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The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins

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Cillian Adelson
Cillian Adelson
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Lycoris (Il)
Aidan Gallagher
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Vingt années que je regarde cette ville et le reste du monde, depuis un 31 octobre. Bon. Plus pour très longtemps - non, non, vous n'allez pas être débarrassez de moi comme ça. Mais, eh, vieillir en fait ce n'est pas si terrible. Du moment que je garde ma tignasse adorée. Et que je continue d'entretenir ce corps. Ce serait bien aussi si la poussée de croissance arrêtait d'être en retard aussi. Mais bon. La jeunesse ! C'est quand même bien épuisant.
Célibataire. Je suis un cœur à prendre, il paraît. Mais, j'ai des doutes sur ma capacité à faire un bon petit ami. Oh, je peux aimer, je pense - j'ai été plus un séducteur qu'un amoureux, je précise -, je ne suis pas un sociopathe.
Mais encore faut-il accepter de se dévoiler pour atteindre une telle relation ? Non ?

Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.

Étudiant en troisième année du Premier Cycle de Psychologie. Tout ça avec comme but d'obtenir mon doctorat - et ça va être long, je tiens à vous prévenir.
Par contre, les factures, elles ne se payent pas toutes seules - j'ai déjà testé. Donc, pour pouvoir satisfaire mon besoin naturel de manger, boire et dormir dans un endroit un peu stable, je suis tuteur dans le cadre des emplois étudiants de l'université. Ah, les résultats sont bons. Ils apprennent bien. Mais, là, comme ça, je crois que certains aimeraient aussi me casser la figure.
Un petit appartement, dans le centre-ville. Je n'ai pas un accès direct à l'océan, mais au moins le quartier dans lequel je vis n'est pas très calme et j'ai un accès assez simple à toute la ville.
Présent.

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MessageSujet: The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins EmptyVen 16 Aoû - 23:47#

On the sands of sweet Monterey, did we bathe in the sun ?
Août 2024
@Marty Collins

Le soleil californien est chaud. Pour ceux qui ne sont pas habitués, il peut être terrible. Enfin, tout dépend de votre localisation. Ici, près de la plage et des vagues, l'air du Pacifique apporte son lot d'avantages. Dont cette brise iodée. Et, franchement, c'est quand même bien mieux que de sentir un soleil qui tape à 104°F dans une cuve avec pour seul accès à l'eau, une rivière. Non. Franchement. Il ne faut quand même pas se plaindre de tout. Bon. En tout cas pour le jeune Adelson. Car, sincèrement, s'il n'avait pas l'accès à cet horizon azuré, sans doute qu'il trouverait que, franchement, c'est pas la joie de vivre sous le soleil californien. Non pas que la chaleur n'est pas agréable – l'américain n'a jamais eu de difficulté avec la température – mais si tu aimes nager et que la seule possibilité de faire cette activité est une piscine où des putains de gamins se trempent et hurlent à tout va … Non. C'est pas une bonne façon de profiter.

En plus, le chlore, c'est quand même pas aussi agréable à l'odorat que cette même brise iodée – oui, c'est le mot du jour – qui accompagne les vagues et vos mouvements dès que vous entrez à travers l'écume. Ah. C'est poétique. Il faudrait la noter celle-ci … Quoique. Peut-être qu'il faudrait modifier quelques petites choses. Par exemple … Le chlore, finalement, n'est guère agréable pour votre odorat délicat. Préférez ces embruns iodés qui accompagnent votre silhouette lorsque vous traversez les vagues et les écumes de vos mouvements puissants et fluides. Oui. Un truc comme ça. Remarquons que le terme iodé, là encore, apparaît.
Ce qui est certain c'est que Cillian préfère clairement cette situation à une autre – celle précédemment citée. L'océan a le mérite d'être composé, lorsque vous vous avancez suffisamment loin et suffisamment en profondeur, d'un véritable univers, parfois étrange, parfois coloré. Mais toujours en mouvement. L'immobilisme semble, finalement, peu présent. Même si un animal vient à rester statique, il n'est pas stationnaire. Car, tout comme certains oiseaux planent en profitant simplement des courants ascendants, certains représentant de la faune marine peuvent se laisser simplement porter par les forces en mouvement sous les vagues.

Et pas que les poissons. Cette étoile de mer entre les vagues. C'est bien Cillian Adelson. Qui vient à peine de sortir la tête d'une petite plongée en apnée. Quelques mouvements de ses lèvres portent de très légères notes et paroles. Une chanson, venue d'un jeu vidéo. Dire que Cillian ne joue pas à ce genre de choses serait un mensonge. Il préfère cela à l'idée de simplement se poser devant un film. Enfin … Quelques paroles, donc, de la chanson The Sands of Sarkonos. Les yeux rivés sur le ciel. Puis. Un mouvement, pour enfoncer à nouveau le visage sous les vagues et les écumes. Agréable. Il pourrait rester des heures dans l'eau – et il compte bien ne pas rentrer tout de suite à son appartement. Oh, des choses l'attendent. Et pas des impératifs qui l'ennuient. Mais là. Il est bien. Même le silence et le fait d'être seul n'est pas un problème. Pourtant, il va quand même sortir de l'eau. Car il va profiter aussi de l'après-midi pour s'installer un peu. Bronzer ? Pourquoi pas tiens.

Alors son corps fini par s'arracher à ce réconfort, à cette sensation qui arrive à le bercer. Pour nager jusqu'à la plage. Il n'a pas trop de problème. Même s'il est allé à une certaine distance. Pour lui, ça va. Atteignant le sable, il s'extraie de la Dame d'Azur, tout en passant ses mains dans sa tignasse, la ramenant en arrière. Fiou. Voilà qui fait du bien. Quelques pas sur le sable. Petit mouvement, pour éviter un gamin … Autre mouvement, pour éviter un deuxième. Bon. Au moins, il y a pas l'écho d'une piscine pour renforcer leurs hurlements de chiards. Mais bon. Il paraît que les enfants il ne faut pas être trop brusque. Parce que nos enfants, c'est l'avenir de l'humanité.

Alors, celle-ci, franchement. Elle est quand même un peu facile.
À part l'avenir, ça peut être quoi d'autre, un enfant ?

Reprenant sa marche, un petit sifflement en rythme traverse ses lèvres alors qu'il rejoint sa petite place. Pas trop centrée. Au bon endroit, pour ne pas avoir à marcher des heures durant pour aller acheter un truc à bouffer ou à boire. D'ailleurs en parlant de ça … ? Une main agile qui vient chercher une bouteille d'eau. Longue gorgée. Puis, simplement, s'allonger sur le dos. S'étirer un peu avant de mettre des lunettes de soleil. L'écran solaire – résistant à l'eau, faut pas déconner – a déjà été posé. Maintenant il n'y a plus qu'à se reposer un peu. Et dès qu'il aura envie de retourner piquer une tête – au sens métaphorique, pas d'inquiétude –, le jeune homme n'aura qu'à y retourner.

Ce qui ne devrait pas tarder franchement.
C'est le problème de l'océan. Les vagues, ça fait du bruit. Le bruit, ça attire.
Mais non. Profiter un peu du soleil. Et chantonner doucement, tandis qu'une main reproduit quelques notes. Non, franchement, il ne sait pas rester immobile.

We danced and sang
Until the early ships sailed
And when the morning bells rang
Only then we exhaled
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Marty Collins
Marty Collins
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Trente ans, un peu dans le déni, pour lui il s'est arrêté à vingt-cinq. (02/06)

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célibataire, l'amour viendra peut être un jour sonner à sa porte. Il lui arrive de faire des rencontres, sans que ça ne se concrétise sur quelque chose de sérieux. Marty ne s'en inquiète pas outre mesure, il se suffit à lui-même.
Cleaner, il fait parti d'une équipe de nettoyage de scène de crime qui opère à Monterey et sa région. Ce n'était pas son métier de prédilection, loin de là, mais n'étant pas parvenu à trouver mieux, c'est ainsi qu'il se rend utile.
En cours :
> Oonagh
> Thelma
> Norah
> Cillian
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> Calista
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MessageSujet: Re: The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins EmptyDim 18 Aoû - 9:48#




The Sands of Monterey

L'été était probablement la saison que Marty appréciait le moins dans l'année. Petit, il adorait ça, mais c'était parce que ça annonçait les grandes vacances et que durant un bon moment, il ne reverrait pas une salle de classe. Sa tolérance à la chaleur était différente à cette époque là aussi, et le soucis climatique n'avait pas la même ampleur non plus.
Il avait congé, ses petites vacances à lui. Il aurait pu en profiter pour partir, changer d'air, mais cette année son budget était limité et il avait ainsi préféré rester à Monterey et occuper son temps libre principalement sur la plage, là où il n'y avait pas trop de monde si possible. Assis sur le sable, avec une seule chemise légère et ouverte sur le dos pour ne pas étouffer, il visualisait l'horizon de la mer d'une façon presque mélancolique. Les lunettes de soleil sur le nez, il avait fini par prendre un carnet où il griffonnait quelques textes qui lui venait à l'esprit. Au début, il écrivait des bêtes histoires sans valeur, juste parce que ça lui venait. Principalement des histoires d'amour en tout genre, ou bien des histoires avec des animaux. Puis il avait finit par s'essayer aux paroles de chanson. Lui ne chantait pas. Il aurait bien aimé mais sa voix était catastrophique, trop cassée, trop raillée. Cela ne l'aurait pas empêché d'avoir une carrière dans la musique malgré tout, avec un peu de volonté, il aurait su appâter son public malgré cela. Mais non, il n'avait pas eu envie de s'y essayer. Il avait fait une fois partie d'un petit groupe de musique lors de ses treize ans et sa carrière de musicien s'était terminée à peine un an après. Le mérite était qu'ils avaient pu se présenter à deux mariages, de proches à eux, et bon... Les gens ont applaudis par gentillesse et parce qu'ils étaient des enfants qui avaient essayé de les impressionner -à leur niveau-, mais clairement, ils n'avaient pas brillés.
Toutefois, depuis le début d'année, Marty s'était mis en tête d'écrire les fameux textes de chanson. S'exprimer à sa façon, même s'il n'interprêterait jamais rien. Ca lui arrivait d'imaginer une mélodie, mais il avait un peu de mal avec ça. S'il voulait faire connaître ses textes un jour -et ça n'était pas d'actualité-, il faudra qu'il trouve un.e compositeur.rice et possiblement un.e interprête. Peut être, peut être... En attendant, c'était de l'amateurisme pur et dur.

Une petite voix le sortit de sa concentration. Il avait écrit trois mots à peine, mais son attention se tourna vers la présence à quelques mètres à peine de là où il se trouvait. Une silhouette familière gisait là et Marty dut relever ses lunettes de soleil, à la manière d'un acteur de film, afin de s'assurer que la personne qu'il voyait était bien celle à laquelle il pensait. Parce qu'il n'aurait jamais penser le croiser ici, là, comme ça, à se dorer la pilule. Il ne l'avait jamais vu aussi dévêtu d'ailleurs.
Marty se saisit d'un tout petit coquillage très léger et l'envoya vers ce qui semblerait être Cillian Adelson. Il attendit que ce dernier réagisse pour lui faire des signes de la main. "Oooh heeey Cillian! Ca va? Je rêve ou tu profite de l'été?"

Parce que ouais, ça l'étonnait sur le coup. C'était terriblement stupide, mais Marty n'avait pas eu l'image du jeune homme comme étant un type qui se la coulait douce près de la plage, depuis qu'il avait commencé à le connaître. Comme quoi, les apparences pouvaient être trompeuses. Marty décida de lever sa carcasse afin d'aller s'approcher de celle de son interlocuteur. Il se positionna ainsi devant lui, les bras sur ses hanches, à l'allure du cliché d'un oncle un peu bête.
"Bah alors, où sont tes parents?" le charria t-il en se positionnant devant lui, d'une voix qui montrait qu'il faisait exprès de lui poser la question. Il n'était absolument pas sérieux, bien entendu et d'ailleurs, il s'attendait à recevoir une invitation à aller se faire foutre. Non loin son but de l'embêter, mais il aimait bien ce garçon, et il savait que ce dernier pouvait être confronter à des remarques stupides à cause de sa petite taille. Toutefois, Cillian restait encore mineur. Plus pour longtemps mais...


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Vingt années que je regarde cette ville et le reste du monde, depuis un 31 octobre. Bon. Plus pour très longtemps - non, non, vous n'allez pas être débarrassez de moi comme ça. Mais, eh, vieillir en fait ce n'est pas si terrible. Du moment que je garde ma tignasse adorée. Et que je continue d'entretenir ce corps. Ce serait bien aussi si la poussée de croissance arrêtait d'être en retard aussi. Mais bon. La jeunesse ! C'est quand même bien épuisant.
Célibataire. Je suis un cœur à prendre, il paraît. Mais, j'ai des doutes sur ma capacité à faire un bon petit ami. Oh, je peux aimer, je pense - j'ai été plus un séducteur qu'un amoureux, je précise -, je ne suis pas un sociopathe.
Mais encore faut-il accepter de se dévoiler pour atteindre une telle relation ? Non ?

Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.

Étudiant en troisième année du Premier Cycle de Psychologie. Tout ça avec comme but d'obtenir mon doctorat - et ça va être long, je tiens à vous prévenir.
Par contre, les factures, elles ne se payent pas toutes seules - j'ai déjà testé. Donc, pour pouvoir satisfaire mon besoin naturel de manger, boire et dormir dans un endroit un peu stable, je suis tuteur dans le cadre des emplois étudiants de l'université. Ah, les résultats sont bons. Ils apprennent bien. Mais, là, comme ça, je crois que certains aimeraient aussi me casser la figure.
Un petit appartement, dans le centre-ville. Je n'ai pas un accès direct à l'océan, mais au moins le quartier dans lequel je vis n'est pas très calme et j'ai un accès assez simple à toute la ville.
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MessageSujet: Re: The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins EmptyDim 18 Aoû - 13:34#

On the sands of sweet Monterey, did we bathe in the sun ?
Août 2024
@Marty Collins

C'est quand même une bien meilleure façon de profiter de ce foutu soleil et de sa chaleur. La brise océanique. Le parfum iodé – oui, encore. Bon. Certes, rester allonger n'est clairement le plus grand délire du jeune homme. Parfois, cela lui donne l'impression de sécher comme du poisson qu'on aimerait fumer à l'air libre. Faire ça une fois, d'accord. Par contre, s'il devait passer son existence sur une île déserte, il faut espérer que des choses aient survécu avec. Non, parce que franchement, c'est quand même bien chiant.
Il paraît que nager est aussi bon pour bronzer. Pourquoi ne pas simplement faire ça ? Pour les besoins du scénario, diraient certains lecteurs, mais ne brisons pas trop le Quatrième Mur – c'est que cette petite bête est quand même bien fragile.

Un petit mouvement. Le corps qui s'étire. Maintenant qu'il est allongé, autant tenter de profiter un peu. Peut-être écouter un peu de musique. Oui. Ce ne serait pas bête. Ouvrant les yeux derrière les verres teints de ses lunettes, il se tourne sur le côté, fouillant dans son sac à dos, récupérant alors son téléphone et une paire d'écouteurs sans fil. Sifflotant légèrement – chantonnant même – l'air des Sables de Serkonos, il fini par glisser les appareils dans ses oreilles tout en passant son doigt pour lancer une première playlist. Mais avant. Petite œillade sur les dernières nouvelles. Rien de bien intéressant. Tiens. Pourquoi pas cette playlist plutôt … ? Oui. Déposant son téléphone à côté de lui, le jeune homme reprend sa position initiale, laissant le soleil agir sur sa peau.

C'était en tout cas le projet. Ouais. Le projet de bronzer tranquillement – de se faire un peu violence pour supporter de pas faire beaucoup de choses tout en entrecoupant ça de quelques petites longueurs. Sa voix porte quelques paroles. Celles d'une nouvelle chanson.

He feeds on fear
He feeds on hate
He rules again
With growing hate
He will gain their faith again
Light in the darkness is too small to see
There's always a sparkle of hope
If you just believe

Mais, bientôt, alors que sa voix accompagne ces mots, une petite douleur vient frapper son crâne. Un silence. Si c'est un de ces sales gosses. Cette histoire allait mal se finir. Vraiment mal. Les gamins ne sont clairement pas des personnalités agréables pour le jeune homme. Oh, ils s'amusent. Tout ça. Mais, et alors ? Ils ne peuvent pas s'amuser à jeter des coquillages loin de lui ? Se redressant légèrement tout en retirant un écouteur, ses yeux commencent à chercher alors l'origine de ce lancer … Mais aussi de cette voix. Un instant, il penche son visage sur le côté. Ah. Donc ce n'était pas un gosse.
C'était juste un ami. Qui aurait très bien pu se lever pour aller jusqu'à lui. Ah mais c'est qu'il le fait en plus. Retirant son second écouteur, il abaisse légèrement ses lunettes pour mieux le voir approcher. Se positionner. Ok. Donc. Vu la posture, ça, ça va vraiment mal se finir. Non parce que, les mains sur les épaules, comme ça, en le regardant bien de toute sa hauteur. Il mesure combien d'ailleurs ? Plus que lui. Déjà. Et il commence. Petit silence. Alors que Cillian enlève ses lunettes et les pose au sol. Quelques passant profitent de la plage. Une petite lueur. Un très léger sourire. Puis …

« Gra... Grand frère … ? » Une voix fragile. Mais légèrement plus forte. Un petit sanglot dans cette hésitation. « Tu .. Tu es revenu … ? » Et à la fin de cette question, un mouvement pour finir entre ses bras. Cacher son visage alors que le sanglot semble se faire plus présent. « Ça fait des mois … ! Maman est … Sa maladie … elle est revenue … Et tu n'étais pas là … ! » Puis, visage qui se lève vers lui. Un visage triste. Une lueur angoissée dans les yeux. Il y a bien quelques témoins. Pas des masses. Mais ça s'accompagne de murmures. Puis, alors qu'il le regarde. Un silence. Qui résonne.

« Je continue ? » Le visage est plutôt tranquille maintenant. Sans ces émotions fictives. Un mouvement, pour se détacher de lui. Un second. Pour lever un bras et lui donner une petite tape sur la joue. Pas forte. Douce. Mais juste un mouvement pour lui dire qu'il l'a bien cherché. Puis, ramenant sa main contre sa hanche gauche, son regard tourne vers les quelques témoins. Sa voix résonne, plus calme. « Ne vous inquiétez pas. Pièce de théâtre. C'est quand même mieux de s'entraîner pour les grands moment devant une forme de public. » Intensité, tout ça. Bref. Ils finissent par s'éloigner. Soupir. « Je suis sûr qu'en plus cette pièce est déjà écrite. Imaginée par un alcoolique qui n'a pas réglé son complexe d’œdipe. » Haussement des épaules. Puis, mouvement sur le côté, pour voir les affaires près desquelles son ami – quelle amitié, franchement – étaient installés.

« Vu ta tenue, t'es pas là pour te baigner. » Une évidence, semble-t-il. Mais peut-être s'est-il trompé. Ce n'est pas la première fois que cela arriverait. Nouveau mouvement. Pour s'étirer, les bras tendus vers ce ciel sans nuage. S'installant de nouveau sur sa serviette, il montre l'endroit de la main.

« Alors ... Qu'est-ce que tu viens faire ici ? Si je savais que tu voulais aller à la plage, je t'aurais bien proposé. Grand frère. »

Attraper sa bouteille. Boire une longue gorgée. Avant de la remettre à l'ombre de son sac.
Bon. C'est quand même bien mieux que rester allonger comme un poisson hors de l'eau et ne rien faire.
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célibataire, l'amour viendra peut être un jour sonner à sa porte. Il lui arrive de faire des rencontres, sans que ça ne se concrétise sur quelque chose de sérieux. Marty ne s'en inquiète pas outre mesure, il se suffit à lui-même.
Cleaner, il fait parti d'une équipe de nettoyage de scène de crime qui opère à Monterey et sa région. Ce n'était pas son métier de prédilection, loin de là, mais n'étant pas parvenu à trouver mieux, c'est ainsi qu'il se rend utile.
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MessageSujet: Re: The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins EmptyMar 20 Aoû - 18:01#




The Sands of Monterey

Embêter quelqu'un qui se la coulait douce tranquillement à la plage, ce n'était pas toujours une bonne idée. Marty ne l'aurait pas fait s'il ne connaissait pas l'individu en question. Un individu qu'il ne s'attendait pas voir à se prélasser de façon aussi détendue, comme si le simple fait que les circonstances dans lesquelles il l'avait connu ne pouvait être autrement. Un jeune homme carré, un poil maniaque, propre sur lui, allergique au fun. Le voilà qui lui faisait une démonstration différente, et ça n'était pas pour déplaire à Marty qui voyait là un potentiel énorme pour venir lui chercher des noises. Non pas de manières malveillantes, juste pour l'embêter. Peut être même pour se lier un peu plus d'amitié à ce jeune homme dont il appréciait la personnalité très différente de la sienne. Marty aimait les gens différents. Ils lui permettaient d'en apprendre plus sur la vie que n'importe quel cours à l'école. Ou en tout cas, sur des choses qui l'intéressaient lui. Après tout, tout était important dans la vie.

Face à Cillian, Marty avait réellement l'impression d'avoir un adolescent en face de lui. C'était plus fort que lui, la taille de (grand) enfant de ce dernier l'empêchait de le prendre totalement au sérieux. Sans doute l'une des raisons qui poussaient le concerné à paraitre aussi sérieux dans les jours de tous les jours. Marty, c'était l'inverse, un peu. Pour le charrier, et parce que Marty savait très bien comment allait le prendre le jeune homme, il lui demanda où était ses parents. A cet instant, Cillian Adelson entra dans un rôle de façon inattendue. Il l'appela grand frère et se mit à imaginer un contexte inexistant où leurs parents auraient disparu et qu'eux deux auraient été séparés en se retrouvant enfin. D'abord neutre pour étudier le jeu du jeune homme, lorsque ce dernier demanda s'il devait continuer, Marty fit mine d'être particulièrement ému. "Oui, s'il te plait" avec une voix exagérément touchante.
Lorsque Cillian se recula en sortant du rôle qu'il s'était donné, ce dernier le salua par une tape sur la joue. En réponse, Marty lui caressa les cheveux comme s'il avait réellement à faire à un petit frère qu'il n'avait jamais eu. Ce dernier semblait s'inquiéter finalement de l'image qu'ils renvoyaient puisqu'il tenait à être clair avec les gens autour d'eux : il ne s'agissait que d'une simple mascarade. Une révision de pièce de théâtre. Le temps d'un instant, Marty s'imagina être un comédien. Il aurait plutôt été bon dans cette voie là, il fallait qu'il médite là dessus.
"Moi j'te trouve plutôt crédible dans le rôle du petit frère épleuré. Si je ne te connaissais pas, j'y aurais réellement cru" plaisanta Marty sans pour autant prendre une voix amusée.
Puis Cillian lui fit une remarque sur la tenue qu'il avait. Marty pencha la tête pour s'observer, comme s'il avait oublié la façon dont il s'était vêtu. En vérité, c'était pour vérifier pourquoi il lui disait ça. "Hein quoi? Comment ça?" s'étonna t-il donc. "Tu trouves que je ne suis pas assez touriste c'est ça? Mais mon cher petit Kiki, je me baigne si j'ai envie, qu'importe ce que je porte, ou ne porte pas."
Puis, il médita à la question que lui avait posé son interlocuteur. "Eh bien, je suis venu glander, Petit Frère. Est ce que c'est une activité remarquable? Probablement pas. Mais j'en ai bien besoin. On reprend les affaire bientôt après tout. Et toi alors? Je t'imaginais mal faire bronzette tranquillou comme ça. Tu as bien mis de la crème au moins?"
Il prenait ce nouveau rôle de frère très à cœur. Bien que ses relations avec Cillian ait toujours été dans ce cadre là un peu, c'était comme si c'était devenu officiel désormais.


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Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.

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MessageSujet: Re: The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins EmptyMer 21 Aoû - 4:41#

On the sands of sweet Monterey, did we bathe in the sun ?
Août 2024
@Marty Collins

Il aurait pu. Il aurait pu continuer de broder cette situation. Cette histoire de parents disparus ou en souffrance. De ce jeune homme qui espérait le retour de son grand frère. Pour avoir un soutien. Une présence qui l'accompagnerait. L'aiderait. Oh, cela ne l'aurait clairement pas dérangé. La raison pour laquelle il avait choisi cette excuse ? La flemme, principalement. La flemme de devoir supporter les encouragements. C'est marrant, quelques minutes, d'imaginer celui qui a le rôle de grand frère se faire harceler. Puis, le plaisir s'en va aussi vite qu'il est arrivé. Non, franchement. La flemme. Ça lui arrive, aussi, de la ressentir. Pas souvent. Mais ça lui arrive. Et maintenant qu'il s'était de nouveau activé, il ressentait à nouveau cette flemme … à l'idée de s'allonger et de chercher à trouver une quelconque forme de détente.

Franchement, il redoute déjà les cours sur l'hypnose, car le sujet, malgré l'intérêt, est particulièrement compliqué. Rester neutre et accompagner l'esprit de son patient avec sa voix ? Oh, cela allait clairement ne pas être facile. Mais qu'importe …
Un regard au-dessus de ses lunettes de soleil. Ah non. Il s'est trompé. Il était presque sûr d'avoir vu un bermuda. Ou quoique ce soit qui recouvrait les jambes. « Excuse, Grand Frère. Après, je comprends. Habillé ou non hein … Nager, c'est bien. Bon. Par contre, on évite de plonger avec le costume trois pièces. Manquerait plus qu'il raccourcisse … » Un moment, il s'arrête, semble regarder un peu en l'air, comme si un souvenir était revenu jusqu'à lui. « Il me manque un peu ce costume. Mais bon. De toute façon, il m'irait plus. » Oui. Un détail qui lui rappelle qu'il y a peu de chance pour lui de gagner quelques centimètres. Triste. Mais au moins il n'aura plus à changer de taille de vêtements. Retournant s'installer, donc, l'étudiant coupe la musique qui résonne dans ses écouteurs. Finissant par lever ses bras vers le ciel, il s'étire alors longuement.

Quelques cicatrices qui parcours sa peau. Preuve de ses recherches de sensations fortes. Rien de bien grave. Juste des chutes en répondant à des paris ridicules. Mais, eh. Un pari est un pari. Une habitude chez lui. Accepter le challenge. Le rechercher, même. Tout comme il recherche quelques notions de risques. D'ailleurs. Le parachutisme, c'est pour quand ? Posant ses mains un peu en arrière, il laisse entendre un soupir. Avant de tourner son regard vers son ami, à nouveau. Il est venu glander ? Ouais. Bien son genre. Un haussement des épaules. « Pas moi qui vais te juger ! Tu fais ce que tu veux de ton temps. » Petit silence, avant de regarder le ciel. Petit rire à la mention des affaires. Pas un rire moqueur, non. Juste un rire de circonstance. Le genre de rire signifiant désolé mec. « Ouais. Les affaires hein. En plus, j'imagine que niveau boulot, c'est toujours aussi intense que lorsque je t'ai rencontré. » Et ça n'allait pas continuer. Avec certains qui vrillent de plus en plus. Les nettoyeurs et autres métiers dans ce secteur n'allaient pas mettre la clé sous la porte. Même pas besoin de parier sur ce fait.

« Moi ? » Sa main gauche vient se poser sur sa nuque alors qu'il bouge un peu la tête de droite à gauche. « Avant que tu viennes gâcher mon soleil … » Sourire un peu narquois. « J'essayais de bronzer en imitant ceux qui aiment bien le calme. Eh bien sache que, même si j'avais de la musique dans les oreilles … Je me faisais grave chier. » Ça, c'est fait. « Ah j'adore Within Temptation hein. Franchement. Mais j'ai besoin de faire des trucs. Rester allonger comme ça. » Il laisse un nouveau silence prendre possession de sa fin de phrase … « Enfin. Maintenant que j'y réfléchis grâce à toi, je pense avoir pris une décision. Bon, je n'aurai pas de musique mais … » Il se redresse. Il regarde son téléphone, avant de le foutre dans son sac. Non, pas de messages importants. À nouveau, il s'étire. Puis pose sa main gauche sur sa hanche.

Il le regarde. Le fixe. Puis hoche la tête. « Ouais. Tu vas pouvoir prouver tes dires. » Index droit qui vient pointer l'océan. Les vagues. Puis, un claquement de doigts. « Enfin, sauf si glander sur ta serviette est plus important hein. » Il laisse tomber ses lunettes de soleil avant de reprendre celles lui servant à la plongé. Secouant un peu sa tignasse de sa main, sa silhouette se met en direction des vagues. « J'ai mon record personnel d'apnée à battre ! Et je compte bien nager le plus loin à l'ouest possible. » Bon. Ce serait bien de revenir aussi. Regard, dans sa direction. « Allez. Viens piquer une tête. » Un sourire, sincère. Pas narquois. Pas moqueur. En vérité ? Si le cleaner décidait de rester là, Cillian resterait. Car après tout, parfois, juste échanger convient.

Passer du temps avec un ami.
Parfois, cela suffit amplement.
Mais bon, nager, c'est bien aussi.
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Marty Collins
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célibataire, l'amour viendra peut être un jour sonner à sa porte. Il lui arrive de faire des rencontres, sans que ça ne se concrétise sur quelque chose de sérieux. Marty ne s'en inquiète pas outre mesure, il se suffit à lui-même.
Cleaner, il fait parti d'une équipe de nettoyage de scène de crime qui opère à Monterey et sa région. Ce n'était pas son métier de prédilection, loin de là, mais n'étant pas parvenu à trouver mieux, c'est ainsi qu'il se rend utile.
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MessageSujet: Re: The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins EmptyDim 25 Aoû - 10:09#




The Sands of Monterey

Finalement, Cillian décida de ne pas poursuivre la petite comédie qu'il avait lui même commencée. Le temps d'un instant, Marty afficha un air un peu déçu, il aimait bien ça pourtant. Il pouvait tout de même comprendre que ça pouvait vite lasser. Dommage, peut être une autre fois!
En ce qui concernait le fait de nager, il n'y avait absolument rien qui empêchait Marty de le faire du moment qu'il en avait envie. Il lui était déjà arrivé de se baigner sans rien du tout, dans le plus simple appareil mais cela, il l'évitait généralement à la vie du grand public. Alors pour contrer à ça, il comptait sur son caleçon qui, en temps normal, s'improvisait maillot de bain. Il aurait pu en porter un là, mais le sien était en train de sécher après qu'il l'ait mis à étendre en sortant de la machine. Peut être s'en acheter un second, un jour, pourrait être une bonne idée.

- Costume trois pièces? Olala, moi qui te voyait déjà en mini James Bond! Lui il n'a pas peur de se mouiller, même en costume trois pièces! le provoqua gentiment Marty d'une voix très amusante.  Cillian semblait d'ailleurs peiné à l'évocation d'un costume dont la taille ne lui allait visiblement pas. "Tu les achetais où tes costumes trois pièces? Genre dans le rayons enfants? Tu sais, pour les soirées mondaines là, ou je sais pas quoi. Un enfant ça n'a pas de rendez vous professionnel important, quoi que maintenant on s'y met de plus en plus tôt! Mais il y a des marques qui font des trucs sympas, p'tet ça pourrait t'aller. "
Il venait de dire ça comme s'il était sérieux alors qu'en réalité, il ne l'était pas du tout. Une façon pour Marty d'exprimer son affection, même si elle semblait un peu bizarre.

Puis Marty lui informa qu'il venait se détendre avant de reprendre le boulot. Cillian lui fit une remarque à ce sujet et Marty se caressa le menton en signe de réflexion.
- Mhhh sachant que notre pays est probablement l'un de ceux qui regorgent le plus de psycopathes dans le monde... J'ai toujours à faire ouais.
Même si en soi, son boulot ne s'arrêtait pas seulement au crime. C'était le plus souvent le cas, mais parfois, il était appelé pour juste débarrasser les immenses tas de merde que des gens, atteint d'une maladie bien particulière, entassait chez eux. Ce genre de chose là. Dans tous les cas, Marty ne chômait pas. Il y avait toujours quelque chose à faire et son exposition au danger, à cause des bactéries, était omniprésente. Il avait développé d'ailleurs une sorte d'hypocondrie à cause de cela, même si dans le cadre de son métier, il y était habitué et qu'il n'avait pas d'autres choix.

Puis lorsque Cillian lui répondit de ce qu'il en était le concernant, Marty imita un air effaré lorsque ce dernier lui dit qu'il avait gâché son soleil, en exagérant bien fort sur les traits expressifs. Ainsi Cillian tentait tant bien que mal de bronzer en s'emmerdant sous du Within Temptation, groupe qu'il aimait pourtant mais l'inaction du jeune homme le faisait s'ennuyer.
- Eh bien, heureusement que j'suis là alors! dit Marty en levant un poing pour s'autoféliciter de son intervention. Un vrai super héros sous estimé quand on y pense. Cillian finit par se lever.
"Mouais de toute façon, vu comment t'es blanc comme un cul, il y avait plus de chance que tu cuises qu'autre chose." fit remarquer Marty lorsque Cillian lui fit comprendre qu'aller se mouiller pouvait être une option très sympathique. Il lui laissa tout de même le choix. A ces mots, Marty se dévêtit de sa chemise et retira son short.
- Pour rien au monde je ne voudrais rater ton record d'apnée jeune homme! Allons y!

A ces mots, il prit la direction de la mer qui n'était pas si froide à en juger les premiers pas dans l'eau. Il faut dire qu'il avait fait bien chaud ces dernières semaines, et que le soleil avait tôt fait de préparer la température correcte de l'eau. Un été comme on les aimait.


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Cillian Adelson
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Vingt années que je regarde cette ville et le reste du monde, depuis un 31 octobre. Bon. Plus pour très longtemps - non, non, vous n'allez pas être débarrassez de moi comme ça. Mais, eh, vieillir en fait ce n'est pas si terrible. Du moment que je garde ma tignasse adorée. Et que je continue d'entretenir ce corps. Ce serait bien aussi si la poussée de croissance arrêtait d'être en retard aussi. Mais bon. La jeunesse ! C'est quand même bien épuisant.
Célibataire. Je suis un cœur à prendre, il paraît. Mais, j'ai des doutes sur ma capacité à faire un bon petit ami. Oh, je peux aimer, je pense - j'ai été plus un séducteur qu'un amoureux, je précise -, je ne suis pas un sociopathe.
Mais encore faut-il accepter de se dévoiler pour atteindre une telle relation ? Non ?

Puis, il faut surtout qu'on me supporte ! Et ça. C'est pas gagné.

Étudiant en troisième année du Premier Cycle de Psychologie. Tout ça avec comme but d'obtenir mon doctorat - et ça va être long, je tiens à vous prévenir.
Par contre, les factures, elles ne se payent pas toutes seules - j'ai déjà testé. Donc, pour pouvoir satisfaire mon besoin naturel de manger, boire et dormir dans un endroit un peu stable, je suis tuteur dans le cadre des emplois étudiants de l'université. Ah, les résultats sont bons. Ils apprennent bien. Mais, là, comme ça, je crois que certains aimeraient aussi me casser la figure.
Un petit appartement, dans le centre-ville. Je n'ai pas un accès direct à l'océan, mais au moins le quartier dans lequel je vis n'est pas très calme et j'ai un accès assez simple à toute la ville.
Présent.

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MessageSujet: Re: The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins EmptyMer 28 Aoû - 8:19#

On the sands of sweet Monterey, did we bathe in the sun ?
Août 2024
@Marty Collins

« C'est justement pour cela que j'ai fais un choix de carrière en ce sens. C'était soit psychologue médico-légal, soit médecine légiste. Dans tous les cas … je pense que j'aurai toujours du travail. » Il semble un instant réfléchir à la question.  Le jeune homme n'a aucun attrait particulier pour le côté morbide. C'est une discussion qu'il a déjà eue. L'énigme est plus intéressante. Qu'est-ce qui pousse à faire tel crime ? Qu'est-ce qui pousse un corps à réagir de cette façon ? Oui. Toutes ces questions ne sont pas toujours intéressantes. Mais il aime bien que les rouages de son esprit percutent un questionnement. Qu'il l'accompagne. Pour trouver des réponses. C'est sans doute pour cela qu'il a préféré l'angle psychologique : il n'y a pas deux fois la même réponse.

Oui. Il existe des profils. Oui, il existe parfois des schémas, des raisons, à certaines actions. Mais chaque histoire, chaque événement, possède ses subtilités, ses nuances. Et donc, par effet de miroir, les réactions psychologiques et les choix – même le choix de la façon de réaliser un crime – possèdent ces nuances et ces subtilités.
Bref. Un bon moyen d'avoir du boulot à vie et de pouvoir répondre à un comportement obsessionnel de besoin d'avoir le cerveau en activité.

« Et concernant ta question précédente. Disons que j'ai un peu poussé entre le lycée et l'université. » Un silence. Il le fixe. « Si si. Je te jure. Je suis passé de 159 à 165. Je pense que le sang irlandais de ma famille est en cause. Une histoire avec un leprechaun dans l'arbre généalogique. » Comme quoi, il ne vise pas que les autres par ses conneries. D'ailleurs, tout en disant cela, il croise ses bras, hochant la tête, faussement sérieux et certain de sa théorie. Il est habitué, après tout. Le Lutin Malicieux pour l'un, le Leprechaun pour l'autre. À l'époque de la sortie de la trilogie du Hobbit, les fans de la dernière heure ont commencé à l'appeler comme l'un des frères nains de la communauté de Thorin Écu-de-Chêne, Kili. Oui. C'est drôle parce qu'il s'appelle Cillian et que le Ci se prononce Ki. Haha. Très marrant. Mort de rire.

Léger haussement de sourcil amusé aux propos sur le fait qu'il pouvait cuir. Pas prouvé. Lui qui nage souvent, il n'a jamais eu de coup de soleil. Mais. Eh. Marty n'a pas tort. Il a fallu chercher la bonne crème. Enfin, détail sans importance. Sa main se posant sur sa hanche, le jeune Adelson s'étire légèrement en regardant son ami être finalement intéressé par l'idée d'abandonner son activité si passionnante – glander, selon ses propres mots – pour rejoindre les vagues avec lui. « Ne te perds pas en mer hein mon grand. Je ne crois pas que j'aurai la force de te porter. » Il lui tapote le ventre.

« C'est que tu sembles avoir pris en muscle … ou en graisse. » Un sourire. Celui du lutin. Un sourire qui montre toutes ses dents. Pour finalement le quitter et séparer la distance entre l'océan et lui. Sentir l'eau atteindre ses pieds. Voilà une sensation parfaite. Les pieds qui s'enfoncent dans le sable trempé. L'eau salée, à température agréable, qui accompagne le mouvement des jambes. Ouais. Clairement. Le jeune homme aime ça.

Puis, finalement, entrer dans l'eau après avoir bien positionné ses lunettes de natation – un accessoire simple, léger, mais confortable et de qualité. Faire quelques mouvements de nage, pour s'éloigner du sable. Puis, faire la planche. Sur le dos. Regarder le ciel bleu de Californie. Ah. Est-ce que le ciel espagnol de sa mère est différent ? Peut-être. Mais peut-être aussi qu'il apprécierait tout autant le climat. En bon véritable poisson, Cillian plonge vite sa tête sous la surface pour nager à nouveau, tourner autour de son ami sans chercher à se dissimuler. Puis, émerger à sa gauche, avant de ramener sa tignasse en arrière.

« Aaah. Bon. Je ne vais pas te proposer une course tout de suite. Mais prépare toi. Tu n'y couperas pas. » Pas surprenant. Typique, même. Après tout, le jeune Adelson ne peut pas toujours être imprévisible. Mais plus que le challenge, c'est le fait de profiter de ce moment. De cette situation. Le jeune homme observe un instant son ami avant de se laisser à nouveau porter par les eaux, en planche.

« C'est pas agréable … ? Bon. Si on oublie le groupe de gamins qui hurle à une dizaine de mètres de là. » Au moins, ce n'est pas la piscine.
L'écho n'est pas présent.
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célibataire, l'amour viendra peut être un jour sonner à sa porte. Il lui arrive de faire des rencontres, sans que ça ne se concrétise sur quelque chose de sérieux. Marty ne s'en inquiète pas outre mesure, il se suffit à lui-même.
Cleaner, il fait parti d'une équipe de nettoyage de scène de crime qui opère à Monterey et sa région. Ce n'était pas son métier de prédilection, loin de là, mais n'étant pas parvenu à trouver mieux, c'est ainsi qu'il se rend utile.
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MessageSujet: Re: The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins The Sands of Monterey Ω Ft. Marty Collins EmptySam 7 Sep - 10:49#




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Il était vrai que le métie de Cillian faisait partie du même monde que celui de Marty. A plonger dans les bas fonds de l'humanité, rendrez justice. Enfin, en ce qui concernait Marty, il nettoyait les dégâts, c'était surtout ça. Il n'y avait pas que les scènes de crime qu'il nettoyait cela dit, il devait aussi s'occuper de cas spéciaux, comme le soucis des gens qui entassaient leurs ordures chez eux et qui se retrouvaient expulsés. Il fallait des gens pour débarrasser tout ça et voilà. Cillian l'avait bien dit, ils auront tous les deux du travail jusqu'au bout de leur vie et même les générations d'après. Depuis que l'humain existe, il y avait toujours eu cela et il y aura toujours cela, et personne ne pouvait rien y faire.

- Ouais, je pense aussi.

C'était un peu triste de se dire qu'il gagnait de l'argent à cause ou grâce à la mort des gens. Mais dans un autre sens, si le meurtre n'existait pas, il ferait autre chose. Ce serait pas plus mal ainsi, sauf que dans ce monde, ça existait et il fallait donc des gens pour nettoyer pour ceux qui ne pouvaient pas le faire soi même. C'était déconseillé car il suffisait de quelques traces restantes pour se mettre en danger.  Seulement, se permettre d'appeler une entreprise comme celle dans laquelle travaillait Marty, c'était un luxe et tout le monde ne pouvait pas se le permettre.
En tout cas, parler de la taille du hobbit devant lui (toujours de façon bon enfant voyons) avait permis de rebondir sur un sujet un peu plus drôle. Bon, peut être pas pour Cillian, quoique ce dernier semblait faire preuve d'autodérision. Marty aimait ce genre de personne là, c'était l'une des meilleures défenses. Il avait pu l'apprendre par lui même à chaque moqueries qu'on avait pu lui faire. Une leçon que lui avait divulgué sa mère pour passer au dessus des mauvaises remarques et ça avait fait son effet.

- Ah oui d'accord, tout s'explique. Ce sale leprechaun est donc le fautif! s'amusa Marty d'une voix joueuse avant qu'il ne ponctue par un clin d'oeil. Il avait oublié que Cillian était d'origine irlandaise. Pourtant avec un prénom pareil, les probabilités étaient hautes mais... Il n'avait pas toujours la lumière à tous les étages, Marty. Ou il le pensait si inconsciemment que ça ne lui venait pas directement.
Il fut ensuite accordé le fait qu'ils allaient tous les deux nager, comme deux réels frères le feraient. C'était le genre de lien qui les unissait d'ailleurs, Marty et Cillian, Marty qui n'avait jamais eu de fraternité. D'une part il trouvait cela regrettable, de l'autre pas du tout. En étant fils unique il avait bénéficié d'un certain traitement de faveur qu'il n'aurait probablement pas eu s'il avait eu des frères et sœurs. Mais il y avait toujours ces personnes qu'il avaient rencontrées et qu'il rencontraient au cours de sa vie pour satisfaire ce manque, ce lien de substitution.
Cillian le nargua en lui renvoyant un conseil comme si Marty était un enfant. C'était de bonne guerre. Il accentua la chose en lui faisant une remarque sur sa morphologie que Marty était loin de prendre mal.

"Ca, ce sont les vestiges du dernier mec qui m'a fait chier, je l'ai mangé" répliqua Marty d'un ton faussement sérieux et grave.
Puis ils finirent par rejoindre la mer. Marty laissa d'abord l'eau lui caresser les chevilles avant d'entrer tel un barbare dans l'eau.
C'était marrant d'être avec Cillian. Il avait l'impression de rajeunir, réellement. Alors que Marty faisait la planche sur l'eau, il entendit Cillian lui dire qu'ils feront 'la course' plus tard, qu'il n'y échappera pas.

"Mouais, moi je trouve ça mignon d'entendre les gamins. Ca donne une ambiance, tu vois ce que je veux dire? Pis toi, j't'entend bien râler, j'dis rien."
Il rit afin de montrer son non sérieux. "On est bien là quand même, non? Y'a pas beaucoup de nuage dans le ciel, c'est assez dégagé. J'ai l'impression que... j'sais pas. De flotter à tout jamais. J'suis même pas défoncé, c'est dingue."

Sur ces mots, il émit un petit rire.


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