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Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec

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Dareios Geller
Dareios Geller
1116
p'titbou (Aurore, elle)
Ken Samaras (nekfeu)
crimson melody (avatar) Magma (signature) Noxel (gif ship)
Jeremy (compte principal), Esteban, Kayla, Diego et Giovanni

33 ans.
L'amour : le sérum et le venin, vu qu'on aime avoir mal.
Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec DooepEWH_o
A l'époque, tu étais sniper à l'armée, mais tu as dû partir à la retraire plutôt que prévue car il y a eu un grave accident. Depuis 3 ans, tu es profiteur au FBI et tu fais partie à temps partiel des Strike 7. Tu te fais appeler Black Hawk.
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MessageSujet: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyVen 2 Aoû - 17:22#



Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec.; ―

Bonne nuit. C’est le dernier message que tu lui as envoyé avant de poser ton téléphone sur le bureau. Toi. Dire ça à une femme, mais c’est vraiment du jamais-vu. Tu ne te reconnais pas du tout et le pire, c’est qu’elle est arrivée dans ta vie sans que tu ne sois rien demandé et te voilà t’attacher à elle et de lui envoyer des petits messages avant de reprendre la concentration sur ton travail. Hors de questions que tu te déconcentres sur ta mission, vous partez arrêter un individu et tu veux être au top du top et ne surtout pas penser à ta chère voisine qui t’a complètement envoûte. Un signe de ton supérieur avant d’attacher ton insigne sur ta ceinture et tu prends ton arme dans son étui. Dans ta tête, tu ne penses à rien. Gros débriefing dans la voiture pour que tout le monde est leurs rôles à jouer. Les règles de sécurités, un petit sourire à Rosalie. Vous vous arrêtez à moins d’un kilomètre pour enfiler le gilet par balle et la mission commence. Arme à la main, toi et ta partenaire de toujours, Rosalie, vous fouillez le dépôt. Quelques coups de feu, des gens qui courent un peu partout. Ton objectif est de chercher ta cible et tu ne laisses aucun obstacle.  Alors, oui, il t’arrive des donner des coups ne voulant pas te servir directement de ton arme à feu. Chaque pièce que vous scrutez, tu es attentif, tu ne veux pas te faire avoir ou qu’il arrive un truc à ta blonde préféré. Après plus d’une heure sur le terrain votre cible a un nouveau bracelet de fer.

Vous retournez au bureau, le temps de faire un débriefing et étant donné que tu ne vas pas mener cette interrogation, tu peux renter enfin chez toi. Tu ne sais même pas quelle heure il est, la fatigue est beaucoup trop présente même pas une personne comme toi qui ne dort pas beaucoup, cette journée était dure et l’envie de retrouver ton lit est bien trop présente. Une douche avant de te mettre au lit. Tes yeux se ferment doucement, tu essaies de te concentrer, mais tu entends un bruit de fond. Tu soupires, car tu sais de quoi il s’agit. Tu te tournes sur le dos avant de regarder le plafond que tu peux deviner dans l’obscurité. Ça te fait mal de savoir qu’elle est en pleure. Tu pourrais lui envoyer un message, mais à la place, tu te lèves d’un coup sec et tu enfiles un vieux survêtement et un tee-shirt qu’il traîne avant de passer par le balcon commun de vos deux chambres. Mais comme tu as eu la super idée de ne pas la prévenir que tu arrivais, tu pourrais te faire passer pour fou par les voisins. De l’immeuble d’en face. La fenêtre entre ouverte, tu la pousses doucement ; seulement le grincement de la fenêtre te trahit. « Panique pas ! C’est moi, Dareios.   » C’était sans doute un peu trop tard d’indiquer ta présence.


PAR ALCARA.

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▬ Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant.
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Cassiopéa Uccello
Cassiopéa Uccello
954
Noxel ஐ She
La sublime Alice Pagani
strange-hell -vava-
Horacio ஐ Irini ஐ Uriah

27 printemps ஐ Taureau à bien des égards, le 26 avril fut ta grande entrée dans la vie

Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec V09a

Célibataire ஐ Le coeur meurtri et traumatisé, tu continues de croire à l'amour et au romantisme, même si tu es loin d'être prête pour ça, pourtant dans une danse endiablée, ton coeur trouve son compte dans les yeux d'un beau Grec.

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Alternante en communication mode ஐ Attachée de presse mode & luxe dans un magazine, tu ne régis qu'à la passion qui t'anime et à l'amour que tu portes à ce domaine

Center ஐ Tu vis dans un appartement au milieu de ces beaux monuments histoires avec ta soeur jumelle, Flora et ton frère, Dario



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Uccello ஐ Familia Ante Omnia

ஐ Ton premier amour fut les moteurs et le covering puis tu as découvert la mode et tu t'es lancée corps et âme dans ces deux passions
ஐ Tu es passionnée d'art -peinture avec une préférence pour Van Gogh et Monet- et de littérature
ஐ Tu adores la botanique des suites de ton amour pour la nature et de ta main verte


Fréquente ஐ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyMar 6 Aoû - 23:37#


Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec  ஐ août 2024

La nuit est tombée depuis longtemps, enveloppant la ville dans un voile de silence et d'obscurité. Le dernier message de Dareios t'a arraché un sourire furtif. "Bonne nuit." Deux mots simples, pourtant chargés d'une chaleur inattendue. Tu as déposé ton téléphone sur ta table de chevet, l'esprit légèrement agité par une myriade de pensées. Dareios, cet homme imposant, mystérieux et pourtant attentionné à sa façon, commence à occuper une place imprévue dans ton quotidien. Tu te sens intriguée, peut-être même un peu perturbée par l'importance grandissante qu'il prend dans ta vie. Mais ce soir, comme bien d'autres, tu te retrouves seule avec tes démons. L’absence de Dario, provoqué par son envie de retourner à Bari, ne fait que prolonger cet état qui te guette chaque année à la même période.  Les souvenirs te hantent, te tourmentent, rendant le sommeil insaisissable. Tu t'es allongée sur ton lit, les yeux grands ouverts fixant le plafond, l'esprit envahi par des flashbacks terrifiants. L'hémoglobine, les cris, le choc de la perte... tout revient, encore et encore.

Pourtant, tu finis par tomber dans les bras de Morphée, mais même au sein de tes rêves, tu te noies dans ta tristesse. L'obscurité t'entoure, épaisse et suffocante, une brume froide qui te pénètre jusqu'aux os. Tu te trouves dans la salle à manger de ta maison familiale, un endroit autrefois empli de rires et de conversations animées. La table est mise, chaque assiette parfaitement alignée, mais une lourdeur inhabituelle plane dans l'air, un silence oppressant. Les visages autour de toi sont flous, indistincts, comme s'ils étaient en train de se dissoudre. Soudain, un bruit sourd résonne, brisant le silence comme une lame fend l'air. Ton cœur se serre alors que tu vois ton père s'effondrer sur la table, du sang jaillissant en une gerbe écarlate qui éclabousse la nappe immaculée. Des hurlements déchirent l'air, mais ils semblent lointains, déformés, résonnant comme un écho interminable. Tu veux crier, mais aucun son ne sort de ta bouche. Tu es figée, prisonnière de ton propre corps. Eros te plaque au sol pour te protéger, son regard désespéré cherchant le tien, mais tu ne peux pas bouger. Tu sens la pression de ses mains sur tes épaules, essayant de te tirer hors de cette horreur, mais tout est flou, chaotique. Les mouvements autour de toi sont désordonnés, confus, comme dans un rêve brisé. Tu essaies de le retenir, tes doigts glissent sur des ombres insaisissables. La scène change brusquement. Tu es maintenant seule dans une pièce obscure, devant un écran de télévision. La lumière froide de l'écran te blesse les yeux, mais tu ne peux pas détourner le regard. Une vidéo commence à jouer. Eros est là, agenouillé, les mains liées, le visage livide. Ses yeux, vides et sans espoir, te fixent à travers l'écran. Les assaillants s'approchent, murmurant des accusations de trahison et des promesses de châtiment. Tu sens ton cœur se briser alors que la vidéo continue. Tu veux hurler, mais ta voix est éteinte, étouffée par la terreur. La vidéo se coupe brusquement avant l'inévitable. Tu te retrouves à nouveau dans l'obscurité, le silence retentissant dans tes oreilles comme un cri silencieux. La douleur et la culpabilité t'enveloppent, te serrant jusqu'à ce que tu te réveilles en sursaut, le souffle court, le cœur battant à tout rompre.

Ce cauchemar revient, implacable, te rappelant la perte, la douleur, et la culpabilité qui te rongent. Chaque nuit, tu revis l'horreur, incapable de te libérer de ce cercle infernal, condamnée à revivre encore et encore ce moment où tout a basculé. Des larmes silencieuses coulent sur tes joues, trahissant une douleur que tu ne peux exprimer, et cette fois ci, personne n’est là pour te les sécher. Les minutes s’égrènent, tes larmes rongeant à tel point tes joues que tu n’entends pas tout de suite le grincement de ta fenêtre. Ce n’est qu’en percevant un léger bruit de ton corps se raidit, une vague de peur te parcourant. Ton instinct de suivie reprend le dessus, ton coeur battent à tout rompre, prête à réagir que tu lances la première chose qui te vient sous la main : ton doudou. Ce n’est pas avec ça que tu risques de ralentir et blesser qui que ce soit. Paix à ton âme Pecora. C’est alors que cette voix rauque familière te ramène à la réalité. Dareios. Un mélange de soulagement et de confusion t’envahit, mais pourtant, tu es contente de le voir. Une présence à tes côtés ne serait pas de trop. À sa vue, tu essuies rapidement tes larmes comme pour cacher ta détresse, ne voulant pas qu’il te voie ainsi, vulnérable. « Dareios ? » Ta voix est hésitante, cassée par l’émotion. « Qu’est-ce que tu fais là ? Ça va pas de me faire une frayeur pareille ?! Puis pourquoi tu passes par ma fenêtre !? » Tu donnes un faux air de mécontentement à ta voix, alors que tu t’assois sur le bord de ton lit. Ton regard ne le quitte pas, observant sa silhouette se dessiner dans l’obscurité de ta chambre. Son visage est partiellement éclairé par la lumière de la lune filtrant à travers le fenêtre. À vrai dire, tu ne sais pas comment réagir. Une part de toi veut se blottir dans ses bras, trouver un réconfort que tu n’as pas ressenti depuis si longtemps. L’autre part reste sur la défensive, craignant de t’ouvrir et de montrer ta fragilité.

PAR ALCARA.

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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyMar 20 Aoû - 2:00#



Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec.; ―

Tes yeux sont fixe vers ce plafond, tu essaies de te concentrer sur autre chose, mais les échos de ses sanglots résonnent. L’impression que c’est toi qui contrôles le volume, tu pourrais te tourner et fermer tes yeux. Sauf que toi-même, tu sais que tu ne pourras pas rejoindre le pays des rêves faciles, dès que tes yeux se ferment, tu revois ce jour qui a failli te coûter la vie, ce jour où tu as perdu tes frères d’armes et qui t’a coûté presque un an de ta vie. Ce jour où ta vie a basculé à tout jamais. Et puis ce rapprochement que tu as avec ta voisine te fait prendre conscience que tu ne peux pas la laisser ainsi. Elle pleure par rapport à son passé, un passé douteux à ses yeux et dont tu ne seras pas tout de suite la raison. Cass est rentrée dans ta vie et petit à petit, elle prend de la place. Petit a petit, il t’arrive de penser à elle et petit à petit un manque s’installe entre elle et toi. Tu ne devrais pas, elle ne mérite pas une personne comme toi et qui n’arrive pas à s’ouvrir sur ses sentiments. Hormis ses amis, ou les jumeaux, tu parles très rarement de toi. Tu attends un peu, tu te dis qu’elle va finir par se calmer, mais non… tu tiens beaucoup trop à elle pour la laisser comme ça. Tu le sens intérieurement, mais tu ne l’avoueras jamais auprès d’elle. Toi-même tu sais que les actes ont plus de valeur que les mots, tu finis par écouter ton cœur. Tu ne peux pas la laisser dans cet état-là en sachant très bien que son grand-frère n’est pas là pour venir sécher ses larmes. Passer par la fenêtre est loin d’être ta meilleure idée pourtant, c’est exactement ce que tu fais. Tu aurais pu lui envoyer un message pour lui dire d’ouvrir la porte, mais tu ne sais même pas si elle va venir prendre le temps de lire ton message. Alors, oui, ce n’est pas intelligent, mais c’est la solution que tu as choisie. Tu n’avais pas de plan particulier, mais à peine le temps de te présenter à elle que tu reçois sa peluche en pleine tronche. « Si c’est ton seul moyen de défense, je vais t’apprendre deux trois trucs… » Tu ramasses doucement cette peluche avant de lâcher un petit rire à sa question. « C’était plus rapide…   » Tu caresses doucement la peluche avant de te rapprocher du lit. Tu lui offres un petit sourire qu’elle peut apercevoir à travers la lumière de l’obscurité. Arrivé à sa hauteur, tu décides de lui tendre sa peluche avant de te baisser avant de relever doucement sa tête avec ton doigt. Son visage chaud, ses larmes qui coulent, tu glisses doucement ton doigt sur son visage pour venir chasser cette larme qui glisse. « Et puis, je ne pouvais pas dormir en te laissant dans cet état.   » Clairement, tu tiens beaucoup à ça cette femme qui peu à peu prendre une place particulière dans ton cœur bien que tu essaie de fuir tout sentiment. «  Qu’est-ce qu’il te fait être dans cet état-là ? Parle-moi pour guérir tes peine Cassiopea. »


PAR ALCARA.

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Dernière édition par Dareios Geller le Jeu 12 Sep - 23:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyDim 25 Aoû - 17:28#


Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec  ஐ août 2024

Tu es recroquevillée sur ton lit, les bras serrés autour de tes jambes, comme pour te protéger d'une menace invisible. Ta tête est enfouie dans tes genoux, tes cheveux en cascade dissimulant ton visage humide de larmes. Les sanglots te secouent avec une violence que tu ne parviens pas à maîtriser, chaque respiration est un effort, chaque larme un rappel douloureux de tout ce que tu essayes de fuir. Le silence de la nuit, normalement apaisant, est brisé par le son déchirant de ton chagrin, amplifié par l'obscurité qui t’entoure. Ces souvenirs, ces morceaux de ton passé que tu t'efforces d'enfouir profondément, remontent à la surface avec une force implacable. Ils te submergent, te noient sous un flot d'émotions que tu n’arrives plus à contenir. Tu te rappelles des visages, des lieux, des instants marqués par la douleur et la culpabilité. Les erreurs que tu as commises, les décisions que tu as prises, te reviennent en pleine figure, comme un coup porté en plein cœur. Le poids de tout cela te paraît insupportable, une charge que tu portes depuis trop longtemps. Tu te sens terriblement seule, prisonnière de tes propres pensées, et l'absence de Dario accentue encore plus ce sentiment d'abandon. Lui, qui a toujours été là pour te rassurer, pour te tendre la main quand tu sombrais, n’est pas à tes côtés ce soir. Tu ne peux pas simplement courir vers lui comme tu en as l’habitude, l’écouter te consoler avec ses mots parfaitement choisis, panser tes plaies avec cette douceur qui le caractérise. Tu te rends compte que tu ne peux pas passer le reste de ta vie à dépendre de lui pour calmer tes tourments, mais la solitude te semble pourtant insurmontable.

Soudain, un bruit léger te sort de ta torpeur. Un grincement… Ta tête se relève brusquement, ton cœur battant à tout rompre. La panique s'empare de toi. Qui pourrait être là, à cette heure ? Tu es seule, vulnérable, et ton esprit embrouillé par la peur te fait imaginer le pire. Mais dans la pénombre, une voix s'élève. Grave, familière, réconfortante. Dareios. Un soulagement immédiat te traverse, comme une vague de chaleur, mais il est rapidement suivi par un sentiment de confusion, puis d'embarras. Pourquoi est-il là, en pleine nuit ? Pourquoi a-t-il ressenti le besoin de venir jusqu'à toi alors que tu t’es volontairement isolée, préférant te noyer dans ta douleur ? Tu te sens exposée, presque coupable de le voir ici, témoin de ta vulnérabilité. Tu te demandes comment il a su, ce qui l'a poussé à venir, mais surtout, tu te demandes pourquoi il est là pour toi, alors que tu n’as jamais osé lui montrer à quel point tu te sens brisée. L’idée qu’il puisse lire ta douleur si facilement te trouble, te rend nerveuse, mais en même temps, une partie de toi est soulagée qu’il soit là, qu’il n’ait pas détourné les yeux face à ta détresse.

Ton instinct de survie te pousse à lui jeter ta peluche, un réflexe absurde, mais c’est tout ce que tu as sous la main. La voir rebondir sur lui te fait sentir encore plus ridicule, surtout quand il la ramasse avec un sourire amusé. Il s’approche doucement, ses pas à peine perceptibles sur le sol. Tu le regardes, la respiration encore saccadée, incapable de dire un mot, mais quelque part à l'intérieur de toi, tu es reconnaissante qu'il soit là, alors que tu récupères ta peluche dans un geste timide. Quand il tend la main pour relever ton visage, tu sens la chaleur de sa peau contre la tienne. Sa présence, rassurante, te fait perdre un peu de ta retenue. Les larmes coulent encore sur tes joues, mais son geste, aussi simple soit-il, les fait paraître moins insurmontables. Sa question te prend par surprise. Il veut savoir ce qui te tourmente, pourquoi tu es dans cet état. Tu hésites, cherchant les mots, te demandant si oui ou non, tu devrais lui confier une part de tes tourments, mais c’est comme si ta voix restait coincée au fond de ta gorge. Comment pourrais-tu lui expliquer tout ça ? Ton passé, tes pères, Eros… Les événements qui ont façonné celle que tu es aujourd'hui, cette Cassiopéa que tu peines toi-même à comprendre et que tu découvres encore. Tu finis par baisser les yeux, incapable de soutenir son regard plus longtemps alors que tu sers tendrement ta peluche entre tes mains. « Je… » Ta voix est brisée, presque un murmure. « Il y a des choses que je ne peux pas simplement effacer. Mes choix, mes erreurs… Ils me hantent, nuit après nuit. » Tu prends une grande inspiration, tes épaules tremblant légèrement sous l'effet de l'émotion. « Ce soir… C’était juste trop. Trop de souvenirs, trop de douleur… Et je ne sais pas comment m'en débarrasser. » Tu sais que ces mots sont insuffisants, qu'ils ne capturent qu'une fraction de ce que tu ressens vraiment. « J’ai l’habitude, ne t’en fais pas, c’est juste que… Savoir Dario en Italie fait ressortir tout ça. » C’est tout ce que tu arrives à dire. Et tandis qu’il est là, devant toi, tu te rends compte que, malgré tout, sa présence te rassure. Peut-être même qu’elle te donne l’espoir que tu n’as pas à porter ce fardeau seule.


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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyVen 13 Sep - 0:01#



Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec.; ―

Sans doute que tu es en train de faire quelque chose qu’elle ne va pas apprécier. Elle risque de te mettre à la porte, et de même hurler. Mais, tu ne peux pas accepter de l’entendre à travers ce mur et rien dire. Avec Cass, les choses deviennent de plus en plus sérieuses, et même si tu n’as pas encore les mots exacts sur votre relation, ça te fait mal au cœur de l’entendre. Tu es attaché à elle et petit à petit, tu sais que ton cœur se met à battre plus fort quand elle est dans les parages. Tu rentres dans son intimité sans lui attendre une invitation, telle un super-héros qui vient en aide à sa douce. Seulement, tu ne t’attendais pas pour être attaqué par sa peluche. Que tu ramasses assez rapidement avant de le regarder quelques instants. Voilà quelque chose d’intrigant, toi qui pensais qu’elle n’avait plus besoin de ce genre de chose pour être bien. Cette partie de Cassiopéa, tu ne l'as connais pas. Il faut dire que quand vous êtes ensemble vous arrivez à vous embrouiller facilement et vous finissez par vous réconcilier en laissant votre côté bestial par prendre le dessus. C’est très rare que vous parliez de vous et de votre passé. Toi le premier, tu ne lui as pas parlé de tes années prisions ou lui expliquer la raison de pourquoi tu n’apprécies pas tes parents. Tu t’avances vers elle et tu te mets directement à sa hauteur. Tu lui rends son doudou sans rien de plus. Tu veux qu’elle te parle, tu lui as déjà dit que tu étais une bonne oreille pour l’écouter et c’est ce que tu vas mettre en œuvre ce soir. Doucement, tu lèves son visage d’un geste tendre et sincère. Tu lui offres un petit sourire, car tu as envie qu’elle soit confiance en toi. Tu la soutiens du regard, sans doute qu’elle ne va pas vouloir te parler, mais quoi qu’il en soit tu seras prêt à faire ce qu’elle a besoin pour sécher ses larmes. « Je ne peux pas te dire quoi faire, mais je sais que tu es une femme forte et tu vas finir par calmer cette douleur. » Tu caresses doucement le haut de ses cuisses d’un geste tendre. La voir dans cet état-là est sans doute plus douleurs que tu ne puisses t’imaginer. « Est-ce que tu as des nouvelles de ton frère ? » Tu poses la question pour savoir quoi lui dire. Pour elle, tu serais capable d’aller en Italie pour savoir si on frère va bien. « Cass, même si je ne le connais pas, ton passé est derrière toi. Cette douleur qui t’empêche de pouvoir passer une nuit paisible ne doit pas être une habitude. Il faut que tu la combattes d’une façon ou d’une autre. Tu as peut-être fait des erreurs, mais ça ne résumé pas ta vie. Il faut que tu puisses accepter tout ça et que tu commences à passer à autre chose. C’est le doute facile à dire de ma part, mais c’est la meilleure chose qui puisse t’arriver. Tes erreurs ne méritent pas autant de larmes, tu es bien plus forte que tu le penses. » Tu peux te permettre de dire ce genre de chose, car tu as eu du mal à accepter ce que la vie t’a réservé à peine le diplôme obtenu. C’est dur de vivre avec ses erreurs, car tu te remets en question sans arrêt et tu te poses cette fameuse question « et si ? ». Tu finis par prendre sa main doucement avant de venir t’asseoir sur son lit. « Je suis là, ce soir, pour toi ! Si tu as besoin de pleurer, de crier ou même d'un punching-ball. Je suis prêt à encaisser autant de coups qu’il faut pour que tu ailles bien. »


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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyVen 13 Sep - 21:48#


Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec  ஐ août 2024

Tu regardes Dareios avec des yeux embués, encore secouée par tes pleurs. La peluche qu'il te tend, tu la prends sans même réfléchir, mais tes doigts tremblent, et tu sens la chaleur de ses mains sur tes cuisses, un geste tendre, rassurant. Pourtant, une partie de toi se sent terriblement vulnérable. Tu n'as jamais voulu que quiconque te voie comme ça, encore moins lui. Dareios, cet homme fort et résilient qui n'a jamais montré une once de faiblesse en ta présence, et toi, dévastée, brisée, incapable de contenir ta douleur. Il te parle de force, de cette douleur que tu dois calmer, et tu te demandes si c'est vraiment possible. Démunie, tu n’es capable que de déposer tendrement tes mains sur ses joues pour y déposer quelques caresses. À chaque fois que tu penses pouvoir avancer, ton passé revient te hanter, te rappelant que tu n’as pas le droit à la paix. Pas après ce que tu as fait, ce que tu as provoqué. Mais lorsqu'il évoque Dario, ton cœur se serre. Tu penses à ton frère, ce pilier qui, jusqu'à présent, a toujours été là pour toi, celui qui t'a aidée à tenir debout alors que tu sombrais. Tu n’as pas de nouvelles de lui, pas ce soir, et cela te fait encore plus mal. Tu secoues doucement la tête, incapable de parler, incapable d'expliquer cette absence qui te pèse autant que ton chagrin.

Les mots de Dareios résonnent en toi, mais ils semblent venir de très loin, comme étouffés par le chaos de tes pensées. "Passer à autre chose." Ces mots semblent impossibles à réaliser. Comment pourrais-tu vraiment avancer quand tes erreurs te collent à la peau, te poursuivent jour et nuit ? Tu le regardes, cherchant quelque chose dans ses yeux, peut-être une réponse, peut-être une vérité que tu n’as pas encore trouvée en toi. Tu sais qu’il essaie de te réconforter, qu’il veut t’aider, et cela te touche plus que tu n’oses le montrer. Mais tu te sens perdue, complètement submergée par tout ce que tu essaies de refouler. Il parle de toi comme d’une femme forte, et tu te demandes comment il peut voir ça alors que tu te sens aussi fragile, aussi démunie. Ces larmes que tu tentes d’étouffer, elles te brûlent encore la peau, te rappellent tout ce que tu essaies d’oublier. "Je suis là, ce soir, pour toi." Ces mots sont doux, mais ils te font presque mal, car tu ne sais pas quoi faire de cette tendresse inattendue. Tu n’as jamais appris à accepter ce genre de soutien, à baisser ta garde devant quelqu’un.

Tes mains s’agrippent à la peluche, comme si ce mouton pouvait absorber un peu de ta détresse. Tu prends une profonde inspiration, mais ta voix est brisée lorsque tu parles enfin, à peine un murmure dans la pièce silencieuse. « Je ne suis pas aussi forte que tu le dis... » Tu baisses les yeux, ton regard se perd sur tes draps froissés. « Tout ce que je fais, c'est fuir. Tout le temps. Et ça me rattrape toujours. Je pense à Dario, à ce que je lui ai imposé, à ce que j'ai perdu... À ce que j'ai fait. » Ta voix se casse sur ces derniers mots, et tu sens à nouveau les larmes monter. « Ça fait deux ans… Je suis fatiguée de me battre contre ça. Fatiguée de me sentir coupable de tout. Je me dis que, peut-être, mes tourments sont nécessaires. Ces cauchemars, cette douleur... Peut-être que c'est juste le prix à payer. » Tes doigts tremblent encore, et tu essaies de calmer ta respiration qui s'accélère. Dareios, assis à tes côtés, te regarde avec une telle intensité que tu te sens exposée, incapable de fuir son regard. Pourtant, quelque part en toi, une petite part de toi s’accroche à sa présence, à sa force. Peut-être qu'il a raison. Peut-être qu'il y a encore quelque chose à sauver en toi. Mais pour l’instant, tu te sens tellement submergée par ta propre faiblesse que c'est difficile d’y croire. « Je ne veux pas te faire subir ça, tu sais. Je ne veux pas que tu te retrouves là, à essayer de me réparer alors que je suis en morceaux. Je ne mérite pas que tu sois là pour moi. » Mais malgré ces mots, tu ne le repousses pas. Tu ne peux pas. Parce qu’une partie de toi, aussi infime soit-elle, a besoin de lui ce soir. Besoin de sa présence, de ce réconfort qu’il t’offre sans poser de questions. Alors tu décides de venir chercher ce dont tu as besoin et de glisser tout naturellement dans ses bras. Tu te blottis contre lui, enfuyant ton visage sur son torse et cachant par la même occasion ta honte, ta gêne, de le laisser de voir sous cet angle.


PAR ALCARA.

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33 ans.
L'amour : le sérum et le venin, vu qu'on aime avoir mal.
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A l'époque, tu étais sniper à l'armée, mais tu as dû partir à la retraire plutôt que prévue car il y a eu un grave accident. Depuis 3 ans, tu es profiteur au FBI et tu fais partie à temps partiel des Strike 7. Tu te fais appeler Black Hawk.
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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyMar 17 Sep - 19:55#



Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec.; ―

Tu ne sais pas ce qu’il sait passer dans son passé pour que ça lui empêche de fermer les yeux. L’entendre pleurer à l’autre bout du mur, deviens un bruit que tu ne peux plus supporter. Il y a quelques semaines, tu ne faisais pas attention à tout ça, mais Cassiopea s’impose dans ta vie de plus en plus et ses sanglots sont un son que tu ne veux plus entendre. Tu es accroupie, essayant de la réconforter du mieux que tu peux. Le temps d’un instant, tu as enlevé cette casquette et tu montres un visage qu’elle ne connaît pas, sans doute une facette qui deviendra un jour ta faiblesse. Avec elle, vous n’êtes plus à ce stade, tu ne poseras pas de question, car tu ne veux pas mouliner ses mauvais souvenirs encore plus longtemps. Le regarde que tu as sur elle est assez tendre, tes gestes et le son de ta voix est calme, mais tu as le cœur serré. Et ça, tu ne peux pas le nier, voir Cass dans un tel état est être impuissant pour elle est, c’est douloureux. « Arrête de te battre si tu en as plus la force et trouve une façon ou d’un autre pour évacuer tout le monde qui hante tes nuits. » Vous avez un passé pas facile, d’une façon ou d’une autre, ils vous hantent même si le stade n’est pas le même. Des gens sont nées avec une bonne étoile, elle brille dans le ciel et grandit avec une facilité plus facile que celle qui se trouve à gauche. Cette étoile, moins brillante qui doit se faire une place dans la vie. « Tu peux vaincre tout ça, il faut juste que tu trouves la solution pour que tu puisses tourner la page de cette histoire. Tes choix, ton passé ne définis pas la personne que tu es Cass. C’est toi qui penses que tu mérites tout ça, mais je suis persuadé que tu as le droit à la lumière bien plus que les autres. » Bien qu’elle essaie, tant bien que mal, à ne pas croiser vos regards, tu fais en sorte de ne pas quitter le sien. Ses larmes qui coulent sur sa joue, tu les suis du regard. Et ce n’est pas de belle parole, cette rencontre dans cet ascenseur, bien catastrophique qu’elle soit, n’est pas arrivé par hasard. Deux âmes noires et solitaires qui se retrouvent pour en former qu’une seule, t’elle est votre destinée. Tes paroles sont sincères envers elle. Tu voudrais prendre son fardeau, ne serait-ce le temps d’une nuit pour qu’elle puisse fermer ses yeux apaisés. « J’ai la sensation d’être exactement là où je dois être ce soir, près de toi. Je te tends ma main, ne la refuse pas. » Pas de petite guerre ce soir pour faire réagir l’autre. Ses piques qui durent depuis trop longtemps. Pas de bonne surprise, elle vient se réfugier dans tes bras. Doucement, tu l’entoures de tes bras comme créer une barrière de sécurité. Ce soir, plus rien ne l’atteindra sans passer par toi. Tu poses ta tête doucement sur la sienne après lui avoir posé tes lèvres sur sa chevelure pour lui donner un peu de réconfort qu’elle mérite. « Tu n’es plus seule. » Quelques caresses dans son dos. Tu ne bouges pas et tu profites de cet instant entre toi et elle en inhalant l’odeur de son shampoing.


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ஐ Ton premier amour fut les moteurs et le covering puis tu as découvert la mode et tu t'es lancée corps et âme dans ces deux passions
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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyJeu 19 Sep - 19:38#


Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec  ஐ août 2024

Alors que les mots de Dareios résonnent dans la pièce, tu te sens à la fois envahie par un soulagement inattendu et une profonde hésitation. Tu ne sais pas comment réagir à cette douceur qu’il te montre, cette tendresse qui, d’ordinaire, est si rare entre vous. Vous avez toujours été piquants l’un avec l’autre, une relation teintée de sarcasme et de petites confrontations, où les émotions étaient soigneusement dissimulées. Et pourtant, ce soir, c’est différent. Ce soir, il se tient là, vulnérable à sa manière, te tendant une main que tu as envie de saisir, même si une part de toi se débat encore avec cette idée. Ton esprit est encore embrouillé, saturé par le poids de ton passé, des erreurs que tu portes comme une seconde peau. Tu te souviens de ces nuits où, seule, tu as lutté contre les fantômes de tes souvenirs, persuadée que personne ne pourrait jamais comprendre cette douleur qui te ronge. Pourtant, Dareios est là, accroupi à ta hauteur, ses mots, bien que simples, touchent quelque chose en toi. Il te parle de trouver un moyen de tourner la page, de surmonter ce que tu crois être ton fardeau inévitable. Une partie de toi, lasse de ce combat incessant, a envie de le croire. De croire que peut-être, tu mérites aussi un peu de lumière, même si tu ne sais pas encore comment l’atteindre.

Ses yeux ne quittent pas les tiens, et tu sens son regard suivre tes larmes, comme s'il essayait de comprendre chaque douleur qui t’habite. C’est tellement inhabituel de le voir ainsi, et cela te bouleverse. Tu as toujours vu Dareios comme ce roc inébranlable, celui qui ne montre jamais ses faiblesses, qui traverse la vie avec une force brutale. Et maintenant, il se dévoile d’une manière que tu n’aurais jamais imaginée. Cette vulnérabilité te touche, et pour la première fois, tu réalises que peut-être, vous n’êtes pas si différents. Lui aussi porte ses cicatrices, ses démons, et même si vous ne les partagez pas encore, ce lien invisible qui se tisse entre vous est indéniable. Quand il te dit qu'il se sent exactement là où il doit être ce soir, près de toi, un frisson parcourt ton échine. Cette phrase, prononcée avec une telle sincérité, fait écho à quelque chose de plus profond en toi. C'est comme si, d’un coup, le monde autour de vous cessait d'exister, et il ne restait que cet instant entre vous deux. Tu sens la chaleur de ses bras autour de toi, et même si tu hésites un instant, cette proximité te rassure. Le refuge qu’il t’offre est tentant, et avant même de t’en rendre compte, tu te blottis contre lui. C’est un geste instinctif, presque désespéré, mais qui te fait un bien fou.

Ton joli coeur te serre doucement, créant une barrière protectrice, comme s'il te promettait de te défendre contre tes propres démons. Sa tête repose contre la tienne, et tu sens la pression douce de ses lèvres dans tes cheveux. Ce geste te surprend, mais il apaise une partie de ton cœur que tu croyais inaccessible. C'est étrange de te sentir en sécurité dans ses bras, toi qui as toujours été si farouchement indépendante, si déterminée à ne jamais montrer ta faiblesse à personne. Pour la première fois depuis longtemps, tu te laisses aller. Tu ne pleures plus autant, mais tu te permets de respirer, de laisser cette chaleur et cette présence t'envelopper. Ses mots résonnent encore dans ta tête : Tu n’es plus seule. Cette affirmation te fait mal, parce que tu te rends compte à quel point tu as toujours pensé l’être, même avec Dario et ta jumelle à tes côtés. Il y avait toujours cette distance, cette solitude que tu gardais jalousement. Mais avec Dary, en cet instant précis, il y a une infime brèche dans cette muraille que tu as érigée. Une petite part de toi, brisée mais encore vivante, accepte qu’il soit là pour toi.

Tu fermes les yeux, épuisée, mais un peu plus légère qu'avant. Ce n’est pas la fin de tes tourments, et tu le sais. Mais ce soir, juste pour cette nuit, tu te permets de croire que peut-être, tu n’es plus aussi seule que tu le pensais. Le silence qui s'installe entre vous est à la fois lourd et apaisant. Tu es blottie contre lui, sentant la chaleur rassurante de son corps contre le tien, et pour la première fois depuis des semaines, peut-être des mois, ton esprit se calme, ne serait-ce qu’un peu. Ses bras autour de toi, sa respiration régulière, tout te ramène à cette réalité nouvelle et déroutante. Tu n'es plus seule dans cette bataille. C’est étrange de l’admettre, de laisser quelqu’un entrer dans cet espace que tu as toujours considéré comme le tien, ce jardin de douleurs et de regrets dans lequel tu te recroquevillais pour te protéger du monde. Ta respiration se stabilise peu à peu, les sanglots qui t'ont secouée jusqu'à l'épuisement s'estompent, remplacés par un calme inattendu. Sa présence est suffisante, rassurante, presque vitale dans ce moment où tu t’autorises à relâcher la pression. Tes pensées tourbillonnent encore, mais elles sont moins lourdes, moins menaçantes. Le poids de ta culpabilité, même s’il persiste, semble partagé maintenant qu'il est là, qu'il t'offre un abri.

Tu te souviens de ses paroles, de ce qu'il t'a dit sur ton passé, sur le fait que tes erreurs ne te définissent pas. Une part de toi refuse d’y croire. Ces erreurs, ces décisions que tu regrettes, elles t’ont façonnée, elles ont gravé des cicatrices que tu portes avec toi partout où tu vas. Mais une autre part, plus petite et plus fragile, veut croire qu'il a raison. Que peut-être, il est possible de se libérer de cette ombre qui te suit depuis trop longtemps. Tu ne sais pas encore comment, mais le simple fait qu’il le croie pour toi, qu’il te tende la main malgré tes failles, t’offre un espoir que tu n’osais plus entrevoir. Les mots restent coincés dans ta gorge, mais tu sens le besoin de dire quelque chose, de briser ce silence, non pas parce qu’il est pesant, mais parce que tu veux lui montrer que tu l’entends, que tu es là aussi. Il est venu pour toi, sans rien attendre en retour, et tu veux lui rendre un peu de ce qu’il t’offre. Doucement, tu inspires profondément. Tu te redresses lentement, prenant soin de garder cette proximité entre vous et laisses tes mains sur poser sur les contours de son visage. Tu laisses ton regard le contempler, l’observer sous tous les angles et dans un murmures, ta voix encore rauque de tes pleurs, tu finis par t’exprimer. « Je ne pensais pas que, toi, tu pourrais… comprendre. » Ta phrase reste en suspens, car tu ne sais pas comment la finir. Quelqu’un comme lui, invincible en apparence, capable de garder ses émotions à distance avec une telle aisance, n’est pas censé comprendre la fragilité qui te hante. Et pourtant, le voilà, à tes côtés, sans jugement, juste avec cette sincérité brute que tu commences à connaître. « Tu devrais me fuir, tu sais ? » Tu te sens obligée d’ajouter ces quelques mots avec un demi-sourire triste, presque sarcastique, mais il y a une vérité sous-jacente dans tes mots. Tu t’es toujours vue comme une tempête, dangereuse, incontrôlable, et tu n’as jamais voulu entraîner quelqu’un avec toi dans ce chaos.


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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptySam 28 Sep - 1:47#



Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec.; ―

La solitude est à la fois un confort et ton pire cauchemar. Tu aimes être seul et tu emmerdes tes proches s’ils ne peuvent pas comprendre, mais tu sais que d’avoir une personne qui ne te juge pas et qui t’accepte avec tes défauts et qualités te fait un bien fou. C’est sans doute pour ça que tu te sens proche de l’Italienne, une part de toi, c’est que vous vous ressemblez et qu’une âme noire plane sur vous. Toi, tu la repousses à ta façon et sans doute ta double vie te permet de la confronter. Ce soir, tu ne vas pas t’amuser à votre jeu habituel, tu es simple là, près d’elle et tu n’as pas honte d’enlever cette casquette face à elle. Doucement, tu caresses son dos, laissant tes doigts suivre les contours de son dos. Tu espères que les mots que tu prononces la rassurent. Tu restes dans cette position quelques instants, avant de la laisser se redresse pour venir plonger son regard dans le tien. Ce soir, tu ne l’as regardé pas comme tu le fais d’habitude, tu contemples son visage bouillon pour donner suite à cette pluie de sanglots. C’est une princesse différente qui se pointe sous tes yeux, une princesse qui commence à te montrer ses faiblesses. Une princesse qui te plaît. Tu baisses presque les yeux quand elle te dit ses paroles. En fait, vous vous ressemblez bien plus que vous le pensez, d’une autre façon certes. Tu lèves les yeux aux ciels presque absurdité par ses propos. « Fuir ça, c’est tellement simple, fuir, c’est être lâche. Si vraiment, je l’étais, j’aurais ignoré tes sanglots encore une nuit et j’aurais mine de rien au petit matin. Fuir serait ne pas accepter ce qu’il se passe entre toi et moi. » D’une certaine façon, tu as l’impression que cette nuit et le début d’une nouvelle histoire. Ses sentiments que tu as en vers elles sont réelles et pourtant, tu viens de lui avouer à demi-mot. Tu as bien trop peur de l’inconnu et tu préfères ne rien faire que d’accepter. Tu n’es plus à l’age des poils pubien où tu veux tout faire pour séduire cette adolescente en face de toi. Tu prends une grande inspiration en quelques gestes, tu finis par prend position dans son lit. Tu l’as regardé en lui faisant un signe de la tête. La savoir contre toi, c’était tellement… Tellement ce qu’il te fallait. Son odeur, sa peau douce contre la tienne. Elle. Quand elle prend la décision de te rejoindre contre toi. Tu entoures ton bras sans rien dire. Tu regardes le plafond sans trop savoir quoi dire. Tu hésites. Tu hésites de parler, et si ce soir, c’était la soirée où certains secrets ressortaient ? « J’ai fait de la prison, je n’ai même pas à obtenir mon diplôme de fin d’études… Ma famille à une très grande notoriété dans cette ville… Mon grand-père c’est le maire… » Tu te stoppes quelques instants avant de reprendre. « J’ai fait confiance à de mauvaises personnes et j’en ai payer le prix. Et ses deux ans de prison ferme, ont été une vraie torture. En prison, il faut survivre. J’ai fait des trucs qui me hanteront toute ma vie. Et pour quel prix ? » Tu viens doucement lui faire des papouilles dans les cheveux. « Je ne peux compter que sur moi-même puisque mes propres parents ont préféré croire ce qui se racontait sur moi. Je continue à aller aux repas de famille pour ma grand-mère. Elle. Elle a toujours cru en moi et toujours compris ce qu’il se passait. Et mon père, à ma sortie, m’a directement dans une caserne militaire au lieu de s’excuser ou de m’écouter… » Ton regard est toujours fixé sur le plafond, mais rapidement, tu tournes ton regard sur la brune. Pour la première fois, depuis, très longtemps, tu as parlé de ton tourment. de la raison de pourquoi, tu es Darioes et tu peux te faire passer pour un sans cœur. [b]« Tu n’es pas seule à avoir des secrets et pensais qu’il vaut mieux de ne pas accepter la main qu’on te tend par peur de tout bousiller avec cette personne. »


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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyDim 29 Sep - 14:04#


Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec  ஐ août 2024

Les paroles de Dareios résonnent comme un écho douloureux dans ton esprit. Fuir... Tu l'as toujours fait. C'était ta réponse automatique, ton moyen de survie face à un monde qui te terrifiait autant qu'il te blessait. Mais l’entendre dire ces mots te frappe d'une manière que tu n'avais pas anticipée. C'est comme s'il venait de mettre en lumière ta plus grande faiblesse, cette tendance à te cacher derrière des murs, à ériger des barrières pour te protéger. Tu l’écoutes, tes yeux fixés sur lui, mais une partie de toi résiste encore à ces vérités qu'il t’offre. Le fait qu'il n'ait pas fui tes sanglots, qu'il soit resté là, près de toi, te bouleverse. Quelque chose dans sa manière de parler, dans la force tranquille de ses mots, te touche profondément. Il est là, sans détour, sans faux-semblant, et pour la première fois, tu réalise qu'il ne cherche pas à s'échapper de ce qui se passe entre eux. Tes doigts se serrent un peu plus sur autour de son t-shirt, tes pensées tourbillonnant dans ta tête. Depuis combien de temps ne t'es-tu pas permis d'accepter que quelqu'un reste ? Depuis combien de temps te protèges-tu des autres, des sentiments, des attachements ? Fuir, pour toi, c'était devenu une seconde nature, presque un réflexe. Mais Dareios... Dareios, lui, est resté.

Tu te mords la lèvre, sentant une vague d’émotions monter en toi. Ce qu’il dit te déstabilise, te confronte à tes propres contradictions. Tu se sens nue devant lui, exposée de manière que tu ne pensais jamais être. Peut-être que tu as été lâche, oui. Peut-être que toutes ces fois où tu as préféré détourner le regard plutôt que d'affronter tes propres sentiments, tu t'es menti à toi-même. Mais maintenant, face à lui, tu ne peux plus fuir. Prenant une profonde inspiration, tu finis par répondre, ta voix basse, presque cassée « C’est tellement facile de fuir… Et je l’ai fait tellement de fois. Avec toi, avec les autres, avec moi-même. » Tu marques une pause, tes yeux se détournant brièvement avant de revenir sur lui, incertains mais résolus. Tes doigts effleurent timidement la main de Dareios, un geste hésitant, mais sincère. « Ce qu'il se passe entre nous… Ça me fait peur, parce que je ne suis pas, plus, habituée à ça. Je ne suis pas habituée à ce que quelqu’un reste. À ce que quelqu’un me regarde vraiment, au-delà des masques. » Tu t'arrêtes un instant, cherchant tes mots, puis tu ajoutes dans un souffle : « Je suis encore plus effrayée par ce qu’il se passe entre nous. » Un silence s’installe, pesant mais apaisant, comme si le temps s’était arrêté. Tu sais que tu as pris un risque en laissant tomber tes défenses, mais ce soir, tu comprends qu'il n'y a plus de place pour les demi-mesures.

C’est alors que tu restes immobile, tes doigts crispés sur le drap, tandis que les paroles du Grec flottent dans l'air, se frayant un chemin dans ton esprit. Chaque mot qu'il prononce, chaque aveu qu'il fait résonne en toi. Tu ne le vois plus seulement comme cet homme fort, distant et parfois brut. Il se dévoile, morceau par morceau, comme si ces cicatrices invisibles étaient enfin visibles pour toi. Ton regard se fixe sur lui, mais ton esprit est ailleurs, tiraillé entre l'envie de fuir et celle de rester. Dareios vient de t’offrir une part de lui-même, une part qu'il ne partage sûrement avec personne. Et ça, tu le sais, c’est énorme. Tu n'as jamais été douée pour accepter les faiblesses des autres, probablement parce que tu refuses encore d'accepter les tiennes. Pourtant, ce soir, face à lui, tu ne peux plus nier que vous êtes semblables, terriblement semblables. Deux âmes qui traînent des bagages bien trop lourds pour être portés seuls. Tu as toujours fui la fragilité, la tienne comme celle des autres, mais là, tu te retrouves devant un miroir. Un miroir qui reflète un mélange troublant de douleur, de regrets et de solitude. Tes larmes, qui se sont enfin taries, laissent place à une étrange sensation de vide. Comme si tout ce que tu as refoulé jusqu'ici venait de s'échapper en un instant. La fatigue émotionnelle te gagne, mais aussi un sentiment que tu n'as pas ressenti depuis longtemps : la compréhension. Pas la pitié, pas la gêne, mais cette étrange et rare empathie qui naît quand deux personnes se retrouvent liées par des blessures similaires.

Tu ne peux t’empêcher de repenser à ton propre passé. Aux choix que tu as faits, aux moments où tu aurais pu te battre mais où, par peur ou par épuisement, tu as préféré abandonner. Aux nuits où tu pleurais silencieusement, croyant que personne ne pouvait comprendre la douleur que tu portais en toi. Et voilà qu’aujourd’hui, Dareios, cet homme que tu pensais être une forteresse imprenable, te montre que même les plus forts peuvent se briser. Même lui a connu l’abandon, la trahison, l’injustice. Le silence qui s’installe après ses aveux est lourd, presque palpable. Tu sens son cœur battre contre sa poitrine, chaque battement résonnant dans son corps comme un écho lointain. Tu ne sait pas quoi dire. Que pourrais-tu dire, après tout ? Les mots semblent futiles face à la réalité qu'il vient de partager. Pourtant, tu sens que tu dois répondre, d’une manière ou d’une autre. Faire savoir à ton joli coeur que tu es là, que tu as entendu et compris.

Doucement, tu redresses la tête pour croiser son regard. Ce même regard que tu as souvent vu dur, plein de défi, mais qui, ce soir, est empreint d’une vulnérabilité que tu n’aurais jamais crue possible chez lui. Tu hésites, encore et toujours, mais finis par poser une main légère sur son bras, un geste minime, mais lourd de sens pour toi. « On est tous les deux des survivants. » Ta voix est douce, presque un murmure, comme si tu avais peur que parler plus fort brise cet instant fragile. « Je sais ce que c’est de fuir… de se cacher derrière des murs. On pense qu’on peut tout affronter seul, qu’on est plus forts comme ça… Mais c’est épuisant. » Tu inspires profondément, essayant de rassembler tes pensées. « T'as pas besoin de porter tout ça tout seul. » Tu serres un peu plus son bras, cherchant un contact rassurant, aussi bien pour lui que pour toi. « Je suis pas douée pour ça… Pour parler de mes sentiments, pour être là pour les autres, mais… tu m'as tendu la main, alors ce soir, je prends la tienne. » Tu te recules légèrement, ton regard toujours accroché au sien. « Je sais que ça te coûte de me dire tout ça, et … je ne vais pas fuir. Pas cette fois. » Tu sens tes propres barrières se fissurer, celles que tu as mises en place pour te protéger du monde, et plus encore, de toi-même. Tu te rapproches de lui, te laissant aller dans ses bras avec une vulnérabilité. Pour la première fois, tu n'as pas peur d'être faible, parce qu'il est là, et pour la première fois depuis longtemps, tu te sens en sécurité.

Blottie contre Dareios, tu restes silencieuse quelques instants, ton cœur battant à un rythme que tu ne contrôles plus. La chaleur de ton corps contre le sien t’apporte une paix inattendue, une sérénité que tu n’as jamais vraiment cherchée avant. Mais en sentant la vulnérabilité du Grec, tu ne peux pas rester muette. Lui aussi a partagé ses démons, et tu te sens prête à lui offrir une partie de toi-même que tu n’as jamais osé dévoiler à personne. Les mots sont coincés dans ta gorge, mais tu sais que tu dois les laisser sortir. « Tu n’es pas le seul à traîner des casseroles… » Tu murmures finalement, la voix à peine audible. Tes doigts se serrent autour du tissu de son t-shirt, comme si ce geste pouvait t'ancrer, te protéger de ce que tu t'apprêtes à dire. « Il y a des choses que je n’ai jamais dites à personne en dehors de ma famille… Pas parce que j’ai honte, mais parce que c’est plus facile de prétendre que ça n’existe pas. » Tu inspires profondément, ton regard perdu sur un point fixe de la pièce. « J’ai perdu plusieurs personnes… Il y a deux ans. » Ta voix se brise légèrement, mais tu continues. « Mon père adoptif… Mon père biologique... Ils font partis de ces personnes… Ils sont morts… À trois jours d’intervalle, et je n’ai jamais pu m’en remettre. Je fais semblant que tout va bien, que je suis passée à autre chose, mais la vérité, c’est que ça me hante. Chaque jour. » Par là, tu révèles une partie de ton histoire. Tu lui permets de comprendre que tu as, un jour, été adoptée, et entrevoir une partie du drame qui t’a touché, bien que cela puisse être dû au fruit du hasard.

Néanmoins, délibérément, tu n’évoques pas Eros. Tu sens ta gorge se serrer sous l'émotion, mais tu refuses de laisser les larmes revenir. Tu les as trop versées, et ce soir, tu veux juste que Dary comprenne. « Pour mon père adoptif… J’étais là quand c’est arrivé… J’ai tout vu. Et je n’ai rien pu faire. » Ta voix se fait plus faible, pleine de regret. « C’était… une conséquence de mes actes, et une part de moi se dit que si j'avais agi différemment, il serait encore là. Tout comme mon père. » Tu fermes les yeux, revivant les souvenirs que tu as passé tant de temps à essayer de fuir. « Depuis, j’ai fait le choix de ne plus jamais m'attacher. De ne plus laisser quelqu’un entrer dans ma vie de peur de la voir disparaître de ma faute… J’ai trop peur. Trop peur de revoir la mort. Trop peur de me sentir seule à nouveau. » Tu te recules légèrement, levant les yeux vers lui. « Alors, je me protège. Je repousse les gens, je les tiens à distance parce que je ne veux pas ressentir ça encore une fois. Je ne veux plus avoir à affronter cette douleur. » Un sourire triste effleure tes lèvres. « C’est pour ça que je suis aussi compliquée, que je te repousse parfois, que je suis infecte et mauvaise. Ce n’est pas contre toi, c’est juste… contre moi. » Tu sens un poids se soulever de ta poitrine, une légèreté nouvelle après avoir gardé une partie de ce secret enfoui si longtemps.


PAR ALCARA.

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Dareios Geller
Dareios Geller
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33 ans.
L'amour : le sérum et le venin, vu qu'on aime avoir mal.
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A l'époque, tu étais sniper à l'armée, mais tu as dû partir à la retraire plutôt que prévue car il y a eu un grave accident. Depuis 3 ans, tu es profiteur au FBI et tu fais partie à temps partiel des Strike 7. Tu te fais appeler Black Hawk.
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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptyJeu 10 Oct - 20:39#



Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec.; ―

Fuir. C’est tellement plus simple de faire ce genre de chose que t’assumer. Au début, c’est exactement ce que tu as essayé de faire pour la brune qui se trouve contre toi. Ses yeux bleus sont hypnotisant et bien qu’elle ait montré un visage détestable, cette première rencontre était un signe du destin. A croire que deux âmes perdues avec un passé douleurs était fait pour s’unir. Et tu n’y crois pas ce que tu es en train de faire, tu es vraiment passé par la fenêtre pour te retrouver près d’elle. Un visage que tu ne connais guère, à tes yeux, cette femme est forte et son caractère est insupportable. Tu ne pensais pas que tout ça était un mal-être qu’elle avait. Pourquoi personne n’est là près d’elle pour lui prononcer les mots qu’elle mérite. Tu es délicat avec elle, et tu ne t’en rends même pas compte que chaque parole qui sort de ta bouche et chaque geste que tu lui portes est une tendre et à tes yeux ont un sens. Ton regard se tourne vers elle, tu sens ton cœur battre par ses mots qu’elles prononcent. Tu es d’accord avec elle et c’est sans doute pour ça que tu ne dis rien, tu te concentres sur sa respiration qui cogne ton tee-shirt… « Je suis complètement effrayé moi aussi par tout ça. J’ai l’habitude de me cacher sous cette casquette de vieux aigri qui n’a pas de sentiment. En réalité, depuis cette rencontre dans l’ascenseur, je ne sais pas pourquoi, mais pour toi, j’ai envie d’enlever cette casquette et de me perdre avec toi. Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou ce que l’avenir nous réserve, mais je suis sûr que tu en vaux le coup. » Ton cœur parle à ta place. Si tu étais deux ans en arrière, sans doute que tu avais complètement zapper cette voisine. « Je n'ai pas peur de ton passé parce que je sais que ça ne définit pas qui tu es. » Tu es sincère. Tu apprécies cette femme pour ce qu’elle est, elle arrive à te rendre fou, mais combien de fois il t’est arrivé à penser elle. Dès que tu fermes les yeux et que son petit air de fait surface et à des moments, c’est pile au moment où tu dois rester concentré avec ton arme dans les mains. Tu ne sais pas si c’est de l’amour, c’est un sentiment que tu n’as pas accepté depuis trop longtemps dans ta vie. En-tout-cas, le sentiment est bien trop forts, car tu lui as raconté ton histoire. Cette histoire que tu gardes pour toi et qui te hante nuit et jour, cette histoire qui est la cause de la rupture entre toi et tes parents. Tu veux qu’elle comprenne que malgré tout ce que tu as pu faire dans ta vie, tu es la personne que tu décides d’être ; tu es maître de ton destin. Tu te livres à elle et pour la première fois depuis très longtemps, tu expliques ton mal-être. Ça ne justifie pas le comportement que tu as eu avec elle, ni même une histoire pour comparer avec la sienne, mais juste pour lui dire qu’elle n’est pas la seule à traîner cette boule accrochée à la cheville. Le partager avec elle, c’est limite un soulagement. Tu ne te sens pas jugé par ton histoire, par tes choix ni même par ton nom de famille. Ton regard est dans le vide, mais ses mots te touchent bien plus que tu veux le montrer. Elle est là, près de toi, comme toi, tu l’as été. Pas besoin d’en dire plus, elle te fait même afficher un petit sourire et tu viens instamment la serrer un peu plus fort contre toi. « Merci de ne pas fuir. » Tu ne sais pas pourquoi tu dis ça, pourtant, entendre ses mots te rassure et tu poses ton regard sur elle. Seulement, c’est maintenant à elle se livrer. Ton regard est toujours figé sur son visage. Tu l’écoutes, chaque mot qu’elle prononce et de savoir ce qu’elle a vécu ça te fait mal au cœur. D’ailleurs, tu ne sais pas pourquoi, mais tu viens lui donner un doux baiser sur le haut sa tête. Tu veux quelle sage que tu es présent et que ce fardeau qu’elle porte en elle n’est plus le sien. « Cass, je .. je suis désolé pour ce qu’il t’ait arrivé. » Qu’elle tristesse, tu sais ce que sait de penser être responsable de la mort d’un de tes proches, tu t’as toujours reproché la mort des soldats qui étaient avec toi. Tous les jours, tu te dis que si tu avais levé la tête une seconde plutôt vous auriez pu éviter cette roquette. « Tu n’es pas responsable de la mort de tes pères. Ce n'est pas toi qui as signé leur arrêt de mort et encore moins toi qui as appuyé sur la gâchette. Je ne peux pas te dire que ce n'est qu’une histoire de temps, c’est autre chose. La seule chose que tu peux faire, c’est vivre. Vivre pour eux, mais surtout pour toi. Si je pouvais revenir en arrière, je changerais beaucoup de choses dans ma vie, mais c’est ainsi. Tu dois laisser ton passé derrière toi et avancer, petit pas par petit pas, c’est à cette allure que tu vas pouvoir laisser le soleil rentrer dans ta vie. » Tu ne peux pas comparer ce qu’elle a vécu avec ton histoire, tu comprends ses douleurs et la raison de ses sanglots raisonnés dans ta chambre. « Je ne peux pas te promettre quoi que ce soit et d’ailleurs je déteste les mauvaises promesses, mais je veux être avec toi et tu crois-moi, et le fait que tu me repousses me donne encore plus envie d’être près de toi. C’est comme ça, notre alchimie fait qu’on a besoin de l’un et de l’autre. » Ses mots sortent naturellement au point que ça serait presque une déclaration. Alors que doucement, que tu poses ton visage contre elle et que tu viens caresser son bras. « Tu n’es plus seule, tu peux compter sur moi pour passer cette fenêtre tous les soirs si il faut et pour faire en sorte que je veille sur toi le temps qu’il faut. Ne. Ne refuse pas cette main que je te tends, je suis sûr que ça en vaut la peine. Tu mérites d’être heureuse. »


PAR ALCARA.

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▬ Le passé fut turbulent et nous réserve un futur brûlant.
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Cassiopéa Uccello
Cassiopéa Uccello
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La sublime Alice Pagani
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Horacio ஐ Irini ஐ Uriah

27 printemps ஐ Taureau à bien des égards, le 26 avril fut ta grande entrée dans la vie

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Célibataire ஐ Le coeur meurtri et traumatisé, tu continues de croire à l'amour et au romantisme, même si tu es loin d'être prête pour ça, pourtant dans une danse endiablée, ton coeur trouve son compte dans les yeux d'un beau Grec.

Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Mbhr

Alternante en communication mode ஐ Attachée de presse mode & luxe dans un magazine, tu ne régis qu'à la passion qui t'anime et à l'amour que tu portes à ce domaine

Center ஐ Tu vis dans un appartement au milieu de ces beaux monuments histoires avec ta soeur jumelle, Flora et ton frère, Dario



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Uccello ஐ Familia Ante Omnia

ஐ Ton premier amour fut les moteurs et le covering puis tu as découvert la mode et tu t'es lancée corps et âme dans ces deux passions
ஐ Tu es passionnée d'art -peinture avec une préférence pour Van Gogh et Monet- et de littérature
ஐ Tu adores la botanique des suites de ton amour pour la nature et de ta main verte


Fréquente ஐ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec EmptySam 19 Oct - 22:01#


Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec  ஐ août 2024

Les mots de Dareios tombent doucement, mais avec une intensité qui te fait frissonner. Tu sens ton souffle se caler sur le rythme de ton cœur, et chaque mot qu'il prononce résonne profondément en toi, comme un écho dans un vide que tu n'avais pas encore pleinement reconnu. Lorsqu'il évoque cette rencontre dans l'ascenseur, tu te souviens de cet instant avec une clarté presque douloureuse. À l'époque, tu ne t’attendais à rien de lui. Tu ne l’avais vu que comme un voisin un peu rustre, une âme solitaire. Mais aujourd’hui, chaque instant partagé avec lui semble prendre une nouvelle dimension, une intensité que tu ne peux ignorer. Tu restes silencieuse un moment, laissant ses paroles s'imprégner en toi. "J’ai envie de me perdre avec toi..." Ces mots te bouleversent plus que tu ne l’aurais cru possible. Dareios, cet homme qui semblait si froid et détaché se dévoile d’une manière qui te touche au plus profond de ton être. Ce qu’il te dit… c’est comme s'il t’offrait un miroir dans lequel tu peux enfin voir autre chose que tes failles et tes douleurs. Tu commences à percevoir un futur différent, une autre version de toi-même, une Cassiopéa qui n’aurait plus à fuir.

Tes pensées se bousculent, mais c’est ton corps qui parle en premier. Instinctivement, tu te rapproches encore plus de lui, cherchant cette chaleur rassurante qu’il dégage. Ton front effleure son torse, et tu fermes les yeux un instant, comme pour ancrer ce moment dans ta mémoire. Ta respiration se fait plus lente, plus calme, alors que tu t’abandonnes peu à peu à cette vulnérabilité que tu as si longtemps refusée. « Tu dis ça, et je te crois, mais… » Ta voix tremble légèrement, marquée par l’émotion. Tu n’arrives pas à cacher cette fragilité qui te submerge. « J’ai tellement l’habitude que les gens voient ce que je montre… que personne ne cherche à creuser. Mais toi, tu es là, surtout maintenant, et ça… » Tu t’arrêtes, cherchant tes mots. « Je me suis tellement perdue dans mes propres combats que j’ai oublié comment accepter quelqu’un dans ma vie. Je ne sais même pas si j’en suis capable. » Ta main se glisse lentement sur son torse, comme pour vérifier qu’il est bien là, réel, que tu ne rêves pas. « Mais toi, tu es là, tu ne fuis pas, et tout ce que je sais, c’est que je n’ai pas envie de te voir me fuir, ni même de t’éloigner. » Cette constatation te fait presque sourire, un sourire triste mais sincère. Tu relèves enfin les yeux vers lui, plongeant ton regard dans le sien. Tes yeux sont fatigués, marqués par les pleurs, mais au fond, il y a une lueur d’espoir, une étincelle de ce qui pourrait être. « Peut-être que… peut-être que tu as raison » Tu le souffles finalement, ta voix à peine audible. « Peut-être que ce qui nous lie est plus fort que nos peurs. Me perdre avec toi est ce qui finalement me terrifie le moins en cet instant. » Tes doigts se resserrent un peu plus sur lui, comme une promesse silencieuse de ne plus fuir, et de voir où l’avenir vous portera.

Les paroles de Dareios tombent comme un baume sur tes plaies ouvertes, mais leur douceur te bouleverse autant qu’elle te réchauffe. Quand il te dit que tu n’es pas responsable, c’est comme si le poids que tu portais depuis des années devenait soudainement plus léger, même si tu n’arrives pas encore à totalement y croire. Tu sens son baiser sur le haut de ta tête, une caresse si tendre que tu te surprends à fermer les yeux un instant, savourant ce contact inattendu. C’est doux, presque irréel. Tu n’as pas l’habitude qu’on prenne soin de toi de cette manière, qu’on te montre cette forme de bienveillance. Son regard est posé sur toi, et malgré la chaleur qui émane de lui, tu sens une pointe de peur se mêler à ton soulagement. Comment est-ce possible qu’il soit encore là, qu’il veuille rester, malgré tout ce que tu lui as montré de toi, de cette infime part sombre que tu t’efforces de cacher ? Ton esprit vacille entre l’envie de lui faire confiance et cette peur viscérale d’être encore abandonnée, trahie, comme tu l’as été auparavant. Chaque mot qu’il prononce semble défaire un à un les murs que tu as passés tant de temps à ériger. "Tu n’es plus seule." Ces mots résonnent en toi, profondément. C’est peut-être ce qui t’effraie le plus, être vue, comprise, sans que l’on te juge pour les cicatrices que tu portes. Tu voudrais croire à tout ce qu’il te dit, mais l’idée de laisser quelqu’un entrer dans ta vie, dans tes failles, te semble à la fois tentante et terrifiante. Ton cœur bat trop vite, partagé entre l’envie de le repousser une dernière fois et celle de te laisser aller dans ses bras, d’accepter cette main qu’il te tend.

Tes doigts se crispent légèrement sur son tee-shirt, comme si tu cherchais un ancrage dans cette tempête émotionnelle qui te submerge. Tu inspires profondément, essayant de calmer le tremblement de tes mains. « Je... » Tu hésites, cherchant tes mots, tentant de comprendre ce que tu ressens vraiment. « Je ne sais pas si j’y arriverai, Dary. Je n’ai peut-être pas appuyé sur cette gâchette, mais… ce sont bien mes actions qui ont signé cet arrête. » Ta voix est à peine un murmure, fragile, presque brisée. « J’ai essayé de me convaincre que je pouvais avancer seule, que je n’avais besoin de personne. Mais toi, tu es là, et tu me fais douter de tout ça. » Tu te recules légèrement, juste assez pour plonger ton regard dans le sien. Tes yeux sont embués de larmes que tu retiens difficilement. Il y a une part de toi qui veut crier, qui veut fuir cette vulnérabilité, mais en même temps, la chaleur de sa présence te rassure d'une manière que tu n’as jamais connue. « Tu parles de passer par cette fenêtre chaque nuit si c’est nécessaire... » Tu souris faiblement, presque malgré toi. « Mais est-ce que tu seras toujours là ? Est-ce que tu ne vas pas finir par te lasser de tout ça, de moi ? » Tu as besoin de savoir, même si tu sais que personne ne peut vraiment te garantir l’avenir. « Je suis fatiguée de porter tout ça seule, de paraître forte, mais je ne sais pas comment... comment faire autrement. Comment laisser quelqu’un m’aider sans me perdre encore un peu plus. » Tu sens sa main sur ton bras, douce, réconfortante, et une partie de toi a envie de se laisser aller, de tout lâcher pour une fois. « Je ne sais pas si je mérite tout ça, tout ce que tu dis, si je te mérite. » Tu le dis d’une voix tremblante, nichant ton visage dans le creux de son cou. « Reste avec moi cette nuit, s’il te plaît. » Ta main glisse timidement vers la sienne, hésitante, mais prête à saisir cette chance et à te laisser aller dans ses bras, ne serait-ce que pour trouver le repos, le sommeil pour cette nuit.

PAR ALCARA.

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Un nuage crevé jette ses pointillés sur le sol sec

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