« J’espère que ta journée n’était pas trop difficile, je serais avec Avel quand tu rentreras. Le repas est dans la microonde. Je t’aime » 17h45, tu enfile, ta veste avant de prendre direction du point de rendez-vous. Ok, là, tu ne veux rien mais Avel te fait complètement paniquer, il a besoin de toi et tu sais très bien que ce n’est pas au vieux terrain de basket de la ville que vous allez acheter un cadeau à sa petite copine. Comme promit, tu ne dis rien à Az, juste ce qu’elle doit savoir pour pas qu’elle s’inquiète, la réalité c’est que tu ne sais même pas pourquoi il a besoin de toi. Mais, jamais tu ne diras non pour ce type. Avel est bien plus que ton meilleur ami, c’est un frère d’une autre mère et plus d’une fois il t’a sortie de la merde que tu t’es foutu. Alors aujourd’hui, si il faut enterrer un cadavre car il a merdait tu le fera sans poser trop de question. Malgré que ton bras te fasse mal par moment, tu pourras très bien creuser un trou sans soucis. Il t’a dit d’être discret, tu ne cherches pas plus loin en enfilant des vêtements sombre et tu prends même ta voiture pour éviter de faire trop de bruit. Tu te gares sur le lieu de rendez-vous, tu ne vois personne. Très bien, tu détache ta ceinture de sécurité et tu attends, parce que finalement tu n’as rien d’autre à faire. AU fond de toi, tu espères que c’est un vieux plan toute pourrie pour t’annoncer que vous passez la soirée et la nuit dans les bars comme à la vieille époque. L’époque où tu ne connaissais pas Azara et lui n’arrive pas à tenir une seule soirée avec la même fille. Qui sait, peut-être que c’est un guetta-pan et tu vas passer une grosse soirée. Que tu enverras des sms à Zara complètement bourré et que le lendemain tu vas regretter parce que tu n’as plus 20 ans. La voiture arrive, il te fait des appels de phare. La vieille scène d’un film de cinéma, ton téléphone à la main, tu sors de ta voiture pour rejoindre la sienne. « Tu sais que la scène est assez flippante, j’ai l’impression que tu vas finir par me descndre avec une balle dans tête.   » Tu lâches un rire, mais tu finis par retrouver sérieux. Pas besoin de milles mots pour voir qu’il est trop sérieux. Il ne rigole pas et reste stoïque. « C’est grave à ce point ?   » Tu fronce les sourcils prêt à l’écouter.

[ ft.  @Avel Taylor ]