Te :langage grossier Mairead a eu beaucoup de spectacle sur le thème Alice aux pays des merveilles. Par contre, son talent est vraiment le théâtre. Le chant est loin d'être sa tasse de thé. Elle aimerait pouvoir chanter à la fin avec Alice et les animaux. Elle est simplement incapable de le faire. Ça ne sonne pas du tout comme elle le désire. Ce n'est pas pour ça qu'elle va laisser tomber. C’est mal la connaître. Mairead n'est pas du genre à baisser les bras. Elle essaie plusieurs solutions qu'elle a appris avec des collègues. Elle a même fait des recherches pour des solutions adaptées à elle. Rien n'a fonctionner. Mairead commence à perdre patience. La patience n'est pas sa première qualité. Par contre, la détermination fait partie de son quotidien depuis toujours. C'est toute sa famille qui est comme ça. Elle aimerait que sa famille ainsi que ses amis puissent la voir chanter dans deux jours et qu'ils soient fiers d'elle. C'est son souhait le plus cher. Mairead met de la musique. Elle essaie de chanter par dessus. Aucun résultat. Le problème est qu'elle commence à être fâché et anxieuse par la situation actuelle. Ce qui lui permet pas de se concentrer sur ce qu'elle fait. Elle n'a pas les meilleures chances de réussite. Un moment donné. Elle lance ses papiers de répétition. Elle lance tout ce qui est son passage. Elle crie de toutes ses forces.Putain de merde ! Elle s'écroule par terre. Elle a juste deux envies soit de pleurer où se mettre encore plus en colère. Peut-être qu' une personne de sa famille se pointera pour lui trouver la paix dans tout ça. Elle a besoin de se faire serrer dans les bras et savoir qu'on l'aime et tout va bien aller. Mairead aurait elle le courage de se lever ? C'est quand même une femme qui a un caractère mais elle reste sensible tout de même. Mairead a un grand coeur et un talent qu'elle a envie de partager.

Une maman sait toujours
recoller les morceaux

Les bras chargés de courses, c’est ainsi que je reviens à la maison. Je m’empresse de sortir les paquets de la voiture pour les poser en catastrophe dans la cuisine. En rentrant, j’entends légèrement de la musique venir de la chambre de… Mairead, ça ne fait aucun doute, c’est la sienne. Je ne m’attarde pas trop. Après tout, ce n’est pas rare d’en entendre et, pour une fois, le volume est raisonnable. Alors, je range les courses dans un semi-calme, totalement reposant quand on sait le bruit que cette maison peut dégager avec cinq jeunes femmes en son centre.

D’habitude, avant de faire quoique ce soit, je serais allée voir Mairead, lui demander de m’aider pour tout ranger et mettre au propre mais c’était sans compter sur sa comédie musicale qui n’est qu’à quelques heures de sa grande première. Je sais à quel point les dernières quarante-huit heures sont terriblement stressantes, à quel point le besoin de s’entraîner est pratiquement vital pour ne pas avoir l’impression et la peur panique de se foirer pour le grand jour.

Il est vivement préférable que je ne l’embête pas, pour l’instant. Je ne veux pas être une pression supplémentaire sur ses épaules. Certainement mon côté maman poule, foncièrement fière de mes enfants mais je suis pratiquement sûre que tout ce mal qu’elle se donne depuis plus d’une semaine pour la pièce n’est pas nécessaire. Du peu que j’ai pu voir – ces instants volés où elle ne se rend pas compte que je regarde, au coin de la porte, elle est merveilleuse.

Malheureusement, je dois bien l’admettre, cette anxiété avant spectacle, c’est de moi qu’elle l’a tient. Ce perfectionniste presque maladif, c’est du Nini Fitz’ tout craché. Mieux que personne, je sais à quel point ça peut tout détruire, aussi mentalement que réellement. Toutefois, Mairead semble plus forte que moi, là-dessus, avec un meilleur self-control. A sa place, à cette heure-ci, j’aurais déjà envoyé tout valdinguer…

D’un coup, j’entends un son sourd venir tout droit de sa chambre. J’ai parlé trop tôt. D’un pas pressé, presque en train de courir, je me rends à sa chambre. J’ouvre la porte, je vois ma jolie petite fille à terre, retenant de lâcher toutes les larmes de son corps. J’éteins la musique et je m’installe par terre, à ses côtés, avant de la prendre dans mes bras. Délicatement, je caresse sa belle chevelure avant d’embrasser son front. Qu’est-ce qu’elle me ressemble…

« Qu’est-ce qui t’arrive, ma puce ? », demandai-je, doucement, continuant mes caresses pour l’apaiser.

@Mairead Fitzgerald-Lester

Une maman sait toujours
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C'est plus fort que Mairead. Elle doit être parfait dans tout ce qu'elle entreprend. Elle ne retient pas du voisin. Presque tous les membres de la famille Fitzgerald sont comme ca. Ils doivent être parfaits dans tout ce qu'ils entreprend. Elle joue le rôle de la reine blanche dans le comédie Alice aux pays des merveilles. Plusieurs peuvent simplement faire semblant de chanter à la fin. Mairead l'a fait à plusieurs reprises. Par contre, elle ne sentait pas du tout à l'aise de le faire. Elle préfère largement chanter par elle-même. Le problème est qu'elle est comédienne. Elle n'est pas chanteuse loin de là. Elle a essayé des millions de solutions, sans succès.

Ce soir, elle essaie de nouveau de chanter comme elle le voudrait. Elle essaie de nouveau tous les solutions qu'elle a pu trouver et qu'on lui a donner. Mais, plus qu'elle essaie plus qu'elle perd patience. Elle devient en colère envers elle-même. Elle devient triste et déçu de ne pas réussir. Elle essaie tout de même malgré que ses émotions deviennent plus en plus fort. Jusqu'au moment ou elle ne peut plus se contrôler. Elle finit par dire des mauvais mots. Ce n'est pas vraiment sa nature de dire des mots comme cela. Elle n'aime pas les prononcer non plus. Cela l'aide parfois à sortir sa colère. Elle se sent un peu soulager. Elle lance presque tous les objets dans sa chambre sans même réaliser qu'elle fait. Heureusement, rien n'est brisé ni elle n'est pas blessée. Elle finit par tomber pour s'assoir en pleurant de toutes ses larmes. Elle pleure comme si elle libère tous les émotions d'une seule coup. Elle pensait être seule à la maison. Mairead n'a pas réaliser que sa mère est arrivé à la maison. Elle se pense seule au monde. Elle peut s'exprimer ce qu'elle vit sans penser qu'elle dérange personne. Sa mère entre dans sa chambre. La mère de Mairead éteint la musique. Elle vient s'assoir aux côtés de sa fille. Niamh serre sa fille dans ses bras. Mairead ne réalise pas mais, elle a besoin de sa mère. Une mère soulage toujours un moment difficile. Niamh caresse sa chevelure et l'embrasse sur le front. Mairead se sent un peu mieux. La mère de famille veut savoir pourquoi sa fille est dans un tel état.

- À la fin de la pièce, je dois chanter à la fin. Je n'arrive pas à avoir une belle voix comme je le voudrais. Ca sonne comme une casserole.

Elle baisse la tête. Elle ne manque pas de confiance en elle. Elle voudrait tellement avoir le résultat qu'elle voudrait. Elle est simplement déçu d'elle-même.

@Niamh Fitzgerald

Une maman sait toujours
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Ce perfectionniste. Ce souci du détail. Ce manque de patience parce que l’habitude d’y arriver toute suite, directement, sans réellement travailler. C’est tout moi. Je ne peux pas le retirer. Je ne peux même pas le nier. Mes filles, toutes comme elles sont, le tiennent de moi. Derek, lui, était beaucoup plus calme, bien loin de la tornade dans laquelle je me tourmentais quand quelque chose n’allait pas. D’une certaine façon, il savait me détendre dans ces moments franchement insupportables. Sans aucun doute, je me dois d’être cette force tranquille pour Mairead. Elle n’a nullement besoin de savoir à quel point je suis pareille, à quel point, moi aussi, je peux me mettre dans des états similaires. Non, ce dont elle a besoin, c’est d’une maman douce, compréhensive et aidante. Alors, tout en la gardant bien blotti dans mes bras, je tends mes mains pour ramasser les partitions, jetées dans la hâte. Une chance, avec mon passé de musicienne, je peux lire ce qui est écrit sur les papiers, abîmés par la rage. Immédiatement, je comprends la complexité de la chanson. Entre les changements de tête, les accords et les paroles, rien de très évident mais, d’un côté, digne de la comédie musicale proposée.

« On va travailler ça, ensemble, MaiMai. », dis-je, calmement.

Chanteuse dans un monde – presque croire parallèle ; je sais que la meilleure des choses à faire dans ces moments-là, c’est de se reposer psychologiquement et physiquement. Rien ne sert de s’énerver davantage. Le résultat ne sera que plus désastreux. Je lâche les papiers pour les poser sur le lit, juste à côté de moi. Je continue de soulager et apaiser la fille. Il faut qu’elle oublie cette chanson, qu’elle mette cette pression de côté.

« Attends, j’arrive. »

Sur ces mots, je quitte sa chambre. Je m’empresse de descendre, d’aller dans la cuisine, de prendre de quoi grignoter, des chips, un pot de glace (et les cuillères, bien sûr). Je monte, à nouveau, dans ma salle de bain, prend un sachet de masque pour le visage. Je reviens dans la chambre de ma fille, je m’installe au même endroit et pose, entre nous, tout ce que je me suis dépêchée d’aller chercher. D’un revers de la main, je cache les partitions sous le lit. Elle ne doit pas y penser pendant les prochaines minutes voire heures.

« On va se détendre, tu le veux bien ? Tu arrêtes de penser à la pièce, à cette chanson. Tu te détends ! »

Je regroupe mes cheveux en une queue de cheval assez haute. Après quoi, je me lève pour allumer la télévision où, dans le même temps, je prends la télécommande avec moi. En me redirigeant vers le lit, je retire, avec aisance, ma paire de baskets ce, après quoi, je m’installe bien confortablement sur le lit de ma fille.

« On se regarde une comédie romantique biiiiiiiien dégoulinante ? »

Chez les Fitz’, ces films ont un sacré succès… dans le but de les critiquer sans filtre, aucun.

@Mairead Fitzgerald-Lester