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Clíodhna Fitzgerald 581
Loredana (elle)
Claudia Jessie
wild heart (av, banners) + flymarlo (gifs) & awonaa (sign) Antonios, Arabella, Albano, Norah, Lola, Nathan, Dario & Deirdre.
34 ans, née le 21/12/1989. Quelques minutes après son jumeau, Ulysse.
L'amour finit toujours mal en général, elle en sait quelque chose. Trahie à de nombreuses reprises, son unique amour aujourd'hui est son fils Angus. Il y en a bien eu un tout de même qu'elle a essayé d'oublier en vain mais c'est dans le regard de leur fils qu'elle le voit chaque jour, lui rappelant le jour où elle a accepté de le laisser partir pour mieux le retrouver, peut-être. Perdue dans l'immensité d'un bleu océan à s'en damner.
Auxiliaire de puériculture, les enfants ont toujours été une évidence pour elle.
Une petite maison dans le quartier centre qu'elle occupe avec son fils et leur chien, un samoyède appelé Polar.
Elle déteste l'odeur du pop-corn et ne supporte pas l'ananas. ✲ Elle donne un petit nom à toutes ses plantes. ✲ Elle est très patiente et douce avec les enfants. ✲ Elle est fan de Evanescence et de Florence and The Machine. ✲ Son prénom est un hommage à la déité du Sidh qui personnifie a beauté et l’amour. ✲ Elle s'intéresse d'ailleurs beaucoup à la Mythologie Celtique. ✲ Elle participe à de nombreuses manifestations pour la protection de la nature. ✲ Elle chante comme une casserole. ✲ Son cocktail favori est le Irish Coffee. ✲ Elle fait d'excellents crumbles à la pomme. ✲ Elle est fan de la série Downton Abbey et s'est toujours identifié à Sybil Crawley. ✲ Elle a obtenu son diplôme d'auxiliaire de puériculture depuis peu. ✲ Son fils Angus a intégré la classe particulière de l'école de Monterey, ce qui lui permet alors de travailler plus sereinement. ✲ Elle a tendance à tomber facilement amoureuse.
Présente.
diamond member | Sujet: All For You (ft. Cole) Sam 24 Aoû - 16:10# | |
| All for you, baby but I'm just a little too late
ft. @Cole Hayes Dennis The Menace Playgroung
02 juillet 2012, Monterey, Clio's Appartement Cela devait être une bonne nouvelle mais ce soir là, son monde s'était écroulé. Une rupture douloureuse alors qu'elle s'apprêtait à lui apprendre qu'ils allaient avoir un enfant. « Je comprends et je l'accepte. Même si je ne vais pas mentir, je suis triste que ça se finisse ainsi. J'aurais voulu affronter ça avec toi. J'imagine que c'est fini et que je n'arriverais pas à te retenir. » déclara-t-elle, le ton grave. Elle renonça à lui dire et lui disait adieu à contre cœur alors que la pluie ne cessait de tomber comme si c'était ses propres larmes. Ce soir-là, elle pleura et se consola avec de la crème glacée après avoir appelé Annie qui fut là pour elle. Choisissant de ne rien dire, de garder pour elle sa grossesse, elle hésita même à avorter.
14 janvier 2013, Monterey's Memorial Hospital Dès l'instant où Clíodhna a posé les yeux sur son fils, elle a vu Cole, ses cheveux bruns, son nez. Si elle l'avait perdu des mois en arrière, elle avait désormais un petit garçon à chérir. Angus serait désormais son tout. Pour lui offrir un avenir, elle reprit bien vite ses études. Par correspondance car en étant mère célibataire, elle ne pouvait pas retourner à l'école. Heureusement, elle pouvait compter sur sa famille qui l'aidait dans l'éducation du petit garçon. Les premières semaines furent éprouvantes mais elle réussit à trouver le courage et le cran malgré les nuits courtes et la difficulté d'élever un enfant seule.
24 août 2024, Dennis The Menace Playgroung, Streets of the center
Angus grandit, il est désormais un jeune garçon d'onze ans. Dans son regard, elle ne peut s'empêcher d'y voir le regard de Cole, sa façon de froncer les sourcils et de s'énerver quand il ne réussit pas quelque chose. Son portrait craché. Quelques mois plus tôt, elle a croisé Raphael et il a tout compris, elle n'a pas pu lui mentir. Transportée des années en arrière, elle réalisa qu'elle avait gardé tout ça pour elle depuis trop longtemps. Son fils trouvait sa mère bien trop sérieuse et il se demande sans cesse qui il est vraiment. Il mérite de savoir, de connaitre l'identité de son père. La brune a fait exprès d'éviter le sujet jusqu'à présent. Désormais, elle ne pouvait plus se cacher derrière la souffrance. Derrière cette rupture qui l'avait brisé. Cole aussi mérite de savoir. Il ne reste que quelques semaines avant qu'Angus rentre au collège, le temps est passé si vite. Profitant donc des dernières semaines d'été, elle accepte de se rendre avec lui jusqu'au parc de jeux près de la maison. Bien loin de se douter qu'elle s'apprête à croiser un fantôme du passé qu'elle a très bien réussi à éviter pendant toutes ses années alors qu'ils vivent pourtant dans le même quartier. Angus excité avec son ballon à l'idée de s'amuser avec ses copains, elle l'observe du coin de l'œil alors qu'elle s'installe sur un banc. Se plongeant dans la lecture d'un roman, elle doit pourtant s'arrêter lorsqu'il lui annonce que le ballon s'est retrouvé dans la vitre de quelqu'un.
Elle peste et elle l'entraine jusqu'à la porte de la maison pour qu'il présente ses excuses. « Je t'accompagne mais c'est toi qui présente tes excuses. » souffle-t-elle, alors une fois devant. Laissant son fils frapper à la porte, elle reste sur le côté jusqu'à que quelqu'un vienne ouvrir. Sa vue se brouille lorsqu'elle le voit, agacé par ce qu'il vient de se passer. Se mordant les lèvres, elle ne réalise pas qu'elle a en face d'elle, le père de son fils. Cole Hayes. Elle peut ressentir des papillons dans le ventre alors que ses yeux se plongent dans les siens. Il n'a pas changé, toujours aussi beau. Encore une fois, le hasard se joue bien d'elle. Alternant le regard entre le fils et le père qui se ressemblent bien trop, elle serre la main du jeune garçon et il ne s'empêche pas d'exprimer son mécontement. « Maman, tu me fais mal ! » s'écrit-il, alors. Avec ça, Cole comprendra, c'est certain. Elle baisse immédiatement les yeux sur le sol, honteuse. « Pardon, mon chéri. » s'excuse-t-elle, doucement. Elle relève ensuite le regard vers son fils pour qu'il présente ses excuses. « Monsieur, je suis désolé pour votre fenêtre, j'ai pas fait attention. Mais j'aimerais bien récupérer mon ballon. » déclare, Angus innocemment. _________________ modern girl A Friday night, killer queens Hop a train, on the scene All the band, is in the wild Don't you dare touch the dial |
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Cole Hayes 192
wild heart/louisa + elle.
zac efron.
self (ava, sign), sweetfridays, capchrisevans, wandarogers, fyeahzef (gifs), joshua bassett/doppelgänger (lyrics sign). naveen, le geek charmant (m. cornett) ; niamh, la maman badass (m. moore) ; eugene, la star déchue (r. gosling) ; caron, la rebelle (a. de armas).
trente-sept ans, les trente-huit en novembre. presque quarante ans, et pourtant, la façon d'vivre d'un mec de vingt ans. le déni dans toute sa splendeur. un art maîtrisé à merveille chez les hayes.
pas exactement le croyant en l'amour comme on peut l'entendre. bien au contraire, à vrai dire. une tendance à ne tomber que très peu amoureux, voire quasiment jamais. difficile de m'ouvrir. une sorte d'auto-sabotage.
ingénieur de contrôle de la navigation aérienne, nom pompeux et vaste pour désigner ce que tout le monde appelle les aiguilleurs du ciel… quoique c’est très prétentieux, aussi.
dans le centre de monterey, un appartement foutrement vide. peu décoré, pour ne pas dire pas du tout. assez similaire à ma propre personne… quelle tristesse, putain.
◇ Allergique aux crustacés. Impossible pour lui d’en manger. Menace de clamser à chaque fois qu’il n’en effleure.
◇ Autrefois grand sportif, il n’a plus le courage physique ou psychologique d’en faire. Son moral est au plus bas.
◇ Cynique absolu. A des avis très tranches sur presque tous les sujets. N’est pas fervant croyant du blanc, gris et noir. Tout est soit blanc soit noir à ses yeux.
◇ Fronce trop souvent les sourcils. Tout le monde lui dit, tout le monde lui reproche. Il tente de défaire cela, dès qu’il s’en rend compte.
◇ De nature franche, dans une société hypocrite, dès son plus jeune âge, on lui a appris à se taire, à ne pas dire ouvertement ce qu’il pense, surtout si c’est vexant. Cependant, s’il y a quelque chose sur lequel personne ne peut y faire quoique ce soit, c’est son regard. Ses émotions s’y lisent, bien malgré lui.
◇ Combien même il travaille à l’aéroport de L.A, combien même il a des prix plutôt avantageux, il ne s’en sert jamais. Il préfère davantage régaler ses proches. Ils voyagent plus que lui, de toute façon.
◇ Foncièrement intelligent, c'est deux fois, consécutifs, qu'il a été major de sa promo à l’université. A toujours excellé dans le système scolaire, combien même il le considère foireux.
w/ wallace (soon) ; w/ phoebe ; w/ clio. présente, autant que possible.
bronze member | Sujet: Re: All For You (ft. Cole) Mer 18 Sep - 2:16# | |
| all for you, baby but i'm just a little too late ft. @clíodhna fitzgerald dennis the menace playground
Un bruit sourd. Des éclats de verre qui s’écrasent sur le sol. Je ne connais que trop bien ces sons. Réveillé d’un sommeil profond. Je ne panique pas. Je sais ce qu’il en est. L'inconvénient de vivre près du parc de la ville. Je peine à me lever de mon lit bien chaud, bien douillet. Naturellement, je me frotte les yeux – oui, une très mauvaise habitude dont je peine à me débarrasser, une parmi tant d’autres. Après quoi, je passe ma main dans mes cheveux. Un léger coup d’œil à ma montre étalée sur la table de chevet. Il est quinze heures passé. Presque huit heures de sommeil, il était temps que je me réveille. Même si un réveil plus doux aurait été préférable. Je me ressaisis, la personne qui a, sans aucun doute, brisé la vitre de mon salon ne devrait pas tarder à sonner à la porte, si toutefois, elle veut récupérer son ballon. Je parie sur un ballon de rugby, le plus récurrent, celui dont j’ai commencé une collection personnelle.
Un aller dans ma salle de bain, parce qu’habitué à cet accident, bien que le bruit des débris m’aient secoués, au point de me sortir des bras de Morphée, ce n’est plus assez impressionnant pour me motiver et affronter la réalité de la chose. Un coup d’eau dans la tronche et me voilà déjà plus d’aplomb. En forme pour une quelconque interaction sociale. Un coup dans les cheveux, en bataille, sans grande surprise. Un passage obligatoire de mes doigts sur ma barbe, remettre les quelques poils rebelles. Un premier et dernier bâillement avant de mettre mon pyjama sur le dos. Je me vois mal accueillir la personne en caleçon. Après toutes ces épreuves, naturellement faites, alors que je m’approche de ma porte d’entrée, j’entends la sonnerie. Réglé comme une partition de musique.
D’abord frappé par le soleil extérieur, je peine à réellement distinguer un visage. Je vois une mère et son fils. Il me faut quelques secondes avant de reconnaître… Clio. L’espace de quelques secondes, je suis surpris, presque figé. Ne sachant quoi faire, n’osant détacher mon regard d’elle, presque effrayé à l’idée qu’elle s’évapore presque aussitôt. Subjugué par sa présence. Déconcerté de la voir ici, à ma porte. Il me faut davantage plus de temps pour prendre conscience de l’enfant en sa présence. Je ne réalise pas toute suite, pourtant, je l’imagine être à l’origine de tout ça. A vrai dire, je n’en sais rien. J’ignore prendre conscience de ce qu’il se passe. Je ne comprends pas. Je suis paumé. Foutrement à l’ouest. Je ne sais pas où donner de la tête.
J’ose enfin retirer mon regard de Clio pour le poser sur le gamin, en train de parler, de s’excuser. Pour ainsi dire, depuis qu’ils sont là, je lui daigne un regard. Et sans le vouloir, interloqué par le gamin. La réflexion d’une dizaine de microsecondes, de cette ressemblance frappante avec quelqu’un… quelqu’un que je peine à mettre un nom dessus avant de réaliser… Putain, c’est moi. Un putain de copier-coller. Je me souviens de cette photo que mon père garde précieusement dans son portefeuille, qu’il adore sortir à tout le monde et n’importe qui, de moi et de mes frangins. Je ne devais pas être beaucoup plus vieux que le gosse qui vient d’exploser ma fenêtre, et surtout, je lui ressemblais dans l’exactitude. Bordel, qu’est-ce que c’est ? Un putain de canular ? Moi qui peinais à commencer cette journée, obligé de constater que ce n’est pas un réveil que j’ai loupé mais toute une existence.
Après mûres et mûres analyses, un brin étourdi, je tourne ma tête vers Cliodhna. Ses yeux sont posés sur le sol, ils n’ont pas quitté cette trajectoire depuis le début. Merde… Inutile d’avoir un QI supérieur à la moyenne pour comprendre la simple logique de la chose. Ce môme qui me ressemble comme deux gouttes d’eau, son regard fuyant, son silence radio, l’âge que j’ose imaginer du gamin, tout est parfaitement clair et net. Bordel de merde… Est-ce que je viens de découvrir mon fils après qu’il ait pété ma fenêtre ?! On dirait bien, bordel de merde. Comment suis-je censé réagir ? Est-ce qu’une réaction de ma part est réellement légitime ? Ce bonhomme doit avoir onze ans, au moins, j’ai raté les années constructrices de sa vie. Ce que je m’étais promis de ne jamais reproduire les erreurs de mon père, je me retrouve la gueule la première plongée dedans… sans que je ne l’ai jamais demandé. Ce qui est, certainement, pire que tout.
« Je vais te le chercher. »
Je tourne le dos à la porte d’entrée, à ces deux personnes qui viennent de créer un choc interne mais sans pareil chez moi. C’est sans parler du réel choc qu’ils ont provoqué en cassant ma fenêtre… toutefois, c’est bien le cadet de mes soucis. J’essaye de réfléchir à une bonne façon de réagir. Est-ce que je peux en vouloir à Clio ? Non, pas du tout. A vrai dire, je serais culotté de lui reprocher quoi que ce soit. A tous les coups, elle l’a appris après que j’ai rompu avec elle. Et comme je lui ai demandé, nous avons coupé tous contacts, elle n’a pas dérogé à la règle. Cependant, elle aurait dû. J’aurais voulu l’aider, j’aurais dû l’aider. Au lieu de ça, elle a tout assumer, toute seule. Putain de merde, inutile de se demander pourquoi mon existence est si foireuse… c’est un coup du karma ! Il sait rendre la pareille, y a pas à dire.
Je récupère le ballon tout en évitant les morceaux de verre. Je manque de me blesser au cours de ce parcours du combattant. Après quoi, je me rends à nouveau à ma porte d’entrée. J’arrive à attraper du regard Clio qui, aussitôt, le baisse, comme honteuse. Si elle se sent de la sorte, j’ignore comment, moi, me sentir. Qu’est-ce que je me sens con ! Je tends le ballon à ce garçon, mon portrait craché, m’essayant un léger sourire, faussement détendu. Immédiatement après, il le récupère. Tout de suite après, il demande à retourner au parc. Sauf que je ne peux pas les laisser partir, pas maintenant, j’ai tant de questions.
« Clio ? », dis-je doucement.
Je ne veux pas la brusquer. Je ne pourrais jamais comprendre ou même imaginer à quel point cette situation est complexe pour elle. Je comprendrais qu’elle parte en courant, en tout cas, c’est ce qu’elle semble vouloir faire. Je le sais. Je la connais. Je reconnais parfaitement ses tics. Sa gesture, sa posture n’a absolument aucun secret pour moi. Amoureux d’elle avant même d’avoir su ce que voulait dire le mot “amour”, j’ai tout appris et tout aimé d’elle, dans les moindres détails. Ce n’est pas moi qu’elle peut duper, elle le sait, certainement la raison, aussi, pour laquelle elle semble si perdue.
« Il faudrait qu’on parle, non ? », proposai-je.
Aucune obligation. Jamais aucune sorte de pression. Jamais je n’oserais la faire sentir de la sorte. Malgré tout, je ne peux pas cacher ma surprise et ma curiosité et, surtout, mon incompréhension que je ne peux laisser de la sorte. _________________ ❊ i've spent a lot of nights memorizing lines, thinking 'bout what i might say. and, after all this time, i'm still fight or flight. can't help but run away.
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Clíodhna Fitzgerald 581
Loredana (elle)
Claudia Jessie
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34 ans, née le 21/12/1989. Quelques minutes après son jumeau, Ulysse.
L'amour finit toujours mal en général, elle en sait quelque chose. Trahie à de nombreuses reprises, son unique amour aujourd'hui est son fils Angus. Il y en a bien eu un tout de même qu'elle a essayé d'oublier en vain mais c'est dans le regard de leur fils qu'elle le voit chaque jour, lui rappelant le jour où elle a accepté de le laisser partir pour mieux le retrouver, peut-être. Perdue dans l'immensité d'un bleu océan à s'en damner.
Auxiliaire de puériculture, les enfants ont toujours été une évidence pour elle.
Une petite maison dans le quartier centre qu'elle occupe avec son fils et leur chien, un samoyède appelé Polar.
Elle déteste l'odeur du pop-corn et ne supporte pas l'ananas. ✲ Elle donne un petit nom à toutes ses plantes. ✲ Elle est très patiente et douce avec les enfants. ✲ Elle est fan de Evanescence et de Florence and The Machine. ✲ Son prénom est un hommage à la déité du Sidh qui personnifie a beauté et l’amour. ✲ Elle s'intéresse d'ailleurs beaucoup à la Mythologie Celtique. ✲ Elle participe à de nombreuses manifestations pour la protection de la nature. ✲ Elle chante comme une casserole. ✲ Son cocktail favori est le Irish Coffee. ✲ Elle fait d'excellents crumbles à la pomme. ✲ Elle est fan de la série Downton Abbey et s'est toujours identifié à Sybil Crawley. ✲ Elle a obtenu son diplôme d'auxiliaire de puériculture depuis peu. ✲ Son fils Angus a intégré la classe particulière de l'école de Monterey, ce qui lui permet alors de travailler plus sereinement. ✲ Elle a tendance à tomber facilement amoureuse.
Présente.
diamond member | Sujet: Re: All For You (ft. Cole) Jeu 17 Oct - 12:36# | |
| All for you, baby but I'm just a little too late
ft. @Cole Hayes Dennis The Menace Playgroung
24 août 2024, Dennis The Menace Playgroung, Streets of the center
Quelles étaient les probabilités que la fenêtre brisée par le ballon de rugby d'Angus soit celle de Cole, son ex et en l'occurence son père. Jusqu'à présent, Clio a toujours été brève, elle lui a dit des tas de choses, des vraies comme des fausses. Qu'il avait dû partir pour un grand voyage, qu'il était pilote de ligne et qu'il sauve des vies, un mensonge à moitié parce qu'elle sait évidemment ce qu'il fait désormais comme métier, elle s'est renseigné mais jusque là, elle a réussi à l'éviter. Rares sont les fois où elle se demande pas ce qu'aurait été leur vie si elle avait eu le courage de lui dire qu'elle était enceinte ce soir-là ? Est-ce que cela aurait changé les choses ? Certainement pas. Des tas de questions lui traversent l'esprit à cet instant précis où elle se retrouve confronté à son passé le plus heureux comme le plus douloureux. Elle essaye de masquer sa nervosité, de rester calme alors qu'elle a l'impression de perdre pied. Figée littérallement sur place, c'est sa voix qui la rappelle à l'ordre. Silencieuse, elle assiste à la rencontre entre un père et son fils, la vérité c'est qu'elle aurait aimé que ça se passe dans d'autres circonstances et surtout pas aussi brusquement.
Pendant le laps de temps où il va chercher le ballon, elle reste calme mais elle n'arrive pas à contrôler les battements de son coeur qui s'affole dans sa poitrine. Elle ne devrait pas pourtant être aussi vulnérable mais elle est pourtant bien consciente qu'elle aura toujours des sentiments pour lui, qu'elle le veuille ou non. L'amour est une chose si difficile à contrôler et sur ce point-là, elle n'a pas été spécialement experte en la matière bien au contraire. Elle échange quelques mots avec son fils qui semble lui aussi troublé par cette rencontre, elle tâche de garder son sang froid, de se montrer sérieuse, si elle n'a jamais pleuré devant lui, c'est bien pour une raison. Parce qu'elle refuse de se montrer vulnérable sauf que là, elle lutte pour justement qu'il ne le découvre pas.
« Il est un peu tard pour porter encore un pyjama non ? » déclare-t-il, donc. Elle fronce les sourcils tout en le fixant, cherchant ses mots, elle prend un ton qui se veut calme. « Le week-end, les gens ne sont pas aussi matinal que toi, Angus. On l'a surement reveillé. » explique-t-elle, alors. Ce qui est sûrement le cas. Attendant devant la porte, elle n'ose pas rentrer, après tout, il ne l'y a pas invité mais elle ne peut s'empêcher de pencher sa tête pour deviner à quoi ressemble son intérieur. Elle y remarque un environnement simple, cela lui a tout l'air d'un appartement de célibataire et elle ignore si elle est soulagée par la nouvelle ou non. Après tout, il aurait pu se mettre en couple avec Phoebe, sa grande copine, elle n'aurait pas été étonnée.
Lorsqu'il revient le ballon dans les mains, elle relève les yeux tout en essayant tout de même de fuir le regard mais lorsqu'il s'adresse finalement à elle, elle plonge ses yeux dans les siens. Ses prunelles bleutées dans lesquelles, elle s'est si souvent perdu et qu'elle n'a jamais pu oublié. Dans ses rêves, il venait la visiter, lui faire regretter toutes ses années à l'aimer sans avoir réussi à le retenir. Elle a cette impression de trop peu, de pas assez mais pourtant elle ne lui en veut pas, ses raisons à l'époque étaient légitimes et elle refuse de se montrer égoïste.
« Cole. » dit-elle, simplement, presque dans un murmure. Devoir prononcer son prénom comme l'entendre prononcer le sien est troublant. Elle se sent troublée et presque de retour des années en arrière où cela était une habitude qui n'impliquait pas d'avoir un poids dans tout son corps.
« Oui, si tu veux. Tu nous laisse entrer ou tu préfères qu'on aille discuter dans le parc ? » demande-t-elle, alors.
Après tout maintenant qu'ils sont là en face de l'autre, pourquoi reculer. Fallait bien qu'un jour, il le découvre. Le hasard a décidé pour eux, apparemment et malgré qu'elle soit nerveuse à l'idée de devoir tout lui dévoiler, elle se dit que finalement ce n'est pas si mal que ce soit fait dans ces circonstances. Ou peut-être pas, elle se sent confuse et elle ignore par où commencer. Elle attend donc sa réponse alors que le petit garçon semble comprendre qu'ils se connaissent et affiche un regard interloqué.
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Cole Hayes 192
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trente-sept ans, les trente-huit en novembre. presque quarante ans, et pourtant, la façon d'vivre d'un mec de vingt ans. le déni dans toute sa splendeur. un art maîtrisé à merveille chez les hayes.
pas exactement le croyant en l'amour comme on peut l'entendre. bien au contraire, à vrai dire. une tendance à ne tomber que très peu amoureux, voire quasiment jamais. difficile de m'ouvrir. une sorte d'auto-sabotage.
ingénieur de contrôle de la navigation aérienne, nom pompeux et vaste pour désigner ce que tout le monde appelle les aiguilleurs du ciel… quoique c’est très prétentieux, aussi.
dans le centre de monterey, un appartement foutrement vide. peu décoré, pour ne pas dire pas du tout. assez similaire à ma propre personne… quelle tristesse, putain.
◇ Allergique aux crustacés. Impossible pour lui d’en manger. Menace de clamser à chaque fois qu’il n’en effleure.
◇ Autrefois grand sportif, il n’a plus le courage physique ou psychologique d’en faire. Son moral est au plus bas.
◇ Cynique absolu. A des avis très tranches sur presque tous les sujets. N’est pas fervant croyant du blanc, gris et noir. Tout est soit blanc soit noir à ses yeux.
◇ Fronce trop souvent les sourcils. Tout le monde lui dit, tout le monde lui reproche. Il tente de défaire cela, dès qu’il s’en rend compte.
◇ De nature franche, dans une société hypocrite, dès son plus jeune âge, on lui a appris à se taire, à ne pas dire ouvertement ce qu’il pense, surtout si c’est vexant. Cependant, s’il y a quelque chose sur lequel personne ne peut y faire quoique ce soit, c’est son regard. Ses émotions s’y lisent, bien malgré lui.
◇ Combien même il travaille à l’aéroport de L.A, combien même il a des prix plutôt avantageux, il ne s’en sert jamais. Il préfère davantage régaler ses proches. Ils voyagent plus que lui, de toute façon.
◇ Foncièrement intelligent, c'est deux fois, consécutifs, qu'il a été major de sa promo à l’université. A toujours excellé dans le système scolaire, combien même il le considère foireux.
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bronze member | Sujet: Re: All For You (ft. Cole) Dim 27 Oct - 16:47# | |
| all for you, baby but i'm just a little too late ft. @clíodhna fitzgerald dennis the menace playground
Pas du style à croire au karma ou au destin. Plutôt pragmatique, à trouver un raisonnement logique, terre à terre mais là… quelles étaient les chances que cela se produise ? Plus de douze ans après notre rupture, après tout ce qui a dû nous arriver dans nos vies respectives, se retrouver, dans ces circonstances, relève du miracle. Dépassé. Sans réellement savoir comment réagir. Moi qui tente toujours d’avoir un coup d’avance sur absolument tout ce qui m’arrive, m’entoure, là, être dépourvu, surpris sincèrement par une situation est un sentiment quasiment nouveau et foutrement déstabilisant. Je ne suis pas habitué à la nouveauté. Je suis dans une spirale de monotonie lassante et désespérante. Parfaitement formaté pour rentrer dans ces clous, y sortir me demande un effort psychologique qui demande une énergie que je ne pensais pas affronter avant… A vrai dire, je ne pensais plus jamais le vivre. Toutefois, s’il y a bien une chose à retenir de Mademoiselle Clíodhna Fitzgerald c’est qu’une routine, l'ennui ne peuvent tout simplement pas se frayer un chemin. Un brin chaotique et désordonnée, la sensation d’une tempête dans mon existence tranquille et harmonieuse – un peu trop. Si cela s’appliquait il y a plus de dix ans, aujourd’hui encore, tout s’applique comme si le temps n’avait rien fait sur elle, sur moi… sur nous.
Une sorte de tension se forge, soutenue par cette déstabilisation commune. Son regard évite le mien, le mien qui se pose sans grand problème sur elle. Admiratif et curieux de découvrir cette femme qu’elle est devenue, d’apprendre les nouveaux traits de son visage que je n’ai pu percevoir toutes ces fois où je ne la voyais que de loin. Une drôle de façon de rattraper le temps perdu, n’est-ce pas ? Ce temps que j’ai, volontairement, perdu à ses côtés. Une raison, en soit, louable, mais qui m’a fait renoncer à l’une des rares personnes qui me rapportaient réellement quelque chose de positif, qui réussissait à me donner une perception légèrement moins cynique du monde dans lequel j’ai foutu les pieds, y a maintenant trente-sept ans.
Enfin, naturellement après sa déclaration, je regarde l’enfant à ses côtés, assistant à cette réunion imprévue et déboussolante sans même qu’il ne puisse comprendre ce qui se passe. Son honnêteté est sans filtre, il dit ouvertement ce qu’il pense sans prendre de pincette. Trait de personnalité typique des Hayes. Sans manquer de me rappeler de toutes les situations gênantes que j’ai occasionné avec cette franchise et dans lesquelles mes parents ont essayé de se sortir – plus ou moins avec brio –. L’exacte même chose est en train de se produire devant ses yeux. Un rire s’échappe alors de ma bouche tandis qu’elle tente de lui faire comprendre l’impolitesse de sa réflexion avec calme.
« T’as raison, je devrais m’habiller ! »
Semblerait-il qu’il s’agisse de ma première interaction avec… mon fils ? Merde ! Si ça se trouve, je m’emballe dans un scénario imaginaire et un peu fou. Sauf qu’en voyant ce gamin, je me vois presque dans mon exactitude quand j’avais son âge. Quelques mimiques ont été volées à Clíodhna, c’est certain mais mise à part ça, tout est du Hayes craché. Un copie-coller à faire pâlir son créateur.
« Installez-vous, j’arrive ! Si vous voulez, dans la cuisine, y a… de l’eau mais doit y avoir du café dans les placards, je pense. Juste le temps de me préparer rapidement et de ramasser les morceaux de verre. », annonçai-je avant d’ouvrir un peu plus la porte pour les laisser entrer.
Sur ces mots, je regarde Clio une dernière fois avant de partir vers l’étage, m’assurant qu’elle ne prenne pas jambes à son cou et fuir ce contexte étrange et foireux, disons-le. Je la connais… ou du moins je la connaissais assez bien pour être pratiquement sûr qu’à cet instant précis, elle se demande si partir en courant sans jamais se retourner n’est pas la meilleure chose à faire. A sa place, c’est très certainement ce que je ferais. Affronter la vérité est parfois si foutrement compliqué et douloureux que s’échapper est logique et apparaît comme une évidence. En tout cas, je ne peux que lui faire confiance. Croire qu’elle ne va pas esquiver tout ça. Malgré tout, inquiet, je me dépêche de faire toutes ces tâches quotidiennes. Si d’habitude, ma douche est pliée en cinq minutes, aujourd’hui, en trois minutes tout est bloqué. Ma toilette est d’une rapidité telle que mes cheveux sont encore légèrement en pagaille mais pas grave ! Mes vêtements sont d’une simplicité terriblement banale. Un tee-shirt blanc, un jean, des baskets noir et une veste en cuir sur le dos. En descendant, je suis rassuré d’entendre le petit garçon posé tout un tas de questions à sa mère et, elle, tenter d’y répondre malgré une certaine gêne que j’entends à sa voix tremblante et hésitante.
Une fois dans le salon, comme pour me rassurer, une énième fois, je les regarde, m’assurer qu’ils soient véritablement là, présents, que je ne sois pas en train de devenir fou… et tout va bien ! Ils sont bien, patiemment en train de m’attendre. Je les laisse parler entre eux le temps que je ramasse les morceaux de verre. Habitué à ce genre d’incident, tout est prêt dans le mètre carré ; une petite poubelle, une balayette et sa pelle, du plastique et du scotch. Machinalement, tout se fait rapidement. En quelques minutes, voilà que tout est, plus ou moins, revenu à la normale… en tout cas, le temps que je quitte mon logement, le temps d’une balade avec Clíodhna et… Angus, si j’ai bien entendu ? Est-ce qu’elle a choisi Angus par rapport à ma vénération pour Angus McKinnon Young ? Je lui en ai tellement rabattu les oreilles lors de notre relation.
« On y va ? », demandai-je en prenant le ballon et en me dirigeant vers la porte. _________________ ❊ i've spent a lot of nights memorizing lines, thinking 'bout what i might say. and, after all this time, i'm still fight or flight. can't help but run away.
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