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(horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister

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Stella Exposito
Stella Exposito
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nab
valentina zenere
avatar (c)salva ; gif (c)patchthatqueenbitch
romane mercier (olivia culpo)

vingt-sept ans (21.05.1997)
elle ne croit pas en l'amour, elle ne croit pas aux grandes histoires, elle ne pense pas que le prince charmant existe. elle est seule depuis toujours, n'ayant jamais été embrassée et plus encore.
depuis un an, elle travaille en tant qu'infirmière à l'hôpital public de la ville, c'est bien plus qu'un métier pour elle.
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as the sun, we always rise again.


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MessageSujet: (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister EmptyDim 11 Aoû - 21:19#


12.08.2024, hôpital de la ville.

Devenir infirmière était surement la meilleure décision que Stella avait pris de toute sa vie. Reprendre ses études, avait été un véritable défi, enchainer les gardes à l’hôpital et les services au cafés avait été des plus fatiguant et des plus compliqués, mais la blonde n’avait jamais rien lâcher, elle se devait de réussir, pour elle, pour son avenir mais surtout et définitivement pour Sofia. En devenant infirmière, elle réaliser le rêve de sa meilleure amie, elle rendait sa vie meilleure, elle aidait les gens, elle laissait son passé sombre derrière elle, pour vivre une vie de bonté et de gentillesse. Du moins, c’est comme cela qu’elle voyait la chose. Chaque journée, elle se sentait un peu plus utile au monde, chaque journée, elle arrivait à réduire sa peine, du moins elle essayait. Chaque journée, elle oubliait un peu plus ce que lui disait Domingo, chaque journée, elle se disait qu’il avait tort, et qu’elle ne servait pas à rien, que sa vie avait un sens, qu’elle était utile au monde, et que sa vie comptait, peut-être même plus que la sienne, que ce qu’elle faisait comme métier, la rendait spéciale, qu’elle vouait sa vie à aider les autres, à prendre soin des personnes qui en avaient le plus besoin. Cela la rendait fière, cela lui donnait une raison de vivre, cela lui donnait une raison de se battre et de croire en elle, à sa vie, à son destin.

Encore cette nuit, elle s’était donnée au maximum pour ses patients, elle avait assisté Christa sur une intervention de cinq heures en urgences, et elle était ravie d’avoir aidé à sauver la vie de cette patiente. Elle était toujours très impressionnée de voir la jeune femme en action, de la voir si sûre d’elle, et si courageuse d’ouvrir un être humain et de trouver la solution au problème en à peine cinq minutes. Peut-être si sa vie avait été différente, elle aussi, serait devenue chirurgienne, mais elle n’avait plus l’âge de reprendre ses études, un cursus si long qui plus est. Stella se sentait chanceuse, ici, à l’hopital, elle se sentait en sécurité, elle se sentait aimée, épauler. Elle considérait cet endroit comme sa maison – pour cause, elle y passait la plupart de son temps -, elle se sentait si bien. Parfois, elle préférait même dormir dans une salle de garde que chez elle, elle ne sentait pas seule ici, et il y avait toujours quelque chose à faire. Elle avait décidé de ne pas avoir réellement de vie sociale, elle avait décidé de se concentrer sur sa carrière, mais surtout, elle avait décidé de ne plus jamais souffrir et quoi de mieux qu’une vie sociable minime et beaucoup de travail pour réaliser ce souhait ?

Comme après chaque garde en compagnie de Christa, Stella la retrouvait dans son bureau pour une dégustation d’une très bonne téquila. Il était peut-être seulement neuf heures du matin mais quand on a pas dormi de la nuit, cela ne compte pas vraiment. Après avoir faire le point potin habituelle, Stella retournait dans les vestiaires. Elle prenait une longue douche chaude, enfilait un short en jean avec un t-shirt blanc assez basique, qu’elle nouait sur le bas. Elle enfilait sa paire de basket, se regardait dans le miroir, elle attachait ses longs cheveux blonds en queue de cheval basse et prenait le chemin de la sortie. Cependant, avant de partir, comme à son habitude, depuis quelques jours, elle passait voir Leroy, son patient favori. Il lui demandait pour la trentième fois de la semaine de l’aider à trouver la chambre d’une certaine personne, et elle promettait de se renseigner demain, quand elle reprendrait le travail. Elle regardait tout de même ses résultats d’analyses et quittait la chambre. Dans l’ascenseur, elle regardait son téléphone, et souriait en voyant le souvenir snapchat qu’elle avait, Sofia. Elle lui manquait tellement, pas un jour ne passait sans qu’elle ne pense à elle, sa moitié, son âme-sœur. Passant par l’accueil, elle saluait les dames de services, les secrétaires et elle passait la porte avec un sourire, elle avait beau vouloir retrouver son lit, elle était impatiente d’être demain matin et de revenir ici. Passant la porte, elle avançait, regardant la vidéo avec Sofia une nouvelle fois, elle fonçait dans quelqu’un. « Oh mon dieu, je suis vraiment désolé, excusez-moi, je.. » Elle relevait le visage, fronçant les sourcils en voyant le visage de la personne près d’elle, elle le connaissait. Elle esquissait un sourire en voyant la personne en face d’elle. Elle ne l’avait rencontré que quelques fois mais c’était une personne vraiment très gentil et adorable qui plus est. « Bonjour Horacio. Comment vas-tu ? » Elle rangeait son téléphone dans la porte arrière de son pantalon, et reporter son attention sur le jeune homme. « Que viens-tu faire ici ? Tu as besoin de soin ? Monsieur Hayes est sorti pourtant. » Elle souriait, elle se souvenait parfaitement de la scène cocasse à laquelle, elle avait assisté. Raphael qui appelait Horacio bébé, elle avait tout bonnement penser qu’ils étaient ensemble mais lorsqu’elle avait vu la copine de Raphael, elle devait avouer avoir été surprise, et n’avoir plus rien compris à la situation.


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Horacio Gore
Horacio Gore
5292
Noxel ♗ She
Le beau Louis Darcis
hoodwinkme -ava- ♗ beautyhurtsmore -gif- ♗ awona -signa-
Cassiopéa ♗ Irini ♗ Uriah

Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie

Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo

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Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

great member
https://basique.forumactif.com/t8957-honneur-et-fidelite-horacio https://basique.forumactif.com/t9012-a-la-maniere-des-anciens#28 https://basique.forumactif.com/t9016-_ace_gr_#287393
MessageSujet: Re: (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister EmptyLun 12 Aoû - 21:26#


It’s me. Hi, I’m your sister ♗ 12 août 2024

De nouveau tombé du lit aux aurores, tu te tiens droit dans le couloir de l'hôpital, ton regard perçant scrutant les alentours avec une vigilance instinctive qui ne te quitte jamais. Le silence matinal de l'hôpital, ponctué par le lointain murmure des machines et le chuchotement des infirmières, crée une atmosphère presque irréelle. La fatigue pèse lourdement sur tes épaules, chaque muscle de ton corps te rappelle que le sommeil a été une fois de plus insuffisant, perturbé par des pensées que tu préfères refouler, par des souvenirs que tu n’arrives pas à échapper. Mais, fidèle à toi-même, tu ne laisses rien transparaître. Ton expression reste impassible, presque froide, comme une armure que tu as forgée au fil des ans, une protection contre un monde que tu juges souvent imprévisible. Tes nuits sont souvent courtes, marquées par une vigilance constante, un état d’alerte que tu n’arrives jamais tout à fait à relâcher. Le sommeil est pour toi une denrée rare, un luxe que tu n’as pas toujours le temps ou le luxe de t’offrir. Même lorsque tu trouves enfin un moment de répit, ton esprit ne te laisse pas de paix. Les pensées se bousculent, des fragments de souvenirs refont surface sans crier gare, te rappelant des choses que tu préfères laisser derrière toi. Ces nuits agitées laissent des traces, mais tu te refuses à les montrer. Ton masque de calme et de contrôle est une seconde peau, que tu portes avec une détermination presque implacable. Tu viens tout juste de déposer quelques affaires pour ton petit frère. Cette responsabilité de grand frère, parfois trop protecteur et trop vigilant, est devenue une seconde nature pour toi. Peu importe l’heure, peu importe la fatigue, tu ne te permettrais jamais de faillir à cette tâche. Il compte sur toi, il te l’a demandé, et cela suffit à te donner la force de te lever, de bouger, de maintenir ce masque de calme implacable que tu portes en toutes circonstances. Tu te dois de continuer à être un pilier pour ta fratrie, et cette conviction te guide, te donnant la force de surmonter tout ce que la vie peut te jeter à la figure.

Mais en quittant la chambre de ton frère, sur le point de passer les portes de l’hôpital, tu ne t’attendais pas à ce que ce soit Stella qui te percute. C’est une surprise qui te ramène brusquement à la réalité, un rappel que, même dans un lieu aussi familier que cet hôpital, le destin peut toujours te jouer des tours. Stella est loin d’être une étrangère pour toi. Vous vous connaissez depuis un moment maintenant, suffisamment pour qu’une certaine familiarité se soit installée entre vous, mais aussi pour qu’une distance de prudence et de respect mutuel perdure. Vous n’avez jamais franchi cette ligne invisible qui sépare les connaissances des amis proches, mais il y a quelque chose dans vos échanges qui trahit une compréhension tacite, une reconnaissance silencieuse. Elle se confond en excuses, mais tu brises cet instant avec une simplicité déconcertante. « Stella. » Ton ton est calme, presque détaché, mais il y a dans ta voix une note de chaleur, un brin d’émotion que tu ne montres qu’à de rares occasions. « Comment vas-tu ? » Ta réponse à sa propre question est succincte, accompagnée d’un léger sourire en coin, une expression qui, bien que rare chez toi, adoucit momentanément tes traits habituellement sévères. Tu ris de cette synchronisation. À vrai dire, ces mots simples, ces banalités échangées dans le couloir d’un hôpital, prennent une toute autre signification lorsque c’est toi qui les prononces. C’est ta manière de reconnaître Stella, de lui montrer à ta façon que tu t’en soucies, même si tu ne le dis pas ouvertement. Derrière cette façade froide, il y a une étincelle de chaleur, une connexion discrète que tu partages avec peu de gens, mais qui est bien réelle. C’est ta manière de dire que, malgré ton apparente indifférence, tu es là, présent, attentif.

La voir ici te semble étrange, presque déconcertant, mais tu n’y accordes que peu d’attention. Ton esprit est ailleurs, dispersé par les préoccupations qui t’habitent constamment. Tu écoutes d’une oreille distraite ses paroles, ton regard étant attiré par quelque chose d’autre, une ombre qui s’étend sur le sol. C’est alors que tu aperçois cette photo glisser des affaires de Stella, tombant discrètement à ses pieds. Ce petit détail, presque insignifiant pour quiconque, capte immédiatement ton attention. Sans la moindre hésitation, tu te penches pour la ramasser, tes mouvements empreints de cette précision et de ce contrôle qui te caractérisent tant. Mais lorsque tu retournes la photo, ce que tu y découvres te fige sur place. Ton cœur rate un battement, et pendant une fraction de seconde, le monde autour de toi semble s’arrêter. Le visage qui te fixe depuis le papier glacé est celui de ton père. Ce n’est pas simplement une photo, c’est un déclencheur, une clé qui ouvre brutalement une porte que tu avais fermée depuis longtemps. Une vague de souvenirs refait surface, te submergeant d’émotions que tu croyais avoir maîtrisées. Les images affluent, claires et nettes, comme si elles dataient d’hier. Le regard intense de ton père, ses yeux perçants qui t’ont toujours scruté avec une intensité presque accablante, te revient en mémoire. Tu te rappelles les mots durs qu'il avait prononcés, ces phrases tranchantes qui te visaient, destinées à te faire partir, à te maintenir à distance, à te protéger de toi même. Les silences, lourds de sens, aussi bruyants que n’importe quelle dispute, résonnent à nouveau dans ton esprit. Chacune de ces mémoires est un coup de poing, ravivant une douleur sourde que tu pensais avoir enterrée profondément : celle de ton départ à la légion.

Cette surprise te secoue, te rappelant une fois de plus que certaines blessures, aussi anciennes soient-elles, ne guérissent jamais vraiment. Elles restent là, tapies dans l’ombre, prêtes à refaire surface au moindre signe. Ton père, cet homme complexe, imposant, dont la figure a toujours dominé ta vie. Il a été, et reste, une énigme pour toi, à la fois un modèle à suivre et une ombre pesante dont tu n’as jamais réussi à te libérer totalement. Votre relation a toujours été marquée par cette dualité. L’incompréhension réciproque, ce respect mutuel qui n’a jamais pu combler la distance qui vous sépare allant jusqu’à lui rendre que très rarement visite en prison. Il est à la fois une source de force et de douleur, une présence constante, même dans ses absences. En voyant son visage sur cette photo, tout cela te frappe de plein fouet, te rappelant que, malgré tous tes efforts pour avancer, certaines choses te rattrapent toujours. Stella n’a aucune idée du tourbillon émotionnel que cette simple photo a déclenché en toi. Pour elle, ce n’est peut-être qu’un instant anodin, une maladresse vite oubliée. Mais pour toi, c’est un retour brutal à une réalité que tu avais, peut-être naïvement, espéré laisser derrière toi.

Mais fidèle à toi-même, tu ne laisses rien transparaître de ce tourbillon émotionnel qui t’envahit soudainement. Avec les années, tu as perfectionné l’art de verrouiller tes émotions derrière un masque d’impassibilité, à tel point que peu de gens parviennent à deviner ce qui se cache vraiment derrière ce regard calme et posé. Tu ne laisses jamais voir ce que tu ressens, sauf devant un nombre infime de personnes en qui tu as une confiance absolue. Ainsi, avec un contrôle presque mécanique, tu réprimes tout signe de trouble, reprenant ton calme habituel en l’espace de quelques secondes. Ta main tend la photo à Stella avec une maîtrise qui te caractérise, tes doigts fermes mais non pressants. « Tu as fait tomber ça. » Les mots sortent de ta bouche d’une voix parfaitement neutre, légèrement adoucie pour ne pas trahir l’intensité de ce que tu ressens intérieurement. Cependant, ton regard, bien qu’aussi mesuré que tes gestes, est plus intense que d’ordinaire. Cette photo a éveillé en toi une curiosité brûlante, une soif de comprendre pourquoi Stella la porte sur elle, ce qu’elle signifie pour elle, et surtout, comment elle en est venue à posséder une image de ton père. Tu te questionnes en silence, essayant de deviner ce que cette photo représente pour Stella. Est-ce une simple coïncidence, un détail insignifiant pour elle mais si lourd de sens pour toi ? Ou y a-t-il une raison plus profonde à ce qu’elle garde cette image avec elle ? Et tandis que tu te débats intérieurement avec ces questions, un autre sentiment plus profond émerge : la crainte que ton passé et ton présent se mêlent d’une manière que tu n’as jamais anticipée.

Ton regard glisse vers Stella, cherchant à déceler dans ses yeux une réponse, un indice, quelque chose qui pourrait expliquer cette étrange coïncidence. Mais tu n’es pas encore prêt à montrer à quel point cela te perturbe. Ton instinct te pousse à rester en retrait, à ne pas laisser tes émotions prendre le dessus. « C’est une vieille photo, » Tu le dis d’une voix mesurée, chaque mot soigneusement choisi. « Je ne savais pas que tu le connaissais. Qui est-ce pour toi ? » Tes paroles sont lourdes de sous-entendus, une manière subtile de l’inviter à se confier sans que tu n’aies à poser de questions trop directes. En cet instant, tu te demandes si Stella comprend la profondeur de ce moment, si elle saisit l’impact que cette photo a sur toi. Tu es conscient que cette conversation pourrait ouvrir des portes que tu préférerais garder fermées, réveiller des vérités enfouies que tu n’es peut-être pas prêt à affronter. Mais malgré cette appréhension, tu restes là, fermement ancré dans le présent, tandis que tes pensées reviennent brièvement à ton frère, te rappelant les raisons pour lesquelles tu es ici. En attendant la réponse de Stella, tu te prépares mentalement, sachant que ce qu’elle s’apprête à dire pourrait bien te confronter à des réalités que tu as longtemps évitées.


PAR ALCARA.

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Memento mori
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Stella Exposito
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vingt-sept ans (21.05.1997)
elle ne croit pas en l'amour, elle ne croit pas aux grandes histoires, elle ne pense pas que le prince charmant existe. elle est seule depuis toujours, n'ayant jamais été embrassée et plus encore.
depuis un an, elle travaille en tant qu'infirmière à l'hôpital public de la ville, c'est bien plus qu'un métier pour elle.
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MessageSujet: Re: (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister EmptyDim 1 Sep - 21:51#

Stella, dans sa douceur naturelle, avait dessiné un sourire sur son visage en voyant Horacio. Sourire qu’elle ne partageait qu’avec très peu de personne, elle était de ses personnes qu’on voulait timide et solitaire, elle n’était pas un soleil, au contraire, bien que ses cheveux soient aussi blond que celui-ci, elle était comparable à la lune, seule, moins brillante, on ne la remarquait pas, elle préférait se faufiler dans les foules, longeait les murs dans les soirées et parfois même dans les couloirs de l’hôpital. Elle ne voulait pas être remarquer, surement un réflexe de son passé qui refaisait surface, se fondre dans la masse, personne ne la verrait, personne ne pourrait abuser d’elle. Stella vivait toujours dans cette peur constante que Domingo et sa mère la retrouve, viennent la chercher, et que son calvaire recommence. Elle s’était échappée, elle était ce qu’on appelle communément une survivante, elle ferait en sorte que cela ne recommence jamais, qu’elle ne serait plus jamais une victime, qu’elle ne serait plus jamais faible, qu’elle serait aussi courageuse qu’elle le pourrait. Elle n’avait plus rien à perdre, depuis la mort de Sofia, elle était seule, elle n’avait plus de famille, elle se contentait d’avancer seule. Alors, parfois, sans réellement savoir comment, ni pourquoi, des personnes vous touchent plus que d’autres, ils arrivent à vous faire sourire, à faire en sorte que vous vous sentiez en sécurité. Et dans ses rares moments, Stella essayait de baisser sa garde, légèrement, à peine visible pour les personnes en face, mais pour elle, c’était déjà un grand pas. Un sourire, une discussion, même de cinq minutes, des blagues pendant une consultation, elle avait déjà vécu tout cela avec Horacio, alors concrètement, pour elle, ils étaient amis. Enfin, plus ou moins. « Plutôt bien, enfin, autant qu’on peut après une garde de nuit. Elle laissait échapper un petit rire. Elle se doutait que sa tête ne devait pas être au sommet de sa beauté, les cernes sur le visage la trahissaient, mais elle appréciait les gardes de nuit, l’urgence qui arrivait était toujours palpitante. Mais la vérité était que Stella détestait être seule chez elle la nuit, elle détestait la noirceur, elle détestait le silence, et elle détestait être seule dans sa chambre, seule dans son appartement, parce qu’elle avait toujours peur, qu’un jour, la porte de de sa chambre s’ouvre, comme lorsqu’elle avait dix ans, que Domingo apparaisse et que son calvaire recommence, encore et encore. Cauchemar qu’elle faisait quasiment à chaque fois qu’elle fermait les yeux d’ailleurs. Et toi ? Comment vas-tu ? » Un sourire timide se dessinait sur son visage, mais un sourire qui camouflait parfaitement ses inquiétudes et toutes les pensées qu’elle venait d’avoir.

La blonde ne remarquait même pas la photo qui tombait de son sac quand elle rangeait son téléphone, et elle ne faisait guère attention au fait que l’homme en face d’elle la ramassait. Seulement, quand il lui tendait, elle comprenait. Elle se sentait gênée, ce n’était pas une chose qu’elle avait voulu partager, Stella ne partageait jamais rien de personnel, elle préférait tout garder pour elle. Elle fronçait les sourcils légèrement en l’entendant lui indiquer qu’il s’agissait d’une vieille photo, elle hochait la tête positivement confirmant ses dires. Pendant un instant, elle partait dans ses pensées, dans ses souvenirs, revivant le moment où elle avait eu le droit à conserver cette photo. Un soir d’hiver, alors que Domingo et sa mère rentraient dans sa chambre, elle avait essayé de se débattre, de dire qu’elle ne voulait pas, et c’est à ce moment là, que sa mère avait pris la parole, lui balançant ladite photo, avec l’une de ses phrases blessantes favorites : même ton père n’a pas voulu de toi, alors soit reconnaissante qu’un homme comme Domingo t’accepte. Ce soir-là, quand elle s’était couchée, dans son lit, elle avait tenu la photo si près de son cœur, se promettant qu’un jour, elle rencontrerait son père, qu’un jour, elle prouverait à sa mère qu’elle avait tort et que son père voulait d’elle. Mais les années ont passés et ce rêve, n’est devenu qu’un lointain regret, un souvenir, une utopie. La phrase d’Horacio la faisait sortir de ses pensées, elle le regardait, comme un éclat de magie dans les yeux, comme une lueur d’espoir. Elle ne voulait pas y croire, pourtant elle se repassait cette phrase en boucle dans sa tête, encore et encore, presque comme si elle voulait être sûre d’avoir parfaitement compris. Sa bouche s’ouvrait pour finalement qu’aucun bruit ne sorte. Voulait-elle vraiment savoir ? « Attends, tu le connais ? Elle voulait le savoir, elle se mentirait à elle-même si elle disait le contraire. Elle posait cette question alors que sa phrase avait été assez explicite. « Je ne savais pas que tu le connaissais », ce qui veut dire, que lui aussi le connait non ? Tu penses que tu pourrais nous présenter ? J’aimerais lui parler, le rencontrer, tu pourrais ? Stella se rendait compte qu’elle parlait à une vitesse folle, qu’elle enchainait les questions sans laisser le temps à Horacio de respirer. Elle levait son regard vers lui. Désolé, je ne voulais pas être oppressante. C’est juste que j’ai toujours voulu le rencontrer.. Disait-elle alors qu’elle rangeait ladite photo dans son sac à main. Il semblerait que.. Enfin, c’est mon père. Elle n’arrivait même pas à croire que les mots étaient sortis de sa bouche. C’était la première fois qu’elle disait à haute voix qui, il était. Et toi ? Comment le connais-tu ? » Elle avait tellement de questions, tellement. Et désormais, elle avait l’espoir de le connaitre, de réaliser son rêve.




@Horacio Gore coeur
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Horacio Gore
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Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

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Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister EmptyDim 1 Sep - 23:34#


It’s me. Hi, I’m your sister ♗ 12 août 2024

En voyant le sourire de Stella, une vague de chaleur inattendue te traverse. Ce sourire, bien que discret, semble sincère, et tu sais combien il est rare de la voir ainsi. Stella est de ces personnes qui préfèrent rester dans l'ombre, évitant les regards, les questions, et surtout, les jugements. Tu as toujours perçu en elle cette aura de solitude, un peu comme la tienne, mais teintée de quelque chose de plus profond, de plus douloureux. Ton instinct te souffle qu'elle porte en elle des cicatrices invisibles, celles que personne ne montre mais qui façonnent chaque geste, chaque pensée. Quand elle parle de sa garde de nuit, tu notes le petit rire qui s'échappe de ses lèvres, une tentative pour alléger une conversation qui pourrait facilement devenir lourde. Pourtant, tu vois au-delà de ce rire, au-delà de ce sourire timide qui masque bien des choses. Tu perçois la fatigue. Une fatigue qui te fait écho et qui te poursuit depuis quelques jours. Tu sens ton cœur se serrer en repensant à ton week-end. Puis, tes pensées basculent vers ses zones flous de Stella. Tu te demandes ce qui a bien pu lui arriver pour qu'elle soit aussi marquée par son désir de garder des distances. Toi-même, tu as tes propres démons, mais tu sais qu'ils ne sont jamais identiques pour chacun. Tu te rappelles de tes propres nuits sans sommeil, où l'obscurité devenait un ennemi, une présence silencieuse qui pesait lourdement sur ton esprit. Tu comprends alors, peut-être plus que jamais, que Stella et toi n’êtes peut-être pas si différents. Tous deux portant chacun des fardeaux que le monde ignore. Lorsqu'elle te retourne la question, un sourire assez triste, mais poli, se dessine à son tour sur ton visage. Un sourire qui cache à toi aussi bien des pensées. Tu sais que tu ne peux pas répondre honnêtement, que tu ne peux pas te permettre de montrer tes propres faiblesses. Pas face à une amie, si tu peux l’appeler de cette façon, qui ne t’est extrêmement proche. Mais pour la sympathie que tu lui portes, tu lui offres une semi vérité. « Comme quelqu’un qui passe des nuits blanches. » Tes nuits sont longues, presque interminables, et tu réponds avec une légèreté feinte, des mots empreints d'une douceur que tu réserves à très peu de personnes et qui laissent transparaître une part du chagrin que tu ressens. Tu la regardes avec une intensité discrète, cherchant à capter ses réactions, à comprendre ce qu'elle ne dit pas, bien que pour l'instant, tu préfères rester prudent avec elle, respectant cette distance que Stella semble vouloir maintenir. Là encore, tu ne peux que comprendre ayant toi même passer de longues années à tenir le monde à l’écart de toi.

En voyant la photo, tu sens le poids des souvenirs revenir en masse, mais ce n’est rien comparé à ce qu’il ressens maintenant, face à la réaction de Stella. La rapidité avec laquelle elle enchaîne les questions, la lueur presque enfantine d’espoir dans ses yeux, tout cela te donne l’impression d’être pris dans une tempête émotionnelle que tu n’as pas vue venir. Jamais tu n’aurais pensé que cette simple rencontre fortuite se transformerait en une confrontation aussi brutale avec ton passé. Ton esprit travaille à toute vitesse, essayant de comprendre la situation, de l’absorber, tout en gardant ce masque d’impassibilité auquel il est si habitué. Mais à l’intérieur, c’est le chaos. La mention de ton père, cet homme qui a façonné tant de tes peurs et de tes forces, résonne encore dans ton esprit. Et maintenant, Stella qui est toujours si réservée, si prudente, vient de te révéler un lien que tu n’aurais jamais pu imaginer. Elle veut rencontrer son père. Ce même homme qui t’a fait te sentir rejeté, qui a été à la fois une figure imposante et une source de douleur immense pour toi. Et elle parle de lui avec tant d’espoir, comme si ce père était un rêve à réaliser, une utopie à atteindre. Tu te sens tiraillé. Une part de toi veut la protéger de cette réalité brutale, de l'homme que tu connais et qui n'est sûrement pas celui qu'elle imagine. Mais une autre part se sent déchirée, parce que tu sais que Stella mérite de savoir, de comprendre. Pourtant, tu ne peux t’empêcher de ressentir une certaine colère sourde, une amertume qui monte en toi à l’idée que cet homme, votre père, puisse être vu comme un sauveur par Stella alors qu'il a été la source de tant de souffrance pour toi, pour ta fratrie, pour Silas.

Tu restes affreusement silencieux. Tu prends une profonde respiration, te forçant à garder ton calme, mais il est trop tard. La colère est là, déjà bien installé, entièrement dirigé vers ce père, certes aimant, mais absent et irresponsable. La vérité te frappe de plein fouet. Ton souffle se coupe et tu sens le poids de tes pensées chaotiques te submerger. Une vague monte en toi, une colère qui tu avais réussi à taire pendant longtemps sous ton masque d’indifférence resurgit. Ton père n’est plus d’un fantôme qui hante vos existence, non seulement il t’a fait te sentir abandonné à un destin solitaire, mais il a le culot de faire encore et encore des enfants, d’autres victimes de ses choix irraisonnables. Cette révélation fait exploser quelque chose en toi. Tu serres les poings, tes doigts tremblent légèrement sous la tension qui monte dans tes muscles. Les veines de tes tempes palpitant, chaque battement de ton coeur alimentant cette rage qui couve. Comment César peut-il encore vous faire ça ? Tu sens une brûlure dans ta poitrine, un feu alimenté par des années de ressentiment refoulé, de blessures non cicatrisés. Ton regard se durcit, se fixant sur un point au loin, comme si tu pouvais y apercevoir ton père, dans l’ombre, responsable de cette nouvelle. Dans ta tête les souvenirs de ton enfance reviennent, mais cette fois teintés de rouge par la colère. Les absences répétées de César, les promesses non tenues, ton âme d’enfant qu’il t’a volé. Et maintenant, la culpabilité se mélange à la colère, parce que même si tu n’avais aucune idée de l’existence de Stella, une partie de toi se sent responsable. Tu te reproches de ne pas avoir su.

Le regard détourné de Stella, incapable de soutenir son regard innocent, tu repenses à ses mots. Un froid glacial s'empare de toi, malgré l'air chaud de l'hôpital. Les paroles de la jeune femme semblent se dérouler au ralenti, chaque mot s'enfonçant profondément en lui. "C’est mon père…" Ces trois mots résonnent dans ta tête, s’étirant, amplifiant le choc qui ébranle un peu plus ton monde. Le visage que tu as vu tant de fois dans le miroir de ton propre passé, ce visage que tu connaîs par cœur, est le même que celui qui figure sur la photo que Stella tient entre ses mains. L’idée que cet homme, ce père difficile, soit également celui de Stella, commence à s'infiltrer plus clairement dans ton esprit comme un poison lent et douloureux. Tout ce que tu pensais savoir sur ta famille, sur ton propre passé, semble soudain vaciller. Lentement, tu reposes les yeux sur elle, cherchant une réponse, une explication dans ses traits. Et c’est là que tu le vois. Cette faible ressemblance que tu n’avais jamais remarquée auparavant, mais qui, maintenant que tu le sais, semble évidente. Ses yeux bleus, presque typique chez les Gore, peut-être, ou cette expression de détermination mêlée de douceur, qui est si caractéristique chez elle. Des détails qui, pris individuellement, n’auraient jamais trahi votre lien, mais qui, réunis, racontent une histoire différente. Tu sens ton souffle se bloquer dans sa gorge quand croisant ses prunelles. L’idée que Stella soit ta sœur est à la fois impossible et irrésistible. Impossible, car après l’arrivée de Leroy, tu le croyais être le seul avoir vécu à l’écart. Irrésistible, car quelque part au fond de toi, tu sais que cela explique tant de choses : l’intérêt instinctive que tu as toujours ressentie pour elle, cette envie de la protéger, ce sentiment de compréhension, même si vous n’avez toujours échangé que peu de mots.

Mais avec cette réalisation vient une douleur aiguë, une tristesse que tu n'as pas anticipée. Si Stella est vraiment ta sœur, qu’est-ce que cela signifie réellement ? Tu cherches à contrôler tes émotions, ceux là même que tu as toujours su dissimuler avec tant de maîtrise, mais qui depuis quelques jours semblent être une épreuve insurmontable. Tu te sens à la fois perdu et étrangement entier, comme si une pièce manquante du puzzle de votre famille venait de se mettre en place, mais que cette pièce apportait avec elle plus de questions que de réponses. « Stella… » Sa voix est plus tremblante que tu ne l’aurais voulu, portant le poids de la révélation. Tu te racles la gorge, cherchant tes mots, essayant de donner un sens à tout cela. « Stella, je… Je pense que… » Tu inspires profondément, fermant les yeux un instant pour rassembler tes pensées. Lorsque tu les rouvres, ton regard est plus intense que jamais, ancré dans celui de Stella. « Je pense que tu es ma sœur. » Les mots sont enfin sortis, simples et directs, mais ils portent une charge émotionnelle si lourde qu’ils semblent résonner dans l’air autour d’eux. Le dire à haute voix rend la chose plus réelle, plus inévitable. Tu ne sais pas comment Stella va réagir, mais tu sais que tu ne peux pas reculer maintenant. Tu ne peux pas faire semblant que cela n’a pas d’importance, que cela ne change rien, faire comme si rien n’était et passer à côté sans la considérer. Tu te sens vulnérable, mais pour la première fois depuis longtemps, tu te permets de ressentir, de laisser les émotions affluer, même si cela signifie affronter une vérité que tu n’es pas prêt à découvrir. Tu fixes Stella avec une intensité qui mélange espoir, peur et une profonde tristesse. « Parce que… Cet homme sur cette photo, je le connais très bien. C’est mon père. » Sans savoir ce que les prochaines secondes, les prochaines minutes te réservent, tu es déjà convaincu que cette conversation va ouvrir des blessures, autant pour elle que pour toi. Mais en cet instant, tu te rends compte que tu es prêt à affronter ce passé douloureux, pour elle, et pour la vérité qu’elle mérite de connaître. Tu sais que cela pourrait être le début de quelque chose de profondément douloureux, mais aussi, peut-être, d'une guérison que, ni l'un ni l'autre, n’attendez. Le lien que vous venez de découvrir change tout. Que tu es dû mal à le comprendre, tu sais d’ores et déjà que Stella prend une nouvelle dimension à tes yeux. Elle est de ta famille. Une partie de ton sang.


PAR ALCARA.

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elle ne croit pas en l'amour, elle ne croit pas aux grandes histoires, elle ne pense pas que le prince charmant existe. elle est seule depuis toujours, n'ayant jamais été embrassée et plus encore.
depuis un an, elle travaille en tant qu'infirmière à l'hôpital public de la ville, c'est bien plus qu'un métier pour elle.
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MessageSujet: Re: (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister EmptyJeu 5 Sep - 13:55#

Elle avait mal entendu, ce n’était pas possible, ce qu’il venait de lui dire, elle ne l’avait pas entendu. Elle l’avait surement imaginé, elle voulait tellement avoir une famille, tellement se sentir aimé pour ce qu’elle était. Elle voulait tellement avoir des personnes sur qui comptait, des personnes qui l’aimerait coute que coute, qui ne jugerait pas son passé, bien au contraire. Les personnes de sa famille l’aideraient à surmonter ce qu’elle avait vécu, ils l’aideraient à redevenir la personne souriante, solaire, confiante et drôle qu’elle avait été autrefois. Pendant un moment, sa famille avait été Sofia, cependant, maintenant, quand elle voulait sentir sa présence, elle devait se rendre au cimetière et rien n’était pour le coup pareil. Elle avait mal entendu, il n’était pas son frère, ce n’était pas possible. Ou alors, c’était encore une mauvaise blague de sa mère, peut-être, elle avait simplement trouvé cette photo dans la rue, et lui avait dit que c’était son père. Peut-être, la blonde rêvait de ce père depuis des années alors que c’était juste un inconnu de plus. Elle n’arrivait même pas à le regarder dans les yeux, elle fuyait son regard, elle n’arrivait même plus à sortir une seule phrase. Stella qui était déjà de base assez timide, renfermée, qui ne montrait aucune de ses émotions était de nouveau confronté à un choc. Dans ses moyens là, elle téléphonait à son amie la plus proche mais elle n’en a plus, elle pourrait surement en parler à Christa, elle comprendrait, du moins, Stella l’espérait. Mais que pourrait-elle bien lui dire ? Qu’elle avait désormais une famille ?

Elle n’avait pas l’impression d’être sur terre, toutes ses pensées étaient mélangées dans sa tête, elle n’arrivait pas à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait, sur ce qu’elle voulait dire. C’était comme si, toute la population de la ville avait disparu. Comme s’il n’y avait plus personne, juste elle, et Horacio, aucune voiture, aucun bruit, aucun passant. Pourtant, elle avait impression d’être oppressé, d’étouffer, de se sentir prise au dépourvu. Pourtant, en essayant d’y penser correctement, il est vrai qu’avec Horacio, elle avait eu une connexion, elle s’était sentie bien en sa compagnie, alors qu’elle était plutôt du genre à ne discuter avec personne, à rester, seule dans son coin, et à observer les comportements qui pourraient la faire rechuter dans son passé, rester le plus loin possible de ce genre de personne, mais avec Horacio, elle avait plus ou moins réussit à crée une sorte de relation. Et si tout était relié ? Si le destin l’avait mis sur sa route pour qu’elle découvre enfin la joie que d’être entourée. Elle trouvait la force de lever son visage vers lui, d’ouvrir sa bouche, et pour la première fois depuis plusieurs minutes, un son sortait de sa bouche. « Je.. Certes, ce n’était pas la conversation de l’année, mais elle essayait. Le choc ne se dissipait pas, en face d’elle, elle avait son frère, enfin demi-frère mais peut-importe. Non, ce n’est pas.. La phase du déni, elle était totalement dedans, elle n’y croyait pas, ce n’était pas possible, ça ne pouvait pas être aussi simple, aussi clair et précis en une seule seconde. Possible, ce n’est pas.. Je.. Elle secouait la tête, croisant son regard une nouvelle fois, essayant de prendre sur elle, mais cela devenait de plus en plus compliqué, elle paniquait clairement, totalement. Je ne.. On est pas frères et sœurs, non c’est pas.. » Elle serrait son sac à main, comme si cela pouvait la protéger de ce qu’elle avait appris sur l’instant. Elle secouait la tête, essayant de rester le plus calme possible. « Je dois y aller.. je.. » Elle le regardait une dernière fois, avant de partir, rapidement, elle marchait vers le parking, elle s’enfuyait, n’affrontant visiblement pas la situation. Elle marchait si vite, naviguant entre les voitures, à la recherche de la sienne désespérément. Incapable de savoir où elle s’était garée hier soir. Elle soupirait, la voyant enfin au loin, elle accélérait encore le pas. Son frère ? C’est bien ce qu’il venait de lui dire. Arrivant devant sa voiture, elle cherchait ses clés dans son sac à main, qu’elle ne trouvait pas, rien n’allait aujourd’hui. Elle renversait son sac à terre, cherchant ses clés, elle finissait par les trouver, remettant ses affaires dans son sac à main, pourtant, tout ce qu’elle voyait, c’était la photo qui trainait de nouveau sur le sol. Elle la regardait, repensant à la conversation qu’elle venait d’avoir, elle la regardait encore et encore, se demandant si tout ça été réel. Est-ce qu’elle venait vraiment de découvrir qu’elle avait une famille ? Ici, en ville.


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Horacio Gore
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Le beau Louis Darcis
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Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie

Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo

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Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
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Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister EmptyDim 15 Sep - 16:52#


It’s me. Hi, I’m your sister ♗ 12 août 2024

Tu observes Stella s’éloigner, ton cœur battant encore à un rythme effréné après la révélation que tu viens de faire. Tes yeux suivent chacun de ses mouvements alors qu’elle fuit, presque comme si tu étais invisible à ses yeux. Sa réaction, son choc évident, ne fait qu’amplifier le tourbillon émotionnel qui gronde en toi. Un mélange d’amertume, de culpabilité et d’une étrange sensation de vide se dispute dans ton esprit. Le silence qui s’installe après ses quelques mots balbutiés te semble assourdissant. Tu vois dans son regard la panique, la confusion, le déni. Une partie de toi veut crier après elle, la retenir, lui expliquer que tout est vrai, que si cet homme est vraiment son père, vous partagez un lien de sang, que ce n’est pas une erreur ni un mensonge. Mais les mots meurent dans ta gorge, étouffés par la gravité de ce que vous venez de découvrir. Comment pourrais-tu l’aider à accepter cette réalité alors que toi-même tu as du mal à la digérer?

Tes poings se serrent involontairement, une vague de frustration remontant à la surface. Pourquoi tout se passait-il ainsi ? Pourquoi cette révélation, qui aurait pu être une occasion de créer quelque chose de nouveau, de réparateur, s’échappait-elle si brutalement ? L’image de Stella, son visage marqué par l’incrédulité et la confusion, est gravée dans ton esprit. Elle ne mérite pas ça. Pas cette soudaine vérité qui éclate au grand jour sans avertissement, sans préparation. Mais au-delà de ta peine pour elle, tu sens la colère qui revient, cette colère sourde dirigée contre ton père. Encore une fois, cet homme a laissé des dégâts derrière lui. Encore une fois, il a planté des graines de souffrance dans une vie qu’il n’a pas assumé. Tu te sens trahi, non seulement pour toi, mais maintenant pour Stella aussi. C’est comme si ton père avait systématiquement fait du mal à tous ceux qu’il touchait, les laissant se débrouiller avec les conséquences de ses actions. La voir dans cette situation réveille en toi un instinct de protection que tu n’aurais jamais imaginé ressentir pour quelqu’un que tu viens à peine de reconnaître comme ta sœur. C’est nouveau, déroutant, mais puissant. Je dois faire quelque chose. Tu le penses, même si elle est déjà loin. Tu sais que tu ne peux pas la forcer à accepter la vérité maintenant. Elle a besoin de temps, d’espace, et tu es prêt à lui donner tout cela. Mais tu sais aussi que tu ne peux pas la laisser affronter ce fardeau seule. Stella a vécu assez de choses horribles pour que tu saches qu’elle ne mérite pas de continuer à vivre dans le déni ou la peur.

Sans vraiment y réfléchir, tu te mets en marche, tes jambes te guidant presque instinctivement vers le parking. Tu la vois, au loin, cherchant désespérément ses clés. Son sac est renversé sur le sol, la photo, toujours là, semblant se moquer de la situation. Cette photo qui est au centre de tout, qui a déclenché cette révélation, repose maintenant à nouveau à ses pieds. Tu t’arrêtes à une certaine distance, incapable de t’approcher davantage. Tu déduis que Stella n’est pas prête à te parler. Pas encore. Mais tu ne peux pas la laisser partir sans rien dire. Tu t’appuies contre un lampadaire, regardant la scène se dérouler. Le désespoir de ta soeur est palpable, et tu sens ce besoin urgent de faire quelque chose, n’importe quoi pour l’apaiser. Elle n'a pas à affronter ça seule. Tu le penses à nouveau. Mais au fond, tu te demandes si tu es vraiment capable d’être la personne dont elle a besoin en cet instant. Tes pensées retournent inévitablement vers votre père. Cet homme, encore lui, qui a détruit tant de vies, qui a laissé ses enfants s’effondrer sous le poids de son absence. Tu sens une nouvelle vague de colère monter en toi. Comment a-t-il pu laisser une autre vie innocente porter le fardeau de ses erreurs ?

Les souvenirs de ton enfance défilent, les silences, les attentes, les blessures non soignées. Et maintenant, tu dois affronter la vérité que ton père a refait le même coup, encore et encore. Une part de toi hurle intérieurement, souhaitant pouvoir le confronter, lui demander des comptes. Mais tu sais que cela ne changera rien. Votre père ne sera jamais celui que vous auriez voulu qu’il soit. Aimant, mais terriblement absent et inconscient. Tu secoues la tête, te détachant de la colère qui brûle en toi, du moins pour le moment. Tu la regardes ramasser la photo. Tu veux l’appeler, lui dire que tu es là, que tu la comprends, qu’elle n’est plus seule. Mais les mots te manquent, comme si cette réalité était trop fragile pour être touchée. Pourtant, tu sais que tu ne peux pas la laisser partir sans rien dire. « Stella… » Tu ignores si tu le murmures ou si tu le dis à haute voix, mais ta voix, elle, est presque cassée par l’émotion, espérant qu’elle l’entendra, même si elle est déjà loin. Tu restes là, immobile, attendant une réponse qui peut-être ne viendra pas. Mais tu sais une chose avec certitude : peu importe combien cela prendra de temps, tu seras là, pour elle, pour vous. Parce que vous êtes frère et sœur, qu’importe si vous le voulez ou non, et vous méritez tous les deux de construire quelque chose à partir de ce lien brisé.


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MessageSujet: Re: (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister EmptySam 21 Sep - 15:51#

Stella avait du mal à croire qu’elle se retrouvait dans cette situation, elle était partagée entre des tonnes d’émotions, elle ne contrôlait plus rien, et cela, la rendait encore plus vulnérable, elle ne se sentait plus en sécurité, elle avait l’impression que toutes les barrières qu’elle avait construites autour d’elle pendant toutes ses années, étaient sur le point de s’effondrer. Pourtant, c’est ce qu’elle avait toujours désiré au fond d’elle, avoir une famille, des personnes sur qui elle pourrait compter, des personnes qui ne la jugerait pas. Et alors, que la lumière au bout du tunnel devenait de plus en plus brillante, elle flippait de plus en plus, si fort, qu’elle préférait prendre la fuite, inventant une excuse, elle ne s’occupait même pas de ce qu’Horacio pouvait ressentir. Elle n’était pas la seule personne qui venait d’apprendre, l’existence d’une famille, il devait être tout aussi bouleversé. C’était surement différent, parce qu’il avait déjà une famille, mais maintenant, elle s’agrandissait. Pourtant Estrella, ne pouvait rester en face de lui, elle se devait de comprendre ce qui lui arrivait, de reprendre ses esprits, de se calmer tout simplement. A peine avait-elle quitté la devanture de l’hôpital, elle s’en voulait déjà, elle aurait aimé avoir une meilleure réaction, agir de façon normal mais, elle ne le pouvait. Son esprit divagué et elle ne pouvait que se demander si toute cette histoire de famille, n’était pas qu’une invention de sa mère. Et si, il s’agissait simplement d’une photo qu’elle avait trouvée et elle s’en était servi pour redonner de l’espoir à sa fille dans les moments sombres. Lui donner quelque chose auquel s’accrocher, et avec Sofia, cette photo avec été son repère, sa bouée de sauvetage, elle ne sait même pas si elle serait encore de ce monde, si ça n’avait pas été le cas. Son cœur battait si vite, elle ne pensait plus distinctement. Elle était là, sans être là. Devant sa voiture, elle se demandait ce qu’elle devait faire, la photo tombait de nouveau lorsqu’elle cherchait ses clés et finalement elle s’arrêtait. Elle redevenait calme, et devenait plus raisonnable. Elle essayait de se convaincre, de se dire que peut-être s’était possible, que non, la vie ne s’acharnait peut-être pas sur elle encore une fois, que tout cela n’était pas une vaste blague. Mais en même temps, elle se demandait si elle devait le faire. Elle ne voulait pas imposer tous ses problèmes à sa possible famille. Ils ne méritaient pas cela. Elle ne voulait pas imposer son malheur à d’autres personnes. Mais finalement, elle n’était pas obligée de leur en parler, elle pouvait juste profiter des bons moments, des repas, des soirées, et pourtant, ne révéler aucun moment troublant de son passé.

Cinq minutes, dix minutes, elle ne sait même pas combien de temps, elle reste accroupie sur le parking, à regarder la photo de son père. Tout à coup, elle prenait conscience, que dans ce monde qu’elle n’aimait pas spécialement, la lumière venait à elle et qu’elle devait saisir ce moment. Elle rangeait la photo dans son sac, attrapant tout ce qui était par terre, jetant le tout dans son sac à main, elle se redressait et alors qu’elle se tournait pour rejoindre Horacio, elle entendant son prénom dans un murmure. Elle relevait le regard, et le voyait, un peu plus loin, attendant surement qu’elle vienne. Au loin, elle ne sait pas s’il peut le voir, mais elle esquisse un léger sourire, elle ne sait pas encore comment gérer la situation, mais elle s’avance vers lui. Doucement, surement, avec encore quelques fois l’envie de fuir. Il n’y a que quelques secondes qui les sépares. Pourtant, Stella à l’impression que cela dure des minutes entières. Arrivant devant lui, elle reprend la parole, comme si elle ne voulait pas lui laisser le temps de dire quelque chose, mais en réalité, elle voulait juste, avoir le courage de tout dire. « Il faut qu’on fasse un test ADN, on ne peut pas croire sur parole ma mère et ce qu’elle m’a dit. Ce n’est qu’une photo, et si cela se trouve, toute cette histoire est un mensonge. Il faut qu’on fasse ce test, avant de vraiment croire qu’on est de la même famille. Son accent espagnol était d’autant plus prononcé, elle ne faisait même plus attention à cela, elle était trop préoccupée par la situation. Je.. je ne veux pas m’attacher à une possible famille, et que cela ne s’avère pas vrai. C’est à toujours été mon rêve d’avoir une famille, d’avoir des personnes qui m’aimerait coute que coute, alors, je ne veux pas croire que mon rêve se réalise si ce n’est au final pas le cas. Elle se mettait un peu trop à nu devant Horacio, elle était véritablement vulnérable. Je.. je préférais qu’on ne dise rien à personne. Enfin, surtout, que tu ne dises rien à ton frère. Au final, Stella ne savait même pas, combien de frères et sœurs il avait, tout ce qu’elle savait c’est ce qu’il lui avait dit : il était venu apporter des vêtements à son frère, elle considérait qu’il n’avait que celui-ci. Et si tu es d’accord pour le test ADN, et que les résultats sont positif alors… Alors, on pourra en parler.. C’était aussi simple que ça, alors pourquoi elle était déjà anxieuse des résultats ? Surement parce qu’au fond, elle faisait tout le contraire de ce qu’elle avait dit, elle s’attachait déjà, elle avait déjà beaucoup trop d’espoir dans cette situation. Au faite, mon vraie prénom c’est Estrella. » Elle ne savait même pas pourquoi elle avait dit ça, il devait s’en fiche pas mal, ce n’était qu’un détail mais puisqu’ils étaient amenée à se connaitre plus dans les semaines à venir, autant en profiter pour partir sur de bonne base.



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Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

great member
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MessageSujet: Re: (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister EmptyDim 22 Sep - 10:40#


It’s me. Hi, I’m your sister ♗ 12 août 2024

Tu restes figé, observant Stella alors qu’elle se redresse doucement après avoir ramassé ses affaires éparpillées sur le sol. Ses gestes sont lents, presque hésitants, comme si elle tentait de repousser l’inévitable. Pourtant, à ce moment précis, tu sens qu’elle a pris une décision. Tes muscles sont tendus, ton cœur bat à un rythme régulier mais lourd, chaque pulsation marquant l’importance de ce moment. Tu l'observes approcher, une étrange tension dans l'air, comme si chaque pas qu'elle faisait vers toi durait une éternité. Pourtant, quelque chose a changé. Tu as vu ce léger sourire se dessiner sur ses lèvres, fragile, mais bien là. Elle avance, hésitante, mais déterminée à ne plus fuir. Et toi, tu restes immobile, ancré au sol, ta poitrine lourde sous le poids de ce qui vient de se passer. Ton esprit est en ébullition, partagé entre la confusion, la colère, et une pointe d’espoir que tu n’oses pas espérer.

Quand elle s’arrête devant toi, tu sens que quelque chose va se briser ou, au contraire, se reconstruire. Elle est là, juste en face de toi, et malgré son sourire timide, tu perçois la tempête intérieure qui l’agite. Tu reconnais cette lutte : l’envie de croire en quelque chose de bon, tout en essayant de ne pas céder à la panique ou à l’espoir, de ne pas se laisser submerger par des émotions qui pourraient trop facilement briser ce qu’elle s’est efforcée de reconstruire. Tu la comprends, peut-être plus que tu ne le pensais. Ses mots te frappent comme une vague de froid, cette demande de faire un test ADN. Bien sûr, elle veut des certitudes, comment lui en vouloir ? Toi-même, tu as encore du mal à accepter cette vérité, aussi brutale soit-elle. Mais l’entendre formuler cette idée, presque rationnelle dans le chaos de vos émotions, te déstabilise. Un test ADN… Comme si cette preuve scientifique pouvait simplifier ce qui, au fond, reste un cataclysme émotionnel et tu le sens ton ventre qui se contracte. Stella ne veut pas croire en un mensonge, et tu ne peux que respecter cela. Elle parle de sa mère, de cette photo, des doutes qui l’assaillent. Tu vois dans ses yeux une peur profonde de s’attacher à un rêve qui pourrait s’effondrer en un instant, et tu comprends cette peur. Après tout, vous avez été tous les deux victimes des mêmes incertitudes, des mêmes trahisons, des mêmes failles familiales.

Tu l’écoutes, ton regard rivé au sien, cherchant à capter chaque nuance dans sa voix, chaque hésitation dans ses mots. Son accent espagnol se fait plus prononcé, comme si, dans sa vulnérabilité, ses racines ressortaient, brisant l’armure qu’elle s’était forgée. Tu entends sa peur, tu vois à quel point elle est terrorisée par l’idée de s’attacher à quelque chose qui pourrait être une illusion. Et cela te touche plus profondément que tu ne le voudrais. Je comprends, penses-tu, même si tu restes silencieux. Tu comprends cette peur, ce besoin de se protéger, de ne pas se laisser entraîner dans un tourbillon d’espoirs qui pourraient se révéler faux. Toi aussi, tu es hanté par la trahison et l’abandon, par cette douleur que ton père a laissée en toi. Alors, tu comprends son besoin de certitude, même si cela te semble si froid, si dénué de cette chaleur fraternelle que tu commences à ressentir malgré toi. Mais au fond de toi, il y a une autre colère, une rage sourde contre ton père. Encore une fois, tu es confronté à ses erreurs, à son incapacité à être un homme responsable, un père. Il a laissé derrière lui des enfants qui cherchent des réponses, des enfants qui doivent maintenant recourir à la science pour découvrir s’ils sont réellement liés par le sang. Tu te dis que c’est tellement typique de lui, de créer des situations où personne ne peut être sûr de rien, où tout est brouillé par le doute et la méfiance. Mais surtout, tu es frappé par la dure réalité de vos vies. De ton aîné à ta cadette, aucun de vous n’avez eu une vie simple, bien moins avec votre autre parent.

Quand elle parle de ne rien dire à ton frère, tu hoches doucement la tête. « Évidemment. » C’est une situation trop fragile pour être partagée, trop incertaine pour impliquer d’autres personnes. Tu n’as toujours aspiré qu’à protéger les tiens et il en va de soi qu’aucun de ta fratrie ne sera mis au courant avant que ce point ne soit résolu. Tu respectes sa demande, tu la comprends encore une fois. Tout est en suspens, et tu n’as aucune envie de compliquer davantage les choses pour l’instant. Puis, ce détail final, presque anodin, mais qui te surprend : Estrella. Elle te dit son vrai prénom. Tu restes silencieux un instant, digérant cette information. Pourquoi cela te frappe-t-il à ce point? Peut-être parce que cela te rappelle combien vos vies sont déjà si mêlées de secrets et de non-dits. Elle t’offre une part d’elle-même, même infime, comme un premier pas vers une vérité que vous devrez affronter ensemble, tôt ou tard.

Tu prends une respiration profonde. « Estrella... » Tu murmures presque pour toi-même, testant ce nom qui semble lui correspondre si bien, brillant d’une lumière qu’elle ne voit peut-être pas encore. « Enchanté. » Puis tu la regardes, droit dans les yeux, cherchant à capter chaque émotion qui traverse son visage à l’aide d’un sourire discret et doux. « D’accord pour le test ADN, il me semble nécessaire. » Ta voix plus calme que ce que tu ressens. « Mais que les résultats soient positifs ou non, ce n’est pas juste une histoire de sang. » Les mots sortent de toi avec une sincérité que tu n’aurais jamais cru possible. « On a déjà partagé quelque chose, et ça, ça ne changera pas. Quoi qu’il arrive. » Tu n’es peut-être pas encore prêt à l’admettre pleinement, mais tu sais, au fond, que tu es déjà lié à elle d’une manière que le sang seul ne pourrait expliquer. Parce que dans ce chaos, cette douleur, il y a aussi quelque chose de réparateur. Peut-être que c’est la douleur commune, la solitude que vous avez tous les deux ressentie, qui vous lie ainsi. Ou peut-être est-ce simplement le destin, cruel et pourtant étrangement salvateur, qui vous a réunis à cet instant précis. Quoi qu’il en soit, tu sais maintenant que tu ne peux plus faire marche arrière. Que les résultats du test soient positifs ou non, cela ne changera pas ce que vous avez commencé à construire, cette fragile relation qui pourrait peut-être, apporter une forme de rédemption, un nouveau souffle.


PAR ALCARA.

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Stella Exposito
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vingt-sept ans (21.05.1997)
elle ne croit pas en l'amour, elle ne croit pas aux grandes histoires, elle ne pense pas que le prince charmant existe. elle est seule depuis toujours, n'ayant jamais été embrassée et plus encore.
depuis un an, elle travaille en tant qu'infirmière à l'hôpital public de la ville, c'est bien plus qu'un métier pour elle.
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as the sun, we always rise again.


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MessageSujet: Re: (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister (horacio & stella) it's me, hi, i'm your sister EmptySam 2 Nov - 15:13#


Tout ce qu’elle venait d’apprendre, était pour le peu déroutant. Stella essayait tant bien que mal de faire la part des choses mais à vrai dire, elle était terrorisée, même désemparée. Elle ne savait comment réagir, d’un côté, elle touchait du bout des doigts un rêve mais de l’autre côté, ce rêve pouvait devenir sa pire blessure, si tout cela n’était pas vrai. Alors, elle n’essayait pas de se réjouir, au contraire, elle restait plutôt distante. Habituellement avec Horacio, elle arrivait à discuter, à rire et même à avoir des conversations certes banales et peu profonde, mais là, depuis que les mots : je crois que je suis ton frère avait été prononcé, elle s’était comme éteinte, renfermée sur elle-même, préférant de loin être invisible. Pragmatique, la blonde n’avait qu’une seule et unique solution, la seule qui lui venait à l’esprit désormais et qui confirmerait leur possible lien de sang. Dans sa tête, des tonnes de scénarios se mélangeaient. Celui qu’elle préférait, même si elle ne l’avouerait pas de suite, consistait à ce qu’elle soit véritablement une Gore. Celui qu’elle détestait, était que tout ça, n’était qu’un jeu stupide manigancé par sa mère et son beau-père, et elle se détestait elle-même de comprendre qu’ils avaient encore et toujours autant d’influence dans sa vie et qu’ils en auraient probablement toujours. A cet instant précis, elle se disait qu’elle n’arriverait jamais à se libérer totalement d’eux. Un frisson de peur, de colère, lui parcourait toute la colonne vertébrale. Elle ne savait même pas pourquoi elle lui avait donnée son véritable prénom, c’était une partie d’elle qu’elle ne dévoilait à personne. Ici, hormis Luis, personne ne la connaissait sous le prénom d’Estrella. Pour tout le monde, elle était simplement Stella et cela lui convenait, personne ne lui posait des questions sur son passée, alors que maintenant, elle avait donné la possibilité à Horacio d’en savoir plus sur elle. Même s’il s’avérait qu’il était son frère, elle ne pensait pas un jour lui révélait ses plus grandes blessures, son plus grand secret mais surtout, sa plus grosse honte. Parce que oui, même si elle ne le devrait pas, Stella se sentait honteuse. Souvent, elle s’était dit que tout était de sa faute, qu’elle avait dû faire quelque chose. Mais désormais, elle avait grandi, et elle savait que tout ça, n’était en rien sa faute. Que sa mère, n’aurait jamais dû être une mère et que son beau-père, n’était qu’un pédophile, doté d’un psychopathe et supplément proxénète. « Bien, je suis ravie que tu sois d’accord.. Et.. en attendant les résultats, je préfère qu’on n’en parle à personne. Ton frère n’a pas besoin de savoir. » Elle ne pouvait pas l’appeler son frère également. D’ailleurs, bien qu’Horacio semblait vouloir l’accueillir dans sa famille comme une sœur à part en entière, elle ne pouvait garantir que les autres membres de sa famille feraient de même. D’ailleurs, cela lui faisait penser à quelque chose. « D’ailleurs, hum.. je.. Combien êtes-vous ? » A combien de personne allait-elle peut-être être reliée ? Combien de personnes l’accepteront ? Ou alors la rejetteront ?

Elle esquissait un léger sourire, presque imperceptible, mais elle le faisait tout de même. Elle passait une main dans sa queue de cheval. « Bien, pour le test, je.. je me ferais la prise de sang moi-même.. Tu veux que je m’occupe de la tienne ou tu préfères aller voir un médecin ? Ou quelqu’un d’autres ? » Elle n’avait pas besoin qu’on le lui fasse, elle s’en occuperait toute seule, elle allait même le faire dès que cette conversation sera terminée. Le plus vite, elle l’aura fait, le plus vite, les résultats arriveront. Les prochaines semaines s’annonçaient bien plus que longue. L’attente allait être horrible. « ça le sera mine de rien.. On ne sera pas reliée par un lien familiale. Naturellement, on se connaitra toujours, on se parlera comme on le faisait d’habitude. Elle esquissait un léger sourire. Horacio, si jamais le test revient positif, ça ne t’engage en rien, tu n’as pas à te sentir obligé, responsable de toute cette situation.. Tu as déjà une vie, une famille, alors ne te sens obligé de rien. Je ne veux pas être un poids en plus. » Elle avait été très souvent un poids dans la vie des gens, en tout cas c’est ce qu’on lui avait répété toute sa vie. Horacio allait surement sentir toute les blessures qu’elle gardait en elle, rien qu’avec cette phrase, mais elle savait aussi qu’il aurait la décence de ne rien dire. « Je.. je vais aller faire ma prise de sang tout de suite.. » Elle ne savait plus quoi dire de plus, et elle voulait véritablement en finir. La situation restait, mine de rien, assez étrange. Elle espérait surtout que le jeune homme ne se sentait pas mal à l’aise, ou même déçu de cette révélation et de ce qu’elle pourrait être pour lui.



@Horacio Gore coeur
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