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Caught up in the middle of you and me | Timäel

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Charlotte Wayne
Charlotte Wayne
28
sunflower_, Clara
scarlett leithold
@lumossolemstuff
-

30 ans, cap franchis il y a peu. Enfant du printemps, sa vie qui file sans qu'elle ne puisse y faire grand chose. Vie qu'elle avait imaginé différente, échec pour elle d'en être à ce stade.
Célibataire, coeur brisé quand celui qu'elle croyait l'homme de sa vie l'a laissé devant une centaine de personnes le jour de leur mariage. L'amour elle n'y croit plus, n'en veut plus.
Juge des enfants, métier aux lourdes responsabilités et pourtant elle adore ça. Se sent utile et fière de son cheminement et des ses actions.
Maison dans le quartier ouest, petit coin de paix il y a peu encore. Aujourd'hui, seule en ses quatre murs, ne sait plus si elle se sent encore chez elle alors que c'était jadis chez eux.
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MessageSujet: Caught up in the middle of you and me | Timäel Caught up in the middle of you and me | Timäel EmptySam 28 Sep - 19:11#

Caught up in the middle of you and me

Flashback

Robe de satin rouge faisant ressortir la pâleur de sa peau, collier de perles et boucle d'oreilles assorties accrochées. Son reflet lui apparaît, ajustement de sa chevelure blonde, dernière touche de rouge à lèvres. Elle se contemple dans ce grand miroir la faisant soudainement se sentir si petite. D'un avis externe, elle sait qu'elle attirera certains regards, que ses collègues diront qu'elle est somptueuse. Pourtant, face à elle-même, face à l'être qu'on devrait tous le plus chérir, Charlotte voit en elle le moindre et insignifiant petit défaut. Consciente de l'injustice qu'elle s'impose à elle-même, pourtant dans l'incapacité de changer cela. Sa confiance dégringolant depuis des mois, tout est bon pour trouver une excuse à son abandon. Jetant un rapide coup d'oeil à son téléphone, constate qu'elle devrait se dépêcher d'enfiler ses talons et de filer au restaurant. Cette sortie entre collègues est prévue depuis des mois afin (officiellement) de souder les liens de l'équipe, mais surtout (officieusement) pour s'amuser en dehors de leur rôle professionnel en dégustant de la bonne nourriture et en enchaînant les verres. La Wayne ne s'est pas fait priée deux fois afin d'accepter l'invitation. Joviale et bonne vivante, elle tente de profiter de chaque occasion que la vie impose sur son chemin en matière de sortie et de plaisir. Ce genre de soirée l'aide, soutien pour ne pas qu'elle rumine sans cesse, lui fait se tenir occupée et penser à autre chose. La blonde enclenche la seconde vitesse, glissant son portefeuille et quelques bibelots dans son sac avant d'enfiler son manteau face à la nouvelle fraîcheur de l'automne arrivée, elle quitte sa maison délivrant une dernière caresse d'affection à Pumba.

Nuit de mi-saison qui bat son plein, c'est après un long passage au restaurant où la belle a pu se rassasier, qu'elle se retrouve assisse autour d'une table dans l'un des bars de Monterey. C'est généralement ainsi que se déroule ce genre de sortie. La plupart des collègues ensemble partageant et déballant leur vie autour d'un bon repas. Ceux se dépêchant de rentrer retrouver leur conjoint.e et leurs enfants. Et puis le reste, qui continue leur soirée n'ayant personne attendant leur retour. Alors les rires et les histoires s’entremêlant dans une ambiance conviviale autour de la table. Constatant son verre vide, Charlotte se lève marchant d'un pas décidé en direction du comptoir. Si elle devait encore supporter une énième histoire du juge Barnes, l'alcool lui serait nécessaire. Passant commande, elle sursaute quand Thomas, un collègue qu’elle connaît à peine, est soudainement à sa droite. Il est charmant, avec un sourire qui dégage une certaine confiance. D’un geste décontracté, il s’assoit à ses côtés, la forçant quelque peu à prendre aussi place. Sans savoir comment, il commence à lui raconter des anecdotes sur ses récentes escapades, sa voix se frayant un chemin à travers le bruit ambiant. Charlotte écoute, intriguée par son charisme naturel, ses yeux pétillants d’enthousiasme. Parfois, leurs regards se croisent créant un court instant une certaine tension. Il n'y a pas l'ombre d'une incertitude quant au fait que ce charmant jeune homme flirt avec elle. Charlotte détourne un instant les yeux, observant les lumières tamisées du bar, puis plus loin, les visages de ses collègues. Une partie d'elle se demande si elle devrait rester dans cette dynamique confortable et couper court à la discussion en repartant s'asseoir auprès d'eux ou si elle pourrait se laisser emporter par l’inattendu. Elle se sent à la fois flattée et hésitante, la douce tension la piquant au vif. Laissant ses doutes derrière elle, elle revient au principal intéressé en lui offrant un sourire. Sa vie n'ayant déjà plus tant de sens, autant se laisser porter par l'instant présent avec comme seule règle qu'elle n'offrira plus jamais son coeur à un homme.

Alors que la blonde se perd dans ses pensées, savourant l’ambiance feutrée du bar et la conversation avec son collègue, la porte du bar s'ouvre dans le brouhaha de nouvelles personnes venant elles aussi profiter de l'instant. C'est la surprise qui se dépeint sur son visage quand le visage de Tim apparaît. Son sourire éclatant illumine immédiatement l'endroit, faisant vibrer l'atmosphère d'une énergie nouvelle. Maudissement de ne pas être allée ailleurs, elle tente rapidement de détourner le regard sachant pertinemment qu'il ne pourra s'empêcher de venir à leur rencontre s'il les voit. Hélas, trop tard, leurs yeux se captent. Ces yeux qu'elle connaît par coeur au fil des ans et qu'elle apprécie tant. Ces yeux dans lesquels elle s'est déjà perdue trop de fois.

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Timaël Sörensen
Timaël Sörensen
168
LoOm
Johnny Edlind
Hoodwink
/

31 ans, né le 03/03/1993 à Stortorget (Suède)

«Un jour une étoile est venue illuminer ma vie.
Puis la lumière disparue.
Cette étoile était filante.»_Lorthy
Célibataire, mais fiancé par le passé, ses sentiments semblent encore bien tourmentés et son cœur peu enclin à offrir sa clé.
Pompier au Fire Station à l'Est de Monterey - Pôle "Maîtrise du feu"
Suit actuellement une formation afin d'apprendre à piloter des hélicoptères
Dans un petit appartement dans le centre de Monterey.
Plutôt cosy par sa décoration pleine de sobriété ainsi que des plantes d'intérieur soigneusement disposées pour apporter une touche de verdure et de vie.

Présence

bronze member
https://basique.forumactif.com/t10239-timael-life-is-a-game-play https://basique.forumactif.com/t10246-le-temps-confirme-l-amitie
MessageSujet: Re: Caught up in the middle of you and me | Timäel Caught up in the middle of you and me | Timäel EmptyLun 30 Sep - 16:27#

Caught up in the middle of you and me
feat @Charlotte Wayne

Agacé et ennuyé, son pied n’arrêtait pas de s’agiter, de taper le sol dans une énergie folle. Il voulait rentrer, oublier cette journée caritative qu’on lui avait imposée. Qui pouvait bien accepter de payer dans l’espoir de remporter une soirée romantique avec un pompier ? Concept dépassé par l’émergence et le succès des réseaux sociaux, Timaël s’était convaincu que cet événement ne permettrait aucunement à la cagnotte de s’élever au-delà de zéro. Qui aurait cru qu’il y avait autant de célibataires à Monterey ? Observant ainsi la foule rassemblée d’un regard stupéfait. Si ses collègues étaient galvanisés à l’idée d’être flattés à longueur de journée, Tim lui, avait tout simplement l’impression d’être une bête de foire observée ; comparée, jugée et potentiellement convoitée. Caché derrière un rideau qui l’empêchait d’admirer les demoiselles trop enclines à débourser leur argent si durement gagné, Tim’ écoutait avec nonchalance ces déclarations qui devaient le pousser à délivrer cette rose mise en évidence à ses côtés. Symbole d’un charme incontesté, d’une soirée remportée, mais la réalité était que notre jeune homme restait imperméable a tous ces compliments destinés à le faire succomber. Le regard vide, impassible, les demoiselles se succédaient sans jamais parvenir à lui soutirer le moindre sourire. Chacune de ses respirations s’éteignait en soupirs, las de ce genre de mondanités dépourvu de naturel et de spontanéité.
Bien mal avisés furent ceux qui pensaient qu’une flèche viendrait le percuter en plein cœur, ressortant de cet événement en possession de la fleur.  Bien évidemment, son chef de caserne ne put s’empêcher de lui prodiguer l’un de ses nombreux sermons, allant même jusqu’à encore le qualifier de petit con. Il était vrai qu’il aurait pu décerner la rose à n’importe quelle demoiselle pour en être ainsi rapidement débarrassée, mais Timaël était bel et bien trop fidèle à ses valeurs pour qu’on le prive de sa liberté.

Son veston noir enfilé par-dessus sa chemise blanche un brin déboutonnée, Timaël s’était finalement laissé convaincre par ses collègues d’une soirée dans le bar d’à côté. Histoire de se changer les idées, d’échanger sur les déclarations qui auront su les marquer. Pour sa part, seule la promesse de plusieurs bières avait suffisamment su éveiller son intérêt pour qu’il accepte de s’éterniser dans son costard. « Non mais je te jure ! Elle m’a demandé si ma famille tenait une fabrique de bicottes, tu sais pourquoi ? Parce qu’elle me trouve super craquant ! » Un bon point pour l’originalité, Tim’ ne pouvant que rire pour la première fois de la journée. Un instant tenté de lui demander s’il avait jugé bon de lui promettre une soirée croustillante, son regard parcouru le bar pour se laisser peu à peu envahir par l’ambiance devenue soudainement moins pesante. C’est alors que son regard en vint à croiser celui d’un visage particulièrement familier. Chacun de ses traits pouvant être couché sur papier les yeux fermés. Charlotte Wayne… Instantanément, son cœur dégaine, s’agite dans un rythme intensifié, menaçant presque d’exploser jusqu’à ce que ses yeux se portent sur l’homme qui se tenait à ses côtés. C’est qui, celui-là ? Verre en main et sourire à tout-va, la séduction semblait être le véritable enjeu de leur discussion. « Hey Timaël, tu viens ? » Sans même se retourner, le jeune pompier lui fit signe d’avancer, quittant l’entrée pour se rapprocher de celle que ses yeux n’avaient de cesse de convoiter. Son sourire s’en retrouvait soudainement amusé, séduit à l’idée de réduire à néant ce rencard qu’il considérait comme une bien mauvaise idée. Était-il poussé par la jalousie ou un ego trop surdimensionné pour qu’il accepte qu’’elle soit par un autre, courtisée ? La raison semblait tout bonnement lui échapper, bien trop déterminé à faire une apparition remarquée pour s’en soucier. « Mademoiselle Wayne… Quel plaisir que de vous rencontrer en ces lieux » Ne tenant aucune attention à l’effronté qui avait cru bon de la draguer, Tim en vint légèrement à s’incliner, détachant de sa poche de veston, la rose qu’il avait depuis conservée. Lui offrant non sans un sourire amusé, il en vint naturellement à se rapprocher, apposant sa main dans son dos avant de délicatement poser sur le coin de ses lèvres un baiser plein d’ambiguïté. « Vous embellissez ma soirée. Permettez-moi de vous dire que cette robe vous va à ravir. Vous êtes sublimes. » Gentleman improvisé, c’est dans un murmure a peine voilé qu’il en vint à la complimenter, laissant ainsi tout le loisir d’être entendu par l’homme qui semblait peu à peu s’agacer. Comment l’en blâmer ? « Excusez-moi, mais nous étions en train de parler » Le regard rivé sur son visage qu’il ne pouvait aucunement s’empêcher d’admirer, Tim ne pouvait qu’admettre combien il était sensible à ce rouge qu’il qualifiait de tout aussi passionné, que la relation qui semblait depuis peu les lier. Il était tout simplement subjugué, tant que dans son dos des ailes vinrent presque à pousser. Un sourcil relevé, toujours aussi amusé, au regard de l’homme excédé, le jeune pompier en vint finalement à se confronter. L’inconnu était plutôt bien habillé, la cravate parfaitement nouée. Cela méritait d’être souligné, lui qui avait toujours refusé d’en porter ! Bref, l’homme respirait la confiance et sentait le fric à plein nez. Que pouvait-elle bien lui trouver, à ce BCBG ? « Ah oui ? Etrange…j’aurai pourtant juré qu’elle s’ennuyait » Oups, les hostilités étaient donc lancées, froissant l’homme bien plus éduqué qu’il ne l’aura jamais été. Tim’ préférait de loin sa simplicité, mettant ainsi au placard le rôle qu’il s’était évertué de jouer sans pour autant que ses paroles ne soient un mensonge éhonté. Qu’elle blesse ou de toute pureté, de ses lèvres ne sort généralement que la vérité.
« Mais pour qui vous prenez vous ? » Bonne question ! Son regard le quitta pour un bien plus bel horizon, retrouvant ainsi celui de Charlotte qu’il était tenté de laisser répondre à cette étrange question. Ami confident ou amant, le silence s’installa finalement qu’un court instant. « Celui qui sait combien elle aime le rose sans pour autant apprécier qu’on l’identifie comme  une Barbie des temps modernes. Elle est toute aussi belle et chaleureuse que tempétueuse, tant, qu’elle n’hésitera pas à ruiner sa plus belle paire d’escarpin en sautant dans une flaque d’eau si on la met au défi. Tant pis si ça fait enfantin, elle se laisse porter par ses émotions et son instinct. Quelqu’un qui sait qu’un plat de macaroni dégusté sur un air de Billie Ellish fera bien plus fondre son cœur que toutes ces soirées guindées pour lesquelles tu rêverais l’inviter. Son sourire mérite de vivre éternellement sur ses lèvres, pas de dépérir au coin du bar à faire semblant d'écouter une conversation alors que son esprit est ailleurs…Mhm, un instant ! » Le doigt levé, Timaël s’accorda une pause bien méritée, attrapant et plongeant ses lèvres le verre de l’homme qui depuis, n’avait de cesse de se décomposer. Du whisky vraiment ? Bon sang ! « Si clairement, je ne peux pas te reprocher d’ignorer tout ce qui la fait chavirer, ça... CAAA ! » Vous la sentez venir cette conclusion qui réjouit d’avance notre trublion ? « Manquer autant d’attention à son encontre pour ne pas l’avoir remarqué… Désolé, l’ami, mais toutes tes chances risquent fort de s’envoler… » Dans son regard, la malice débordait, d’ores et déjà convaincu qu’à aucun moment, il ne serait envahi de la moindre culpabilité ou regret...

KoalaVolant

_________________
Timaël Sörensen
«La vie est une souffrance. Il n'y a pas d'échappatoire. C'est la vérité.
Ce qui importe, c'est comment nous gérons la souffrance et cette vérité..»
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30 ans, cap franchis il y a peu. Enfant du printemps, sa vie qui file sans qu'elle ne puisse y faire grand chose. Vie qu'elle avait imaginé différente, échec pour elle d'en être à ce stade.
Célibataire, coeur brisé quand celui qu'elle croyait l'homme de sa vie l'a laissé devant une centaine de personnes le jour de leur mariage. L'amour elle n'y croit plus, n'en veut plus.
Juge des enfants, métier aux lourdes responsabilités et pourtant elle adore ça. Se sent utile et fière de son cheminement et des ses actions.
Maison dans le quartier ouest, petit coin de paix il y a peu encore. Aujourd'hui, seule en ses quatre murs, ne sait plus si elle se sent encore chez elle alors que c'était jadis chez eux.
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MessageSujet: Re: Caught up in the middle of you and me | Timäel Caught up in the middle of you and me | Timäel EmptyJeu 3 Oct - 23:01#

Caught up in the middle of you and me

Flashback

La vie de Charlotte, autrefois empreinte de rêves doux et d'idéaux romantiques, a pris un tournant brutal le jour où tout s'effondra devant l'autel. Le cœur lourd et le voile encore suspendu dans l’air, elle assista impuissante à l'humiliation suprême : l'homme qu’elle pensait être son avenir s’était dérobé au dernier moment, fuyant sans un regard en arrière, abandonnant ses promesses et ses espoirs en miettes. Ce jour-là, elle apprit que l'amour n'était qu'un mirage cruel. En proie à un désespoir profond, elle chercha un refuge immédiat, et c'est dans les bras de Tim' qu'elle trouva un semblant de réconfort. Ne la comprenant que trop bien, ils noyèrent tout deux leur chagrin à coup de corps qui se rencontrent. Ce qui avait commencé par une nuit de faiblesse, une étreinte impulsive, s'est mué en une habitude secrète, une relation dépourvue de tout engagement véritable, où ni l'un ni l'autre n'ose mentionner l'avenir. Chaque étreinte avec Timaël est une échappatoire, une façon d'oublier, ne serait-ce qu'un instant, le vide qui a envahi son cœur. Les mois se sont écoulés ainsi, dans cette danse silencieuse de plaisirs partagés sans attentes ni illusions. Aujourd'hui l'idée même d'aimer à nouveau quelqu'un n'est qu'inconcevable. Toutefois, elle accepte le plaisir temporaire que peut apporter une nuit avec un homme, sans sentiments et sans engagement. Le plaisir, c'est tout ce qui lui reste désormais. Privée de l'illusion de l'amour, Charlotte s'accroche à ces moments fugaces, ces instants de répit où elle peut encore ressentir quelque chose, même si cela ne dure que le temps d'une nuit. Elle ne cherche plus de grandes promesses ni d'engagements, seulement ces fragments de plaisir qui lui rappellent qu'elle est vivante, même si ce n'est que dans le moment présent. C'est la seule pensée qui l'anime quand elle accepte la discussion avec son collègue. Discussion sans aucune subtilité, le jeune homme ne cherchant en aucun cas à cacher ses intentions à la Wayne.

Elle sait à l'instant où son regard croise celui de Tim' que la tournure de cet instant se dirige vers un moment tout autre. Le pompier jette son dévolu sur la scène, bien décidé à ruiner la prétendue soirée parfaite du bel inconnu. Charlotte, elle, observe l'échange avec un mélange de surprise et de fascination. Il y a toujours eu quelque chose de magnétique chez Tim’, cette aura brute de confiance, ce refus absolu de se plier aux conventions sociales, ce charme désinvolte qu’il n’essaie même pas de polir. L'apparition de la rose, délicatement retirée de sa poche, est une audace délicieusement ironique, et le baiser qu’il dépose à la commissure de ses lèvres fait frémir tout son corps. Charlotte se connaît assez pour savoir qu’elle aime être courtisée de manière aussi directe, et l’intervention de Timaël lui fait l’effet d’un orage, un de ces orages qui balaye tout sur son passage, emportant avec lui les conventions et les attentes. "Mon cher Tim..." Voix peu emballée, mais emprunte d'un certain humour. "Merci pour cette belle rose et vos gentils compliments, mais ce jeune homme a raison, nous étions en pleine discussion. N'avez-vous pas honte ?" Ton teinté par le rire, tandis que leurs yeux ne parviennent pas à se détacher l'un de l'autre. Charlotte, incapable de détourner le regard, ne peut s’empêcher de penser à quel point il est séduisant dans ce costume, son esprit vagabondant, imaginant avec une précision troublante ce qui se cache sous sa chemise légèrement ouverte. L'atmosphère se tend subtilement, un concours de masculinité s'installant alors que les hostilités commencent à poindre entre Tim’ et son collègue. Malgré la tension palpable, la juge ne peut s'empêcher de se sentir légèrement flattée d'être l'objet de désir de ces deux hommes. Son collègue, Thomas de son prénom, visiblement choqué par cette intrusion soudaine, fronce les sourcils, tentant maladroitement de récupérer un semblant de dignité. Il n’a pas le temps de commencer sa phrase que Charlotte éclate de rire. Un rire sincère, cristallin, qui brise la tension accumulée autour d'eux. Ce son léger coupe l'air comme un rayon de soleil après la pluie, et, l'espace d'un instant, elle parvient à rendre la situation presque absurde. Tentative de les faire redescendre, malgré sa flatterie, elle ne veut pas d'un combat de coqs. "Mais pour qui vous prenez vous ?" Regard noir en direction du jeune homme, incapable de se contenir se sentant sûrement atteint dans sa fierté et son égo d'homme. Pourtant, Charlotte se sent intriguée. Que va répondre Tim’ ? Leurs regards se croisent à nouveau, comme attirés l’un par l’autre, et un court silence s’installe, chargé de tension. Ils ne se quittent plus des yeux. Elle demeure sans voix alors qu’il dresse, avec une justesse déconcertante, un portrait fidèle d’elle. Ce n'est pas une simple provocation, il la connaît vraiment, dans ses moindres détails. Soudainement submergée par l'émotion de l'instant, elle se sent confuse. Son cœur manque quelques battements alors qu'il achève son monologue, laissant résonner en elle la profondeur de ses mots. Thomas reste sans voix lui aussi, mais ses émotions sont à l'opposé de celles de Charlotte. Son regard se fait de plus en plus sombre, la colère montant à chaque nouvelle provocation de Tim', qui termine son verre avec une désinvolture calculée. Les poings de Thomas se serrent, et, dans un élan de frustration, il se lève brusquement, manquant de renverser son tabouret dans le mouvement. Son mouvement secoue Charlotte de son état de transe, la tirant brutalement de ses pensées. Elle n’a aucune envie de voir une esclandre se dérouler en plein milieu du bar, attirant les regards curieux des autres clients. "Très bien messieurs." Elle se lève de son siège prenant à nouveau appui sur ses talons, le cœur battant plus vite, se place en position de barrière et lance un regard soutenu à Tim’, espérant qu’il ne poussera pas les choses plus loin. "Merci, Tim', pour ce discours qui me touche plus que tu ne l'imagines," murmure Charlotte, son regard s’adoucissant en direction de son ami. Un sourire léger, presque complice, effleure ses lèvres, mais elle ne peut s’empêcher d’ajouter, d’un ton mi-amusé, mi-reproche : "Toutefois, c’était tout de même très théâtral. J’étais certaine que tu ne pourrais pas rester sagement dans ton coin." Ses yeux brillent de malice, sachant pertinemment qu'il est incapable de se tenir à l'écart quand il s'agit d'elle. Elle se tourne ensuite vers Thomas, exposant délibérément son dos nu à Timäel, comme pour lui signifier que, malgré son intervention, tout n’est pas encore joué. La provocation est subtile, mais présente. "Je crois que la situation a un peu dégénéré," dit-elle, sa voix calme. "On pourra toujours reprendre cette conversation... et peut-être plus, une autre fois". Mots soufflés, un sourire joueur aux lèvres, son regard plein de sous-entendus, laissant ses paroles flotter dans l’air avec une touche de malice et de séduction. Bien que ce ne soit pas vraiment l'envie qui motive cette suggestion, Charlotte laisse volontairement planer un sous-entendu, une sorte de défi masqué pour Tim'. En disant cela, elle cherche aussi à le piquer, à lui faire comprendre qu’il a peut-être gâché sa soirée et, par la même occasion, éveiller un soupçon de jalousie. Elle ne peut s'empêcher de jeter un rapide coup d'œil dans sa direction, curieuse de voir sa réaction, sachant qu'elle vient de semer la graine de la provocation dans cet échange qui ne fait que commencer. Thomas, bien que visiblement encore agacé, hoche la tête. "Oui, je pense que ça pourrait se faire." L'homme semble quelque peu reprendre sa fierté, comme s'il avait gagné un combat invisible, savourant déjà le moment qu'il pourrait partager avec la belle. Charlotte profite de l’instant, consciente du pouvoir qu’elle a sur ces deux hommes, même si la situation la laisse elle aussi un peu confuse. Un frisson d’excitation court le long de sa colonne vertébrale, tandis qu’elle sent le regard brûlant de Tim' fixé sur elle, incapable de détourner les yeux.


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Timaël Sörensen
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MessageSujet: Re: Caught up in the middle of you and me | Timäel Caught up in the middle of you and me | Timäel EmptyVen 4 Oct - 22:55#

Caught up in the middle of you and me
feat @Charlotte Wayne


Impossible de manquer cette lueur qui dans son regard se reflétait. Il l’observait, laissant à supposer qu’à la réflexion, il s’essayait. Est-ce que le poids de la honte, il ressentait ? Si l’homme pouvait y espérer par le silence qu’il s’efforçait un instant de conserver, il ne serait pas plus brutal que de se confronter à une tout autre réalité. Le regard ancré, un sourire taquin et amusé, il ne faisait rien d’autre que de l’admirer, savourant tout le plaisir qu’était celui de la retrouver. À sa question, il n’avait pas l’attention d’y songer, son regard glissant un court instant sur ses lèvres avec lesquelles il avait outrageusement flirté et ce, sans se soucier de l’homme qui espérait certainement que Timaël ne retrouve un tant soit peu d’égard quant au jeu de séduction qu’il crut bon de saboter.   « Ni honte ni regret, je plaide coupable Madame la juge, mais je vous en prie soyez clémente, car de toute évidence, je perds toute lucidité en votre présence... » Si l’art des mots, il semblait maitriser, Timaël n’était pas de ceux à les prononcer sans les avoir préalablement pensés. Il restait fidèle à chacune d’entre elles, persuadé que cela ne saurait que rajouter de la valeur auprès de celle à qui ces mots étaient destinés. Si dans la voix de Charlotte l’amusement était facile à déceler, c’est dans ces inlassables regards échangés, que tout semblait véritablement se jouer. Tel un aimant, il était attiré, bien incapable de s’en détourner si l’homme qui se trouvait à ses côtés, n’avait pas cru bon de racler sa gorge pour lui signifier toute sa détermination à défendre un territoire qui lui appartenait uniquement dans une imagination débordante d’illusions. Le rire de Charlotte eut pour effet d’intriguer l’homme au sourcil relevé, tandis que Tim’ se laissait quant à lui embarquer dans un petit rire contenu, mais amusé. Son rire avait toujours eu le don de lui communiquer la bonne humeur et la chaleur d’un foyer, éclatant et réconfortant, agréable à écouter qu’importe les difficultés que la vie pouvait bien semer. Elle était l’un de ses meilleurs repères sur terre.
L’homme bafoué restait déterminé à en découdre pour retrouver ce qui lui avait été subtilisé : Son honneur dépourvu de toute valeur. Car Tim’ était prêt à parier que sa réaction ne résultait que d’un ego brisé, bien trop aveugle pour comprendre que Charlotte était bel et bien la seule dont il devrait véritablement se soucier. Il parvenait à voir en elle toutes les subtilités de sa personnalité, à l’image de ce rire qu’elle avait libéré dans l’espoir d’apaiser les esprits échauffés. De cette fierté dont les Wayne étaient dotés, sans pour en oublier la vie dans sa plus grande simplicité. Charlotte méritait d’être considérée, appréciée pour la femme exceptionnelle qu’elle était, et si l’homme fulminait, Tim’ savait à présent pourquoi cette rose l’avait quitté à peine le premier regard échangé.

Toujours à l’affût grâce à son métier, son regard ne pouvait que remarquer ses poings se resserrer sous la colère qu’il peinait à contrôler. Tant qu’il en vint à se lever, manquant de renverser le tabouret qui avait eu l’obligeance d’accueillir son fessier. Bien loin d’être déstabilisé, Timaël laissa transparaître tout son amusement dans un énième sourire amusé, prenant juste le soin de s’avancer, prêt à en découdre, mais aussi et surtout pour que Charlotte ne soit aucunement blessée par ce genre de réflexe incontrôlé. Pourtant, ce fut bien la demoiselle qui en vint à s’interposer, trouvant refuge dans son regard quand elle en vint à le remercier dans un murmure qui ne pouvait que l’attendrir et le toucher. Son sourire en vint naturellement à s’élargir, passant outre le reproche pour acquiescer d’un signe de tête et d’un regard plein de malice, fier et conforté dans l’idée que son intervention ne résultait aucunement d’un simple caprice. « Mhm..et ton sourire a soudainement illuminé tout le bar. Coïncidence ? » En avait-elle seulement conscience ? Elle ne pourrait aucunement le nier, son regard la mettant ainsi au défi d’aller à l’encontre de cette simple vérité.

Le dos lui étant soudainement tourné, espérant ainsi voir l’homme congédié, son regard en vint naturellement à s’abaisser, appréciant chaque centimètre de peau qui lui était soudainement dévoilé. Indiscipliné et taquin, de toute évidence bien incapable de rester dans un coin, c’est dans une caresse que sa main en vint à effleurer sa peau de satin. Glissant ainsi le long de sa colonne non sans un sourire confiant quant aux efforts qu’elle devrait réunir pour ne pas se laisser submerger par ses émotions, par cette tension qui raisonnait entre eux à l’unisson. Espérait-elle vraiment que Tim’ cesse de l’importuner ? Qu’il la laisse goûter au plaisir d’être courtisée par-delà le verre que ce BCBG lui avait payé ? « Attends quoi ? Comment ça, peut-être plus ?! Tu plaisantes ? » Stoppées dans son élan, sa main et sa bonne humeur s’étaient soudainement envolées, cherchant indéniablement à trouver dans son regard l’assurance d’une blague qu’il ne parvenait pas à apprécier. Cherchait-elle à se venger, A attiser sa jalousie ? Ou ses paroles reflétaient elle une once de sincérité et d’honnêteté ? Tim avait beau la connaître, sur ce terrain, c’était bel et bien à l’aveugle qu’il naviguait, lui qui peinait d’ores et déjà à définir cette relation ou ces nombreux sentiments qu’elle lui insufflait. Il ne pouvait le nier, intérieurement un volcan se mettait à gronder, menaçant d'exploser rien qu’a l’idée de cette soirée qu’elle lui faisait espérer. La mâchoire serrée, le jeune pompier ne parvenait pas à éteindre ce feu qui intérieurement le consumait, se trouvant plongé dans cette éternelle dualité qui le perturbait. Il n’était rien ni personne pour l’en empêcher et pourtant, les mots de l’homme suffirent à amplifier cette jalousie qui l’avait motivé à mettre tous ses plans de côté pour venir saboter ce rencard improvisé. D’un pas assuré, il en vint naturellement à s’approcher, s’arrêtant aux côtés de Charlotte sans chercher pour une fois, à trouver ce regard dans lequel habituellement, il se noie. « N’y compte pas trop. Je lui ferai oublier tout de ton existence » Bien qu’un très fin sourire vînt se glisser sur ses lèvres, remarquant à nouveau ses poings se resserrer, sa voix se voulait beaucoup plus sérieuse qu’à l’accoutumer.   « Sale petit » « Insolent au charme incontesté ? Je suis flatté, mais pas intéressé, désolé » Un léger rire ne pouvait que lui échapper, conscient que sa vantardise ne ferait que d’autant plus l’exaspérer. Pour autant, Timaël était bien loin de se porter un grand intérêt, ne se considérant ni beau ni laid, en vérité, il s’en fichait, mais aujourd’hui sa jalousie s’exprimait...
Ramené à la réalité par un frôlement de leurs deux mains accolées, s’est avec délicatesse qu’il s’empara d’ un premier doigt puis d’un deuxième, son regard cherchant celui-là demoiselle qui était au cœur de toutes ses pensées. « Tu espères vraiment revoir et être comblée par ce mec qui n’est pas capable de se contrôler ? C’est vraiment ça que tu recherches ? Ce que tu souhaites ?» Intrigué, mais craignant tout autant son besoin de liberté, d’être courtisée pour… Se rassurer ? Se laisser envahir par une forme de légèreté, Timaël ne parvenait plus à savoir sur quel pied danser. Élevant leurs deux mains liées, c’est par-dessus son épaule qu’elles en virent à se hisser, rapprochant ainsi corps et âme au plus près. Visages rapprochés, regards connectés… Sa seconde main prit son envolée pour longer son bras dans un effleurement maîtrisé et calculé. « Une personne incapable de ressentir chacun de tes frissons. D’être à l’écoute de ta respiration… » Sans quitter son regard, ses lèvres réduisirent un peu plus encore l’écart... « De voir qui est vraiment, Charlotte Wayne.. » « Ne la touche pas ! » Le sang-froid du BCBG définitivement évaporé, celui-ci en vint à s’approcher, bousculant Timaël qui parvint à éviter son poing, puis à lui porter une clé de bras sans le moindre éclat de voix. « Allons allons, pas en présence d’une dame, c’est quoi ces manières ? Excuse-toi » « Va te fa..ok OK, désolé Charlotte. » Naturellement, son étreinte s’était resserrée pour lui indiquer que sur la mauvaise voie, il s’était embarqué. « Je persiste, il n’est vraiment pas fait pour toi. » Son sourire s’en était allé, plus sérieux que jamais. Car si ce n’était pas à ses côtés qu’elle se projetait, Timaël ne restait pas moins inquiet à son sujet. Il refusait qu’on la blesse, de la retrouver une nouvelle fois en pleine détresse. « Je vais te relâcher, tu ferais bien de te barrer. Je pense que tu t’es suffisamment humilié. Pas de coup de bas, ok ? Ma gentillesse a aussi ses limites... » Et si sa gentillesse était toute relative, Timaël connaissait suffisamment le côté sombre de sa personnalité pour l’avertir de ne plus prendre ce genre d’initiative. Aussitôt relâché, c’est par un sourire qu’il se heurta au regard noir de l’homme qui tentait de retrouver toute sa prestance, tirant sur ses vêtements froissés avec insistance. « On se reverra, toi et moi » Laissant l’homme s’éloigner, c’est contre le bar qu’il en vint à s’accouder, prenant place sur le tabouret que le fameux Thomas s’était vu contraint et forcé d’abandonner. « Est -ce que tu veux bien m’accorder une danse ? Ou vais-je devoir passer ma soirée à te regarder le consoler en flirtant avec lui sans éprouver le moindre intérêt ? » A nouveau, c’est son regard qu’il interrogeait, s’y éternisant tandis que de sa main tendue il l’invitait. Ni honte ni regret, sans hésiter, il recommencerait, mais la vérité était qu’il aurait préféré ne pas confronter à l’image de sa Charlotte séduite et courtisée. Car oui, elle était bel et bien parvenue à le piquer.

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Timaël Sörensen
«La vie est une souffrance. Il n'y a pas d'échappatoire. C'est la vérité.
Ce qui importe, c'est comment nous gérons la souffrance et cette vérité..»
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Caught up in the middle of you and me | Timäel

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