce qui ne m’étonnait pas beaucoup. Même si nous avions un passé chaotique, même si on s’était certainement détestés autant qu’on s’était aimé, le passé appartenait au passé. Il laissait des traces bien sûr, toujours, mais de l’eau avait coulé sous les ponts et il était assez évident que malgré le mal qu’on s’était fait, on avait toujours sincèrement tenu l’un à l’autre. Sa remarque me faisait sourire, la malice faisait pétiller mon regard. Puis, mes lèvres se pinçaient l’une contre l’autre. “Oh, tu sais, ça fait longtemps que j’ai arrêté de chercher ta dignité.”, rétorquais-je presque aussitôt mon sourire moqueur toujours collé aux lèvres alors que ma main venait récupérer le café chaud. Son bras se tendait dans ma direction m’offrant ainsi l'accès à son paquet de sucreries, le sachet rouge ne pouvait pas me tromper, c’étaient ses préférés, il n'avait pas changé. Au lieu d'y plonger la main, je saisissais le sachet, lui dérobant subtilement avant de m’approcher de lui. Mon visage venait se glisser à côté du sien jusqu’à ce que mes lèvres ne soient pas à quelques centimètres à peine de son oreille. “Te hanter Dante, tu sais bien que c’est ma plus grande passion.”, lui murmurais-je avant de reculer pour lui adresser un clin d'œil complice. Je m’adossais contre le mur, mon oncle me pardonnerait certainement de le faire patienter quelques minutes après tout, on était là depuis des heures. Plongeant mes lèvres dans le café à peine tiède, je jetais un œil dans le paquet rouge avant de venir en faire glisser quelques-uns dans le creux de ma main comme je pouvais. “J’accompagne mon oncle, examen de routine.”, lâchais-je finalement en regardant les bonbons. Mon regard se levait finalement vers lui, sans pour autant lui rendre son bien. “À ton tour. Qu’est-ce que tu fous là ?”, lui retournais-je changeant mon gobelet de main pour venir engloutir les trois petites billes aux goûts fruités. J’avais une vague idée sur la question, si nous n’avions plus vraiment de contact tous les deux, nous avions toujours des amis en commun et les gens, ils parlent, beaucoup. Parfois trop. Mais inutile de mettre les pieds dans le plat, après tout, c’était son histoire, s’il voulait en parler, il le ferait. Avant même d’attendre sa réponse, je commençais à avancer dans le couloir. “C’est où chez toi ?”, demandais-je en désignant les box d’un mouvement de tête. “On ne va pas rester planter là tout l’après-midi quand même ? Et puis, j’ai un otage ! ”, ajoutais-je en haussant les sourcils dégainant le paquet de bonbons avant de faire un pas de plus pour lui prendre un peu d'avance au cas où il tenterait de le récupérer.
MAY
Dante Lazzari
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ailahoz (ava) - adamparrishes (gif)
Malone, Riley, Archibald, Landon & Ilyas
31 ans (30.07.93)
Marié. Amoureux.
Quelque chose se passe avec l'un de ses meilleurs ami depuis le 21.07.2024.
Son mariage avec Mina ne l'empêche pas d'entretenir quelques aventures. La plupart des gens ne comprennent pas grand chose au lien qui les unit et c'est tant mieux. Leur histoire ne regarde qu'eux. De toute façon, Dante n'est pas du genre à tomber amoureux tous les quatre matins.
Puis, il y a Ionas, de qui il est tombé amoureux au lycée. L'un de ses meilleurs amis. Celui qui'il croyait hétéro jusqu'à il y a peu.
Traducteur et interprète. Il donne également des cours de langue aux primo-arrivants et enseigne la langue des signes par le biais d'une association.
Un modeste appartement dans un quartier du centre, qu'il partage avec sa femme et tout un tas de plantes et de fleurs.
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Sujet: Re: " – Mieux vaut Poufsouffle que Serpentard. Tous les sorciers qui ont mal tourné sont passés par Serpentard. Tu-Sais-Qui, par exemple." Mar 12 Nov - 10:07#
“Ce n'est pas moi qui me promène en chemise ouverte et caleçon apparent dans les couloirs d’un hôpital.” - Menteuse ! J’ai même pas de caleçon. Lexie se charge de me renvoyer dans mes buts en me rendant responsable de son humeur discutable. Je pince les lèvres, partagé entre l’envie d’être désagréable et celle de récupérer son affection. J’oscille encore et toujours, aussi rattrapé par l’ombre de notre relation que poussé en avant par mon tempérament sociable. C’est que je suis rancunier aussi ! Surtout lorsque j’ai été profondément blessé,ce qui est le cas, soyons honnête. Je ne suis pas prêt à admettre ma part de responsabilité.
En revanche, je me sens tout à fait capable de faire un pas dans sa direction, histoire d’apaiser les tensions. Mes bonnes intentions fondent comme neige au soleil. VOLDIE vient de me taxer MON paquet de bonbons ! Dans mon monde, cela vaut pour un crime contre l'humanité ! Mon regard parle pour moi. Ma bouche se tord dans un rictus vexé, préparant mon éclat d’immaturité. - Je le savais ! Tu joues pour les mangemorts ! Malgré moi, un sourire s’invite sur mes lèvres alors que franchement, je ne lui ai rien demandé à celui-ci. Un vent de complicité s’agite entre nous deux. Cette femme m’a piétiné le cœur. Mais je suis incapable de lui en vouloir totalement. Dès qu’elle est dans les environs, je ne peux pas m’empêcher d’avoir envie de la voir appartenir à ma vie. Je suis irrécupérable. J’acquiesce doucement à l’évocation de son oncle. Je sais qu’ils sont très proches. - Il va bien ? Même si c’est que Lexie m’a laissé entendre, je préfère vérifier. - Je suis sûr que je lui manque affreusement.
Ensuite, je tends la main dans sa direction. - Nourris-moi et je répondrais à ta question ! Non, parce qu’elle est bien mignonne, mais elle engloutit MES sucreries sous mon nez depuis tout à l’heure. Je finis par rouler des yeux vers le plafond et répondre - Check Up de routine. Révision annuelle de votre humble serviteur ! Sans m’en rendre compte, je resserre mes doigts autour de mon carnet. - Tu dois vraiment être désespérée pour vouloir m’accompagner ! Allez, viens, je t’emmène. Je te préviens, va falloir se serrer par contre, c’est un plus un studio qu’un palace. Tout en parlant, je tâche de récupérer de quoi satisfaire ma gourmandise. Tout le monde SAIT que je suis accro à ces saloperies ! J’en ai besoin pour exister, sans vouloir la jouer dramatique.
Après avoir ouvert la porte, je m’incline bassement devant la jeune femme pour l’inviter à entrer d’un - Madame tellement pompeux qu’il allonge les voyelles à l’extrême. - Ton oncle ne va pas m’en vouloir terriblement de lui avoir volé ta compagnie ? À l’intérieur du box, mes vêtements sont grossièrement roulés en boule sur le banc, avec évidemment, mon boxer tout au-dessus, laissant bien évidence la mention “fesses à claque” qu’il porte. J’ai beau me dépêcher pour cacher l’écriture, je suis presque sûr qu’elle a eu tout le temps d’un monde d’en faire la lecture. Alors, vite, je m’empresse de changer de sujet. - Le doc ne devrait pas tarder à arriver soit avec les résultats, soit avec un ordre de retourner dans leur machine infernale. Je participe à une mission très spéciale. Ils vérifient la constitution de mon cerveau. Il paraît que je suis réellement exceptionnel. Un véritable cas d’école, dis-je en ricanant.
Le dos collé au mur, je finis par n’avoir d’autres choix que de regarder Lexie bien en face. Le gâchis de notre histoire me laisse sans voix. Et… En même temps, je ne peux pas vraiment regretter. Pas de rupture, pas de voyage en Europe en solitaire, pas d’accident, pas de Mina. Vous voyez ? C'est pas si mal. - Comment tu vas, toi, depuis le temps ? Je sais que j’ai pas vraiment pris de tes nouvelles, mais… J'ai pas vraiment d'excuses. Sauf par proches interposés finalement. Est-ce que toute sa vie tourne toujours autour de ce foutu mec ? - T’avais reçu ma carte postale d’Allemagne ? La seule et unique que je lui ai envoyée, il y a environ quatre ans. Quelques jours à peine avant mon accident.