Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor
Célian Barrows
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Kori Sampson
noxetarman (avatar)
Eden, Ismaël & Ionas
Vingt-sept ans (1er octobre)
Son avenir se dessine dans l'éclat de son regard, dans l'écrin de son sourire. Chaque jour passe et fait grandir ce sentiment, cette envie folle de bâtir son futur avec lui. Cette promesse de jours heureux, d'éclats de rire, d'aventures perpétuelles, ils la scellent dans chacune de leurs étreintes. Un seul prénom sur le bout de ses lèvres, dans l'ombre de chacune de ses pensées, Malone règne en maître incontesté sur la forteresse autrefois imprenable bâtie autour de son coeur.
En dehors de ses partenariats sur les réseaux, de ses vidéos, de son travail comme globe-trotteur/rédacteur d'articles, il travaille depuis quelques mois pour une boîte de communication. Il travaille sur des projets de web-marketing, il aide les entreprises à se développer dans le monde d'internet. Doué pour la communication, à l'aise avec tous types de process et de logiciels de retouche, il prend en charge les clients les plus importants pour les mettre en valeur sur le marché. Ce job, il l'a accepté pour les mauvaises raisons mais il est doué et il aime ce qu'il fait, malgré tout.
Il a aménagé dans le courant du mois de juillet, dans un immeuble communautaire basé dans l'est de la ville. Il occupe l'appartement 2b avec Sky, son serpent
Gagnant de l'avant dernière saison de "Survivor" ~ Grand fan d'urbex, de parkour, de nouvelles découvertes ~ Globe-trotteur particulièrement actif sur les réseaux sociaux, il gagne une partie de sa vie grâce à son image ~ Allergique aux fraises ~ Il a un serpent prénommé Sky ~ Il est claustrophobe, peu à l'aise dans les espaces réduits ~ Extrêmement sportif, difficile à canaliser ~ Sociable, bon vivant, énergique ~ Rancunier, fier, têtu et déterminé ~ Il passe beaucoup de temps hors de la ville, il peut travailler de n'importe où la plupart du temps ~ Il déteste l'injustice et les bananes ~ Il adore tout ce qui est à base de caramel ~ Il a une voiture qu'il s'est payé avec ses gains, une magnifique mercedes ~ Il a une collection incroyable de chaussures ~
présente
great member
Sujet: Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor Mer 21 Fév - 21:35#
Un long frisson lui remonte l’échine. Une expression de simple stupéfaction lui traverse les traits. L’horreur prend place sur son visage. La secrétaire avec qui il était en train de parler semble se rendre compte qu’elle a fait une gaffe. « Excuse-moi, tu n’étais pas au courant ? » Célian n’arrive même plus à répondre. Il sent son cœur pulser dans sa poitrine à un rythme douloureux. Il perd ses repères un instant, si bien que Barbara continue de s’inquiéter. « Tu es incroyablement blanc, tu vas bien ? » Il le sent, toute chaleur a déserté son visage. Il a l’impression qu’un poids vient de lui tomber dans l’estomac. Il a envie de vomir, de casser quelque chose, de hurler et de s’enfuir, tout ça en même temps. Il ne répond même pas à la femme qui continue de lui demander comment il se sent, s’il est sûr de pouvoir marcher, s’il ne veut pas un verre d’eau ou quelque chose de sucré. Pour éviter de tomber dans les pommes. C’est vrai qu’arrivé devant les escaliers, il se rend compte qu’il titube, qu’il n'a aucun équilibre, que le monde s’est éteint autour de lui. Il n’entend rien, les bruits environnants sont assourdis par les battements frénétiques de son palpitant. Il n’entend plus que ce désagréable bourdonnement. Il grimpe les marches une à une, il se fait violence pour avancer.
Quand il traverse ce couloir qu’il connaît par cœur, son ébahissement s’est transformé en autre chose. Il n’est que fureur, colère et amertume. Il sait exactement où trouver sa cousine. Ça fait des mois qu’il adapte son emploi du temps au sien et il a parfaitement conscience qu’il va la trouver derrière cette porte close. Elle est au bureau en ce moment, elle le lui a dit. Et peut-être qu’il aurait été préférable qu’elle ne s’y trouve pas, finalement. Parce qu’il n’a même pas pris le temps de faire le point. Est-ce qu’il toque à la porte ? Il n’en sait plus rien mais à la mine surprise de la demoiselle qui se tient en face d’Ellie, son entrée est surprenante. « Affaire de famille urgente, ça t’ennuie si je te l’emprunte ? » Il lui adresse un sourire charmeur, parce que ça, il sait encore parfaitement le faire. La demoiselle ne se fait pas prier pour quitter les lieux et Célian ferme la porte derrière elle. Un instant, il reste la main posée sur la poignée, sans être capable de se retourner pleinement pour faire face à Ellie. Son cœur se déchire dans sa poitrine. Il a un poids douloureux qui lui enserre la cage thoracique. Il va exploser, il le sent bien. Pourtant, il s’emploie à être le plus calme possible quand il se retourne, quand il lui fait face. Il lui adresse un sourire, dépourvu de toute sympathie. Profondément mécanique, dénué de toute sincérité. « Je viens d’apprendre une chose fascinante. » Sa voix est légèrement éraillée mais semble plutôt tranquille, compte tenu des circonstances. « C’est incroyable ce qu’on peut obtenir d’une secrétaire en manque d’affection qui nous mange dans la main. » Ils se sont déjà mis d’accord sur ce point, des mois plus tôt.
Il n’ose plus bouger, s’il le fait, il sait qu’il pourrait tout exploser. Alors il se pose tranquillement sur le battant de la porte et il croise les bras, comme pour se retenir lui-même. « Tu te souviens, de cette conversation qu’on a régulièrement ? » Il lui demande, le regard plongé dans le sien. « Où tu me promets de me dire tout ce qui se passe ici, s’il y a le moindre changement, la moindre attitude étrange, le moindre risque et qu’en échange, tu me fais promettre de ne rien te cacher, de tout te dévoiler de mes avancées et de ce qui se passe de mon côté ? » Sa voix est presque douce, sans cet arrière fond de dégoût logé derrière. « A quel moment, exactement, tu as décidé de rompre cette promesse, Ellie ? » Il lui demande, sévèrement. La colère lui grignote la peau, lui dévore le ventre, enfle à l’intérieur pour l’engloutir tout entier. Il ne se sent plus capable de discernement.
Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.
Eleonor Barrows
282
Dobbyyy - elle
Barbara Palvin
QueenC | eilyam-rpg | mrschaplin-universe
Maëlan Rivers
Eleonor sourit à la vie du haut de ses 27 ans, sans se méfier un seul instant de la trentaine qui la guette.
Coeur à prendre qui rêve d'amour. N'ayant pas encore trouvé chaussure à son pied, elle se laisse vivre entre les bras de divers hommes le temps d'un soir. C'est sa manière d'attendre avant de trouver le bon
Pas à mal d’amour pour autant des hommes dans sa vie elle en a. Son cousin et son frère, les hommes de sa vie, elle donnerait tout pour eux. Pour ce trio. Pour sa famille
Commerciale chargée de l'état de Californie dans la même société que son père et son cousin (Célian Barrows). Entourée et se sentant protéger, elle reprend le poil de la bête qu'on lui a volé un an plus tôt.
Depuis ses 25 ans, Eleonor vole de ses propres ailes dans l'est de Monterey
On dit le chocolat, c'est la vie. Eleonor en est tout à fait convaincue et pour elle, rien n'a déquivalent que les M&M's.
Elle trouve belle toutes les variétés de fleurs. Si elle devait faire un choix, elle n'hésiterait pas et affirmerait "des tournesols". Elle sont clairement ses fleurs préférées.
Quoiqu’on puisse le servir, elle ne trouvera jamais autant de réconfort dans une boisson que dans celle à base de tequila, son alcool préféré.
Présente dès que possible
silver member
Sujet: Re: Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor Lun 26 Fév - 19:02#
Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~… ft. @Célian Barrows
TW : aucun
Février 2024, lieu de travail
Tu écoutes lascivement ton assistant de faire un retour de tout ce que tu as loupé. Des mails auxquels il faut répondre, des devis retournés signés et des personnes qui ont appelé en ton absence. Il est tôt et la liste est déjà plus longue que ton bras. Cela a quelque chose de démoralisant mais tu sais que tu le feras. Après tout, c’est pour cela que tu es payée et comme tu n’as plus de rendez-vous dans la journée tu as du temps. La journée s’annonce longue mais tu te reconcentres sur les propos de ton assistant quand tout à coup ta porte s’ouvre avec fracas. Célian est là, devant ta porte. Affaire urgente. Tu remarques bien le trouble sur son visage et tu ne comprends pas à quoi il est dû. Pourtant, d’instinct, tu te lèves et t’excuses auprès de Léo avant de suivre ton cousin dans le couloir. Tu forces ton pas pour tenir alors que Célian accroche la poignée avec force pour la refermer. Il n’est pas très bavard et tu ne sais pas où il veut te mener. Tu sens bien la tension qui émane de lui et qui t’affecte. Tu te sens donc obligé de faire un peu d’humour :
- Alors comme ça, on a des affaires de famille urgente, maintenant ?
Tu rigoles doucement en pensant le charier mais ton humour ne débride en rien l’ambiance qui règne. Toi-même, tu te mets à cogiter. Qu’est-ce qui pourrait bien le mettre dans un état comme celui-là ? La question est à peine posée qu’une boule oubliée dans ton ventre double soudain de poids. Tu ralentis légèrement le pas en pensant au pire. Tu n’es pas sûre de vouloir avoir cette discussion. Es-tu vraiment prête à cela ? S’il vient d’apprendre, par tu ne sais quel moyen, l’histoire du voyage d’affaires, tu préfères faire demi-tour. Mais tu ne le fais pas. Tu n’es pas sûre et tu te dois d’assumer tes actes. Cela fait deux mois que tu pèses le pour et le contre. Il ne s’est rien passé. Alors à quoi bon en parler ? Tu veux fuir cette honte qui te ronge. Parce que c’est bien ce que tu ressens : de la honte.
Il lâche la poignée et ouvre enfin la bouche. Là, devant ton bureau. Tu crois que tu aurais préféré alors qu’il commence par une touche d’humour sordide. Ce genre d’humour noir qui noie la colère. Dire que tu n’aimes pas cela est un bel euphémisme. Tu soutiens son regard, le poussant à continuer. Tu ne veux pas jouer au jeu des devinettes. S’il sait ce que tu penses qu’il sait alors tu ne veux pas jouer à ce jeu-là. La culpabilité à la honte te poussent à froncer les sourcils. Tu sais que tu n’as pas bien agi en y allant, en pensant que tu étais prête. Que tout pouvait bien se passer. Mais ce n’est pas parce que tu as fait preuve de témérité que tu mérites un tel traitement de sa part. Il continue et tu tiques en entendant le mot “secrétaire”. Le doute n’est plus permis. Il sait et tu vas aller dire deux mots à cette Barbara qui n’a visiblement pas bien compris la clause de confidentialité qu’elle a signé en même temps que son contrat de travail. Là, tout de suite, tu les toises de tes yeux arrondis par la surprise. Tu ne parles pas. Pourquoi ? Tu ne veux pas t’expliquer ? Tu n’aimes pas le regard colérique qu’il te lance ? Tu te sens acculé dans ce couloir par lequel tout le monde peut passer ? Ou alors est-ce cette petite lueur d’espoir qui te susurre qu’il parle peut-être d’un autre sujet, qu’il ne faut pas te trahir toute seule. A nouveau, tu attends qu’il continue. Fermée et muette comme une tombe. Il reprend et le couperet tombe. Le doute n’est plus permis. Il sait. Et la manière dont il amène cela te fait mal au cœur. Il utilise cette promesse que vous vous êtes faite pour te montrer que tu as mal agi. Que tu es la traîtresse. Avais-tu vraiment besoin de cela pour le savoir ? Es-tu vraiment une traîtresse alors que tu fais de ton mieux pour gérer tout ce qui s’enchaîne. Pour prendre en compte ses états d’âmes et les conséquences que ses fuites récurrentes ont sur toi ? Le trop plein d’émotions monte et tu le sens et le ressens. Tu n’es pas faite de pierre et les larmes qui s'accumulent au niveau de tes yeux menacent de couler. Tu tiens bon.
- Si tu veux parler de ça, allons dans un endroit plus intime.
Tu n’attends pas de retour pour te détourner et t’avancer vers la salle de conférence à quelques portes de là. Tu sais qu'elle est vide. Tu y entres et attends qu’il te rejoigne pour commencer.
- Je ne t’en ai pas parlé parce que je n’étais pas prête à assumer mon erreur. Parce que, actuellement, j’ai toujours honte d’avoir cru pouvoir y arriver comme une grande. De penser que tout se passerait bien.
Tu te justifies. Pourtant la boule dans ton ventre ne se dégonfle pas et le souvenir du dégoût dans sa voix te fait mal au cœur et… te met en colère. Parce que tu ne la mérites pas. Tu aurais dû lui dire depuis janvier. Tu en avais le temps mais tu ne t’excuseras pas de le lui avoir caché en décembre. Parce que ton intention était bonne. Parce qu’il n’allait pas bien et que tu as voulu le préserver. Lui donner l’air dont il avait besoin. Comme une conne visiblement vu que tout te revient dans la gueule. Et cette injustice-là, elle te fait rugir, c’est pour ça que ta voix douce jusqu’à présent se fait plus ferme.
- Tu veux savoir quelque chose ? Visiblement tu adores apprendre des choses, à moins que tu préfères que ce soit cette conne de Barbara qui te les dise ? Tu te fiches parfaitement que cette grande bavarde s’en prenne plein la tête, tu es énervée et tu ne réfléchis pas à tes mots. Je crève de culpabilité depuis que tu es rentré parce que je n’étais pas capable de te le dire. Tu sais pourquoi ? Avant de t’énerver, tu as cherché à comprendre pourquoi ? Je ne pense pas. J’étais morte de honte d’avoir dû fuir dans le lit d’un parfait inconnu pour pouvoir dormir sur mes deux oreilles. Je pensais être capable d’y arriver, de faire face et ça n’a pas été le cas. Je le vis comme une défaite. Alors je suis désolée de ne pas avoir eu le courage d’exprimer ma honte. Mais par contre, je ne m’excuserai pas de ne pas te l’avoir dit le jour J. Tu n’allais pas bien et j’ai considéré que te préserver, te laisser souffler était une bonne chose. Je ne m’excuserai pas d’avoir ton bien être à cœur.
Ta tirade se finit et tu remarques les larmes sur tes joues qui se sont échappées mais tu n’en as cure. Ton visage est dur. Tu le défies. Tu croises les bras sous ta poitrine. Qu’il ose te dire que tu n’aurais pas dû le protéger et tu lui claques la porte au nez.
Son avenir se dessine dans l'éclat de son regard, dans l'écrin de son sourire. Chaque jour passe et fait grandir ce sentiment, cette envie folle de bâtir son futur avec lui. Cette promesse de jours heureux, d'éclats de rire, d'aventures perpétuelles, ils la scellent dans chacune de leurs étreintes. Un seul prénom sur le bout de ses lèvres, dans l'ombre de chacune de ses pensées, Malone règne en maître incontesté sur la forteresse autrefois imprenable bâtie autour de son coeur.
En dehors de ses partenariats sur les réseaux, de ses vidéos, de son travail comme globe-trotteur/rédacteur d'articles, il travaille depuis quelques mois pour une boîte de communication. Il travaille sur des projets de web-marketing, il aide les entreprises à se développer dans le monde d'internet. Doué pour la communication, à l'aise avec tous types de process et de logiciels de retouche, il prend en charge les clients les plus importants pour les mettre en valeur sur le marché. Ce job, il l'a accepté pour les mauvaises raisons mais il est doué et il aime ce qu'il fait, malgré tout.
Il a aménagé dans le courant du mois de juillet, dans un immeuble communautaire basé dans l'est de la ville. Il occupe l'appartement 2b avec Sky, son serpent
Gagnant de l'avant dernière saison de "Survivor" ~ Grand fan d'urbex, de parkour, de nouvelles découvertes ~ Globe-trotteur particulièrement actif sur les réseaux sociaux, il gagne une partie de sa vie grâce à son image ~ Allergique aux fraises ~ Il a un serpent prénommé Sky ~ Il est claustrophobe, peu à l'aise dans les espaces réduits ~ Extrêmement sportif, difficile à canaliser ~ Sociable, bon vivant, énergique ~ Rancunier, fier, têtu et déterminé ~ Il passe beaucoup de temps hors de la ville, il peut travailler de n'importe où la plupart du temps ~ Il déteste l'injustice et les bananes ~ Il adore tout ce qui est à base de caramel ~ Il a une voiture qu'il s'est payé avec ses gains, une magnifique mercedes ~ Il a une collection incroyable de chaussures ~
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Sujet: Re: Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor Jeu 29 Fév - 20:26#
« - Je ne t’en ai pas parlé parce que je n’étais pas prête à assumer mon erreur. Parce que, actuellement, j’ai toujours honte d’avoir cru pouvoir y arriver comme une grande. De penser que tout se passerait bien. » Que tout se passerait bien, QUE TOUT SE PASSERAIT BIEN ? Est-ce qu’il a bien entendu ? Est-ce qu’elle vient bien de dire ça ? Ce n’est pas possible, elle nage en pleine féérie, et il sombre dans une autre dimension. Il serre les dents, la suit tandis qu’elle l’entraîne dans une autre pièce. Où il pourra, peut-être, exploser un peu plus aisément ? « - Tu veux savoir quelque chose ? Visiblement tu adores apprendre des choses, à moins que tu préfères que ce soit cette conne de Barbara qui te les dise ? » Célian se rebiffe immédiatement, choqué par son toupet. « Non Ellie, je préfèrerais que ce soit TOI qui m’en parles ! Mais tu n’as rien dit ! Et tu aurais continué à te taire ! » Il en est certain, pas après deux mois, elle ne lui aurait pas parlé de tout ça, il en est convaincu. Et bon sang, ce que ça lui fait mal. Elle lui renvoie à la gueule sa fuite et sa culpabilité lui saute au visage, comme une gifle. Tu es parti encore une fois. Il aurait pu arriver le pire et il n’était pas là, pour la seconde fois. Est-ce qu’il apprendra, un jour ? Est-ce qu’il prendra la mesure de ce qu’il fait quand il décide d’agir aussi égoïstement ? Il l’a laissé seule, en sachant pour qui elle travaillait. La seule chose dont il était sûr, c’est qu’elle le préviendrait si quelque chose devait se passer. Mais elle ne l’a pas fait, comme elle avait promis de le faire.
A mesure qu’elle parle, qu’elle essaie de lui expliquer ce qui s’est passé, il se détourne, pour ne pas voir les larmes couler sur ses joues, pour ne pas la voir craquer, la voir s’envelopper dans sa honte et sa culpabilité, il est bien trop furieux et pourtant, ce n’est même pas contre elle qu’il est en colère. « Mais putain Ellie, tu as eu honte de QUOI ? Dans quel monde tu as cru que tu pouvais faire face et qu’il n’attendait pas que ça pour te faire à nouveau du mal ? Pourquoi tu y es allée ? Tu aurais dû dire non, tu n’avais rien à te prouver avec lui, mais putain, c’est une ordure, il ne t’aurait laissé aucune chance et TOI, tu pars en voyage seule avec lui ? » La colère fait trembler sa voix, il se contient de ne pas hurler. Il ne comprend pas ce qui l’a motivé, il ne veut pas l’entendre. « Ce n’est pas à toi d’avoir honte ! Mais comment je vais devoir te le dire, tu n’as pas à faire face ! On a jamais dit qu’on allait le confronter de cette manière, tu t’es mise en danger, c’est ça, Ellie, qui me rend fou ! » Il se retourne brusquement, retient ses poings pour éviter de taper quelque part, parce qu’il aurait envie de retourner le bureau qui les sépare à présent. « Tu aurais dû me le dire, tu aurais dû m’envoyer un message ! » Il n’en démord pas, elle a eu tort. Non, en réalité, c’est même plus fort que ça. Il se prend la main dans les boucles de ses cheveux, il serre à s’en faire mal. « J’aurais dû être là ! » Il s’en veut, il se reproche tout ce qui s’est passé. Il s’est barré, encore une fois, et elle a assumé les conséquences de cette fuite. D’un geste rageur, il donne un coup de pied dans la chaise qui entrave le va-et-vient qu’il a entamé. « Je vais le buter. » Il a osé la piéger, encore une fois. Il s’est approché d’elle, suffisamment pour qu’elle soit à nouveau à sa merci. Il aurait pu lui faire n’importe quoi, dans cette chambre d’hôtel. L’idée le rend complètement fou, menace les fondations branlantes de sa personnalité. Il se savait sur un point de rupture, il est en train de l’atteindre. Qu’est-ce qui l’empêche encore aujourd’hui d’aller l’étrangler de ses mains ? La culpabilité, la colère, la rage et la peur se mêlent dans sa tête, ravageant le peu de stabilité qu’il possédait encore. Il déteste cette situation, il n’arrive pas à la supporter. Il plante son regard dans le sien et soudain, c’est un tout autre sentiment qui le prend à la gorge. « Dis-moi qu’il ne t’a pas fait de mal. Que personne ne t’a fait du mal. » Il a besoin de le savoir, de l’entendre, qu’elle le lui promette, le lui jure. Mais surtout, qu’elle ne l’épargne pas, qu’elle lui dise la vérité, même si elle doit le détruire. Elle a parlé d’avoir fui avec un inconnu ? C’est quoi, cette histoire ?
Il n’en démord pas, sa respiration saccadée se rythme de simples mots. Tu aurais dû être là.
Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.
Eleonor Barrows
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Dobbyyy - elle
Barbara Palvin
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Maëlan Rivers
Eleonor sourit à la vie du haut de ses 27 ans, sans se méfier un seul instant de la trentaine qui la guette.
Coeur à prendre qui rêve d'amour. N'ayant pas encore trouvé chaussure à son pied, elle se laisse vivre entre les bras de divers hommes le temps d'un soir. C'est sa manière d'attendre avant de trouver le bon
Pas à mal d’amour pour autant des hommes dans sa vie elle en a. Son cousin et son frère, les hommes de sa vie, elle donnerait tout pour eux. Pour ce trio. Pour sa famille
Commerciale chargée de l'état de Californie dans la même société que son père et son cousin (Célian Barrows). Entourée et se sentant protéger, elle reprend le poil de la bête qu'on lui a volé un an plus tôt.
Depuis ses 25 ans, Eleonor vole de ses propres ailes dans l'est de Monterey
On dit le chocolat, c'est la vie. Eleonor en est tout à fait convaincue et pour elle, rien n'a déquivalent que les M&M's.
Elle trouve belle toutes les variétés de fleurs. Si elle devait faire un choix, elle n'hésiterait pas et affirmerait "des tournesols". Elle sont clairement ses fleurs préférées.
Quoiqu’on puisse le servir, elle ne trouvera jamais autant de réconfort dans une boisson que dans celle à base de tequila, son alcool préféré.
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Sujet: Re: Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor Lun 11 Mar - 20:00#
Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~… ft. @Célian Barrows
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Célian réagit immédiatement à tes propos mais la colère te force à l’ignorer. A continuer ta tirade. A utiliser le mépris qu’il te montre pour fortifier ton ton, pour te justifier. Les larmes roulent de frustration et colère dégouline tes joues alors qu’il se tourne pour échapper à ce qu’il provoque en toi. Ce qui t’énerve davantage. C’est trop facile de se cacher., tu le penses et le sous-entendu de ses fuites répétées te reste avec amertume sur la langue. Tu ne peux lui en vouloir, tu ne lui en veux pas la plupart du temps. Tu fais de ton mieux pour le comprendre, pourtant un fond d’amertume reste. Et refait surface dans ce genre de moment. Au pire moment. Tu sais que tu n’as pas bien agi mais tu ne penses pas mériter la condescendance qu’il a utilisé pour autant. Encore moins ce ton où il te fait passer pour la misérable. Tes intentions ont toujours été bonnes. Tu as certes honte d’avoir cru en une personne si horrible mais tu n’as pas honte de ne pas lui avoir dit. Il n'avait pas besoin de cela et tu lui exprimes clairement le fond de ta pensée. Chose que tu regrettes immédiatement. Les mots dépassant la pensée. Tu ne veux aucunement l’accuser de ton mensonge et pourtant, c’est ce qui en ressort. C’est ce que les mots que tu as utilisé exprime et tu te mords la langue aussitôt. Trop tard. Les mots sont sortis, lévitent dans l’air, aspirent la distance entre vous et finissent irrémédiablement par atteindre ses oreilles. Tu voudrais les reprendre mais tu ne peux pas. Parce que voilà, c’est trop tard. C’est dit. Bien que ce n’était pas ce que tu voulais dire. Pas ce que tu voulais sous-entendre non plus.
- J’ai honte d’avoir cru que je pourrais faire face. Je savais qu’il pourrait me faire des avances mais je me savais en capacité de me défendre autant verbalement que physiquement ! J’y suis allée parce que c’était NECESSAIRE et je m’en suis sortie ! Pas de la meilleure façon que j’aurais voulu mais j’ai fait le nécessaire bordel ! C’est ça qui compte, techniquement, j’ai réussi !
Voilà que tu t’accroches à cette maigre réussite pour espérer sortir de cette dispute. Tu n’as jamais aimé crier, te mettre en colère où faire face à des disputes. Même en tant que spectateur, tu préfères éviter tout cela et détendre l’atmosphère. Mais les poings serrés de Célian témoignent que la confrontation est inévitable. Pourtant elle te semble futile. Et les cris ne font qu'exacerber tes larmes, parce que voilà, tu détestes cette impression qu’on te donne d’être la pauvre petite victime. Cela t’angoisse autant que cela te frustre parce qu’en criant, tu n’as pas l’impression qu’on t’écoute réellement. Dans cette situation, ça ne t'empêche pas de crier en retour. De lui renvoyer son propre ton et sa propre colère en pleine tête. Tu fais même de grands gestes pour montrer ton mécontentement, pour essayer de lui faire comprendre les choses. Bien que tu saches que les cris n’ont jamais atténué la colère de qui que ce soit.
Tu essuies une nouvelle larme alors que le dialogue tourne en rond. Il te rappelle que ce n’est pas à toi d’avoir honte. A-t-il seulement compris de quoi tu avais honte ? T’écoutes-t-il vraiment ? Tu n’as pas eu honte de toi, en tant que personne, pas comme en septembre 2022 lorsqu’il t’a touché. Non, tu as eu honte de ta défaite, de ne pas avoir su, de ne pas avoir trouver la solution adaptée. Mais voilà que vous tournez en rond. Comme tu le savais déjà, en criant, on ne résout rien, alors tu pars t’asseoir sur un siège de conférence. De toute façon, il ne te regarde même pas alors ça ne changera rien pour lui si tu t’assois de lassitude. Si, toi, tu cherches à te calmer. Chose qui arrive vite alors qu’il avoue la source de sa colère : son inquiétude pour toi. Ton cœur se serre à cette déclaration. Le mensonge lui fait du mal mais ce qui le met sincèrement en colère, c’est que tu te sois mise en danger. Tu te mords le coin de la lèvre alors que tu pèses ta réaction. Tu aimerais lui dire que c’est insensé de se mettre dans un état comme celui-là. Qu’il y a bien d’autres moyens d’exprimer son inquiétude que de te crier dessus. Mais tu sais aussi, tu le sais profondément, que s’il avait agi comme cela, tu lui aurais aussi fait la leçon. Tu te serais aussi mise en colère face à l’impuissance dans laquelle tu te serais retrouver.
- Je suis désolée… tu murmures depuis ton siège.
Qu’est-ce que tu peux dire d’autre ? Tu ne veux pas promettre que ça ne se reproduira pas parce que tu n’as pas réfléchi sur le moment. Tu as fait ce qui était nécessaire pour ton travail et pour ta fierté. Parce que oui, il faut l’avouer c’est aussi une question d’égo dans un sens… Ta seule erreur a été de ne pas en parler. Et voilà que sa voix accompagne tes pensées et te reproche à nouveau ce que tu n’as pas fait. Ce que tu n’étais pas encore prête à faire. Tu l’aurais fait. Tu le sais parce qu’il est ton tout, ton confident. Mais voilà, tu n’avais pas le courage de le faire encore, c’était trop neuf, trop vif. N’est-ce pas cela qu’on te reproche dans un sens ? C’est comme ça que tu le prends. On te reproche de ne pas avoir dit ce pour quoi tu n’étais pas prête. Et encore fois, tu dois te justifier de cela. Une chose qui ne se justifie pas vraiment mais tu joues le jeu et tu contres d’une voix calme mais pas dépourvu d’autorité. Tu rends tes mots strictes et indiscutables par le ton que tu emploies.
- Tout s’est passé vite et lorsque j’ai pu y réfléchir, je n’étais pas prête à te le dire. Tu devrais respecter ça. Je ne te reproche pas ce que tu n’es pas prêt à me dire, ne me le reproche pas non plus.
Maintenant que tu ne cries plus, tu espères que la situation se calme, que le dialogue s’installe mais voilà que tu le regardes se serrer les cheveux à se les arracher. Puis se reprocher les mots que tu aurais dû taire tout à l’heure : il n’était pas là. Tu meurs d’envie de t’approcher, de le prendre dans tes bras. Les hypothétiques ne servent à rien dans une vie faite d’actes déjà bien établis. Pourtant, tu sens aussi la colère qui émane encore de lui et tu n’oses pas. Un bruit résonne alors que Célian déverse sa fureur sur un objet. Une nouvelle larme coule. S’il est dans cet état, c’est de ta faute. Pourtant tu n’interviens pas. Tu espères le voir se calmer. Tu n’as jamais voulu le mettre dans une telle colère mais voilà ce qu’il en est. Célian agit sous tes yeux comme un animal blessé et en colère. Comme un dragon qui ne sait rien faire d’autre que de cracher son feu pour se soigner. Tu ne le perds pas une seconde du regard, la mine triste, tu restes spectateur de ce que tu as provoqué d’une certaine manière. Peut-être n’aurait-il pas été mieux qu’il ne l’apprenne jamais ? Qui peut dire qu’il aurait mieux réagi si cela était sorti de ta bouche ? Tu n’y penses pas parce qu’il n’y aura pas de prochaine fois. Cet homme ne mérite pas d’avoir le pouvoir de mettre autant de tensions entre vous. Parce que de la tension, il y en a. Tu es spectatrice d’une scène que tu détestes voir, elle ne t’effraie pas. Elle te blesse, elle te stresse, te met ainsi sous tension. La tension qui règne en Célian, il n’y a pas besoin de la décrire, il suffit de voir la chaise renversée. Malgré cette ambiance, tu continues d’affronter les conséquences visibles d’une nuit cachée par honte et tu ne perds pas le moment où il croise de nouveau ton regard. Une fragilité certaine dans les yeux, une question simple passant ses lèvres.
- Je vais très bien, je ne te mentirais jamais sur mon état. Viens donc t’asseoir que je te raconte ce qu’il s’est vraiment passé et mon ressenti que tu comprennes, que je te rassure.
En réalité, tu n’as aucune envie d’en parler. Tu n’as toujours pas très bien digéré tout cela mais tu comprends bien que c’est nécessaire alors tu montres la chaise à côté de toi. Tu es prête à tout pour le rassurer, pour qu’il se sente mieux suite à tout cela.
Son avenir se dessine dans l'éclat de son regard, dans l'écrin de son sourire. Chaque jour passe et fait grandir ce sentiment, cette envie folle de bâtir son futur avec lui. Cette promesse de jours heureux, d'éclats de rire, d'aventures perpétuelles, ils la scellent dans chacune de leurs étreintes. Un seul prénom sur le bout de ses lèvres, dans l'ombre de chacune de ses pensées, Malone règne en maître incontesté sur la forteresse autrefois imprenable bâtie autour de son coeur.
En dehors de ses partenariats sur les réseaux, de ses vidéos, de son travail comme globe-trotteur/rédacteur d'articles, il travaille depuis quelques mois pour une boîte de communication. Il travaille sur des projets de web-marketing, il aide les entreprises à se développer dans le monde d'internet. Doué pour la communication, à l'aise avec tous types de process et de logiciels de retouche, il prend en charge les clients les plus importants pour les mettre en valeur sur le marché. Ce job, il l'a accepté pour les mauvaises raisons mais il est doué et il aime ce qu'il fait, malgré tout.
Il a aménagé dans le courant du mois de juillet, dans un immeuble communautaire basé dans l'est de la ville. Il occupe l'appartement 2b avec Sky, son serpent
Gagnant de l'avant dernière saison de "Survivor" ~ Grand fan d'urbex, de parkour, de nouvelles découvertes ~ Globe-trotteur particulièrement actif sur les réseaux sociaux, il gagne une partie de sa vie grâce à son image ~ Allergique aux fraises ~ Il a un serpent prénommé Sky ~ Il est claustrophobe, peu à l'aise dans les espaces réduits ~ Extrêmement sportif, difficile à canaliser ~ Sociable, bon vivant, énergique ~ Rancunier, fier, têtu et déterminé ~ Il passe beaucoup de temps hors de la ville, il peut travailler de n'importe où la plupart du temps ~ Il déteste l'injustice et les bananes ~ Il adore tout ce qui est à base de caramel ~ Il a une voiture qu'il s'est payé avec ses gains, une magnifique mercedes ~ Il a une collection incroyable de chaussures ~
présente
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Sujet: Re: Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor Sam 16 Mar - 21:30#
« - J’ai honte d’avoir cru que je pourrais faire face. Je savais qu’il pourrait me faire des avances mais je me savais en capacité de me défendre autant verbalement que physiquement ! J’y suis allée parce que c’était NECESSAIRE et je m’en suis sortie ! Pas de la meilleure façon que j’aurais voulu mais j’ai fait le nécessaire bordel ! C’est ça qui compte, techniquement, j’ai réussi ! » Il retient la remarque acerbe qu’il a au fond de la gorge. Mais elle veut quoi, une médaille ? Célian est incapable de voir ça comme une quelconque réussite. Elle n’aurait jamais dû y aller, elle n’avait à se prouver, ni à elle, ni à qui que ce soit. Un frisson d’effroi lui glace le sang alors qu’il pose les yeux sur elle, la reconnaissant à peine. Il pourrait hurler de rage que ça n’y changerait rien, pas vrai ? Elle est convaincue d’avoir bien fait, d’avoir fait quelque chose qui lui apporterait du positif, mais comment elle peut seulement penser que ce qu’elle a fait, c’était ce qu’il fallait ? Il a envie de hurler, de casser quelque chose. Il se sent comme une allumette, prête à s’embraser au moindre contact. Il ne peut pas entendre ça, c’est impossible pour lui. Il voit ses larmes mais refuse de laisser leur impact atteindre son cœur. S’il se laisse attendrir, il n’arrivera pas à faire face, il le fait parfaitement. Il est désemparé, complètement désespéré par son comportement. Elle semble se calmer mais lui, il bouillonne. Comme un lion en cage, il tourne en rond sans pouvoir se défaire du sentiment qui lui remonte le long de la gorge. La haine pose sa main glacée autour de son cœur et serre contre sa poigne le rythme douloureux de ses battements. Il ne veut pas voir sa détresse, il n’a pas envie d’en être le responsable, par-dessus le marché. Parce que ce n’est pas lui, le coupable. Encore et toujours, le doigt est pointé vers la même personne. Ce fils de pute va finir par faire quelque chose. Il faut qu’ils dégagent tous les deux de là. Il en a conscience et pourtant, il est incapable de bouger, de renoncer à son projet. Son corps est douloureusement tendu, complètement fermé à la discussion à venir.
Elle s’excuse et ses mots le cueillent enfin. Il tourne son regard vers elle, observe les larmes qui ont coulé, son attitude résignée, sa position sur son siège. Elle n’a pas envie de le combattre quand lui, n’a qu’une seule envie, en découdre. Mais pas avec elle, non, certainement pas avec elle. Le problème, c’est qu’elle est la seule à pouvoir encaisser sa colère et sa frustration parce qu’elle est la seule au courant de tout. Il ne peut déverser nulle part ses élans de rage, ses pulsions de haine qui s’emparent de lui. « - Tout s’est passé vite et lorsque j’ai pu y réfléchir, je n’étais pas prête à te le dire. Tu devrais respecter ça. Je ne te reproche pas ce que tu n’es pas prêt à me dire, ne me le reproche pas non plus. » Malheureusement, cela ravive instantanément sa colère. Ses prunelles se durcissent, noircissent de rage. Il a bien compris, il n’hausse plus le ton et pourtant, la froideur envahit sa gorge, déverse un venin incontrôlable. « Non. Pas sur cette histoire. Je t’ai tout dit, je ne t’ai rien caché depuis le début, c’est la promesse qu’on s’est fait, tous les deux. » Ses yeux balancent des éclairs. « Tu peux avoir tous les jardins secrets que tu veux, je ne te demanderai jamais de te confier sur ce que tu n'es pas prête à me dire mais jamais concernant cette affaire. » Il a des torts, il le sait, il en a beaucoup. Elle aurait mille choses à lui reprocher mais ça n’a jamais rien eu avoir avec cette histoire. « Je ne lâcherai pas là-dessus. » Il en sera incapable. Elle doit restaurer la confiance qu’elle vient de briser. Parce que là, tout de suite, il n’a envie que d’une chose. « S’il faut que je nous sorte de là tous les deux, je le ferai Ellie. » Autrement dit, il serait largement prêt à les faire virer, à filer sa démission, n’importe quoi pour qu’elle soit de nouveau en sécurité. Il ne voit que ça. Il se fiche bien de la sienne, mais surtout, il lui a toujours tout dit des actions de leur patron. Tout des remarques qu’il lui fait constamment, des gestes légèrement déplacés qu’il a en privé ou quand il est à l’abri des regards. Elle sait tout, il ne lui a jamais rien caché.
La colère ne désemplit pas, la demande de sa cousine le laisse de marbre un instant. Elle voudrait qu’il s’assoie, qu’il l’écoute mais lui, il ne veut qu’une chose. Sortir de là, aller se défouler quelque part, très loin. Ou décider de refaire le portrait de cette ordure, quitte à finir en taule, quitte à tout perdre. Parce qu’il a osé, de nouveau, s’approcher de la personne qui compte le plus à ses yeux aujourd’hui. Alors malgré toute sa réticence, malgré les frissons qui le parcourent, les tremblements de son corps, Célian s’approche difficilement, un pas après l’autre. Il se concentre sur elle, sur la clarté de ses yeux et la beauté de son regard. La bienveillance qu’il y voit, malgré la trahison qu’il veut y lire. La respiration difficile, les yeux encore hallucinés et tendu d’électricité, il s’installe dans un siège auprès d’elle, restant à distance raisonnable. Elle ne s’imagine pas l’effort que cela lui coûte de faire ça, de simplement se poser alors qu’il peut sentir son énergie le torturer. Il tremble, ses jambes s’agitent immédiatement. Il est sur un fil, il ne manquerait qu’une brise pour qu’il tombe et s’écrase au sol. Alors, il se suspend à son regard et, aussi calmement qu’il en est capable, il hoche la tête et lui demande. « Je t’écoute. » Il sait que ça ne va pas lui plaire, qu’il va disjoncter à la fin de son discours et pourtant, il ajoute. « Je veux tout savoir. » Qu’elle ne lui épargne aucun détail, surtout. Cette conversation déterminera probablement à quel point la suite va être merdique pour tout le monde. Et pourtant, elle est nécessaire aujourd’hui. Déterminante.
Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.
Eleonor Barrows
282
Dobbyyy - elle
Barbara Palvin
QueenC | eilyam-rpg | mrschaplin-universe
Maëlan Rivers
Eleonor sourit à la vie du haut de ses 27 ans, sans se méfier un seul instant de la trentaine qui la guette.
Coeur à prendre qui rêve d'amour. N'ayant pas encore trouvé chaussure à son pied, elle se laisse vivre entre les bras de divers hommes le temps d'un soir. C'est sa manière d'attendre avant de trouver le bon
Pas à mal d’amour pour autant des hommes dans sa vie elle en a. Son cousin et son frère, les hommes de sa vie, elle donnerait tout pour eux. Pour ce trio. Pour sa famille
Commerciale chargée de l'état de Californie dans la même société que son père et son cousin (Célian Barrows). Entourée et se sentant protéger, elle reprend le poil de la bête qu'on lui a volé un an plus tôt.
Depuis ses 25 ans, Eleonor vole de ses propres ailes dans l'est de Monterey
On dit le chocolat, c'est la vie. Eleonor en est tout à fait convaincue et pour elle, rien n'a déquivalent que les M&M's.
Elle trouve belle toutes les variétés de fleurs. Si elle devait faire un choix, elle n'hésiterait pas et affirmerait "des tournesols". Elle sont clairement ses fleurs préférées.
Quoiqu’on puisse le servir, elle ne trouvera jamais autant de réconfort dans une boisson que dans celle à base de tequila, son alcool préféré.
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Sujet: Re: Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor Lun 1 Avr - 20:18#
Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~… ft. @Célian Barrows
TW : aucun
Février 2024, lieu de travail
Tu as pris le temps de te calmer. Crier ne sert à rien, cela ne fait que coincer un peu plus le dialogue. Ce n’est pas ce que tu veux. Bien que tu aurais beaucoup à dire sur la manière qu’il a de te pointer du doigt, de se défouler sur toi, tu préfères garder pour toi. Encaisser. Mettre ça sur l’inquiétude. Tu sais parfaitement que pas inquiétude des personnes peuvent s’énerver. Tu le sais pourtant tu ne considères pas avoir mérité tous les mots qu’il t’a dit. Peu importe. Tu veux apaiser le moment, arrêter de le voir tourner en rond. Tu t’excuses. Après tout, oui, tu as des tords. C’est vrai. Tu as presque l’impression que le fait de les reconnaître aide à apaiser Célian. Il semble moins tendu. Pourtant tu rajoutes quelque chose. Parce que tu en as marre de t’en prendre plein la tête parce que tu n’étais pas prête. Il te le reproche et tu détestes ça parce que tu étais foutrement impuissante face à ça. Tu savais simplement que ce n’était pas le moment pour toi de le dire. Pas maintenant, tu ne pouvais pas. Est-ce pour autant que cela te faisait rire ? Pas du tout ! Tu as été bouffé par la culpabilité, putain. Mais visiblement, ça ne compte pas ! Il n’y a que son inquiétude et sa colère à lui qui compte. C’est injuste. Mais voilà que quand tu lui rappelles, il se remet en colère. La colère, son venin attise le tien. Tu as beau être assise, cela ne t’empêche pas de le toiser avec le dégoût qu’il t’inspire à ce moment où il discrédite tes émotions. Parce que cette histoire, il en fait une obsession. Peu importe comme tu te sens, comment tu ressens les choses Célian veut avoir toutes les cartes en mains. C’est ainsi que tu l'interprètes et cela te fait encore plus mal au cœur. Parce que c’est si c’est pour cette affaire alors tu dois tout dire à Célian, c’est ce qu’il vient de dire. On s’en fout de comment tu te sens, il doit tout savoir. Ça te rend malade. A fond dans sa vengeance, tu as l’impression de ne pas être comprise, de ne pas compter autant que cette vengeance. Mais encore une fois, à part ton regard expressif, tu ne dis rien. Tu gardes pour toi. Cela n’apportera rien au débat, comment tu te sens, à part le sortir un peu plus de ses gonds.
Tu accuses le coup à nouveau lorsqu’il te dit qu’il n’hésitera pas à vous sortir de là tous les deux s’il faut. Tu te sens infantilisée. Comme une enfant qui ne sait pas se débrouiller. Tu restes silencieuse. Tu n’attends qu’une chose : pouvoir t’expliquer. Une chose que tu lui demandes d’ailleurs. Se calmer. S’asseoir et discuter comme des adultes. Cela lui prend un certain temps avant de s’asseoir. Il est toujours autant énervé, inquiet ou frustré. Tu ne sais pas vraiment tout se confond. Tout se mélange en même temps. Lorsqu’il fige ses yeux dans les tiens, tu prends une profonde inspiration pour commencer à parler.
- Tu es parti en posant des jours à la dernière minute. Tu venais à peine de partir, sûrement de prendre l’avion quand la nouvelle de ce voyage est arrivée. Ce n’était pas loin, ce n’était que Los Angeles et j’y suis déjà allée plusieurs fois alors j’ai accepté. Même si j’y allais avec lui, je me suis dis que cela allait le faire. On devait être en réunion toute la journée. Je n’aurais jamais été seule avec lui, je n’avais jamais prévu de l’être. Sinon je n’y serais pas allée, bien sûr. Je ne me suis pas retrouvée une seconde seule avec lui, nous avons pris chacune nos voitures pour y aller. Dans l'après-midi, j’ai assisté à la réunion des nouveaux produits qui rentreraient bientôt en commercialisation. Il fallait vraiment que j’y sois et la réunion a duré longtemps. Nous sommes arrivées tard à l’hôtel et j’ai fait exprès de me diriger directement vers l’accueil pour disposer de ma chambre d’hôtel. J’ai fait genre d’être vraiment fatiguée pour pouvoir m’enfermer au plus vite le plus loin de lui. Je ne savais pas le moins du monde qu’il n’y avait pas deux chambres mais qu’une. J’ai demandé pourquoi il n’y avait qu’une clé et quand j’ai compris. J’ai dit que j’avais un dernier truc à régler et qu’il pouvait partir devant. Je suis ressortie dehors parce qu’il y avait du monde. J’ai attendu de trouver quoi faire. Je voulais t’appeler mais je n’allais pas le faire alors que tu avais besoin de souffler. Tu n’aurais jamais été là à temps non plus alors j’ai improvisé.
De tout ton récit, tu n’as pas quitté ton cousin des yeux, malgré tes joues rougissantes et les larmes s’accumulant à tes yeux à cause de la honte qui te saisis. Tu prends une petite pause, le temps de pouvoir coordonner tes pensées. Tu te doutes qu’il doit prendre sur lui mais comme ce n’est pas fini, tu ne prends pas trop de temps avant de reprendre. Tu ne veux pas qu’il réagisse avant d’avoir tout le récit. Bien que tu aies honte d’avoir dû gérer ainsi, tu te rends bien compte que ce n’était peut-être pas si mal. La chance y est pour beaucoup aussi mais tu n’as pas le temps de refaire le monde avec des “si” hypothétiques. Tu t’attaches au fait et puis tu avances. Tu essaies. Tu feras mieux si la situation se représente, ce que tu n’espères pas.
- J’ai donc dû improviser. J’ai remis ma valise dans mon coffre de voiture. Mais dormir dedans ne me semblait pas du tout sécurisant. C’était trop près de lui. Le premier endroit où il chercherait s’il me cherchait donc j’ai été dans un bar après avoir marché une bonne quarantaine de minutes. J’ai commandé une tequila sunrise et puis j’en ai siroté quelques-unes d’autres avant qu’un type vienne essayer de me draguer. Je n’étais pas d’humeur. J’étais en colère contre moi-même, honteuse aussi et finalement je l’ai rapidement envoyé chier. Mais il est resté sans insister alors on a parlé. J’ai continué de boire. L’alcool me rendait guillerette et j'espérais aussi que cela allait me permettre de rester éveillée toute la nuit. Je n’avais pas prévu de dormir une seule seconde, je n’aurais été en sécurité nulle part. Puis le bar a fermé et ne sachant pas où aller, j’ai décidé d’accepter l’invitation de l’inconnu. Andreas, je crois. Bref, je suis allée à son hôtel avec lui. On a continué de parler et puis j’ai fini par m’endormir sur son canapé. Je me suis réveillée à peine quelques heures plus tard et je suis partie comme une voleuse. Encore plus honteuse. Je suis retournée à l’hôtel, enfin dans le parking pour accéder à ma voiture. Je me suis maquillée dedans. J’ai bu toute ma bouteille d’eau et puis je suis repartie aux réunions. Je n’ai pas recroisé le patron de la journée à mes deux réunions et je suis rentrée à la fin de la journée. Les vacances sont arrivées et je n’ai pas voulu y repenser.
Tu ne précises pas ta honte. Tes joues en témoignent assez comme ça. Tu as légèrement baissé la tête sous cette dernière d’ailleurs. Et maintenant que l’histoire complète a été déballée, tu romps le contact visuel pour regarder tes mains. Sa réaction te rend anxieuse et ses yeux, par leur regard, t’ont déjà blessé quelques minutes plus tôt. Tu préfères simplement entendre ce qu’il a à dire sans voir tout le dégoût dans son regard. Parce qu’il en aura, c’est sûr. Tu n’as jamais eu le sentiment de dégoûter Célian, un jour. C’est l’homme, la personne, qui t’a toujours comprise. Qui ne t’a jamais jugé. Ce qui n’a rien à voir avec aujourd’hui… Aujourd’hui, il te blesse, il utilise des mots durs et percutants. Il a été blessé et tu as l’impression qu’il veut simplement rendre coup pour coup. Maintenant qu’il sait tout, les coups ne devraient plus tarder à pleuvoir.
Son avenir se dessine dans l'éclat de son regard, dans l'écrin de son sourire. Chaque jour passe et fait grandir ce sentiment, cette envie folle de bâtir son futur avec lui. Cette promesse de jours heureux, d'éclats de rire, d'aventures perpétuelles, ils la scellent dans chacune de leurs étreintes. Un seul prénom sur le bout de ses lèvres, dans l'ombre de chacune de ses pensées, Malone règne en maître incontesté sur la forteresse autrefois imprenable bâtie autour de son coeur.
En dehors de ses partenariats sur les réseaux, de ses vidéos, de son travail comme globe-trotteur/rédacteur d'articles, il travaille depuis quelques mois pour une boîte de communication. Il travaille sur des projets de web-marketing, il aide les entreprises à se développer dans le monde d'internet. Doué pour la communication, à l'aise avec tous types de process et de logiciels de retouche, il prend en charge les clients les plus importants pour les mettre en valeur sur le marché. Ce job, il l'a accepté pour les mauvaises raisons mais il est doué et il aime ce qu'il fait, malgré tout.
Il a aménagé dans le courant du mois de juillet, dans un immeuble communautaire basé dans l'est de la ville. Il occupe l'appartement 2b avec Sky, son serpent
Gagnant de l'avant dernière saison de "Survivor" ~ Grand fan d'urbex, de parkour, de nouvelles découvertes ~ Globe-trotteur particulièrement actif sur les réseaux sociaux, il gagne une partie de sa vie grâce à son image ~ Allergique aux fraises ~ Il a un serpent prénommé Sky ~ Il est claustrophobe, peu à l'aise dans les espaces réduits ~ Extrêmement sportif, difficile à canaliser ~ Sociable, bon vivant, énergique ~ Rancunier, fier, têtu et déterminé ~ Il passe beaucoup de temps hors de la ville, il peut travailler de n'importe où la plupart du temps ~ Il déteste l'injustice et les bananes ~ Il adore tout ce qui est à base de caramel ~ Il a une voiture qu'il s'est payé avec ses gains, une magnifique mercedes ~ Il a une collection incroyable de chaussures ~
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Sujet: Re: Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor Sam 6 Avr - 14:21#
Célian écoute, plus attentif qu’il ne se serait cru capable de l’être. Il entend chacun des mots qu’elle prononce, il entend son histoire, il frissonne à chaque seconde. Mais ce n’est pas la seule chose qu’il fait. Non, il est attentif au ton de sa voix et à ce qu’elle ne dit pas, derrière tout ce qu’elle lui raconte. Parce que, spontanément, il a baissé les yeux. A peine son discours entamé, ces mots prononcés « tu es parti. », son regard a dévié de sa trajectoire. Il traîne contre le sol mais ça ne le rend pas moins attentif à ce qu’elle lui raconte. En revanche, ça le rend plus perméable à tout ce qu’elle ressent. Et instinctivement, il ressert sensiblement ses mains l’une contre l’autre. Et à mesure qu’elle avance dans son récit, il ne cesse plus un seul instant de raffermir cette prise. Et quand il lui semble qu’elle a terminé, il reste silencieux un temps infiniment long.
Les émotions se bousculent à l’intérieur de lui, il n’arrive plus à gérer l’incroyable merdier qui se trame dans sa tête. Il n’arrive pas à relever les yeux, à affronter le regard de sa cousine. Il sait qu’il a été injuste et pourtant, il déteste l’idée qu’elle ait pu lui cacher quelque chose. Et tout ça n’a rien à voir avec cette vengeance qu’ils orchestrent tous les deux depuis des mois. Non, c’est même totalement à l’opposé de cette histoire. Il se rend compte qu’il a retenu sa respiration au moment où il relâche un soupir tremblant. Il n’a pas relâché la pression autour de ses mains, il les tient fermement pour les empêcher de trembler.
D’un coup, d’un seul, il se penche en avant pour venir poser ses coudes sur ses genoux et pour détendre le haut de ses épaules, restées incroyablement fermées pendant tout l’échange. « Putain Ellie, si tu savais comme j’ai eu peur. » C’est la seule chose qui le torture, c’est ce qui l’a empêché de s’inquiéter avant de s’énerver. Il n’aurait pas supporté qu’il lui soit arrivé quelque chose, qu’il l’ait abandonné à ce point-là. Il se prend la tête entre les mains avant de finalement expirer et chercher son regard à nouveau. Il est plus ébranlé qu’il ne saura jamais le montrer et pourtant, dans ses yeux ruisselle toute sa vulnérabilité. « Peut-être… » Il s’humecte les lèvres, hésitant. « Peut-être qu’on devrait arrêter. » Ils ne trouvent rien, aucun moyen de le coincer, ils n’ont aucun indice et à présent, la jeune femme s’est mise en danger pour simplement se prouver qu’elle pouvait y arriver. Les choses vont trop loin, ils n’ont plus le contrôle de la situation. « J’ai l’impression que c’est lui qui nous manipule. » Ça fait plusieurs semaines que ce sentiment gonfle en lui, ne présageant rien de bon pour la suite. Il n’arrive pas à protéger Ellie, il a l’impression d’en être incapable. Et elle lui complique la tâche en cherchant à se prouver certaines choses.
Quand il redresse les yeux, la colère n’a pas vraiment reflué, elle est juste dirigée ailleurs, comme depuis le début, il n’a jamais réellement été énervé contre elle. « Tu n’as pas à avoir honte de quoi que ce soit alors que tu as simplement cherché à te protéger. » Il ne comprend pas ce qui peut lui insuffler ce sentiment qui l’a poussé à se taire de cette façon. Il n’arrive pas à imaginer qu’elle ait pu vouloir passer cette histoire sous silence. Il est plus blessé qu’elle ne se soit pas sentie suffisamment en sécurité avec lui pour lui confier tout de ce qu’elle ressentait, de ce qui pouvait lui arriver.
Cette histoire est en train de les éloigner, il le sent bien. Il ne veut pas de ça. Ellie a toujours tenue une place dans sa vie qu’il n’a pas envie qu’elle laisse. Egoïstement, quand lui l’a abandonné plus d’une fois, il ne veut pas qu’elle s’en aille. Il se rapproche légèrement avant de tenter de prendre sa main. Il la retirera, si jamais elle fait le moindre geste pour le repousser. Ses émotions, à fleur de peau, dévalent sur sa peau en le laissant légèrement tremblant. Il ne sait plus ce qui prédomine dans sa tête, sa tristesse ou sa colère.
Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.
Eleonor Barrows
282
Dobbyyy - elle
Barbara Palvin
QueenC | eilyam-rpg | mrschaplin-universe
Maëlan Rivers
Eleonor sourit à la vie du haut de ses 27 ans, sans se méfier un seul instant de la trentaine qui la guette.
Coeur à prendre qui rêve d'amour. N'ayant pas encore trouvé chaussure à son pied, elle se laisse vivre entre les bras de divers hommes le temps d'un soir. C'est sa manière d'attendre avant de trouver le bon
Pas à mal d’amour pour autant des hommes dans sa vie elle en a. Son cousin et son frère, les hommes de sa vie, elle donnerait tout pour eux. Pour ce trio. Pour sa famille
Commerciale chargée de l'état de Californie dans la même société que son père et son cousin (Célian Barrows). Entourée et se sentant protéger, elle reprend le poil de la bête qu'on lui a volé un an plus tôt.
Depuis ses 25 ans, Eleonor vole de ses propres ailes dans l'est de Monterey
On dit le chocolat, c'est la vie. Eleonor en est tout à fait convaincue et pour elle, rien n'a déquivalent que les M&M's.
Elle trouve belle toutes les variétés de fleurs. Si elle devait faire un choix, elle n'hésiterait pas et affirmerait "des tournesols". Elle sont clairement ses fleurs préférées.
Quoiqu’on puisse le servir, elle ne trouvera jamais autant de réconfort dans une boisson que dans celle à base de tequila, son alcool préféré.
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Sujet: Re: Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor Dim 14 Avr - 13:01#
Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~… ft. @Célian Barrows
TW : aucun
Février 2024, lieu de travail
Tu as fermé tes lèvres. Tu les as scellées au même moment où l’histoire a pris fin. La raconter à voix haute n’est pas simple. Elle te mortifie alors que tu as cru pouvoir gérer quelque chose qui te dépassait. La honte est mortifiante et maintenant tu as besoin d’une réaction de la part de Célian. Parce que s’il ne réagit pas comment pourras-tu passer au-dessus de cet événement ? Tu as beau réfléchir, tout s’est mal passé de bout en bout et même si tu as pu trouver refuge dans la chambre d’hôtel d’un inconnu, cela aurait pu être pire. Ce que tu as tu. Tu ne peux pas le pousser à s’inquiéter. Il s’inquiète déjà bien trop. Comme si il était le seul à te protéger. Comme si tu n’avais pas la force de te défendre toute seule. Ne doit-il pas te considérer comme trop faible pour ne pas pouvoir te défendre toute seule ? Tu as beau avoir commencé la salle de sport, ça ne te rend peut-être pas plus forte à ses yeux. Peut-être devrais-tu te mettre aux sports de combat, directement ? Tu vas considérer l’idée. Cela pourrait te défouler et lui, le rassurer. Ce n’est pas une mauvaise idée…
- Dit quelque chose, s’il te plaît…, finis-tu par supplier face au long silence de Célian.
Cela semble réussir à le débrider et alors il se confie sur le sentiment le plus humain et destructeur à la fois : la peur. Tu avais bien compris sa peur. Tu t’en étais douté mais cela pardonnait-il le temps qu’il avait pris à accepter de t’écouter ? S’il voulait simplement se défouler, il n’avait qu’à aller à la salle de sport ou dans les stocks pour se défouler. Tu n’avais pas besoin de participer à cela et à se prendre sa condescendance en pleine tête. Pourtant, tu ne dis rien de ton ressenti. La situation s'apaise et si la rancune reste, tu ne veux pas remettre de l’huile sur le feu. Tu ne trouves rien à dire d’autres qu’un simple :
- Je sais, c’est pour ça qu’il fallait que je te raconte tout au lieu de laisser parler ton imagination
Une histoire qu’il avait pris son temps avant de vouloir l’entendre. Il avait lancé des mots qui t’avaient blessés avant de t’écouter. On aurait pu éviter cela. Mais on ne refait pas quelqu’un. Puis l’histoire est réglée, pas besoin de mettre de l’huile sur le feu. Aussi réglée soit-elle, elle remet toutefois beaucoup de choses en perspective, parce qu’il n’a pas tort : ils se font manipuler. Cet homme joue avec eux, alterne entre eux pour semer le trouble dans leur proximité. Bien que tu sois convaincue qu’il n’a d’intérêt que pour Célian, prendre le temps de réfléchir à tout cette situation n’est pas plus mal. Tu ne te considères pas comme la cible principale mais bien comme un dommage collatéral à qui ce connard s’amuse à jouer avec, à lui faire peur. Tu n’aimes pas ça. Tu n’aimes pas non plus être un dommage collatéral. Tu aurais simplement voulu ne jamais être mêlée à tout ça. Tu ressens une profonde injustice dans tout cela avec le recul mais aucune décision ne doit être précipitée.
- Je ne sais pas… Prenons le temps de réfléchir, voire si cela nous apportera vraiment quelque chose…
Tu prends une longue inspiration. Bien sûr qu’une vengeance apportera quelque chose : cela permettra que jamais plus personne ne vive votre situation. Ça le mettrait hors d’état de nuire. Si tu n’as pas pu te protéger, tu veux pouvoir le faire pour les autres. Les aider. Il s'agit simplement de trouver comment. Au fond, tu n’es pas sûre que tu changeras d’avis concernant cette vengeance mais tu ne forceras pas Célian a en faire parti s’il ne le veut plus. Tu ne veux pas qu’il te suive parce qu’il considère devoir te protéger ou parce qu’il t’aime simplement.
L’ambiance dans la pièce s’allège, la tension en Célian devient moins forte. Elle ne le quitte pas mais l’air en redevient respirable alors tu te permets de prendre une grande inspiration que tu relâches tout aussi vite. Faire sortir la tension que tu as accumulée ne pourra pas te faire de mal. Après quelques exercices de respiration, tu te tournes à nouveau vers ton cousin en le voyant relever la tête. Tes yeux croisent inexorablement les siens. Tu lis dans ces derniers avec la même facilité qu’il peut le faire avec les tiens. La colère est toujours là. Seulement, elle n’est plus dirigée contre toi et pourtant… Les mots qu’ils lâchent ne font que raviver la blessure de quelques instants plus tôt.
De ce moment où il ne faisait que se défouler, dire tout ce qui lui passait par la tête sans t’écouter. Sans te donner aucune légitimité. Il n’écoutait tes paroles que pour te les renvoyer en pleine face. N’accordait aucun crédit à tes états, à tes humeurs, à tes sentiments. Rien du tout. La situation se rejoue alors qu’à nouveau, il n’accepte pas ce sentiment que tu as pu ressentir. Il ne comprend pas ta honte. Il la remet en question. Cette façon qu’il a de faire te tend. Ta honte, elle est bien plus profonde que le simple fait d’avoir fui et d’avoir dormi chez un inconnu qui aurait pu être dangereux aussi. Non, tu as honte d’avoir à nouveau dû fuir. De t’être surestimée en te disant que tu pourrais gérer. En te disant que tu étais à présent capable de te défendre. Tu es aussi faible que Célian le pense, et c’est pour cela qu’il cherche toujours à être derrière toi. Ne le voit-il pas que tu t’en ai sorti grâce à un inconnu. Car seule tu es trop faible. C’est cela qui te fait mal et qui te rend honteuse. Tu n’as pas envie d’en parler, de mettre des mots dessus, tu ne veux pas lui donner raison de te surprotéger. Tu veux y remédier toute seule. Mais en attendant, tu ne veux pas qu’il remette en question tes sentiments et émotions pour autant. Comme le fait que tu veux et voudras toujours son bien. Mais tu ne dis rien car il ne faut pas remettre de l’huile sur le f-... Sa main se pose sur la tienne. Il refuse de te regarder depuis le début de cette conversation. Il refuse de t’approcher. Il ne t’a pas une seconde pris dans ses bras pour essayer de comprendre ce que tu pouvais ressentir. Et là, tout est réglé et il revient ? Alors qu’il vient de remettre en question ce qui a induit tout ton comportement. Et cela sans même essayer de comprendre. C’est trop. Tout simplement trop. Tu ne peux pas encaisser et sourire éternellement. Tout le monde à ses limites. Tu retires doucement ta main de sous la sienne et te lève.
- Peu importe que tu comprennes ou non, tu n’as pas le droit de remettre en question ce que je peux ressentir. Surtout quand tu n’as pas daigné m’écouter ou prendre en compte mes sentiments avant que je te force à t’asseoir.
La voix calme mais affirmative, tu prends la douceur dont tu peux encore être capable pour émettre les faits et ton ressenti. Tu n’attends pas de réponse .Tu en as marre que l’on ne te prenne pas en compte. C’est assez pour aujourd’hui. Tu refermes la porte derrière toi. La conversation est terminée.
Son avenir se dessine dans l'éclat de son regard, dans l'écrin de son sourire. Chaque jour passe et fait grandir ce sentiment, cette envie folle de bâtir son futur avec lui. Cette promesse de jours heureux, d'éclats de rire, d'aventures perpétuelles, ils la scellent dans chacune de leurs étreintes. Un seul prénom sur le bout de ses lèvres, dans l'ombre de chacune de ses pensées, Malone règne en maître incontesté sur la forteresse autrefois imprenable bâtie autour de son coeur.
En dehors de ses partenariats sur les réseaux, de ses vidéos, de son travail comme globe-trotteur/rédacteur d'articles, il travaille depuis quelques mois pour une boîte de communication. Il travaille sur des projets de web-marketing, il aide les entreprises à se développer dans le monde d'internet. Doué pour la communication, à l'aise avec tous types de process et de logiciels de retouche, il prend en charge les clients les plus importants pour les mettre en valeur sur le marché. Ce job, il l'a accepté pour les mauvaises raisons mais il est doué et il aime ce qu'il fait, malgré tout.
Il a aménagé dans le courant du mois de juillet, dans un immeuble communautaire basé dans l'est de la ville. Il occupe l'appartement 2b avec Sky, son serpent
Gagnant de l'avant dernière saison de "Survivor" ~ Grand fan d'urbex, de parkour, de nouvelles découvertes ~ Globe-trotteur particulièrement actif sur les réseaux sociaux, il gagne une partie de sa vie grâce à son image ~ Allergique aux fraises ~ Il a un serpent prénommé Sky ~ Il est claustrophobe, peu à l'aise dans les espaces réduits ~ Extrêmement sportif, difficile à canaliser ~ Sociable, bon vivant, énergique ~ Rancunier, fier, têtu et déterminé ~ Il passe beaucoup de temps hors de la ville, il peut travailler de n'importe où la plupart du temps ~ Il déteste l'injustice et les bananes ~ Il adore tout ce qui est à base de caramel ~ Il a une voiture qu'il s'est payé avec ses gains, une magnifique mercedes ~ Il a une collection incroyable de chaussures ~
présente
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Sujet: Re: Quand la vérité éclate, les fragments atteignent le coeur ~ Eleonor Dim 28 Avr - 18:12#
Il ressent la différence entre eux jusque dans sa chair. Il le sent à la façon dont elle est tendue et à la manière qu’ils ont d’éviter le regard de l’autre. Quelque chose a bougé, dans leur dynamique si parfaite. Un pion s’est barré, une ligne a été éclatée. Et tout ça, à cause de ce fumier. S’il n’était pas là, rien de tout cela ne se serait passé, Célian n’aurait pas agi de cette manière. Depuis le début, depuis qu’il est revenu, il a toujours pris en compte ce que sa cousine ressentait, il a cherché à apaiser ses tourments en trouvant les mots pour lui faire comprendre qu’elle était légitime dans ce qu’elle ressentait, même si elle devait comprendre que rien n’était de sa faute. Cette fois, elle ne l’entend pas de cette oreille, elle se mûre dans cette idée qu’elle a sans vouloir en sortir. Pour la première fois depuis très longtemps, ils ne se comprennent pas, ils n’arrivent plus à communiquer. Est-ce que, alors, tout cela en vaut la peine, est-ce que les choses pourraient changer s’ils arrêtaient tout ? Est-ce qu’il pourrait seulement se regarder dans la glace en sachant qu’il fait demi-tour, qu’il lâche l’affaire en le laissant impunément profiter de qui il souhaite ? Non, c’est inenvisageable pour lui. Il a besoin de réparer la faute qu’il a commise il y a des années, quand il s’est barré plutôt que d’affronter l’ignoble réalité. Plus personne ne subira ce qu’ils ont vécu, c’est hors de question. Il faut qu’ils y réfléchissent, qu’ils redéfinissent les règles, les limites qu’ils s’imposent. Malgré tout ce qu’elle peut penser, Ellie a redistribué les cartes, ce soir, et ça le rend furieux. Elle peut lui en vouloir de la manière dont il l’a traité, il est hors de question qu’il lâche l’affaire. Elle a rompu la promesse qu’ils s’étaient faite et il n’est pas prêt à l’accepter aussi aisément. Peu importe à quel point elle croit être légitime dans ses raisons. Si elle croit qu’il n’a pas eu honte de lui faire écouter l’enregistrement qu’il a pu dénicher, les mots insupportables que ce fils de pute a prononcés, ravivant la douleur tenace d’un passé qu’il a enfoui profondément ? Est-ce qu’elle pense qu’il l’a fait de gaieté de cœur, qu’il voulait qu’elle entende ça ? Qu’il voulait qu’elle découvre la manière dont, dix ans plus tôt, cet homme l’a piégé une première fois ? Parce que c’est exactement ce qu’il y a, sur cet audio. Comment peut-elle penser que ça été facile pour lui de lui faire écouter ? Alors maintenant, elle s’amuse à lui cacher une chose aussi énorme, comment pourrait-il lui faire à nouveau confiance ?
Il y a quelque chose de brisé, dans cet échange. Et quand elle le repousse, il serre la mâchoire et la regarde se lever. Son cœur s’émiette de la sentir partir mais il ne se sent pas de la rattraper. Pas aujourd’hui, certainement pas ce soir. « - Peu importe que tu comprennes ou non, tu n’as pas le droit de remettre en question ce que je peux ressentir. Surtout quand tu n’as pas daigné m’écouter ou prendre en compte mes sentiments avant que je te force à t’asseoir. » Elle décide alors que la conversation est terminée. Il s’obstine à rester silencieux, cherchant à ne pas raviver la flamme qui flambe à l’intérieur de lui. Il tourne à peine la tête pour la regarder partir, il se refuse à observer en face les dégâts que cette conversation a provoqué. Il a mal, il se sent nauséeux. Et pourtant, il lui en veut, malgré tout. Il aurait pu agir autrement, il aurait dû dire les choses d’une autre façon, peut-être, mais il se sent incroyablement impuissant face à la force qu’elle veut dégager. Il n’a jamais été question, une seule seconde, qu’elle se retrouve à nouveau seule avec lui. Ils ont été clairs dès le début, ils ont posé leurs limites. Ellie n’y entend rien, et ne comprend pas qu’il cherche simplement à la protéger. Parce que c’est son devoir, il doit le faire.
Il se relève brusquement et dans un geste rageur, puisqu’elle n’est plus là pour assister au désastre, il renverse la chaise et l’envoie valser un peu plus loin. Il tape dans le tableau qui se renverse sous le poids de son coup. Il est sur le point d’éclater, il le sent. Quelque chose se brise en lui et c’est instinctif, son cerveau lui dicte de faire quelque chose. Alors, il prend la suite de la demoiselle, il débarque dans le couloir et ferme la porte. Il pourrait rentrer chez lui, retourner travailler, faire n’importe quoi. Pourtant, il est bien décidé à faire autre chose. Il s’empare de son téléphone, le serre entre ses doigts et précipitamment, il refait le chemin inverse pour regagner l’étage où il travaille. Il ne fait pas une seule seconde attention à Barbara qui lui demande s’il va bien. Non, il se dirige vers le bureau de son boss et frappe à la porte. Quand il a le feu vert, il pénètre dans la pièce, persuadé d’avoir les cartes en main pour renverser la tendance. Quel imbécile il peut être, parfois.
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