|
|
| I just don't know why you screwed it up. - (dale) | |
|
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Dim 13 Oct - 15:59# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
Je n'étais pas du genre à blâmer le temps qui passe, au contraire, j'étais plutôt contente qu'il fasse son oeuvre et qu'on avance dans nos vies. Notre entreprise familiale avait eu besoin de temps pour devenir ce qu'elle était aujourd'hui et cela n'avait été que bénéfique. Il en était, j'en étais certaine, de même pour nous, pour moi. Le temps ne m'avait jamais fait peur et il avait parfois été mon meilleur allié notamment pour réparer ce qu'on avait brisé en moi. Il y avait tant de choses que j'avais essayé de réparer, sans pour autant m'acharner, mais en acceptant la douleur et finalement, la cicatrisation. La vie était ainsi et je me devais de l'accepter même si la résilience avait été acquise avec difficulté au travers de différents drames que je ne souhaitais plus aborder.
Après une longue journée au restaurant, j'avais décidé de ne pas rester jusqu'à la fermeture. Rhea et Iris se débrouillaient bien et j'avais encore quelques papiers à terminer avant de clore cette journée et de retrouver mon lit douillet. Embrassant ma cousine et ma nièce, j'avais également salué les clients présents pour diner avant de m'en retourner chez moi. Ma maison n'était pas très grande mais elle était extrêmement bien placée. Non loin du centre et près de la mer, tout ce qu'il me fallait ou du moins tout ce qu'il fallait pour Laury et moi. Laury n'était autre que ma chienne, ma meilleure compagne de vie aussi. Une fois rentrée, je posais mes affaires et attachais mes longs cheveux, avant de caresser ma chienne et de l'emmener dehors pour qu'elle puisse se dégourdir les pattes. Le vent soufflait légèrement mais je sentais les embruns de la mer fouetter mon visage. Après une demi-heure à se balader, je revenais vers chez moi et soudain, Laury se mettait à légèrement grogner. Il faisait noir et elle avait du apercevoir quelqu'un ou quelque chose, que je n'avais pas encore repéré. Doucement ma belle, soufflais je en caressant sa tête. Je la sortais rarement en laisse tant elle ne me quittait pas, pas même pour courir. Qui est là ? La petite lumière du porche m'avait aidé à découvrir une silhouette, non loin de moi mais je n'arrivais pas encore à percevoir son visage. Je glissais ma main dans ma poche, prête à utiliser ma bombe au poivre. Je n'étais pas de nature peureuse et je n'avais pas non plus peur de me défendre mais je devais admettre que ce n'était pas réellement la fin de soirée espérée. _________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Dim 13 Oct - 21:23# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
Disparaitre, revenir. Une rengaine à laquelle je me suis habitué. Mais ça ne rend pas la chose plus agréable. Fuir jalonnait ma vie, et pourtant je n’avais pas peur d’affronter ma réalité, plutôt qu’on me désarçonne avec le peu de choses qui me touchaient. Elle en particulier. Je ne cesse de me demander ce qu’elle fait, si elle a fini par m’oublier, rencontrer quelqu’un. Alors parfois je passe devant chez elle, et j’observe, je la regarde, planqué comme un débile, mais à part un chien, il n’y a qu’elle. Et ça m’arrange. Je mentirais si je disais que je voulais son bonheur. Elle est essentielle à ma survie, elle m’obsède, et quand le temps s’égrène, mon esprit se brouille et je perds la raison. Je dois la retrouver. Le psy qu’on voyait autrefois, il dirait sûrement que je finirais par la détruire, que mes agissements ne sont pas en accord avec ce que je souhaite. Un idiot. Qu’est-ce qu’il en sait l’affreux avec son diplôme encadré dans son joli bureau sans fioritures ? Il ne m’a jamais cerné, pas plus qu’un autre. Elle, en revanche, ne me juge pas. Plus. Elle disait que je lui hérissais le poil autrefois. Ca m’a toujours fait sourire. Je n’étais pas son type de garçon, et pourtant, nous avons continué de danser à en perdre la tête. Le seul problème, c’est que Selena ne pouvait en aucun cas vivre en accord avec mon mode de vie. Elle avait une vie rangée, elle avait toujours été la raison et moi la folie, le yin et le yang s’accordant parfaitement. Depuis combien de temps n’avais-je pas fait de retour dans sa vie ? Je ne m’en souvenais plus. Mais elle était désormais de nouveau à Monterey, elle qui s’était barrée du jour au lendemain, j’avais cru à une pâle imitation. Qu’avait-elle tenté ? Je n’en savais rien. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui était marqué du sceau de mon retour dans sa vie. Ca n’était pas par hasard. J’avais traversé la ville en me dissimulant, des sales types à mes trousses. Ils n’appréciaient pas que je les roule ouvertement alors qu’ils avaient eu la ferme intention d’en faire de même. Pris à leur propre jeu. Pas de ma faute s’ils étaient crétins. Ca ne les avait pas empêchés de chercher à me nuire, armés jusqu’aux dents. Et si je les avais ralentis en grimpant un peu partout, je m’étais blessé à l’abdomen en cherchant à escalader un portail aux pointes acérées. Et depuis, j’attendais sur le perron de la maison de Selena, pestant qu’elle ait eu la bonne idée de s’absenter. De toute façon personne aurait l’idée de venir me chercher ici. Je les avais semés. Elle finit par se pointer, son chien à ses côtés, alertant de ma présence. Je sentais dans le ton de sa voix que Selena n’était pas rassurée. Alors je m’approchais d’elle, abaissant la capuche que j’avais sur la tête. « C’est moi. » Je n’avais pas besoin de me présenter, je savais qu’au son de ma voix, elle me reconnaitrait. « Tu peux m’héberger pour la nuit ? » Elle le savait, quand je me pointais, c’était en général pour rester un temps indéfini. Je ne lui laissais pas le temps de réfléchir, je comblais la distance entre nous et prenait son visage entre mes mains, bien qu’elles soient rêches et probablement bien sales puisque j’avais trainé un peu partout. « Tu m’as manqué. » Lui soufflais-je comme une vérité qu’elle n’ignorerait pas, mais qui faisait tache puisque j’étais parti pendant bien trop longtemps pour que ça ne soit pas contesté. « Je dois faire profil bas. On me cherche. » Pour l’inciter à me faire rentrer chez elle, si le chien n’avait pas pris la décision de me bouffer avant. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Lun 14 Oct - 12:46# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
Monterey n'était pas une ville ou la criminalité se ressentait spécialement. Evidemment, il y avait des quartiers plus ou moins fréquentables le soir mais je n'avais jamais ressenti une quelconque peur en rentrant après une certaine heure. On était bien loin de l'ambiance glauque de Chicago par exemple. Laury avait senti quelqu'un et elle ne se trompait jamais. J'avais toute confiance en elle et je restais donc sur mes gardes lorsque la personne dans la pénombre s'avançait avant de retirer sa capuche. Dale. La légère anxiété que j'avais ressenti se transformait en soulagement alors que mon cœur faisait un bond dans ma poitrine. Les indications de mon cerveau n'allaient pas avec ce que mon cœur ressentait, ils étaient en totale contradiction. Tu sais que les films d'horreur commencent comme ça généralement ? répondis je en le regardant. J'aurais eu envie de dire un tas d'autres choses mais il avait été absent trop longtemps sans me donner de nouvelles pour que je termine dans ses bras en explosant de joie de le revoir. Il comblait la distance entre nous, posant ses mains sur mes joues. Il ne semblait pas au meilleur de sa forme ; Laury ne bougeait pas, elle le regardait, grognant légèrement. Elle aussi avait l'habitude qu'il débarque et qu'il se volatilise ; elle finissait toujours par réparer mon cœur. Tu débarques comme ça... Putain ça te ressemble tellement, soufflais je alors que cette proximité m'empêchait d'être ferme et de le repousser. Je lui avais manqué... J'avais envie d'y croire et en même temps, il avait une drôle de façon de le montrer. Je le regardais et posais ma main sur la sienne, encore sur ma joue. Evidemment... T'es pas revenu juste parce que je te manquais, t'as encore des problèmes, J'attrapais sa main et l'emmenais avec moi vers l'intérieur de la maison, fermant à clé derrière Laury et Dale. T'es blessé ? C'était toujours la même scène, il revenait avec des problèmes, restait un moment puis finissait par disparaitre dans la nature. Je ne savais pas pourquoi je lui ouvrais toujours ma porte, peut-être parce que j'étais encore et toujours amoureuse de lui. Je m'accrochais au peu de moment qu'on partageait en occultant le moment ou il allait encore me laisser tomber sans se retourner. J'allais souffrir, une nouvelle fois, j'en étais persuadée mais il m'était impossible de le laisser dehors, de ne pas l'aider. Encore. _________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Lun 14 Oct - 21:34# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
Je l’avais surprise, voire effrayée. C’était une réaction normale, après tout, je me trouvais dans la pénombre. Si c’était avantageux pour moi, ça voulait dire en revanche que n’importe quel type pouvait se trouver là. Peut-être fallait-il mieux éclairer sa maison. « T’as eu peur ? » Je me moquais gentiment d’elle, le sourire aux lèvres, lâchant un petit rire amusé. Je n’allais pas me confondre en excuses, le temps pressé, et j’eus un regard par-dessus mon épaule afin de m’assurer que personne n’avait retrouvé ma trace. Ce n’était pas le cas, et le soulagement me permettait de me concentrer un peu plus sur Selena. Je pouvais sentir, comme d’habitude, qu’elle n'appréciait pas de me voir débarquer de cette façon, furtivement, la soudaineté de ma venue cherchant à masquer les mois d’absence. Mais je revenais. Toujours. Elle ne devait pas en douter. Je l’avais autant dans la peau que le feu m’avait marqué à vie dans mon enfance, telle une cicatrice qui ne s’estomperait jamais. Bien sûr, je jouais à un jeu dangereux en m’éclipsant, en lui laissant la possibilité de trouver bien plus valable que moi. Il devait y en avoir à la pelle des mecs bien qu’elle méritait. Mais je ne pouvais être plus satisfait que de savoir qu’elle n’en avait pas trouvé. Je n’avais aucun égard pour sa chienne, je n’étais pas là pour l’animal. C’était Selena qui occupait mes pensées nuit et jour. J’espérais un jour qu’elle comprenne que si je l’aimais mal, je l’aimais véritablement d’un amour brûlant. Sa main sur la mienne, elle cédait, comme souvent à mon incursion. Je l’empêchais de réfléchir, je l’étouffais de ma présence, parce que je savais que ça marchait. Nous deux c’était du solide. « Tu sais que quand je m’éloigne c’est parce que j’ai pas le choix. » Y croyait-elle ? Je n’avais pas le choix parce que je me fourrais toujours dans une merde infâme. Mais cette vie-là me convenait. Je pense qu’au fond d’elle, elle savait qu’elle n’aurait jamais de vie bien rangée métro boulot dodo à mes côtés. Il faudrait vivre à cent pour cent, s’aimer, se déchirer, souffrir, se réunir. Tout cet élan d’émotions exacerbait les sentiments, la passion. Je ne l’impliquais jamais dans mes problèmes, il fallait que je l’en protège, mais elle en subissait les conséquences. « Et moi je t’ai manqué ? » Quémandais-je avec malice. Elle ne l’avait pas dit, j’insistais. Je voulais sentir le pouvoir que j’exerçais sur elle, parce qu’elle m’appartenait tout autant que je lui appartenais. M’entrainant dans la maison, je levais le regard pour m’assurer que rien n’avait changé. Je ne venais pas souvent, mais je m’y sentais chez moi à chaque fois que j’y restais quelques temps. Alors qu’elle me questionnait sur mon état, je baissais la tête sur mon abdomen qui avait tâché mon t-shirt d’hémoglobine. Un léger trou, que je n’avais pas remarqué, encore une fois parce que je ne ressentais pas la douleur. « C’est pas grand-chose, je sens rien. » Mon teint livide en revanche, devait témoigner d’autre chose. C’était un problème contre lequel je ne pouvais lutter, et je ne faisais jamais attention. Je me fichais de mon état, et je préférais reporter mon attention sur elle. « Pourquoi tu fais la gueule ? » Dis-je alors que je lui caressais à nouveau la joue, n’ayant pas bougé du hall. « T’es pas contente de me voir ? » J’insistais du regard, en cherchant à provoquer une réaction chez elle, à l’inciter à vider son sac, parce que c’était quand on s’écharpait que la passion se révélait. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Lun 14 Oct - 23:09# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
Dale était le poison de mon existence mais il était aussi un poison auquel j'étais totalement addict. Je ne pouvais pas le repousser même si j'en avais parfois envie, ce que je ressentais pour lui prenait toujours le dessus sur le reste. J'étais une putain de faible quand il débarquait dans ma vie. Je pouvais tout envoyer valser pour lui et c'était catastrophique quand on savait le bordel qu'était sa vie et ce que devenait la mienne quand il était là. Peur d'un mec qui m'attend devant chez moi le soir ? Pas du tout voyons, répondis je ironiquement en le regardant un sourcil arqué. Il se moquait, je le savais, mais je ne faisais pas attention à ça, c'était Dale, j'avais l'habitude. Il partait, il revenait, on s'aimait, on se déchirait, cette histoire était épuisante et pourtant, on y retournait chaque fois bien volontiers. Je sais que tu t'éloignes parce que tu te mets dans la merde, dis-je pour corriger ses propos. Il avait le choix de vivre cette vie là, de choisir une voie plus saine aussi mais il était trop sanguin pour ça. Dale vivait pour cette adrénaline là, celle que je ne comprenais pas forcément mais que j'acceptais sans avoir réellement le choix. Je n'avais jamais rêvé d'une vie de couple ou de famille parfaite, et heureusement parce qu'avec lui, c'était peine perdue. Je le faisais rentrer dans la maison, je ne voulais pas qu'on reste dehors surtout pas si il devait faire profil bas. Je ne savais pas encore dans quelle galère il s'était fourré mais ça ne semblait pas être anodin. T'as envie ou besoin de l'entendre ? lui demandais je, à mon tour avec un sourire en coin. Bien sur que si c'est grave, allonge toi, je vais te soigner, Je refusais qu'il reste comme ça, et à la lumière de la maison, je remarquais son teint blafard ; il devait souffrir mais n'en disait rien. Dale n'avait jamais été le genre à se plaindre de toute façon, plutôt à serrer les dents en espérant ne pas faire une septicémie. Sa main retrouvait ma joue et je le regardais dans les yeux, mordant légèrement ma lèvre inférieure. J'avais envie de craquer, de l'embrasser jusqu'à ne plus avoir d'air dans mes poumons mais je tenais bon, il n'allait pas gagner aussi rapidement. Je ne fais pas la gueule... Et si je suis contente même si tu perds la moitié de ton sang dans mon salon, Il fallait que je me reprenne. T'arrêteras donc jamais tes conneries, soufflais je avant de le pousser gentiment sur le canapé afin que je puisse le soigner. Je partais vers la salle de bain cherchant ma trousse à pharmacie et je revenais vers lui, soulevant son tee-shirt. Comment tu t'es fait ça ? Je commençais à le soigner, cautérisant la plaie comme je le pouvais. Ce n'était pas beau à voir mais il était arrivé à temps. _________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Mer 16 Oct - 21:35# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
Rien n'aurait dû nous accorder. Selena était une femme d'exception, le genre de personne qui vous tire vers le haut, qui brille avec intensité, rayonne tel le soleil illuminant tout le système solaire. Elle avait tout pour plaire, tout pour réussir. Son seul défaut: c'était moi. Beaucoup avaient décrié cette relation, beaucoup s'étaient demandé ce que j'avais pu lui mettre comme pression pour qu'un jour elle se dise que finalement, c'était moi le type qui lui convenait. Je n'avais rien d'élégant, aucune ambition de vie, j'allais et venais au gré du vent. Et si nos sentiments étaient solides, ils n'outrepassaient pas mon besoin de liberté, moi qui n'avais jamais eu d'attaches depuis l'âge de dix ans. Elle avait beau être une partie intégrante de mon être, je n'étais pas en mesure de devenir quelqu'un d'autre. Je ne lui offrirais pas la vie de princesse, mais l'amour brut, immaîtrisé, qui déferlait sur nos cœurs. « C'est qui le connard, que je le bute ? » Plaisantais-je alors que je savais que le mec en question c'était moi. J'avais mal calculé mon coup, mais heureusement, sans dommage. J'aurais aussi pu m'infiltrer chez elle plus tard, mais j'étais persuadé qu'elle aurait appelé les flics de peur. Je ne m'annonçais jamais, pour ne pas créer d'attente. La surprise était à la hauteur de nos retrouvailles, et puis ça me permettait de savoir si elle était parfaitement honnête envers moi, si j'étais effectivement le seul dans sa tête, ou si à force, elle avait préféré voguer vers d'autres flots. Elle me reprochait mes frasques, ma vie semée d'embûches, dans laquelle je ne pouvais l'embarquer. Si je me complaisais dans cette décadence, je ne pouvais pas la lui imposer. « Mais non je me mets pas dans la merde! C'est temporaire, t'inquiètes. » Jusqu'à la prochaine fois où je me mettrais dans de beaux draps. C'était plus fort que moi. Il fallait que je repousse les limites, que je teste jusqu'où je pouvais aller. Et je pouvais compter sur Selena pour me couvrir, le temps d'un instant, parce qu'elle ne me mettrait jamais à mal. Dans un grand sourire, j'insistais en lui accordant un regard qui en disait long sur ce que je pensais. Je lui avais manqué, c'était certain, parce qu'elle n'avait pas cherché à s'opposer à moi. « Je veux juste la vérité, mais j'ai ma petite idée. » Elle me demandait de m'allonger, et je n'obtempérais pas tout de suite, préférant contempler la tâche qui brunissait mon t-shirt et si je ressentais une grosse fatigue, la douleur, elle, était inexistante. Après un geste attendrissant envers Selena, je sentais qu'elle baissait les armes, et qu'elle ne me résisterait plus très longtemps. Elle m'avait tant manqué que si je ne la connaissais pas aussi bien, je me serais jeté sur elle. « Ca met un peu de couleur, je le trouvais fade. » Je haussais les épaules une petite moue sur le visage, ayant l'impression d'avoir la nausée désormais, mais je ne voulais pas le lui montrer. Alors qu'elle me poussait en arrière pour que je me laisse tomber sur le canapé, elle soulevait mon t-shirt pour s'occuper de ma plaie, qui je devais l'avouer, était vilaine, mais comme j'étais insensible à la douleur, je la laissais faire, sans grimacer, sans la lâcher du regard. « C'est parce que j'aime bien quand tu joues les infirmières sexy. » Et je posais ma main sur la sienne, l'empêchant presque de poursuivre sa besogne, juste parce que je voulais la faire défaillir. « J'ai escaladé un portail un peu trop vite... » Admettais-je alors que je me sentais faible mais refusait de me l'avouer. Elle le savait, j'étais intrépide, j'étais un kamikaze qui ne craignait pas de se faire mal et qui de ce fait, se mettait en danger. Mais plutôt que de parler de mes méfaits, je l'attirais contre moi, agrippant ses cuisses, la poussant à rapprocher son visage du mien. « Mais là tout de suite, j'ai pas envie de parler de ça. » Sans plus de cérémonie, je captais ses lèvres avec passion. Je n'avais besoin que de ça pour me sentir mieux. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Jeu 17 Oct - 15:04# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
On ne m'avait pas souvent dit que je n'avais rien à faire avec un mec comme Dale mais j'étais certaine que beaucoup l'avaient déjà pensé. Je me fichais pas mal de ce qui était dit, pour ce qui était de ma vie privée, je n'en faisais qu'à ma tête. Certes, cette relation n'était pas des plus saines, je le savais mais c'était un peu facile de n'accuser que lui puisque après tout, j'étais toujours là quand il revenait. J'aurais pu avancer dans ma vie, lui dire que je n'étais pas désespérée au point d'attendre ses retours avec impatience mais je ne l'avais jamais fait. Je l'aimais trop pour ça ; je l'avais dans les veines et chaque départ était un déchirement que je faisais en sorte de dissimuler, par fierté ou par ego, je n'étais plus tellement sure. Un mec un peu mignon mais pas super fiable, dis je en arquant légèrement un sourcil prenant un malin plaisir à le provoquer. Je savais qu'il réagirait, je savais aussi que parlait d'un autre homme le ferait sortir de ses gonds. Tu dis toujours ça mais toi même, tu n'y crois plus, Je n'étais pas stupide, j'acceptais certaines choses mais il ne fallait pas croire que je ne voyais pas ce qu'il se passait. Toutefois, mes sentiments pour Dale dépassait l'entendement et je préférais profiter du temps qu'il nous offrait plutôt que de l'envoyer sur les roses. Ah oui ? Et donc ? Tu crois que je m'endors tous les soirs avec ta photo en priant pour que tu reviennes ? le charriais je notant quand même que si il devait revenir, c'était parce qu'à chaque fois, il finissait par m'abandonner. Je secouais la tête alors qu'il jouait l'entêté mais ça ne fonctionnait pas avec moi. Il était hors de question que je le laisse comme ça même si l'adrénaline du moment devait dompter la douleur. Je faisais en sorte de nettoyer sa plaie afin qu'elle ne s'infecte pas davantage et je levais les yeux vers lui quand il me disait apprécier que je joue les infirmières sexy. Bah voyons... Dans ce cas, fais semblant la prochaine fois, ça nous fera passer plus rapidement à l'étape suivante, Je ne m'en cachais pas, nos retrouvailles étaient toujours un feu d'artifice d'émotions. J'étais addict à ce qu'il me faisait ressentir, à ses caresses et son corps contre le mien. Toutefois, je n'en montrais pas trop, surtout pas quand il revenait comme ça sans prévenir. Il bloquait ma main et je grimaçais légèrement en imaginant ce qui avait pu lui causer cette entaille. J'ouvrais légèrement la bouche mais il m'attrapait et me rapprochait de lui sans que je ne puisse me débattre. L'aurais je fait de toute façon ? Non. Je prolongeais ce baiser langoureux perdant tout sens des réalités comme à chaque fois qu'il était dans les parages. Mon mari ne va pas tarder, chuchotais je contre ses lèvres avant de sourire en coin. Bien sur, c'était un mensonge mais la provocation était ce que je préférais faire avec lui, surtout après des mois sans nouvelles. Oui, j'étais folle amoureuse de lui. Oui, je me laissais faire à chaque fois mais cela ne m'empêchait pas de le titiller un peu sur ce qui pouvait arriver quand il partait jouer les caïds je ne savais ou. Il faut que je te soigne, soufflais je toujours contre lui avant de recapturer ses lèvres brulantes. _________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Ven 18 Oct - 22:13# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
Au fond, à chaque fois que Selena mentionnait un autre, je faisais mine de ne pas forcément y attacher trop d'importance, d'une part parce que je refusais d'admettre qu'elle pouvait trouver quelqu'un d'autre, d'autre part parce que j'étais confiant qu'elle n'y parvienne pas. Je voulais rester dans sa tête, même après des mois d'absence. Je voulais être le tatouage qu'elle ne pouvait retirer sur son esprit. Je savais qu'un jour arriverait où cette vie ne lui conviendrait plus, où la porte resterait close malgré mon insistance. Elle construirait une vie rangée à laquelle elle aspirait, où elle ne cesserait de sourire. Et moi je m'en mordrais les doigts, ruminant sur le toit d'un immeuble à me lamenter sur un sort que j'avais provoqué. « C'est quoi son nom ? Je vais lui rappeler que c'est chasse gardée. » Si je n'étais pas sérieux, elle se doutait que j'en serais tout à fait capable. J'avais toujours tout fait pour qu'elle ne regarde que moi. Des gommes que je lui envoyais en cours pour attirer son attention à toutes les fois où je m'étais mis en spectacle pour qu'elle me remarque. Et désormais, je la surprenais par des apparitions fortuites. « T'en fais pas, je te dis, tout ira bien. » Je cherchais à la persuader plus que la convaincre. On me l'avait souvent dit, je vivais une vie dangereuse, je me mettais à mal comme si le danger m'apportait quelque chose que je n'avais pas dans ma vie. Mais tous s'accordaient à dire que c'était comme vivre sur un fil à des centaines de mètres de hauteur et tout faire pour provoquer la chute. Le médecin m'avait plusieurs fois alerté, à ne pas ressentir la douleur, je ne connaissais pas mes limites, et chacune de mes sorties bancales, que ce soit pour le compte du Black Skull Commando, pour des idioties, ou même au contact du feu chez les pompiers, me laissaient des séquelles parfois irréversibles. Qu'importe, on n'a qu'une vie. Les piques de Selena étaient toujours bien placées, et si je soupçonnais que ce soit un moyen pour elle de me reprocher mes absences, je me consacrais qu'à l'humour dont elle usait pour les dissimuler. « Je t'imagine bien dans cet état oui. Tu as choisi laquelle de photo ? » J'étais curieux de connaitre sa réponse. Je n'étais même pas certain qu'elle ait tant de photos de moi. Je préférais la voir en vrai. La jeune femme me faisait passer des messages, insistant sur la limite de prise de risque, et je mettais un doigt sur ses lèvres avant de lui indiquer: « C'est parce que tu t'inquiètes que nos retrouvailles sont folles. » L'attente générée, le manque, la surprise, l'envie, tout faisait qu'elle laissait très vite la rancœur de côté. Je la faisais prisonnière de mon affection, de cette envie de la chérir qui ne faisait que se renforcer au fur et à mesure que nous gagnons en proximité. Et elle pouvait bien chercher à me faire payer mon absence en me rendant jaloux, en parlant d'un autre qui n'existerait jamais entre nous. « Je m'en tape de ton mari, il va vite comprendre qu'il fait pas le poids quand il te verra jouir dans mes bras. » Elle pouvait bien être mariée que ça m'empêcherait pas de débarquer. Ruiner sa vie ? J'en étais capable si c'était pour la garder pour moi. Nos baisers étaient intemporels, ils semblaient toujours plus agréables, toujours plus sensuels. Mon cœur lui appartenait, et je voulais mourir contre ses lèvres. « Tu le fais très bien. » Soufflais-je entre deux baisers, me fichant bien de l'état de mon abdomen, comme en transe alors que j'étais de plus en plus pâle et que je respirais bruyamment, non pas parce que je m'emballais pour elle, mais parce que j'étais au bord du malaise vagal. D'un côté ça m'enivrait, de l'autre j'avais l'impression d'être malade. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Dim 20 Oct - 14:38# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
J'esquissais un sourire quand il me disait que j'étais chasse gardée. Au fond, ça aurait probablement du me déplaire, j'aurais du m'offusquer qu'il me voit ainsi et qu'il s'autorise à me voir comme sa propriété alors qu'il n'était pas constamment présent auprès de moi. Ce n'était pas le cas. Je connaissais Dale depuis longtemps, j'avais accepté qui il était, comment il était et surtout la façon dont il vivait. Ce n'était pas la relation idéale, ça c'était une évidence, mais ce qu'il m'apportait quand il était là, dépassait tout. Il me faisait vibrer comme aucun autre et je préférais de loin n'avoir que de rares moments dans ses bras plutôt que rien du tout. Évidemment, on faisait mine, l'un comme l'autre, que ça ne nous faisait rien, que nos disputes et nos réconciliations étaient normales mais c'était surtout malsain. Bellamy j'crois... J'suis plus tellement sure, il disparait parfois trop longtemps que j'en oublie qui il est, dis je avec ce petit air arrogant que j'aimais prendre avec lui. C'était notre façon de fonctionner et même si il faisait mine de rien, je savais que ce n'était pas le cas même si pour le coup, là, on parlait de lui. Je ne te crois pas, dis je sincèrement. Je ne le croyais pas parce que quand il revenait, généralement, c'était qu'il était dans la merde et qu'il ne savait plus comment s'en sortir. La preuve en était avec son état physique. Il était blessé et si il faisait en sorte de tenir le coup, je le connaissais assez pour savoir qu'il souffrait atrocement. Je levais les yeux au ciel alors qu'il entrait dans mon jeu même si je ne m'étais pas attendue à cette question. Celle ou tu es à poils, quelle question, répondis je en souriant légèrement en coin. Je savais, tout comme lui, jouer à la femme détachée même si je ne l'étais pas du tout. Dale n'avait cependant pas tord quand il disait que nos retrouvailles étaient folles, à chaque fois, ça ne manquait jamais. Il me faisait vivre un instant magique qui me faisait retomber complètement folle de lui... On pouvait dire qu'il avait le sens du timing, parce que dès qu'il était absent trop longtemps, que je pouvais éventuellement passer à autre chose, il refaisait son apparition pour balayer tous les autres de son chemin et du mien. Faut il encore que tu arrives à me faire jouir dans ton état, J'avais beau avoir très envie de lui, j'étais consciente qu'il ne pourrait rien se passer de fou dans l'état actuel des choses. Dale était blessé et je devais prendre soin de lui avant de penser à quoi que ce soit d'autre. Ses lèvres m'appelaient et j'avais du mal à le repousser, autant dire que je n'y arrivais absolument pas d'ailleurs. Quelle faiblesse Sel ! pensais je désespérément. Je reprenais légèrement mes esprits et posais mes mains sur ses joues. Dale, regarde moi, soufflais je avant d'attraper une lingette alcoolisée et de la déposer, entre nous, sur sa plaie. J'avais beau être encore sur lui, je ne perdais pas de vue qu'il fallait le soigner. J'appuyais pour faire pression et me penchais pour prendre ma gourde ; il fallait qu'il boive de l'eau, qu'il s'hydrate un peu. Ça va aller, le rassurais je. Je n'étais pas infirmière mais j'avais mon brevet de secourisme, c'était déjà ça. _________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Dim 20 Oct - 22:42# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
On m'avait mis en garde, plusieurs fois, à me dire qu'à trop jouer, je finirais par la perdre. C'était impossible. Ce qui nous animait, allait au-delà de l'entendement. Ca n'existait pas de tels sentiments. Et puis, elle devait le savoir qu'à vivre comme les autres, on finirait par ne plus se supporter, parce que c'était trop fort. On s'aimait, mais je l'aimais mal. Ca avait toujours été le cas. Je l'avais mise dans de beaux draps au lycée, je l'avais abandonnée un nombre incalculable de fois, mais je lui revenais, toujours. Et elle m'attendait, même si elle ne le montrait pas toujours. Il restait une partie de notre histoire où on avait évolué l'un sans l'autre, sans qu'elle ne me raconte ce qui s'était passé. Mais je ne lui avais pas demandé non plus. Il y avait des zones d'ombre chez moi, que je ne lui partageais pas, et elle pouvait en faire de même. Surtout si c'était pour me conter qu'elle avait trouvé l'amour ailleurs. De toute façon, le jour où ça arriverait, je ferais tout pour qu'elle s'en détache, se rende compte que c'était moi l'élu, le seul qui lui fallait, même si ça signifiait ne pas pouvoir lui offrir une vie stable. Alors qu'elle me lançait une petite pique sur le ton de la plaisanterie, je renchérissais en la regardant de travers. « Fais gaffe, si tu l'oublies, il finira par plus venir… » Une menace qui ne devrait pas la désarçonner tant elle était habituée à mes absences répétées. Je ne l'invitais jamais chez moi, parce que je ne voulais pas qu'elle devienne une cible de mes affaires malhonnêtes. Elle connaissait le pompier qui se jetait à corps perdu dans les flammes, mais elle savait aussi que j'étais un délinquant notoire. Et je la maintenais également loin du Black Skull Commando, juste par précaution. Pas à cause des gars, mais plutôt des missions qu'on effectuait. Et puis, à trop lui montrer cette facette, elle finirait par m'échapper. Et d'ailleurs, je sentais qu'elle n'approuvait en aucun cas mes maigres tentatives de la rassurer. Elle préférerait que je mène une vie rangée. Mais je n'en étais pas capable. Je voulais une vie extraordinaire, vivre d'adrénaline. « Je m'en sors toujours. » Répétais-je. Jusqu'au jour où ça ne serait plus le cas et où je ne m'en prendrais qu'à moi-même. Et alors qu'on s'égarait sur un autre sujet, je voulais renchérir, puisqu'elle était d'humeur joueuse. « Tu peux en prendre une nouvelle aujourd'hui si tu veux. » Même si je ne devais pas forcément être à mon avantage, je devais le reconnaitre. Ca ne l'empêchait pas de me faire rentrer chez elle et de mettre de côté son ressenti pour que nous profitions. Je le sentais, elle n'aimait pas qu'on ne se retrouve que dans ces conditions, quand moi je l'avais décidé. Mais je comptais venir plus souvent, l'empêcher de se dire que finalement je n'en valais pas la peine. « Je prends le pari, j'ai juste besoin de ma bouche et de ma main pour ça. » Affirmais-je fier de moi, dans un sourire et un regard lubrique qui en disait long. J'étais pourtant épuisé, vaseux mais je savais prendre sur moi. Je ne voulais pas gâcher ces retrouvailles. Elle me prit le visage entre les mains, tentant de me rattacher à l'instant plutôt que de me voir m'évanouir, et si je riais, je n'en menais pas large. « Arrête de me plaindre, je vais bien. » Ce n'était qu'à moitié vrai. Je ne sentais pas la douleur à cause de ma maladie, mais je ressentais en revanche, tous les états que ça provoquait. Et j'étouffais. Selena apposait une lingette alcoolisée sur ma plaie et je cherchais à respirer davantage pour faire passer la nausée. Elle me tendait de l'eau et je voulais la rassurer, même si j'étais déphasé. D'ailleurs, je relevais légèrement le buste pour lui faire face, lui caressant la joue. « Et si on dansait ? C'est pas une blessure qui m'empêchera de te rendre un peu plus folle de moi. » Et je reprenais ses lèvres d'assaut, comme pour l'inciter à ne plus se soucier de la blessure. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Lun 21 Oct - 12:36# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
J'étais persuadée que Dale savait qu'on jouait depuis toujours à un jeu dangereux. Lui comme moi savions qu'un jour, tout pouvait basculer vers quelque chose qu'on ne maitrisait pas. On passerait alors peut-être d'amants maudits à ennemis, qui pouvait le savoir ? On disait souvent que de l'amour à la haine il n'y a qu'un pas. Serons nous apte à le franchir ? Tant qu'aucun de nous n'amenait une tierce personne, je ne le croyais pas. J'étais lucide, notre relation fonctionnait ainsi parce qu'il n'y avait personne d'autre autour. Je connaissais suffisamment Dale pour savoir qu'il ne tolèrerait pas qu'un autre homme prenne sa place. Il était du genre à tout détruire sur son passage si nécessaire. Quant à moi, je préférais fermer les yeux sur ce qu'il se passait quand nous n'étions pas tous les deux quitte à être un peu naïve. Ca j'en doute, il ne le dit pas mais il est accro, le taquinais je en souriant. Ce n'était pas réellement une certitude que j'avais parce que je pensais qu'un jour, éventuellement, il ne reviendrait pas, pour x ou y raison. Il n'était pas prévisible même si, jusque là, il était toujours revenu, je ne prenais pas chaque retour pour acquis bien au contraire. J'étais loin de la vie plus rangée que menait les membres de ma famille et je savais combien mes cousines ne comprenaient pas toujours cette relation. Elles avaient peur pour moi et je les comprenais, en sens inverse, je n'aurais pas forcément été plus tendre. Jusque là oui, Il avait eu de la chance ou une putain de bonne étoile. Je ne savais pas tout ce qu'il faisait, en dehors d'être pompier, et j'avais appris à préférer l'ignorance. T'es sur ? Parce que je t'ai déjà vu plus en forme, Je lui rappelais son état qui même ne semblait pas spécialement l'inquiéter. C'était Dale tout craché ça. Je laissais échapper un petit rire à ses dires et si je ne comptais pas démentir, j'étais toutefois persuadée qu'actuellement, il n'avait plus assez de forces pour quoi que ce soit. C'était encore la preuve qu'il était totalement inconscient. Je secouais la tête décidée à ne pas le croire et je ne perdais pas de temps en bavardages, je prenais ce qu'il fallait pour apaiser son mal même s'il ne le ressentait pas spécialement. T'es pas superman, Bellamy, dis je en continuant de le soigner. L'alcool aurait du le faire crier de douleur mais il n'en ressentait aucune, ou juste l'effet de sa plaie sur son corps. Je pouvais le voir à ses yeux, il luttait mais c'était bien plus fort que lui, pour une fois. Je secouais la tête à sa proposition alors que je savais qu'il était incapable de tenir debout désormais mais comme toujours, il tentait de faire face et surtout de faire abstraction de ses maux. On dansera après que je t'ai soigné, parce que si tu t'écroules par terre, ça ne me rendra pas plus folle de toi, Mon ton était un peu plus ferme mais je répondais tout de même à ses baisers langoureux. Peut-être prenait il de la force en même temps que nos corps se touchaient mais j'étais persuadée d'avoir gain de cause au final. Si tu te laisses faire, tu pourras me faire ce que tu veux ensuite, dis je dans un regard coquin. Je savais comment lui parler et c'était éventuellement le chantage qui marchait le mieux. _________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Lun 21 Oct - 23:08# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
C’était à se demander parfois comment elle faisait pour que ses sentiments soient toujours intacts. J’avais conscience de l’avoir contrainte à cette vie, de la faire souffrir sous prétexte que je refusais de mener une vie comme les autres. Me détestait-elle parfois ? J’en avais la certitude. M’étant éclipsé à de nombreuses reprises, ne lui laissant pas le temps de constater mon départ que déjà les draps étaient froids, elle avait dû croire de nombreuses fois que je venais pour une partie de jambes en l’air avant de me tirer. Pourtant, il y avait des moments où je squattais chez elle pour de longues périodes. Mais mes agissements ressurgissaient toujours et je finissais toujours par prendre la tangente. Elle ne se rendait pas compte parfois que je trempais dans les pires milieux de la Californie et parfois plus loin. J’étais familier de toute sorte de violences, rien ne m’effrayait si ce n’était qu’on s’en prenne à elle. Mais je jouais encore avec le feu, et dès que ça sentait le roussi pour moi, c’était vers elle que je me tournais. Qui d’autre ? Pourtant, elle aurait tout intérêt à m’envoyer paitre, prétextant tout et n’importe quoi. Elle pouvait épouser qui elle voulait. Elle avait déjà tant réussi dans sa vie. Si je l’aimais vraiment, je devrais être en mesure de lui laisser faire sa vie. Mais je ne le souhaitais pas. Toutes mes pensées étaient toujours tournées vers elle. Mon obsession. Elle était ce feu qui brûlait en permanence chez moi et qui détruisait tout dès qu’on l’attisait un peu trop. Elle avait raison, j’étais accro. Je pouvais me passer d’elle pendant de longues semaines, mais lorsque j’osais revenir, ça décuplait tout ce que j’avais coffré en moi tout ce temps. Comment faisions-nous pour que ces sentiments perdurent alors que parfois on s’oubliait pendant tant de temps ? Je ne saurais l’expliquer, mais il n’y avait qu’elle qui prenait tant de place dans mon esprit. Pourtant, je ne faisais rien pour garantir que ça reste ainsi, qu’elle ne se lasse pas de mes conneries. Peut-être qu’un jour elle apprendrait que j’avais pris trop de risques et que j’en avais payé le prix fort. Me pleurerait-elle ou serait-elle enfin libre de ses mouvements ? Je ne voulais pas me mettre à l’envisager. Elle était mienne. Le jour où elle ne voudrait plus de moi, j’en crèverais. Peut-être qu’au fond, ce qui m’avait tant plu chez elle, c’était cette force de caractère, alors qu’elle m’avait toujours tenu tête, allant jusqu’à me détester, me rabrouer parce qu’elle jugeait que je n’en valais pas la peine. Aujourd’hui c’était bien différent, mais elle persistait à me tenir tête, et j’adorais ça. « Tu joues sur les détails, de toute façon, t’es pas censée me vénérer ? Je suis un Apollon. » L’égo bien gonflé, à défaut d’être en mesure de la faire pivoter et la bloquer pour lui montrer que j’étais plus fort que ce qu’elle était en train d’avancer, j’étais persuadé qu’elle s’avouerait vaincue, mais elle me tenait tête une fois encore. Elle était inquiète. C’était ce que cela voulait dire. La blessure l’effrayait, alors que moi je ne subissais que la fatigue, mais ne ressentait pas ce qui aurait dû me faire crier. La douleur est absente, et j’ai beau la rechercher parfois, jamais elle ne transparait. « Non, je suis encore meilleur, on peut m’infliger les pires sévices, je continuerais de sourire. » Selena ne cédait pas à mes demandes. Je soupirais agacé qu’elle s’inquiète plus que de raison alors que pour moi, j’étais tiré d’affaire. J’étais loin du compte, mais je voulais lui montrer l’inverse. Oui j’étais là parce que j’avais besoin d’aide, mais nous n’étions pas obligés de nous priver de l’agréable. C’est pourquoi je reprenais ses lèvres encore et encore dans des baisers toujours plus appuyés, me négligeant encore une fois et que je l’incitais à céder à l’appel du cœur et non de la raison, venant agripper son menton avant de relâcher ses lèvres. Elle cherchait à m’appâter par le chantage, et ça avait toujours plutôt bien fonctionné. « Vraiment tout ce que je veux ? » La questionnais-je alors que je croisais son regard d’un air de défi. Je ne pus pas garder le contrôle, et je m’écroulais dans ses bras, pâle, la peau moite, pris d’une faiblesse terrible, alors que ma tête tombait contre son épaule. Terrassé par ce que je croyais être une égratignure. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Mar 22 Oct - 13:49# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
Les couples qui se faisaient des déclarations enflammées sur les réseaux sociaux, ce n'était pas nous du tout. Au contraire, on ne se disait jamais réellement ce qu'on ressentait mais on en avait pas réellement besoin. Notre histoire parlait d'elle même ; on se suffisait quand on se retrouvait. Je savais pertinemment que je ne pouvais pas refaire ma vie, qu'aucun homme ne pouvait me faire ressentir ce que Dale me faisait ressentir à chaque fois qu'il débarquait dans ma vie pour tout chambouler. Si je n'ouvrais pas la porte, il passait par la fenêtre, quoi que je fasse, il arrivait à s'immiscer dans mon esprit et mon quotidien. Personne ne pouvait comprendre notre amour, je le savais depuis toujours et de toute façon, je ne demandais à personne de comprendre. J'aurais pu me ranger, choisir un bon parti mais je n'en avais strictement rien à foutre. La maison, le chien, les enfants dans le jardin, ça n'avait aucun gout face à Dale et la puissance de nos sentiments aussi destructeurs pouvaient ils être. T'as cru que t'étais un dieu, c'est presque mignon, répondis je amusée avant de lever les yeux au ciel. C'était digne de lui de se vanter mais ça m'avait presque toujours amusée même si au lycée, il m'avait longtemps sorti par les yeux. Finalement, après l'agacement, j'avais appris à voir au delà de son ego surdimensionné et j'étais tombée amoureuse de lui, de son âme. Ce n'est pas parce que tu ne sens pas la douleur que ton corps ne la ressent pas, je ne t'apprends rien, le recadrais je. Bien sur, j'avais envie de céder, de lui donner raison mais il était hors de question que je sois à sa disposition à l'instant ou il le voulait surtout dans cet état. J'aimais quand il m'embrassait pourtant ou quand il attrapait mon menton, mon visage, mes cuisses pour me serrer contre lui. Une partie de mon corps était à sa merci alors que ma tête luttait. Dale s'agaçait, je le sentais même dans ses baisers mais je n'en avais que faire ; lui tenir tête ne m'avait jamais dérangé. Absolument tout, confirmais je en souriant caressant ses cheveux alors que je sentais sa tête s'alourdir. Peut-être avait il compris que je n'allais rien lâcher et que s'il ne me laissait pas faire, le combat deviendrait de plus en plus difficile. Le serrant contre moi, je tentais de le réchauffer et doucement, je l'allongeais sur le canapé emportant son corps avec le mien. J'allais le soigner, prendre le temps qu'il fallait pour que lorsqu'il rouvrirait les yeux, il se sente mieux. J'étais allée chercher un gant d'eau fraiche dans la salle de bain, que j'avais déposé sur son front. J'avais également soigné sa plaie avant qu'elle ne s'infecte. Désormais, il fallait attendre. Je m'étais allongée contre lui, veillant sur lui jusqu'à ce que le sommeil m'emporte.
_________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Mar 22 Oct - 23:18# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
Je me souvenais du temps où je passais la plupart de mes journées avec elle, à ne rien faire d’autre que parler, s’apprivoiser, s’écharper, s’aimer, s’engueuler, s’embrasser, crier, partager les draps, recommencer. Souvent, on le faisait dans le plus grand secret, parce que pour la famille de la jeune fille, j’étais infréquentable. J’étais grossier, le genre de garçon immature qui préférait sécher les cours que s’assurer un avenir. Et ils avaient raison, mais moi je vivais le présent, et c’était avec elle que je voulais passer chaque instant. Combien de fois m’avait-elle dissimulé dans le placard, sous le lit, me pousser à tenir en suspension à sa fenêtre pour ne pas qu’on se fasse gauler ? D’autres fois, je lui faisais faire le mur et on passait la nuit dans le square, à faire les cons, à s’amouracher l’un de l’autre. Elle avait essayé de m’inciter à ne plus baigner dans les problèmes, mais même pour elle, je ne l’avais pas fait. J’avais vécu dans un foyer où on apprenait à se débrouiller tout seul si on ne voulait pas être détruit par le système. Je n’étais pas un ange, Selena le savait. Et pourtant, elle était restée, elle m’avait attendue, parfois de longs mois, que je réapparaisse. Je n’étais pas toujours loin, je gardais un œil sur elle. Rien pas même la vie ne me l’arracherait. Et tant qu’elle restait dans la même optique, j’étais tranquille. « Je suis pas un dieu, je suis TON Dieu. Prosterne-toi ! » Dis-je alors que j’appuyais sur sa tête de ma main pour la pousser à baisser les yeux pour plaisanter, tels les gamins que nous étions restés. Il lui en fallait plus, et elle avait beau éprouver des sentiments forts pour moi, elle ne m’adulait pas tant que ça. Je lui apportais plus de problèmes que de sérénité. « Je sais, mais tu t’inquiètes pour rien. J’ai vu pire. » Je ne lui ferais pas entendre raison, et je ne ferais que succomber à cet état de léthargie avancé que j’abhorrais. Faible, ce corps me faisait souvent défaut. Ca me rappelait parfois les cris de mon père qui s’agaçait de me voir me mettre en danger ou de me faire mal volontairement juste pour voir si j’arrivais à ressentir la douleur. Avec le temps, je m’y étais habitué, mais mon corps lui, ne tenait pas la cadence de ce que je lui infligeais. Les docteurs avaient mis mes parents en garde, j’étais nocif pour moi-même. Selena était de ce fait ma conscience, celle qui s’assurait que je cesse de me nuire, du moins quand elle était auprès de moi. Je ne savais pas si elle arrivait à comprendre pourquoi j’avais opté pour un tel mode de vie. Mais ça m’était égal, tant qu’elle l’acceptait malgré elle. J’avais besoin d’elle dans ma vie, elle auprès de moi, cette présence rassurante, au travers des années. Mais malgré tout, elle arrivait aussi à me contrarier, notamment quand elle me tenait tête et qu’elle était convaincue de mieux maitriser la situation que moi. Les membres du Black Skull Commando n’hésiteraient pas à l’encourager, eux qui pensaient que j’avais les pires idées du monde et que j’allais finir par tuer tout le monde. La promesse de Selena ne tombait pas dans l’oreille d’un sourd, mais mes forces m’abandonnaient et mon corps fut à la merci de ses bons traitements, une fois de plus. Lorsque je rouvris les yeux, je relevais le buste de façon brutale, pris d’une angoisse. La pièce avait l’air d’être allumée par la lumière du jour. « Wow. Ca fait combien de temps que je suis là ?! » A mes côtés, la maitresse de maison, endormie d’épuisement, sûrement. Embrassant son visage à plusieurs endroits pour la réveiller, je la malmenais pour qu’elle s’éveille. « T’es pire que têtue. Il est où ton mari alors ? » Je portais ma main à l’endroit de ma blessure. Un pansement y figurait. Elle n’avait pas fait les choses à moitié. Pivotant légèrement sur le canapé pour me rabattre au-dessus d’elle, j’insistais lourdement en poursuivant mon chemin de baisers, joignant mes mains aux siennes, en frottant mon corps au sien. « Tu m’as fait une promesse, et je compte bien que tu la tiennes… » Et mes mains baladeuses ne se privèrent pas de quitter les siennes pour s’amuser avec sa poitrine sous son t-shirt alors que je mordillais sa lèvre d’envie. « Tu m’as jamais dit… » Soufflais-je, tout contre ses lippes. Laissant nos souffles se mélanger alors que je voulais aborder une période qui remontait maintenant à de longues années. « Pourquoi tu étais partie pendant une longue période… » Tout ce que j’avais su, c’était qu’elle n’était plus au pays. « Tu me fuyais ? » Demandai-je presque innocemment alors que mes mains avaient repris leurs caresses sur tout son corps. Je voulais savoir ce qui l’avait poussée à renoncer à nous, à me laisser seul. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Mer 23 Oct - 16:52# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
Nos débuts avaient été assez fracassants. Je l'avais détesté, je l'avais même très longtemps ignoré avant qu'il ne s'immisce dans ma vie et dans ma tête. Comme toujours, il avait forcé les choses ou presque parce que j'étais certaine que me voir dans la salle d'attente de sa psychologue n'avait jamais été au programme. Dans tous les cas, la vie avait fait en sorte que nos deux mondes se percutent. On était assez éloignés l'un de l'autre et pourtant, nous n'avions jamais su nous décoller. Même pendant mon périple au Brésil, j'avais essayé de l'oublier sans réellement y arriver. Je préférais passer sous silence cette période de ma vie, elle était encore douloureuse et surtout décevante. J'avais cru qu'aller sur les traces de ma mère, dans le pays de ses origines allait m'apporter quelque chose, combler ce manque que je ressentais au quotidien mais je m'étais trompée. Au final, je me sentais plus près d'elle ici, en Californie, qu'ailleurs. Tu rêves ! répondis je en repoussant sa main, un sourire au coin des lèvres. T'es peut-être un Dieu au lit mais t'es clairement Hadès le reste du temps, le taquinais je comme j'aimais le faire. Je reprenais mon sérieux quand il me disait de ne pas m'inquiéter. Si j'essayais de lui faire confiance la plupart du temps, il était clair comme de l'eau de roche que ce n'était pas le cas actuellement. Je n'avais pas besoin d'être infirmière pour voir qu'il n'allait pas bien, que ses pupilles ne répondaient plus et que son corps était faible. Le fait de ne pas ressentir la douleur ne voulait pas dire qu'une infection ne pouvait se propager et c'était ce qui me faisait peur. Heureusement, j'étais du genre têtue et mon grand avantage était que je savais comment lui faire du chantage attrayant ; je commençais à bien le connaitre depuis le temps. Finalement, il avait lâché les armes et j'avais pu m'occuper de lui correctement avant de m'endormir à ses côtés. Il n'était pas rare qu'on partage nos nuits, dans les bras l'un de l'autre, juste pour dormir, du moins quand il était dans les parages. J'aurais pu m'y habituer. Dale se réveillait en sursaut et j'ouvrais les yeux. Il faisait jour, il pouvait donc conclure que ça faisait au moins plus de 5 heures qu'il était là, sur le canapé. Comme si tu ne le savais pas, répondis je quand il me qualifiait de têtue. Sans doute entrain de dormir dans la chambre, il a compris à quoi servait un lit lui, dis je en souriant malicieusement. Il n'aurait sans doute pas fait le mariole si j'avais réellement été mariée et ça, j'en étais absolument sure. Dale ne perdait pas le nord et rapidement il m'enivrait de baisers et prenait le dessus sur moi ce qui m'amusait. Je remarquais qu'il était bien plus en forme que la veille et que mes soins avaient donc porté leurs fruits. Je n'en attendais pas moins de toi, quelle mémoire sélective, riais je doucement en le laissant me caresser comme il le souhaitait. Je frissonnais à la sensation de ses mains sur ma poitrine et fermais les yeux quelques secondes. Mm t'as vraiment envie de parler de ça maintenant ? Je trouve qu'on a vachement mieux à faire, C'était une façon d'éluder la question et il allait peut-être le comprendre, ou pas, selon ses envies. Je glissais ma main vers son jean pour déboutonner, comme je pouvais son bouton. Tu vois, je ne te fuis pas, C'était un jeu dangereux mais un jeu que j'aimais particulièrement. Lui dire que j'étais partie pour essayer de l'oublier, de refaire ma vie, de retrouver un peu de ma mère loin d'ici, c'était difficile... Je n'étais pas certaine d'en être capable même si Dale était probablement la personne qui pourrait me comprendre mieux que quiconque. Cela dit, si je parlais du Brésil, j'allais devoir parler de Leandro et je n'en avais pas envie. A quoi bon ? Il allait mal le prendre, il allait m'en vouloir ou même souffrir... Il n'y avait rien de bon à en tirer et puis on avait tous nos petits secrets non ? _________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Jeu 24 Oct - 11:16# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
Les blessures rapprochent. C’est un fait. Selena avait abaissé les armes le jour où elle m’avait croisé chez le psychologue. Ca ne servait trop à rien me concernant. Je ne me souvenais de rien quant au décès de mes parents, et je lui répétais sans cesse la même chose que les familles d’accueil et les foyers c’était de la merde. Malgré tout, le psy s’intéressait à mes dessins, et moi je ne m’intéressais qu’à la petite brune dans la salle d’attente. C’était pour ça que j’y allais toujours plus en avance, pour pouvoir discuter avec elle avant que ce ne soit son tour. Plusieurs fois, le psychologue m’avait mis en garde sur mon comportement avec Selena, mais je ne savais s’il l’avait mise en garde à mon égard. Probablement qu’il lui avait déconseillé de céder à mes avances, mais elle ne l’avait pas fait. Je riais alors qu’elle repoussait ma main et qu’elle me complimentait malgré tout alors qu’au fond elle aurait pu juste détruire mes illusions. Aussi, je renchérissais très vite. « Hadès reste un dieu quand même, Sely ! C’est le dieu des enfers ! » Et je me plaisais à froncer les sourcils pour paraitre plus menaçant, un sourire dément aux lèvres. J’étais prêt pour Halloween. Et puis, je me rapprochais de son visage, soufflant contre ses lippes : « Mais j’ai pas bien compris la première partie de ta phrase tu peux me la redire ? » Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’on louait mes performances au lit. Il fallait que j’arrive à le lui faire dire quand on était en public, c’était autrement plus hilarant. Mais je voyais bien qu’elle n’était pas d’humeur joueuse, et pour cause, mon état l’inquiétait. Ca avait toujours été un problème. Mes parents s’agaçaient que je ne prenne pas soin de moi, que je ne fasse pas attention à mon corps sous prétexte que je n’avais pas mal. Les médecins les avaient alertés, j’étais un danger pour moi-même. Et aujourd’hui, Selena faisait la même chose. Je n’y pouvais rien, je n’avais aucun moyen de savoir ce qui était une limite ou non, et je vivais pour l’adrénaline. C’était difficilement compréhensible pour elle, mais je ne lui laissais pas le choix. De son côté, elle ne baissait jamais les bras et insistait pour avoir le dernier mot. Mon corps me faisait parfois défaut, ce qui lui permettait d’avoir le dessus. Me réveiller à ses côtés était peut-être peu pour d’autres, mais pour moi, c’était suffisant, sentir sa présence à côté de moi était apaisant. Elle était belle, même après avoir veillé sur moi, et avoir probablement peu dormi. Je m’estimais chanceux que malgré tout ce que je lui faisais subir, elle était encore là, elle n’avait pas fui. Je la taquinais au sujet de sa situation maritale. Evidemment, cela me permettait de savoir dans quelle optique elle était. Le jour où quelqu’un serait véritablement présent, comment agirais-je ? Je ferais tout pour la lui arracher. Peut-être que je la mettrais mal à l’aise devant lui, pour lui montrer que j’avais le dessus, tel le mâle alpha. « C’est parfait ça. On fera encore plus de bruit pour l’empêcher de dormir. » Me moquais-je. Même mariée, je considérais que je resterais son meilleur amant, et qu’elle ne pourrait se passer de moi. « Comme si c’était un problème pour toi. » Lançais-je d’un sourire malicieux, sans pour autant stopper mon entreprise de la faire défaillir. Son corps répondait à mes caresses comme s’il s’animait à mon contact. Et le mien aussi, s’emballait, comme toujours, recherchant le contact de sa peau avec la mienne. Embrassant ses lèvres plusieurs fois à la suite, à des intensités différentes, parfois chastement, parfois de façon plus appuyées, elle ignorait ma question de façon habile, et ma main effleura son intimité, avant que je ne lui souffle au visage : « On peut faire les deux, t’as quelque chose à cacher ? » Discuter en faisant l’amour, c’était un concept, mais ça me permettait d’avoir gain de causes, parce qu’elle languirait et ne pourrait se résoudre à renoncer à nos ébats. Elle s’affairait avec le bouton de mon jean et je nichais mon visage dans son cou, agrippant de mes dents la peau fine et hâlée de celle qui faisait battre mon cœur, avant de poser ma main sur son visage, la poussant à me regarder. « Tu sais que je finis par tout savoir… » Insistais-je alors que ma main repartit à l’assaut de son entrejambe et que mes lèvres fondirent à nouveau sur les siennes dans un baiser langoureux et passionnel. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Ven 25 Oct - 10:10# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
Ma psychologue m'avait mis en garde contre Dale ; trop impulsif, trop instable, il était l'opposé de ce qu'il me fallait d'après elle. A l'âge de l'adolescence, je ne l'avais bien évidemment pas écouté et pour la première fois en quelques mois, j'avais baissé ma garde pour apprendre à le connaitre. Le garçon imbuvable que j'avais imaginé s'était révélé autrement, sa gentillesse m'avait touché et sans que je ne comprenne comment ni pourquoi, j'étais tombée amoureuse de lui. Je n'étais pas certaine d'avoir un jour arrêté de l'aimer, pas même pendant mon séjour au Brésil et ce même si j'avais essayé de refaire ma vie. Echec cuisant. Je sais mais c'est pas un Apollon, le taquinais je. Hadès avait beau être un dieu, personne ne la qualifiait d'Apollon contrairement à ce qui était dit de Zeus notamment. Dale aimait booster son ego et il m'utilisait parfois pour ça. Cela dit, j'étais d'humeur à ne pas me laisser faire et je lui tenais tête. Je le connaissais assez pour savoir qu'il avait toujours préféré que je m'impose, que je sois moi-même, plutôt que je plis le genou dès qu'il en avait envie. J'ai une mémoire sur du court terme, je ne me souviens même plus de ma phrase, répondis je en haussant les épaules avant de lui offrir un sourire malicieux. Hors de question que je répète, il l'avait entendu une fois, c'était bien suffisant. Je n'avais pas eu énormément d'expériences avec d'autres hommes mais je n'en avais pas spécialement besoin tant Dale m'apportait tout ce dont j'avais besoin. Il était parfois brouillon dans sa vie, intense dans ses faits et gestes mais cette intensité savait se transformer en douceur lors de nos ébats intimes. En vérité, on pouvait passer du tout au tout, tous les deux. De la douceur au côté plus bestiale, cela dépendait de nos humeurs. Dans tous les cas, il me comblait assez pour que je ne puisse offrir mon corps à personne d'autre depuis de nombreuses années.
Finalement, on avait fini par s'endormir. Son sursaut me réveillait mais j'étais rassurée de voir qu'il se sentait mieux, du moins, c'était l'impression qu'il donnait. Laury dormait près de la porte d'entrée, comme à son habitude, il lui arrivait de venir dormir à mes pieds aussi, comme si elle souhaitait me protéger, m'apporter une présence qui me manquait. Cette nuit, elle s'était mise en retrait, elle savait que j'avais près de moi, la présence qui me manquait au quotidien. Et avec un peu de chance, il nous rejoindra ou te cassera la gueule, renchéris je amusée. Je savais que si je me mariais un jour, ma romance serait forcément mise en péril par Bellamy. Il ne supporterait pas qu'on ne soit plus ensemble et je n'étais pas sure de le supporter non plus... Est ce que cette vie m'allait ? Je n'en savais rien, je n'y réfléchissais pas pour éviter de me faire du mal pour rien. Mes cousines ne me comprenaient pas toujours, il ne fallait pas être sorti de Saint-Cyr pour le voir mais elles savaient que les sentiments ne se contrôlaient pas et que dans cette histoire, je n'avais aucun contrôle de mes émotions. Tant que j'y ai ma place, ça ne me gène pas, Autant être franche. Je le laissais me caresser, redécouvrir ma peau et je mordais légèrement ma lèvre inférieure. Loin de moi l'idée de l'empêcher de faire quoi que ce soit et puis, comme il l'avait si bien dit, je me devais de tenir parole. Je prolongeais ses baisers, lui arrachant de façon plus abrupte quand je ne souhaitais pas répondre à ses interrogations. Quelque chose à cacher... Dis le mec qui à une triple vie, Ce n'était pas un reproche, je souriais tout en continuant ma tentative de changement de sujet. Je le regardais dans les yeux, et sentait mon coeur s'emballer sans savoir si c'était pour lui ou parce que j'étais anxieuse de parler de mes deux années au Brésil. Y'a rien d'intéressant à savoir, soufflais je en attrapant sa bouche de la mienne. Par contre, tu peux me faire l'amour et te concentrer là dessus, ajoutais je en défaisant le bouton de son pantalon tout en sentant sa main si bien placer prendre possession de mon corps et de la partie la plus sensible de mon anatomie. Je ne voulais pas qu'il s'arrête, je voulais que cette fièvre nous envahisse et qu'elle efface de ses pensées, ses questions sur mon passé. _________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Mer 30 Oct - 17:17# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
Selena aimait jouer au chat et à la souris, me faire languir, comme elle n’hésitait pas à me piquer au vif. C’était sa façon à elle de me séduire, de susciter mon intérêt, et ma foi, ça marchait plutôt bien. Elle n’avait pas besoin de grand-chose au fond pour me rendre dingue. Pourtant, était-ce assez pour que je reste auprès d’elle ? Ca ne le serait jamais. J’avais beau l’aimer, je ne savais pas rester en place, ni me poser, me fondre dans un moule qui déborderait à la moindre goutte d’eau de trop. Ainsi, je savais que tôt ou tard, mener cette vie faite d’incertitudes finirait par la lasser, qu’un homme à sa hauteur l’arracherait à moi. Je ne l’acceptais pas pour autant, et je n’étais pas convaincu que je supporte de devoir la laisser vivre sa vie avec un autre. Elle me savait jaloux, elle me savait possessif, prêt à tout pour que jamais rien ne nous sépare. C’était égoïste, mais je ne prétendais pas vouloir le contraire. Nos échanges continuaient d’être passionnés et c’était tout ce qui comptait. Notre complicité était intacte, malgré mes absences. « Donc tu dis que je suis moche ? » Dis-je en feignant l’agacement, fronçant les sourcils avant de voir un sourire se dessiner sur mes lèvres malgré moi. Souvent elle m’avait prouvé que je pouvais chercher à avoir le dessus sur elle, je ne l’aurais qu’au travers de cet amour incandescent mais en rien en la dominant. Elle avait un fort caractère latin, son côté lusitanien qui devait ressortir. Je continuais de feindre l’indifférence alors que la jeune femme m’assurait qu’elle ne se souvenait plus de ce qu’elle venait de dire, refusant de me complimenter sur mes prouesses sexuelles, haussant les épaules vulgairement, et laissant entendre : « Quel dommage, moi je vais oublier qui tu es. » Je ne le pouvais pas et je pensais qu’elle en avait conscience. D’autres avaient essayé de me séduire, mais aucune n’avait ce petit truc en plus que Selena Patterson avait. Et peu m’importait qu’on essaie de nous séparer, je serais toujours dans son sillage, comme une ombre impossible à défaire.
C’était pour ça qu’à chaque fois qu’elle me menaçait avec un autre homme, je ne tiltais pas. Parce que je savais que si elle avait un autre homme dans sa vie, jamais elle ne m’aurait laissé rentrer. Elle me connaissait, elle savait que je ne craignais rien ni personne et que par conséquent, cet homme ne serait pas en sécurité. Il pourrait même être surentrainé, qu’il ne m’effraierait pas. « Non merci. Puis avant qu’il me casse la gueule… Il me fait pas peur ton mari, pas plus que ton chien. » Dis-je alors que je jetais un coup d’œil à la bête couchée contre la porte. Selena ne serait jamais fidèle à un autre tant que mon cœur battrait. C’était comme si elle pouvait le percevoir à distance. Et semblerait-il qu’elle aimait parfaitement cette place de choix que je lui avais offerte, aussi nocive pour elle soit-elle. « Tu sais bien que tu auras toujours ta place. » J’imaginais que sa cousine persistait à lui faire entendre raison, mais j’étais ravi de savoir qu’elle se faisait une idée d’elle-même sans être polluée par d’autres qui ne comprendraient jamais ce que nous vivions. Je la sentais se passionner à nouveau pour nous, se laissant porter par tout ce qui nous animait alors que nos gestes se voulaient de plus en plus suggestifs et ses baisers appuyés. « C’est pas faux. Je suis pompier, amant et le type que ta famille déteste. » J’étais fier de moi, pendu à ses lèvres, captant son regard, lui offrant caresses et baisers sur les zones érogènes les plus sensibles. Elle ne connaissait pas tout de mes agissements. Je l’avais maintenue à distance du Black Skull Commando, de mes trafics en tous genres. Mais je refusais qu’elle ait certains secrets. Je voulais la protéger en ne la mêlant pas à mes histoires, mais qu’elle me cache des choses signifiait potentiellement qu’elle voulait s’éloigner de moi. J’avais eu du mal à accepter son départ du jour au lendemain, ne comprenant pas pourquoi elle ne m’avait pas mis dans la confidence. Et elle continuait de dissimuler son passé en s’affairant à me faire défaillir, en m’embrassant comme si sa vie en dépendait. « Moi je crois que si pour que tu ne reviennes pas tout de suite, c’est que tu as des choses à cacher. » Affirmais-je alors que je quittais ses lèvres volontairement le temps de ma phrase, avant de les reprendre d’assaut. Je voulais être sûr qu’il n’y en ait pas d’autre qui se sentirait l’âme d’un revenant. Alors que je la laissais me déboutonner le pantalon, je soufflais contre ses lèvres, captant son regard avec intensité. « Y avait un autre gars, Sel ? » Pourquoi lui demandais-je maintenant ? Ca n’avait aucun sens. Mais rien était rationnel dès qu’il s’agissait d’elle. Ma main se frottait avec plus d’intensité à l’intérieur de ses cuisses, et je mordis sa lèvre inférieure avant de la cajoler de baisers. « Est-ce qu’il te faisait l’amour lui aussi ? » Comme un murmure, je la provoquais. Ma langue glisse dans son cou, m’efforçant de faire grimper son désir. Et puis, je la débarrassais de tout vêtement superflu, chérissant tout son corps alors que le mien rentrait en fusion tant j’avais envie d’elle. Sans encore m’unir à elle, nos corps se répondaient déjà dans une danse lascive et entrainante. Je voulais perdre la tête dans ses bras, connaitre l’extase, après tant de semaines sans elle. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Lun 4 Nov - 16:12# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
Cela avait beau faire des années que nous étions dans cette relation passionnelle, je savais qu'un jour, ça s'arrêterait sans doute. Pas parce que j'en aurais eu marre, mais je sentais qu'il ne pouvait pas continuellement échapper au pire et qu'un jour, la vie allait le rattraper et lui faire payer son insolence. Je ne savais pas dans quoi il trempait réellement mais j'avais conscience qu'il ne valait mieux pas que je m'en mêle ; on était loin des petits trafics, c'était tout ce que je savais et ça me suffisait. En revanche, ma présence ne lui suffisait jamais vraiment, ou le temps de quelques jours, semaines, mois quand j'avais de la chance. Dale savait disparaitre sans laisser de traces et en 2024 avec toutes les technologies qu'on connaissait, c'était vraiment un maitre de l'art. Non ça, c'est toi qui le dit, Il savait pertinemment que je ne le trouvais pas moche et je le percevais dans son sourire. J'étais bien trop folle de lui pour ne pas craquer sous ses fossettes mais je refusais de lui dire trop souvent. C'était comme ça entre nous, la passion était présente mais on ne perdait jamais de temps en fioritures amoureuses. Il y en a qui ont essayé et ça n'a jamais fonctionné, riais je en souriant malicieusement. Je feintais d'être sure de moi et il m'arrivait de l'être mais comme toutes les femmes, j'avais des moments de doutes dont je préférais ne pas parler. Etre faible n'était pas vraiment une habitude chez les Patterson.
J'aimais le taquiner sur mon pseudo mari ou même les hommes que je voyais quand il n'était pas là, pour la simple et bonne raison qu'ils n'existaient pas. Dale était trop impulsif pour que je prenne le risque de le mettre sur la route d'un homme me convoitant. De plus, il n'hésitait jamais à dire qu'il ne comptait pas me partager, jamais. Laury est gentille parce que je lui demande, fais quand même attention à ta belle gueule, dis je dans un sourire qui en disait long. Je ne renchérissais pas sur mon mari imaginaire mais j'avais compris qu'il ne valait mieux pas que je m'aventure dans une nouvelle histoire ou il n'hésiterait pas à y mettre la pagaille. Ca tombait bien, dans tous les cas, puisque je ne souhaitais pas me poser ni même créer une famille pour le moment, je laissais ça à mes cousines qui étaient bien plus stables que moi, dans leurs vies personnelles. Quelque part dans ta vie, je ne sais pas trop ou, C'était la vérité, je ne savais plus grand chose de sa vie, de son quotidien, si ce n'était qu'il se mettait dans de sale draps, très souvent. Ou étais je réellement ? Seulement là quand il avait envie ou besoin et comme une idiote, je répondais présente. Je le laissais redécouvrir mon corps, appréciant chacun de ses gestes et de ses caresses. C'était comme si j'avais attendu ça depuis son dernier départ... C'était effectivement le cas. Je frissonnais n'ayant plus vraiment le contrôle sur mon échine et Dale en profitait pour me faire parler. Mmm c'est vrai qu'ils te détestent toujours autant, plaisantais je en haussant les épaules alors que je me fichais pas mal de ce que les gens pensaient de lui, de nous, de notre histoire. Si Leila et Iris avaient un réel impact sur moi, sur mes choix, parce que je les aimais comme des sœurs, je ne les avais jamais écouté quand elles m'avaient parlé de Dale ou d'amour sain. Je savais déjà tout ce que je devais savoir et je m'étais empêtrée dans cette histoire volontairement en toute connaissance de cause. Il insistait et je refrénais mon agacement. C'était évident que ça l'intriguait mais je lui en voulais d'en parler maintenant alors que des années s'étaient écoulées. Au moins, on est quittes alors, répondis je avec un brun d'arrogance qui ressemblait à la sienne. J'avais été à bonne école après tout. Retrouvant ses lèvres et les quittant à nouveau, je secouais la tête à sa question. Je détestais mentir, j'allais donc être honnête même si je n'aimais pas la tournure de cette discussion que j'avais essayé d'abolir par mes caresses. C'était il y a des années, pourquoi tu t'y intéresses maintenant ? on s'en fiche, soufflais je en caressant le membre le plus sensible de son anatomie. Rien n'y faisait, quand il avait une idée dans la tête, il ne l'avait pas ailleurs. Pourquoi ? T'as peur que je vous compare ? Montre moi de quoi tu es capable pour que j'oublie tous les autres, le challengeais je en le laissant me déshabiller tout en faisant de même avec lui. J'embrassais son corps, le laissait redécouvrir mon cou, et ma peau qui le réclamait. Cette fusion, je ne l'avais retrouvé nul part et c'était peut-être pour cela que nous en étions encore là, lui et moi. Après des années de relation instable, on s'en fichait tant on s'aimait.
_________________ Loved you at your worst |
| | |
Dale Bellamy 167
Anakin (he)
Jack O'Connell
fassylover, within temptation, pfpanimes Isaac Ashton, Micah Lewis
33 ans (16.11)
l'amour inconditionnel. Celui qui vous brûle de l'intérieur, nocif mais tellement salvateur. Selena. La seule et l'unique qu'il a pourtant délaissée sans explication. Il revient, persuadé qu'elle comprendra, elle a toujours tout compris.
pompier dans la vie de tous les jours. En parallèle, il est Dabi ou Loki, membre du Black Skull Squad.
Présent
bronze member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Ven 22 Nov - 22:02# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Selena Patterson
Qu’est-ce qui m’empêchait de vivre avec elle, de lui offrir ce qu’elle désirait même si elle prétendait le contraire ? Le danger. Si moi je cherchais à le rencontrer à chacun de mes pas, elle ne devait pas en pâtir pour autant. On l’accuserait de me couvrir, d’être de mèche. Je m’y refusais. Elle n’avait pas à assumer quoi que ce soit. Alors pourquoi voulais-je tant persister à la faire mienne ? Je n’avais qu’elle en tête. Depuis notre première rencontre jusqu’à aujourd’hui. Je me souvenais encore avoir voulu attirer son attention en étant parfois bien trop lourd, à faire exprès de l’agacer pour capter son regard, pour la faire réagir. Elle me désapprouvait totalement. Je l’entendais encore pester contre mes agissements, à dire que j’étais insupportable, voire idiot, sans comprendre que c’était pour me faire une place dans son esprit, même si c’était pour qu’elle me déteste. Combien de fois avais-je agi comme une brute, la martyrisant en sabotant son déjeuner, en la bousculant dans les couloirs, en me moquant d’elle alors que tout ce que je voulais, c’était lui parler. Le psy avait permis de débloquer la situation. Et depuis, même après des mois sans se voir, on se retrouvait comme s’il n’y avait eu aucune interruption. « C’est ce que tu sous-entends. Je suis pas assez bien pour toi Patty ? » Ce surnom, je lui sortais généralement à chacune de mes taquineries. Généralement, quand on s’adonnait à ce petit jeu-là, on se rendait coup pour coup. Pas parce qu’on voulait se faire du mal, mais parce que c’était notre manière de nous séduire mutuellement, piquer l’autre au vif. « Je ne suis pas les autres. » Dis-je sûr de moi, en haussant les épaules. Peu importait si les autres adoptaient un comportement, elle savait très bien que j’étais capable de prendre la tangente.
Mais Selena savait également que je lui étais dévoué. Je l’avais dans la peau. Ce que je ressentais pour elle n’avait pas d’égal, et j’étais capable de perdre la raison à trop me soucier d’elle et de ses agissements. L’imaginer aux bras d’un autre me rendait dingue, j’espérais ne jamais devoir me confronter à cette situation, parce que je ne répondrais plus de rien. Craignait-elle parfois cette facette de l’ombre qu’elle n’avait généralement pas le loisir d’expérimenter ? Je n’étais pas sûr qu’elle l’apprécie. Elle m’assurait que sa chienne était inoffensive parce qu’elle l’avait dressée pour s’en prendre à ceux qui lui nuisaient, mais que je devais rester sur mes gardes. Là encore, je me fichais bien de cette affimation, lui souriant d’un air ravi. « Pas grave, tu me recoudras. » Elle avait l’habitude des cicatrices dont mon corps était cafi. Une de plus ou une de moins ne ferait pas la différence. Dans son regard, je percevais malgré tout un sentiment qui me rassurait. Ses yeux ne mentaient pas, elle n’avait que moi en tête et que je n’avais en aucun cas à m’inquiéter sur le plan relationnel. Ce qui était plus inquiétant, c’était l’influence que pouvait avoir sa famille. Elle devait parfois se demander si elle avait raison de m’accorder de l’importance, et sentant ses doutes, je la poussais à me regarder dans les yeux en prenant son visage entre mes mains : « Au centre. Tu prends beaucoup de place Sel. » Plus que ce qu’elle ne pouvait le croire, parce qu’évidemment elle avait la sensation que je ne m’investissais pas à sa juste mesure. Et pourtant, elle persistait dans cet ersatz de relation qui ne lui apportait que des sentiments éphémères, mais bien puissants. Capturant ses lèvres, cherchant par le biais de caresses insistantes lui faire oublier tout ce qu’on pouvait essayer de lui fourrer dans le crâne, je m’assurais qu’elle ne se laisse pas dépasser par l’insistance de ses cousines. « Je m’en fiche bien pas mal, tant que tu ne les écoutes pas. Elles sont peut-être jalouses tes cousines… » D’elle par rapport à moi ? Probablement pas. En revanche, peut-être qu’elles enviaient le piment dans la vie de leur cousine. A être réaliste, c’était surtout qu’elles n’appréciaient pas que je gâche la vie de Selena. « Moi j’ai rien à cacher. Y a pas d’autre femme. » Soufflais-je avec provocation alors que je m’attardais dans son cou pour la faire défaillir, souriant et caressant sa joue alors qu’elle essayait de détourner la conversation en jouant de ses talents pour me faire défaillir, m’arrachant un râle alors qu’elle jouait avec mon membre. « Parce que j’ai envie de savoir. » Elle me lançait un défi tandis que je la déshabillais pour retrouver à nouveau son corps de déesse sous mes yeux, brûlant de désir ardent pour elle. « Bien essayé, mais je doute pas de moi. » Lui lançais-je alors que je réprimais presque un nouveau râle, elle qui cajolais mon cou, moi qui m’accrochais à elle pour la rapprochais de mon corps qui recherchait la proximité, le contact du sien. Je poursuivais ma redécouverte d’elle, m’abreuvant de son souffle, mordillant sa lèvre inférieure, abusant du contact de mes doigts sur son intimité. « C’était qui ce mec ? » Lui murmurais-je à l’oreille, déposant des baisers le long de sa mâchoire, frottant mon corps au sien. Je finirais par le savoir. _________________ in hell is where I stand, it's where I find my inner strength. For my confessions I don't need a church, I don't need salt to know where it hurts. don't pray for me.
|
| | |
Selena Patterson 616
Ajin. (she/her)
Bruna Marquezine.
lumossolemstuff (avatar) + moi-même (crackship) Lou Fitzgerald (l.meester) & Cassie Hawkins (m. keegan) + Olena Salomon (h.dodd)
33 printemps à son actif.
Célibataire ; elle n'a eu qu'un seul grand amour... Si son esprit essaie de l'oublier, son cœur n'y arrive pas. C'est une souffrance au quotidien.
Après des études d'entreprenariat, elle a rejoint l'entreprise familiale spécialisée dans le vin. Caviste et spécialiste des relations commerciales, elle est également associée dans le restaurant qu'elle a fondé avec ses cousines : "La route du vin".
Une petite maison près de la mer, ou elle vit avec sa chienne ; Laury.
diamond member | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) Dim 24 Nov - 13:30# | |
| We lit the whole world up before we blew it up, I just don't know why you screwed it up.
Selena's house ◘ ft. @Dale Bellamy
tw ;
Depuis le premier jour, je savais que ce qu'on ressentait l'un pour l'autre était pur et vrai. On ne faisait pas semblait, on avait jamais su feinter nos sentiments. C'était une de nos grandes qualités, du moins j'aimais le croire. Je savais en revanche que le côté intrépide de sa vie lui plaisait presque tout autant que nos ébats, que nos moments tous les deux. Je comptais, c'était une évidence, mais pas encore assez pour qu'il sacrifie sa façon de vivre pour moi. C'était difficile à accepter mais à la fois, je faisais preuve d'une certaine résilience. Je préférais m'accrocher à des moments éphémères plutôt que de le perdre complètement... Après tout, je n'avais jamais désiré le chemin de vie classique, celui qui fini par tomber dans la routine et l'ennui. Deux choses que je n'aurais jamais avec Dale. Il me faisait sentir vivante. Laisse moi réfléchir Bell, répondis je avec un sourire au coin des lèvres. Mmm, je dirais que t'es pas trop mal comme mec, presque assez bien pour finir dans mon lit, C'était un truc qu'on aimait tous les deux, se taquiner, se chercher, jusqu'à totalement craquer l'un pour l'autre et finir dans des ébats enflammés. Je n'avais jamais connu pareil sensation, il me faisait littéralement perdre la tête à chaque caresse, voir à chaque baiser. Non mais ne tente même pas d'essayer de m'oublier, Vraie menace ou simple demande, c'était à lui d'en juger mais je retrouvais ses lèvres dans un baiser passionné, ce qui ne laissait plus réellement de doute sur mes intentions. Il n'avait rien de comparable avec les autres ça c'était une certitude. Iris avait tenté de me présenter des hommes, parfois plus ou moins subtilement mais ça ne m'intéressait pas. Si je me confiais très souvent à mes cousines, j'aimais leur faire croire que j'étais trop passionnée par mon travail pour me concentrer sur ma vie amoureuse. Me croyait elles ? Je n'étais pas sure.
Si j'étais certaine de nos sentiments, je savais aussi qu'ils pouvaient ne pas faire le poids si un jour Dale décidait de partir. Il était capable de m'aimer à distance, il le faisait depuis des années... Seulement, si il ne supportait pas qu'on m'approche, je ne supportais pas d'être sans lui. Mon cœur n'était pas capable de supporter l'abandon, pas le sien en tout cas, et je n'osais imaginer ma réaction, si un jour, il finissait par ne jamais revenir. J'aurais vraiment du faire médecine, ça m'aurait évité de te recoudre en regardant des tutos youtube, répondis je en levant les yeux au ciel. Je jetais un coup d’œil à Laury, qui nous regardait avant de finalement reposer sa tête sur sa patte. Elle était sereine, elle savait que Dale ne me voulait aucun mal. Je le regardais dans les yeux, sentant ses mains sur mon visage, me forçant à croiser son regard. Mon cœur s'accélérait, j'aimais qu'il me positionne de façon centrale dans sa vie. Je ne veux pas beaucoup, je veux tout... Toute la place, Je voulais balayer les autres parce que si je m'efforçais de croire qu'il ne voyait que moi, je ne pouvais pas en être sure à 100%. Je ne les ai jamais écouté te concernant, c'est bien tout le problème, dis je un brin amusée. Je ne dirais pas jalouses, elles ont juste peur que tu me brises le cœur, soufflais je contre ses lèvres en continuant mes caresses. Il y avait un risque mais je le prenais à chaque fois qu'il revenait et que je lui ouvrais ma porte et mes bras. Tant pis, ça valait le coup tant je l'aimais profondément, plus que de raison d'ailleurs. Jure le, ordonnais je presque alors que je commençais à sentir une certaine excitation. Il savait y faire, il me connaissait par cœur, mon corps n'avait plus de secret pour lui. J'effleurais ses lèvres que je désirais plus que tout le laissant m'enlever tous mes vêtements. J'aurais pu le repousser, lui dire qu'il gâchait tout en parlant du passé mais aurait donné trop d'importance à cette amourette qui avait été plus destructrice qu'autre chose. Tu veux juste savoir s'il m'a touché comme tu me touches, ou s'il m'a fait crier comme tu me fais crier ? Je le provoquais évidemment, comment faire autrement ? C'était notre mécanisme à nous. Je serrais les lèvres en sentant sa main sur mon intimité, c'était doux et sauvage à le fois ; presque inexplicable mais je sentais mon souffle s'accélérer. Je le désirais tellement. Arrête de poser des questions et fais moi l'amour, dis je en griffant doucement son dos de mes ongles. Son souffle dans mon cou me faisait frémir et j'écartais légèrement les jambes pour accueillir son corps, frottant sensuellement ce qu'il y avait de plus sensible en nous. Il ne t'arrive pas à la cheville ce mec, ça te va ? Que voulait il que je dise de plus ? Son prénom ? Aucun intérêt. Il n'y avait rien de bon à dire sur cette histoire. J'avais essayé d'oublier Dale dans les bras de Leandro et ça n'avait pas fonctionné, cela avait même été un échec cuisant parce qu'il n'était absolument pas l'homme qu'il prétendait être. J'attirais toujours les hommes instables, c'était un schéma répétitif chez moi. _________________ Loved you at your worst |
| | |
Contenu sponsorisé | Sujet: Re: I just don't know why you screwed it up. - (dale) # | |
| |
| | | | I just don't know why you screwed it up. - (dale) | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|