Quand le passé nous rattrape le futur nous aime
feat  @Lino Barnes "   

 

Flash back:


C'est maintenant la semaine de la Saint Valentin. Rosalina a eu des belles retrouvailles avec sa chienne. C'est sa voisine qui l'a garder. Maintenant sans de grandes nouvelles de ses enfants. Rosalina a décidé d'envoyer un texto à Lino ainsi que sa soeur jumelle. Rosalina a envie de se faire pardonner. Elle ne sait plus quoi faire. Rosalina ne regrette pas rien encore moins ce geste qui l'a sauvé. Ses enfants n'auraient pas pu être née car, Rosalina aurait pu ne pas être là aujourd'hui. Cela a été une difficile épreuve. Rosalina veut essayer de comprendre le point de vu de ses enfants et qu'ils se pardonnent une fois pour tout. Rosalina les invite donc le vendredi soir pour une soirée dans leur restaurant d'enfance. Plusieurs souvenirs sont gravés dans leur mémoire à cette endroit. Rosalina se présente là bas très nerveuse. Elle s'est mit belle, question de se changer les idées avant de revoir ses enfants.
 

Les fêtes de fin d’année sont terminées, autant dire que chez nous, elles ont été plutôt mouvementées. Depuis le mois de décembre, j’ai revu ma mère seulement en coup de vent, il faut dire qu’au garage j’ai eu pas mal de boulot. De même pour ma soeur, il n’est pas évident d’avoir un emploi du temps qui concorde. Il n'y pas si longtemps, j’ai eu un signe de la vie, ou un miracle, je ne sais pas vraiment comment ont peut appeler ça. J’ai revu la mystérieuse inconnue qui a fait chavirer mon coeur le temps d’une photo. J’ai envie de saisir ma chance, ou du moins essayer, après tout il est grand temps que je vive un peu ma vie pour moi et arrêter de vivre pour les autres, je dois me lancer et si ça échoue et bien ce n’est pas grave, je recommencerais. Ma mère m’a donné rendez-vous dans le restaurant de notre enfance, à ma soeur et moi, d’ailleurs … Ma soeur doit aussi être présente, j’espère que cette fois elle sera là, ça semble important pour notre mère, elle ne peut pas toujours ignorer ses appels. Nous sommes différents tous les deux, bien que nous soyons jumeaux. Ma soeur n’a jamais supporter le décès brutal de notre père et quelque part, peut être qu’elle en a aussi voulu à notre mère. Après le boulot, je me prépare assez rapidement pour essayer d’être à l’heure au restaurant. Juste avant de claquer la porte de mon appartement, mon téléphone soeur ; ma soeur qui m’indique qu’elle aimerait qu’on s’y rende ensemble. Je passe donc chercher ma soeur et en avant le restaurant.

« Bonsoir maman. »

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Rosalina revient de vacances avec son amoureux. Pour une fois, elle a prit un mois pour elle. Elle a fêter le jour de l'an avec sa famille. Ensuite, elle a décidé de partir. Elle a accepter que son amoureux et elle profite d'un pays pendant un mois. En fait, ils ont décidé d'aller au Mexique pour faire de la plage mais, également découvrir la ville ainsi que la culture. C'est un pays qui est proche mais, tellement loin dans les esprits. Enfin, elle a pu relaxer et essayer d'oublier tous ses ennuies. Rosalina a du rattraper beaucoup de retards au travail. Elle n'a pas profiter aucun moment avec qui ce soit. Cela fait un moment qu'elle n'a pas vu sa fille ainsi que son fils. Habituellement, la famille se réunit chaque dimanche pour se donner des nouvelles et passer un moment ensemble. Rosalina a pu manger un repas du midi avec sa fille qui l'a appelé. Maintenant, il reste qu'à manger un repas avec son fils dans ce restaurant. Ce restaurant qui est dans les habitudes de la famille depuis un moment maintenant. Rosalina s'installe dans une table. Son fils arrive quelques minutes plus tard. Rosalina serre son fils dans les bras quand il lui dit bonsoir.

- Bonsoir fiston ! Je suis heureuse que tu ailles pu venir ce soir. Cet endroit nous rappelle de très bons moments n'est pas ?

Rosalina se sent de bonne humeur. Il faut avouer qu'elle est un peu nerveuse. Rosalina essaie de voir le positif. Elle est heureuse que son fils soit là malgré son silence pendant un mois et plus.

- Comment vas tu fiston ? J'ai mangé avec ta soeur ce midi. Elle ne viendra pas ce soir.

Rosalina a hâte de voir si son fils va bien ou non. Elle lui avoue qu'elle a vu sa fille un peu plus tôt dans la journée.

   

Il est vrai que cet endroit rappel des souvenirs, des souvenirs joyeux, mais qui font quand même quelque chose lorsque je passe la porte. Je prends une grande inspiration, je dois me concentrer sur le présent, et uniquement le présent, peut-être un peu du futur aussi, mais essentiellement le présent ça sera déjà bien. Je suis heureux de retrouver ma mère, c’est une évidence, même si je suis un adulte, je suis tout de même toujours proche de ma mère, après tout il ne me reste plus qu’elle, et ma soeur. Je dois préserver ce lien de notre famille, c’est important. Je retrouve donc ma mère, ne voyant pas ma soeur, est-ce qu’elle est en retard ? Est-ce qu’encore une fois elle a une excuse pour éviter un repas avec notre mère ?

« Tu as raison oui, ça fait tout de même quelque chose d’être là, je ne viens qu’avec toi, j’ai jamais amené quelqu’un ici, ni même venu seul. »

Lui dis-je avec un petit sourire sur les lèvres. Cet endroit est finalement un endroit familial pour moi et je pense qu’il le restera encore longtemps. Peut-être qu’un jour moi aussi, j’apporterais ma famille ici aussi pour un dîner en repensant à moi plus jeune. Maman répond sans le savoir à mes interrogations sur ma soeur. Celle-ci serait venue manger avec elle le midi. J’avoue que je me pose une nouvelle question ; est-ce que finalement ça ne serai pas moi que ma soeur fuit ? Et si oui, pour quelle raison ?

« Ah bon ? C’est étrange, elle ne m’a rien dit. Tu penses qu’elle a quelque chose contre moi ? A part ça, oui ça va je te remercie, la routine quoi. Et toi ? Comment était ton voyage alors ? »

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Maintenant les voici dans le restaurant qu'ils ont l'habitude d'aller depuis la tendre enfant de Lino ainsi que de sa soeur. Les deux enfants qui sont tant précieux dans sa vie. Lino lui indique qu'il ne vient pas ici seul ni avec personne d'autre. C'est un restaurant familiale pour la famille depuis la tendre enfant des jumeaux. C'est une tradition dans la famille. Cela fait un moment que la famille n'a pas mit les pieds ici.

- Je comprends. Cet endroit est rempli de souvenirs merveilleux.

Rosalina lui indique que sa soeur n'a pas pu venir ce soir. Les deux femmes de la famille se sont vu plus tot dans la journée. En fait, la jumelle de Lino est venu au travail de la mère pour lui demander de manger ensemble le repas du midi. Par contre, Lino s'inquiète un peu.

- Je crois simplement qu'elle a oublié de te le mentionner. Elle n'a pas rien contre toi. Elle t'adore, tu le sais. On a simplement décidé de manger ensemble pour discuter toutes les deux. Je vais très bien les vacances m'ont fait un grand bien de fou.

Ils commandent leur breuvage. Pendant le duo regarde le menu. Rosalina prend son courage à deux mains pour lui dire le pourquoi de ce souper dans cet endroit merveilleux.

- Je n'irais pas par quatre chemins. Je suis ici pour qu'on puisse parler de ce qui s'est passé à Noel. Si tu as des questions ou des commentaires à me le dire. Sache que je suis ouverte et à l'écoute.

    

Je suis un peu inquiet, dans le sens où j’ai l’impression de ne plus avoir de nouvelle de ma sœur ce qui est étrange d’ailleurs. Elle avait souvent l’habitude de venir manger ou bien même dormir à la maison et depuis quelques mois plus rien. Il m’arrive même parfois d’avoir du mal à l’avoir au téléphone, chose improbable pour quelqu’un qui a toujours son téléphone à la main, d’où le pourquoi du comment je m’inquiète et me pose beaucoup de question, ce n’est pas vraiment son genre. Maman n’a pas l’air de savoir, en tout cas pour elle il n’y a rien, ou en tout cas elle ne lui a rien dit.

« Je la trouve quand même étrange ces derniers temps … Avec moi en tout cas. »

Je hausse les épaules, peut-être que j’arriverais à la voir pour lui poser la question moi-même. Peut-être que je m’imagine des choses, sûrement même. Visiblement, maman m’a fait venir pour parler d’autre chose que de ces vacances, qui ont l’air de s’être bien passé, et c’est l’essentiel ça. Noel … Ce fameux soir de noel, comment oublier le scandale.

« Des questions … Oui et non. Je crois que ça ne me regarde pas forcément, tu es ma mère et tu le resteras quoi qu’il arrive, quoi que tu es fait, je ne suis pas là pour te juger. »

Après tout, moi aussi je ne suis pas parfait, loin de là d’ailleurs. Peut-être que j’aurais une seule question, pas des moindres sûrement.

« Juste … Qu’est-ce qu’il s’est passé exactement ? »

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 Un peu plus tôt dans la journée, Rosalina a eu la chance de pouvoir manger en tête à tête avec sa fille. Pour une fois, tout s'est bien passé entre la mère et la fille. Elles ont pu se comprendre pour la première fois depuis longtemps. Cela a fait un grand soulagement à Rosalina. Rosalina n'a pas vraiment parlé de son petit ami sauf de son voyage. Cela a peut-être aider les deux à se rapprocher vu que la jeune femme n'accepte pas le décès de son père. Elle n'accepte pas le fait que sa mère soit heureuse de nouveau avec un homme exceptionnelle comme son père. Rosalina lui explique ce moment. C'est pour ca que sa soeur n'est pas là. Rosalina ne peut que protéger sa fille de tout même de son propre fille. Elle n'aime pas quand on parle mal d'eux.

- Si il se peut, tu sais que ta soeur a du mal à se confier sur ce qui ne va pas. Moi j'ai réussit à avoir une vraie conversation avec elle après autant de mois...

Rosalina doit avouer que sa fille est distante. Elle ne peut pas le nier. Cela la brise vraiment. Elle aimerait tellement retrouver sa fille d'avant. Lino peut aussi parler avec sa soeur enfin de pouvoir parler de la tension qu'il ressent avec elle. Personne ne peut le faire pour lui même pas sa mère. Rosalina lui parle ensuite de la vrai raison pourquoi elle est ici. Elle lui indique qu'elle aimerait bien parler de ce que Romy a relevé. Les mots de Lino lui font vraiment du bien. Elle a tellement que ses enfants ne l'aiment plus. C'est ce qui compte plus dans sa vie sont ses enfants. Rosalina verse une larme de bonheur. Ensuite, Lino lui pose une seule question afin de mieux comprendre la situation.

- Ton grand-père n'était pas du tout quelqu'un de bien. Il me frappait ainsi que le reste de la famille. Il me dit des noms méchants tout le temps. Je devais faire le ménage tout le temps comme nettoyer les murs chaque jour. Un jour, j'en n'avais assez. J'en n'ai parlé à ta grand-mère de vouloir de partir de cet enfer. Personne ne voulait partir. Ils avaient pris leurs âmes, pas la mienne. Une semaine plus tard, il a voulu me frapper. J'ai pris son fusil et je l'ai tuer. J'en n'avais assez de vivre cet enfant.

C'est avec un peu plus de détails que Rosalina lui explique la situation difficile qu'elle a vécu dans son enfance...

   

« Écoute, si elle a pu au moins te parler c’est déjà ça, tant mieux. »

Lui dis-je en souriant, bien que je me pose toujours autant de questions. Pourquoi me fuit elle, qu’est-ce que j’ai fait ou dit, j’ai du mal à comprendre, mais de toute façon maman ne pourra m’aider sur ce point, j’essaierais de trouver un moment pour la voir, voir peut-être de lui imposer un rendez-vous comme ça je serai sur de là trouver. Nous dévions par la suite sur ce qu’il s’est passé au moment de noël, lorsque Romy à tout simplement balancé une bombe. J’ai eu du mal à comprendre, nous n’avons jamais entendu cette histoire avec ma soeur et je pense bien qu’on s’en serait passé d’ailleurs, mais c’est fait, ça a été dit et malgré tout nous ne pouvons pas faire comme si de rien était. C’est donc de ça que nous reparlons aujourd’hui. J’écoute ce qu’elle me dit et je dois avouer que j’ai du mal à entendre tout ça, à l’imaginer surtout. Pour ma mère je fais cet effort, j’ai envie de pleurer, mais je dois rester forte pour elle, comme elle l’a été elle aussi durant son enfance d’ailleurs. J’avale difficilement ma salive et sans rien dire à la fin de son récit je me lève de ma chaise pour venir la rejoindre et la prendre tout simplement dans mes bras.

« Je t’aime maman. Je suis désolé pour tout ce que tu as vécu, mais je serai toujours là pour toi et tu es la meilleure des mamans. »

Je ne suis pas forcément très tactile, mais là, je sers très fort ma mère dans mes bras, comme pour lui dire que maintenant c’est moi qui la protège, qu’elle ne risque plus rien.

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La jumelle de Lino souffre beaucoup depuis la mort de son père. On ne peut pas définir pourquoi. On dirait que c'est relié par rapport à plus que sa mort. Rosalina a pu savoir un peu plus de détails. C'est loin du fait que Rosalina connait tout maintenant de sa fille. C'est un grand début de la mère apprécie beaucoup. Elle ne peut pas le nier. Elle apprécie déjà qu'elle a pu dire que la mort de son père a été difficile. Elle ne sait pas pourquoi elle ne peut pas accepter sa mort. Elle lui a dit qu'elle a compris que le passé de sa mère a été difficile. Elle va essayer de faire des efforts à l'avenir.

- Elle a pu parler. C'est certain que je n'ai pas pu savoir tout. Elle a pu enfin me dire certaines situations qui la gène. Je trouve que c'est un bon début. J'ai pris vraiment deux heures pour discuter avec elle. Tu la connais ? Elle est borné.

Rosalina lui sourit. Elle est ravie que Lino soit heureux pour sa soeur. Sa soeur traverse une salle période. Heureusement que sa mère ainsi que son jumeau est là pour elle à leur manière. Maintenant, Rosalina n'a pas envie de pouvoir tourner encore le sujet. Elle est venue dans ce restaurant pour lui parler ce qui s'est passé à Noel. Elle pense que casser la glace dès le début, c'est une bonne idée. Rosalina lui explique en détails ce qui s'est passé pour qu'elle fait cela à son père. Lino l'écoute attentivement. On voit que le jeune homme comprend ce qu'elle a vécu.

- Je t'aime aussi mon grand. Je te remercie pour tes mots.

Lino qui serre dans sa mère dans les bras lui fait un grand bien. Lino ne dit que quelques mots. Ses mots lui touchent au coeur. Enfin, le sujet secret est dit et réglé. Rosalina se sent soulagé. Elle commande un classique à cet endroit.

- Tu as envie des mêmes classiques quand tu étais gamin ?

    

Je sais bien que ma sœur n’accepte pas la mort de notre père, mais en même temps qui l’accepte. A la différence de ma soeur, ma mère et moi avons plus ou moins réussi à faire le deuil. Disons que le temps à fait les choses et même si j’ai du mal à imaginer maman avec un autre homme que papa, si elle est heureuse pour moi c’est le plus important et je l’accepterais dans la famille. Une figure paternelle, même à mon âge, c’est toujours important. Je comprends ma soeur, mais je n’arrive pas vraiment à la raisonner, j’ai l’impression qu’elle me fuit, je n’arrive plus à la voir alors que nous sommes jumeaux et que nous étions tout le temps ensemble avant le drame. Bref, je dois essayer d’avoir une discussion avec elle, je le sais, même si elle joue les fantômes j’arriverais bien à la voir un jour ou l’autre.

« Oui je sais, et bien elle tiens ça de papa j’ai l’impression. »

Dis-je à maman en riant. Je me souviens que papa lorsqu’il avait une idée en tête il ne l’avait pas ailleurs et bon courage pour lui faire changer d’avis, même s’il avait tort, et bien il devait quand même avoir raison. Probablement fatiguant pour maman au quotidien d’ailleurs. Maman enchaîne sur ce qu’il s’est passé quelques semaines auparavant à Noël, c’est vrai que le sujet n’avait plus été abordé. Ma mère reste ma mère, quoi qu’elle est fait et je pense que c’est pareil si ça avait été l’inverse. Un moment de tendresse entre nous, c’est plutôt rare depuis que je suis adulte, mais ça fait toujours du bien, après tout, une maman reste une maman.

« Je pense que oui, ça fait tellement longtemps. »

Dis-je à ma mère tout en riant, repensant aux bons moments passer ici, en famille.

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 Maintenant que la situation de Noel est réglé. Rosalina se sent soulagé. Tout peut revenir comme avant. C'est certain que la famille n'est parfait. Ils ont peut-être d'autres problèmes à régler. Par contre, un gros problème vient de se régler. C'est sur qu'avec la soeur de Lino ce n'est pas du tout facile. Rosalina n'a pas du tout la même relation. Lino a bien fait de dire qu'elle retient de son père. Il a bien raison. Maintenant, c'est le temps de se concentrer sur le moment présent. Rosalina regarde autour, peu de choses ont changé de cet endroit. C'est encore les mêmes menus. C'est ainsi que cet endroit fait son charme, il faut l'avouer. Rosalina regarde les classiques qu'elle aime bien prendre quand elle vient ici. Elle se demande si son fils veut prendre les mêmes vieux classiques qu'il prenait quand il était qu'un enfant.

- Je pense aussi que moi je vais prendre le club sandwich que je prenais comme à chaque fois que je venais ici. Tu pourras me voler les frites comme tu le faisais dans le temps.

 

Profiter du moment, c’est probablement ce qu’il y a de plus important, ce n’est pas tous les jours que je peux déjeuner avec ma mère, entre son boulot et le mien, ce n’est pas toujours évident, alors ces petits moments précieux il faut en prendre soin. Je suis heureux que tout aille bien pour elle, elle sait qu’elle peut compter sur moi, quoi qu’il arrive. Évidemment, c’est bien dommage que ma sœur ne soit pas là, tout comme mon père d’ailleurs, mais ça c’est une autre histoire. Forcément, cet endroit rappelle des tas de souvenirs et peut même me monter facilement les larmes aux yeux, mais je dois prendre sur moi, ne pas craquer devant ma mère. Je souris à ses paroles, me raclant discrètement la gorge, faisant remonter mes larmes.

« Je ne pique plus dans les assiettes des autres, maman, j’ai une ligne à entretenir maintenant. »

Lui dis-je ne riant. Bien sûr j’essaie d’entretenir au mieux mon corps au maximum en faisant attention et en faisant un peu de sport, mais ce n’est pas toujours évident de manger correctement, surtout lorsqu’on est seul puisqu’on se laisse facilement aller, et encore plus lorsqu’on a pas beaucoup de temps pour manger le midi par exemple, on va toujours vers la facilité. Je sais que j’ai pris certaines mauvaises habitudes et que je dois changer tout ça. Pour l’heure nous passons commande et nos plats arrivent assez rapidement.

« Et bien ce n’est pas aujourd’hui que je vais maigrir ! Bon appétit maman. »

Dis-je en riant, et en souriant de toutes mes dents.