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La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie

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Charlotte Wayne
Charlotte Wayne
112
sunflower_, Clara
scarlett leithold
@lumossolemstuff
-

30 ans, cap franchis il y a peu. Enfant du printemps, sa vie qui file sans qu'elle ne puisse y faire grand chose. Vie qu'elle avait imaginé différente, échec pour elle d'en être à ce stade.
Célibataire, coeur brisé quand celui qu'elle croyait l'homme de sa vie l'a laissé devant une centaine de personnes le jour de leur mariage. L'amour elle n'y croit plus, n'en veut plus.
Juge des enfants, métier aux lourdes responsabilités et pourtant elle adore ça. Se sent utile et fière de son cheminement et des ses actions.
Maison dans le quartier ouest, petit coin de paix il y a peu encore. Aujourd'hui, seule en ses quatre murs, ne sait plus si elle se sent encore chez elle alors que c'était jadis chez eux.
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MessageSujet: La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie EmptyJeu 10 Oct - 16:41#

La photographie est la littérature de l'oeil.

Charlotte a la sensation de se trouver à un carrefour de sa vie, où les épreuves et les doutes s'entremêlent pour façonner une réalité parfois difficile à supporter. Il y a quelques mois, elle vivait un rêve qu’elle croyait immuable, celui d’une vie à deux avec son fiancé, un homme dont l'absence soudaine l’a laissée désorientée et dévastée. Ce jour-là, devant l'autel, au moment où elle s’attendait à dire « oui » pour l'éternité, il avait choisi de rompre. Ce rejet brutal, survenant au moment où elle s'attendait à un bonheur illimité, l’a plongée dans un tourbillon d’émotions contradictoires. La douleur de l’abandon se mêlant à une colère sourde et à une profonde tristesse. La blonde a toujours été une femme pleine de vie, animée par ses passions et ses ambitions, mais cette rupture a ébranlé les fondements de son existence. En parallèle, les événements tumultueux de sa vie personnelle continuent de s'entremêler. Sa relation avec Tim s'est transformée en un terrain instable, oscillant entre complicité et ambiguïté. Au fil des mois, leur amitié a évolué vers une connexion plus intense, une intimité partagée qui, bien qu’excitante, la plonge aussi dans une mer d’incertitudes. Elle oscille ainsi entre l'envie de s’abandonner à cette nouvelle dynamique et la peur de blesser leurs cœurs respectifs. Ajoutant à ce tourbillon émotionnel, la Wayne doit également faire face à des tensions familiales croissantes. Les relations avec certains de ses proches devenant de plus en plus compliquées depuis que Richa's à repris l'entreprise. Les attentes familiales, désormais plus lourdes à porter, semblent faire pression sur ses épaules. Cette situation la pousse à s'interroger sur ses choix, sur la personne qu’elle veut vraiment devenir et sur la manière dont elle souhaite construire son avenir.

C’est dans ce contexte tumultueux qu’elle a découvert, il y a quelques jours, une annonce pour un atelier de photographie. L’idée de s’inscrire à cette activité nouvelle lui apparaît comme une échappatoire, un moyen de se concentrer sur quelque chose de différent, loin des conflits internes et des douleurs du passé. La photographie, cet art qui capte l’instant, lui semble être une opportunité de redécouvrir le monde avec un regard neuf, d’explorer ses émotions à travers un objectif. Désireuse de se plonger dans cet univers, Charlotte n’a pas hésité à se procurer un appareil photo, bien qu’elle ne connaisse pas grand-chose à la photographie. L'idée d'apprendre, de créer, et d’éveiller son regard l'excite. Elle s’imagine capturer la beauté éphémère des moments, saisir des instants de vie qui lui échappent souvent dans le tumulte de ses pensées.

Le jour de son tout premier cours arrive peu de temps après, bien que cela lui ait paru une éternité au vu de son excitation. La juge ressent un mélange d'anticipation et d'anxiété. En se rendant au studio, situé dans un quartier animé de la ville s’efforçant de se convaincre que cet atelier est exactement ce dont elle a besoin pour penser à autre chose. En franchissant le seuil, elle est accueillie par un espace baigné de lumière dont les murs ornés de photos captivantes. Peu de personnes sont pour le moment présentes, pourtant ça ne lui pose pas plus problème que ça. Charlotte a toujours eu en elle ce naturel jovial et bavardeur la poussant vers les autres. Sourire radieux affichée, elle navigue entre chacun avant de repérer une belle jeune femme blonde, les lèvres étiré en un sourire chaleureux dégageant une énergie bienveillante. Celle-ci semble être la responsable du club. Enfin, Cha' déduit cela en la voyant vagabonder pour accueillir et souhaiter la bienvenue à deux personnes. Elle s'avance alors vers elle d'un pas confiant faisant voltiger ses mèches blondes. "Bonjour !" Sa main se tend vers l'avant accompagnant ses paroles. "Je suis Charlotte Wayne. Je crois vous avoir eu au téléphone pour l'inscription. Je suis ravie d'être ici !" Phrases qui vont droit au but, elle a toujours été ainsi, à aller directement à l'essentiel. Cette franchise, qui peut parfois surprendre, découle sans doute de son métier de juge, où chaque mot compte et où la clarté est essentielle. Dans les salles d’audience, elle a appris à communiquer de manière précise et directe, évitant les détours et les ambiguïtés. Elle privilégie l’honnêteté, même lorsque cela la place dans des situations délicates. Pourtant, elle espère tout de même ne pas être trop déstabilisante. Ce club de photo s'avère être dans une certaine mesure comme un nouveau chapitre et elle n'aimerait pas gâcher cela.


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Maggie Powell
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(( trente-et-un ans )) Trente-et-une années qu'elle fait partie de ce monde, sur ces trente-et-une années, il y a en une vingtaine qu'elle rêve de le rencontrer, qu'elle collectionne un nombre inimaginable d'objets à son effigie, prête à payer pour la moindre chose, allant de mouchoirs usagés aux toast à moitié mangés. Nourrissant une obsession malsaine pour un homme qu'elle n'a jamais rencontré, allant jusqu'à traquer la moindre de ses apparitions publiques, se créant ainsi un univers intimement lié au sien. Active sur de multiples réseaux sociaux à l'aide de plusieurs faux comptes dissimulés, cherchant à obtenir la moindre information sur sa victime.
(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
(( photographe )) Devenue la photographe attitrée de l'Atmosphère depuis peu, décidant d'user aussi de ce métier comme de passion, passant par de simples photographies des habitants de Monterey à couvrir de grands événements, rêvant de s'immiscer dans le monde des célébrités. Métier parfait pour la personne effacée et discrète qu'elle est. Elle peut rester tapisser dans l'ombre et surgir seulement au moment opportun, rôle parfait pour une personnalité aussi obsessionnelle.
(( quartier est ))) Habitant le plus près possible de celui qu'elle convoite. Plus facile de pouvoir l'observer subtilement à travers la fenêtre alors qu'elle fait partie du même quartier. Appareil photo souvent près, elle réussit parfois à capter des moments intimes.
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MessageSujet: Re: La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie EmptyLun 14 Oct - 9:36#

La photographie est la littérature de l'oeil.

Oh belle Charlotte, j’aimerais pouvoir te dire que ce que tu vis présentement n’est qu’un moment difficile à passer, que tout finira par s’apaiser. Qu’il est normal de ressentir un tel tourbillon d’émotions face à tout ce qui se passe dans ta vie. Cette complicité grandissante avec Tim, la fin de ta relation si significative… tout ce qui arrive t’amène certainement à t’interroger sur ta propre identité. Mais ce que je trouve fascinant, c’est ta capacité à rechercher de nouvelles avenues pour t’épanouir, comme ce cours de photographie. Celui qui t’a mené jusqu’à moi. C’est un pas courageux de te tourner vers quelque chose d’inconnu pour réapprendre à voir le monde autrement, à travers d’autres yeux. La photographie peut d’ailleurs devenir une merveilleuse métaphore pour ce que tu traverses. Tout comme l’appareil photo qui capte des instants éphémères, tu es à la recherche de nouvelles façons de capturer tes moments difficiles en quelque chose de significatif. Toutes ces tensions familiales qui pèsent sur toi ne font que renforcer l’importance de t’accorder des moments à toi seule. Le fait que tu te présentes ici aujourd’hui, à cet atelier démontre que tu es prête à embrasser le changement qui s’offre à toi avec toute la confiance dont tu peux faire preuve. Ne t’inquiète surtout pas si tout ne semble pas clair ni maîtrisé au début, ce qui est tout à fait normal. Le processus d’apprentissage est ce qui fait la beauté de la chose. Quelquefois, il t’arrivera certainement d’échouer. Mais je t’en prie, ne baisse pas les bras pour autant. Tu as tout en toi pour trouver un nouvel équilibre. Prends ton temps, sois indulgente avec toi-même et laisse chaque nouveau chapitre s’ouvrir à son rythme…

Mais ça, je ne peux pas encore te le dire. Tout comme tu captes des moments éphémères, moi, je capte chaque détail de toi. Chaque mot, chaque regard. Tu me fascines déjà plus que tu ne le penses. Déjà plus que ce que tu ne devrais. Je ne peux pas encore te dire tout ça, mais je le pourrai bientôt. Parce que bientôt, je connaîtrai tout de toi. Peut-être deviendras-tu ma nouvelle obsession ? Peut-être seras-tu ma prochaine victime ? Parce que bientôt, j’en connaîtrai assez sur toi, comme j’en connais assez sur tous les autres. Tu me feras assez confiance pour me confier tes secrets les plus sombres et moi, je serai là pour t’écouter, l’oreille attentive. Probablement aussi pour en jouer à mon avantage. Parce que c’est ce que je suis, c’est ce que j’ai toujours été… une obsessionnelle.

Depuis que tu as fait ton entrée dans le studio, je ne cesse de te regarder. Même si mon attention semblait dirigée vers les deux autres, il n’y a que toi qui ait vraiment attirée mon regard. Belle comme le jour, Je te laisse donc tranquillement m’apprivoiser, comme on apprivoise une bête douce et innocente, avec un simple bonjour.

- Bonjour ! Que je te retourne sur le même ton, masquant brillamment mon excitation intérieure. Vous devez être… commençais-je avant de t’entendre me dire ton prénom. Charlotte Wayne, oui, je me souviens bien.

Comment oublier ? Comment oublier que tu es ma troisième inscription pour le club. Comment oublier une si jolie voix qui souhaite simplement partager ma passion.

Mais tu ne sais pas encore à quel point tu m’appartiens déjà…



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30 ans, cap franchis il y a peu. Enfant du printemps, sa vie qui file sans qu'elle ne puisse y faire grand chose. Vie qu'elle avait imaginé différente, échec pour elle d'en être à ce stade.
Célibataire, coeur brisé quand celui qu'elle croyait l'homme de sa vie l'a laissé devant une centaine de personnes le jour de leur mariage. L'amour elle n'y croit plus, n'en veut plus.
Juge des enfants, métier aux lourdes responsabilités et pourtant elle adore ça. Se sent utile et fière de son cheminement et des ses actions.
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MessageSujet: Re: La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie EmptyLun 21 Oct - 13:57#

La photographie est la littérature de l'oeil.

Charlotte entre dans le studio de photographie avec une certaine hésitation. Ses pas sont légers, presque imperceptibles, mais sa nervosité est palpable. Son regard se perd un instant dans l’espace, observant les différents appareils photo, les fonds neutres, les lumières savamment disposées. Ce lieu, avec ses ombres et ses lumières, semble tout à la fois accueillant et intimidant. Elle inspire profondément, reprenant la maîtrise d'elle-même. Regard qui croise celui d'une belle femme blonde, celle qui semble être la responsable de l'atelier. Sourire qui se dessine sur les lèvres montrant son envie d'être ici. Une petite lueur d'excitation traverse ses yeux, mais la Wayne s’efforce de rester posée, contrôlée, comme elle sait si bien le faire. "Oui, c'est bien moi. Enchantée de vous rencontrer." Sourire poli, légèrement timide, mais tout de même curieuse. "Et vous devez être Mara Lawson ?"Ce premier contact est bref, mais suffisant pour qu’elle sente une atmosphère particulière dans ce studio. Un mélange d’anticipation et d’inconnu. La fameuse Mara lui inspire la sympathie, tout comme elle l'intrigue d'une certaine façon.

Elle s’avance un peu plus dans la pièce, son sac à l'épaule, regardant brièvement les autres participants. La blonde ne veut pas trop en montrer, mais cette expérience est nouvelle pour elle. Cette plongée dans l’art de la photographie est une manière pour Charlotte de se redécouvrir, de trouver une nouvelle forme d’expression, loin des tumultes récents de sa vie. Ses parents... Sa famille... Tim...  Son visage lui revient brièvement en tête, mais elle secoue cette pensée pour se concentrer sur l’instant présent. En observant les appareils photo sur une table proche, elle ne peut s’empêcher de passer doucement ses doigts sur l’un d’eux, admirant la précision et la délicatesse de l’objet. C’est fascinant de penser qu’une simple machine, un assemblage de pièces métalliques et de verre, puisse capturer des instants aussi fugaces et éphémères que ceux de la vie. Ce qu’elle ressent au fond d’elle est similaire : elle est à la recherche de quelque chose de tangible, un moyen de capturer et de comprendre ce qu’elle traverse. "Est-ce votre appareil personnel ?" Se tournant à nouveau vers l’organisatrice avec un sourire léger et plein d'interrogation. "J’ai toujours été fascinée par ces objets, mais je dois avouer que je n’y connais pas grand-chose pour l’instant." Elle rit doucement, un peu pour elle-même, un peu pour alléger la situation. "C’est aussi pour ça que je suis ici. J’ai envie d’apprendre, de comprendre comment voir le monde autrement, à travers un autre prisme." Sa voix est calme, mais on peut percevoir une certaine émotion sous la surface. Elle ne parle pas uniquement de photographie. Ce qu’elle dit est aussi un reflet de sa propre vie, de ses propres luttes. Capturer l’éphémère. Trouver du sens dans l’instant. Voilà pourquoi elle est ici.

Charlotte se redresse et esquisse un sourire plus large, comme pour se donner un élan de courage. Elle est prête à entrer dans cet univers inconnu, à découvrir ce que la photographie peut lui apporter, et peut-être, à se découvrir elle-même au passage. "Je suis impatiente de commencer !"


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(( trente-et-un ans )) Trente-et-une années qu'elle fait partie de ce monde, sur ces trente-et-une années, il y a en une vingtaine qu'elle rêve de le rencontrer, qu'elle collectionne un nombre inimaginable d'objets à son effigie, prête à payer pour la moindre chose, allant de mouchoirs usagés aux toast à moitié mangés. Nourrissant une obsession malsaine pour un homme qu'elle n'a jamais rencontré, allant jusqu'à traquer la moindre de ses apparitions publiques, se créant ainsi un univers intimement lié au sien. Active sur de multiples réseaux sociaux à l'aide de plusieurs faux comptes dissimulés, cherchant à obtenir la moindre information sur sa victime.
(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
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MessageSujet: Re: La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie EmptyLun 21 Oct - 15:11#

La photographie est la littérature de l'oeil.

Tu ne le sais pas, mais tu es la seule que je vois. La seule que j’observe avec un œil attentif. Parmi toutes les autres personnes déjà présentes, tu es la seule à véritablement capter mon regard. Je t’observe avec mon calme habituel, toi qui semble si nerveuse, hors de ton environnement. Tu essaies tant bien que mal de masquer tes émotions, mais malheureusement pour toi, tu fais face à une experte en la matière pour déceler le moindre craquement. Mes yeux glacés analysent chacun de tes mouvements, chacun de tes gestes. Difficile d’en laisser passer devant ce regard imperturbable. Lorsque je croise ton regard, un sourire bien calculé apparaît sur la commissure de mes lèvres.

- Enchantée Charlotte, oui, c’est bien moi, Mara Lawson. Voix douce, presque murmurée, comme une invitation secrète dont toi seule en aurait la possibilité. Bienvenue dans mon studio.

Je m’approche légèrement, chaque mouvement me menant vers toi bien mesuré, tout en jetant un coup d'œil à l’appareil que tu tiens entre tes mains.

- Celui-ci ? Non, ce n’est pas le mien, mais il a une belle histoire.

Mon sourire s’élargit, laissant un brin énigmatique flotter entre nous. Mon regard intrigué plonge dans le tien, essayant d’analyser ce qui se cache derrière tous ces mots. Rapidement, je peux deviner que tu n’es pas venue ici pour seulement comprendre la photographie, mais aussi pour arriver à saisir autre chose, quelque chose de plus profond.

- Apprendre à voir le monde à travers une lentille, plutôt fascinant, non ? Que je te murmure, prenant le temps de peser chacun de mes mots, laissant flotter le mystère. Comme si nous partagions un secret intime que seuls nous pouvions comprendre. Parfois, la photographie nous permet de capturer ce que nous ne voyons pas à l'œil nu. Des émotions cachées, des instants volés… Je fais exprès de laisser le silence planer avant de reprendre Vous verrez, l’objectif a cette étrange capacité à révéler bien plus qu’il n’y paraît. J’observe finement la lueur d’excitation qui naît tranquillement dans tes yeux. J’y décèle un écho de ma propre fascination pour ce monde d’images.

- Ne vous inquiétez pas si vous n’y connaissez pas grand chose pour le moment. C’est justement pour cela que vous êtes ici, non ? Te dis-je avec un sourire réconfortant Vous apprendrez vite et peut-être même, découvrirez-vous quelque chose sur vous-même durant le processus ?

Prenant un appareil entre mes mains, le maniant avec une aisance naturelle, j’ajoute

- Nous commencerons par les bases. Vous verrez, capturer l’éphémère, c’est aussi une manière de trouver un sens dans le chaos. Levant l’appareil, dans un geste léger, j’appuie sur le bouton de déclenchement afin de te prendre en photo. Un sourire naissant apparaît sur mes lèvres Bienvenue dans l’univers de la photographie, Charlotte. Préparez-vous à voir les choses différemment.



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Célibataire, coeur brisé quand celui qu'elle croyait l'homme de sa vie l'a laissé devant une centaine de personnes le jour de leur mariage. L'amour elle n'y croit plus, n'en veut plus.
Juge des enfants, métier aux lourdes responsabilités et pourtant elle adore ça. Se sent utile et fière de son cheminement et des ses actions.
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MessageSujet: Re: La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie EmptyJeu 24 Oct - 20:12#

La photographie est la littérature de l'oeil.

Le regard de Charlotte suit Mara tandis qu'elle parle, captivée par l'assurance tranquille dont elle fait preuve. Sa voix, pleine de douceur, la plonge dans la confiance sans se douter un instant que quelque chose cloche. Pourtant experte, par son métier, de juger à bon escient les situations se présentant à elle, elle ne voit absolument pas la blonde en face comme une menace. Au contraire, sourire aux lèvres, c'est pleine de curiosité pour cette nouvelle activité qu'elle discute avec elle plongeant dans son monde à elle, celui de la photographie.

La Wayne observe l’appareil entre ses doigts, une machine imposante, presque intimidante. L'inconnu est une donnée avec laquelle elle n'aime pas tant jouer, pourtant, parfois, elle se pousse à se lancer des défis afin d'acquérir de nouvelles compétences et évoluer. La voilà donc ici, appareil photo à la main sous le regard observateur de Mara. Sa voix reste bloquée dans sa gorge un instant, mais elle parvient à lâcher un léger rire nerveux en réponse à la remarque de Mara sur l’histoire de l’appareil. "Ah, oui ? Une belle histoire, dites-vous… Laquelle ? Si ce n'est pas trop indiscret." Elle se questionne un instant sur tout ce que ce si petit appareil a pu prendre en photo au fil de son existence, dans quelles main experte a-t-il pu passer et ce qu'il peut bien raconter. "Je dois avouer que je suis plus habituée à être devant l'objectif que derrière." Paroles lâchées sans vraiment réfléchir et pourtant oh bien vrai. La juge a parfois eu l'occasion d'être photographié, bien sûr, rien de très prestigieux, mais quelques petites séances amatrices. "Mais je suppose que tout a une première fois, non ?"

Elle serre un peu plus fort l’appareil entre ses mains, ses doigts s’habituant doucement au poids. Un moment de silence s’installe alors que Mara continue à parler, et Charlotte sent quelque chose changer dans l’air. Une sensation étrange, presque intime, comme si cette conversation banale sur la photographie prenait une tout autre signification. Elle hoche la tête lentement, absorbée par les paroles de la photographe. "Oui, c’est vrai," murmure-t-elle presque pour elle-même. "Capturer des choses qu’on ne voit pas à l’œil nu… Ça doit être fascinant. Saisir un instant, le figer à jamais, ça donne l’impression d’avoir un contrôle sur le temps, d’une certaine manière." Elle se surprend à se perdre dans ses pensées, à imaginer tout ce que cet objectif pourrait révéler, non seulement sur le monde, mais sur elle-même. Elle ne peut s’empêcher de se demander si la photographie pourrait vraiment lui permettre de voir au-delà des apparences, de comprendre des choses qu’elle a longtemps ignorées ou qu’elle s’est efforcée de cacher. Des choses sur soi, Charlottes fronce légèrement les sourcils, le visage tourné vers l’appareil qu’elle tient maladroitement. Découvrir quelque chose sur elle-même… est-ce que c’est vraiment possible ? Ses doutes commencent à la submerger, mais elle les repousse. Elle est là pour apprendre, pas pour se noyer dans ses incertitudes. "Vous avez probablement raison. Je suis venue ici pour apprendre, et peut-être que je découvrirai des choses…" Son sourire devient un peu plus sincère cette fois, empreint d’une nouvelle détermination. "Je suis prête à essayer, en tout cas."

Elle observe la photographe manier son appareil avec une facilité déconcertante, et une pointe d’admiration traverse son esprit. C’est impressionnant, cette capacité à rendre simple quelque chose qui semble pourtant si compliqué pour elle. Quand Mara déclenche l’appareil et prend une photo, la Wayne ne peut s’empêcher de sursauter légèrement, surprise par le clic soudain. Elle laisse échapper un petit rire nerveux avant de se redresser. "Eh bien, me voilà officiellement dans votre monde, alors. Je suis prête à apprendre, vraiment et peut-être qu'un jour, je vous prendrai aussi en photo par surprise." Son sourire s’élargit un peu, plus assuré cette fois. "Merci pour cette chance, Mara. J’ai hâte de voir les choses différemment, comme vous dites." Reposant finalement l'appareil photo, elle se tourne à nouveau vers cette nouvelle connaissance à la chevelure blonde. "Vous faites ça depuis longtemps ? Photographe ?"

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(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
(( photographe )) Devenue la photographe attitrée de l'Atmosphère depuis peu, décidant d'user aussi de ce métier comme de passion, passant par de simples photographies des habitants de Monterey à couvrir de grands événements, rêvant de s'immiscer dans le monde des célébrités. Métier parfait pour la personne effacée et discrète qu'elle est. Elle peut rester tapisser dans l'ombre et surgir seulement au moment opportun, rôle parfait pour une personnalité aussi obsessionnelle.
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MessageSujet: Re: La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie EmptyMer 30 Oct - 23:02#

La photographie est la littérature de l'oeil.

Je t'observe avec une curiosité silencieuse, captant chaque nuance dans le mouvement de tes mains maladroites autour de l'appareil. Ce moment intime me semble presque rituel - le passage de mon domaine à une autre, comme une initiation que je présidais, me délectant de l'ombre de fascination dans le regard de mon apprentie. Mes lèvres s'étirèrent en un sourire subtil, une touche d'amusement perçant ma posture habituellement sereine. Oui, une histoire, murmurai-je d'un ton posé, mes doigts glissant le long de l'objectif. Ce vieil appareil a capturé plus de secrets que je ne pourrais en dévoiler. Des moments que d'autres préfèreraient oublier, figés dans le temps, incapables de s'effacer...

Je laisse planer une pause, mon regard te scrutant, cherchant ce que l'appareil pourrait révéler sur moi si jamais tu te retrouvais de l'autre côté de l'objectif. Étant prête à disséquer chaque ligne d'émotion, chaque ombre de doute que ce moment pourrait faire surgir. Je m'approche légèrement, ajustant la prise de ta main avec une précision détachée mais méthodique. La photographie... ce n'est pas seulement capturer ce que l'on voit. Il y a un certain pouvoir dans ce que l'on ne montre pas. Derrière chaque image, il y a toujours une part cachée de l'artiste, du sujet. Ce qui fait que nous sommes là, entre les apparences et l'essence, comme vous le dites si bien.

Tu semblais t'interroger, peut-être même un peu prise au dépourvu par la profondeur de tes propres pensées. J'observais, fascinée, ce mélange d'incertitudes et de résolutions qui défilaient dans tes yeux. Le silence s'étira entre nous, alourdi par des questions muettes. Vous découvrirez des choses, c'est certain. La photographie nous force à regarder là où nous éviterions de poser les yeux. Je fronça légèrement les sourcils, l'ombre d'un souvenir passant dans mon regard avant de me ressaisir, le masque de la professionnelle reprenant le dessus.

Le léger sursaut dont tu fais preuve lorsque le clic retentit m'arrache un sourire. Je laisse planer un instant de complicité, presque imperceptible. Ne vous inquiétez pas, cela devient naturel avec le temps. Laissant échapper un rire contenu, ma voix glissant avec douceur dans l'instant. Et qui sait, peut-être que le jour où vous me prendrez en photo, vous serez celle qui me surprendra.

Finalement, j'hoche de la tête, détachant un brin d'histoire personnelle dans le fil de ma réponse, comme une confidence partagée. Oui, ça fait longtemps. Plus de dix ans, si je compte bien. Assez pour m'y perdre, y trouver des vérités qui n'ont jamais cessées de me hanter... et peut-être aussi quelques réponses. Ma voix se fit légèrement plus douce, comme un murmure confiant. Je vous souhaite de voir ce monde autrement, Charlotte. De voir des choses que vous ne pensiez jamais trouver.

Je redressa doucement l'appareil dans tes mains avant de m'écarter, te laissant contempler ce poids nouveau entre tes mains, prête à te voir plonger, toi aussi, dans cet art qui dévoilait parfois bien plus qu'il n'y paraissait.


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Charlotte Wayne
Charlotte Wayne
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-

30 ans, cap franchis il y a peu. Enfant du printemps, sa vie qui file sans qu'elle ne puisse y faire grand chose. Vie qu'elle avait imaginé différente, échec pour elle d'en être à ce stade.
Célibataire, coeur brisé quand celui qu'elle croyait l'homme de sa vie l'a laissé devant une centaine de personnes le jour de leur mariage. L'amour elle n'y croit plus, n'en veut plus.
Juge des enfants, métier aux lourdes responsabilités et pourtant elle adore ça. Se sent utile et fière de son cheminement et des ses actions.
Maison dans le quartier ouest, petit coin de paix il y a peu encore. Aujourd'hui, seule en ses quatre murs, ne sait plus si elle se sent encore chez elle alors que c'était jadis chez eux.
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MessageSujet: Re: La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie EmptyDim 10 Nov - 13:03#

La photographie est la littérature de l'oeil.

Charlotte observe l’appareil entre ses mains, ses doigts effleurant doucement le métal froid qui lui semble empreint d’histoires cachées. La manière dont Maggie lui parle de cet objet si simple en apparence, mais porteur de tant de mystères, éveille en elle un mélange d’émerveillement et de prudence. En silence, elle tente de comprendre la portée de ce moment, de mesurer ce qu’elle s’apprête à découvrir. Comme une initiée, elle se sent prête à entrer dans un monde dont elle ignore les profondeurs et les nuances, mais dont elle devine déjà le pouvoir. Sa main tremble légèrement en caressant l’objectif, comme si ce simple geste pouvait lui permettre de percer les secrets gravés dans le verre et la mécanique de l’appareil. Les mots de Maggie résonnent en elle, lui rappelant les vérités que l’on préfère taire. Elle sait que, derrière chaque cliché, se cache un choix, une sélection du visible et de l’invisible, un mélange de l’artiste et du sujet, comme une alchimie qui lie profondément les deux. "Des secrets figés... Comme un moyen de retenir ce que l'on préfère effacer." La Wayne comprend que ce n’est pas uniquement un exercice de style ou de technique, mais un art capable de révéler les âmes, de capter des fragments d’existence que même les mots peinent à contenir. Se sentir ainsi témoin de ce que l’autre cache, sans pouvoir tout à fait le dire, lui semble d’une intensité nouvelle. Dans son esprit, une question demeure : que révélera-t-elle, elle, à travers cet objectif ? Elle ose alors lever les yeux vers Maggie, cherchant une part de ce mystère dans son regard. Bien plus expérimentée, elle semble à la fois ouverte et impénétrable, offrant quelques fragments de son propre passé, comme des indices. La juge sourit légèrement, prise d’une admiration silencieuse. Elle comprend qu’il lui faudra du temps pour apprivoiser cet art, pour déceler les ombres cachées derrière chaque sourire, chaque expression. "Alors… une photo devient plus que ce qu’elle donne à voir," murmure-t-elle, son regard plongé à nouveau dans l’objectif.

Lorsque le déclic retentit, elle sursaute légèrement, surprise, mais un sourire amusé se glisse sur ses lèvres en voyant la complicité dans le regard de Maggie. "Je suppose que j’apprendrai, un jour," dit-elle doucement, presque pour elle-même, avant de reporter toute son attention. Les mots apaisants de Maggie l’aident à se détendre. "Peut-être, oui…" répond-elle avec un sourire plus assuré. "Peut-être qu’un jour, j’aurai l’audace de passer derrière l’objectif et d’y voir ce que vous y avez trouvé." Elle s’arrête, un peu rêveuse, à la pensée de cette perspective si nouvelle et, à ses yeux, riche de promesses et de découvertes. Charlotte écoute ensuite la confidence de la blonde, un peu surprise par la sincérité du ton, et sent naître en elle une admiration renouvelée. Elle s’autorise à partager un morceau de pensée, un murmure peut-être, mais qui fait écho à l’instant. "Dix ans, vous dites… Alors vous avez trouvé votre voie, et ce courage de capturer la vérité, même celle qui nous échappe souvent." Elle pose finalement un regard franc sur Maggie, esquissant un sourire sincère. "Merci de m’initier à cela. Il y a quelque chose de singulier dans ce que vous transmettez… c’est un peu comme si vous me permettiez de voir un peu du monde tel que vous le percevez." La Wayne prend une inspiration profitant de l'espace que Maggie lui laisse. Puis, songeant à la profondeur des mots de la photographe, elle ose demander : "Et vous… qu’avez-vous découvert, que vous n’imaginiez pas voir, dans toutes ces années de photographie ?


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Maggie Powell
Maggie Powell
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(( trente-et-un ans )) Trente-et-une années qu'elle fait partie de ce monde, sur ces trente-et-une années, il y a en une vingtaine qu'elle rêve de le rencontrer, qu'elle collectionne un nombre inimaginable d'objets à son effigie, prête à payer pour la moindre chose, allant de mouchoirs usagés aux toast à moitié mangés. Nourrissant une obsession malsaine pour un homme qu'elle n'a jamais rencontré, allant jusqu'à traquer la moindre de ses apparitions publiques, se créant ainsi un univers intimement lié au sien. Active sur de multiples réseaux sociaux à l'aide de plusieurs faux comptes dissimulés, cherchant à obtenir la moindre information sur sa victime.
(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
(( photographe )) Devenue la photographe attitrée de l'Atmosphère depuis peu, décidant d'user aussi de ce métier comme de passion, passant par de simples photographies des habitants de Monterey à couvrir de grands événements, rêvant de s'immiscer dans le monde des célébrités. Métier parfait pour la personne effacée et discrète qu'elle est. Elle peut rester tapisser dans l'ombre et surgir seulement au moment opportun, rôle parfait pour une personnalité aussi obsessionnelle.
(( quartier est ))) Habitant le plus près possible de celui qu'elle convoite. Plus facile de pouvoir l'observer subtilement à travers la fenêtre alors qu'elle fait partie du même quartier. Appareil photo souvent près, elle réussit parfois à capter des moments intimes.
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MessageSujet: Re: La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie EmptyMar 12 Nov - 0:04#

La photographie est la littérature de l'oeil.
Je gardais le silence, laissant mes doigts effleurer l'appareil d'un geste lent, presque cérémonieux, comme si ce simple toucher faisait remonter en moi tout un monde invisible, une succession d'instants figés et de secrets tus. Dans le calme de cette confession implicite, je releva lentement les yeux vers toi. Un éclat indéchiffrable brillait dans mon regard, une lueur intense et troublante, oscillant entre la mélancolie et une fascination obscure.

- La photographie... elle m'a appris bien plus que ce que j'imaginais au départ, commençai-je d'une voix douce, presque murmurante, chaque mot se détachant comme une confidence précieuse. Au début, je croyais que l'appareil était une simple passerelle, un moyen de saisir des instants, de garder une trace des visages et des lieux. Mais avec le temps... j'ai compris qu'il ne s'agit pas simplement de capturer ce qu'on voit. C'est bien plus profond, plus insaisissable. À chaque clic, il y a quelque chose d'invisible qui se fige.

Je m'arrêta un instant, le regard perdu dans un souvenir lointain, comme si je revivais ces années de découvertes et confrontations intérieures. La respiration légère, je semblais peser chacun de mes mots, comme si j'ouvrais une porte que j'avais maintenue fermée depuis longtemps.

- L'appareil devient presque un révélateur... un révélateur de tout ce qu'on croyait avoir enfoui. Quand je photographie quelqu'un, il y a une part de moi-même qui transparait, des fragments que je ne maitrise pas. J'ai fini par me rendre compte que chaque image me renvoyait à moi, à mes failles, à mes peurs, à mes obsessions. Ce n'est pas seulement le sujet que je capture, mais des échos de mes propres fêlures, que je ne veux pas voir, mais que l'objectif révèle malgré tout.

Je tourna légèrement l'appareil entre mes mains, le métal froid capturant la lumière d'une manière étrange, comme un éclat fugitif. Mon sourire s'estompa, laissant place à une expression presque grave, comme si cette vérité pesait plus que ce que j'avais d'abord admis.

- Ce que je vois dans chaque cliché dépasse l'image elle-même. Je découvre, par les jeux d'ombres et de lumières, des vérités qui me hantent. Une photo réussie, tu vois, c'est celle qui saisit quelque chose de l'âme, qui va au-delà de ce que l'œil perçoit. Parfois, cette vérité-là est inconfortable, trop brute, trop nue. C'est un miroir cruel, mais terriblement honnête. Ce qu'on révèle dans un cliché... ce n'est pas toujours ce qu'on espérait montrer.

Je m'interrompis, plongeant dans un silence chargé, comme si j'hésitais à partager davantage. Mais quelque chose dans ton regard, ton écoute attentive et ton intérêt palpable, m'encourage à me dévoiler davantage, à plonger plus profondément dans les méandres de mes propres pensées.

- Il y a cette tension, cette frontière entre ce que l'on choisit de montrer et ce que l'on cherche à dissimuler. Derrière chaque sourire figé, chaque regard capturé, il y a l'invisible, ce qui n'est pas dit. C'est là que réside la véritable magie, Charlotte. L'essence même de la photo, ce n'est pas ce qu'elle montre, mais ce qu'elle laisse deviner. Un frisson dans l'air, une ombre fugitive, un silence au bord du cadre. C'est dans ces interstices que se logent les vraies histoires. J'ai appris que c'est ce qu'on ne voit pas, ou à peine, qui en dit le plus.

Je soutiens ton regard, comme pour m'assurer que tu comprenais la portée de ces mots, comme si je t'invitais à franchir une porte vers un univers aux contours flous et insaisissables.

- Un jour, peut-être, tu arriveras à saisir ça... ce moment entre le visible et l'invisible, là où se cachent les vérités qu'on n'ose pas se dire. La photographie, c'est une façon de figer ce qu'on aimerait oublier, de préserver ce qui, sinon, nous échapperait. Et parfois... cela demande du courage. Le courage de se perdre un peu, de se regarder autrement, de laisser chaque photo devenir un miroir où se mêlent celui qui observe et celui qui est observé.

Je laissa planer un instant, comme si je me détachais de mes propres mots, revenant à l'instant présent. Un sourire énigmatique s'esquissa sur mes lèvres, une invitation muette de pénétrer, à ton tour, dans ce monde fascinant et sombre.

- Alors, si tu veux vraiment voir le monde tel que je le perçois, il te faudra apprendre à regarder autrement. Voir ce que les autres ne voient pas. Voir ce qui tente de se cacher, là, à la lisière du cadre... Parce qu'au final, c'est dans ces ombres subtiles, ces secrets capturés malgré nous, que se trouvent les vraies histoires, celles qui changent notre regard.

Dans le silence qui suivit, le murmure de mes mots semblait s'accrocher à l'air, une confidence suspendue entre nous, comme un promesse de secrets partagés, mais aussi d'un chemin où la clarté et l'ombre s'entrelacent, indissociables.



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La photographie est la littérature de l'oeil ¦ Maggie

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