le 7 janvier dernier, Loane a fêté ses vingt six ans.
Son coeur est pris. Sur le papier, dans la théorie. Elle est officiellement en couple depuis plusieurs mois. Personne ne l'a vraiment vu venir, personne n'était au courant. Elle a l'air très amoureuse, très éprise de son amoureux. La rumeur court même sur un possible mariage, très prochainement.
Attachée de presse pour le Witcox racing, un emploi qu'elle occupe grâce aux contacts de son frère. Elle est fan de courses depuis bien des années et son monde est aujourd'hui régis par leur quotidien
Elle vit au ranch familial dans l'ouest de la ville et elle n'a jamais quitté sa chambre. Elle adore y revenir quand elle le peut, quand son emploi du temps le lui permet.
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Sujet: Un foyer est fait d'amour et de rêves ~ Horacio Dim 27 Oct 2024 - 10:12#
Octobre 2024
Cet endroit, c’est son havre de paix. L’endroit où elle s’autorise à être elle même, à relâcher la pression du quotidien. Et ces dernières semaines, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle la ressent comme jamais. L’écurie tient d’excellentes positions et son travail est des plus importants, c’est aujourd’hui que tout se joue, c’est maintenant qu’il ne faut pas faire la moindre fausse note, la moindre erreur de communication. Et voilà quelques semaines qu’elle n’était pas rentrée chez elle alors forcément, quand elle a posé ses valises dans sa chambre, un immense soulagement lui a détendu les épaules. Elle a ressenti les tensions s’envoler quand l’odeur du ranch lui a effleuré les narines. C’est toujours ainsi, lorsqu’elle rentre à la maison.
Depuis qu’elle a débarqué, le tout premier jour où elle a franchi les portes de cet endroit, elle s’y est senti bien. Ou à peu près la première fois. Parce qu’il lui a fallu du temps pour s’adapter, elle a mis longtemps avant de réussir à se faire à l’idée qu’elle ne retournerait pas dans son pays, qu’elle état condamnée à vivre ici, aux Etats-Unis, dans un pays dont elle ne connaissait aucune coutume, aucune habitude. Elle n’avait que 6 ans lorsque son père l’a adopté pour lui offrir un foyer et une famille et pourtant, elle se souvient comme si c’était hier des sentiments qu’elle a pu éprouver en arrivant ici. Après un temps d’acclimatation, les Gore ont fini par devenir sa famille et elle s’est habituée à la vie américaine.
Mais pour cinq jours consécutifs, elle peut profiter d’être chez elle et de sa famille et elle en a bien l’intention. Elle doit repartir en fin de semaine pour continuer à assurer son travail jusqu’à la fin de la saison. Ici, dans la sécurité de son foyer, elle sait qu’elle peut être elle-même. Pas question de se maquiller à outrance, d’être impeccable, irréprochable. Elle troque ses tenues, ses robes, ses jupes et ses talons contre des pantalons, des bottes hautes et une queue de cheval faite rapidement pour être à l’aise.
Une tenue que, pour l’heure, elle a surtout abandonné pour un short et un t-shirt XXL piqué à son grand frère et dans lequel elle pourrait rentrer aisément avec une amie à elle. Mais le but de cette tenue est surtout de lui permettre d’être à l’aise pour dormir. Ce qui n’est visiblement pas évident. Le décalage horaire avec la côte ouest recommence à faire des siennes et au beau milieu de la nuit, la belle ne parvient pas à trouver le sommeil. Alors elle a enfilé un pull et elle a pris place sur la terrasse, face à l’immensité des champs, la beauté du silence et sous la lumière d’un magnifique ciel étoilé. Les jambes ramenées contre elle, elle savoure cette tranquillité, certaine de ne pas réussir à retrouver le sommeil avant quelques heures. C’est toujours ainsi lorsqu’elle passe trop de temps de l’autre côté du pays, elle est contrainte de laisser son corps s’adapter à un nouveau rythme.
Le silence lui est tellement apaisant qu’elle peut entendre le moindre bruit et elle ne râte pas les pas qu’elle perçoit et qui semblent s’approcher. Un sourire lui effleure les lèvres. « Kuya… » Sa voix est douce, parfumée d’un accent dont elle ne s’est jamais séparée, surtout lorsqu’elle parle dans la langue de sa mère. Ce surnom, elle l’a attribué à Horacio dès le jour où elle a reconnu en lui le « frère » dont elle avait besoin. Et elle n’a jamais abandonné ce nom pour désigner son grand frère dont la relation est assez fusionnelle pour qu’elle reconnaisse la lourdeur de son pas. « Il est tard… » Ou tôt ? Elle ne sait plus vraiment, elle a fini par perdre la notion même du temps. Sa voix est chantante, apaisante, elle n’a toujours pas tourné la tête pour s’assurer qu’elle ne s’était pas trompée dans ses suppositions. Elle est bien trop sûre d’elle. « Tu as fait un cauchemar ? » Elle le taquine gentiment avant de finalement tourner la tête vers lui.
Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie
Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo
Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.
Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces. Aujourd'hui, tu chéris cette chance de pouvoir y vivre en compagnie de celui qui fait battre ton cœur et dont tu tombes éperdument amoureux chaque jour.
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou
♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge
Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
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Sujet: Re: Un foyer est fait d'amour et de rêves ~ Horacio Ven 1 Nov 2024 - 17:45#
Un foyer est fait d’amour et de rêves ♗ octobre 2024
Allongée aux côtés de Léo, les heures défilent sans que tu ne puisses trouver le sommeil. Blotti contre toi, tu te surprends à observer ses traits emplis de douceur qui dessinent son visage endormi depuis de longues minutes. Il t’arrive encore à avoir du mal à réaliser ce que tu vis, ce que tu partages avec lui. Pour la première fois de ta vie, tu te sens chanceux et apaisé, tout ça grâce à la présence de cette simple personne, grâce à lui. Sous les éclats de la lune, tu réalises que tu n’as jamais pris le temps de te pencher sur le sujet. Pourquoi ? Comment ? Certaines choses ne s’expliquent pas. Certaines choses sont destinées à être vécues, et c’est spécifiquement dans ce cas de figure que tu te trouves. À quoi bon essayer de comprendre ? À quoi bon chercher une raison à tout et pour tout ? Qu’importe finalement tant qu’il te fait ressentir cette plénitude. Tant qu’il te fait sourire. Tant qu’il te fait te sentir chez toi où que tu ailles à ses côtés. Tant qu’il te rend meilleur et qu’il te pousse à l’être. Il est ce que tu attendais, ce que tu avais fini par arrêter d’espérer, ce en quoi tu ne croyais plus. Alors, peu importe qu’il soit tout ce que tu n’es pas, qu’il soit ce cœur pur que tu crains de noircir, que votre relation avance à grand pas, voire trop rapidement, ou encore qu’il soit un homme. Maintenant que tu as découvert la saveur d’un bonheur authentique, d’un amour sain, tu abandonnes tes anciennes certitudes pour avancer vers l’inconnu. Un inconnu qui, pour toi, inspire davantage de confiance, de légèreté, et se remplit plus de certitudes que de doutes.
Tendrement, tu finis par déposer un baiser sur son front avant de te lever sans la plus grande des discrétions, attirant le regard de ton chien Hadès, profondément endormi. Désireux de sentir l’air frais et rafraichissant de la nuit, tu sors sur ton balcon. Il ne te faut qu’un bref instant pour que ton regard se perd sur l’éclat de la lune contre l’immensité qu’est l’océan. Le son senteur des vagues a toujours eu un effet apaisant sur toi. Tu inspires grandement, fermant quelques secondes les yeux, mais alors que tu les rouvres lentement, tes prunelles se posent sur cette silhouette que tu reconnaitrais en toutes circonstances. Tu ne pensais pas la trouver éveillée, encore moins ici, sur la terrasse, seule sous ce ciel étoilé. La nuit enveloppe le ranch d’un calme profond, un silence que seuls les murmures du vent viennent troubler par instants. Sweety est comme une ombre paisible au milieu de l’immensité de votre ranch. Elle semble perdue dans ses pensées, les yeux levés vers le ciel étoilé, et tu te demandes ce qui l’a poussée à rester dehors si tard. En la voyant ainsi, fragile et solitaire sous les étoiles, quelque chose s’éveille en toi, une intuition presque instinctive qui te pousse à la rejoindre. Il y a quelque chose de familier, de rassurant, dans ce besoin d'être présent pour elle, même sans échange de mots, car à tes yeux, elle restera toujours cette fillette de 6 ans qui a passé le seuil de votre ranch apeurée, bien que tu sois pleinement conscient de la femme forte, indépendante et radieuse qu’elle est aujourd’hui.
Tu hésites, pensant qu’elle préfère rester seule, pourtant le sommeil t'échappe tout autant, hanté par des pensées que tu peines à apaiser, à expliquer, alors tu te décides à la rejoindre. Sans un bruit, tu enfiles un short et un t-shirt large avant de te diriger vers la cuisine, suivi de très près par Hadès. Tu ouvres les placards, cherches deux tasses. Naturellement tu te saisis de la sienne et de la sienne. Simple et élégante, comme à l’image de ta sœur, tu te souviens lui avoir un jour offert en ayant pris soin d’y graver le surnom que tu as toujours attitré. Un peu de lait, le chocolat en poudre qui traîne toujours au fond de l’étagère et tandis que le lait chauffe doucement, des souvenirs émergent. Des souvenirs de ces nuits d’enfance où elle venait se réfugier auprès de toi, terrifiée par des orages invisibles. Tu te rappelles sa petite voix effrayée, du moment où elle glissait dans ton lit, se blottissant contre toi en quête de sécurité. Elle n'avait jamais trouvé le sommeil ailleurs qu’à tes côtés. Ce rituel de chocolats chauds partagé dans le silence avait toujours su calmer ses peurs et ramener une sérénité apaisante, que tu n'avais jamais hésité à lui offrir. À l’époque, tu ne saisissais pas réellement ce qu’elle entendait par là, tu n’es d’ailleurs toujours pas certain de l’avoir compris, mais tu avais fini par accepter ces nuits sans questions. Elle avait besoin de toi, et tu étais toujours prêt à être ce point d’ancrage dont elle manquait. Une chose que tu es encore, toujours et éternellement prêt à lui offrir.
Chocolats en main, ils sont une invitation silencieuse au partage d'un moment simple. Tu passes la b-vitrée de votre salon, sans lâcher ta sœur du regard. Elle est assise, les genoux ramenés contre elle, un léger sourire sur les lèvres, contemplant le spectacle apaisait du ciel nocturne. Cela dit, elle ne se retourne pas. Elle n'en a pas besoin. D’un simple murmure, elle t’accueille avec ce surnom, Kuya, le mot résonne de tendresse, chargé de tout ce qu’elle ressent pour toi depuis toujours teinté de cet accent qui ne la quitte jamais tout à fait. Ta présence lui est évidente, et ce simple appel touche un endroit en toi, un endroit réservé pour elle, depuis le début. Tu sens ton propre sourire poindre, léger, bien caché, mais physique pour elle au vu de votre relation. Elle rompt doucement le silence, ce ton léger, mélodieux, t’amuse. Elle sait que tu es là, sans raison apparente, veillant comme toujours. Ce jeu entre vous est familier, réconfortant. Puis vient son ton taquin, osant te poser cette question. En croisant son regard, le coin de tes lèvres esquissent un sourire, un éclat de malice dans ton regard. « Non, c’est toi qui m’empêches de dormir, peut-être. » Tu répliques, ta voix est basse, presque un murmure pour ne pas troubler le calme qui vous entoure. Ainsi, tu te décides enfin à t’approcher en silence, tes pas lourds se fondant dans la tranquillité de la nuit.
Lentement, tu déposes les tasses sur la petite table. Le parfum doux du chocolat chaud s’élève dans l’air nocturne, remplissant l’espace d’une chaleur discrète, presque intime. Tu continues avec une pointe complice, en tourant le regard vers elle. « Je me suis dit que tu apprécierais un peu de chocolat, si tu veux bien m’en laisser. » Tu le dis avec cette pointe d'ironie qui dissimule à peine ton envie d’être là, avec elle. Vos échanges, teintés de cette légèreté partagée depuis des années, sont des rappels silencieux de cette affection qui vous lie, indéfectible malgré le passage du temps. Sans plus de mots, tu t’assois à côté d’elle, dans ce double transat, sentant la fraîcheur de la nuit se mêler à la chaleur de vos tasses fumantes. Le ranch, vaste et paisible, s’étend devant vous, baigné par la lueur de la lune et le scintillement des étoiles. Ici, loin de l’agitation, des bruits de la vie quotidienne, tu lui tends cette tasse qui lui est destinée. « À quoi bon me l’offrir si c’est pour te l’accaparer ? » Tu ne précises pas la nature de la question. Tu juges inutile le faire. Elle saura comprendre que tu références au haut qu’elle porte, et que tu as fini t’arrêter de chercher en comprenant qu’elle te l’avait dérobé. T’installant plus confortablement, Hadès prend place près de vous alors que tu te rapproches de ta sœur, glissant un bras autour d’elle. Ce geste, naturel, symbolise pour toi cette protection que tu lui as toujours offerte. Elle est là, en sécurité, entourée par la chaleur de ta présence silencieuse.
Tu ne dis rien de plus, ne cherches pas à briser ce moment. Il suffit d’être là, de partager ce calme, et, pour un instant, le monde semble suspendu, comme si rien d’autre n’avait d’importance. Sous un ciel favorable, dans la paix de cette nuit, tu sais qu’elle retrouvera toujours un peu de ce dont vous recherchez sans vraiment le dire : un foyer, un repère. Le silence s’étire entre vous, paisible et rassurant. Pourtant, une part de toi, cette part protectrice que tu n’as jamais réussi à ignorer, s’inquiète pour elle. Elle vit à un rythme effréné, semblant toujours en quête de quelque chose, se jetant corps et âme dans tout ce qu’elle entreprend. En l’observant, tu reconnais ce besoin de contrôle, ce désir d’accomplissement, cette impression qu’elle doit toujours être à la hauteur des attentes, même les plus implicites. Ce soir, sous la lumière douce de la lune, son profil semble plus vulnérable, bien qu’il soit influencé par ce regard que tu lui as toujours porté. À ton tour, ton regard finit par se lever. « C’est quoi ta raison à toi ? Celle qui te maintient encore éveillée à cette heure ? » Tout en posant cette question, tes yeux glissent t’étoile en étoile te rappelant ces nuits au milieu du désert et la chance incommensurable de pouvoir observer un ciel d’une beauté rare.
le 7 janvier dernier, Loane a fêté ses vingt six ans.
Son coeur est pris. Sur le papier, dans la théorie. Elle est officiellement en couple depuis plusieurs mois. Personne ne l'a vraiment vu venir, personne n'était au courant. Elle a l'air très amoureuse, très éprise de son amoureux. La rumeur court même sur un possible mariage, très prochainement.
Attachée de presse pour le Witcox racing, un emploi qu'elle occupe grâce aux contacts de son frère. Elle est fan de courses depuis bien des années et son monde est aujourd'hui régis par leur quotidien
Elle vit au ranch familial dans l'ouest de la ville et elle n'a jamais quitté sa chambre. Elle adore y revenir quand elle le peut, quand son emploi du temps le lui permet.
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Sujet: Re: Un foyer est fait d'amour et de rêves ~ Horacio Mer 13 Nov 2024 - 5:08#
Octobre 2024
« Non, c’est toi qui m’empêches de dormir, peut-être. » Un sourire lui effleure les lèvres tandis qu’elle tourne la tête vers son grand frère. Entendre sa voix, chaude et apaisante, est toujours un baume déposé sur elle. Dans les moments de doute, il est la voix de sa raison, dans les moments de douleur, il est l’apaisement dont elle a besoin, dans les moments de joie, il est le réceptacle de ses accomplissements. Son frère est son repère dans ce monde complexe, dans lequel elle ne cesse de se perdre en permanence. Celle qu’elle est en dehors n’est pas la même. Personne ne saurait la reconnaître quand elle passe les portes de ce ranch. Il n’y a que lui, qui ne se laisse pas berner par ses grands airs de fille trop bien pour quiconque. Elle n’a jamais cru être au dessus de qui que ce soit et pourtant, elle joue ce rôle sans parfois avoir pourquoi, sans comprendre ce qui l’y pousse. La fatigue accumulée de cette pièce qu’elle monte au quotidien devrait l’aider à trouver le sommeil et pourtant, il n’en n’est rien. « Tu m’en vois désolée. » Son petit sourire indique qu’elle ne l’est pas vraiment, parce qu’elle apprécie bien trop sa présence. « Je me serais bien glissée dans ton lit, mais la rumeur court que tu n’y es plus seul, désormais. » Elle le dit sur un ton doux, incroyablement chaleureux. Elle a rencontré Léo en revenant, elle qui n’avait pas mis les pieds au ranch depuis des semaines. Et elle atout de suite compris, et vu, l’amour qui liait les deux hommes. Un amour si évident qu’il saute aux yeux lorsqu’on les voit. Son frère est amoureux, et c’est une donnée étrange, pour elle. Parce qu’il n’est pas seulement épris, il n’est pas en flirt avec quelqu’un. Non, il regarde Léo avec cette étincelle propre aux hommes complètement fou d’amour. Mais ce qui l’intéresse, et ce qu’elle a surtout cherché dans le regard de l’homme qui vit ici aujourd’hui, c’est la réciproque. Elle a scruté dans le fond de ses yeux la même lueur, le même attachement. Elle l’a sondé un long moment, se jouant d’un air de princesse capricieuse incapable de prêter son grand frère ou qui pourrait penser que personne n'est assez bien pour lui. Même si elle pourrait continuer à le penser, elle n’a eu aucun autre choix que de se rendre à l’évidence. Léo est aussi amoureux. Et les voir ensemble a su apaiser son cœur de petite sœur aussi protectrice que protégée. Ça a toujours marché ainsi, entre eux. Horacio la protège depuis qu’elle est enfant, depuis le premier jour où elle a accouru dans sa chambre pour qu’il l’enveloppe de ses bras et la rassure. Mais elle a pris ce rôle inverse, à la disparition de leur sœur. Il fallait que quelqu’un prenne soin de lui et elle s’est appliquée à le faire, chaque jour un peu plus, mettant de côté son propre chagrin pour absorber le sien. Et chaque jour, elle veille à ce que personne ne lui abîme le cœur et l’âme. Il serait fâcheux de blesser Horacio. Malgré un gabarit très réduit, Loane sait se montrer redoutable.
Son frère s’approche et finit par s’installer près d’elle, une tasse chaude entre les mains qu’elle attrape quand il la lui tend. Un sourire reconnaissant l’accueille immédiatement. Trop pressée de retrouver les étoiles, elle en a oublié de se préparer une boisson pour accompagner son insomnie. Elle le remercie du bout des lèvres, avant de lui adresser un sourire à sa taquinerie. « Je t’en offrirai un autre, que je prendrai soin de te piquer à l’occasion, aussi. » Elle ajoute, pleine de malice. Elle aime se fondre dans les vêtements de son frère, reprendre cette odeur familière qui l’envahit à chaque fois qu’elle revient. Elle s’écarte légèrement pour faire de la place à son aîné tandis qu’elle ramène ses jambes contre elle. Naturellement et sans avoir besoin d’y penser, Loane finit par se blottir dans son étreinte, au creux de son bras, elle pose sa tête pour chercher le réconfort de sa chaleur. Elle attend quelques instants que sa tasse refroidisse avant d’oser y tremper les lèvres. « C’est quoi ta raison à toi ? Celle qui te maintient encore éveillée à cette heure ? » Loane prend une inspiration, respirant le parfum naturel d’Horacio, cherchant à s’emplir les poumons de familiarité. « Le décalage horaire semble encore jouer des tours à mon organisme. Je vis encore visiblement sur la côte ouest. » Il y en a peu, entre les deux côtes, mais toujours suffisamment pour dérégler son horloge interne. Elle sait qu’elle n’est pas la seule, pour en avoir déjà discuté avec des membres de l’équipe. « Et peut-être que le stress et l’excitation commencent à me gagner. Tu sais qu’on est très bien placés pour gagner la compétition ? Chaque course est incroyablement dingue. Il va me falloir quelques jours pour décrocher complètement. » Mais il sera pourtant déjà temps de repartir, quand elle aura enfin trouvé le moyen de s’apaiser. Son rythme effréné ne l’effraie pas un instant, elle en a pris l’habitude, depuis plus de six mois maintenant.
Tandis qu’elle réfléchit à tout ce qu’elle vit en ce moment, elle boit une nouvelle gorgée de la boisson chaude que son frère lui a amené et instinctivement, elle fait rouler la bague qu’elle porte. Un réflexe qu’elle a depuis quelques temps. Même si elle ne signifie pas une demande officielle, ce bijou est une sorte de promesse dans laquelle elle s’est engagée et qui la font réfléchir chaque jour. Loane détourne légèrement son attention en observant les traits d’Horacio. « Tu as l’air heureux, kuya. Je suis tellement contente pour toi. » Brille dans ses yeux l’admiration et l’amour qu’elle lui porte au quotidien. Elle pousse légèrement son épaule avec la sienne pour lui demander. « Raconte-moi, comment c’est. » Sur quelle planète est-ce qu’il vit ? A quel point est-ce qu’il est heureux ? Elle veut tout savoir de l’aventure incroyable qu’il vit, elle veut s’assurer que tout va bien pour lui. Son ton vibre d’affection, de tendresse et de douceur. Des qualificatifs qu’elle ne s’autorise plus dans la vraie vie, entourée de tout un tas de machos, d’hommes persuadés qu’ils sont les plus forts et qui ne demandent qu’à la remettre à sa juste place. Elle n’a plus le droit à l’erreur et la fatigue que cela lui amène la maintient éveillée plus encore, même lorsqu’elle se sait parfaitement en sécurité. Comme ce soir.
Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie
Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo
Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.
Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces. Aujourd'hui, tu chéris cette chance de pouvoir y vivre en compagnie de celui qui fait battre ton cœur et dont tu tombes éperdument amoureux chaque jour.
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou
♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
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Sujet: Re: Un foyer est fait d'amour et de rêves ~ Horacio Sam 23 Nov 2024 - 12:34#
Un foyer est fait d’amour et de rêves ♗ octobre 2024
Tu l’écoutes, chaque mot résonnant en toi comme une mélodie familière, empreinte de cette douceur unique qu’elle seule sait maîtriser. Le sourire effleurant ses lèvres t’arrache un écho sur les tiennes. Tu la connais trop bien pour ne pas deviner ce qui se cache derrière ses remarques légères et ses regards pétillants. Sous son ton chaleureux et ses airs princiers, il y a cette femme qu’elle ne laisse voir qu’à toi, celle qui vacille parfois, celle qui lutte pour maintenir l’équilibre entre ce qu’elle montre au monde et ce qu’elle ressent en silence. Tu remarques sa fatigue, cette ombre subtile dans ses yeux, mais tu n’en dis rien. Pas encore. Ce n’est pas le moment de souligner ses failles, même si ton instinct te hurle de veiller sur elle. Elle parle de Léo, et tu sens une chaleur différente t’envahir, mélange d’émerveillement et de soulagement. Tu as vu son regard lorsque vous étiez tous ensemble. Elle l’a sondé, comme elle a toujours su le faire, cherchant la moindre faille, la moindre alerte qui pourrait justifier son instinct protecteur. Et elle n’a rien trouvé. Toi non plus. Tu ne peux t’empêcher de sourire à sa remarque. « La rumeur dit vrai. Mais si tu voulais vraiment te glisser quelque part, tu sais que ma porte est toujours ouverte. Léo devra s’y faire. » Ta voix est douce, teintée d’une pointe d’ironie, mais sincère. Peu importe l’amour qui te lie à Léo, Loane a toujours eu sa place, et elle l’aura toujours. Tu la regardes un moment en silence, cherchant les bons mots, mais rien ne semble assez juste pour exprimer tout ce qu’elle représente pour toi. Elle est ton ancre, ton miroir, ta constante. Celle qui, même dans tes moments les plus sombres, a su rester là, inflexible, absorbant tes douleurs sans jamais faillir. Tu te rends compte à quel point elle a toujours été ce soutien silencieux, cette force tranquille que tu n’as peut-être pas assez remerciée.
Tu l’écoutes parler, sa voix toujours marquée par cette pointe d’enthousiasme lorsqu’elle évoque ses courses, sa passion. C’est une facette de Loane que tu admires autant qu’elle t’inquiète. Sa capacité à s’investir corps et âme dans ce qu’elle aime, même au détriment de son propre repos. Elle est infatigable, presque intouchable, mais toi, tu sais mieux que quiconque à quel point cette énergie débordante peut parfois masquer une fragilité qu’elle refuse d’admettre. Tu la sens se blottir contre toi, cherchant instinctivement ce réconfort que tu es toujours prêt à lui offrir. Ce geste te touche plus que tu ne le montres, te rappelant toutes ces nuits passées à la bercer de tes paroles ou simplement de ta présence. Elle est ton ancre autant que tu es la sienne. Tu observes son visage illuminé par la lumière pâle des étoiles, détaillant chaque ligne, chaque ombre, comme si tu cherchais à capturer cet instant. Tu t’es souvent demandé comment elle faisait pour jongler avec tout ça, pour maintenir cet équilibre fragile entre sa carrière exigeante et sa vie personnelle. Mais ce soir, tu ne veux pas la presser de questions ou la ramener à des réalités pesantes. Tu veux juste comprendre ce qui l’anime, ce qui la fait vibrer dans cette compétition qu’elle évoque avec tant de ferveur. « Bien placés pour gagner, hein ? » Tu murmures avec une pointe de fierté dans la voix, sans chercher à dissimuler le respect que tu éprouves pour ses accomplissements. « Et c’est quoi, exactement, cette adrénaline qui te fait tenir ? C’est l’envie de la victoire, ou c’est juste… l’amour de la course ? » Tu prends une gorgée de ta propre tasse, appréciant la chaleur qui se répand dans ton corps, et tu tournes la tête pour capter son regard. « Et toi, Loane, t’arrives encore à respirer, là-dedans ? À profiter vraiment ? » Ta voix est calme, mais tes mots sont lourds de sens, traduisant à la fois ton inquiétude et ton désir de la voir épanouie, pas simplement performante. Tu l’enserres un peu plus dans ton étreinte, ce simple contact te rassure autant qu’il semble l’apaiser. « Tu sais que je vais finir par être jaloux et capricieux si ton travail continue de me voler ma Sweety. » Léger sourire sur les lèvres, ces paroles, bien qu’elles semblent être destinées à elle, résonnent aussi en toi. Tu sais que vous partagez cette tendance à porter le monde sur vos épaules, à ne rien lâcher, à faire ce qui doit être fait. Mais ce soir, dans ce silence ponctué par ses confidences, tu veux juste lui rappeler qu’elle n’a pas besoin d’être parfaite pour être remarquable.
Tu observes Loane, la façon dont elle joue avec la bague qu’elle porte, son geste presque compulsif, et tu te prends à réfléchir à ce qu'elle cache derrière cet acte apparemment anodin. Elle a toujours été un peu comme ça, à porter des symboles invisibles qui disent plus que ses mots. Ce bijou n'est pas simplement une bague, tu le sais maintenant. Tu sais que cette bague, bien que tu ignores sa signification, représente quelque chose de plus grand pour elle. Et toi, tu respectes ce silence, même si tu te demandes, avec cette curiosité protectrice qui t'habite depuis toujours, ce qu’elle cache derrière cette réflexion. Mais tu laisses à Loane son espace. Elle parlera quand elle sera prête. Lorsqu'elle te pousse doucement l’épaule et que son regard s’intensifie, te demandant des nouvelles sur ce qui te rend heureux, un léger malaise te parcourt. C’est qu’il y a une certaine urgence dans ses yeux, une forme d’attente, comme si elle attendait de toi plus qu’une simple réponse. Elle veut savoir. Elle veut s’assurer que tout va bien, que tu n’es pas juste un frère qui survit dans un monde compliqué. Elle cherche à t’entendre dire que tu vas bien, et pas seulement à faire semblant. Elle veut cette vérité-là, la vraie, l’authentique, sans fard ni masque. Tu te sens soudainement vulnérable. Le simple fait qu’elle t’interroge sur Léo, sur ce qui se passe entre vous, te touche plus que tu ne voudrais l’admettre. Tu n'as jamais été du genre à dévoiler tes émotions avec une facilité déconcertante, mais pour Loane, tu te retrouves à parler de tout ça avec une sincérité brute. Peut-être parce que tu sais qu'elle ne te jugera pas, qu'elle est celle qui a toujours été là pour toi, sans condition, dans les moments les plus affreux comme dans les plus lumineux.
Tu prends une grande inspiration avant de répondre, cherchant à formuler tes pensées. La question de Loane n’est pas anodine. Elle n’a pas seulement envie de savoir si tu es heureux, elle veut comprendre ce que tu ressens réellement avec Léo. Ce n’est pas juste une question de "comment ça va", c’est plus profond. C’est une manière pour elle de sonder le fond de ton âme, d'être certaine que tout va bien, que tu n’es pas perdu dans cette histoire, que Léo t’apporte bien ce qu’il te faut. « Heureux ? » Tu répètes, presque comme pour mieux saisir la réalité de ce mot. Ton sourire apparaît presque instinctivement, sincère, mais aussi empreint d’une forme de retenue. « Oui, je suppose que c’est ça. Heureux. » Tu cherches les mots, mais il y a une certaine simplicité dans ce sentiment. Pas de drame, pas d’embellissement. « Être avec Léo, c’est… » Tu marques une pause, cherchant comment mettre en mots ce qui semble à la fois si évident et pourtant difficile à expliquer. « Aussi surprenant qu’apaisant. Comme si, d’un coup, j’avais trouvé un endroit où je pouvais poser mes armes. Un endroit où je n'ai pas à être celui que tout le monde attend de moi. » Tu laisses les mots s’échapper avec une douceur que tu n’as pas l’habitude d’exprimer, mais Loane a cette capacité à tirer ça de toi, cette vulnérabilité cachée que tu n’osais pas montrer. Tu continues en la regardant droit dans les yeux, te sentant soudainement plus léger, comme si tu pouvais lui confier ce que tu avais du mal à formuler autrement. « Léo me fait me sentir… accepté. Pas juste un rôle à jouer, pas juste une façade à maintenir. Il me voit pour ce que je suis. Plus j’en dis sur moi et plus je suis surpris par son manque de jugement. » C’est une vérité qui t’étonne toi-même, mais qui résonne avec une force tranquille. Ce que tu ressens pour Léo est plus que de l’affection. C’est un espace de liberté, une oasis dans la tempête. C’est la première fois, que tu te sens vraiment toi-même sans craindre de décevoir ou d’être jugé.
Tu détournes un instant le regard, cherchant à rassembler encore tes pensées avant de regarder de nouveau Loane. Cette conversation n’est pas juste une discussion entre frère et sœur, c’est un moment de vulnérabilité partagée, et tu sais que tout ce que tu lui confies restera avec elle. « Je crois que… avec lui, je peux être moi-même sans avoir à porter le poids du monde. C’est un peu étrange, tu sais. De se sentir si… vulnérable, et pourtant de ne pas avoir peur de l’être. » Tu souris un peu plus, un sourire qui frôle la tendresse et l’autodérision. « Léo… » Tu répètes son nom comme pour mieux t'en imprégner, comme si c’était encore un peu trop nouveau pour le dire sans que ça résonne dans ta tête. Un nom simple, mais qui, ces derniers temps, a pris une place si énorme dans ta vie, dans ton cœur, dans ton esprit. Tu pousses un soupir, cherchant les mots, ceux qui te font vraiment du bien quand tu les prononces, ceux qui ne sont pas teintés de doutes ou de confusion. « Je pense que ce que je ressens pour lui, c’est quelque chose de plus calme, de plus serein que ce que je croyais être capable de ressentir. » Tu arrêtes un instant, comme si tu t’autorisais à sentir pleinement ce que tu dis. L’idée de Léo n’est pas seulement un homme avec qui tu es bien. C’est quelque chose de plus… profond. Comme si une partie de toi avait attendu quelqu’un comme lui. Et même si ça te gêne un peu de le dire à haute voix, tu sais que c’est la vérité. « Avec lui, j’ai l’impression que tout est plus facile. » Tu laisses échapper un petit rire, presque nerveux, comme si tu avais peur de ce que tu allais dire ensuite. « Et ça m’effraie parfois. Parce que moi, je n’ai jamais cru que la facilité existait dans les relations. Que ça pouvait être naturel, sans drame, sans prise de tête. Mais lui, c’est différent. Il me comprend sans que j’aie besoin de tout expliquer. » Tu hésites, tu te demandes à quel point tu peux être sincère, mais en même temps, tu sais qu’elle est là, qu’elle t’écoutera sans juger. « Avec lui, j’ai l’impression que tout est… possible, tu vois ? Pas dans le sens de "tout peut arriver", mais dans le sens où rien est insurmontable. » Tu te redresses légèrement, cherchant un peu de clarté dans tes pensées, mais aussi dans ton propre ressenti. Léo te fait comprendre que tu n’as pas à cacher une partie de toi, qu’il n’y a pas d’obligation à être autre chose que ce que tu es. « Il ne me force jamais à être quelqu’un que je ne suis pas. Et ça, je crois que c’est la première fois que ça m’arrive. » Tu t’arrêtes, pensant un instant à l’impact de ces mots. À quel point ils résonnent en toi. Tu prends une gorgée de ta propre tasse, laissant la chaleur t’envelopper, tout en cherchant à mettre des mots sur ce que tu ressens. « Je crois que c’est quelqu’un avec qui je pourrais… » Tu cherches tes mots, incertain, mais une pensée, une idée claire, s’impose dans ton esprit. « Avec Léo, je pourrais peut-être vraiment être heureux. » Ce n’est pas juste un flirt ou une aventure de passage. Ce n’est pas une relation fragile ou basée sur la surface. C’est quelque chose de plus profond. Tu t’arrêtes un instant, pensant à ce qu’il représente vraiment. « Il a une patience que je n’ai jamais rencontrée chez quelqu’un d’autre. Il me laisse mes moments de silence, il ne cherche jamais à me forcer à m’ouvrir. Il sait quand je veux parler, il sait quand j’ai besoin de m’isoler. Et pourtant, il reste là. À chercher à comprendre. » Tu te sens un peu vulnérable à ce moment-là, mais ce n’est pas quelque chose que tu redoutes.
Tu sais que Loane va comprendre. Elle a cette capacité à capter ce qui échappe à d’autres. « Et puis, il y a ce truc entre nous, tu sais… Cette connexion, presque instantanée. C’est comme si on s’était toujours connus. On se comprend sans avoir besoin de tout verbaliser. » Tu la regardes, un peu plus sérieux. « C’est étrange. Mais c’est comme si, avec lui, je pouvais laisser tomber toutes les défenses que j’ai mises en place. Comme si je pouvais enfin être vulnérable sans avoir peur qu’il me rejette. Et ça, Sweety… Ça, c’est quelque chose que je n’avais jamais cru possible. » Ton regard se pose sur elle, plus doux, plus sincère. « Je crois que je ne t’ai jamais parlé de tout ça, mais avec Léo, je sens que tout est possible. Peut-être même l’idée d’une vraie stabilité. Pas de fausses promesses, juste une certitude que, pour une fois, je suis là où je dois être avec l’envie de me projeter. » Puis, tu la regardes droit dans les yeux, plus sérieux, plus sincère que jamais. « Mais toi, Loane, tu es toujours celle qui me donne ce genre de repère. Tu es mon ancrage, tu sais ? Alors… Tu as sondé Léo, pas vrai ? Je te connais. Tu l’as testé, analysé… Dis-moi, toi qui as toujours su lire là où je n’osais même pas regarder, qu’est-ce que tu penses de lui, de nous ? » Tu laisses cette question flotter entre vous deux. Elle a ce regard de sœur, celui qui scrute les moindres détails, qui devine au-delà des mots. « Est-ce que Léo me convient, selon toi ? C’est quoi ton verdict ? Il passe l’examen de Sweety ? » Tu attends sa réponse avec cette calme impatience, cette sensation étrange que tout ce qui se passe entre toi et Léo, Loane en fait partie, d’une manière ou d’une autre.