J’ignore par quel miracle je suis parvenu à traverser cette journée en ayant l’air concentré. À chaque minute, le rappel constant de ce rendez-vous captait le cours de mes pensées, au point que mon assistante a fini par commenter la nature de mon sourire. Impatient ? Moi ? C’est même bien plus que cela. J’ai envie de partager ce moment avec Célian. Envie de déjà y être, de faire une incursion dans son univers, de le découvrir en d’autres circonstances jusqu’à finalement le rejoindre. J’arrive à maintenir une illusion de maîtrise jusqu’à mon arrivée au lieu de rendez-vous. - Salut ! Fais-je pour m'annoncer alors que les commentaires fusent déjà. Mes lèvres se retroussent sur un sourire joueur. - Ah oui ? Tu ne me penses pas taillé pour le mannequinat ? Je joue les offusqués en secouant la tête. Son baiser me réveille et m’apaise tout à la fois. Je n’arrive pas à mettre le doigt sur l’émotion exacte que cela fait courir en moi. Tout ce que je sais, c’est que c’est prodigieux. Alors, à sa question, je le couvre d’un regard énamouré et souffle : - J’en attends pas moins. Sans m’en rendre compte, j’ai parlé à voix basse pour n’être entendu que de lui.

Je m’accorde quelques secondes pour observer l’agence de la maison, adressant un hochement de tête au photographe. J’aurais voulu le remercier d’accepter ma présence, mais, cet avant-goût m’indique que ce n’est pas tout à fait l’ambiance. À Rome, fais comme les romains. - C’est chez toi ou tu loues pour l’occasion ? Curieux par nature, je mets un point d’honneur à me montrer intéressé par chaque personne dont je croise la route. Il faut au moins ça pour laisser un bon souvenir aux autres. Question d’image ! Puis, sait-on jamais, s'il a besoin de mettre la main sur des lieux atypiques, je pourrais m'avérer une ressource solide.

Suite à ce bref échange courtois et détendu, je me penche vers Célian pour lui demander. - Je t’accompagne pour te préparer ? La bonne excuse ! Un excellent prétexte, d’ailleurs. À peine avons-nous quitté la pièce centrale que, d’une impulsion, je me fonds contre mon petit ami pour l’embrasser avec entrain, plaquant mon corps contre le sien. De longues secondes plus tard, ma langue, malicieuse, passe sur mes lèvres. - Tu m’as manqué. Voilà comment je justifie cet élan de passion. Je ne mens pas, d’ailleurs. Je suis dingue de ce mec. Je n’essaie même pas de le cacher.

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C’est ça, le bonheur, non ? Ce vent d’insouciance me donne l’impression d’avoir une bonne dizaine d'années de moins. Même si mon regard ne manque rien du spectacle de sa peau mise à nue, la sensualité de cette rencontre n’est pas la seule responsable de mon impatience. En fait, ce qui m’enchante le plus, c’est que ce soit lui. Je me saisis du tube tendu sans jamais me départir d’un sourire coquin. - Avec plaisir. Ma formule de politesse se charge de velours. - Tu me laisses quelques secondes pour admirer la vue ? Fais-je, en m’exécutant aussitôt. Son corps, sculpté par les heures d’exercices, ravit ma rétine. - Leur directeur de casting est sacrément malin. Tu vas attiser tous les désirs. Il n'aurait pas pu faire un meilleur choix. Loin d’en éprouver une quelconque jalousie, je suis surtout admiratif. Je me mordille la lèvre avant de me décider à ouvrir le contenant. Je réchauffe la substance entre mes mains en m’approchant. - Tends tes bras. Je commence par ces derniers. Consciencieusement, je masse chaque centimètre de sa peau. Je savoure l’esquisse de ses muscles sous mes doigts, observe l’encre de ses tatouages. En un mot, j’en profite allègrement. Je reprends une dose d’huile en m’approchant un peu plus. Les yeux rivés dans les siens, je lui demande.  - Tu te rappelles ? La première fois que j’ai fait ça ? Mes mains passent désormais sur ses épaules. Je descends, sur son torse, son ventre, ses hanches. Les lèvres pincées par la concentration, je mets un point d’honneur à caresser chaque ligne, chaque creux, et chaque bosse. Là, je me penche sur son cou et y inspire profondément. - Évite de me toucher, je ne voudrais pas que tu tâches mes fringues. La bonne excuse.

Un éclair joueur traverse mes iris. Je provoque Célian sans le moindre ménagement. Je le contourne, pas à pas, sans le lâcher des yeux. Une fois dans son dos, je reprends une dose de son mélange. Sauf qu’au lieu de l’appliquer sur son dos, je plaque mes mains sur la ceinture de ses abdominaux. Je m'y forge un appui pour me rapprocher. Mon bassin, bien calé contre ses fesses, je goûte finalement cette recette, directement dans la jointure entre son cou et son épaule. Dans le même temps, mes mains glissent sur la peau de son ventre. Elles furètent à la lisière de son sous-vêtement, se faufilent tout juste sous l’élastique. Je suis parfaitement conscient de n'avoir que quelques minutes devant moi. Ensuite, je devrais me contenter d'assister au spectacle sans plus avoir le droit de le toucher pendant un petit moment. - Ton dos aussi, j’imagine ? Je l’interroge. Mes dents saluent le lobe de son oreille. - Tes cuisses ? Probablement. - Mais, pour ça, va falloir que tu enlèves le reste. Et moi, j'ai déjà très chaud. Des envies me taquinent les sens.

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Le sentir s’appuyer sur moi n’est pas de nature à me calmer. Un frisson d’excitation me remonte les bras en l’entendant souffler. Les lèvres parties à la conquête de sa gorge, je souris en chuchotant ma réponse. - Je réserve mon opinion pour plus tard. Histoire d’être sûr de ce que j’avance. Rien d’autre que des prétextes destinés à me fournir l’occasion de promener ma langue partout pour le goûter. Nos mains jointes sur le haut de son pantalon m'enivrent. Visiblement, aucun d’entre nous n’a décidé d’être raisonnable ! À peine formulée en esprit, cette pensée disparaît, chassée la sensation de sa peau sous mes mains.

La houle de son bassin, venu taquiner le mien, déclenche des filaments électriques dans le bas de mon dos. Cela n'a rien d'innocent. Il sait... Quel effet cela produit. Célian n'ignore rien de mes envies sur la question. Un râle de surprise m’échappe malgré moi. Mes doigts se replient, en riposte, sur la ligne creuse, sous ses hanches. La chaleur me monte à la tête, aussi sûrement que la couleur sensuelle de sa voix me galvanise. Je roule la tête sur son épaule, dans l’espoir de me remettre les idées en place. J’ai bien l’impression qu’il va me falloir tout mon self-control si on veut espérer sortir de cette salle bain dans les temps. Je peux le faire. Je peux y arriver. Dans un sursaut d’orgueil, j’honore encore un peu sa gorge de mordillements. - Je m’en occupe.

Enfin, ça, c’est le projet. Mon corps en décide autrement. Dans une reptation, je fais rouler mon sexe, déjà tendu de désir, entre ses fesses, alors que je sais ce mouvement susceptible d’achever toute volonté en moi. Dans le même moment, je glisse mes mains sous l'élastique de son boxer, de part en part de sa verge, que je brûle de toucher. J’inspire, dans un grognement de frustration. - Je prends très à cœur mon rôle de support, sache-le. Doucement, je fais descendre son sous-vêtement. Je coule un regard d’envie sur son sexe. - Je suis censé te mettre dans les meilleures conditions pour ton shooting, non ? C’est ça ? Excuse-moi, j’ai été distrait. Je ricane contre son oreille, soupire de toute mon envie, frotte une dernière fois ma verge, de plus en plus gorgée de désir, contre sa peau mise à nu, et m’écarte finalement.

Devant lui, j’arbore mon plus beau sourire charmeur. - Te résister, c’est clairement un défi de haut vol. Les yeux plantés dans les siens, j’assume pleinement l’effet dément qu’il me fait. Je plante un genou à terre sans détourner les yeux. Les dents ancrées dans ma lèvre inférieure, je me concentre pour terminer de lui enlever ce foutu boxer le plus lentement possible. Ensuite, je reprends mon office. J’applique l’huile sur sa jambe gauche. Je n’en suis qu’au mollet quand mon attention dérive dangereusement. Mes mains remontent sur sa cuisse tandis que je me penche entre sur son entrejambe. Ma respiration s’alourdit amplement. Ma langue passe sur mes lèvres gourmandes. - Combien de temps tu as, avant que Liam t’appelle, déjà ?

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Mon sourire s’épanouit sous les compliments reçus. La fierté me rend plus audacieux encore. Plus électrique, aussi. Une tension délicieuse m’incendie les reins. Je finis d’appliquer l’huile sur son autre cuisse, minutieusement. Nerveux ? Je relève les yeux vers Célian et cherche à capter son regard. Il n’a aucune raison de l’être. J’ouvre la bouche pour le questionner quand Liam décide de nous interrompre. Je bascule en arrière, prêt à remettre mes projets à plus tard.

J’accuse le sous-entendu d’un sourire un coin. À quel point est-ce discutable de songer à s’envoyer en l’air alors que Célian est attendu par son collaborateur ? Je hausse les sourcils, piqué au vif par la provocation du modèle. - J’ai entendu, oui. Tu crois qu'il est jaloux ? Je laisse planer le doute quant à mes intentions, répondant obstinément à son air de défi. Je snobe littéralement sa main tendue. - Le truc, C… Je bascule de nouveau en avant, les mains plaquées sur ses hanches, en me mordant la lèvre. - Tu n’es vraiment pas censé être dans cet état, non ? Tu as cinq minutes pour te détendre.

Est-ce que ce sera suffisant ? Je relève le challenge. Je m’empare de sa queue dressée. Ma langue rampe rapidement sur toute sa longueur. Dans la foulée, j’imprime des mouvements habiles et me penche pour saluer ses testicules, à ma manière. Cinq minutes, c’est trop peu pour faire des manières. L’idée de le laisser à sa frustration pour en jouer durant la séance photo était très tentante. Sauf que mon envie de l’entendre gémir surpasse toute autre considération. - Lâche-toi ? Ma proposition faite, j’enveloppe son sexe de mes lèvres et grogne mon plaisir, tout bas. Je le prends en bouche, profondément. Cette course contre la montre ne me laisse pas l’opportunité de jouer les gradations. Alors, tentons une ascension fulgurante du plaisir.

Je m'octroie une place plus confortable entre ses cuisses, repoussant l’une avant d’accompagner sa fesse opposée. Je l’invite, lui, tout entier, à laisser libre cours à sa pulsion, à prendre ce dont il a envie. À savourer cette offrande sans honte ni pudeur quelconque. Ma main rampe derrière lui, caresse son dos, glisse son postérieur, s'infiltre jusqu’à titiller la bordure extérieure de son antre. L’autre soutient mon œuvre sur la face opposée. S'il me laisse faire, j'irais un peu plus loin. Juste assez pour lui faire attendre l'orgasme en un temps record.

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Je m’incendie entre ses cuisses, galvanisé par sa façon de lâcher prise. Le rythme de ses expirations, de plus en plus lourdes et sonores, sonne tels des encouragements. J’accueille pleinement le fruit de son plaisir avant de me retirer doucement, non sans un dernier baiser. Déposé juste là, sur la pointe sensible de son gland. Du pouce, j’essuie les traces de son passage au bord de ma bouche.

- Possible, c’est vrai. J’assume pleinement, sans la moindre gêne. La saveur de son baiser me fait frémir de bien-être. Dans un sourire, tout contre ses lèvres, je me plais à riposter. - Je t’ai déjà dit que ce n’était pas le but. Je n’ai rien contre ta santé mentale. Je veux juste te rendre heureux. Le plus possible. Que ne lui vienne jamais à l'esprit, l'idée de se passer de moi. Je me niche affectueusement dans son cou, me moquant soudainement de la couche huileuse lui faisant briller la peau. Célian s’en fiche également puisqu’il vient taquiner mon désir. Sa main sur mon sexe tendu lui vaut un regard empreint de fierté, aussitôt remplacé par un soupir rauque. - J’aime tes indices. Presque autant que sa façon de me vouloir encore, comme s’il n’était jamais rassasié. Si ça ne tenait qu’à moi, nous ne sortirions pas encore de cette pièce étroite. De toute façon, la rumeur dit que Liam a parfaitement conscience de ce qui se passe dans cette salle de bain. Il ne tarde d’ailleurs pas à faire entendre son mécontentement. Je roule des yeux vers le plafond. Je ne ressens ni honte, ni culpabilité. Peut-être que je devrais, mais…. - Tu crois qu’on l’a contrarié ? Je m’en amuse.

Je laisse Célian passer devant. Juste avant qu’il ne quitte la salle de bain, je le retiens par la main. À son oreille, à sa seule attention, je chuchote : - Je ne vais pas te lâcher une seule seconde des yeux. T’es à tomber. Encore plus quand… Il y a-t-il vraiment besoin d’aller au bout de cette phrase ? L’arc de mes sourcils souligne largement ma pensée. J'ai hâte de le voir poser.

Je frotte distraitement l’huile restée dans mon coup. Une fois sur place, le photographe nous accueille d’un air mi- blasé, mi- amusé. Il peut bien dire ce qu’il veut, cela ne m’empêchera pas de sourire. Je me sens bien. Trop pour que cela puisse être remis en question. - On commence par quoi. Je peux me mettre où pour ne pas gêner ? Liam m’indique de rester en retrait tandis que Célian est censé se mettre en place, afin de lui permettre de régler la luminosité directement sur lui. Debout, derrière Liam, je scrute le mannequin, taraudé par un désir inassouvi. Le feu couve au fond de mes reins. Pourtant, c'est l'admiration qui prédomine. Je suis incroyablement fier de cet homme !

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Je tiens parole. Même sans cette promesse de ne pas le quitter des yeux, je n’aurais pu faire autrement. Célian capte naturellement l'attention. Les jeux de lumières décrivent sur sa peau de nouveaux horizons, mettant en valeur chaque creux, chaque muscle dessiné. Un rayon de soleil meurt dans ses yeux. Je pourrais jurer que son regard se nourrit de sa chaleur au point de la répercuter partout où il le pose. - Céli, hein ? Un sourire moqueur borde mes lèvres alors que je hausse un sourcil en sa direction. Liam me coule un regard lourd de sens et j'acquiesce en levant les paumes vers lui. D’accord, j’ai compris. Je ne vais pas en rajouter ! N’empêche que je ne suis pas prêt d’oublier ce surnom.

Une forme de sérieux finit par s’emparer de ce studio improvisé. Studieux, je me prends au jeu de l’apprenti photographe.Je savoure la brûlure latente de mes reins. Cet incendie alimente mes décisions, agissant comme un carburant à ma créativité. Le rendu, même sans traitement informatique, est tout simplement dingue. - Il avait raison, t’es sacrément doué, fais-je, à l’attention de Liam, juste avant d’être interrompu par le mannequin. Son regard me transperce.

Les quelques secondes qui suivent me paraissent beaucoup plus longues. Elles sont marquées d’une tranquillité étrange. Mon sourire s’étire. Puis, j’avance. Une impulsion profonde me pousse en avant. Je fonds sur les lèvres, vibrant d’admiration. Je m’arrache à ce baiser afin de poursuivre mes provocations. - J’ai une suggestion, ouai. J’adresse à Célian un regard joueur. - Liam, tu fais un focus sur le boxer ? C’est ça qu’il faut mettre en valeur, non ? Pour la première pose, je me positionne dans son dos. Mes doigts effleurent habilement la courbe de ses avant-bras, ils volètent jusqu’à ses mains. Doucement, je guide celles-ci sur la naissance de l’aine, de chaque côté. Lentement, je pose mes mains sur les siennes, dans une espèce de chassé-croisé sensuel. D’un mouvement du menton, j’indique à Liam que je suis prêt. Pour le cliché suivant, je contourne Célian et encadre son joli postérieur de mes mains. Quelques conseils du photographe plus tard, au sujet du positionnement exact de mes doigts, et je susurre à Célian. - C’est le moment que j’aille me changer, tu penses ? L’atmosphère quasi-électrique entre nous se ressent sans la moindre difficulté. Je ne cherche même pas à m'en cacher. Je me sens particulièrement à l’aise. Impatient de vivre cette expérience. - Tu serais capable de vendre des sacs de sable en plein désert. Son talent, ne fait aucun doute, à mes yeux. Mis en valeur par les compétences de son ami, on atteint des sommets. Je comprends pourquoi leur collaboration s'inscrit sur la durée.

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- Je reviens vite. Cette promesse flamboie dans ma rétine. Je ne parviens à quitter la scène qu’à la force de ma détermination, refusant de céder à mes impulsions. Je m’astreins à une forme de contrôle, dont la solidité est immédiatement ébranlée à mon retour. Plongé dans le regard de Célian, j’esquisse un sourire fier. J’ose même relever le menton en parcourant sa silhouette des yeux. Je n’ai pas oublié la demande de Liam. C’est juste qu’elle peine à s’imposer face à mes autres priorités. J’acquiesce, uniquement pour rappeler mon accord.

Chaque pas vers le mannequin renforce l’attraction prodigieuse entre nous. Nos corps se répondent de façon magnétique. L’idée que je me faisais de ce shooting était loin, très loin, d’atteindre l’intensité du réel. La sensualité embaume l’air autour de nous. Il suffirait d’un rien pour que tout s’enflamme. Alors, forcément, quand Célian s’aventure dans mon cou, je me tends instantanément. Je résiste à cet afflux de plaisir pur. Un frisson me couvre les bras. Devrais-je avoir honte ? Les dents plantées dans ma lèvre inférieure, je réalise que je n’ai pas la place pour éprouver un tel sentiment. Je rouvre les yeux vers le photographe assumant sans fard, l’effet que me fait Célian.

Il m’incendie, il m’immole consciencieusement. Et, j’obéis, trop avide de sentir ses mains sur moi, de devenir le centre de toute son attention. Bizarrement, j’entends la voix de Liam sans parvenir à intégrer le fait qu’elle soit associée à un être vivant. Célian anéantit ma conscience. J’ai bien trop l’impression d’être seul avec lui. Les lèvres entrouvertes, la respiration haletante, j’essaie de canaliser le flux de mes envies. - C’est pour ça que t’as l’intention de me faire exploser ? J’arque les sourcils, un peu trop satisfait d’avoir su riposter.

Essayer de dompter mon désir me garde sur un fil ténu, tendu à se rompre. Mon regard ne quitte pas le sien. Joueur, je fais rouler mes hanches devant son nez, en prenant garde de ne rien faire de plus que l’effleurer. Je sais, sans avoir besoin de le formuler, que nos envies se rejoignent. De la même manière, je suis persuadé que ce jeu nous plaît autant à l’un qu’à l’autre. L’excitation me titille chaque nerf. Pourtant, j’en demande plus. Encore et toujours. Devoir maintenir la position, le temps de quelques clichés, ne fait qu’accentuer le côté transgressif de la situation. Ma main droite abandonne le mur pour glisser sous le menton de Célian. Je caresse tendrement l’angle de sa mâchoire. Pas à pas, mon pouce se faufile sur ses lèvres. Il appuie sur celle du bas. Quitte à finir en cendre, autant que ce soit de cette façon. - Tu devrais tirer sur l’élastique de ce boxer… Je le défie. - Mais avec tes dents. À mon avis, je suis suicidaire. Si lui, a pu évacuer un peu de toute cette tension sexuelle un peu plus tôt, ce n’est définitivement pas mon cas. - Ou alors je le fais ? Instantanément, je m'imagine passer ma langue sur l'intérieur de ses cuisses, redessiner le creux de son aine, approcher mes lèvres de son sexe, l'envelopper de mes dents, à travers le tissus.

Brûlant.

@Célian Harlow-Barrows

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Ne bouge pas, me dit-il, comme si c’était facile. Comme si je n’étais pas en train de m’immoler. Les lèvres entrouvertes, je happe l’air et bloque ma respiration, les yeux rivés aux siens. Plus rien n’existe, putain. Plus rien du tout, en dehors de cette incarnation torride de la Luxure elle-même. Célian... Alors, quand il détourne le regard pour s’intéresser à Liam, chaque muscle de mon corps se crispe. J’expire, dans un souffle suggestif. - Continue de me regarder… Je le lui demande, assujetti à cette attraction délirante, focalisé sur la seule consigne qu’il m’ait donnée. Ne bouge pas. J’ignore presque volontairement ce qu’ils peuvent se raconter. La difficulté grimpe encore d’un cran. Puis d’un autre. - Liam ! Laisse aussi un appareil non-programmé. S’il répond, je ne l’entends pas.

Un râle rauque se déploie dans ma gorge au moment où je rejette la tête en arrière. Mes nerfs à vif, s’excitent du passage de sa langue. Mon sexe, enfin libre, gonfle et se tend, tout aussi avide que moi d’être cajolé. Tant bien que mal, je chuchote : - J’ai un titre pour celle-là. “Divine combustion”. Ma provocation meurt, étouffée par un cri de plaisir. Je n’ai qu’à baisser les yeux pour comprendre pourquoi je me sens déjà en orbite, accueilli si profondément dans sa bouche. - C. Je ravale mon gémissement. Mes doigts rampent au milieu de ses boucles. Tirent tendrement dessus. Puis aussi fort qu’il me fait du bien.

Une main écrasée contre le mur, je vérifie rapidement que Liam est bien en train de partir. Je ne le vois pas. En revanche, j’entends claquer la porte d’entrée. Parfait. Maintenant, il ne s’agit plus que de Célian, moi, et un objectif. Je bascule les hanches en arrière. - T’es un putain de dieu vivant. Mon compliment roule aussi lentement que mon ventre se creuse, le temps de l’envahir, beaucoup plus lentement cette fois. Je savoure quelque va-et-vient, ébranlé par ce que le mannequin dégage. Tout autour de nous doit être en train de cramer. Rien ne pourrait résister à un tel degré d’érotisme.

Doucement, je ramène mes mains autour de son visage. - Attends… Suggestion ou prière ? L’un et l’autre seraient plus crédibles si je ne poussais pas, une nouvelle fois mon sexe contre sa langue en exhalant un autre râle. L’intensité de ce kiff pur me complique la tâche. - J’ai encore quelques idées… Ce serait dommage de ne pas immortaliser à quel point tu m’excites, non ? D’un autre côté, sentir sa langue sur ma queue, m’engager sans mal jusqu’au fond de sa gorge, et le sentir rajouter la pression de ses lèvres quand il m’aspire…. Bon sang ! Je ne saurais y résister.

@Célian Harlow-Barrows

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« Parce que tu crois que je ne serais pas capable d’attiser à nouveau ton désir dans quelques minutes ? » Ce retour de flamme achève de m’incendier. Que répondre à ça, quand, de toute évidence, il a toutes les clés pour me rendre insatiable ? Mon désir à son égard se renouvelle sans cesse, alimenté par la sensualité taquine de cet homme. L’air ambiant devient suffocant. La frustration se mêle à la partie alors même que Célian se range à mon avis. Cela ne dure qu’une fraction de seconde. Le traitement auquel il me soumet est en train de me faire perdre pied.

Des idées ? J’ai des idées, moi ? Elles m’échappent toutes. Les unes après les autres, je les oublie dans un long gémissement. Le voir, lui, sous mon ventre, m’avalant scrupuleusement frôle le fantasme. Quant à son regard... Bon sang ! Je m’abandonne à l’instant présent et ne m’occupe plus que de savourer l’offrande qu’il me fait. J’échappe un râle de plaisir en le sentant m’envahir un peu plus. La pression gonfle dans le bas de mes reins. Elle enfle, me submerge aussi sûrement qu’il le fait. Nos rythmes se fondent en s’accordant. Est-ce lui qui suit le mien, ou moi qui me soumet, de bonne grâce, à la moindre de ses impulsions ? Dans ses boucles brunes, mes doigts s’acharnent, rampent, se pressent, tirent légèrement tandis que je peine à retrouver ma respiration. La raison me quitte sous le jeu attentif de sa langue. En quelques minutes, j’atteins l’orgasme. Je jouis entre ses lèvres, cède à ce délice dans un grognement impudique tandis que l’appareil photo engage une nouvelle salve de clichés.

Éberlué, assommé par ce moment de sensualité pure. Je caresse tendrement la peau de Célian. La manière dont nos corps se répondent relève de l’inouï. Mon regard rivé dans le sien, j’entends à peine la succession de clics venus immortaliser l’instant. Mon regard se charge d’un millier de sentiments. La reconnaissance se love contre le bien-être, l’admiration se teinte d’envie et de respect. Il m’éblouit. Je l’aide à me rejoindre debout.

J’attaque son cou, l’entoure de mes mains, et laisse mes mains palper la fermeté de ses fesses. Mes dents râpent la peau de son lobe. - Je ne suis pas le seul à sucer comme un Dieu. Je ne nous laisse pas vraiment le temps de reprendre notre respiration. Entre nos corps, ma main s’aventure pour chercher son sexe. Je m’en empare pour caresser dans toute sa longueur, d’abord à travers le tissu de son sous-vêtement. - Tu crois qu’on pourra zoomer sur ton boxer ? Là, ça le met grandement en valeur, non ? Où est-ce que je trouve l’énergie de le provoquer encore ? Aucune idée. Peut-être au sein de cette profonde envie de le combler, de toutes les manières possibles. Si je ne pas pleinement lui rendre le pied magistral qu’il m’a fait prendre, je vais, en tout cas, essayer de toutes mes forces. Je recule jusqu’à ce que nos nez se frôlent. - Est-ce que je t’ai déjà dit à quel point j’aime te sentir dans cet état ? Je cueille ses lèvres pour un baiser langoureux. - Quoi que… J’ai la voix lourde. Le coin de ma bouche se soulève dans un sourire. - Je crois que je ne te sens pas assez bien encore. Mes doigts se referment jalousement sur sa queue, le retenant de faire la moindre tentative. En tout cas, pas avant que j’ai pu nourrir un peu plus son envie de moi. Mes mains se chargent tout à la fois de le délivrer complètement de sa tenue et de le caresser encore et encore, de façon de plus en plus fiévreuse. Je m'écarte, enflammé d'arrogance et hausse les sourcils, déterminé à jouer de ma bouche, juste assez pour qu'il n'ait pas l'idée de me faire attendre avant de m'envahir. - J'ai vraiment très hâte.

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- Ah oui ? Pourquoi ne passe-t-on pas notre temps à faire ça, alors ? À cause des responsabilités et obligations inhérentes à la conduite d’une vie d’adulte accompli ? Certes, je peux le comprendre. Il n’empêche pourtant, que dans l’immédiat, la perspective de passer mes journées à nous donner de plaisir me tente beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP, plus. Sur un mot de sa part, je suis capable de tout plaquer. Il me rend impulsif. Excessif ? En tout cas, il réveille en moi des torrents de passion.

Nos mains sur lui me ravissent totalement. L’impudeur de ses soupirs m’enchante. Sans confiance, pas de lâcher prise alors, je me trouve véritablement chanceux, de pouvoir bénéficier d'une telle intimité. Je ne me lasse pas de l’admirer alors qu’il se cambre, attirant la lumière sur sa peau dans un fantastique jeu d’ombres et de lumières. Mes inspirations se calent sur le rythme de mes caresses. Je m’approprie ses lèvres pour un baiser des plus audacieux. En réalité, je viens cueillir ses expirations brûlantes à leur source, jouant de mon pouce avant de revenir chercher toute sa longueur. - C’est parce que… Parce qu’il y a quelque chose entre nous, qui dépasse la raison. C’est démentiel à quel point t’es torride. Je me plais à penser que je suis l’instrument venu le sublimer.

La couleur de sa voix m'emporte aussitôt. Je peine à garder les idées claires, à tenir tête à cet entêtant désir. - De toutes les manières possibles, C. Je veux tout. Pourtant, je trouve encore la détermination de répondre à cette audacieuse demande. Je capte une dernière fois les lèvres de mon partenaire. Mes mains se déploient dans son dos. La course de l’une d’elles s’arrête sur sa fesse pendant que j’effectue un demi-tour. Je pousse et recule d’un mouvement sec, avide de le sentir contre moi. Mes hanches jouent déjà leur partition. Je fais coulisser mon postérieur contre son sexe durci. Nous ne sommes pas si loin du mur contre lequel je viens de prendre appui de ma main libre. - Ton dos…. Je veux qu’on voie ton dos… En tout cas en partie puisque si je ne suis pas complètement partie, la succession de clichés devrait nous révéler sur un quart de profil. Autant profiter de la similarité de nos tailles respectives. Je me penche légèrement en avant, juste assez pour lui ouvrir une voie aisément praticable. - Ne me fais pas attendre… J’ai bien trop envie de toi, là… Je bascule la tête en arrière, trouve un appui sur son épaule. Mais ce n’est pas exactement ce qu’il m’a posé comme question, j'essaie de capter son regard, ou tout du moins les expressions de son visage au moment où je lui confie la clé de mes désirs. - Je veux qu’on puisse entendre nos gémissements rien qu’à regarder. Je veux que tu te rappelles quel pied t’as pris en me prenant… Lâche-toi, Célian. Avec toute mon ardeur, je fais ramper une de ses mains jusqu’à mon ventre, de sorte qu’à chacun de ses coups de boutoir, il puisse sentir mon désir s’éveiller, grandir, enfler…. Jusqu’au feu d’artifice final. Dans un sursaut d'arrogance, je hausse les sourcils à son attention. Totalement provocant.

@Célian Harlow-Barrows    

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« Et si je te fais attendre, est-ce que ça va se voir, tu crois ? » Cette simple question déclenche des torrents de frustration et d’envie entrelacés. - Les photos seraient probablement à tomber ! J’arrive encore à me couler dans ce jeu de provocation, alors que tout mon corps vibre et se crispe d'impatience. En tendant le bras en arrière, je parviens à caresser le galbe de sa cuisse et la courbe de sa fesse que j’invite à avancer, sans considération pour le paradoxe créé. Je le veux. Je le réclame alors que lui, me soumets à la plus délicieuse des tortures. L’insulter ? Happé par ce déluge de sensations, je mets quelques longues secondes à venir l’interroger : - Tu aimerais ? Ma diction s’avère mise à mal par une respiration devenue légèrement chaotique. - C. Je l’avertis, dans un gémissement, à bout de patience. Je n'aurais pas la réponse.

Rien n’est comparable au fait de le sentir entrer en moi. Une expression de plaisir pur s’envole de ma gorge. Je décolle, sans plus toucher terre. J’abandonne derrière moi toute barrière, toute morale me retenant encore. Nos corps s’unissent sous les cliquetis de l’appareil. Sous l’impulsion de mon amant, je me penche en avant, je me cambre. La pureté des râles qui m’échappent résonne en écho dans les murs de cette maison. Nous nous donnons l’un à l’autre, d’une manière peut-être plus animale mais non moins authentique. La confiance règne en maîtresse absolue sur cette étreinte. Le plaisir gonfle en moi, m’envahit et me submerge à une allure folle. Peu importe les explications ou les raisons, je veux juste en profiter. - Encore ! Continue, C. Lâche-toi !  Fais-je dans un rugissement. Au diable les mots, une connexion plus primaire s’établit entre nous. Nos corps se quittent et se rejoignent au gré d’un élan impérieux et pourtant harmonieux. Dès lors, je m'emploie à devenir l'instrument venu sublimer son plaisir. Je m'y acharne avec une vitalité lascive. J'essaie de lutter alors qu'il me rend fou, de ses mains, de son souffle, de sa peau et de ses va-et-vient somptueux. La volupté m'emporte toujours plus loin, toujours plus haut. Toujours plus proche de lui....L’extase me cueille dans un cri. Il déferle en moi et me fait trembler les muscles.

Un sourire béat m'illumine les traits lorsque je me redresse au bout de quelques instants. Mes lèvres dévorent la ligne de la mâchoire de Célian avant de déposer un long baiser sur sa gorge. J’y sens pulser son cœur en raison de l’énergie déployée. La succession de cliquetis me rappelle la présence de l’appareil photo. Nos ébats ne seront donc pas la seule forme d’intimité à être immortalisée. Je fais finalement volte-face pour me plaquer de tout mon long contre Célian. Je lui offre un baiser des plus reconnaissant. Le bien-être m’engourdit. J’ai les yeux embrumés de plaisir, la peau couverte de perles de sueur. - Donc les insultes ? Cette fois-ci, je l’interroge avec plus de fougue. Un soupçon de malice danse dans mes yeux. J’ai envie de connaître les secrets les plus inavouables de ses fantasmes. - Je ne comprends pas que cette maison n’ait pas encore brûler vu à quel point tu donnes chaud… Mon nez frôle tranquillement le sien. Je ne cesse de sourire. Mes mains rampent doucement derrière lui, caressant et massant la peau, sans aucune arrière-pensée. - T’avais déjà fait ça ? J’appuie ma demande d’un coup d’œil en direction de l’appareil photo.

@Célian Harlow-Barrows

TW : Conversation autour du sexe

- Je note. Je lui murmure mon accord dans un souffle, bien trop occupé à nous engourdir de tendresse. En le couvrant de toutes mes attentions, j’étire cette sensation merveilleuse d’union et de plénitude. Ensemble… L’un avec l’autre, sans jamais se lâcher. Pour autant, est-ce que je serais capable de répondre à sa demande d’utiliser l’insulte ? Je n’ai pas l’habitude de parler vulgairement. Au contraire, j’apporte un soin particulier à ma manière de m’exprimer, même sous couvert de décontraction. Mais pour lui…. Je suis prêt à avoir l’air totalement ridicule en essayant ! L'idée de le rendre plus doux encore sème des envies au fond de moi. Baiser après baiser, les battements de mon cœur se tranquillisent, puis se réveillent dans un sursaut quand il évoque la possibilité de reproduire l’expérience. Un rire feutré m’échappe, tel un secret glissé à son unique attention. - Quand tu veux ! J’aime beaucoup l’idée de remplacer tous mes fantasmes par des souvenirs de nous deux. C'est inégalable. Je ne mens même pas. Je n’en ai pas besoin. Ce mec est un séisme à lui seul. Son corps n’est rien de moins qu’une ode au Dieu du désir. Quant à sa façon de me prendre… Je n’ai jamais rien connu de pareil. La puissance de la manière avec laquelle il se donne, terrasse tout le reste. Irrésistible.

Quand il me quitte, je me surprends à fermer les yeux en souriant doucement. J’ai l’impression de flotter dans un océan de bien-être. Son ton m’interpelle en premier. Je fronce les sourcils, intriguée. Mon regard suit la direction du sien et là, seulement à cet instant, je comprends. Un “o” se forme sur ma bouche. Mon expression de surprise se fige quelques secondes encore, le temps que j’intègre l’information. Je me repasse rapidement le fil des événements, cherchant la faille, l’instant manqué et oublié. Puisque je ne trouve rien, il faut bien se rendre à l’évidence. Nous avons manqué de prudence. - Et merde, admets-je, d’une voix basse et résignée. Poussé par la gêne, je passe ma main derrière la tête, adoptant une mine contrite. Les excuses de mon amant me sortent de ma torpeur. En quelques pas, je le rejoins. Ma main s’arrime à sa nuque, mes doigts rampent au milieu de ses boucles tandis que je m’efforce de capter son attention - Hey, on est deux à s’être laissé emporter. J’aurais dû faire attention, moi aussi. J'ai préféré m'abandonner à lui. J’étais tellement absorbé par l’érotisme de l’instant que j’ai ignoré la plus élémentaire des protections. Nous ne pouvons pas défaire le passé alors.... - Peut-être que… Je commence ma phrase sans réellement savoir où je vais. - Je ne sais pas, je me dis que… Peut-être que c’est le moment de s’en passer. En réalité, c’est plus une question qu’une affirmation. Je dissimule ma gêne en faisant rouler mes épaules. - Après tout, toi et moi, c’est sérieux. Et te sentir en moi, de cette façon… En inclinant la tête sur le côté, la lèvre mordue, je fais valoir mon point de vue. J’ai trouvé l’expérience si fabuleuse qu’il me tarde de la reproduire. S’il doutait encore de mon engagement, peut-être que ma proposition achèvera de le convaincre. Je suis à 100 % dans notre histoire, prêt à me montrer fidèle. Personne d'autre ne me trotte dans la tête. Un jour, j'épouserais cet homme. Je suis convaincu d'être sa destinée autant qu'il est la mienne. Si ce n'est pas le cas, je changerais le cours des astres pour contredire leurs prédictions. - On peut s’arrêter pour faire les tests nécessaires en repartant. Il y a un laboratoire pas très loin. Normalement, je suis clean.Est-ce que j’arrive à le rassurer ? - Je n'ai pas envie d’imaginer le pire maintenant. Je préfère me dire que tout ira bien et préserver ce que je viens de vivre avec toi, parce que, Célian… Viens voir ! Peut-être que voir les photos, ça peut t’aider à te rappeler ? Je hausse les sourcils, aussi malicieux qu’un enfant terrible, et l’attire vers l’appareil photo.