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end game (racio)

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Raphael Dimitriou
Raphael Dimitriou
2032
manon
casey deidrick
@cosmiclight
luis soares (t. sorensen), leo jacquemus (a. prange)

Trente-trois ans, un chiffre qui n'a jamais été plus que cela, capricorne, il est né le 10 janvier 1991 lors d'une froide nuit d'hiver dans une chambre de l'hôpital de Monterey avec pour compagnie la lumière de la lune frappant à la fenêtre.
Célibataire depuis peu il s'est perdu dans un tourbillon de sentiment intense qui l'a peu à peu consumé jusqu'à ce que la vérité ne s'impose à lui même, aimer ne suffit pas toujours quand la rancœur, les problèmes et la vie simplement ne s'interpose dans ce qui semblait pourtant être la plus belle des relations.
Agent fédéral au sein du DSC spécialisé en criminologie en poste depuis trois ans désormais après plusieurs années au sein du département criminel de la police de Monterey.
Quartier ouest, une maison à deux pas de l'océan qu'il a acheté il y a six ans maintenant pour sa fille Maddy, leur chat Weasley et lui.
≈≈≈

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soulmate,
a connection of minds an unconditional, effortless never ending love. a person with whom you feel the most complete. (bibou)


disponible

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https://basique.forumactif.com/t11781-making-mistakes-more-than-
MessageSujet: end game (racio) end game (racio) EmptySam 15 Juin - 21:01#

(outfit) - 14 juin, 21h07 //  @Horacio Gore - Sa tasse de café noir encore fumante il examine les rapports des dernières affaires résolu du regard afin de les approuver quand le bruit lourd des chaussures écrasant le sol de l’open-space attire son attention. Lewis est le genre de type qu’il ne porte pas dans son cœur, profondément imbu de sa personne il est persuadé d’être une sorte de sauveur et ne se prive pas de le rappeler dès qu’il en a l’occasion. Il est détestable au plus haut point mais il est doué dans son boulot et malheureusement tout le monde n’est pas capable de bosser dans la criminel. Le regard de Raphaël croise le sien une demi seconde, ils n’échangent rien de plus et il retourne à sa lecture lorsqu’il entend un nom qu’il ne connaît que trop bien. Gore. Immédiatement il se redresse sur sa chaise sans pour autant attirer la moindre attention, faire illusion est l’un de ses plus grands talents et même s’il a l’air profondément occupé il écoute chaque mot et lorsqu’il l’entends se venter d’avoir une preuve qui permettrait de retirer une racaille des rues son sang se glace. Raphaël n’a jamais supporté que l’on parle de manière négative de son meilleur ami, il ne supporte pas que l’on juge sans connaître et que l’on s’arrête à la première image qu’une personne peut dégager. C’est un mec bien, il en est persuadé et rien ni personne ne pourra le faire changer d’avis. Dans son esprit, tout se passe très vite, il le voit quitter la pièce afin de partir déjeuner avec son équipier, il attends un bref instant avant de rentrer dans son bureau, de verrouiller la porte et d’ouvrir son ordinateur. Lewis est grotesque, il est doué dans son domaine mais il est prévisible, pas bien difficile à cerner et sans difficulté il trouve son mot de passe et entre dans son système. Devant les dossiers, il ne pense ni au bien, ni au mal, ni à la promesse qu’il a fait lorsqu’il est entré au FBI, il ne pense qu’à une chose, à cet homme pour qui cette frontière n’existe plus. Après quelques minutes de recherche à peine il tombe sur ce qu’il cherchait, une photo un peu flou certes mais cette silhouette il l’a connaît par cœur il pourrait même dire l’âge qu’il a rien qu’en le regardant. Ça n’a aucun sens, Horacio entre dans une rue certes un peu sombre mais il ne comprend pas en quoi cette photo le ferait tomber pour quoi que ce soit et il clique sur le dossier suivant, un meurtre, un certain Bryan, un gamin dont il ignore tout tué dans la rue ou il se trouvait. Pendant une brève seconde il se fige, incapable de bouger, incapable de dire quoi que ce soit, il parcours des yeux le dossier pas bien épais. C’est impossible et pourtant sans réfléchir plus longtemps il efface de manière définitive toutes les preuves qui place son meilleur ami dans cette rue, à ce moment précis. Les minutes défilent, il couvre ses traces et disparaît comme si de rien n’était, comme s’il n’était jamais venu ici avant de partir, de rentrer chez lui. La maison est vide, Maddy est à l’école, Émilie au travail et il s’enferme à double tour dans son bureau allumant son ordinateur personnel afin de faire ses propres recherches. Dans le moteur de recherche le plus connu du monde, il tape le nom de ce gamin décédé, les articles sont vieux, pas réellement précis mais il trouve quelques informations qui lui permette de définir une situation géographique, il examine quelques photos d’école, des témoignages d’anciens camarades. Il n’était pas un gosse modèle, loin de là mais comme souvent après un décès les témoignages ne sont pas si chaotiques et au milieu de toutes ces informations qui n’ont parfois aucun sens il y a un nom qui ressort, une identité qui sur le principe n’attirerait pas l’attention mais soudainement tout s’éclaire, comme si la lumière venait de s’allumer dans son esprit. Enfoncé dans le dossier de sa chaise, il inspire, expire, se repassant encore et encore les détails de ses dernières années, les conversations et ce qu’il pensait être la chose la plus précieuse de son existence semble peu à peu prendre la forme du plus gros mensonge de l’univers. Raphaël ignore combien de temps il est resté assis dans son bureau à fixer le vide mais lorsqu’il reprend finalement ses esprits il n’est pas loin de vingt-et-une heure, son téléphone n’a plus de batterie, Émilie doit probablement le croire au travail comme d’habitude et Maddy après être rentré avec Penny doit être avec elle. Tout ceci ne peut pas être vrai, il relis encore et encore ce qu’il a sous les yeux comme pour chercher une explication mais au fond il sait qu’il ne peut nier l’évidence. Le cœur lourd de rage, il sort malgré tout discrètement de son bureau, puis de la maison afin d’aller frapper chez lui. Il frappe fortement, deux fois, puis une dernière avant que la porte ne s’ouvre. Ce n’est pas inhabituel de débarquer chez lui à l’improviste sans être attendu mais habituellement il entre avec son double dés clés.  « Il faut qu’on parle » sa voix est probablement aussi froide que son regard, il est tendu, distant, il flirt avec une colère qui pourrait le submerger rapidement. Il entends la porte claquer et il se tourne vers lui affrontant son regard, il l’observe durant quelques secondes sans rien dire, comme s’il cherchait une explication à tout ça puis finalement  « Tu sais j’ai toujours cru qu’on avait un truc tout les deux, y’a personne qui comprenait pourquoi j’tenais tellement à être ton ami mais c’était plus fort que moi, c’était comme une évidence impossible à nier et pendant toutes ses années je t’ai défendu, j’ai fait taire ceux qui osait dire que tu ne valait rien, j’ai cru en toi, j’ai fait de toi le parrain de ma fille et pendant toutes ses années toi tu me mentais… » il ne s’emporte pas, il ne hurle pas, le ton de sa voix est calme mais aussi tranchant qu’une lame affûté et son regard lui se rempli de mépris.  « … Ne me dis pas que tu ne vois pas de quoi je parle, que je déraille ou que j’me fais des films » il fait un pas vers lui son regard toujours planté dans le sien  « Qu’est-ce-que Harmony a pu faire à ce Bryan pour que tu décides de lui ôter la vie ? » no more lies.




Dernière édition par Raphael Hayes le Dim 11 Aoû - 10:49, édité 1 fois
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Horacio Gore
Horacio Gore
5357
Noxel ♗ She
Le beau Louis Darcis
hoodwinkme -ava- ♗ beautyhurtsmore -gif- ♗ awona -signa-
Cassiopéa ♗ Irini ♗ Uriah ♗ Isaiah

Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie

Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo

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Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces. Aujourd'hui, tu chéris cette chance de pouvoir y vivre en compagnie de celui qui fait battre ton cœur et dont tu tombes éperdument amoureux chaque jour.


end game (racio) J9ql
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

great member
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MessageSujet: Re: end game (racio) end game (racio) EmptyVen 28 Juin - 22:49#


End Game ♗ 14 juin 2024

Désireux de ne pas passer ta journée dans une habituelle solitude de ton ranch, tu t’es rendu au QG de ton commando. Tu as profité de l’absence d’Harmony et Mira pour saisir cette occasion et remettre ton nez dans le travail. Assis à ton bureau, une tasse de café fumante à portée de main, tu relis pour la énième fois les rapports des opérations récentes. Chaque détail est scrupuleusement examiné, chaque décision évaluée avec le poids des responsabilité qui caractérise chacun de tes gestes. Pourtant, malgré ta concentration apparente, ton esprit est troublé par les événements récents. Les ombres du passé semblent s'étendre sur ton présent, comme des spectres rappelant des choix difficiles et des actions irréversibles. Le visage de Vénus surgit dans tes pensées, une figure énigmatique qui a traversé ta vie tel un fil invisible, entrelaçant vos destins de manière complexe et inextricable. Tu passes souvent de longs moments à réfléchir à ta vie, aux choix que tu as faits et aux conséquences qui en découlaient. Chaque acte de violence que tu as commis, chaque vie tu as prise, tu les portes comme des cicatrices invisibles mais profondes. Pourtant, tu ne regrettes rien, persuadé d'agir pour un bien supérieur, même si cela signifiait plonger dans les ténèbres.

Ce soir-là, alors que la lumière décline doucement, tu te surprends à penser à Raphael. Ton ami, son frère d'âme, celui qui, malgré vos différences, a toujours été à tes côtés. Pas un jour ne passe sans que tu te demandes ce que Raphael penserait s'il connaissait toute la vérité. Une part de toi espère que ce jour ne viendra jamais, que vos chemins continueraient de se croiser sans heurts, sans ces vérités douloureuses qui menacent de tout détruire. Dans cette partie de ton esprit, tu souhaites préserver l'équilibre de votre amitié, la simplicité de vos échanges, et la chaleur réconfortante de votre relation. Tu veux continuer à voir le sourire sincère de Raphael, sentir cette complicité inébranlable et cette confiance mutuelle qui vous unissaient depuis tant d'années. Dans cette partie de toi, tu te réfugies dans l'idée que certains secrets doivent rester enfouis, que certaines vérités sont trop lourdes pour être partagées, que tu te dois de te terrer dans le silence pour son bien être. Mais il y a une autre part de toi, une part plus profonde et plus tourmentée, qui te crie de tout lui raconter. Cette voix intérieure te supplie de cesser cette torture, de briser les chaînes invisibles de ces mensonges qui s'entassent jour après jour, pesant de plus en plus lourd sur ta conscience. Elle te poussent à offrir à Raphael cette vérité qu’il mérite, à lui faire confiance comme il t'a toujours fait confiance. Cette part de toi sait que la sincérité est la seule voie pour retrouver une paix intérieure, pour alléger le fardeau de la culpabilité et des regrets qui te rongent. Cette dualité te déchirent de l'intérieur, un combat incessant entre la peur de perdre l'un des êtres les plus chers à ton cœur et le besoin impérieux de libérer ton esprit de ce poids accablant. Chaque jour, tu te retrouves à jongler avec ces pensées contradictoires, à essayer de trouver un équilibre entre le silence protecteur et la révélation libératrice. Mais plus le temps passe, plus la voix de la vérité devient forte, impossible à ignorer. Elle te rappelle que la véritable amitié, celle que vous avez construite au fil des années, devrait être bâtie sur la transparence et l'honnêteté, même si cela implique de traverser des tempêtes et de faire face à des réalités douloureuses. Ce conflit intérieur est d'autant plus intense parce que tu connais Raphael. Tu sais qu'il est loyal, compréhensif, et profondément juste. Tu sais que, malgré la douleur que cette vérité pourrait lui causer, il mérite de la connaître, parce que c'est ce que les vrais amis font : ils se disent la vérité, même quand elle est difficile à entendre. Et dans cette lutte interne, tu réalises que l'amour et le respect que tu as pour lui doivent surpasser ta peur de la confrontation.

Alors que tu t’enfonces dans tes pensées, tu te lèves et te diriges vers ta baie vitrée, observant la mer qui s'étend à l'horizon. Les vagues scintillent sous la lumière du crépuscule, une illusion de beauté dans un monde souvent cruel. Tu sais que, malgré les apparences, les profondeurs marines cachent des secrets sombres, tout comme toi. C’est alors qu’un coup retentit à ta porte d’entré te tirant de tes réflexions. Ta porte s'ouvre sur Raphael, son visage empreint d'une expression mêlée de détermination et de douleur contenue. Tu notes son regard accusateur, la froideur dans ses yeux qui contraste avec la chaleur que vous avez l’habitude de partager. Il n'y a ni salutations chaleureuses, ni tentative de dissimuler l'ampleur de la tension qui règne. Face à ton meilleur ami, tu sens chaque mot te frapper comme un coup de poing. Tu vois la douleur et la trahison dans ses yeux, une vision qui te déchire le coeur plus que n’importe quelle blessure physique. Pourtant, tu sais que ce moment devait venir, que tu dois faire face aux conséquences de tes actions.

Tu prends une profonde inspiration, tentant de calmer la tempête d’émotions qui gronde en toi. Tu te tournes complètement vers lui, plantant ton regard dans le sien avec une intensité calme, bien que la tristesse dans tes yeux te trahisse. Tu laisses quelques secondes de silence s’écouler, pesant chaque mot que tu comptes lui dire. « Raphael… Tu as toujours été mon frère, bien plus que ça même, et tu le sais. Tu es celui en qui j’ai le plus confiance. Jamais je n’ai pris à la légère ce que nous partageons, encore moins les responsabilités que tu m’as confiées. » Calmement, tu t’éloignes de la porte d’entrée et fais un pas vers lui, bien que tu saches qu’il ne se laissera pas approcher facilement dans sa colère. Une colère justifiée, compte tenu de la raison de sa venue et de la découverte qu’il vient de faire. À vrai dire, tu ne sais pas vraiment quoi dire ni par où commencer, mais une chose est certaine, tu ne comptes pas tourner autour du pot ni essayer de noyer le poisson. La vérité, c’est tout ce que tu as à lui offrir en cet instant. « Je ne vais pas te mentir. Je ne te dirai pas que tu te fais des films, ni ce que tu aimerais entendre. » Par là, tu signifies que tu ne comptes pas démentir chacune de ses suppositions ou essayer de trouver un moyen de te sortir de cette situation pour éviter que son regard ne change sur toi. « Je suppose que le moment est venu. Je vais te dire la vérité, toute la vérité s’il le faut. » Incertain, tu passes ta main dans tes cheveux. « Ce que tu dis est vrai. J’ai bien tué Bryan. » Ta voix résonne avec la gravité et la sincérité de l’instant. « Je l’ai fait pour protéger Harmony. Bryan avait franchi certaines limites avec elle, proféré des menaces à prendre au sérieux. Il était une menace que je ne pouvais pas ignorer et il était loin d’être un adolescent innocent. Quand j’ai appris cela, je ne pouvais pas rester sans rien faire, et la situation m’a échappé… Je n’ai jamais voulu lui ôter la vie, mais c’est arrivé et je ne le regrette pas parce que ça a évité qu’il ne fasse du mal à Harmony. » Tu restes figé à quelques pas de lui, le fixant avec une intensité farouche alors que tes paroles deviennent de plus en plus passionnées. « Je ne cherche pas à me justifier ni à excuser mes actions. Ce que j’ai fait, je l’ai fait en pleine conscience de ce que cela signifie. J’ai pris une vie pour en protéger une autre, et c’est une décision qui me hante chaque jour. Si j’avais géré la situation différemment, je ne me serais jamais retrouvé en France… » Le simple fait de repenser à toutes ces années gâchées par une action aussi stupide et aux conséquences qui ont suivi te serre la gorge. « Je sais que ce que j’ai fait est difficile à comprendre, et encore plus à accepter. Mais crois-moi quand je te dis que je n’ai jamais voulu te trahir. J’ai toujours essayé de protéger ceux que j’aime, même si cela signifie porter le poids de mes actes seul. Je ne pouvais pas te le dire sans te mettre dans une situation délicate. » Sur ces mots, tu t’arrêtes. Tu attends, le cœur battant, prêt à faire face à la réaction de ton meilleur ami, qu’elle soit de compréhension ou de rejet. Car malgré tout, tu sais que votre amitié est mise à l’épreuve la plus dure qu’elle ait jamais connue et que tu dois tout faire pour ne pas la perdre, tout en sachant que tu gardes au fond de toi des secrets bien plus lourds à porter et plus compromettants.

PAR ALCARA.

_________________
Momento Mori


Dernière édition par Horacio Gore le Jeu 15 Aoû - 17:02, édité 1 fois
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Raphael Dimitriou
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Trente-trois ans, un chiffre qui n'a jamais été plus que cela, capricorne, il est né le 10 janvier 1991 lors d'une froide nuit d'hiver dans une chambre de l'hôpital de Monterey avec pour compagnie la lumière de la lune frappant à la fenêtre.
Célibataire depuis peu il s'est perdu dans un tourbillon de sentiment intense qui l'a peu à peu consumé jusqu'à ce que la vérité ne s'impose à lui même, aimer ne suffit pas toujours quand la rancœur, les problèmes et la vie simplement ne s'interpose dans ce qui semblait pourtant être la plus belle des relations.
Agent fédéral au sein du DSC spécialisé en criminologie en poste depuis trois ans désormais après plusieurs années au sein du département criminel de la police de Monterey.
Quartier ouest, une maison à deux pas de l'océan qu'il a acheté il y a six ans maintenant pour sa fille Maddy, leur chat Weasley et lui.
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MessageSujet: Re: end game (racio) end game (racio) EmptyDim 11 Aoû - 11:30#

(outfit) - 14 juin, 21h07 //  @Horacio Gore - Raphaël a la sensation d’être au milieu d’un cauchemar, il essaie de toutes ses forces de s’en sortir en vain mais ses yeux ne semblent pas décider à s’ouvrir et il revit encore et encore ce moment comme s’il allait définir le reste de son existence. Perdu face à la situation il tourne en rond encore et encore jusqu’à ce que la solution ne s’impose à lui même. Il doit lui parler, à tout prix, immédiatement et lorsqu’il franchi la porte de ce ranch qu’il connaît par cœur il lui balance sans prendre de pincette tout ce qui se bouscule dans son esprit en espérant que ces mots apaiseront immédiatement le sentiment de colère profonde qui le gagne lentement. Face à lui, il a toujours été faible pas de la manière traditionnelle et péjorative du terme mais dans sa manière la plus pure et sincère. Il n’y a entre eux aucune compétition, aucun sentiment de supériorité simplement un amour qui ne peut être compris qu’en étant vécu. Loin du sentiment amoureux classique il est au-delà de cette émotion qui semble presque banale à coté de ce qu’ils partagent tout les deux. Il l’aime, avec chaque cellule de son être, sans aucunes conditions depuis le premier jour de leur rencontre, il est cette évidence qui ne peut être expliqué. Horacio est depuis plus de quinze ans la meilleure constante de sa vie, il est celui qui sait tout, qui connaît tout, celui qui lui donne cette sensation de sécurité constante. Ils forment un tout en dépit de leurs différences incontestables et jamais il ne voudrait renoncer à lui bien que certains ont tenté à une époque de lui faire comprendre qu’il n’était pas ce que la société appelle une bonne fréquentation. L’avis des autres il n’y a jamais accordé la moindre importance, pourquoi l’aurait-il fait alors que son cœur savait que sans lui sa vie perdrait de sa saveur ? Durant toutes ces années il y a eu de léger désaccord mais jamais une seule dispute sans doute parce qu’ils ont toujours su se parler à cœur ouvert sans craindre le jugement de l’autre.

Désormais tout semble différent. Il n’y arrive pas, pas aujourd’hui en tout cas, Raphaël a l’impression d’étouffer, de se noyer sous le poids de ce mensonge qui écrase sa poitrine. Sa doléance balancé en pleine face il le regarde dans les yeux le suppliant presque sans rendre compte de le rassurer et de lui faire comprendre que toute cette histoire n’est qu’un malentendu, qu’il y a une explication, il y en a forcément une parce que l’homme qu’il aime, admire et protège de tout son être n’est pas un meurtrier. Le cœur rempli de cette douloureuse ivresse il écoute cependant chacun de ces mots qu’il analyse comme s’il se trouvait dans l’une des salles d’interrogatoires du bureau fédérale d’investigation. Et il avoue plus rapidement que ce qu’il aurait imaginé et alors qu’il espérait que ces paroles l’apaise elles ont l’effet inverse. Le peu de douceur qu’il restait dans son regard disparaît et soudainement il ne voit plus qu’un criminel qui l’a trompé pendant des années. Incapable de bouger ou d’exploser, il reste statique fixant cet homme qu’il croyait connaître par cœur pendant que ses mains deviennent moites, que les battements de son cœur ralentisse au point qu’il se demande s’il bat stupidement encore. Au fond il n’est pas surpris de savoir que la raison de tout ces mensonges, de ce crime n’était autre que Loane, l’autre amour de sa vie. Elle, il la porte aussi dans son cœur d’une toute autre manière bien évidemment mais il l’aime, il a veillé sur elle à sa manière pendant des années lorsqu’elle était encore dans les parages mais même s’il comprend ce besoin de la protéger coûte que coûte Raphaël n’arrive pas à accepter qu’il ai choisi le mensonge à la vérité.  « Arrêtes de dire que tu ne pouvais pas comme s’il n’y avait pas d’autre choix Horacio, tu n’as pas voulu m’en parler et toute la nuance est dans le choix de ce verbe » sa voix est glaciale aussi tranchante qu’une lame affûté et il l’appelle par son prénom de naissance ce qu’il n’a pas du faire depuis au moins une dizaine d’années parce que ce n’est pas assez personnel, pas assez fort, ça ne leur ressemble pas.

 « Ça aurait été une discussion difficile je te l’accorde mais j’aurais compris, je t’aurais soutenu comme je l’ai toujours fait je le sais et tu le sais, ne cherche pas d’excuses toute faite au choix que tu as fait, il n’y a que deux explications à ta décision soit tu t’es servi de moi pour couvrir tes petites manigance de racaille soit tu n’as jamais eu confiance en moi et dans tout les cas ma dévotion envers toi à bien du te faire rire pendant ces années » au fond il n’en pense pas un mot mais sur le moment il est persuadé que cette colère exprimé lui fera du bien pourtant il regrette ses paroles à la seconde ou ses mots quittent ses lèvres mais il n’en dit rien, il ne revient pas en arrière, il le regarde seulement avec cette rage et ce mépris qui le consume mais en lui ressemble pas. De quelques pas il réduit la distance physique entre eux s’assurant qu’il comprenne que cette discussion est réel, que la peine qu’il ressent n’est pas le fruit de son imagination, cruellement, il espère que sa moitié souffrira autant qu’il souffre à cette instant précis.  « Je vais te dire la vérité, tu es un lâche et un menteur peut-être le meilleur qui soit je te l’accordes » et il le sent si stupide de n’avoir rien vu durant tout ce temps  «  Tu joues les durs parce t’as du sang sur les mains mais c’est minable Horacio parce qu’à partir de maintenant je ne veux plus te voir, je ne veux plus entendre parler de toi, tu n’es plus rien sauf la plus grosse erreur de ma vie et que ce soit clair si tu t’approches de ma fille tu auras affaire à moi… » il n’est plus lui même il n’est qu’un homme brisé dont l’animosité s’exprime pour lui  « … toutes mes félicitations t’as gagné même si à mon avis tu as tout perdu aujourd’hui, finalement je comprend que Cutie ne soit plus dans les parages qui voudrait d’un faux frère comme toi ? » et our ces mots il se détestera probablement pour le reste de sa vie.


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Horacio Gore
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Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo

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Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces. Aujourd'hui, tu chéris cette chance de pouvoir y vivre en compagnie de celui qui fait battre ton cœur et dont tu tombes éperdument amoureux chaque jour.


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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
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♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
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MessageSujet: Re: end game (racio) end game (racio) EmptyJeu 15 Aoû - 17:02#


End Game ♗ 14 juin 2024

Tu sens chaque mot de Raphaël comme une lame tranchante, un déchirement silencieux qui pénétre profondément dans ton cœur. Face à l’éclat de la colère et de la déception dans les yeux de ton ami, tu te retrouves enchaîné par un flot d’émotions contradictoires, incapable de trouver les mots justes pour exprimer l’innommable. Tu ressens la pression sur ta poitrine, une lourdeur poignante comme si les révélations de la journée avaient pris racine dans tes entrailles et commençaient à les écraser. Le regard de Raphaël, à la fois implorant et accusateur, est un miroir cruel qui te renvoie l’image d’un homme que tu as tenté de protéger de tes démons les plus sombres. Tu as toujours su que ta vie serait marquée par des sacrifices, mais voir la déception et l’incompréhension de Raphaël s’étendre devant toi est un supplice d’une intensité que tu n’as pas anticipée. Tu sais que le silence est lourd de sens, mais les mots semblent impossibles à formuler, bloqués dans une gorge serrée par le chagrin et la honte. Chaque battement de ton cœur résonne comme un écho dans un vide déchirant, chaque respiration est un effort conscient pour maintenir ton calme face à une vérité qui a finalement explosé à la surface. Le regard sévère de Raphaël, glacial comme une lame affûtée, te frappe avec une force que tu peines à ignorer. Ton propre prénom, prononcé avec une telle froideur, est une condamnation plus cruelle que n’importe quel jugement. C’est comme une claque en plein visage, un rappel brutal de l’homme que tu as tenté de cacher derrière un mur de secrets.

Dans cette confrontation, tu te retrouves dans une solitude glaciale, isolé par tes propres actions. Tu n’as jamais imaginé que ce jour viendrait, où la vérité éclaterait avec une telle violence. Ta vie, bâtie sur des choix difficiles et des sacrifices souvent incompris, se retrouve maintenant exposée dans une lumière crue, et tu te demandes si les fondations de votre amitié peuvent encore supporter le poids de cette vérité. « Je comprends ce que tu ressens. » Tu le dis d’une voix éraillée par l’émotion. « Je comprends pourquoi tu te sens trahi. Mais laisse-moi t’expliquer pourquoi j’ai agi comme je l’ai fait. Ce que tu vois, ce n’est pas le portrait d’un homme dénué de conscience, mais celui de quelqu’un qui a été poussé au bout du rouleau pour protéger sa famille. Loane est tout pour moi, la situation m’a peut-être échappé à l’époque, mais j’ai pris toutes les décisions suivantes en pensant qu’il n’y avait pas d’autre choix. J’aurais aimé pouvoir tout te dire, mais je ne voulais pas te mettre dans une position délicate. Je ne sais pas comment tu allais réagir, ni même si tu pourrais accepter ce que j’ai fait et ses raisons. » Tu sens les mots s’accrocher à ta langue, chaque syllabe chargée de la douleur d’un homme qui a tenté de concilier ses actions avec ses principes. Tu as voulu protéger Raphaël de cette vérité pour le préserver, non seulement de tes propres actes, mais aussi les conséquences de ces actes sur votre amitié.

Pourtant, l’ironie de la situation te frappe avec une brutalité particulière : tu as agi pour protéger ceux que tu aimes, et dans ce processus, tu as créé une fracture irréparable entre toi et celui que tu as toujours considéré comme son frère. « J’ai choisi le silence par nécessité. La vérité aurait été un poison qui aurait détruit beaucoup de choses. Je voulais te garder à l’écart de cette partie de ma vie parce que je savais que ce que j’avais fait était inconcevable. J’ai toujours admiré ta force, ton intégrité, et j’ai essayé de préserver cette admiration en cachant cette part de moi-même. Je ne voulais pas que tu me vois différemment. Je pensais que te préserver serait plus important que de tout te révéler. » Tu t’arrêtes, les mots s’effondrant en silence alors que tu obsverses Raphaël avec une sincérité douloureuse. « Je n’ai jamais voulu te tromper, Raphaël. Mon intention n’a jamais été de te cacher la vérité pour t’induire en erreur, mais de te protéger de ce qui pourrait détruire ce que nous avons. Je comprends que tu sois en colère, déçu, et je ne saurais jamais comment réparer ce que j’ai brisé. Mais sache que chaque choix que j’ai fait, chaque acte, était motivé par un désir de protéger ceux que j’aime, y compris toi. » En parlant, tu ressens le poids des années de secrets, des sacrifices et des remords se déverser comme un torrent, laissant derrière toi une vulnérabilité à peine contenue. Tu sais que rien ne peut effacer la douleur causée, mais tu espères que, malgré tout, il pourra trouver en lui une compréhension, une trace de la loyauté et de l’amour qui ont toujours été la base de votre relation.

Mais tu te tiens là, accablé par le déferlement de colère et de douleur de Raphaël. Chaque mot, chaque accusation, frappe ton cœur avec une intensité dévastatrice. C’était comme se faire balancer dans une mer déchaînée, où chaque vague est une déchirure de plus dans ton âme déjà brisée. Tu sais qu’il n’est jamais été aussi cruel sans raison, mais ses paroles, aussi violentes et injustes soient-elles, sont le reflet d’une profonde douleur et d’une trahison perçue. Quand il t’accuse de l’avoir utilisé pour masquer tes actes, c’est comme une flèche empoisonnée qui transperce ton âme. Le ressentiment dans sa voix, la brûlure de la déception, tout cela te frappe avec une intensité qui est à peine supportable. Tu sais que tes actions ont laissé des cicatrices, mais entendre que ton ami te voit  maintenant comme un menteur et un lâche est un coup dur dont tu n’es pas sûr de pouvoir te remettre. Tu sens chaque mot de Raphaël comme une vérité amère, une trahison que tu n’as pourtant jamais envisagée. Quand il s’approcha de toi, l’intensité de tes émotions est presque palpable. Tu te tient droit, comme un homme condamné à recevoir son châtiment, conscient que la distance émotionnelle entre vous est désormais infranchissable. Chaque pas qu’il fait vers toi semble creuser un fossé plus profond entre vous. Tu vois dans ses yeux non seulement la rage mais aussi une douleur qui ne fait qu’augmenter ton propre sentiment de désespoir. Sa déclaration sur Maddy est comme un coup de poignard : la protection de ceux qu’on aime est l’essence même de tes actions, et entendre que cela peut être mal interprété est un poison douloureux. Alors, c’est comme ça que tu perdras ta filleule ? Tu te sens écrasé par le poids de tes propres choix, la honte brûlante de tes secrets révélés. Tu as toujours voulu les préserver de la vérité, pensant que ignorer serait un acte de protection, mais en fin de compte, tu as créé une fracture insurmontable. « Je le vois maintenant que c’était une erreur monumentale. Mais, tu as raison, sur ce point, je l’ai toujours su, je suis un menteur et un lâche, et je ne m’attendais pas à ce que tu puisses comprendre ou accepter mes raisons. » Tu ressens le poids écrasant des vérités de Raphaël comme un fardeau de fer, chaque mot une pression supplémentaire sur ton cœur déjà douloureux.

Chaque critique est une douleur vive, chaque accusation, un coup de poignard. Pourtant, ce n'est que lorsque Raphaël mentionna Cutie que quelque chose en toi se brise. Cette référence à ta sœur, disparue depuis cinq ans, ravive une colère latente et une douleur insupportable. Cette allusion te déchire. Les mots de Raphaël résonnent comme un écho cruel de cette perte. Cutie, ta précieuse Cutie, le symbole de l’amour pur et inconditionnel dans ta vie, l’ancre qui t’avait toujours maintenu sur le chemin de la vérité et de la justice. L’idée que son nom puisse être invoqué de manière si douloureuse, comme une critique de tes choix et de ton intégrité, est un coup fatal. Tu te sens déchiré entre la douleur de sa perte et la honte de ce que tu es devenu. Cutie n’était plus là, mais sa mémoire vit en lui, et la comparaison avec ton propre échec est une douleur insupportable. Il reste resté immobile jusqu'à ce moment-là, ton visage devient un masque impassible de souffrance. La comparaison entre ta sœur et tes erreurs, l’implication que Cutie ne te méritait pas, réveille une fureur qu'il a soigneusement réprimée. « Ne me parle pas de Cutie comme si tu savais quoi que ce soit de ma douleur ! » Tu exploses, la voix rugissante de colère contenue. Tes yeux, habituellement durs et impénétrables, s’embrasèrent d’une lueur intense. « Tu n’as pas le droit de l’utiliser comme un point de comparaison pour critiquer mes choix ! Tu ne comprends rien de ce que j’ai enduré, de ce que j’ai perdu ! » Chaque mot est une décharge électrique, la colère mêlée à une douleur profonde. « Cutie a disparu, et chaque jour depuis, j’ai dû vivre avec ce vide, cette culpabilité écrasante de ne pas avoir pu la protéger comme je l’aurais dû. Tu penses que je voulais être ce que je suis devenu ? Que je voulais trahir notre amitié, trahir ta confiance ? » Tu sens ton sang se glacer. C’est comme si Raphaël a délibérément enfoncé un poignard dans la plaie la plus profonde de son âme.

Tu as enduré les accusations, les reproches, la colère froide de Raphaël, mais cette mention de ta jumelle, cette insulte déguisée en commentaire, fait éclater quelque chose en toi. Une fureur brute et incontrôlable monte en toi, submergeant toute autre émotion. Sans réfléchir, d’un pas rapide, tu réduis la distance entre vous, tes yeux devenant durs comme l’acier, ton visage se contractant sous l’effet de la colère. « Tu veux vraiment parler de Cutie ? » Tu t’élances d’une voix tranchante comme une lame. « Tu veux te permettre de juger ce que j’ai fait, toi, qui n’as jamais eu à te salir les mains pour protéger ce que tu aimes ? » Chaque mot semble porter le poids de ton passé, un passé rempli de douleurs et de sacrifices. Tu avances encore, fermant brutalement la distance qui vous sépare, jusqu'à ce que vos visages ne soient qu’à quelques centimètres l'un à l'autre. Tes traits sont tirés par la rage, tes yeux fixent ceux de Raphaël avec une intensité féroce. « Tu oses me traiter de lâche, de menteur, alors que tu ne comprends même pas la moitié de ce que j’ai dû traverser ? » Ta voix vibre de colère contenue, chaque mot prononcé avec une précision mortelle. « Tu crois vraiment que tu as tout compris ? Que tu es en position de me juger ? » Un ricanement amer s'échappe de tes lèvres, un son froid, dénué de toute chaleur, qui semble résonner dans l'air lourd entre vous. « J’ai tout perdu le jour où Cutie a disparu. Tu entends ? Tout ! Et tu veux savoir pourquoi ? Parce que je n’étais pas assez fort, parce que j’ai échoué à la protéger. Et ça, c’est un poids que tu ne porteras jamais. Alors, ne t’avise plus jamais de mentionner son nom pour me rabaisser. Ne t’avise plus jamais de jouer avec ça pour essayer de me blesser, parce que tu n'as aucune idée de ce que ça représente. Ta jumelle, à toi, vit sa parfaite petite vie d’inconsciente  tranquillement dans son coin, alors reste à ta place. » Tu recules légèrement, après avoir déversé tes mots.

Mais si tu recules, c’est seulement pour mieux planter ton regard brûlant dans celui de Raphaël, ton visage figé dans une expression de mépris glacé. « Tu me traites de criminel, de racaille, comme si c’était facile pour moi de faire ce que j’ai fait. Comme si je prenais du plaisir à vivre dans l'ombre, à faire ce qu’il faut pour survivre, pour protéger ce qui reste de ma famille. Mais tu ne sais rien de ce que ça coûte de vivre avec ce poids. Rien ! Alors, si tu veux m’accuser de tout, fais-le. Crache-moi ta haine, balance-moi toutes les accusations que tu veux. Mais fais-le en sachant que tu n’as pas les tripes pour comprendre mes choix, que tu n’as jamais eu à faire les sacrifices que j’ai faits. » Un sourire tordu, dépourvu de toute chaleur, étire lentement tes lèvres alors que tu recules finalement d'un pas, créant une distance physique mais pas émotionnelle entre eux. « Et ne te trompe pas, Raphaël. Si tu veux vraiment que je sorte de ta vie, je le ferai. Je le ferai sans un regard en arrière, même si ça va me coûter et seulement parce que tu me demandes. Mais n’oublie jamais une chose : si je suis devenu ce que je suis aujourd’hui, c’est précisément parce que j’ai tout sacrifié. » Ta voix se durcit encore, devenant presque un murmure glacial. « Et si ça fait de moi un monstre à tes yeux, alors soit. Mais toi, tu resteras à jamais un homme qui n’a jamais eu le courage de voir la vérité en face. Tu n’as jamais eu le courage d’affronter le monde tel qu’il est, avec tout ce que cela implique. » La rage pulse dans tes veines, rendant chaque mouvement lourd, chaque respiration difficile. Tu sais que si tel est son choix, tu laisseras derrière toi bien plus qu'une simple relation brisée. Une nouvelle fois, tu y laisseras une part de lui-même, une part que jamais tu ne pourras récupérer.

Pourtant, arrivé à ce stade, tu ne supportes plus ta colère rage. « Tu... » Les mots suivants restent coincés dans ta gorge, étouffés par l'amertume et le désespoir qui montent en toi. Un tremblement secoue tes épaules, tes mains se crispèrent, puis soudain, dans un geste de rage désespérée, tu brises violemment le verre que tu avais oublié tenir dans ta main, la douleur physique se mêlant à la tourmente émotionnelle. La violence du choc résonne dans la pièce, brisant le silence oppressant qui pèse sur vous. À cet instant, quelque chose cède en toi. La rage qui te maintenait droit, presque inébranlable, s’effondre sous le poids de la douleur. Ta voix, qui a été jusqu’à présent aussi tranchante qu’une lame, se brise soudain, laissant place à un tremblement que tu ne parviens pas à contrôler. « Pourquoi il a fallu que tu parles d’elle ? Pourquoi tu m’infliges ça ? Elle n’a rien à voir la dedans... » Tes yeux brûlants de larmes, tu te fais front pour ne pas les laisser couleur. Tu essayes de rassembler les fragments de ta détermination brisée, et te forces à respirer, lentement, profondément. Tu te redresses, bien que chaque mouvement semble te coûter un effort monumental, appuyant sur ta main blessée. Ta voix est plus douce maintenant, empreinte d'une douleur sincère, presque suppliant. « Je n’ai jamais voulu que tu penses que je prenais ta loyauté pour acquise. » Ces mots te font mal, car tu sais qu’ils viennent du plus profond de toi, de cette partie que tu as toujours essayé de protéger. Mais ta douleur se mélange se mêle à ta tristesse. « La seule chose qu’on peut me reprocher... » Tu continues, ta voix tremblante sous le poids des souvenirs. « J’ai tout fait pour protéger Loane, pour venger son honneur, même si cela signifiait vivre avec ce poids sur mes épaules. Je n’ai jamais voulu te mentir, mais je ne pouvais pas non plus te dire la vérité sur tout ce que j’ai dû faire. Il n’y a qu’à regarder ta réaction maintenant et où on en est. » Tes yeux cherchent les siens, non plus pour défier, mais pour chercher une lueur de compréhension, un espoir que tout n’est pas encore totalement détruit entre vous. L’évocation de Loane te ramène à ces souvenirs sombres, à ces choix difficiles que tu as faits, à ton départ à la légion, toujours avec l’intention de protéger ceux que tu aimais. Pourtant, te tenir là, face à lui, et voir tout s’effondrer te fait réaliser combien ces choix ont coûté.

Mais c’est l’évocation de Cutie, sa mention dans un moment de colère, qui fait éclater en toi non plus la colère, mais une tristesse infinie. La rage que tu avais tenté de contenir se transforme en une douleur sourde, une blessure que tu pensais avoir enfouie depuis longtemps. « Si tu veux me détester, si tu veux me voir comme l’ennemi, fais-le. Mais ne mêle pas Cutie à tout cela. » Ta voix se fait plus douce, mais elle est imprégnée d’une tristesse dévastatrice. « Elle était la lumière dans ma vie, et son absence est une douleur que je porte tous les jours. Tu penses que j’ai pris des décisions pour te tromper ou te manipuler ? Non. J’ai fait ce que j’ai cru juste, même si ça doit m’éloigner de toi. » Ton cœur se serre à l’idée de tout ce que tu as perdu, de tout ce que tu pourrais encore perdre. Tu insistes ton regard, cherchant encore un quelconque signe d’empathie, de compréhension dans les yeux de Raphaël. « Mais ne t’avise plus jamais de parler d’elle comme ça, tu entends ? Plus jamais. » Ces mots, presque suppliants, résonnent dans l’espace qui vous sépare, lourd de tout ce que vous avez vécu ensemble. Tu réalises que, malgré ta douleur, malgré ta tristesse, tu n’es plus sûr de ce que tu cherches vraiment à protéger : ton passé, ta petite soeur, ou ce qu’il reste de ta relation avec Raphaël. Dans un dernier effort pour garder le contrôle, tu fais quelques pas, mais t’arrêtes, incapable de d’approcher totalement. « Je n’ai jamais voulu que ça se passe ainsi, ni même que ça se termine ainsi » Tu murmures, plus pour toi-même que pour lui, ta voix à peine audible, comme une confession que tu ne t’étais jamais autorisé à faire.


PAR ALCARA.

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Momento Mori
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end game (racio)

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