Tu revenais de déjeuner, une pomme à la main. Tu avais eu une matinée plutôt tranquille: Un accouchement par voix naturelle qui c'était bien passé, un beau bébé de 3 kilos tout juste. Il était adorable avec ses grosses joues dodues. T'avais eu envie de le croquer! La mère, une jeune femme, tout juste la vingtaine t'avais remercier de ta patience. Son conjoint était tombé dans les pommes à la vue de la tête du bébé. T'avais eu un petit sourire, te souvenant de ton mari qui n'avait pas su tenir bon. Heureusement que ta belle-soeur, Siobhan était là pour te tenir la main à l'époque. Elle était si jeune à l'époque, mais pourtant si calme et si sur d'elle. Ça t'avait énormément rassurer. Il faut dire que dans ce genre de moment, on ne sait jamais comment ça peut tourner.

Tu déposes tes fesses sur ta chaise au poste lorsque ton bipper sonne: Tu es demandé STAT à l'urgence. Tu fronces les sourcils, pourquoi tu serais demander à l'urgence? C'était assez surprenant. Généralement, lors d'une présumer fausse-couche ou autre événement pouvant nécessité ton intervention, on te montait les patientes à l'étage. Tu cours jusqu'à l'assenceur, laissant ta pomme à moitié manger sur le coin du bureau.

À ton arrivée au premier étage, tu croises une première civière avec l'urgentologue de service: L'une des blessées dans l'accident est une jeune fille de dix-sept ans, enceinte de trois mois. On te demande de t'occuper d'elle, les premiers répondant arrivent à l'instant. Tu accueilles les ambulanciers et la jeune fille en très mauvaise état, mais consciente. : « Bonjour, je suis le docteur St.James! C'est moi qui s'occuperas de toi. Comment tu t'appelles? Reste consciente ma jolie.» dis-tu en t'apercevant qu'elle tourne de l'oeil. «Qu'est-ce que vous pouvez me dire à son sujet les gars?»