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Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley

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Riley Holmes
Riley Holmes
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Alycia Debnam Carey
Fassylover (Avatar) / Parxmedicwinn
Malone, Archibald, Dante, Ilyas & Landon

31 ans, née le 16 juillet 1993
Célibataire, incapable de se reconnaître dans les codes de la séduction actuelles. Riley, c'est la Queen de la Friendzone.

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Cheffe en cuisine au Colibri Bleu depuis juillet 2023 - Depuis octobre 2023, elle enchaîne les vidéos Tiktok et commence à avoir une petite notoriété.
En colocation avec Eden Beckett & Blake Rivers depuis fin janvier 2024
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MessageSujet: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyDim 21 Juil - 18:15#

Juillet 2024 - Fin de matinée

- Riley, on peut pas faire ça, vraiment… Il faut que le ramène chez lui. On ne va pas pouvoir le prendre en charge comme ça. Si les flics débarquent…. Je n’écoute pas du tout la fin. - Il est où le boss ? La véto hausse les sourcils, visiblement contrariée que moi, simple bénévole, paraisse déterminée à passer outre son statut de salariée. Visiblement, elle n’a pas calculé que j’ai passé une matinée compliquée. Pour sa défense, elle a l’habitude de me croire pimpante et de bonne humeur. J’essaie de venir filer un coup de main, plusieurs fois par mois. J’aide pour les promenades, les exercices simples parfois, j’accompagne pour les rencontres en vue de potentielles adoptions. Généralement, je me montre de bonne volonté, même si je reste moi-même, c’est-à-dire une boule d’énergie survitaminée ne tenant pas en place. Sa voix se radoucit tandis qu’elle essaie, gentiment de me ramener à la raison. Là, j’ai la jambe qui s’agite tandis que je pince les lèvres sans afficher le plus petit sourire. C’est trop dur et j’en ai ras le cul. - Arrête de perdre ta salive à me parler, j’ai compris.

Je tourne les talons en sifflant pour appeler le chien que j’ai ramené. Je quitte l’accueil sans demander mon reste, la bestiole à la race indéterminée  trotinnant comme elle peut, derrière moi. Accroupie à côté de mon vélo, les mains dans les poils de mon compagnon d’infortune, je réfléchis à tout allure. Je ne peux pas laisser les choses se passer comme ça. Je peux pas juste accepter de faire ce qu’on me dit de faire. Pas quand mon sens de la justice et de l’équité s’agite au fond de mon ventre, au point de foutre un bordel monstre sous mon crâne.

Je sais que je ne prends pas toujours les bonnes décisions, mais moi, au moins, j’ai les couilles de porter mes convictions jusqu’au bout sans jamais transiger. Je me rappelle de ce que certains bénévoles m’ont dit. Je fais le tour de la propriété jusqu’à trouver une maison. Je cogne, vite, fort et à répétition contre la porte d’entrée. - THAO ! THAO ! THA - OOOOOOO ! À mon avis, il y a un bon 75% de chances qu’il me prenne pour une timbrée. Jusque-là, lui et moi n’avons échangé que quelques banalités. Avoir l’air sympa ne fait pas forcément de lui quelqu’un de fiable. La preuve, sa véto vient de me renvoyer dans les 22 en moins de temps qu’il n’en fait pour le dire.

Dès que la porte s’ouvre, je déballe mon histoire d’une traite, sans même relever les yeux. - Attends, écoute moi, s’il te plaît. Je sais qu’on vole pas un chien. Mais il le laissait dehors ! TOUT LE TEMPS ! Il avait même pas assez à boire et à manger alors qu’il fait putain de chaud. T’aurais vu l’état du jardin, bordel… Il nettoyait rien.  Ça fait deux semaines que je l’entends pleurer à chaque fois que je prends mon service. J’ai essayer de sonner pour voir son maître. Il a répondu qu’une seule fois, ce matin, et il m’a craché dessus en me disant d’aller me faire foutre, qu’il faisait ce qu’il voulait, que c’était son clebs. Il lui a foutu un coup de pied devant moi, Thao, ok ! Je crois qu’il est blessé à la patte arrière gauche. Bref, je POUVAIS PAS le laisser là-bas, et si tu me dis toi aussi, de le ramener la bas, je te jure que…. Chignon grossier sur le haut du crâne, une longue estafilade sur la cuisse à laisser une traînée de sang séché sur ma jambe. Je suis poussiéreuse, griffée de partout et déterminée à obtenir de l’aide. Je renvoie vraiment pas l’image de l’employé du mois. Heureusement qu’il ne me paie pas, il m’aurait foutu à la porte ! Je finis par redresser le menton pour croiser le regard de mon interlocuteur… - Tu vas m'aider ou pas ?

@Thao Schäfer Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley 1291754676

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Thao Schäfer
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Né le 14 février 1994 en Allemagne, je cumule pas moins de 30 années d’existence et pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne fait que commencer.
Célibataire. Vous conviendrez qu’un gentleman n’évoque jamais ses relations, mais sachez néanmoins que butiner de fleur en fleur ne m’intéresse guère, recherchant davantage une connexion qu’un corps-à-corps dépourvu de la moindre émotion.
Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j’ai participé à la création d’un centre de sauvegarde et de réhabilitation : Animal Haven. S’il s’agit là de ma principale occupation, cumuler un deuxième emploi reste une obligation. Il ne m’est ainsi pas rare d’endosser le rôle de cuisinier auprès de particuliers souhaitant s’offrir une soirée romantique ou décontractée.
A l'Est de Monterey, dans une petite maison construite au sein même d'Animal Haven. Entouré de verdure, elle me procure toute la sérénité recherchée, ainsi qu'un parfait terrain de jeu a Kent qui d'arbre en arbre, aime s'envoler.

Toute la décoration de la maison se repose sur une ambiance EcoloTech : Ambiance naturelle, épurée et reposante. La végétation est particulièrement présente et en adéquation avec le mobilier pour lequel le bois a été privilégié.

Pour autant vivre en colocation ne sera peut-être plus une option.

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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyJeu 25 Juil - 22:06#

Tout ce qui est juste
n'est pas nécessairement légal
@Riley Holmes  star1 « Hep ! Bas les pattes, petit pirate ! Ce n’est pas encore prêt. » Branle-bas de combat dans la cuisine, celle-ci s’apparentait à présent à un véritable champ de ruines : saladiers savamment empilés dans l’évier, coquilles d’œufs et chantilly délaissées, fruits coupés bien qu’éparpillés, sans oublier un nuage de farine répandue du sol jusqu’à mes narines. Ces dernières s’en retrouvant torturées par des chatouilles prêtent à me faire éternuer. De mon cruel manque d’organisation et de vigilance, Kent pensait de toute évidence, qu’un fruit disparu passerait totalement inaperçu. D’un regard accusateur, j’en vins à le réprimander, déposant avec soin quelques lamelles de fruits sur ces cupcakes improvisés. À ses grands yeux ronds il était impossible d’échapper, hypnotisés par mes doigts encore occupés « Ca vaaaaa, n’essaye pas de me faire culpabiliser, tu sais très bien que je vais t’en donner » Depuis notre rencontre, j’étais incapable de lui résister. Il s’agissait là d’un fait avéré, si bien qu’il m’était inutile de lutter par une quelconque autorité, dont l’existence restait encore à prouver. « Voici pour Monsieur ..»   Non sans un sourire, j’en vins naturellement à contempler sa gourmandise avec plaisir, jamais las de ces petits moments privilégiés bien que soudainement interrompu par des tambourinements effrénés THAO ! THAO ! THA - OOOOOOO ! Le regard un premier temps rivé en direction de la porte d’entrée, j’en vins à croiser celui de Kent lui aussi un brin perturbé. « Inutile de demander, je n'en ai aucune idée »   Les épaules un court instant levées, je me devais d’admettre qu’il m’était difficile d’identifier cette voix empressée. Bien loin d’en oublier la tentative de vol e mon petit phalanger, je pris néanmoins le soin de mettre au réfrigérateur les cupcakes à l’abri du danger. Le visage maladroitement essuyé, la surprise ne pu que s’y inviter en découvrant enfin les traits d’un visage familier, sur le seuil de ma porte d’entrée. « Riley ?! Qu’est-ce que...»

Interrompu sans le moindre ménagement, je l’écoutais patiemment, ne manquant pas de hausser un sourcil à chaque injure prononcée tout en essayant de ne pas perdre le fil de ces récentes aventures qui, à n’en pas douter, l’avait ébranlé... Tu vas m'aider ou pas ? N’ayant prêté que peu d’attention à son allure quelque peu débraillée, c’est dans son regard que le mien en vint à s’égarer. Bien que nous n’ayons jamais eu l’occasion de véritablement discuter, sa fiabilité m’était souvent vantée, si bien que de la véracité de ses propos je n’en vins aucunement à douter. Un sourire échappé à mes lèvres amusées, j’en vins à m’agenouiller pour retrouver le chien que Riley venait de sauver. « Salut toi… » Ne souhaitant aucunement le brusquer, je pris le temps de laisser sa truffe humide inspecter l’une de mes mains tendue a son encontre sans chercher à l’imposer. J’en vins néanmoins à remarquer ses oreilles affaissées… Validée par quelques léchouilles accordées, ma main et mon regard en virent à s’accorder, scrutant le chien dans des caresses calmes et contrôlées. « Accepterais-tu d’être notre invité ? Avant que l’on se fasse tous deux emporter par la tempête prénommée Riley » Amusé, mon regard en vint à retrouver un court instant celui de la demoiselle qui je l’espérais, s’en retrouverait soulagée. Tapotant sur mon épaule, le chien n’eut aucun mal à trouver refuge dans mes bras, le soulevant peu à peu du sol tout en veillant à préserver sa patte que l’on examinera « Tu veux bien m’accompagner ? Je me charge de convaincre la véto…J’imagine que tu as essuyé un refus. Essaye de ne pas trop lui en vouloir stp, elle ne fait que suivre les protocoles qu’elle a appris à respecter. » Les protocoles… Instinctivement, ma mâchoire en vint à se serrer, balayant d’une caresse le passé tout en prenant la direction du bâtiment principal où se trouvait la vétérinaire de garde pour cette journée. « Monsieur  Schäfer ? Mais ?! » Tant surprise qu’irriter par ses ordres outrepassés, c’est avec délicatesse et un sourire que le chien lui fut imposé sur la table en acier. « Vous avez encore oublié de m’appeler par mon prénom. Pour vous faire pardonner… Pourriez-vous l’examiner s’il vous plaît ? Intégralement, j’entends...Pas uniquement sa patte arrière qui est blessée. Il est amaigri et présente tous les signes du chien maltraité. Je ne prétends pas connaître votre métier, mais je suis persuadé que nous trouverons de quoi dénoncer les agissements de son maître pour lui en retirer la garde. J’ai conscience que cela va à l’encontre du protocole habituel, mais soyez assurée que j’en assumerai l’entière responsabilité » D’un large sourire plein de sincérité, j’en vins à caresser une dernière fois le chien pour le rassurer « Fait lui confiance, elle va te soigner. Avec ton ange gardien, on va t’attendre juste à côté » Bien évidemment, j’avais conscience que parler aux animaux avec autant de considération pouvait interpeller, pour autant, j’avais depuis longtemps fait le choix de ne plus m’en soucier, à croire qu’avec Riley nous nous étions bien trouvés en nous démarquant de la société.

À présent dans mon bureau tout aussi peu organisé que ma cuisine depuis oubliée, j’en vins à tirer deux chaises pour s’y assoir sans avoir à être séparés. Déposant sur le bureau des compresses et du désinfectant habilement subtilisés, mon regard n’eut aucun mal à croiser celui de la jeune femme envers qui, j’ai manqué d’être attentionné. « Ne t’en fais pas pour lui, ça va aller. Néanmoins, tu comprendras aisément que j’ai besoin de savoir si une personne t’a vu l’emmener… » Non pas pour s’en débarrasser, mais pour mieux anticiper les difficultés que cela pourrait apporter. Protéger Animal Haven faisait partie intégrante de mon métier. «.. et si tu m’autorises à désinfecter cette vilaine plaie » Je laissais mon regard glisser le long de sa jambe blessée, refusant que Riley prenne le risque que cette dernière en vienne à s’infecter.  Oui… Protéger Animal Haven était bel et bien ma priorité, tant envers les animaux qu’envers ceux sans qui, jamais il n’aurait pu exister.

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THAO SCHÄFER
La vie vous nous apprend beaucoup de choses...
L'une d'entre elles est que les gens ne sont jamais ce qu'ils semblent être.




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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyVen 2 Aoû - 8:28#

Il me fixe.
Je le regarde.

Et personne ne dit quoi que ce soit. C’est un peu long cette histoire, tout de même. Je suis à deux doigts d’en remettre une couche quand Thao se décide à bouger. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire “chihuahua”, il obtient les faveurs du blessé. J’attends d’être sûre qu’il va m’aider avant de soupirer de soulagement en acquiesçant du menton. Je suis prête à dire “oui” à n’importe quoi, je pourrais même m’engager corps et âme dans son refuge sur 35 générations, s’il accepte de me filer un coup de pouce. Un peu extrême ? Peut-être. Je ne suis pas réputée pour ma sagesse.

«Essaye de ne pas trop lui en vouloir stp, elle ne fait que suivre les protocoles qu’elle a appris à respecter. » Les protocoles, sérieux ? Ça existe encore ce truc,  en 2024 ?  - Et ça l’empêche de penser par elle-même ou de faire ce qui est juste ? Le jugement perce dans ma voix, exempt de toute forme de nuance ou de compromis. Sauf qu’évidemment, je m’en veux aussitôt, ce qui me conduit à bougonner. - Pardon, désolée, je te suis. C’est juste que… On va dire que je n'ai pas passé une super matinée. Pour autant, je ne regrette strictement rien. Si c’était à faire, je recommencerais. Tout en marchant pour regagner le bâtiment principal, je grattouille la tête du chien, pile entre ses deux oreilles.

Le boss règle mon problème avec la vitesse de l’éclair. C’en est presque injuste. Il lui suffit de se pointer, de faire deux sourires et trois directives habilement glissées pour obtenir ce qui m'a été refusé. Mais quel monde à la con, franchement ! Je remballe ma verve pour aller saluer mon compagnon à quatre pattes. - Allez, mon pote. Ça va le faire maintenant, tu vas voir.

Quelques papouilles plus tard, je me retrouve dans le bureau du grand chef. Avec l’adrénaline qui retombe, je me sens brusquement super fatiguée. Très à fleur de peau aussi. Ma bouche se fige sur un “o” silencieux. - Tu lui as piqué des compresses ! Quoi ? C’est pas de ça qu’il parle ? Attendez, je m’en fous du reste moi. - Bien joué, patron. T’as réussi ça comment ? C’est un tour de magie ? Je fronce les sourcils, réfléchissant à voix haute. Je passe en revue le film de notre passage auprès de la véto. À quel moment a-t-il réussi ce coup-là ? Je suis bluffée. Je raccroche les wagons quand il me parle de ma plaie. - Ça va piquer ? Bonjour, je m’appelle Riley et j’ai 5 ans. Soyons honnêtes deux petites minutes, personne n'apprécie d'avoir mal. Enfin, sauf les masochistes, mais c’est un autre sujet. Je me tourne légèrement sur le côté pour lui laisser accès à ma blessure. Je préfère que ce soit lui, plutôt que moi. - C’est son grillage à la con. Quand j’ai escaladé, j’ai pas fait attention. Je serais plus prudente la prochaine fois. Au moins, je suis honnête. Pour éviter de penser au fait que je risque à tout moment de me crisper et de pigner, je m’intéresse à ce que je vois autour de moi. - C’est grave le bordel dans ton bureau, tu sais ? C’est encore pire que ma chambre… Heureusement que Blake et Eden sont un peu plus organisé que moi question rangement. Il n’y a bien que ma cuisine qui soit nickel et …. Par acquit de conscience, je me tortille pour vérifier l'état de ma cuisse. Sur sept bon centimètres, une large entaille de remets à saigner. - Aïe, aïe, aïe… Je pigne, rejette ma tête en arrière, serre les dents et les poings. Bordel, je ne me suis pas ratée. À tous les coups, il me faudrait des points de suture ! Sauf qu’il n'est pas question que j’approche de près ou de loin un centre médical. Jamais de la vie. Merci. - T’as piqué des strips aussi? J’espère parce que sinon, on est dans la merde. Enfin, est-ce qu'on parler de "piquer", quand ici, c'est lui le grand manitou ?

- Merci, fais-je en tournant mon visage vers lui. - Je savais pas si t’allais m’aider. Je sais que ce n’était pas hyper conventionnel comme façon de faire et… Je crois qu’il a une caméra, ce con. Je plisse les yeux en essayant de me rappeler. - Et j’ai entendu piailler et miauler à l’intérieur. Je finis par me redresser. - Je vais y retourner. Je sais plus trop pour la caméra. Puis de toute façon, faut que je vérifie s’il y a bien d'autres animaux chez lui. Tu veux bien t’occuper de Cheetos pour moi ? Cheetos, c’est le chien. Enfin, c’est le nom que je lui ai donné dans l’attente d’en trouver un plus sympa ou bien de découvrir celui qu’il porte vraiment.

Un plan relativement précis se dessine dans ma tête. Je retourne sur les lieux du crime, en faisant attention cette fois-ci, je vérifie pour la caméra, je récupère tout animal sous la coupe de ce branquignol et je reviens gentiment avec toute la petite troupe. - T’as une voiture à me prêter ? Je suis en vélo. C’est pas pratique quand il y a plusieurs cages… Ce qui sous-entend que j’ai déjà essayé. Oups ! My bad !

@Thao Schäfer side eye

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Né le 14 février 1994 en Allemagne, je cumule pas moins de 30 années d’existence et pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne fait que commencer.
Célibataire. Vous conviendrez qu’un gentleman n’évoque jamais ses relations, mais sachez néanmoins que butiner de fleur en fleur ne m’intéresse guère, recherchant davantage une connexion qu’un corps-à-corps dépourvu de la moindre émotion.
Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j’ai participé à la création d’un centre de sauvegarde et de réhabilitation : Animal Haven. S’il s’agit là de ma principale occupation, cumuler un deuxième emploi reste une obligation. Il ne m’est ainsi pas rare d’endosser le rôle de cuisinier auprès de particuliers souhaitant s’offrir une soirée romantique ou décontractée.
A l'Est de Monterey, dans une petite maison construite au sein même d'Animal Haven. Entouré de verdure, elle me procure toute la sérénité recherchée, ainsi qu'un parfait terrain de jeu a Kent qui d'arbre en arbre, aime s'envoler.

Toute la décoration de la maison se repose sur une ambiance EcoloTech : Ambiance naturelle, épurée et reposante. La végétation est particulièrement présente et en adéquation avec le mobilier pour lequel le bois a été privilégié.

Pour autant vivre en colocation ne sera peut-être plus une option.

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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyVen 16 Aoû - 15:29#

Tout ce qui est juste
n'est pas nécessairement légal
@Riley Holmes  star1 Son engagement et sa détermination m’amenaient à sourire, portant dans mes bras ce chien pour lequel elle s’était donnée corps et âme afin de le secourir. Cette fougue qu’elle mettait aux services de ses valeurs était peu commune, parfois contre bonne fortune, du moins si l’on s’en fiait à sa jambe blessée. Pour autant, son insistance suffisait à laisser penser qu’elle serait bien la dernière chose dont Riley comptait se préoccuper. Seul l’état de santé de ce chien lui importait, se démarquant ainsi par cette empathie qui vraisemblablement la caractérisait -Et ça l’empêche de penser par elle-même ou de faire ce qui est juste ? Si beaucoup pouvaient condamner cette facilité avec laquelle elle jugeait, un léger rire m’échappait. Pour ma part, cette colère ne résultait que d’un subtil mélange de bonté, sincérité et d’énormément de maturités. Celle qui pendant longtemps m’avait manqué, ne pouvant qu’intérieurement m’identifier à cette vétérinaire formatée a des protocoles imposés et bien souvent peu adaptés.  -Pardon, désolée, je te suis. C’est juste que… On va dire que je n'ai pas passé une super matinée. Vous conviendrez que l’on était bien loin de la jeune femme pleine de méchanceté, soudainement en proie a suffisamment de regrets pour s’excuser en à peine deux secondes écoulées. Le chien se plaisait à être porté, délivrant quelques léchouilles à cette main qui vint gentiment le grattouiller. « Ne t’excuse pas. Encore moins d’être sincère, c’est une belle qualité qui a le mérite d’exister. » Pour ma part, je ne pouvais que guère m’en vanter, une bonne partie de ma vie étant idéalisée, déformée et de toute pièce inventée. Dans une toile de mensonges, j’avais appris à me déplacer, à manipuler, pour espérer vivre cette vie qui me fut bien longtemps, trop longtemps, subtilisée. Pour autant, une part de moi se refusait à pleinement en profiter, bien incapable de déceler dans le miroir un reflet plein de fierté. D’un regard en biais, je l’observais, marchant en direction du bâtiment principal tout en ajoutant : « Disons que vous aviez toutes les deux vos raisons : elle a eu peur de perdre son boulot et toi, tu n’as effectivement pas eu le temps de t’ennuyer. » Je lui adressais un sourire plein de sincérité, bien loin de lui tenir rigueur de ce caractère enflammé. Bien au contraire, je me devais d’admettre que par ce petit bout de femme, je me trouvais intrigué, en proie à une certaine curiosité contre laquelle il me serait difficile de résister.

Notre blessé à présent entre deux mains expertes pour le soigner, nous prirent naturellement refuge dans mon bureau qui se trouvait à proximité. La vétérinaire saurait aisément nous retrouver, Riley ne pouvait qu’en être également rassurée. Du moins je l’espérais, depuis déterminé à soigner cette jambe trop longtemps délaissée et qui saignait. Les compresses dévoilées, installées sur l’un des fauteuils déplacés, un petit rire amusé, elle parvint de sa réaction à me soutirer. « Ah non ! Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi.  J’ai l’impression de prendre 10 ans à chaque fois que l’on m’appelle Monsieur, boss ou patron, et puis on a quasiment le même âge. Appelle-moi Thao s’il te plaît » J’avais conscience de ne pas répondre à ses interrogations, bien trop amusé par son visage qui ne manquait jamais d’expression. Et puis ne dit-on pas qu’un magicien ne dévoile jamais ses secrets ? De ma main tendue je lui indiquais le siège qui ne demandait qu’à l’accueillir le temps de panser ses plaies. -Ça va piquer ? J’ignore si la coutume aurait été de se moquer, mais ce fut dans un sourire plein de simplicité que son regard je vins à retrouver, une fois la plaie d’un regard examiné. « Un peu, mais rien que tu ne sauras pas surmonter et si c’est trop douloureux… Je t’autorise à me pincer, histoire de partager. Un coin de mes lèvres en vint à s’étirer, portant par la suite toute mon attention sur cette jambe que j’en vins délicatement à élever pour que sur l’une de mes cuisses, elle vienne s’y appuyer - C’est son grillage à la con. Quand j’ai escaladé, j’ai pas fait attention. Je serai plus prudente la prochaine fois. Les yeux un court instant écarquillé et lèvres pincées, tant offusqué qu’amusé, je restais tenté de lui rappeler toute son imprudence. Pour autant, je savais d’ores et déjà qu’il est impossible d’éteindre un incendie sans être habilité à tenir une lance. En avais-je seulement envie ? Sur ce point, je ne m’aventurais aucunement à prendre le moindre pari.
Il n’y avait rien de tel que le naturel, bien qu’il me faudrait lui conseiller de prendre soin d’elle, sans chercher à étouffer cette lueur qui dans son regard s’apparente à une étincelle. « Ça t’arrive souvent ? »  Je ne la connaissais que depuis peu et pourtant la réponse me paraissait évidente, ne l’imaginant que trop bien s’engager sur une pente glissante, pour sauver n’importe quel être en danger. Quittant son regard pour les compresses et le désinfectant depuis un moment abandonnés, j'en vins à me redresser pour reprendre une certaine contenance quand elle en vint à évoquer tout le ‘bordel’ que mon bureau pouvait entasser. « Un bordel certes, mais organisé ! Chaque place a été soigneusement choisie ! » Mouais…C’étaient du moins les illusions dont je me berçais, à chaque fois que j’en rajoutais. La compresses imbibées et prête à désinfecter, l’une de mes mains vint délicatement se resserrer au contrebas de sa cuisse blessée, visant ainsi à maintenir cette dernière tandis sa jumelle en vint à délicatement s’appliquer en laissant la compresse glisser le long de sa plaie. - Aïe, aïe, aïe… Je grimaçais, soulevant instinctivement la compresse pour m’enquérir de son regard pour se rassurer. « Désolé !! » Tant pour elle que moi, ignorant si j’avais été d’une quelconque façon maladroit. Elle souffrait et cela me frustrait. Comment font les médecins ?! Pour rester de marbre et insensible devant la souffrance des gens le temps de leurs accorder tous les soins ?   - T’as piqué des strips aussi? Des strips ? Ces petites bandes blanches qui s’agrippent ? Les sourcils froncés, je me devais d’admettre que je n’y avais pas pensé. Bon sang ! Pourquoi avait-il fallu que je cherche à jouer les médecins plutôt que d’en appeler un réellement compétent ? « Euh… ! » Dans un tourbillon de pensés, tantôt en proie aux regrets pour finalement en venir à me détester, l’image d’une pharmacie en vint à se dessiner. Levant le petit doigt en l’air, déposant sa jambe délicatement à terre, au sein même de mon bureau des fouilles archéologiques s’en retrouvait aussitôt organisé « AH ! Tu vois ! Un bordel organisé ! » Je riais, levant la pharmacie tel un trophée que je venais de remporter au prix de toute cette énergie que je déployais. Bien évidemment, mon but était de la faire sourire, retrouvant ma chaise où j’en vins à atterrir. Sa jambe de nouveau surélevée, je regardais néanmoins les strips d’un air déconcerté. «  Hum…Tu pourrais me guider ? Je crois qu’on a atteint la limite de mon talent d’infirmier. »

M’appliquant en essayant de faire preuve de dextérité, j’apposais une à une les bandelettes dans l’espoir qu’elles seront suffisantes pour amener la plaie à se refermer. Le travail finalisé, je m’apprêtais à rendre à sa jambe toute sa liberté quand Riley en vint à me remercier. À son insulte, mes yeux en virent de nouveau à s’écarquiller, contrastant avec ce petit sourire amusé qui n’avait de cesse de s’afficher chaque fois qu’elle en venait à s’exprimer. Étais-je soudainement atteint de stupidité ? Allez, faut se ressaisir l’ami ! Riley venait tout de même de reconnaître qu’elle avait certainement été filmée en plein délit. Tandis que j’étais d’ores et déjà en cours de réflexion, faisant ainsi de ses remerciements une totale abstraction, Riley se retrouvait quant à elle en pleine ébullition, prenant ainsi de nouveau possession de son corps, prêt à déjà mettre un pied dehors.
Souriant au nom doux nom de Cheetos, bien loin de penser à ces chips que l’on consomme lors d’apéro tranquillos, je ne pouvais qu’acquiescer d’un signe de tête combien le chien serait en sécurité. Pour autant, c’était bel et bien vers elle que toute mon attention était tournée, remarquant combien quelques secondes auront suffi pour que cette petite étincelle se transforme en véritable brasier. - T’as une voiture à me prêter ? Je suis en vélo. C’est pas pratique quand il y a plusieurs cages… À nouveau, elle prévoyait de se mettre en danger, comme prête à bondir sur mes clés si je concédais à lui céder. Attrapant sa main dans un réflexe sans même y avoir au préalable songé, j’espérais que ce feu se laisse approcher sans en venir à véritablement me consumer « Riley, attend stp… Je ne te prêterai pas ma voiture, parce qu’il n’est pas question que je te laisse y aller seule. Je t’accompagne. Tu es blessée et... » Reconnaissant que cela pouvait paraître étrange d’autant s’en soucier, tout autres prétextes étaient bons à être utilisés. « Je dois effacer cet enregistrement s’il existe bien. Je sais que tu te préoccupes de tous ces animaux en danger, mais imagine ce qui pourrait arriver à ceux d’Animal Haven si tu te fais prendre. Tous ceux qui sont ici se retrouveront à nouveau en danger. » Est-ce que j’essayais finalement de la dissuader ? De la convaincre de laisser ses animaux au domicile de l’autre enfoiré ? Oups, pourquoi fallait-il que les insultes soient si faciles à utiliser ? « On supprime l’enregistrement et on embarque les animaux. Pas plus, pas moins, ça te va ? Ça nous fera gagner du temps, l’examen de Cheetos nous permettra de démontrer l’urgence qu’il y avait à les sauver. » Sans pour autant chercher à m’évader de son regard, je relâchais sa main, mes doigts glissant contre les siens. « Allons y. » Si j’ignorais tout du chemin sur lequel je comptais m’aventurer, sur ma complicité Riley pouvait compter, aucune négociation étant naturellement à envisager.

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THAO SCHÄFER
La vie vous nous apprend beaucoup de choses...
L'une d'entre elles est que les gens ne sont jamais ce qu'ils semblent être.




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Riley Holmes
Riley Holmes
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Alycia Debnam Carey
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Malone, Archibald, Dante, Ilyas & Landon

31 ans, née le 16 juillet 1993
Célibataire, incapable de se reconnaître dans les codes de la séduction actuelles. Riley, c'est la Queen de la Friendzone.

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Cheffe en cuisine au Colibri Bleu depuis juillet 2023 - Depuis octobre 2023, elle enchaîne les vidéos Tiktok et commence à avoir une petite notoriété.
En colocation avec Eden Beckett & Blake Rivers depuis fin janvier 2024
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyLun 19 Aoû - 17:20#

- Qu'est-ce que t'en sais ? Si ça se trouve, j'ai l'âge d'être ta grand-mère et la chirurgie esthétique a fait en sorte de me garder une peau de bébé ! Le menton fièrement redressé, j'abdique. Enfin presque : - Compte pas sur moi pour t'appeler Monsieur ! Je pouffe de rire en secouant la tête de gauche à droite. Premièrement, c'est vraiment trop protocolaire, restons dans le thème. Deuxièmement, ça me rappelle ma rencontre avec Kang, le coréen au giga balai coincé dans l'arrière-train. - Chef Thao alors ? L'immense sourire que je lui sers ne masque pas si bien le fait que je sois en train de me payer sa tronche. Il m'a cherché un peu aussi ! J'ai pas pu résister.  Allez, on se concentre puisque c'est à mon tour d'être remise sur pied. Dans mon cas, pas d'inquiétude à avoir, en dehors de l'épreuve bien connue de l’antiseptique. Que ceux qui n'ont jamais eu à insulter la bouteille de désinfectant me jette la première pierre.  « Un peu, mais rien que tu ne sauras pas surmonter et si c’est trop douloureux… Je t’autorise à me pincer, histoire de partager. »   Pour ce mot d'esprit, il récolte un sourire sincère. La simplicité avec laquelle il s'adresse à moi m'empêche de calculer qu'il est en train d'installer ma cuisse sur sa jambe. C'est un peu gênant, non ? Je veux dire, c'est ma cuisse, quand même. En général, je ne la laisse pas à portée de n'importe qui ! Une seule possibilité, Thao est en train de m'endormir avec ses techniques de magicien ! Miss Veto en a fait les frais, il y a seulement quelques minutes ! Mais bon, ce mélange de prévenance, d'humour et de gentillesse me met particulièrement à l'aise.

Quand je le vois écarquiller les yeux la première fois, je me dis qu'il n'est pas tout à fait d'accord avec l’existence d'une potentielle prochaine fois à mes excursions. My bad ! Est-ce que ça m'arrive souvent ? - De me blesser ou de m'introduire chez les gens ? Le doute est permis. Puis, que je suis passée experte dans l'art de ne pas réfléchir avant d'agir. Je me laisse guider par les pulsations de mon cœur. Peut-être que certains trouvent à redire sur mon impulsivité ou critique mon caractère un peu trop survolté, mais je m'en fiche. Je fais ce qui est juste. Armée de ma mimique spéciale catastrophe, c'est-à-dire nez froncé et sourire crispé, j'avoue mes plus récents méfaits. - J'ai essayé de libérer les hippopotames du zoo. Deux fois ! Disons que j'ai la chance d'avoir une bonne étoile qui veille sur moi. Jusqu'à aujourd'hui, je ne m'en sors pas si mal que ça.

Sauf qu'il va nous falloir des strips et qu'à la tronche de gamin pris en faute de Thao, j'ai l'impression que c'est pas gagné. Je m'apprête à lui dire que ce n'est pas si grave que ça quand il se lève. Apparemment, il a trouvé un plan plus vite que moi. J'applaudis des deux mains puis, lève mes deux poings haut en l'air, comme les supporters dans les gradins d'un match. - Bravo, Champion ! Ouai ! Petite danse de la joie ? C'est tentant, mais je résiste, me contentant simplement de rire.

«  Hum…Tu pourrais me guider ? Je crois qu’on a atteint la limite de mon talent d’infirmier. » Alors ça, c'est.... Étonnant ? Bon après, tout le monde ne se blesse pas aussi profondément tous les quatre matins. J'esquisse un sourire rassurant. - T'inquiète pas, tu t'en sors super bien. Je vais t'aider. Je rapproche les bords de la plaie et toi, tu poses les strips tout le long. Il faut que tu fasses des croix comme ça, fais-je en mimant avec mes mains. J'attends d'être sûre qu'il ait bien compris avant de m'atteler à la tâche. Je me crispe en m'empêchant d'insulter ce foutu grillage sur 45 générations. On inspire, on expire, tout va bien se passer. Je peux le faire. - J'ai appris à le faire toute seule quand j'étais ado. J'en avais marre que ma grand-mère s'inquiète à la moindre égratignure au point de passer la journée suivante à l'Église à prier pour ma protection. Ou le salut de mon âme. Évoquer ma grand-mère est moins douloureux désormais. Pourtant, une sorte de nostalgie me passe sur le visage. Quelque chose de doux et d'un peu triste, mais d'heureux aussi. Je l'aimais si fort que c'est impossible à cacher. Sans elle, je n'aurais pas eu d'avenir. Même si je galère plus de la moitié du temps, j'ai de l'air dans les poumons, un toit sur la tête et de quoi manger dans mon assiette. Grâce à elle.

Nous terminons rapidement les soins d'usages. Me retrouver avec un pansement sur la moitié de la cuisse me rappelle d'autres souvenirs. Je les chasse pour mieux me concentrer sur ma mission du jour. Véritable livre ouvert, ma bouche est en connexion directe avec mon cerveau, si bien que j'écope d'une deuxième mine effarée. J'interprète cette si gracieuse expres​sion(non, pas du tout), comme un jugement sans appel concernant mon projet. Il doit trouver mon idée complètement loufoque, et même un tantinet débile sur les bords.
Tiens, voilà, il ouvre la bouche. À cet instant précis, je suis intimement convaincue qu'il va essayer de me convaincre de renoncer. Je trépigne et tape du pied alors qu'il me prend la main. Sérieusement ! Je ne suis plus une gamine. J'ouvre la bouche, déterminé à me faire entendre malgré sa tête de gentil. Attendez, pourquoi il fait une tête de gentil ? Je plisse les yeux, perplexe. S'il compte me faire la leçon, il n'emploie ni le bon ton, ni la bonne attitude. Ceci dit, même avec le bon ton et la bonne attitude, je ne suis pas sûre que j'écouterais beaucoup ses directives. Mes efforts de concentrations sont réduits à néant par ma propre capacité à partir dans tous les sens sans me canaliser. Grignotée par le stress, j'essaie de faire valoir mon opinion.

- J'suis pas blessée ! C'est rien ça. Regarde, tu m'as retapée, j'ai regagné tous mes points de vie. Pour preuve, je saute sur mes pieds et effectue un demi-tour sur moi-même, sans même lâcher sa main, ce qui me conduit à passer sous son bras. L'entaille me tire encore. Pourtant, je m'efforce de n'en rien montrer. Ce n'est quand même pas un petit bobo qui va m'arrêter ! - Tu sais ce qu'on dit ? Certains trouvent des excuses, d'autres des solutions, Thao ! La machine infernale est lancée. Je sais, par avance, que je ne changerais pas d'idée. - Attends, comment ça, tu m'accompagnes ? L'information n'est arrivée qu'à retardement. J'étais juste... Très persuadée, qu'il allait me conseiller d'arrêter mes conneries. Je plisse les yeux, soudainement très attentive à ses arguments. Je les écoute, les uns après les autres en me mâchonnant la lèvre.

Je dois admettre que ses propos tiennent la route. Pire, que tout ça ressemble diablement à un plan. Les yeux plantés dans les siens, je reste un instant scotché par le situation. Tout ceci est un poil bizarre. Pas dans le mauvais sens du terme, ceci dit. Mais, alors qu'il devrait jouer la carte de la raison, Thao est prêt à agir, à s'investir directement sur le terrain. Je tire sur sa main pour l'empêcher de nous faire partir. Avant que j'ai pu exposer mon point de vue. Campée face à lui, je tiens à préciser deux ou trois détails. - Premièrement, je sais effacer un enregistrement. Ensuite, je ne suis pas complètement stupide ! Si les flics m'avaient chopé, je ne leur aurais JAMAIS parlé du refuge !  Et, en plus, je crois que c'est pire si TU te fais choper, vu que c'est toi le boss, non ? Miroir-Miroir, je retourne tes arguments contre toi. Je hausse les sourcils, histoire de bien enfoncer le clou. Maintenant que mon petit numéro est fait, je croise les bras sous la poitrine en réfléchissant.

Je l'aime bien. Il a une énergie intéressante. Quelque chose chez lui m'intrigue et je ne suis jamais contre un petit coup de main. Alors.. La tête penchée sur le côté, je réévalue notre capacité d'action. Ensemble, nous disposons de meilleurs chances de succès. - T'as un sweat à capuche pour cacher tes bras et ton visage ? Moi, j'suis déjà grillée, mais toi, vaut mieux éviter qu'on te reconnaisse, juste au cas où. Faut pas qu'on voit tes tatouages non plus. Mon attention survole sa peau. C'est vrai qu'il est canon. Trop pour être aussi sympa d'ailleurs, si vous voulez mon avis, mais bon !

- Allez, viens ! Mais c'est toi qui conduis ! Je te préviens. Je suis pas montée derrière un volant depuis des lustres. La dernière fois, c'était pour un rendre un service et franchement, ça ne s'est pas super bien passé. J'espère aussi que t'as une voiture assez passe-partout... Sinon, faudra envisager d'en emprunter une à quelqu'un. Tu crois que la véto serait ok ? Dès que nous quittons son bureau, je baisse naturellement d'un ton. - Il habite dans le centre-ville, près du restaurant « Le Colibri Bleu », je te guiderai une fois sur place. J'ai déjà une idée d'où on peut se garer. Mon cerveau file à toute allure. Avec le soutien de Thao, je me sens invincible. On va forcément réussir notre mission. Il n'y a strictement aucune raison que les choses se déroulent mal. - Ah ! Et je gère la musique aussi. Privilège de copilote ! J'acquiesce du menton en riant, marchant à reculons pour continuer mon numéro. Je suis tellement happée par l'instant présent que je ne réalise pas vraiment l'étrangeté de la situation. Dans mon univers, la justice devrait toujours primer sur la légalité.

@Thao Schäfer Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley 574139016
Lancer de dé pour prédire la suite des événements : :

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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyLun 19 Aoû - 17:20#

Le membre 'Riley Holmes' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Les dés du hasard' :
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Thao Schäfer
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@Timaël Sörensen, @Taeko Lucero

Né le 14 février 1994 en Allemagne, je cumule pas moins de 30 années d’existence et pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne fait que commencer.
Célibataire. Vous conviendrez qu’un gentleman n’évoque jamais ses relations, mais sachez néanmoins que butiner de fleur en fleur ne m’intéresse guère, recherchant davantage une connexion qu’un corps-à-corps dépourvu de la moindre émotion.
Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j’ai participé à la création d’un centre de sauvegarde et de réhabilitation : Animal Haven. S’il s’agit là de ma principale occupation, cumuler un deuxième emploi reste une obligation. Il ne m’est ainsi pas rare d’endosser le rôle de cuisinier auprès de particuliers souhaitant s’offrir une soirée romantique ou décontractée.
A l'Est de Monterey, dans une petite maison construite au sein même d'Animal Haven. Entouré de verdure, elle me procure toute la sérénité recherchée, ainsi qu'un parfait terrain de jeu a Kent qui d'arbre en arbre, aime s'envoler.

Toute la décoration de la maison se repose sur une ambiance EcoloTech : Ambiance naturelle, épurée et reposante. La végétation est particulièrement présente et en adéquation avec le mobilier pour lequel le bois a été privilégié.

Pour autant vivre en colocation ne sera peut-être plus une option.

Actif

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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyDim 25 Aoû - 17:33#

Tout ce qui est juste
n'est pas nécessairement légal
@Riley Holmes  star1 Qu'est-ce que t'en sais ? Si ça se trouve, j'ai l'âge d'être ta grand-mère et la chirurgie esthétique a fait en sorte de me garder une peau de bébé ! Un sourcil relevé, je l’interrogeais sur ma propre crédulité, j’avais beau parfois fait preuve de naïveté, il n’en restait pas moins que sa beauté reflétait un avenir qui s’étendait encore sur de nombreuses années. Je souriais, imaginant que trop bien tout le succès qu’elle connaîtrait au sein du club du troisième âge, tant pour ses traits que pour cette personnalité qui était la promesse de nombreux voyages. Elle regorgeait tellement d’énergie, si bien qu’ils ne connaîtraient jamais l’ennui, un peu à l’image d’une seconde vie. Chaque jour serait certainement une nouvelle aventure, si bien que j’étais moi-même tenté de connaître à ses côtés mes premières écorchures. Cela pouvant néanmoins paraître comme déplacé, trop enflammé en si peu de temps passé à ses côtés, j’optais pour un sourire qui ne tarda pas à se transformer en rire, refusant de m’appeler Monsieur en balayant d’un revers de tête ce Protocol que je qualifiais moi-même d’ennuyeux. -Chef Thao alors ? De ma tête légèrement penchée sur le côté, d’une petite moue boudeuse et d’un regard faussement blasé, je ne pouvais que deviner à son large sourire combien elle prenait malin plaisir à me taquiner en me faisant prendre dix nouvelles années « Très drôle mamie ! Méfie-toi, en voulant à tout prix me faire prendre dix ans, je pourrais être tenté de croire que tu cherches à m’avoir à tes côtés pour tes dernières années » Je souriais dans un air amusé, la situation s’en retrouvant soudainement inversée. Le regard ancré, laissant un court instant le silence planer, d’un petit rire contrôlé, il en vint finalement à se briser « Et au risque d’offenser cette jolie peau de bébé, je veille à connaître à minima tous ceux qui intègre Animal Haven. D’ailleurs… J’espère que tu as fait un vœu en soufflant tes trente et une bougie » Chaque dossier était lu et épluché, salariés comme bénévoles étant généralement triés sur le volet. Animal Haven se devait d’être un havre de paix, tant pour les animaux que pour ceux qui y contribuaient, j’y tenais si bien que j’y veillais.
Sa cuisse délicatement apposée contre la mienne, créant de ce fait une proximité susceptible de faire naître entre nous une certaine gêne, je tentais à présent de performer dans mon meilleur numéro :  celui du gentil héro, faisant diversion pour que de sa douleur n’en résulte qu’une illusion - De me blesser ou de m'introduire chez les gens ?   Je souriais à sa question, reconnaissant que si la demoiselle semblait se laisser porter par ses émotions, et ce, en toute simplicité, il n’en dégageait pas moins une certaine complexité, dès lors que je m’essayais à la cerner. Et si j’évoquais bien évidemment son penchant pour les effractions, je n’en restais pas moins convaincu que son corps n’était guère ménagé lors de ses nombreuses expéditions. Concentré sur sa plaie, je laissais à la demoiselle tout le choix de la réflexion, levant simplement les yeux en sa direction pour lui signifier toute mon attention. - J'ai essayé de libérer les hippopotames du zoo. Deux fois ! Disons que j'ai la chance d'avoir une bonne étoile qui veille sur moi. Jusqu'à aujourd'hui, je ne m'en sors pas si mal que ça Les yeux figés, écarquillés, mon étonnement, il m’était impossible de lui cacher. « Des hippopotames ? Mais ! Comment ? » Incroyable, si une part de moi s’attendait bel et bien à ce qu’elle n’en soit pas à son premier délit, je n’en restais pas moins surpris. Pire en encore, ma curiosité s’en retrouvait que d’autant plus piquée, à mon tour hypnotisé, par cette force de la nature qui je l’espérais, continuait d’être protégée par cette bonne étoile qui l’accompagnait.

Sous ses applaudissements et félicitations, mon corps en vint à se redresser pour mieux refléter toute ma fierté d’être considéré comme un champion. Ainsi victorieux aux jeux, tel un gladiateur, je levais un bras pour démontrer toute cette force inexploitée pour retrouver les strips autrefois abandonnés. Ses rires sonnèrent ainsi comme une invitation, me joignant à elle sans la moindre hésitation. De retour à ses côtés, m’emparant à nouveau et avec délicatesse de sa jambe blessée, je ne pouvais que lui avouer mon inexpérience en tant qu’infirmier. Avec attention, je suivais ses indications, apposant un à un les strips tout en prêtant attention à sa jambe qui se retrouvait parfois sujette à contractions. -J'ai appris à le faire toute seule quand j'étais ado. J'en avais marre que ma grand-mère s'inquiète à la moindre égratignure au point de passer la journée suivante à l'Église à prier pour ma protection. Ou le salut de mon âme. Le dernier strap posé, mon regard en vint à retrouver le sien non sans un sourire amusé. « Le salut de ton âme ? Du peu que j’en ai vu, il n’y a rien à changer, maiiiiisss je peux comprendre qu’elle sollicite une aide divine pour veiller sur toi. Je crois que ce n’est pas de trop ! J’imagine que trop bien la petite Riley, à vrai dire… elle n’est pas si différente de celle d’aujourd’hui, je me trompe ? Casse-cou, un peu speed, mais convaincue de ses actions. » Je riais légèrement. J’aurai certainement pu continuer à lui trouver des qualités qui raisonneraient dans ma voix tel un millier de compliments, mais leur beauté ne provient elle pas de cette habilité à ne pas trop en dévoiler pour mieux convaincre en sincérité ? Est-ce donc à cela que ressemblait une véritable famille ? Refusant que mon esprit vacille, je secouais légèrement la tête en approuvant envers moi-même que Riley était bien plus agréable à côtoyer que mes pensées. « Elle doit beaucoup t’aimer, et qui sait, c’est peut-être grâce à elle que tu as une bonne étoile au-dessus de ta tête. » Si je peinais à croire à tout ce qui relevait du religieux, je veillais particulièrement à rester humble et respectueux. Après tout, le monde regorgeait encore de nombreux mystères… et a défaut d’être doté de la connaissance universelle, j’étais persuadé que celui qui se trouvait sous mes yeux était tout aussi réel qu’exceptionnel.
De sa main saisie avec instinct pour tenter d’apaiser son esprit enflammé, j’écoutais non sans un sourire amusé, ses arguments tout en la laissant tournoyer sur ses pieds, presque tentés de l’amener à me rejoindre pour une danse improvisée. Non mais vraiment ! Cette femme avait le don de me perturber. Dans cet éternel sourire, j’accueillais sa détermination tout autant que sa stupéfaction - Attends, comment ça, tu m'accompagnes ? J’acquiesçais d’un signe de tête, confirmant bel et bien mes intentions de ne pas l’abandonner dans ce sauvetage pour lequel elle risquerait la prison. «Tu as bien entendu, nous jouerons cette partie en multijoueur. Tu ne te débarrasseras pas aussi facilement de moi, Mademoiselle Riley Holmes. » Mon sourire ne pouvait que s’en élargir, la laissant sonder mon regard pour y découvrir toute ma détermination à lui faire entendre raison. Stoppé dans mon élan par sa main qui se jouait soudainement le rôle de frein, j’écoutais à nouveau ses arguments qui semblaient tout autant voués à me raisonner. Attendez ! Comment nos rôles s’en retrouvaient soudainement inversés ? Sa main en vint soudainement à m’échapper pour adopter une attitude qui se voulait pleine de maturité, presque autoritaire par ses bras à présent croisés. Je vous l’avais dit : que de complexité ! Mais la demoiselle ne tarderait certainement pas à découvrir qu’il en faudrait bien plus pour me décourager.  Amusé, à mes contres arguments, elle allait devoir se confronter. « Premièrement ; je ne t’ai jamais imaginé stupide, si tel était le cas, même tes beaux yeux n’auraient pas suffi à me convaincre de te suivre. Secondo, tu penses que les flics vont se tourner vers qui pour retrouver Cheetos et ses amis ? Tu comptes tous les garder ? Tertio, si jamais je ne prononcerais ton nom auprès d’eux, tu oublies tous ceux qui t’ont vu ici, à commencer par la vétérinaire. Je peux aisément lui demander d’effectuer son travail, mais pas de trahir sa morale. Donnnnc, que tu le veuilles ou non, je suis déjà impliqué et je ne connais pas assez de prières pour empêcher qui ou quoique ce soit, de te blesser.  Alors…tu es prête à y aller ?» J’haussais les épaules, lèvres pincées. J’aurai pu mettre en avant un tout autre argument : celui de l’argent. Pour autant, il m’était impossible de l’évoquer sans me justifier, de la rassurer en lui confiant que nous pourrions toujours nous payer un avocat pour que cette affaire soit entièrement bouclée.

Naïvement, mon regard en vint à se baisser sur mes tatouages, tout aussi identifiable que mon visage. Me dissimuler m’importait peu, répondant par la négative concernant la présence de sweat à capuche dans ma garde-robe d’ex riche particulièrement pompeux. Si de mes affaires, je m’étais délesté, les T-shirts et les chemises restaient certainement mes tenues préférées. Riley était de nouveau dans sa lancée, souriant à ce plan qui semblait dans son esprit se dessiner. «Je pense que tu surestimes ma capacité à la convaincre, mais ne t’en fais pas, je sais quel véhicule utiliser. » Le nouveau Berlingo serait notre héros, les stickers du centre n’ayant pas encore été apposés sur ce dernier. De toute évidence, Riley laissait parler toute son expérience, tant amusé qu’effaré de m’être laissé embarqué avec autant de facilité. Pour autant, il m’était impossible de le regretter, prêt à suivre toutes ses indications pour que le succès résulte de notre mission. « Ok, mais je me réserve un droit de veto ! » Je doutais néanmoins d’avoir à l’utiliser, Riley n’étant à priori pas le genre de femme que la musique classique pourrait apaiser. Et vous savez ce que l’on dit : Beethoven au volant, mort au tournant. Ok, c’était clairement inventé, mais piquer du nez n’était certainement pas recommandé.

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Tous deux arrivés, mon regard fit le tour du voisinage pour m’assurer que nous n’étions pas espionnés par une petite mamie aussi indiscrète qu’ennuyée. La voix semblait être dégagée. « Je suggère de passer par le muret, ta cuisse ne pourra que t’en remercier » Le parkour m’ayant un temps intéressé, je m’élançais vers ce derniers, grimpant en associant la force de mes bras et mes pieds plus aussi entrainés, glissant quelque peu pour finalement éviter une chute dont mon ego comme mon fessier s’en retrouveraient assurément brisés. À cheval sur le muret, c’est une fois tout le matériel basculé que d’une main tendue, je l’invitais à me rejoindre en son sommet « Mademoiselle, accepterais-tu ma main pour commettre ce premier larcin ? » Impossible de ne pas rire, veillant néanmoins à rester discret pour finalement me laisser retomber de l’autre côté du muret. Bien évidemment, à Riley, je prêtais attention, mes bras étant à sa parfaite disposition pour lui permettre de retrouver un pied-à-terre au sein même du jardin de la maison. Tout semblait calme et silencieux, s’avançant peu à peu, finalement heureux de ne constater que le propriétaire avant quitté les lieux. « Comment tu es entrée la première fois ? Ne me dis pas qu’il laisse la clé sous le paillasson ? »
Me laissant à nouveau guidé, nos pieds finirent par franchir le pallier. La maison était insalubre et désordonnées, mon bureau et ma cuisine s’apparentant à un véritable palais si nous devions les comparer. « Erk y a tout un écosystème ici. C’est plutôt une mission pour 30 Millions d’amis. Je m’occupe du PC et je te rejoins rapidement pour t’aider avec les animaux » De mon expérience en France et au sein de la fondation 30 million d’ami, j’en étais ressorti profondément enrichi. J’avais gagné en maturité et en visibilité, plus que jamais déterminé à transformer ma passion en métier. Son bureau repéré, j’entrouvrais ce dernier, fâcheusement protégé d’un mot de passe qu’il m’était impossible de deviner. « Bon sang ! » Le temps nous était forcément compté, nous n’avions pas le temps de nous y attarder. « Et puis flûte, j’embarque ! » Les câbles arrachés sans la moindre pitié, le PC fut aussi vite emporté dans un sac qui trônait parmi les déchets. Si ce n’est pas un coup de main du destin ! Quelques clichés sauvegardés, je retrouvais Riley sans plus tarder, ne pouvant ainsi que constater la présence d’un chat et d’un perroquet, certainement détenu en toute illégalité. « Tu t’occupes du chat et moi du perroquet ? » Mais alors que je m’apprêtais à transférer le perroquet dans une cage plus approprié pour voyager, l’oiseau pris son envol bien trop heureux de retrouver sa liberté.

Laissons à nouveau rouler les dés du destin : :


©️ 2981 12289 0

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THAO SCHÄFER
La vie vous nous apprend beaucoup de choses...
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyDim 25 Aoû - 17:33#

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Riley Holmes
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Célibataire, incapable de se reconnaître dans les codes de la séduction actuelles. Riley, c'est la Queen de la Friendzone.

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Cheffe en cuisine au Colibri Bleu depuis juillet 2023 - Depuis octobre 2023, elle enchaîne les vidéos Tiktok et commence à avoir une petite notoriété.
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyMar 3 Sep - 12:20#

Hein ? Quoi ? Comment ? Passer nos dernières années ensemble ? - Tu rêves tout debout là ! Je lâche un rire joyeux, aussi immature qu’il respire l’envie de vivre. Puis, Thao évoque mon anniversaire, s’attirant un regard suspicieux. - Tu retiens les anniversaires de tout le monde ? Personne ne t'a jamais dit que c’était chelou ? Je trouve ça très caractéristiques des tueurs en série. Rassure-moi, t’en pas un, hein ? Je réplique en le taquinant. J’ai la riposte facile et le changement de sujet plus rapide que Lucky Luke. En réalité, je n’ai même pas conscience de ce que je fais : aka détourner systématiquement l’attention de ma personne, par l’humour ou la dérision. Mon anniversaire…. Brrrr. C’est toujours un moment bizarre.

Nous passons assez naturellement à l’étape des soins. Portée par la conversation, je finis par évoquer l’une de mes plus belles prestations : la libération des hippopotames. Planqué derrière mon air faussement mystérieux, je rayonne de malice. - Secret d'État. Si je te raconte, je serais obligée de trouver une manière de m’assurer de ton silence ! Sache juste que j’ai eu de l’aide pour ce coup-là. En matière de conneries et de délires en tout genre, je peux toujours compter sur Eden. Sans trop m’en rendre compte, je finis par me confier. La conversation ne subit aucun accroc. J’ai plus l’impression de discuter avec un pote qu’avec mon chef. Quoi que… Je ne suis pas vraiment son employée, si on y réfléchit bien. Tout irait merveilleusement bien sans ce portrait qu’il fait de moi. Un peu trop positif ! - C’est ressemblant. Rajoute juste râleuse et têtue ! J’ai mis des années à évacuer la colère que je ressentais. Au présent qu'il utilise, je réponds par le passé. - Je l’aimais beaucoup aussi. Merde. Une grosse boule me serre la gorge. Je papillonne des yeux tout autour de moi. Je mets quelques secondes à me canaliser, les doigts serrés sur le rebord de ma chaise. - Elle s’est occupée de moi pendant la moitié de ma vie. Je ne vois pas pourquoi elle n'aurait pas continué après… Sa mort. Je ne prononce pas ces mots. Je les déteste. Trop définitifs. Trop violents.

Le besoin de fuir cette lourdeur me pousse à dévier la conversation. Je préfère me concentrer sur aujourd’hui et sur ce quoi j’ai la possibilité d’agir. D’ailleurs, ça m’arrangerait qu’on s’y mette tout de suite ! D’une certaine façon, nous tâchons de trouver un terrain d’entente. Un genre de synchronisation des montres pour des super-héros des temps modernes. “Premièrement ; je ne t’ai jamais imaginé stupide, si tel était le cas, même tes beaux yeux n’auraient pas suffi à me convaincre de te suivre.“ Mes joues s’empourprent. Je hausse les sourcils, les bras toujours croisés, je ne peux pas m’empêcher de répliquer en lui coupant quasiment la parole. Pardonnez-moi, mais là, j’ai failli m'étouffer. C'est censé être un compliment ? - T’as conscience que c’est sexiste cette remarque paternaliste sur mes yeux ? D’ailleurs, je fixe les siens sans détour, le défiant clairement de venir me contredire. L’ennui, c’est qu’il marque un point sur le reste/ - Je pourrais négocier avec mes colocs, fais-je en haussant les épaules. Mon ton transpire le doute. Je finis par secouer la tête et rendre les armes en soufflant. - On y va.


Réglons les soucis, les uns après les autres.  «Je pense que tu surestimes ma capacité à la convaincre, mais ne t’en fais pas, je sais quel véhicule utiliser. » - T’auras qu’à lui dire qu’elle a de beaux yeux et une peau de bébé ! J’enfonce le clou en passant devant lui, relativement fière de ma boutade. Je coule un regard taquin en sa direction. - Quoi, c’est sûr que ça lui fera plaisir. Mais, fais-le avec le sourire hein ? C’est important le sourire ! Je pouffe de rire, trop fière d’avoir retourné la situation à mon avantage. Moi, dans la vie, je poursuis d’autres objectifs que ceux d’être admirée pour mon physique. Faut dire que mon corps et moi…. Disons que notre relation n’a pas toujours été au beau fixe. Une fois dans la voiture, je l’interroge. - T’aimes le jazz ? En quelques gestes, je connecte l’autoradio à mon téléphone, si bien que bientôt, l’une de mes playlist nous accompagne pour le trajet. - Question con, pardon. Tous le monde aime le Jazz, sauf ceux qui n'y connaissent rien.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
~

Une fois sur place, je roule des yeux vers le ciel en constatant à quel point il prend les choses en main. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Enfin, je crois. C'est juste que j'ai l'habitude de faire les choses à ma manière. - Bien, chef ! Je prends sa main de bonne grâce, non sans me marrer face à sa manière un peu désuète de s’exprimer. Il me fait penser à un ancien ami, parti depuis, sur son bateau. - T’as jamais rien fait de… Répréhensible ? Je ne m’en sors pas si mal pour le rejoindre en haut. Je passe littéralement ma vie en mouvement, entre le vélo, le roller Derby et la danse. Je saute sans la moindre hésitation.

« Comment tu es entrée la première fois ? Ne me dis pas qu’il laisse la clé sous le paillasson ? » - Je suis pas entrée. Mais t’inquiète! Suis-moi ! J’ai l’air confiante ? Je ne le suis pas tant que cela. Je suis contente d’être déterminée. Arrivés devant la porte de derrière, je pose tout le matériel au sol de façon à pouvoir virer mon propre sweat, non sans avoir préalablement demandé - Tourne-toi. Enfin, ceci dit, je m’en moque un peu. Je porte une large brassière de sport en dessous et je ne suis pas particulièrement pudique. J’enroule le tissu autour de mon poing de façon à pouvoir briser la vitre sans me blesser. Une fois que c’est fait, je dégage les morceaux de verre et me rhabille.

À l’intérieur, une odeur rance me prend immédiatement à la gorge. J’en ai le ventre noué ! Curieuse, je l’interroge sans cesser de progresser dans le salon. - C’est quoi ça, 30 millions d’amis ? Mon cerveau élabore une trentaine d'hypothèses avant que je ne parvienne à me recentrer sur ma mission. J’ai l’impression d’évoluer dans une décharge publique ! D’ailleurs, je viens de marcher sur quelque chose de mou et d’un peu gluant. Je grimace en priant pour que ce ne soit rien de trop infect. « Tu t’occupes du chat et moi du perroquet ? » - Fuck you ! Fuck you ! Fuck you ! Je coule un regard en direction de l’oiseau. - Tu vois, je t’avais dit qu’on ne pouvait pas les laisser là. Avec beaucoup de précautions, j’approche ma main de la créature. - Il est tellement stressé qu’il s’est arraché des plumes ! Fais-je d’un ton révolté. Le perroquet me snobe sans aucune gêne. Il garde pourtant ses serres fermement refermées sur mon épaule. - Je suis désolée mon pote, mais va falloir que tu rentres dans la cage. Tout doucement, centimètre par centimètre, j’approche ma main. Le perroquet rentre brusquement la tête entre ses ailes. La peur ? Peut-être. En tout cas, je réussis sans mal à le récupérer entre mes mains.

Je rejoins mon complice afin qu’il m’ouvre la cage. J’y installe notre ami avec toutes les précautions du monde. J’ai le cœur lourd. - Je comprendrais jamais le plaisir de prendre des animaux pour les maltraiter. C’est tordu. Et sadique ! Comme s’il n’y avait pas assez de malheur dans ce monde. Ceci dit, verbaliser ma colère ne va pas nous aider à avancer !

Ma première tentative, pour récupérer le matou se solde par un monumental échec. Le félin me file entre les jambes, ventre à terre, et s’enfuit en direction de la cuisine. En l’y suivant, je constate que la situation est encore pire que ce que je croyais. La poubelle dégueule d’ordures. l’évier vomit de la vaisselle sale. Des restes alimentaires traînent un peu partout. Je suis même incapable de les dater ou de définir de quoi il s’agit exactement. Un frisson d’horreur me remonte le long de l’échine. - J’ai même de la peine pour la colonie de rats qui doit traîner dans le coin.

Un long miaulement d’avertissement me pousse à relever les yeux. Le chat est là. Il nous fixe de son perchoir, tout en haut du frigo, tassé contre le mur. - Empêche le de se sauver d’accord ? Je me hisse au niveau de l’évier. Une fois, debout, j’avance doucement en m’accrochant aux étagères. Arrivée contre le frigo, je suis assez en hauteur pour discuter avec le chat. - Écoute, je sais que t’es contrarié, là, tout de suite mais, j’te jure qu’on fait ça pour ton bien. Ça va aller mieux maintenant… Il faut juste que....Pour toute réponse, il me feule dessus. C’est le moment de prendre mon courage à deux mains. J’attire son attention d’une main et plonge l’autre, de côté opposé, histoire d’avoir une chance de l’attraper par la peau du cou.

Résultat du dé:


@Thao Schäfer Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley 1296020051

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Thao Schäfer
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@Timaël Sörensen, @Taeko Lucero

Né le 14 février 1994 en Allemagne, je cumule pas moins de 30 années d’existence et pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne fait que commencer.
Célibataire. Vous conviendrez qu’un gentleman n’évoque jamais ses relations, mais sachez néanmoins que butiner de fleur en fleur ne m’intéresse guère, recherchant davantage une connexion qu’un corps-à-corps dépourvu de la moindre émotion.
Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j’ai participé à la création d’un centre de sauvegarde et de réhabilitation : Animal Haven. S’il s’agit là de ma principale occupation, cumuler un deuxième emploi reste une obligation. Il ne m’est ainsi pas rare d’endosser le rôle de cuisinier auprès de particuliers souhaitant s’offrir une soirée romantique ou décontractée.
A l'Est de Monterey, dans une petite maison construite au sein même d'Animal Haven. Entouré de verdure, elle me procure toute la sérénité recherchée, ainsi qu'un parfait terrain de jeu a Kent qui d'arbre en arbre, aime s'envoler.

Toute la décoration de la maison se repose sur une ambiance EcoloTech : Ambiance naturelle, épurée et reposante. La végétation est particulièrement présente et en adéquation avec le mobilier pour lequel le bois a été privilégié.

Pour autant vivre en colocation ne sera peut-être plus une option.

Actif

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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyVen 6 Sep - 23:47#

Tout ce qui est juste
n'est pas nécessairement légal
@Riley Holmes  star1 Il y a parfois des sons qui vous paraissent immédiatement mélodieux, où cette première note suffit à vous apaiser et à vous rendre soudainement plus heureux. Mes yeux sur elle étaient ainsi posés, l’admirant dans un sourire qui ne pouvait que s’élargir, tandis que son rire s’élevait dans les airs devant ce qu’elle identifiait comme une absurdité. Mon ego aurait certainement pu en être blessé, mais la réalité était que son rire suffisait à tout me faire oublier. Quel sort avait-elle bien pu me jeter ? Instinctivement, mes sourcils en virent à se froncer, ne s’accordant aucunement avec mes lèvres étirées par cette bonne humeur qu’elle semblait elle aussi avoir retrouvé. « Étrange, j’ai pourtant l’impression que nous sommes tous deux assis » Le regard un instant perdu dans le sien, laissant entrevoir une certaine malice par un nouveau sourire en coin, je quittais à regrets ses yeux pour tenter de panser la plaie de sa cuisse qu’entre mes mains, je détenais. Une inspiration discrète et contrôlée, tentant de reporter chaque interrogation qui venait un peu plus encore me bousculer. Le cap de la trentaine passé et bien incapable de mettre de l’ordre dans mes pensées. Tant d’années manquées, perdues en clarté.  - Tu retiens les anniversaires de tout le monde ? Personne ne t'a jamais dit que c’était chelou ? Je trouve ça très caractéristiques des tueurs en série. Rassure-moi, t’en pas un, hein ? Fort heureusement, sur Riley, je pouvais compter, me tirant aisément de mes pensées, bien que dans le tréfonds de mon esprit, une idée prenait peu à peu forme pour cette fin de journée.   « Tout le monde n’a pas la chance d’avoir pour super pouvoir  le courage de voler des  animaux pour les sauver du danger. Malheureusement et comme tu viens si justement de le souligner, la mémoire des chiffres fait beaucoup moins rêver. » Bien que mon sourire se voulait amusé, je songeai un instant a toutes ces années volées, à cette enfance ensevelie sous les chiffres et données à mémoriser pour mieux les exploiter. Nous étions à la fois si semblables et différents, peut-être était-ce là tout le secret de ce qui en Riley me plaisait tant.
Bien que particulièrement concentré et décidé à m’appliquer dans mon nouveau rôle d’infirmier, il me fut bien impossible de cacher tout mon étonnement quand elle en vint à évoquer ces hippopotames qu’elle avait tenté de libérer. Dans son regard que j’avais immédiatement retrouvé, un subtil mélange de malice et de fierté semblait s’y refléter -Secret d'État. Si je te raconte, je serai obligée de trouver une manière de m’assurer de ton silence ! Sache juste que j’ai eu de l’aide pour ce coup-là. Bien évidemment qu’elle était aidée, accompagnée, n’aurais-je pas dû m’en douter ? Mais au-delà de cette frustration insufflée après avoir été teasé sans que le reste de ses aventures m’en soit révélé, une part de moi pouvait que comprendre qu’elle se réservait le droit de se taire sur ses actions illégalement délibérées. Certainement soucieuse de protéger celui ou celle qui s’était vu confié le rôle de complice dans son épopée. « Serait-ce finalement à moi de me méfier ? » Bien évidemment, je ne pouvais qu’en plaisanter, rebondissant sur sa précédente et prétendue crainte de faire face à un véritable danger.  Bien loin de vouloir la blesser, mes mains s’efforçaient à présent d’appliquer le désinfectant dans des gestes parfaitement contrôlés, survolant ainsi ses plaies d’un coton tout en évoquant la petite Riley, pleine de vie à l’image de la femme qu’elle était devenue aujourd’hui. - C’est ressemblant. Rajoute juste râleuse et têtue !   Il était certain que je ne pouvais aucunement m’opposer à sa ténacité, mais ce qui sonnait en défaut une fois de ses lèvres échappée, résonnait en qualité dans mes oreilles bien trop heureuses de l’entendre ainsi se confier. N’était-ce pas de sa ténacité qu’ils pouvaient présentement échanger ? Qu’un chien maltraité était depuis sauvé ? A l’image d’un petit souffle relâché sur sa plaie une fois légèrement penché, telle une brise, ses défauts en vinrent à glisser et à s’échapper pour laisser place à ce qui était à mes yeux, une tout autre vérité. « Et si tu me laissais plutôt la possibilité de me faire une idée par moi-même ? Parce que je peux t’assurer que ce ne sont pas quelques râleries qui me feront changer d’avis. » Levant le regard en sa direction, mon visage reflétait la sincérité, convaincu qu’en elle, il n’y avait rien à changer. La fierté de sa grand-mère, il m’était facile d’imaginer, accusant avec tristesse ses paroles tournées vers le passé. On m’avait appris qu’il était d’usage de s’excuser, de reconnaître en l’autre toute la peine que cette perte avait pu provoquer. Oui, ainsi, je fus éduqué, dans des protocoles tellement ficelés qu’ils en perdaient en sincérité, pourtant bien loin d’être insensible à son regard qui m’avait quitté et de ses deux mains parfaitement ancrées sur sa chaise pour ne pas vaciller.  Je ne pouvais qu’être naturellement désolé pour elle, pour ses larmes qui tentaient de fuir ses prunelles, mais là était aussi toute la raison pour laquelle je me refusais à me conformer à ce protocole à la con. Oups. C’est que j’en deviens grossier. Veuillez me pardonner. « En occupant une place aussi importante dans ta vie, je suis persuadé qu’une part d’elle subsistera toujours en toi, mais aussi auprès de ceux qui ont la chance d’apprécier la Riley que tu es devenue à ses côtés.» D’un fin sourire sur les lèvres, je lui offrais toute ma sincérité, convaincu que quiconque saurait apprécier Riley ne pourrait qu’être reconnaissant envers celle qui l’avait en partie éduquée. « Merci de m’avoir confié quelques-uns de vos souvenirs »  Assurément, ils seraient bien gardés, ancrés dans mes pensées chaque fois que j’en viendrais à m’étonner de cette demoiselle si exceptionnelle.

Les soins terminés et de toute évidence vite oubliés, la demoiselle tentait tant bien que mal de me convaincre de ne pas l’accompagner. Peine perdue, car de toute évidence, elle n'était pas la seule à être particulièrement têtu. Si ses joues légèrement rosées me faisaient définitivement craquer, je n’en restais pas moins surpris de son attitude contradictoire et toute aussi fermée que ses bras croisés. - T’as conscience que c’est sexiste cette remarque paternaliste sur mes yeux ? À mon tour, je haussais un sourcil, affrontant son regard sans que cela ne me soit difficile. « Mhm. Possible, mais c’est aussi mal me connaître que de me donner de telles intentions. Tu aurais été un homme que j’aurai pu exactement te dire la même chose. J’apporte énormément d’importance au regard, peut m'importe si c'est celui d’un homme ou d’une femme, qu’il soit bleu, vert ou encore marron, ce qui m’importe, c’est ce qui s’y reflète et encore… » Bien qu’il fût à bien des autres possibles de me connaître sous la forme une grande naïveté, il m’était bien rare d’accorder ma confiance sans l’avoir préalablement mérité. Et pourtant avec Riley, mes propres convictions semblaient s’envoler sans trop savoir pourquoi ni comment l’expliquer. Le regard ancré, la voix apaisée, dans un léger soupir, je restais néanmoins déterminé à ce qu’elle n’accole pas sur mon dos, l’étiquette du parfait macho. « Ce que j’ai cherché à t’expliquer avec toute la maladresse qui me caractérise, c’est au-delà de toute la bonté qui transperce le tien, je ne t’aurais jamais aidé si, tout ce qui fait que tu es toi, Riley, en tant que personne, j’entends, ne m’inspirait pas confiance. Alors, oui, ça peut paraître sexiste de complimenter tes yeux, mais je n’ai pas l’intention de m’excuser d’apprécier celle qui se trouve sous les miens. » D’un petit sourire du coin des lèvres révélé, j’espérai que cette vérité ne saurait aucunement l’effrayer, pouvant certainement paraître à bien des égards exagérés. Pour autant j’avais depuis peu fait le choix de tout assumer, chaque sentiment et chaque pensée, de ne me plus me laisser d’une quelconque façon entraver par des barrières que l’on m’a trop longtemps imposées. Je souhaitais simplement vivre en étant parfaitement libre.
Convaincue d’elle-même que ses colocataires ne feront guère l’affaire, elle en vint finalement à me concéder l’idée de me tenir à ses côtés. - T’auras qu’à lui dire qu’elle a de beaux yeux et une peau de bébé !   Un sourcil relevé, je me confrontais non sans un sourire à ses taquineries bien placées. - Quoi, c’est sûr que ça lui fera plaisir. Mais, fais-le avec le sourire hein ? C’est important le sourire ! Une nouvelle fois je me trouvais incapable de rester insensible à cette douce mélodie, appréciant et partageant ses rires sans m’avouer vaincu en termes de répartie : « Et manquer l’occasion de me faire insulter de sexiste paternaliste en disant que je préfère amplement les tiens ?! Jamais, encore moins si je ne l’ai jamais pensé » Si la demoiselle, était indéniablement douée à ce petit jeu, elle découvrira bien vite qu’à ses côtés se tenait un joueur comme il en existait peu. Car s’il avait bien compris qu’elle était peu à l’aise avec les compliments, j’étais bel et bien décidé à lui faire entendre que de mes lèvres, elle n’y trouverait jamais rien d’offensant.

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À sa question sur le Jazz par un simple sourire, j’avais répondu, ne me voyant aucunement reconnaître que c’était un genre de musique qui était à mes yeux encore peu connu. J’avais néanmoins pleinement apprécié ce moment de partage par l’intermédiaire de sa playlist qu’elle en vint à me faire découvrir tout le long du trajet. Pour autant, je fus bien vite rattrapé par mon secret quand elle en vint à me demander si jamais je n’étais tombé dans l’illégalité. Mince, je vais finir par me faire pincer. Une vie palpitante, j’aurai pu inventer, mais lui mentir me dégoûtait rien qu’à l’idée d’y songer : « Voler les surprises dans les paquets de céréales, ça compte ? » L’humour s’avérait une fois de plus mon meilleur allié, me laissant tomber de l’autre côté du muret, parcourant ensuite du regard les alentours en attendant Riley. Elle respirait la confiance, la suivant les bras chargés sans grande méfiance.  - Tourne-toi. « Euh..ok » Je peinais à deviner ses pensées, obéissant tout en laissant  à mes oreilles tout le loisir de m’aiguiller. Au fracas d’une vitre brisée, j’eus pour unique réflexe celui de me retourner, découvrant Riley en brassière et le poing emmitouflé «Oh merde ! Désolé » Voilà que ça me reprenait ! Politesse et galanterie oubliées ! Sur mes excuses, j’en vins à me retourner, lui laissant le soin de se rhabiller en toute intimité sans trop savoir de quoi j’en venais véritablement à m’excuser. De ma grossièreté ? Du pétrin dans lequel on semblait s’embarquer ? Ou de ne pas tout simplement avoir su respecter son besoin d’intimité ? « Quel crétin... » D’un murmure, j’en vins à m’insulter, passant une main dans mes cheveux que j’en vins à ébouriffer..
- C’est quoi ça, 30 millions d’amis ? Mon inspiration, une fondation a grande vocation. Il me serait facile de lui en vanter les qualités, mais nous avions tous deux une mission à mener avant le temps ne soit écoulé « Imagine Animal Haven, mais avec beaucoup plus d’impact, car beaucoup plus de moyens financier et humain. A plus grande renommée également, ils sont particulièrement connus en France. » Glissant sur une canette à peine visible sur le plancher, j’en vins à me rattraper sur le rebord du canapé, qui se trouvait être tout aussi poisseux qu’hideux. « Je t’en parlerai volontiers autour d’un café, du moins après mettre noyer sous une  dizaine de douches » L’odeur était insoutenable, tirant sur ma chemise pour y constater la disparition de toute odeur agréable. Sur nos vêtements, elle s’était ancrée, à présent peu convaincue que ma chemise pourrait être, un jour, sauvée. Attendez, est ce que je venais de la dater ? Et ce, en étant entourés de déchets ? Bravo Thao, tu es vraiment un sombre idiot. Repérant le perroquet, c’est lors de son transfert qu’il prit son envol pour rejoindre l’épaule de Riley, me faisant ainsi basculer en arrière pour rejoindre les déchets.  - Fuck you ! Fuck you ! Fuck you ! La bouche entrouverte et les yeux écarquillés, j’en restais bouche bée. Voilà que le perroquet nous manquait de respect ! Tentant de me relever sans retomber, un fin sourire trouva néanmoins le chemin de mes lèvres en étant le parfait témoin de cette bonté que j’avais un peu plus tôt évoqué. Elle était douée. Incroyablement douée. Si douée que je m’en retrouvais presque hypnotisé, oubliant de prêter davantage attention à ses paroles jusqu’à ce qu’elle en vienne à se rapprocher. - Je comprendrais jamais le plaisir de prendre des animaux pour les maltraiter. C’est tordu. Et sadique ! Son regard se voulait en colère et révolté, un sentiment que je ne pouvais que partager… « Et particulièrement lâche… Riley ? » Je retrouvais son regard, non sans un fin sourire qui laissait entrevoir toute cette sincérité dont je m’apprêtais à faire preuve à son égard. « Tu avais raison, il fallait revenir pour les aider. Promets-moi de toujours de rester fidèle à ton instinct et tes convictions » Je n’étais personne pour lui exiger une telle promesse et pourtant, cet oiseau grossier et si mal dans sa peau suffisait à démontrer combien cela s’avérait important.

Le perroquet fraîchement déposé dans le salon non loin de la fenêtre par laquelle nous étions entrés, c’est muni d’une seconde caisse de voyage que j’en vin à suivre Riley dans la cuisine J’ai même de la peine pour la colonie de rats qui doit traîner dans le coin. Cette dernière était à l’image du salon, sale et jonché de déchets en tout genre et en pleine décomposition. L’odeur ne pouvait néanmoins qu’être accentuée, par la nombreuse nourriture moisie et abandonnée. « Tu rigoles ? Si tu veux mon avis, il y a bien longtemps qu’ils se sont tous barrés. Le chat ! Concentrons-nous sur le chat. Riley toujours particulièrement investie et motivée, j’acceptais d’un signe de tête la mission qu’elle venait de me confier. Celle de l’empêcher de se barrer. Je m’approchais à mon tour du réfrigérateur, ne pouvant néanmoins que m’inquiéter pour Riley qui s’efforçait de gagner en hauteur. Place aux négociations, mais le matou semblait peut décider d'entamer toute discussion, s’attaquant à son sweat qui eut, lui au moins, tout le mérite de la protéger. « J’arrive ! » Je me devais de l’aider, ses possibilités d’action étant tout là-haut limitées. Attrapant une chaise difficilement calée, mes pieds en virent à s’élever pour me permettre de me retrouver à ses côtés. La petite porte entre ouverte, le matou fut contraint de s’y réfugier sans une dernière objection à nous soumettre. Nous avions réussi ! La mine réjouie et en proie à une grande fierté, je tournais la tête en direction de Riley, soudainement frappé par notre proximité. Le souffle quelque peu coupé, mon regard tendait dans le sien à s’y éterniser. Qu’est ce qui me prend bon sang ? « Hum..Bien joué, je pense qu’il ne nous reste plus qu’à rentrer » Ma propre descente assurée, de mon regard, je ne pouvais la quitter sans mettre au préalable assuré que ses pieds avaient de nouveau touchés la terre ferme sans se blesser. « Allons y » A présent dans le salon, j’avais cette désagréable sensation que notre mission touchait presque à sa fin, bien qu’il me faudrait encore convaincre la vétérinaire de leur prodiguer tous les soins. Bien évidemment je ne pouvais que me réjouir de ce succès, pour autant, je nous imaginais déjà reprendre le chemin du quotidien, de me voir disparaître de son univers hors du commun

Et maintenant ?:


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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyVen 6 Sep - 23:47#

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Riley Holmes
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Célibataire, incapable de se reconnaître dans les codes de la séduction actuelles. Riley, c'est la Queen de la Friendzone.

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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyJeu 12 Sep - 16:27#

« En occupant une place aussi importante dans ta vie, je suis persuadé qu’une part d’elle subsistera toujours en toi, mais aussi auprès de ceux qui ont la chance d’apprécier la Riley que tu es devenue à ses côtés.» Je lui signifie mon accord d’un mouvement du menton. Même avec les larmes au bord des cils, il serait difficile de passer à côté de l’inflexion résolue et déterminée de mes traits. - C’est parce qu’elle était incroyable. Une véritable force de la nature, bien plus tranquille et réfléchie que je ne lui suis certainement, mais non moins insubmersible. Rien n’aurait pu la détourner de ses objectifs ou l’empêcher de continuer à avancer. Son sens de la justice vaut bien le mien. Naïvement, je me surprends à espérer pouvoir lui ressembler, au moins un petit peu.  « Merci de m’avoir confié quelques-uns de vos souvenirs » Je renifle en gloussant. Rire me permet d’évacuer tout ce trop-plein d’émotions mal digérées, d’une façon plutôt saine. - Oh t’inquiètes pas, tu me le revaudras. S’il croit que je n’ai pas remarqué son petit tour de magie pour me faire parler et m’occuper l’esprit, il se fourre le doigt dans l'œil !

Une fois remise sur pied, nous nous retrouvons à organiser notre mission de sauvetage. Argument après argument, nous tâchons de convaincre l’autre de la validité de notre point de vue, en tout cas, jusqu’à cette remarque bien sexiste. Les bras croisés, la tête penchée sur le côté, j’écoute les explications de Thao en réfléchissant. Je ne sais plus si je dois bondir pour lui arracher la langue ou si je trouve ça… sympa ? Quoi qu’il en soit, parler de la beauté ou la non-beauté de mon regard n’est clairement pas le sujet le plus fascinant de la planète, alors va falloir se reconcentrer un MINIMUM. - Parce que t’es maladroit, toi ? lui asséné-je d'un ton peu convaincu. Ah, d’accord. Visiblement, ma bouche s’est activée plus vite que mon esprit. Je finis tout de même pas lui concéder notre départ, mais pas sans le taquiner une dernière fois sur cette histoire. Je me marre en l’entendant répliquer. Je prends également une décision majeure : ne surtout pas prendre au sérieux ce que peut me raconter Thao. À mon avis, il sait trop bien jouer avec les mots et sa bouille de gentil garçon ! Il n’est pas question que je tombe dans la panneau et que je me mette à le croire. Foi de Riley ! J’en ai vu d’autres, des Don Juan. Une fois la musique réglée, je coule un regard en direction de mon complice et me mets à grommeler, plus amusée qu’agacée : - T’as quand même vraiment de la chance d’être sympa.


----------------------------------------------------


« Voler les surprises dans les paquets de céréales, ça compte ? » - Tu plaisantes ? C'est un truc d'amateur ! Je fronce le nez, prise d’un doute. Me voilà bien incapable de savoir s’il dit la vérité ou s’il me prend pour une truffe. Allez, ce n’est pas si grave. Nous avons une mission de sauvetage en cours. - Par contre, si tu me dis que tu mets le lait avant les céréales, je saurais que t’es une personne pas du toooooout fréquentable. Tout le monde sait que les céréales doivent être versées AVANT ! - Bon après, y’a tellement meilleur que des céréales pour le petit-déjeuner, je te l’accorde. Peut-être que là-dessus, nous arriverons à trouver un terrain d’entente ?

Alors que je suis en train de nous dégager le passage pour entrer, j’entends Thao s’excuser. Pour une fois, je ne peine pas à comprendre de quoi il s’agit. - T’en fais pas. C’est rien. Clairement, il m’arrive de montrer plus de peau sur certains tik-tok. Les tenues de danses orientales ne sont pas les plus fournies en tissu. - J’aurais dû te prévenir. Sauf qu’en le faisant, j’aurais pris le risque qu’il essaie de me convaincre de ne pas agir. Alors finalement, je ne suis pas tout à fait désolée.

J’avance prudemment en l’écoutant m’explique ce qu’est cette fondation dont il parle. - Je laisserais plus jamais Blake dire que je suis bordélique après être passée ici ! C’est…. Oh bon sang ! J’en ai la nausée ! - Je propose qu’on s’abstienne de parler nourriture, et même de boisson tant qu’on est là, tu veux bien ? Café inclus. Je pourrais presque le supplier. Heureusement, nous ne tardons pas à récupérer le perroquet et je m’emporte en essayant de le mettre en sécurité dans la cage de transport. - Quoi ? « Tu avais raison, il fallait revenir pour les aider. Promets-moi de toujours de rester fidèle à ton instinct et tes convictions » Une seconde, j’arrête de respirer. En général, les gens ont plutôt tendance à blâmer mon impulsivité ou mes plans pourris. Je crois que ça me touche un peu d'entendre un compliment sur mes bonnes intentions. J’acquiesce avant de répondre, plus émue que je ne veux bien l’admettre. - Et toi deviens pas un gros con protocolaire, d’accord ? Prends ça, la véto ! Oups ! Désolée, mais j’ai seulement promis d’essayer de ne pas lui en tenir rigueur. Je ravale mon propre rire.  

Direction la cuisine ! Il nous reste encore un chat à tirer de cet enfer. En joignant nos efforts, je trouve qu’on ne s’en tire pas trop mal. Mon immense sourire se fige au moment où je me tourne vers Thao pour lui faire part de mes pensées. Waouh, depuis quand sa tête se trouve aussi proche de la mienne ? Parce que j’avais pas remarqué jusque là. Bordel, il a les yeux sacrément bleus, non ? - Rentrer ? Oui, oui. Oui. Tout à fait ! Je balbutie ? Putaiiiiiiiiiiiiiin ! Giflez-moi. D’ailleurs, je m’empresse de secouer la tête. - Non, enfin si ! Mais je veux d’abord vérifier qu’on a oublié personne et… Tu verras ! On ne va quand même pas se tirer sans se venger un peu, si ? J’ai besoin que ce connard sache le fond de ma pensée, juste au cas où le karma oublie de s’occuper de faire de sa vie un enfer.

Quand le bruit des clés dans la porte se fait entendre, je n’ai pas le temps de réagir. Mon cœur s’emballe. Je me sens tirée dans la direction opposée à l’entrée. Grâce à mon adresse légendaire, je rate le bas du placard et manque de me ramasser. Je me rattrape de justesse sur mon complice même si, à mon humble avis, c’est plutôt lui qui me rattrape. Je lui adresse le regard le plus désolé qui soit pour m’excuser. Tout doucement, une main accrochée à l’épaule de Thao, je tâche de retrouver un équilibre. L’exercice s’avère beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Heureusement, je m’en sors plutôt bien. Pouce levé, j’essaie de signaler que tout va bien.

Ah oui ? Vraiment, Riley ? Tout va BIEN ? Pour rappel, nous sommes coincés dans un placard si exigu que je suis littéralement plaqué contre le directeur d’Animal Haven, la cage du perroquet est restée dans le salon, et à travers les interstices de la porte, on peut voir que ce salaud est bel et bien présent. Une journée ordinaire, quoi. Le soleil brille, les oiseaux chantent, tralalala ! Je crois qu’il ne nous reste plus qu’à prier pour que cet abruti s’endorme. Heureusement, une idée brillante me traverse l’esprit. En me contorsionnant, je parviens à récupérer mon téléphone portable dans la poche arrière de mon short. Je préfère ne pas savoir quelle partie de son corps, à lui, j’ai bien pu frôler pendant la manœuvre. Je prends soin d’activer le mode silencieux et fait le vide dans mes très nombreuses notifications. L’écran se déverrouille sur une photo d’Eden et moi en pleine séance de grimace. J’ouvre le bloc-notes pour inscrire quelques mots.  


Riley a écrit:
Chef ? Je sais que la situation a l’air d’être un désastre, mais ça pourrait être pire, tu sais ? Tu pourrais être coincé avec lui dans le placard !
J’agite mon téléphone sous le nez de mon complice pour le forcer à lire. Je me retrouve obligée de me manger les lèvres pour ne pas rire. Finalement, j’efface tout pour écrire un second message.


Riley a écrit:
Plan : On attend qu’il s’endorme ou qu’il aille ailleurs pour tenter une évasion ? Si jamais on doit s’enfuir, on se retrouve devant chez toi ?


Je me tord le cou pour essayer de distinguer son visage, histoire d’être qu’il est d’accord. Puis, dans un élan d’humanité, je cherche sa main pour la presser dans la mienne. Je ne sais pas vraiment qui j’essaie de rassurer le plus. Lui ou moi ? De toute façon on va s’en sortir. Dois-je rappeler que j’ai une bonne étoile qui veille sur moi. J'ai beau savoir que la situation frôle dangereusement l'état catastrophique, je reste optimiste ! Rien n'est encore perdu.

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Dernière édition par Riley Holmes le Jeu 12 Sep - 16:28, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyJeu 12 Sep - 16:27#

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Thao Schäfer
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Angelo Carlucci
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@Timaël Sörensen, @Taeko Lucero

Né le 14 février 1994 en Allemagne, je cumule pas moins de 30 années d’existence et pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne fait que commencer.
Célibataire. Vous conviendrez qu’un gentleman n’évoque jamais ses relations, mais sachez néanmoins que butiner de fleur en fleur ne m’intéresse guère, recherchant davantage une connexion qu’un corps-à-corps dépourvu de la moindre émotion.
Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j’ai participé à la création d’un centre de sauvegarde et de réhabilitation : Animal Haven. S’il s’agit là de ma principale occupation, cumuler un deuxième emploi reste une obligation. Il ne m’est ainsi pas rare d’endosser le rôle de cuisinier auprès de particuliers souhaitant s’offrir une soirée romantique ou décontractée.
A l'Est de Monterey, dans une petite maison construite au sein même d'Animal Haven. Entouré de verdure, elle me procure toute la sérénité recherchée, ainsi qu'un parfait terrain de jeu a Kent qui d'arbre en arbre, aime s'envoler.

Toute la décoration de la maison se repose sur une ambiance EcoloTech : Ambiance naturelle, épurée et reposante. La végétation est particulièrement présente et en adéquation avec le mobilier pour lequel le bois a été privilégié.

Pour autant vivre en colocation ne sera peut-être plus une option.

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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyLun 16 Sep - 17:06#

Tout ce qui est juste
n'est pas nécessairement légal
@Riley Holmes  star1 - Oh t’inquiètes pas, tu me le revaudras. J’haussais les sourcils, non sans ce sourire qui vous donne ce petit air imbécile. Vous savez, celui qui se glisse sur vos lèvres sans faire attention, trahissant chacune de vos émotions. CE genre de sourire. Bien trop heureux et amusé de cette possibilité qu’elle vienne réclamer l’acquittement de ses dettes dans les jours à venir. Cela me donnerait le temps d’en découvrir davantage sur elle, de me noyer à nouveau dans ces petites prunelles, ou encore quémander de nouvelles anecdotes sur celle qui était parvenue à la rendre aussi unique et exceptionnelle. Car si effectivement son premier objectif était de détourner son attention, de panser ses plaies sans que la douleur ne se mêle à ses émotions, Riley était parvenue à me faire monter dans son embarcation, voguant dans ses souvenirs sans relâcher mon attention. Toute la sincérité et l’amour qu’elle portait à celle qui l’avait élevé avaient su me toucher, me donner la simple envie de faire partie de sa vie sans que je n’ose véritablement me l’avouer.   « Attend attend… Comment ça, je te le revaudrais ? Je te soigne et j’écope d’une dette ? Tu n’essayerais pas de m’escroquer par hasard ? » Foutu sourire qui trahissait tout mon amusement, chacun de mes sentiments sans que j’en comprenne moi-même l’origine de cet étrange enchantement.
Je peinais à maîtriser chacune de mes pensées, aussi embrouillée que spontanées. Comment en étais-je arrivé à la complimenter alors que nous en étions à débattre sur la nécessité ou non de l’accompagner dans cette nouvelle aventure qui semblait se dessiner ? Si quelques secondes furent suffisantes pour me convaincre moi-même de la soutenir contre vents et marées, j’avais réussi en ce même temps le magnifique exploit de la braquer. Bon sang ! Pourquoi avait-il fallu que j’évoque la beauté de ses yeux ? Là n’était pourtant pas le véritable enjeu. Bras croisés, tête penchée, son regard me déstabilisait tout autant qu’il me plaisait. Avec toute la maladresse qui me caractérisait, j’essayais tant bien que mal de la convaincre de toute ma sincérité, que la beauté de son regard résidait tout autant dans cette confiance qu’il m’inspirait. - Parce que t’es maladroit, toi ? Comment pouvait-elle en douter alors qu’elle se sentait indéniablement insultée ? Moi-même, j’avais cette fichue impression de m’embourber malgré tous mes efforts réunis pour ne pas être vulgairement catalogué. « De toute évidence» Les mots commençaient à me manquer, levant les épaules dans un soupir qui laissait amplement deviner mon exaspération à ne pas trouver la formule idéale pour lui décrire combien ses yeux pouvaient m’inspirer. Tant de leur couleur de toute beauté, que par cette bonté qui pouvait s’y refléter. Comment parvenir à ne pas les dissocier sans qu’elle ne se sente ainsi rabaissée ? Qu’elle entende et accepte ce compliment en toute simplicité ? Car si je craignais de laisser à nouveau ma voix s’élever et s’exprimer, c’était bel et bien tout ce qui définissait Riley, qui me charmait.
Ne dit-on pas qu’il faut parfois battre en retrait ? Je restais persuadé que le temps jouerait en ma faveur, qu’elle parviendrait à me voir autrement qu’en un parfait prédateur, bien incapable de l’apprécier à sa juste et réelle valeur. Fidèle à mes pensées et aux paroles que j’avais un peu plus tôt prononcées, j’étais confiant, en elle et en son jugement, grimpant derrière le volant non sans un sourire amusé quand elle en vint à son tour à me faire un compliment   -T’as quand même vraiment de la chance d’être sympa Le contact enclenché, fin prêt à rouler en direction d’une nouvelle aventure qu’il me tardait de vivre à ses côtés, je ne pus néanmoins empêcher toute ma fierté de s’exprimer « Mademoiselle Holmes ! Il semblerait que tu commences à m’apprécier ! » D’un regard en biais, je l’observais, tenté de lui préciser combien mon ego s’en retrouvait naturellement flatté, non pas par cette sympathie qu’elle venait de complimenter, mais bel et bien parce que des lèvres, il fut prononcé.

--------------------------------

- Tu plaisantes ? C'est un truc d'amateur ! Je ne pouvais qu’en grimacer, reconnaissant par mon silence combien ma vie était du genre ‘rangée’ à l’exception de ses deux dernières années.  J’étais naturellement tenté de lui expliquer combien nos vies étaient diamétralement opposées, mais j’avais depuis longtemps fait le choix de ne plus songer à mon passé, à cette vie que j’avais délibérément abandonnée. Par l’absence de la moindre explication, je faisais ouvertement le choix de respecter cette promesse que je m’étais moi-même imposée, mais aussi et surtout celui de la protéger. Fort heureusement, je pouvais compter sur l’esprit vagabond de Riley, faisant l’impasse pour s’étendre sur un tout autre sujet. J’en riais, convaincu, le dernier élément à ajouter dans le bol était bel et bien le lait. « Same team, high five ! » Bras tendu, je l’incitais, laissant toute ma naïveté s’exprimer en oubliant un instant que nous venions tous d’enjamber un muret en toute illégalité. Du verre brisé, le ton était donné ? Parfaitement excusé pour cette intimité que je n’avais pas su lui donner, nous en virent à entrer dans la maison pleine d’insalubrités.  - Je laisserais plus jamais Blake dire que je suis bordélique après être passée ici ! C’est… Bien évidemment, ma curiosité me pousserait à la questionner sur l’identité de ce fameux Blake qu’elle venait d’évoquer, mais qui étais-je donc pour le lui demander ? J’en avais aucune légitimité, laissant les innombrables possibilités m’inonder pour finalement me tourner en sa direction quand elle vint à s’interrompre sans être allé jusqu’au bout de ses idées. Ce qui était assez rare, vous le reconnaîtrez ! - Je propose qu’on s’abstienne de parler nourriture, et même de boisson tant qu’on est là, tu veux bien ? Je ne pouvais que lui concéder, moi-même estomaqué de toute cette crasse accumulée. « Pas de problème, mais par pitié fait moi vivre l’enfer sur terre si demain mon bureau et ma cuisine ne sont pas rangés et parfaitement nettoyés. » Cette vision d’horreur suffisait à me motiver, bien que je me considérais d’ores et déjà incapable de vivre à l’image du propriétaire qui s’était sans nul doute négligé, pour ne pas dire totalement oublié.
Le perroquet habilement récupéré et mis en sûreté par Riley, l’étonnement vint marquer le visage de la jeune femme quand j’en vins à lui partager mes pensées, toujours aussi fier d’être à ses côtés, mais aussi de ses convictions qu’elle avait sû écouter. - Et toi deviens pas un gros con protocolaire, d’accord ? Bien que mes yeux en virent naturellement à s’écarquiller, il me fut bien impossible d’empêcher mon rire de s’échapper. Je saluais sa répartie, mais aussi le moment habilement choisi. Pauvre vétérinaire, victime d’une balle perdue pour avoir été trop protocolaire. «  Mhm…je sais pas. Seulement si tu es à mes côtés pour m’en empêcher ? » Mon regard et mon sourire se voulaient complices tant, ils regorgeaient de malice, laissant ainsi un instant le silence planer, profitant de l’instant présent pour dans son regard, me noyer. « Deal ? »   Et si je jonglais avec habilité entre plaisanterie et sincérité, lui laissant libre choix d’interpréter, son discours ne pouvait qu’en moi raisonner, bien plus proche de ma propre réalité qu’elle ne pourrait l’imaginer.

Plus qu’un gentil matou à sauver, Riley faisant une nouvelle fois preuve de patience et de bonté malgré une avalanche de griffes contre lesquels son sweat fit office de bouclier. Tous deux ainsi perchés, le chat à présent en sécurité, par cette nouvelle proximité, dans son regard, je fus attiré. Prisonnier sans me lasser d’y être condamné, le souffle légèrement coupé, à l’évidence, je ne pouvais qu’être confronté : Riley ne cessait de me troubler, sans que j’en trouve la force ni même l’envie de lutter. Dans mon esprit, elle parvenait à se démarquer, correspondait de plus en plus à cet idéal qu’il me fut un temps donné d’imaginer avant d’abandonner. Tant, que mon cœur fit preuve de lâcheté, la félicitant pour finalement instaurer une distance de sécurité. Rentrer ? Oui, oui. Oui. Était-ce mon imagination qui prenait malin plaisir à me faire croire qu’elle était elle aussi troublée ? - Non, enfin si ! Mais je veux d’abord vérifier qu’on a oublié personne et… Tu verras ! Pour la première fois, je l’observais presque décontenancée, fronçant ainsi les sourcils sous ses propres contradictions, mais aussi face à l’ombre d’un nouveau mystère qui en venait à se profiler. Qu’avait-elle donc en tête ? Inutile de perdre davantage de temps en la questionnant, la soupçonnant de ne rien vouloir me dévoiler et avoir ainsi l’assurance de ne pas   être dissuadée.
Finalement, le mieux était sans nul doute de nous en aller, les bras chargés des animaux et du PC. Malheureusement, le temps en vint à nous manquer quand un premier tour de clé se fit entendre en direction de l’entrée. Le propriétaire était de retour, complétement ivre après sa traditionnelle tournée dans les bars des alentours. Direction le placard, prenant néanmoins le temps de la rattraper quand elle manqua de tomber. On se croirait dans Fort Boyard ! À son regard désolé je ne pouvais que sourire, jugeant que cela aurait pu être bien pire : elle aurait pu se blesser…Me voilà rassuré par son pouce levé. Cachés et pour l’heure à l’abri de tout danger, mon esprit en vint à divaguer en m’interrogeant sur l’existence d’une force qui prenait malin plaisir à me tourmenter par cette nouvelle proximité d’autant plus rapprochée. Mes bras l’encerclaient pour prendre appui sur les portes du placard, faisant ainsi office de dernier rempart. Par chance, l’ivrogne vint s’affaler dans le canapé, nous laissant entrevoir la possibilité de nous échapper une fois ce dernier blotti dans les bras de Morphée. Il nous fallait être patient, ne pas succomber à la moindre pensée susceptible de tout gâcher. Si seulement Riley me facilitait la vie en cessant de se tortiller, de m’effleurer par des gestes incontrôlés. Le contrôle ! Allez Thao, il est grand temps de jouer un nouveau rôle, celui d’un homme rassuré, pas du tout en proie à la crainte d’être démarqué, tant par la demoiselle que l’homme affalé de l’autre côté. Autant mettre à profit ces années au détriment d’une enfance brisée et volée. Perdu dans mes pensées, c‘est par l‘éclairage de son écran que je fus ramené à la réalité, découvrant sa photo d’accueil sur laquelle elle était accompagnée. Le fameux Blake en question ? Ce complice qui avait entrepris de délivrer les hippopotames de leur prison ? Je ne connaissais véritablement Riley que depuis peu et pourtant, je ne pouvais nier que cette simple supposition suffisait à m’affecter dangereusement. À nouveau, je m’en retrouvais complètement perdu, mais quelque peu sauvé en lisant ses mots dans un rire étouffé et tant bien que mal contenu. Comment ne pas craquer ? Pour elle et pour ses drôles d’idées, ne pouvant qu’acquiescer dans une grimace qui laissait entrevoir combien cela aurait effectivement été le désastre assuré. Pas de quoi me faire rêver, contrairement à cette mimique qu’elle avait de se contenir par une lèvre mordillée. Et voilà ! Ça recommençait ! Il nous fallait sortir de ce fichu placard à balais ! De toute évidence, nous avions le même plan, attendre l’occasion parfaite pour foutre le camp. Tel un pantin désarticulé, j'acquiesçais d’un signe de tête, lui confirmant ainsi que chez moi, nous pourrions nous retrouver si nous étions amenés à être séparés. L’important était qu’elle et les animaux soient en sécurité. Là avait toujours été ma seule et unique priorité.

Malgré l’ivresse, l’homme semblait vouloir lutter, allongé sur son canapé en marmonnant une chanson qu’il m’était bien impossible d’identifier. C’est alors que mon attention fut naturellement attirée par la douceur de sa main, délicatement apposée contre ma peau en guise de soutien. Dans un geste qui me paraissait presque trop naturel, mon pouce s’aventura sur sa peau dans une légère caresse tandis que mon regard parti en quête de ses prunelles. Impossible de ne pas remarquer cette mèche rebelle, bien à l’image du caractère de la demoiselle. J’avais conscience d’enfreindre tous les règlements, mais vous est-il déjà arrivé d’être dans l’incapacité de faire autrement ? De ne plus être maître de vos pensées et mouvements ? Soudainement, toute mon attention vint se concentrer sur cette mèche, mon autre main venant se glisser sous cette dernière tout en effleurant, de mes doigts déployés, les contours de sa joue sans que je ne cherche à l’éviter. Peut-être que d’autre aurait jugé bon de la replacer derrière son oreille, mais pourquoi chercher à changer ce qui vous émerveille ? Extirpé de ce rêve éveillé pour un cauchemar plein de réalité, le ronflement de l’ivrogne nous signifiais enfin qu’il était grand temps de nous faufiler. Chuchotant un « Let’Go » digne de n’importe quel film comprenant un commando, j’apposais tout en délicatesse l’une de mes mains sur le haut de son bassin. Il ne manquerait plus qu’elle tombe à la renverse en ouvrant la porte du placard. Enfin délivré, à l’homme, je jetais un dernier regard, me glissant par la suite par la baie vitrée, sans manquer bien évidemment d’embarquer les animaux et le PC. Plus que le muret ! Mais une fois en son sommet, le matériel et les animaux de l’autre côté, mon regard ne pu que se figer… « Je n’y crois pas ! Sa caisse…Elle bloque la nôtre. Faut la bouger si on veut espérer se barrer. » C’était bien notre vaine ! « Ses clés, il nous faut ses clés ! » Inutile de plus longtemps chercher, a un seul et unique endroit, elle pouvait se trouver. « Je vais les chercher, mets les animaux en sécurité, je te rejoins, promis » Sautant à pied joins dans le jardin, je réempruntais le même chemin, trouvant l’homme sans grande difficulté, lui qui d’un iota, n’avait bougé. Il était grand temps de tester toute mon agilité, n’ayant jamais autant flirté avec l’illégalité….

Les dés a dédééééé:


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THAO SCHÄFER
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyLun 16 Sep - 17:06#

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Riley Holmes
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31 ans, née le 16 juillet 1993
Célibataire, incapable de se reconnaître dans les codes de la séduction actuelles. Riley, c'est la Queen de la Friendzone.

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Cheffe en cuisine au Colibri Bleu depuis juillet 2023 - Depuis octobre 2023, elle enchaîne les vidéos Tiktok et commence à avoir une petite notoriété.
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyLun 23 Sep - 14:28#

Comment se construit la complicité entre deux personnes ? De but en plus en blanc, comme ça, je serais bien incapable de répondre à cette question. D’ordinaire, je n’entretiens de débats philosophiques qu’après deux heures du matin et un certain nombre de verres d’alcool. J’en arrive quand même à me poser la question, enfermée dans le placard d’un sale enfoiré. Je me dis que, finalement, je ne connais pas vraiment Thao. Enfin, si, bien sûr, je vois sa tête depuis quelques mois, mais, en réalité, on a jamais été amené à avoir de véritables discussions jusqu’à présent. Pour moi, il faisait simplement partie du paysage d’Animal Haven en tant que grand manitou, quand moi, je suis simplement une bénévole hyperactive parmi tant d’autres. En résumé, nous n'évoluons pas du tout dans les mêmes sphères. Genre, lui, il est au niveau expert de réussite de sa propre vie, et moi à me débattre pour quitter le niveau novice. Mais, là, tout de suite, je trouve le contact de sa main incroyablement réconfortant.

Alors d’où ça vient, ce truc ? De sa façon de détourner le cours de mes pensées, pendant qu’il me soignait ? Du highfive au sujet de la véritable manière de préparer un bol de céréales ? Du moment où je me suis tourné vers lui pour lui tendre mon auriculaire en clamant - Serment du petit doigt, Thao ! Si t’as rien rangé après-demain, je te ferai vivre un enfer. Fais-moi confiance, je peux être super imaginative en termes de gage. C’était assez naturel comme riposte. Je ne peux pas prétendre que j’ai beaucoup réfléchi avant de m’engager à jouer les consciences, tel une Jiminy Cricket des temps modernes. Je n’ai pas plus pesé les pour et les contres avant de lui asséner de ne pas devenir un gros con protocolaire. En le voyant rire, je me suis illuminée comme une gamine, un tantinet fière de mon petit coup d’éclat. - Deal. Je te ferais dégonfler si tu te mets à avoir la grosse tête. Ma mine prétendument sérieuse n’a rien eu de bien effrayant. Probablement parce que je suis toujours une gamine. L’âge adulte ne m’a pas encore totalement rattrapé, qu’importe ce qu’en disent les années. Ou alors, c’est peut-être juste parce que notre équipe s’avère d’une efficacité redoutable pour récupérer ordinateur, chat, et perroquet. Et puis sans lui, je me serais rétamée sur le sol, bien avant de me retrouver dans ce placard. Pile à ce moment précis.

En apparence, le caractère désastreux de notre situation n’a pas l’air de me déstabiliser. Mon cerveau parvient à traiter le risque avec une relative sérénité. Mon organisme savoure même cette montée d’adrénaline.J’ai presque envie de rire ! Enfin j’avais… Jusqu’à ce que nos regards se croisent de façon… Plus intense ? C’est quoi ce geste là, contre ma joue ? Mon inspiration se bloque dans ma poitrine. Sans vraiment y réfléchir, je resserre mes doigts autour de sa main. Je panique. Il ne va quand même pas… Non ! Je ne vais pas tomber là-dedans ! Sauvée par le ronflement de notre ivrogne. Oh putain ! Est-ce que je l’aurais laissé faire ? Est-ce que j’en avais envie ? Je suis surtout en train de me faire un super film, à mon avis. J’acquiesce du menton à sa proposition de déguerpir du paysage sans demander notre reste. Tant pis pour mon projet de bombarder sa baraque de mousse à raser. Quoi ? Qui n’aime pas les soirées mousses ?

Mon esprit virevolte d’un point à l’autre avec la vivacité d’une bourrasque de vent. Je fais tout pour éviter de penser à ce qui vient de se produire. On oublie et on avance. Je m’acharne à me concentrer sur chaque étape de notre voyage de retour. Nous parvenons à nous coordonner pour organiser notre fuite. J’escalade le muret la première, afin de récupérer les cages et le matériel. Une fois presque tout le monde de mon côté de la barrière, je lève les yeux vers Thao. - Quoi ? Qu’est-ce qu’il dit le monsieur ? Nous ne sommes pas encore à l’étape de la voiture, là ! Un peu de concentration, s’il vous plaît et … -  Le con ! Fais-je en constatant que mon acolyte dit vrai. Encore un défaut à rajouter à la liste, déjà foutrement longue, de ses méfaits. Il ne sait pas se garer. Et, en plus, il conduit une horreur écologique !  Thao ne me laisse pas réellement l’opportunité de protester. Je récupère les clés de l’utilitaire tandis qu’il file déjà récupérer celle de la voiture.  - Fais gaffe, d’accord ? dis-je en poussant sur ma voix puisqu’il est déjà parti.

Laissée seule, je m’acquitte rapidement de ma propre mission. J’installe correctement les deux cages, et les attache consciencieusement. - Ça va aller, dès qu’il revient, on y va ! Il a promis. - Fuck youuuuuu ! me répond l'emplumé. - Je prends ça pour un encouragement. Hauts les cœurs ! Porte refermée, je me mets au volant. Les clés m’échappent des mains avant que je n’arrive à mettre le contact. En les récupérant, je m'immobilise. Je stresse. Pourquoi est-ce que je stresse comme ça ? Je me tourne à moitié vers nos futures pensionnaires tandis que mes jambes s'agitent nerveusement. Je ne peux pas rester ici ! L’attente m’est trop difficile.

À mon tour, je fais marche arrière. Je prends de l’élan pour m'agripper au muret. Une fois de l’autre côté, les bruits d’une bagarre me parviennent. J’accélère, sincèrement inquiète. Sur le seuil  du perron, je pousse un cri. - THA… YLER! Je me retiens de justesse de prononcer totalement son prénom et ne le change qu'à la dernière seconde. Du sang lui a coulé sur la joue. La peur grimpe en flèche dans ma tête. Quand on panique, notre cerveau peut réagir de trois manières différentes. 1) La fuite : clairement pas mon genre. 2 ) La stupeur : ça, je connais bien. En règle générale, je m’immobile jusqu’à fondre en larmes. 3) L’attaque. Je n'ai jamais bien su me défendre. Je préfère ignorer les critiques et les remarques. Par contre, quand il s’agit de personnes que j’estime… Instinctivement, j’adopte une posture de roller derby. Hurry Kane va lui faire manger le sol. Genoux fléchis, je fonce contre notre adversaire tel un véritable boulet de canon. Sauf que, sans mes rollers, je suis beaucoup moins rapide. Ou alors il me voit arriver ? J’en sais rien ! Moi qui m’attendais à un impact, je sens ses grosses paluches m'attraper par les épaules et me jeter directement sur mon complice.J’achève ce formidable vol plané contre Thao, sur qui je m’écrase lamentablement, nous déséquilibrant tous les deux.

Tant bien que mal, je me remets sur pied, non sans me tourner vers Thao. Juste histoire de vérifier s’il va bien. Mon inquiétude pour lui se lit sur mon visage. Après tout, tout ça, c’est un peu de ma faute. Je l’ai entraîné dans toute cette histoire, et maintenant, il pisse le sang dans la véranda. Vraiment, je suis désolée. Enfin, je le serais, si on ne devait pas se tirer de là, le plus vite possible. Je me tourne vers le propriétaire, prête à beugler et à balancer des coups de poings. C’est d’ailleurs étonnant que je ne m’en sois pas déjà pris un. - Encore toi ? Mais putain, tu vas jamais me lâcher la grappe ? T’es bonne à enfermer ! Il postillonne en me hurlant ces conneries au visage. Le truc, c'est que pendant qu'on était très occupés, Thao et moi, à faire un énorme câlin au mur et au sol, ce fils du pute a fait fonctionner son duo de neurones.

- 911, quelle est votre urgence.
- Deux malades se sont ramenés chez moi. Venez vite !

Le temps nous est compté.


Hésite pas à leur dire que t'es un putain de salopard, surtout. Je crie et le fusille du regard, littéralement hors de moi. Je continue en m'avançant. - C'est toi le grand malade, tu devrais et AHHHHHHHHHHH ! Il m'attrape par les cheveux avant de m'asséner un monumental coup de boule. Des étoiles dansent devant mes yeux. J'ai l'impression de perdre pied. Même en titubant, j'essaie de lui balancer mon pied dans le tibia, histoire que lui aussi, il douille un peu. Il faut qu'on se tire ! VITE !


Lancé de dé numéro 1:

Echelle d'utilité de Riley:

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Riley Holmes


Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est toi.

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Dernière édition par Riley Holmes le Lun 23 Sep - 15:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyLun 23 Sep - 14:28#

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#2 'Les dés du hasard' :
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Thao Schäfer
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.cranberry & magmacreations
@Timaël Sörensen, @Taeko Lucero

Né le 14 février 1994 en Allemagne, je cumule pas moins de 30 années d’existence et pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne fait que commencer.
Célibataire. Vous conviendrez qu’un gentleman n’évoque jamais ses relations, mais sachez néanmoins que butiner de fleur en fleur ne m’intéresse guère, recherchant davantage une connexion qu’un corps-à-corps dépourvu de la moindre émotion.
Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j’ai participé à la création d’un centre de sauvegarde et de réhabilitation : Animal Haven. S’il s’agit là de ma principale occupation, cumuler un deuxième emploi reste une obligation. Il ne m’est ainsi pas rare d’endosser le rôle de cuisinier auprès de particuliers souhaitant s’offrir une soirée romantique ou décontractée.
A l'Est de Monterey, dans une petite maison construite au sein même d'Animal Haven. Entouré de verdure, elle me procure toute la sérénité recherchée, ainsi qu'un parfait terrain de jeu a Kent qui d'arbre en arbre, aime s'envoler.

Toute la décoration de la maison se repose sur une ambiance EcoloTech : Ambiance naturelle, épurée et reposante. La végétation est particulièrement présente et en adéquation avec le mobilier pour lequel le bois a été privilégié.

Pour autant vivre en colocation ne sera peut-être plus une option.

Actif

new to the community
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptyJeu 17 Oct - 16:08#

Tout ce qui est juste
n'est pas nécessairement légal
@Riley Holmes  star1 Gandhi a dit un jour que]« la vie est un mystère qu’il faut vivre » …Vivre…c’était bel et bien l’expérience que j’avais décidé de mener, plaquant la luxure et une destinée toute tracée. Celle où les gens et les sentiments sont peu importants, dictée uniquement par le pouvoir et l’argent. Où le contrôle se devait d’être constant, si bien qu’à l’aube de mes 26 ans, j’en étais venu l’amère conclusion que ce qui aurait dû être mes plus belles années, m’avait été dérobé sans me laisser la possibilité d’expérimenter, ni d’un jour les retrouver. « La vie est un jeu de hasard et chaque décision que vous prendrez orientera votre destinée » Une autre citation qui m’avait particulièrement marqué, qui m’avait ainsi amené à prendre un tas de décision pour finalement me retrouver dans un placard à balais. Pour autant en moi ne se trouvait pas l’ombre d’un regret, sombrant dans le regard de celle qui incarnait à elle seule le mystère de toute une vie. Celui d’un sentiment interdit, de cette attraction qui m’avait un peu plutôt poussé à prêter serment tel un enfant, soudainement presque tenté de laisser mon bureau dérangé afin qu’elle soit contrainte et forcée, d’honorer cette promesse formalisée par nos doigts entrelacés.
Bien que les six derniers mois passés à vadrouiller m’avaient beaucoup apporté, c’était bel et bien ce petit bout de femme qui avait su en si peu de temps me bouleverser.  Pour la première fois, j’avais l’impression d’être tout bonnement vivant. Traversé par tout un flot de sentiments. Ainsi j’étais prêt à la suivre contre vents et marées, à vivre pleinement chaque instant passé à ses côtés, déterminé à découvrir si cette mystérieuse demoiselle s’apparentait à quelques lignes ou bien plus encore qu’un simple chapitre de ma destinée.  Un regard échangé, une main le long de sa joue glissée. Je peinai à interpréter la signification de son étreinte légèrement resserrée autour de mes doigts accaparés. Un encouragement ? Où la crainte que mes lèvres ne s’avancent dangereusement ? Si je gardais en mémoire cette photo aperçue un peu plus tôt, qui n’éloignait en rien cette probabilité que son cœur avait d’ores et déjà trouvé son Roméo, mes valeurs s’en retrouveraient comme effacées, bien incapable d’empêcher ma main de glisser, d’effleurer les courbes de son visage dans une caresse ainsi prolongée. Un ronflement viendra interrompre cet étrange moment de flottement, l’heure étant venue de débarrasser le plancher. Notre fuite bien amorcée, essayant de chasser de mon esprit tous ses flashs répétés, mon regard s’en retrouva soudainement accaparé, contrarié a la vue de notre véhicule complètement bloqué. « Le con ! » Les yeux à nouveau écarquillés dans un mouvement de tête destiné à ne pas me laisser davantage déstabilisé, à mettre de l’ordre dans mes idées, ce fut bel et bien de l’autre côté du muret qu’un fin sourire en vint à se glisser sur mes lèvres tant j’étais touché qu’elle en vienne à s’inquiéter. «  Promis !! » Ok je n’avais clairement pas inventé la lumière pour ainsi crier sans me soucier de réveiller l’alcoolique qui piquait du nez. Réfléchis bon sang !
«  Ok Thao…tu peux le faire, ça va aller » Penché au-dessus du canapé, je laissais mon regard vagabonder afin d’identifier la poche susceptible de détenir ces fichues clés. Dans un geste lent et contrôlé, c’est dans la poche droite que l’une de mes mains en vint à s’engouffrer, priant les dieux pour ne pas avoir à s’y éterniser. Les clés effleurées et puis délicatement attrapée, la fierté me gagnait lorsque la baie vitrée, je franchissais. Une douleur vive vint néanmoins me percuter, sentant la peau de mon crane se déchirer, les jambes légèrement flanchées sous le choc et la douleur imposée par un vase brisé. Fichtre ! Il s’était réveillé. Attrapé par le col en arrière, je fus propulsé, tombant à la renverse sur le canapé que contre lequel je m’étais promis de ne jamais m’y frotter. «  Pwua..dégueu.. » Pas le temps d’essuyer mes mains devenues poisseuses, l’homme s’avançant d’un pas décidé la main refermée autour d’une perceuse. Sérieusement ? Lui jetant au visage le premier objet trouvé, c’est sur lui que j’en vins à me jeter, lui offrant un coup dans le nez dont l’arête s’en retrouva brisée. «  - THA… YLER! Riley ? Bien plus perturbé par sa présence que par mon prénom qu’elle s’apprêtait à dévoiler, c’est vers la demoiselle que mon regard et toute mon attention en vint à se détourner. Par un crochet habilement frappé, ma respiration se vit soudainement coupé, mon torse complètement figé. « N..on » Du regard je suppliais Riley de ne rien tenter, d’être raisonnable et de ne pas s’interposer. Trop tard, la tornade s’était lancée, bien évidemment anticipée puis déviée contre mon corps qu’elle vint percuter de plein fouet. Je devais tout arrêter, trouver le moyen de reprendre mon souffle pour m’interposer, la protéger. Bien au-delà de mon ego qui me l’imposait, l’idée que Riley soit blessée m’insupportait. La cage thoracique toujours aussi comprimé, les battements de mon cœur s’en retrouvait altérés, fronçant les sourcils quand Riley en vint à se relever pour de nouveau l’affronter. Bonne à enfermer ? Je maudissais sa façon de lui parler, de lui vociférer des paroles que je lui ferais payer une fois mon souffle entièrement retrouvé. «- Deux malades se sont ramenés chez moi. Venez vite ! »  . « P..part, tu dois partir » Ma voix était trop basse pour être entendu, Riley s’approchant un peu trop près de l’homme bien décidé à lui rabattre le caquet. C’en était trop. Les cheveux tirés, sa tête violemment percutée, sur le sol, je ne pouvais pas rester. La rage ne m’avait jamais ainsi gagné, pas même sous les rafales de baffes que l’on m’avait généreusement attribuées durant l’enfance pour soi-disant me renforcer. Pour eux, pour elle, il allait payer. « ENFOIIIRÉÉÉ !! » Plus rien je semblais maîtrisé, à commencer par les bonnes manières que l’on m’avait inculquées. Tenant tant bien que mal sur mes deux jambes, c’est avec une énergie étrangement retrouvée que j’accourais à présent, le percutant à mon tour en plein abdomen afin qu’il tombe à la renverse. Possédé par une colère que je peinais à contrôler, à deux reprises, mes phalanges vinrent s’exploser contre sa mâchoire que je rêvais elle aussi de briser. Je voulais qu’il en vienne à regretter, à s’excuser de l’avoir ainsi malmenée, mais à défaut de l’exiger, c’est par la violence que j’en venais à l’exprimer. Le poing levé, finalement prêt à de nouveau frapper, a une tout autre réalité je fus confronté : mon père serait fier de son bel héritier. « Touche-les encore, elle ou n’importe quel animal et je te promets que je   « Monsieur ? Monsieur, vous m’entendez ? Surtout, n’intervenez pas, les secours sont en route » Le téléphone avait volé sous l’impact de nos deux corps parachutés, mes idées étaient trop obscurcies pour que j’en vienne à m’en préoccuper. «  Tu m’as bien compris ? »   Mes menaces étaient à peine voilées, l’homme s’en retrouvant contraint et forcé d’acquiescer de par sa respiration elle aussi coupée. L’homme libéré, quelque peu sonné, c’est vers le téléphone que j’en vins à me diriger, le ramassant pour lui jeter au visage une fois raccroché. « Prétends des dettes de jeux ou ce que tu veux, mais débarrasse toi d’eux et tiens ta parole » La tonalité de ma voix se faisait plus sombre, a l’instar de mon visage qui avait perdu en éclat pour laisser place à la pénombre. Repérant en un clin d’œil son portefeuille, ma main pris le temps de s’en emparer, de lui mettre en évidence juste au-dessus de son nez. « Crois-moi, je saurai te retrouver. » Ce dernier aussitôt embarqué, c’est vers Riley que j’en vins à me tourner, réalisant ENFIN que le temps allait véritablement nous manquer. «Allons y »
Le muret pour la troisième fois escaladé, de sa main, j’en vins à m’emparer, la guidant ainsi jusqu’au siège du passager. « Repose-toi, j’arrive tout de suite. S’il te plaît, Riley…reste là » Bien évidemment je m’inquiétais, tout dans mon regard le traduisait, mais déplacer l’auto au plus vite, il fallait. Aussitôt dit aussitôt je la quittais, mais cette fois-ci une minute aura bel et bien suffit pour que la voie ne soit dégagée, jetant un léger sourire a la demoiselle pour tenter de la rassurer une fois le moteur enclenché. Mais à peine avons-nous eut le temps de rouler sur une centaine de mètres, que les sirènes se firent soudainement entendre, décuplant  le risque de se faire prendre, en laissant ainsi présager que les voitures de police ne tarderont pas à se présenter.  

Quelle sera leur destinée ?:


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Riley Holmes
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Devlen + Elle
Alycia Debnam Carey
Fassylover (Avatar) / Parxmedicwinn
Malone, Archibald, Dante, Ilyas & Landon

31 ans, née le 16 juillet 1993
Célibataire, incapable de se reconnaître dans les codes de la séduction actuelles. Riley, c'est la Queen de la Friendzone.

Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley B6274689433dcf60271cdfaf0ab21f31eb09aac1
Cheffe en cuisine au Colibri Bleu depuis juillet 2023 - Depuis octobre 2023, elle enchaîne les vidéos Tiktok et commence à avoir une petite notoriété.
En colocation avec Eden Beckett & Blake Rivers depuis fin janvier 2024
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Toujours plus ou moins dans le coin

gold member
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptySam 16 Nov - 22:29#

J’ai sérieusement mal au crâne et en plus, je finis par me dire que cette histoire va mal finir, ce qui ne me plaît pas du tout. L’intervention énergique de Thao a le mérite de faire lâcher prise au dit sale “enfoiré”. Si je n’étais aussi pas occupée à tituber en arrière en clignant des yeux, j’aurais levé mes deux pouces pour faire connaître mon opinion. Pour l’instant, vaut mieux abandonner les encouragements, je me contente d’essayer de remettre ma perception du monde dans le bon sens. Normalement, je ne suis JAMAIS à la traîne question action-réaction. Là, mon acolyte prend clairement les choses en main. Le ton de sa voix résonne tellement d’autorité que MÊME MOI, j’ai comme une envie de bien fermer ma bouche et d’obéir. Enfin, presque… Je le sens furieux. Sa colère me percute de plein fouet, aux antipodes de nos conversations pleines de légèreté et d’enthousiasme au moment de récupérer les animaux en détresse. J’aimerais bien appeler Thao, histoire d’attirer son attention. L’empêcher de se salir les mains en tapant dans ce gros tas de merde. On m’a toujours dit que ça éclabousse. Bref, je plaide pour qu’on se casse de là le plus vite possible. En conséquence, je ne me fais pas du tout prier quand il me donne le signal de départ.

Je me morigène en passant au-dessus de la clôture, non sans vérifier derrière moi. On ne sait jamais, des fois que le salopard en chef se décide à tenter une autre attaque sournoise. Quelqu’un s’est éclaté à faire fondre du plomb directement dans mon estomac. Ah non, ça doit être juste ma fichue culpabilité, venue pointer le bout de son nez. Tu vois, Riley, c’est ce qui arrive quand on est trop conne pour utiliser son cerveau et réfléchir AVANT d’agir ! En fait, j’alterne coups d’œil suspicieux en arrière et œillades inquiète vers Thao. C’est lui qui prend la tête des opérations et heureusement, parce qu’apparemment, je me suis transformée en poupée docile, tirée par la main.

Pire, je suis touchée par un mutisme fulgurant. Installée côté passager, j’acquiesce doucement sans le lâcher des yeux. Mes jambes s’agitent nerveusement. Des tremblements les secouent sans que je puisse franchement y faire grand chose. Ma fabuleuse énergie se retourne contre moi. Ça arrive parfois. Rien de grave ! En général, je finis bouffée par l’angoisse et l’anxiété. Je guette le coin de la rue, au cas où. Je surveille le lieu d’où l’on vient, parce qu’on ne sait jamais. Et j’observe le boss pour savoir où il en est. Dès qu’il a posé un orteil dans l’utilitaire, les mots sortent de ma bouche à la vitesse de l’éclair. - Je suis désolée Thao ! J’aurais pas dû t’entraîner là-dedans. T’es blessé ! Tu saignes ! et … j’aurais dû réfléchir, pardon, vraiment, excuse moi ! Soumise à un cocktail détonnant d’adrénaline, de culpabilité, de honte et d’inquiétude, je suis plus tendue que la corde d’un arc. Je finis par me taire à cause des fichues sirènes des voitures de police. Je me tasse contre mon siège, déterminée à me faire la plus petite possible. Par chance, ils nous foutent la paix ceux-là. - C’était moins une… Fais-je dans un soupir de soulagement. C’est là que mes nerfs finissent de lâcher. Un fou-rire me prend les cotes. J’essaie en vain de le retenir, mais franchement, inutile de lutter, j’ai BESOIN de relâcher la pression. J’explose d’un rire à vous faire douter de ma santé mentale. - Pardon, je te jure ! Désolée. Sauf que je n’arrive pas du tout à me calmer. Mon hilarité est telle que je finis par avoir les larmes aux yeux. - Je savais pas que t’avais un côté Batman ! Je te jure ! Pourquoi tu m’as pas prévenu que t’étais un justicier ! Oh bon sang, c’était…. Complètement dingue ! J’ai eu une de ces trouilles ! Au bout de quelques minutes, je parviens à me calmer. Je ramène mes genoux sous mon menton avant de caler mon menton dessus. - Je donnerais tout pour une douche. - Fuck youuuuuuu !  L’intervention du perroquet déclenche une nouvelle salve de rire. Ce sauvetage promet de rester un moment dans les annales.

Pendant un moment, Dame Chance s’amuse à nous faire croire que nous sommes tirés d'affaire. Jusqu’à ce qu’une voiture de patrouille s’insère dans la circulation juste dernière nous. - Merde. Je me tords le cou en priant, je ne sais quoi, là-haut, bien assis sur son cul, de ne pas nous faire ce coup-là. Spoiler : c’était trop en demander. Un des agents nous fait signe de nous arrêter. Je jette un coup d’œil atterré à mon complice tandis qu’il obtempère. Réfléchis, Riley. Putain mais PENSES À un truc ! - Fuck youuuuuu ! L’emplumé écope d’un regard furibond. Attendez… Perroquet. Poulet. Coq ! - Faut qu’on soit cohérent ! Je tire rapidement mon téléphone de ma poche. Tout en parlant, j’envoie à Eden l’émoji d’un coq. J’enclenche la fonction pour enregistrer un message vocal en attrapant le menton du conducteur. - Ok, je sais que ça a l’air d’être la merde, mais… C’est la merde et je sais pas mentir. Mais, j’ai un pote qui sait. Donc, on va juste dire que je déménage et qu’on faisait le ménage dans mon ancienne maison. On a récupéré mes animaux ! Rio, le perroquet et Smoke, le chat. On s’est pris une étagère sur la gueule et un vase s’est brisé sur ton crâne, mais comme je déménage, y’a plus rien. Là, tu me ramènes et voilà …. C’est bon pour toi ? Mon pouce relâche la pression. Le message est envoyé. - Si tu sens qu’ils ne nous croient pas, dis leur qu’on peut appeler Eden. Je hoche la tête plusieurs fois, incapable de dire si mon plan relève du génie et de la déficience mentale. Peut-être un peu les deux ? - On ne parle pas de A.H. Jamais. Ok ? Je dirais rien, moi !Je le fixe sans ciller. J’ai besoin qu’il sois de mon côté ! En fait, je dois me perdre dans son regard, à chercher son soutien parce que je me retrouve à sursauter façon sauterelle quand un homme en uniforme cogne contre la vitre. - Monsieur- Dame. Le moment de vérité ! - Fuck youuuuu ! Oh bordel ! - Shhhhh ! Rio !Pardon, c’est le perroquet.  On dirait le début d'une mauvaise blague. Ou une tentative d'excuse bidon. Je crois qu'on peut dire que les circonstances ne jouent pas en notre faveur. Inconsciemment, je referme ma main autour du pendentif de ma grand-mère. Elle, elle saurait comment s'y prendre pour mettre au pas la flicaille.

Lancer de dé ::

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Riley Holmes


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Dernière édition par Riley Holmes le Sam 16 Nov - 22:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞ Thaley Tout ce qui est juste n'est pas nécessairement légal ∞  Thaley EmptySam 16 Nov - 22:29#

Le membre 'Riley Holmes' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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