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Yuanjun.. } Cruelle faiblesse

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Cheng Swee Chan

Cheng Swee Chan
91
Pan (elle)
Xiao Zhan
calypsie
s/o

32 ans, né le 27 février 1992 à Choa Chu Kang (Singapour).
Divorcé après quatre ans de mariage. Il n'était pas vraiment heureux, après tout. Il papillonne, s'imaginant des histoires qui n'en sont pas, et un bonheur qu'il mérite forcément.
Manhuajia sur la route du succès ; doubleur aux sourires dégoulinant de chance liquide. Cheng Swee veut s'échapper. Oublier la jolie canne qu'il serre dans sa main.
Il loue un appartement modeste dans lequel il ne peut s'enfermer trop longtemps sans risquer de se disputer avec les fantômes. Il y bosse, souvent, il a une pièce pleine de dessins et d'idées, mais chaque jour il se balade, il s'aère l'esprit et il retrouve du monde, qu'il aime tellement. (Quartier est)
Quotidienne.

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MessageSujet: Yuanjun.. } Cruelle faiblesse Yuanjun.. } Cruelle faiblesse EmptySam 20 Avr 2024 - 22:22#



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cruelle faiblesse ;
Yuanjun & Cheng Swee


— Les projets fous. Débiles, devrait-on dire, le destin qui s’entremêle et essaie de rattraper les conneries. De s’en mêler. Cheng Swee est motivé, il s’est levé du bon pied, c’est pas celui qui se fout de sa poire qui s’est posé en premier. Cheng Swee il a passé plusieurs coups de téléphone au lieu de travailler. Motivation, motivation, ça gonfle dans son cœur et lui arrache des sourires d’argent. Il a une idée, une idée ! C’est une bonne, en plus, car toutes ses idées sont géniales, sinon y’aurait pas tous ces gens qui le liraient, n’est-ce pas ? Ah ! S’il retourne à Singapour, il y aura des hordes de fans en folie pour l’attendre à sa sortie d’avion. Qu’il rêve. Parce que dans la rue, on le reconnaît pas trop. Sa voix dit « vaguement » quelque chose, on lève le doigt, il y a une pensée qui traverse l’esprit mais elle ne s’accroche à rien et s’enfuit aussi vite qu’elle est apparue.

Il voudrait être beau, riche et célèbre. Grand-mère lui a toujours répété qu’il était bel homme, alors l’un de ses super objectifs est déjà rempli. Qu’il croit dur comme fer pour pas se dégonfler comme un ballon de baudruche. La déprime le guette à chaque faux pas ! Les erreurs s’accumulent et la motivation s’envole et il ne peut la rattraper car ses ailes n’ont jamais poussé.

L’encre renversée, Cheng Swee qui n’a rien vu et qui s’échappe par la porte, canne choisie au hasard car c’est pas sa jambe qui va le faire briller aujourd’hui. Elle n’aura aucune importance. Elle sera ignorée comme si elle n’existait plus, guérie par les soins d’un dieu invisible. Elle n’existe plus, elle n’existe plus ! Premier bus qui passe, un signe de la main et l’homme entre avec peine. Sourire au chauffeur, il s’assoit à une place solitaire – il adore le monde, il adore la vie qui grouille mais préfère la solitude dans les transports, regarder par la fenêtre et rêver – et le bus redémarre après avoir eu l’amabilité d’attendre qu’il soit installé – la chute n’est jamais loin. Quelques minutes le séparent de sa destination, le cœur bat un peu plus vite comme avant un rendez-vous galant et Cheng Swee ricane car il a donné rendez-vous au Renouveau. Il va épouser le Renouveau.

La porte poussée, il demande son chemin, un peu d’aide car il est perdu. Après tout, c’est la première fois qu’il met les pieds dans ce club de sport. De la boxe, du combat ! Il dessine les coups dans ses œuvres, il rêve de la sensualité de deux épées se rencontrant. Il n’a jamais pu expérimenter par lui-même. C’est l’occasion. Il se sent prêt. Depuis ce matin. Quand il entre dans la salle, les regards se tournent vers cet homme qui ne lâche pas sa canne et qui étonne. Il n’a pas le physique d’un compétiteur, d’un sportif acharné. Il s’en débarrasse. Il n’en a plus besoin. Plus aujourd’hui. Il la retrouvera après ce moment intime avec… un sac de frappe. On lui donne les gants, on lui explique quoi faire, il s’essaie et tout se passe bien.

Mais l’idée était merdique, dans quel film cette session d’entraînement aurait-elle pu bien se passer ? Cheng Swee mal dans sa peau veut oublier la vérité de sa blessure. Elle est là, elle se rappelle à lui et le visage souriant change. La grimace défigure les traits soudain douloureux. La patte folle ploie et l’homme tombe à genoux dans un cri qui ne ressemble pas à ceux qu’il poussait lorsqu’il donnait un coup à ce sac usé. Yeux écarquillés, les larmes coupables qui envahissent le champ de vision et la sueur qui trempe le front. Rien ne va plus. Le projet tombe à l’eau et le pire arrive.

@Yuanjun Seon

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

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Yuanjun Seon

Yuanjun Seon
34
ananas + elle.
lee minho (lee know, stray kids).
jaegraph.
none.

vingt-cinq ans, le quart de siècle qui s'effile. les années s'échappent ; de quelle manière les tisser ?
célibataire. solitude qui lui est souvent bonne alliée. coeur que l'on pense difficile à toucher quand il s'agit en réalité de la protection dont il s'encadre.
aide-soignant à l'hôpital au service des urgences. joindre les deux bouts du mieux qu'il peut. souvent, aider les autres l'aide à survivre lui-même quand l'oxygène vient à manquer.
Yuanjun.. } Cruelle faiblesse Eb32aad7d2d981e6abd865219d977b89cf0f3ae4

disponible.

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MessageSujet: Re: Yuanjun.. } Cruelle faiblesse Yuanjun.. } Cruelle faiblesse EmptySam 27 Avr 2024 - 19:17#

. cruelle faiblesse .

un, deux, trois, quatre.
les coups s'enchaînent. pleuvent sur le sac de frappe en face de yuanjun.
cinq, six, sept, huit.
une fine pellicule de sueur sur le front, il ne s'arrête pas. il frappe encore une fois.

dans sa tête, chaque coup porté est un chiffre martelé. au bout du compte, il perd le fil mais ses poings ne cessent de se déchaîner. le besoin de cogner qui hurle dans tout son corps quand les sensations ne suffisent jamais pour tenter d'oublier les événements d'un passé parfois trop présent. yuanjun est dans sa bulle et ne prête attention à rien de l'environnement dans lequel il s'offre la possibilité de se dépenser de la sorte.
la boxe, il la pratique depuis l'adolescence, mais il n'a repris que depuis son arrivée dans cette ville. l'envie impériale de ressentir les choses ; de les vivre pleinement quand il n'est pas toujours aisé de le faire. ici, avec son matériel, il n'y a aucun risque. parfois, il boxe contre certains membres de ce club, c'est rare, mais ça arrive. il ressort avec des contusions et il se dit qu'il est vivant. c'est grisant. alors, la plupart du temps, c'est lui et le sac de frappe contre le reste du monde.
il n'est pas effrayé d'être seul. en réalité, la solitude est probablement ce qui lui convient le mieux. il a tenté des choses et d'autres, d'échanger qui il était, d'effacer sa nature profonde ; à ses détriments. aujourd'hui, entre les quatre murs de la salle, le jeune homme fait de son mieux pour que ses genoux ne flanchent pas. que son dos demeure le plus droit possible. comme à l'hôpital. il se dit qu'il aide les gens, là-bas, et qu'ici, à l'abri, il contribue à s'aider lui.

cent-huit, cent-neuf, cent-dix...
et le besoin de reprendre sa respiration.

il retire un gant en l'ouvrant de ses dents, saisit sa bouteille d'eau restée sur le côté. une longue gorgée et le monde autour de lui reprend un sens. il n'y a pas grand-monde en ce moment. suffisamment peu pour que les prunelles brunes de yuanjun découvrent la silhouette d'un homme à quelques mètres d'où il se tient. il songe aussitôt qu'il n'est peut-être pas coutumier d'un tel endroit quand il l'aperçoit s'effondrer au sol, un cri l'accompagnant. coups mal portés ? les genoux ? autre chose ?
il ne s'avancera qu'après avoir observé la scène quelques secondes : l'homme ne se relève pas.
yuanjun secoue la tête en songeant qu'il est aide-soignant. qu'il ne peut pas le laisser comme ça. (d'autant plus qu'il a l'air d'être le seul à s'être rendu compte de la chute survenue.)
- hey... tu peux te relever ?
accroupi à ses côtés, il a machinalement apporté sa bouteille d'eau pour la partager avec son interlocuteur. il la lui tend avec la vaine tentative d'essayer de détecter d'où peut venir son éventuelle douleur.
- c'est la première fois que tu viens ici ? je ne crois pas t'avoir déjà vu.
après, ça ne serait pas impossible.
yuanjun n'est pas forcément celui qui prête le plus attention aux autres en dehors de son travail ou quand il est dans ses objectifs.
quoi qu'il en soit, il attend une réponse, un signe de l'homme, avant de se permettre d'engager davantage la conversation sur ce qui vient de se dérouler. même, le voilà qui s'assoit en face de lui. parce qu'il est comme ça, yuanjun.

@Cheng Swee Chan
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