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Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior

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Irini Dimitriou
Irini Dimitriou
1183
Noxel ❧ Elle
La somptueuse Dove Cameron
Babyeyes -ava- ❧ flosluna -crackship-
Horacio ❧ Cassiopéa ❧ Adonis ❧ Uriah

Trente et un étés ❧ Chiffre qui n'a que peu de valeur à tes yeux et qui témoigne du temps passé aux côtés de ton jumeau

Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior 2rJVi1UT_o

Célibataire ❧ Ton exigence n'engendre que ton éternelle insatisfaction. Malgré cela, cet homme attire irrésistiblement ta curiosité. Il éveille en toi un sentiment jusqu'alors inédit, une fascination nouvelle qui t'attire vers lui. Cependant, malgré cette attirance, quelque chose te retient. Peut-être la peur de l'inconnu, la crainte de te laisser emporter, ou bien simplement une réticence face à une toute autre raison.

Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior IOYDM6TP_o

Substitute du procureur ❧ Fédéral, ton poste prend plus facilement l'appellation d'assistante, bien que ton travail reste le même. Tu formes un excellent duo aux côtés du procureur, bien que cette année, tu aspires à obtenir cette promotion, fraichement nominée pour prendre la relève.
Ouest ❧ Tu vis dans une magnifique maison avec une vue délicieuse sur les hauteurs depuis juillet avec ton fils et ton jumeau, Ionas.

Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior Iw1ciMyg_o

"On n’apprend pas à connaître le coeur d'une fratrie quand on n’a pas fait appel à eux dans la misère"


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MessageSujet: Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior EmptyMar 23 Juil - 18:03#



Les Voiles du Temps ❧  juillet 2024

Tu fermes la porte de ton nouveau chez-toi avec un soupir satisfait. Le quartier ouest de Monterey offre une tranquillité que tu n’avais pas trouvée dans ton penthouse en plein centre-ville. La matinée est calme, le soleil inonde les pièces d’une douce lumière estivale. Tu comptes profiter de ce dimanche de tranquillité. Pour cela, tu t’assois un instant sur le canapé du salon, observant Hélios jouer calmement, entouré de ses jouets. Tu te demandes comment il finira par s’adapter à ce nouvel environnement. Ses éclats de rire, pourtant fréquents dans votre ancien appartement, semblent encore timides ici. Les paroles de Ionas de la veille résonnent encore dans ton esprit : "On est ensemble, c’est tout ce qui compte." Tu te prends à espérer que cette nouvelle maison, avec son jardin spacieux et ses pièces baignées de lumière, apportera à Hélios un confort et une sérénité que vous ne pouviez pas trouver dans l'agitation de la ville. Tu aspires à ce qu'il se plaise davantage entre ces murs chaleureux, loin de la froideur de votre ancien logement. C’est alors que la voix de ton fils te sort de tes pensées. "Maman, Daphnée a oublié son sac hier." En suivant la direction de son petit doigt, tu aperçois effectivement le sac oublié, posé dans l’entrée. Tu souris, te rappelant à quel point tu es heureuse d’avoir trouvé Daphnée pour s’occuper d’Hélios.

Au départ, tu étais légèrement réticente à cause de son jeune âge, mais très vite, une confiance s’est installée entre vous. Daphnée a ce mélange de sérieux et de gentillesse qui met immédiatement en confiance. Elle a su capter l'attention d'Hélios dès les premiers instants, et il s’est montré tout de suite à l'aise en sa présence, ce qui n'était pas toujours évident avec lui. Le jour où elle était venue pour un essai, tu as observé discrètement leur interaction. Hélios avait ri de bon cœur aux blagues de Daphnée, et il semblait fasciné par les histoires qu'elle lui racontait. Ils avaient passé l'après-midi à jouer et à dessiner, et Hélios n'avait pas voulu la laisser partir à la fin de la journée. Tu as également apprécié la maturité de Daphnée. Elle avait pris l'initiative de te demander les routines d'Hélios, ses habitudes alimentaires et ses préférences. Cela montrait qu'elle prenait son rôle au sérieux et qu'elle voulait vraiment bien faire. Tu as besoin de cette fiabilité, surtout avec tout le changement que représentait le déménagement. Après plusieurs visites, il était clair que Daphnée était la bonne personne pour ce rôle. Tu as pris la décision : Daphnée serait désormais la nounou officielle d'Hélios. Pour toi, savoir qu'Hélios était entre de bonnes mains te permettait de te concentrer sur tes autres responsabilités, en toute tranquillité d'esprit, d’autant plus que ton fils ne jure plus que par elle maintenant.

Face à cette remarque, tu te lèves et récupères le sac, précisant à Eros qu’il devrait garder un œil sur Hélios le temps que tu le retournes à sa propriétaire. Tu sors de la maison, appréciant la douce brise de la matinée qui caresse ton visage. Le quartier, avec ses rues bordées d’arbres et ses maisons aux jardins soignés, dégage une atmosphère paisible. Daphnée vivant à quelques maisons de là, une petite marche agréable s’impose. En chemin, tu laisses ton esprit vagabonder, réfléchissant à tout ce qui s’est passé depuis votre déménagement. Ce changement de vie n’a pas été facile, mais chaque jour qui passe te convainc un peu plus que c'était la bonne décision. Arrivée devant la maison de Daphnée, tu sonnes à la porte. Tu entends des pas se rapprocher, puis la porte s’ouvre lentement. Devant toi se tient un homme à la prestance indéniable, avec des yeux perçants et un visage étrangement familier. Ton cœur s'emballe, et tu ressens une vague de souvenirs t’envahir. Tu le reconnais immédiatement, malgré les années passées. C’est lui, cet homme avec qui tu as partagé un bref instant inoubliable à New York, celui dont tu n’as jamais connu le prénom mais qui pourtant t’a offert le plus beau des cadeaux : Hélios. Tes yeux s’écarquillent légèrement face au destin qui décide de vous réunir à nouveau. « Toi… Quelle surprise, si je m’attendais à ça... » Tu marques un temps de pause, tes yeux scrutant son visage comme pour t’assurer que tu ne rêves pas, bien qu’un léger sourire se dessine sur tes lèvres. Le silence entre vous est à la fois lourd et rempli de sens.


PAR ALCARA.

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Dernière édition par Irini Dimitriou le Sam 27 Juil - 23:44, édité 1 fois
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Lior Hauffman
Lior Hauffman
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Ronen Rubinstein
U.c
Célian, Eden, Ionas, Yaël & Rio

Trente trois ans depuis le 8 mai
Le fantôme d'un homme qu'il a aimé de longues années continue de le hanter chaque jour. Les courbes féminines n'y font rien, les étreintes masculines n'y changent rien. S'y perdre quotidiennement n'atténue pas la douleur de sa disparition.
photographe-reporter pour le journal local
une immense maison sur les hauteurs de la ville, à l'ouest de Monterey.

Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior 13e5296e6f5cefdebad6ae2013caa05530013ca3 Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior 55cd0544aa1f200d10ff2341428c7d77d541b4bd



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MessageSujet: Re: Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior EmptyJeu 25 Juil - 21:53#


Les voiles du temps
« Paps, tu n’aurais pas vu mon sac ? Je suis sûre que Maëlie l’a encore planqué pour me faire une blague ! » Lior lève le nez de sa casserole pour regarder sa petite furie d’adolescente traverser la cuisine. Un sourire lui traverse les lèvres à ce surnom affectueux qu’elle lui a trouvé il y a quatre ans, quand il les a pris en charge, toutes les trois. Elle ne voulait pas salir la mémoire de son père en l’appelant « papa » mais le lien qu’ils ont construit, tous les deux, est au-delà d’une simple relation de tuteur-pupille. Alors, elle a cherché pendant des heures, un moyen de l’appeler qui aurait également plu à son père. Et elle a fini par opter pour celui-là. Elle est la seule à lui avoir trouvé un surnom, les deux plus grandes continuent de l’appeler par son prénom, ce qui lui convient aussi parfaitement. Les trois filles vivent toujours sous le même toit que lui et le quotidien à Monterey est devenu une routine bien huilée. « Pourquoi elle aurait fait ça ? » La jeune fille le regarde comme s’il avait soudain perdu l’esprit. « Pour me faire une blague, tu m’écoutes ? » Non, en réalité, il est bien trop concentré à ne pas faire cramer le caramel avec lequel il s’applique à recouvrir le gâteau qu’il est en train de préparer. Il relève les yeux à la fin de sa manœuvre mais sa fille adoptive a quitté la pièce, sûrement d’un air consterné d’être si peu écoutée et en vociférant que son sac reste introuvable. Il connaît tout ça par cœur, à présent. Il est en train de terminer sa pâtisserie qui est censé leur permettre de fêter le passage du temps sur la plus grande des trois filles quand il entend la sonnette de la porte d’entrée. « Daphnée, tu vas ouvrir ? » Aucune réponse. Elle a dû s’enfermer dans sa chambre avec ses écouteurs pour se couper de ce monde si cruel de lui avoir arraché son sac et de lui avoir donné un deuxième père qui ne l’écoute pas assez attentivement.

Il lui faut donc se diriger vers la porte d’entrée et il l’ouvre rapidement. L’éclat de ses yeux est la première chose qui le frappe. La délicatesse de ses traits lui revient immédiatement en mémoire. Six ans se sont écoulées et pourtant, il est loin de l’avoir oublié. Il faut dire que malgré sa bisexualité assumée, il n’a pas connu beaucoup de femmes. Surtout pas depuis… Il empêche immédiatement la moindre pensée de traverser la barrière de son esprit. Il y a un barrage entier qui retient un flot infini d’informations et d’émotions et il n’a aucune intention de le faire céder aujourd’hui. Il a mis bien trop d’années à le consolider, brique après brique, pour en faire une muraille imprenable. Il y a consigné tous ses sentiments, tout ce qui pourrait le faire sombrer. Alors, il se protège ainsi depuis bien des années. La surprise de revoir la jeune femme qui lui fait face le laisse silencieux quelques instants tandis qu’elle aussi, semble le reconnaître. « Le monde est infiniment petit on dirait. » C’est un adage qui a la vie dure mais quelles étaient réellement les probabilités pour qu’ils se retrouvent là quand leur seule et unique nuit d’amour s’est déroulé à des milliers de kilomètres de cette ville ?

Leur histoire n’a duré que quelques heures et pourtant, il en garde un souvenir impérissable et son sourire s’agrandit spontanément. Il s’apprête à ajouter quelque chose quand il repère ce que la jeune femme tient entre ses mains. Il le reconnaît instantanément, c’est lui qui l’a offert à Daphnée pour sa dernière rentrée scolaire. « Tiens, c’est le sac de… » Il relève les yeux et croise de nouveau son regard. « C’est donc toi, Irini… » Il met un visage sur un nom et c’est presque étrange. Plus étrange que partager une nuit endiablée avec une parfaite inconnue sans même prendre la peine de se présenter ? Pourtant, tout tombe sous le sens à l’instant où il remet en place les pièces du puzzle. « Tu es la maman d’Hélios alors ? Daphnée n’arrête pas de me parler de ce petit garçon incroyable. » Brille dans ses yeux une certaine fierté paternelle à chaque fois qu’il évoque une des filles. Mais surtout parce que Daphnée s’est incroyablement attachée à ce petit garçon et à sa famille. Elle revient émerveillée de chaque baby-sitting.

En secouant la tête, il finit par se rendre compte qu’il n’a toujours pas bougé. « Excuse-moi, tu es peut-être pressée ? Ou est-ce que tu aurais un petit moment pour qu’on discute ? Qu’on fasse un peu plus connaissance autour d’un café ? » Il sourit en coin en testant son humour à ce sujet tout en s’écartant légèrement pour l’inviter à entrer, si elle le désire. Lui est parfaitement à l’aise à l’idée même d’évoquer le passé. Il n’a jamais eu honte de rien et leur nuit a été incroyablement intense et surtout, consentante. Aucun des deux ne devrait être gêné de ce qu’ils ont pu vivre. En revanche, maintenant qu’ils sont apparemment voisins et liés par Daphnée, peut-être serait-il bon qu’ils apprennent légèrement à se connaître.

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Célibataire ❧ Ton exigence n'engendre que ton éternelle insatisfaction. Malgré cela, cet homme attire irrésistiblement ta curiosité. Il éveille en toi un sentiment jusqu'alors inédit, une fascination nouvelle qui t'attire vers lui. Cependant, malgré cette attirance, quelque chose te retient. Peut-être la peur de l'inconnu, la crainte de te laisser emporter, ou bien simplement une réticence face à une toute autre raison.

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MessageSujet: Re: Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior EmptyDim 28 Juil - 18:41#



Les Voiles du Temps ❧  juillet 2024

Le choc de cette rencontre inattendue te laisse momentanément sans voix. Les souvenirs de cette folle nuit à New-York, de cette alchimie intense, ressurgissent avec force. Tu sens ton cœur s’emballer, chaque battement résonnant dans tes oreilles comme un écho lointain. Est-ce du stress ? De la panique ? Tu l’ignores, mais ton sourire vacille légèrement alors que tu ressaisis, cachant ton trouble derrière une façade maîtrisée. Son regard te transperce, éveillant l’idée que le père d’Hélios puisse être ton voisin soit à la fois effrayant et étonnant. Le destin a une drôle de manière de redistribuer les cartes, davantage en ayant le désir de le retrouver qui se faisait de plus en plus présente dans ton esprit. Tu inspires profondément, essayant de te concentrer sur l’instant, lui répondant d’une voix à la fois douce et ferme. Cela dit, ton sourire se raffermit, observant Lior un instant. Tu remarques les changements subtils dans son apparence. Ses traits sont plus marqués, une certaine maturité s’est installée sur son visage. Pourtant, l’intensité de ses yeux restent inchangée, peut-être même plus profonde. « Oui, il semblerait que le monde soit vraiment petit. » Les mots te semblent étrangement formels, presque mécaniques, mais c’est tout ce que tu peux faire pour ne pas te laisser submerger par cette anxiété qui te gagne. « Oui, je suis venue lui rapporter. Elle l’a oublié chez moi hier. » Tu sens tiraillée entre l’envie de prendre tes jambes à ton courir, de fuir, de courir, jusqu’à chez toi pour récolter les précieux conseils de ton jumeau, et celle de rester pour comprendre ce que cette rencontre signifie.

Tu restes immobile, chaque fibre de ton être tendue par les paroles de Lior. La mention de ton prénom et de celui de ton fils, en particulier, te frappe comme une vague de réalité brutale. Ton coeur bat à tout rompre, ton souffle se fait court, alors qu’une vague de culpabilité et de protection maternelle t’envahit. Les souvenirs de ces années passées, de ce secret que tu as gardé, de la vie que tu as construite avec Hélios, se bousculent dans son esprit. « Et tu dois être Lior, le tuteur de Daphnée... » Tu repenses à tous ces moments où tu as voulu le retrouver, à ce désir de lui faire connaître l’existence de votre fils, mais par manque de moyen et d’informations, tu as renoncé. Néanmoins, tu sens une chaleur douce émaner de tes émotions contradictoires. Daphnée avait parlé de ton fils, et Lior. Sans le savoir, elle avait partagé cette petite partie de ta vie. Une partie qu’il ne soupçonne probablement pas être en réalité une extension de lui-même. « Il me parle souvent d’elle aussi. Elle est vraiment fantastique avec lui. » Tu te mordis légèrement la lèvre, chaque mot prononcé semblant être un pas entre le silence du passé et du présent. Bien que tu saches que tu n’en diras rien aujourd’hui, cette question tourne dans ton esprit : comment aborder le sujet d’Hélios sans tout bouleverse ? Dois-tu le dire maintenant, ou attendre un moment plus approprié ? Tu sais que le silence ne peut durer. Tu fixes Lior, ton regard cherchant à lire ses réactions, à comprendre ce qu’il peut ressent. Tu dois être honnête, mais tu as aussi besoin de temps. « Hélios est vraiment un enfant spécial. Il a cette énergie et cette joie de vivre qui illuminent chaque journée. Daphnée est amenée à devenir une partie importante dans sa vie. Il adore chaque moment passé avec elle et c’est assez rare avec lui. » Parler à ton fils à toujours le don de te rendre émotive et émue. Ton regard brille même alors que tu fais quelques pas en arrière, prête à lui laisser le sac de sa fille et rentrer chez toi.

Tu es surprise face à la proposition de Lior de discuter autour d’un café. Tu laisses un léger rire t’échapper face à son sourire en coin, une réaction instinctive à sa proposition inattendue. Cela dit, tu te sens perplexe. Toi qui as toujours été une femme de décision, cette rencontre impromptue bouleverse tes certitudes et ébranle ta maîtrise habituelle. « Ionas est chez nous avec Hélios, alors je suppose que j’ai un peu de temps. » Tu réponds avec le même sourire, ta voix devenant plus calme et détendue face à son attitude décontractée. Sans même y penser, tu omets de préciser qui est Ionas. Pour toi, il semble évident que tout le monde devrait savoir qui il est. Tu réalises soudain que, en dehors de l'intimité physique partagée cette nuit-là, vous ne connaissez rien l’un de l’autre. Le temps est donc venu de confronter ces souvenirs et de les transformer en quelque chose de plus positif et tangible. Sa proposition te semble sincère. En acceptant son invitation, tu fais un pas en avant, franchissant le seuil de la porte. Il s’écarte pour te laisser passer, et tu pénètres dans sa maison. Voilà une nouvelle forme d’intimité franchie. Tu poses le sac de Daphnée dans l’entrée avant de te tourner vers lui. « Tu n’étais pas obligé de m’inviter, mais merci. Je pense que ça peut être une bonne idée de discuter un peu, après tout ce temps. » En te laissant guider jusqu’à la cuisine, tu observes les touches personnelles de cet intérieur accueillant. Chaque détail semble révéler un peu plus de la vie de cet homme que tu connais à peine, mais qui, en quelques heures à New York, a laissé une empreinte indélébile dans ta mémoire.

En le voyant sortir les tasses à café, tu ne peux t’empêcher de remarquer certains gestes familiers : des mouvements, des expressions que tu retrouves chez ton fils, et qui te ramènent directement à cette fameuse nuit. Tu te souviens parfaitement de cette connexion instantanée, intense, presque magnétique durant ces quelques heures. L'intensité de cette nuit contraste avec la banalité du moment présent, mais tu sens que quelque chose de profond et de significatif pourrait en émerger. « Alors… Ça fait longtemps que tu es à Monterey ? C’est drôle de penser qu’on aurait pu se croiser bien plus tôt. » Tu cherches à briser la glace, curieuse de savoir ce qu’il a vécu, ce qui l’a amené à Monterey. En l'observant préparer le café, tu te rends compte de l'ironie de la situation. Vous vous êtes rencontrés dans une ville gigantesque, à des milliers de kilomètres d'ici, et maintenant, vous vous retrouvez voisins dans cette petite communauté. Cette pensée te fait sourire intérieurement. La vie a une manière étrange de tisser les fils du destin. Lior te tend une tasse de café, et tu l'acceptes avec gratitude. La chaleur de la tasse entre tes mains te réconforte tandis que tu t’assois à la table de la cuisine. « C’est un bel endroit ici. » Tu le fais remarquer en regardant tout autour de toi. « Différent de New York, mais il y a quelque chose de paisible, de serein. Qu’est-ce qui t’a amené ici ? » En buvant une gorgée de café, tu réalises à quel point il est important de saisir cette opportunité pour mieux le connaître. Pas seulement pour toi, mais aussi pour Hélios. Tu veux simplement profiter de cette chance de découvrir qui est cet homme qui a eu un impact si profond sur ton existence.



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Le fantôme d'un homme qu'il a aimé de longues années continue de le hanter chaque jour. Les courbes féminines n'y font rien, les étreintes masculines n'y changent rien. S'y perdre quotidiennement n'atténue pas la douleur de sa disparition.
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Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior 13e5296e6f5cefdebad6ae2013caa05530013ca3 Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior 55cd0544aa1f200d10ff2341428c7d77d541b4bd



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MessageSujet: Re: Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior EmptyMar 6 Aoû - 22:55#


Les voiles du temps
« Et tu dois être Lior, le tuteur de Daphnée... » D’un simplement mouvement de tête, il approuve. Il n’a jamais souhaité que les filles le présentent comme leur père, même si Daphnée le lui a souvent demandé. Pour lui, elles n’ont qu’un seul père et il restera à jamais unique. Inutile de donner un nom plus officiel à ce qu’il représente pour elles, il reste leur tuteur jusqu’à leur majorité. Pourtant, le fait que les deux plus grandes soient encore avec eux et n’aient pas souhaité prendre leur indépendance ne peut signifier qu’une seule chose : aucun d’eux n’est prêt à rompre cette relation qu’ils entretiennent. Lior apporte aux filles un équilibre dont elles ont cruellement manqué pendant quelques temps, juste après la mort de leur père. La perte de leurs deux parents les a ébranlés à bien des niveaux, et il n’est pas rare qu’elles débarquent dans sa chambre la nuit pour ne pas avoir à affronter leurs cauchemars. Il a d’ailleurs acheté un très grand lit pour leur permettre de le rejoindre quand elles en ressentent le besoin. Daphnée est celle qui revient le plus régulièrement, il veille sur elle comme s’il s’agissait de sa fille et pourtant, il est conscient que ce n’est pas le cas. Il ne saurait pas dire s’il ressent une certaine nervosité à retrouver la jeune femme qui lui fait face ou si c’est la sienne qui lui arrive par vagues. Toujours est-il que, l’espace d’un instant, il ressent un léger malaise émanant d’elle, sans qu’il ne cherche à l’identifier pour autant. La façon dont elle présente la relation naissante entre son fils et Daphnée lui fait plaisir et il ressent, probablement la même fierté que la jeune femme. « Je suis ravi de l’entendre. Daphnée est jeune mais responsable et je suis heureux qu’elle ait trouvé de quoi sortir un peu de sa chambre. » Comme une ado, finalement. Mais il est véritablement heureux de cette alchimie qui semble prendre entre son adolescente et le fils d’Irini qui semble sur le point de prendre congé.

Mais maintenant qu’ils sont liés, et voisins par-dessus le marché, pourquoi ne pas faire plus ample connaissance ? La jeune femme accepte et un sourire lui éclaire les traits tandis qu’il s’efface, en demandant. « Ionas, c’est ton mari ? » Il demande, avant de se rétracter. « C’est peut-être indiscret cela dit comme question. » Daphnée lui a déjà dit l’âge d’Hélios et tout à coup, il se met à douter. Et si la jeune femme était déjà avec quelqu’un quand ils ont passé la nuit ensemble, six ans auparavant ? Est-ce qu’il se trompe dans les dates ? Elle a pu rencontrer l’homme de sa vie peu après leur nuit endiablée après tout ? Il arrête un instant de se creuser les méninges tandis qu’il referme la porte derrière eux. A ses paroles, il secoue la tête. « Je n’étais pas obligé, j’en avais envie. C’est peut-être l’occasion que le destin nous offre de nous connaître davantage. » Il ne croit pas en beaucoup de choses et il n’est pas sûr de croire au destin, finalement, mais pourquoi ne pas y croire quand on pense une seconde aux circonstances de leurs retrouvailles ?

« Alors… Ça fait longtemps que tu es à Monterey ? C’est drôle de penser qu’on aurait pu se croiser bien plus tôt. » En effet, elle est assez proche de la vérité. Quoi que lui-même ignore depuis combien de temps la jeune femme est en ville. « Ça fait un peu plus d’un an maintenant. Tu as emménagé dans le quartier récemment, non, c’est ce que me disait Daphnée. Mais tu vis ici depuis plus longtemps ? » Le fait qu’ils ne savent rien l’un de l’autre lui apparaît tout à coup comme complètement incongru. Heureusement, cette absence d’informations est partagée et pas seulement oubliée de l’un d’eux. Ils sont sur la même longueur d’onde et aucun ne semble vexé que l’autre ne sache rien de lui. « Différent de New York, mais il y a quelque chose de paisible, de serein. Qu’est-ce qui t’a amené ici ? » Tandis qu’il s’attelle à préparer le café pour la jeune femme, il répond en hochant la tête. « C’est aussi très différent de Boston. C’est vrai que c’est exactement ce qu’il nous fallait, un cadre serein pour un nouveau départ. » Il a souvent l’habitude d’employer le « on » quand il parle, parce qu’il n’est plus seul depuis quatre ans, il n’a plus jamais été seul depuis la perte de son meilleur ami. D’ailleurs, il grimace légèrement tandis qu’il lui tend la tasse qu’il a fini de préparer. Il s’assoit ensuite en face d’Irini et pousse un léger soupir. « Ce n’est pas une histoire très drôle, pour des retrouvailles. » Il n’a pas envie d’entrer dans les détails mais d’un autre côté, il a pris l’habitude également de raconter cette histoire. « Daphnée t'a parlé de ses soeurs ? Les filles ont perdu leurs parents et j’ai demandé à obtenir la garde. Leur père était natif d’ici et avait une maison, quand la plus grande en a hérité, on a atterri ici pour se donner un second souffle loin de Boston. » Il prend, méthodiquement, le soin de ne pas citer de nom et de ne pas paraître trop proche de cet homme qu’il évoque. S’il se met à approfondir, il sait qu’il ne tiendra pas le cap de la conversation. Son absence laisse un trou béant au cœur même de sa poitrine. « Et toi alors, toujours aussi avide de rendre la justice ? » C’est bien la seule et unique chose qu’ils savent l’un de l’autre. Leur métier respectif. Bien que Lior n’ait pas très envie de s’attarder sur ce sujet, en sachant qu’il va devoir expliquer la raison pour laquelle aujourd’hui, il ne porte plus l’uniforme de ceux qui rendent, eux aussi, la justice. Il trempe ses lèvres dans son café, avide d’en savoir plus sur la belle blonde qui est à présent dans sa cuisine. Il n’a rien oublié de l’alchimie incroyable qu’ils ont partagé, tous les deux, de cette nuit prodigieuse qui les a rassemblés. Est-ce que ça se perçoit, dans la courbe de son sourire en coin, que les souvenirs qu’il a encore en tête sont des plus agréables ?

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Les Voiles du Temps ❧  juillet 2024

Le sourire de Lior te trouble plus que tu ne voudrais l’admettre. L’idée qu’il puisse être heureux de cette alchimie naissante entre Daphnée et Hélios te réchauffe le cœur, mais te laisse également une sensation étrange, un mélange de soulagement et d’appréhension. Vous avez partagé une nuit intense, une nuit qui, même après tout ce temps, a laissé une trace indélébile. Mais maintenant, la réalité est plus complexe. Vous êtes voisins, liés par des circonstances qui échappent à votre contrôle, et il y a Hélios, cet enfant qui change tout. Lorsque Lior te demande si Ionas est ton mari, une étincelle d’amusement traverse ton regard. La situation a quelque chose d'ironique, et tu te surprends à sourire, presque à rire intérieurement. Tu te rends compte que Lior, malgré tout ce que vous avez partagé cette nuit-là, ignore tout de toi. « Non, Ionas n’est pas mon mari. C’est mon frère jumeau. » Tu réponds d’une voix amusée, laissant ton sourire s’élargir un peu plus. Le voir se torturer l’esprit avec cette question te rappelle que, malgré l’intensité de votre rencontre, il y a tant d’aspects de ta vie qu’il ne connaît pas. Tu vois son expression se détendre légèrement, et le léger embarras qui marque ses traits t’amuse davantage. Pendant un instant, tu te demandes à quoi il a bien pu penser, quelles conclusions hâtives il a tirées en une fraction de seconde. Il y a une sincérité dans ses doutes, une humanité qui te parle, qui résonne avec ta propre situation. « Désolée pour l’absence de précision. » Tu ajoutes en riant doucement, comme pour alléger l’atmosphère et dissiper le malentendu. « J’ai tendance à partir du principe que tout le monde sait qui est Ionas. Une évidence qui ne l’est pas. » Tu te rends compte que cette conversation, bien qu’embarrassante au premier abord, a réussi à briser une partie de la glace entre vous.

En franchissant le seuil de sa maison, une vague de nostalgie te submerge. Les souvenirs de cette nuit à New York reviennent, mêlés à la réalité présente. Il referme la porte derrière vous, et tu ne peux t’empêcher de sentir une légère tension dans l’air, comme si ce geste symbolisait bien plus qu’un simple acte de courtoisie. Vous êtes là, ensemble, dans un espace clos, confrontés à des souvenirs enfouis et à des questions sans réponses. Lorsque qu’il mentionne qu’il n’était pas obligé de t’inviter mais qu’il en avait envie, tu sens une douce chaleur envahir ta poitrine. Ses mots résonnent en toi, et tu te surprends à espérer que cette conversation, ce moment partagé, puisse effectivement être l’occasion que le destin vous offre pour mieux vous connaître, pour comprendre ce qu’il reste de cette connexion que vous aviez autrefois ressentie. En t’asseyant à la table de la cuisine, tu observes Lior avec plus d’attention. Il y a quelque chose de réconfortant dans ses gestes, une familiarité que tu ne t’attendais pas à retrouver. Pourtant, chaque mouvement te rappelle Hélios, et avec lui, l’énormité de ce que tu dois encore lui dire. Mais pour l’instant, tu veux juste profiter de ce moment, de cette chance de le connaître, de découvrir qui est cet homme qui a eu un impact si profond sur ton existence. Ton regard se pose sur la tasse de café qu’il te tend, et tu la prends avec gratitude. « Merci. » Tu le remercies simplement, savourant la chaleur réconfortante de la tasse entre tes mains et désireuse de voir où cette conversation vous mènera.

En entendant Lior poser des questions sur ton arrivée à Monterey, un sourire se dessine sur tes lèvres. Il semble sincèrement intéressé. Tu te surprends à apprécier cette conversation, ce moment simple, presque banal. « En fait, je suis originaire de Monterey. » Tu lui réponds doucement, jouant avec la anse de ta tasse de café. « J’ai grandi ici, mais j’ai quitté la ville pour mes études à Harvard. J’ai ensuite vécu quelques mois à New York... avant de finalement revenir à Monterey quand j’ai découvert ma grossesse. » Tu laisses échapper un léger rire en repensant à cette période de ta vie. Boston et New York étaient des villes palpitantes, mais elles ne t’ont jamais offert le sentiment d’appartenance que tu ressens ici, à Monterey. Elles t’ont privé de cet avenir radieux que tu t’imaginais. « J’ai pensé que c’était le meilleur endroit pour donner naissance et élever Hélios, pour lui offrir la stabilité et la sérénité dont il a besoin. Puis après cette période, c’était plutôt impératif que je revienne auprès de mes proches. » Tu t’arrêtes un instant, te demandant s’il serait capable de faire le moindre rapide. Tu te surprends à anticiper et ton coeur se met à batte plus fort.

Lorsqu’il mentionne Boston, ton intérêt est piqué. Tu connais ignore ce détail. Après tout, vos chemin se sont croisés à New-York. Alors, tu te demandes ce qui a bien pu l’amener à quitter une ville si vibrante pour la tranquillité de Monterey, bien que tu le devines un peu. « Boston, c’est une ville attractive. » Tu murmures, presque pour toi-même, avant de croiser son regard. « Mais je comprends l’envie de changement. On passe tous par là à un moment ou un autre... » Puis, il commence à parler de Daphnée et de ses sœurs, et tu sens une vague de compassion t’envahir. Tu ne t’attendais pas à ce genre de révélation, mais cela t’éclaire sur l’homme qui est assis en face de toi. Il a vécu des choses difficiles, des épreuves qui l’ont manifestement marqué. Tu t’étonnes de la force tranquille qu’il dégage, même en évoquant des souvenirs douloureux. « Daphnée m’a parlé un peu de ses sœurs, oui. Je n’ai pas préféré entrer dans le vif du sujet. Avec mon travail, je sais reconnaître lorsqu’une histoire est difficile et marquante. » Tu réponds d’une voix douce, tes yeux cherchant les siens pour y trouver une trace d’émotion. « Je suis désolée d’apprendre ce qui leur est arrivé. Mais elles ont de la chance de t’avoir, vraiment. J’imagine que ça ne doit pas être simple de prendre soin d’elles dans ces circonstances, mais tu as fait ce qu’il fallait. Daphnée a l’air de vraiment se plaire ici. » Tu te sens touchée par son histoire, par cette responsabilité qu’il a assumée sans hésiter. Cela te rappelle à quel point la vie peut être imprévisible, à quel point tout peut changer en un instant. Tu as vécu une expérience similaire, bien que différente dans ses circonstances. Devenir mère a bouleversé ton existence de manière incommensurable, et tu te sens soudainement proche de lui, de cet homme qui a pris sous son aile des enfants qui n’étaient pas les siens, mais qui le sont devenus.

Quand Lior te pose des questions sur ton métier, tu sens un léger pincement au cœur. Rendre la justice a toujours été ta vocation, ta manière de donner un sens à ta vie. Mais tu sais aussi que ce métier t’a coûté cher, en temps, en énergie, et parfois même en paix intérieure. Tu souris légèrement, réfléchissant à la meilleure façon de répondre. « Toujours avide, oui, mais différemment. Plus j’évolue, plus ma vision change ce que veut réellement dire rendre justice. » Tu réponds en riant doucement, mais ton regard se voile un instant. « Je travaille au tribunal fédéral de San José comme substitute du procureur maintenant. Mais j’essaye de faire la part des choses, à laisser un peu plus de place à… d’autres aspects de ma vie. Hélios m’a aidée à comprendre ça. » Tu trempes tes lèvres dans le café, savourant la chaleur qui se diffuse en toi, autant par la boisson que par la présence de Lior. Il y a une complicité silencieuse qui semble se tisser entre vous, une compréhension mutuelle qui ne nécessite pas beaucoup de mots. Tu remarques son sourire en coin, ce sourire qui te ramène immédiatement à cette nuit intense, à cette alchimie inoubliable. Tu te demandes s’il y pense aussi, s’il ressent encore cette connexion qui vous avait unis si brièvement, mais si profondément. « Et toi alors, ce nouveau départ est aussi un nouveau départ professionnel ou tu gardes toujours ta plaque ? » En posant ces questions, tu réalises que tu as vraiment envie de découvrir l’homme qu’est devenu cet homme, de comprendre ce qui l’a façonné depuis cette nuit à New York. Le silence entre vous n’est plus seulement une réflexion sur le passé, mais aussi une ouverture vers des conversations plus profondes, plus personnelles, qui pourraient bien redéfinir la nature de votre relation future, si relation il y a.



PAR ALCARA.

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Lior Hauffman
Lior Hauffman
38
Spf + Elle
Ronen Rubinstein
U.c
Célian, Eden, Ionas, Yaël & Rio

Trente trois ans depuis le 8 mai
Le fantôme d'un homme qu'il a aimé de longues années continue de le hanter chaque jour. Les courbes féminines n'y font rien, les étreintes masculines n'y changent rien. S'y perdre quotidiennement n'atténue pas la douleur de sa disparition.
photographe-reporter pour le journal local
une immense maison sur les hauteurs de la ville, à l'ouest de Monterey.

Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior 13e5296e6f5cefdebad6ae2013caa05530013ca3 Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior 55cd0544aa1f200d10ff2341428c7d77d541b4bd



new to the community
MessageSujet: Re: Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior EmptyMer 18 Sep - 21:28#


Les voiles du temps
« Non, Ionas n’est pas mon mari. C’est mon frère jumeau. » Oh. AH. Effectivement, la confusion peut prêter à sourire et après un léger battement gênant, c’est exactement ce que décide de faire Lior, de prendre la chose incroyablement légèrement. Malgré les idées qui lui ont traversé l’esprit, il ne peut s’empêcher d’être soulagé de savoir que finalement, Ionas est son frère. Même s’il n’espère pas la jeune femme célibataire pour autant. Malgré toute l’attirance qu’ils ont pu ressentir l’un pour l’autre à l’époque, il n’a pas l’impression qu’il subsiste ce genre de désir à présent entre eux. En tout cas, ils ne se sont pas encore sautés dessus comme des affamés, à l’instar de la première fois qu’ils se sont vus. Ils gagnent à être plus civilisés, plus matures, peut-être ? « J’ai tendance à partir du principe que tout le monde sait qui est Ionas. Une évidence qui ne l’est pas. » Un sourire en coin dessine ses lèvres doucement tandis qu’il secoue la tête pour clore ce débat. « Logique, si c’est ton frère, il fait partie de toi. » Il comprend, il lui semble en tout cas, cette sensation. Bien qu’il soit fils unique lui-même et qu’il ne la connaisse absolument pas. Mais il a déjà vu les filles agir un peu de cette manière. Et puis Ionas est son jumeau, le sentiment doit être multiplié.

Une drôle de connexion persiste entre eux, il peut aisément la sentir, elle est presque tangible, visible. C’est peut-être ce qui entraîne les confidences qu’ils se font. Irini s’exprime sur elle, sur sa vie, son enfance et son parcours de vie. Elle lui confie être née à Monterey et y avoir grandi. Finalement, ils se sont rencontrés dans une ville où ils n’avaient pas vraiment l’habitude de vivre, tous les deux. Cela leur rencontre encore plus étrange, irréelle et dans un certain sens, presque écrite ? Ils avaient une chance sur un million de se rencontrer et de passer cette nuit ensemble, c’est un peu comme si le destin lui-même s’en était mêlé, finalement. « C’est une superbe ville, j’imagine qu’élever un enfant ici est bien moins stressant qu’à New-York ou Boston. » Il en pense chaque mot. Pour lui, elle a fait le bon choix en se rapprochant de ses racines. « Et tu as retrouvé ta famille et leur soutien ? » Il demande, en s’interrogeant sur les conditions de l’arrivée de son fils. Elle ne dit rien sur le père, sur son statut marital. La seule chose qu’il sait, là tout de suite, c’est que l’homme avec qui elle semble vivre n’est pas l’homme qui partage sa vie. La question reste en suspens un instant, avant qu’il ne décide que ça ne le regarde pas et qu’il serait indiscret de le lui demander.

Ce qui le conduit, immanquablement, à parler de lui et de ce qu’il est devenu. Il ne peut pas évoquer la garde des trois filles sans raconter ce qu’il est arrivé à leurs parents. C’est toujours un moment difficile à passer, une épreuve d’en faire le récit et pourtant, la force de l’habitude lui permet de ne pas avoir l’air complètement désemparé, à cet instant précis. Il évoque son histoire sans chercher à susciter la pitié. « Daphnée m’a parlé un peu de ses sœurs, oui. Je n’ai pas préféré entrer dans le vif du sujet. Avec mon travail, je sais reconnaître lorsqu’une histoire est difficile et marquante. » En revanche, il trouve une compassion immense dans le fond de son regard quand il lève les yeux pour observer les siens. Doucement, il hoche légèrement la tête. « On a eu des moments difficiles. Je connais les filles depuis leur plus jeune âge, leur père était mon meilleur ami. » Les mots coulent avec une facilité déconcertante. C’est un peu comme arraché un pansement, il le fait sans chercher à réfléchir au sens des mots. S’il se met à le faire, le souvenir qui le hante depuis des années reviendra à la surface de son esprit lui jouer quelques mauvais tours. Il essaie à tout prix de l’éviter. « Il était hors de question qu’elles soient élevées par quelqu’un d’autre et pire, qu’elles soient séparées. » Il en a fait, de nombreux cauchemars avant de réussir à obtenir cette garde tant souhaitée. Il hausse légèrement les épaules. « J’essaie de leur donner le meilleur pour qu’elles réussissent à faire ce qui leur plait. » Il la désigne légèrement. «  J’ai de la chance, ce sont des gamines exceptionnelles. » Dans sa voix, une douce affection règne en maîtresse et fait chanter son ton. Il les aime, ces petites et il pourrait devenir féroce si on tentait de leur faire du mal, à n’importe laquelle d’entre elles.

« Je travaille au tribunal fédéral de San José comme substitute du procureur maintenant. Mais j’essaye de faire la part des choses, à laisser un peu plus de place à… d’autres aspects de ma vie. Hélios m’a aidée à comprendre ça. »
Un sourire tendre vient lui soulever le bord des lèvres. « Tu n’es plus un bourreau de travail et tu tentes de faire la part des choses entre vie privée et vie professionnelle ? » Ça, il peut le comprendre mieux que personne. En tant que flic, il n’a jamais réussi à trouver cet équilibre mais en tant que célibataire, il s’en fichait pas mal. Maintenant, c’est bien plus complexe que cela. La jeune femme déborde de bienveillance et de gentillesse, il retrouve beaucoup de la jeune femme qu’il a connu mais quelque chose est légèrement différent. Elle semble plus, posée ? Mature ? Adulte ? Normal, peut-être, quand on sait que six ans séparent ces deux rencontres entre eux. Ou peut-être que c’est la vie qui veut qu’ils ont évolué, chacun de leur côté. Irini l’a connu jeune, célibataire et frivole, ce qu’il n’est plus vraiment depuis un certain temps. « Et toi alors, ce nouveau départ est aussi un nouveau départ professionnel ou tu gardes toujours ta plaque ? » Une légère crispation vient tendre ses doigts autour de sa tasse. La question qu’il redoute le plus et qui ne lui permet pas d’être complètement transparent, parce qu’il déteste lire ce que cela inspire aux autres. « J’ai rendu ma plaque il y a quelques années. Je suis photographe reporter depuis quatre ans maintenant. J’ai fait un virage professionnel important mais je reste passionné par ce que je fais. » Et c’est bien là, le plus important, n’est-ce pas ?

Un léger sourire finit par lui éclairer les traits, tandis qu’il exprime à haute voix une pensée qui lui traverse l’esprit. « J’ai l’impression qu’une vie entière nous sépare de notre dernière rencontre et pourtant, six ans seulement se sont écoulés, c’est complètement fou. » Il n’en revient pas, non plus, de la voir ici alors qu’ils se sont rencontrés à l’autre bout du pays. Est-ce que le destin s’est encore mêlé de leur sort, à tous les deux ? « On va être amenés à se revoir, si Daphnée continue de s’amouracher de ton fils comme elle le fait, peut-être qu’on pourrait organiser un repas tous ensemble, avec ton frère, ton fils et les filles, et peut-être ton compagnon ? » Il demande, en arquant un sourcil dans sa direction. « C’était subtil, comme question ? » Il éclate de rire en se moquant lui-même de son manque évident de discrétion mais il ne veut aucun malentendu. De l’eau a coulé sous les ponts de leur nuit d’amour.

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Irini Dimitriou
Irini Dimitriou
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Noxel ❧ Elle
La somptueuse Dove Cameron
Babyeyes -ava- ❧ flosluna -crackship-
Horacio ❧ Cassiopéa ❧ Adonis ❧ Uriah

Trente et un étés ❧ Chiffre qui n'a que peu de valeur à tes yeux et qui témoigne du temps passé aux côtés de ton jumeau

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Célibataire ❧ Ton exigence n'engendre que ton éternelle insatisfaction. Malgré cela, cet homme attire irrésistiblement ta curiosité. Il éveille en toi un sentiment jusqu'alors inédit, une fascination nouvelle qui t'attire vers lui. Cependant, malgré cette attirance, quelque chose te retient. Peut-être la peur de l'inconnu, la crainte de te laisser emporter, ou bien simplement une réticence face à une toute autre raison.

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Substitute du procureur ❧ Fédéral, ton poste prend plus facilement l'appellation d'assistante, bien que ton travail reste le même. Tu formes un excellent duo aux côtés du procureur, bien que cette année, tu aspires à obtenir cette promotion, fraichement nominée pour prendre la relève.
Ouest ❧ Tu vis dans une magnifique maison avec une vue délicieuse sur les hauteurs depuis juillet avec ton fils et ton jumeau, Ionas.

Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior Iw1ciMyg_o

"On n’apprend pas à connaître le coeur d'une fratrie quand on n’a pas fait appel à eux dans la misère"


Fréquente ✹ En d'autres termes, tous les jours

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MessageSujet: Re: Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior Les Voiles du Temps ❧ ft. Lior EmptyMer 25 Sep - 18:11#



Les Voiles du Temps ❧  juillet 2024

En écoutant Lior parler de Monterey et de l’éducation d’un enfant ici, tu sens une légère chaleur s’installer dans ton cœur. Il ne fait que confirmer ce que tu sais déjà : revenir à Monterey était la bonne décision. Hélios mérite de grandir dans un endroit où l’air est plus léger, où les racines familiales sont profondes, où le cadre de vie est sain, même si ce retour n’a pas été sans sacrifices et sans difficultés. Tu hoches la tête en silence à ses paroles, appréciant qu’il reconnaisse la valeur de cette ville que tu appelles maison, bien que cette conversation te replonge dans des souvenirs qui se veulent encore douloureux. « Oui, on peut voir ça comme ça. » Tu murmures, en jouant distraitement avec la anse de ta tasse, ton regard fixant ton geste. « Boston et New York étaient intenses, passionnants, mais il y a certaines raisons qui m’ont poussé à revenir, en particulier ma grossesse. » Tu restes assez vague par choix. Tu en dis sans trop en dire, effleurant qu’une partie de la vérité. Une part de toi qui avait aussi besoin de guérir certaines blessures, même si tu n’es pas encore certaine que ce soit totalement fait. « Et pour Hélios, c’est le cadre idéal. Il est heureux ici. » Quand il mentionne ta famille, tu ressens un pincement au cœur. La question est innocente, mais elle remue un peu plus des souvenirs que tu préfères garder enfouis. « Ma famille, oui. » Tu réponds après une brève hésitation ne gardant à l’esprit que Ionas à tes côtés et ta façon d’avoir trouvé refuge chez ton meilleur ami. Néanmoins, le ton de ta voix s’adoucit. « J’ai retrouvé un certain équilibre en revenant en m’entourant de nouveau de mes proches, même si ce n’était pas aussi simple que je l’aurais cru. » Tu évites de t’appesantir sur le sujet. Ta famille a ses propres complications, et même si vous êtes proches, le soutien n’a pas toujours été inconditionnel. Ton retour à Monterey a été plus solitaire que tu ne l’aurais imaginé. Tes pensées se tourne légèrement sur la question du père d’Hélios. Va-il trouver ça louche que tu n’en fasses illusion à aucun instant ? Il pourrait poser la question, il aurait même le droit de le faire, mais rien ne vient. Cela te soulage d’une certaine manière, mais cela t’intrigue aussi. Tu le regardes, observant son visage alors qu’il semble réfléchir, peser les mots à dire ou ne pas dire. Mais alors que tes yeux parcourent son visage, tu prends conscient de cette connexion entre vous qui persiste malgré les années et l’absence de toute véritable relation en dehors de cette nuit partagée, ça te surprend. Il y a un certain confort, une familiarité que tu ne t’expliques pas vraiment.

Alors qu'il parle, tu ressens quelque chose de profond s'installer entre vous. Les mots de Lior sont chargés d'une émotion maîtrisée, mais palpable. Tu le vois s’efforcer de garder une certaine distance avec son propre récit, et pourtant, il n’y parvient pas complètement. La douleur, même dissimulée derrière ses mots calmes, est présente. Tu es touchée par sa manière de parler de ses filles, de cette responsabilité qu'il a assumée sans hésitation. Lorsqu’il mentionne la perte de son meilleur ami et la bataille qu’il a menée pour obtenir la garde des filles, ton cœur se serre. Tu connais bien ce genre de combat, cette détermination farouche à ne pas laisser les êtres chers tomber dans des mains qui ne sauront pas les comprendre ou les aimer comme il le faut. Tu plonges ton regard dans le sien, cherchant à y lire les non-dits, les failles qu’il cache sous cette façade de contrôle. Une chaleur monte en toi, une compassion sincère qui te pousse à le comprendre plus profondément. Tu sais ce que c’est que de protéger ce qu’on aime à tout prix, de tout faire pour leur offrir un avenir meilleur. En le voyant ainsi, si dévoué et si protecteur, tu réalises à quel point cet homme est plus complexe que ce que tu aurais pu imaginer. « Tu as fait ce qu’il fallait. » Tu le dis d’une voix douce, empreinte de respect. « Peu de gens auraient eu ce courage, cette force. Ce n'est pas juste une question de responsabilité, c'est un véritable acte d'amour. » Tu ressens ce qu’il ne dit pas ouvertement : l’amour profond qu’il porte à ces filles, la douleur de la perte, mais aussi la fierté d’avoir réussi à les maintenir ensemble, de leur avoir offert une vie stable malgré les épreuves. Tu restes silencieuse un moment, réfléchissant à tout ce qu'il a partagé, à la résilience dont il fait preuve.

Dans un geste presque instinctif, tu poses doucement ta main sur la table, proche de la sienne, sans le toucher, mais avec une proximité qui exprime ton soutien. « Elles ont de la chance de t’avoir, vraiment. » Tu te surprends à dire cela, tes mots te paraissant étrangement intimes, mais tu ne les retiens pas. Tu veux qu’il sache à quel point tu le respectes pour ce qu'il a accompli. Tu te redresses légèrement dans ta chaise, cherchant à alléger l'atmosphère après ces confidences. Mais tu sens petit à petit que tu deviens sincèrement curieuse. Tu veux savoir ce qui le fait vibrer en dehors de ses responsabilités, quelles sont ses passions, ses rêves. Parce que même s'il est un père de cœur et un homme fort, il reste un individu avec ses propres désirs et aspirations. Et à cet instant, tu veux tout découvrir de cet homme qui, bien qu'inconnu, te paraît déjà si familier. Néanmoins, tu ne te permets pas te franchir cette limite, pas maintenant, pas encore. Tu hoches la tête, un léger sourire toujours accroché à tes lèvres. Oui, tu essayes réellement de trouver cet équilibre désormais, mais ce n'est pas toujours facile. La vie professionnelle t’a longtemps engloutie, à tel point que tu en as parfois oublié de prendre soin de toi, d’accorder du temps à ce qui est vraiment important. Hélios t’a ouvert les yeux là-dessus, t’a rappelé que tu ne pouvais pas te perdre dans ton travail au point de négliger ta vie personnelle. « C’est ça, je ne suis plus le même bourreau de travail que j’étais avant. » Ton ton est sincère, mais il y a une pointe d’ironie qui te rappelle que tu n’as pas totalement abandonné ce côté-là. « Enfin, j’essaye. C’est parfois difficile, mais je fais toujours passer mon fils avant tout et depuis peu, j’essaye aussi de penser à moi. » Tu ajoutes en riant doucement, consciente que tu as encore des progrès à faire. Tu le regardes attentivement, et tu te dis qu’il comprend sans doute mieux que la plupart des gens. Il y a quelque chose dans son regard qui te dit qu’il a été, à un moment donné, exactement à cet endroit où tu te trouvais. Submergé par le travail, dévoué à une mission au point de s’oublier. Tu te remets à hocher doucement la tête en l'écoutant, tout en portant ta tasse à tes lèvres. Ses mots résonnent en toi d'une manière inattendue. L'idée qu'il ait abandonné sa plaque de policier te surprend. Tu te souviens encore de cet homme fougueux, obstiné, qui incarnait tout ce qu’un flic pouvait être de plus passionné. Et pourtant, voilà qu’il a changé de voie, laissant derrière lui ce qui semblait être une vocation pour devenir photographe reporter.

Tu l'observes, notant la légère crispation dans ses doigts lorsqu'il mentionne son changement de carrière. Ce n’est pas juste un fait qu’il te confie, mais une partie de lui-même qu’il semble encore apprivoiser. « Photographe reporter, hein ? » Tu répètes en souriant doucement, essayant de détendre l’atmosphère. « C’est un changement assez radical. » Mais tu perçois la passion dans ses yeux, la même qui devait briller lorsqu'il portait sa plaque, et tu comprends qu’il n’a pas vraiment changé. L’homme en face de toi est toujours animé par cette même intensité, mais elle s’est simplement déplacée vers une autre forme d’expression. « J’imagine que ce métier te permet de rester au cœur de l’action, d’une manière différente. » Tu tentes de le visualiser dans sa nouvelle profession, capturant des moments de vie, des histoires humaines. L’idée te plaît, car elle te semble correspondre à ce que tu sais de lui : une quête de vérité et de justice, même si elle s’exprime désormais autrement. Cependant, une part de toi reste curieuse. Qu’est-ce qui l’a poussé à quitter ce qui semblait être son chemin tout tracé ? Pourquoi as-tu décidé de rendre ta plaque ? Tu aimerais le demander doucement, sans le brusquer, mais tu n’en fais rien. Tu sais à quel point abandonner quelque chose d’aussi ancré peut être une décision déchirante. Tu te demandes s’il a été confronté à quelque chose de plus profond. Tout le monde n’a pas la force de prendre un tournant si radical dans sa vie. Cela te rappelle ton propre parcours, comment tu as dû apprendre à faire de la place à ta vie personnelle après avoir été engloutie par ton travail pendant des années. « Tu sais. » Tu te relances après un moment, tes yeux toujours posés sur lui. « Ce n’est pas facile de se réinventer. De trouver l’équilibre entre ce qu’on était et ce qu’on devient. » Ton regard se fait plus doux, car tu comprends ce qu’il traverse, même si vos chemins ont été différents. « Mais je suis sûre que tu as fait le bon choix, si tu te sens toujours aussi passionné par ce que tu fais aujourd'hui. » Tu prends une autre gorgée de ta tasse. Vous avez tous les deux évolué, et ces années de distance vous ont transformés de manière inattendue. « Alors, dis-moi, quel genre d'histoires tu captures maintenant ? Des reportages engagés, ou tu es plus dans l’art et l’esthétique ? » Tes questions viennent naturellement, ton désir de mieux comprendre ce qui l'anime aujourd'hui. Tu veux en savoir plus, pas seulement sur ce qu'il fait, mais sur ce qui le fait vibrer, ce qui fait battre son cœur.

Tu ris doucement en l'entendant se moquer de lui-même. Son rire est contagieux, et ça te rappelle à quel point il peut être charmant, même dans son manque de subtilité. Tu sens une légèreté s'installer dans la conversation, malgré le poids des souvenirs et des années qui vous séparent. Ton regard se pose un instant sur la tasse que tu tiens, comme si tu cherchais à recentrer tes pensées. « Subtil, oui, très subtil. » Tu souris en relevant les yeux vers lui, amusée par son approche. « Mais… Non, il n’y a personne dans ma vie. » Ta voix est calme, sereine. Tu es honnête, tu n’as plus envie de cacher quoi que ce soit. Il y a longtemps, tu aurais peut-être ressenti une gêne à répondre à ce genre de question, mais plus maintenant. Tu es plus sûre de toi, plus en paix avec ta vie et les choix que tu as faits. « Qu’en est-il de ton côté ? » Le fait qu'il évoque un repas te surprend agréablement. L'idée de réunir vos proches, comme s’il s’agissait d’un signe de destin, te fait sourire. « Ce serait une bonne idée, je pense que ça ferait plaisir à Hélios, et je sais que mon frère serait ravi aussi. » Tu imagines la scène, les enfants riant autour de la table, et un sentiment de chaleur envahit ta poitrine.

C'est étrange, cette facilité avec laquelle tu te projettes dans cette idée. Comme si, malgré tout ce qui s’est passé, il y avait quelque chose de naturel à cette proposition. D’autant plus que ça pourrait être une manière de créer un premier contact entre Hélios et Lior. Observer cette dynamique et avec un peu de chance, te convaincre que tu dois délier ta langue et lui révéler concrètement qui est réellement Hélios pour lui. Mais en même temps, tu ne peux pas t'empêcher de te demander ce que cela signifie réellement. Organiser un repas en famille avec lui, avec vos enfants, cela ne ferait-il pas ressurgir une gêne ? Un stress ? Un malaise ? Tu l’ignores, mais si cela doit se dérouler de cette façon, ça ne serait que de ta faute et l’idée que Ionas soit encore à tes côtés durant ce moment te rassure et te réconforte, car c’est un fait, à peine sortie de cette maison que tu vas t’empresser de tout lui raconter. Le silence s’installe doucement, mais au lieu de le laisser s’éterniser, tu relèves les yeux vers lui avec un léger sourire. « C’est vrai, six ans… Ça paraît aussi court que long, et pourtant, malgré qu’on ait évolué, on dirait que certaines choses n’ont pas vraiment changé. » Ton ton est un peu plus doux, presque pensif. « Je dois avouer, je ne m'attendais pas te recroiser un jour, bien moins à l’autre bout du pays. C’est une surprise… plutôt agréable. » Tu te redresses légèrement sur ta chaise, les mains enveloppant ta tasse, curieuse de comprendre ce rencontre inattendue après toutes ces année. Est-ce un coup du destin ? Un message qu’on veut t’envoyer quand à ton désir de retrouver le père de ton fils ? Le contraste entre l'homme que tu as connu et celui qui te fait face aujourd'hui t’intrigue profondément.



PAR ALCARA.

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