Tes parents sont au travail, les jumeaux de sortie, tu as donc la maison pour toi toute seule. Ce qui tombe bien car tu as prévu de squatter la cuisine et de préparer des gâteaux en quantité industrielle. Le plan parfait pour te changer les idées. L’une des associations pour laquelle tu milites organise en effet une vente de pâtisseries pour financer le sauvetage d’animaux en mer et comme souvent, tu avais offert ton aide, inspirée par la cause. Tu avais promis un certain nombre de gâteau et tout le monde comptait sur toi... Toutefois, tu ne t’étais permis de promettre une si grande quantité sans une bonne raison. La vérité, c’est que tu ne te lançais jamais vraiment seule dans ce genre d’entreprise, pouvant toujours compter sur le soutien appréciable de la bande ou du SKUAD. A chaque fois, tu rameutais donc tes amis, leur demandant leur aide, les faisant parfois râler mais ils finissaient toujours par rappliquer, non sans t’affubler du surnom de « Sainte Allie. ». Aujourd’hui, encore, tu as posté ton petit appel à l’aide sur vos fils de discussion, attendant leurs retours ou carrément à ce qu’ils débarquent. Chacun faisait comme il pouvait, vous ne vous preniez pas la tête... Sauf que les minutes passent et pour le moment, tu es toujours seule devant le grand plan de travail. Ne te laissant pas abattre pour si peu, tu commences à préparer les ingrédients, voulant t’assurer que tu as toutes les quantités nécessaires. Tu es en train de compter tes kilos de farine quand la sonnette de la porte d’entrée retentit enfin. Tu te précipites pour aller ouvrir, bénissant intérieurement la personne qui arrive déjà ta rescousse. Et il s’agit de... Faith. Tu lui adresses un sourire radieux, contente de la voir. « Salut Faith ! Merci d’être venue, tu vas me sauver la vie ! Et celle des dauphins surtout ! » Dis-tu dans un un traite d'humour. A vrai dire, tu n’aurais pas forcément parié sur sa venue puisque Lola était actuellement hospitalisée, d’où ta légère surprise. Enfin, Faith pouvait toute à fait traîner avec la bande sans la présence de sa cousine, mais tu devais avouer que tu avais pris l’habitude de les considérer toutes les deux comme une entité indissociable et tu n'as jamais vraiment traîné en tête à tête avec la jolie blonde. « Entre, je t’en prie. Sans surprise, direction la cuisine. » Dis-tu en t’écartant pour lui dégager le passage, absorbée par la bonne réussite de ta mission. Un peu trop parce que tu en oublies la plus élémentaire des politesses. « Tu vas bien ? » Demandes-tu avec un petit temps de retard.
And I'll use you as a focal point ☽ So I don't lose sight of what I want. And I've moved further than I thought I could. But I missed you more than I thought I would. And I found love where it wasn't supposed to be. Right in front of me
Vingt-et-un ans qu'elle danse dans ce monde (née le 18 novembre 2002).
Célibataire, lesbienne, l'amour ne s'est pas encore décidé à lui rendre visite. Elle ne le cherche pas non plus. Son cœur se laisse porter au grès de ses pas.
Le rythme dans la peau depuis la naissance, longtemps danseuse avant d'être finalement professeure de danse (modern-jazz).
Dans le ranch Harlow, avec sa cousine Lola.
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diamond member
Sujet: Re: kitchen is where magic happens (faith) Sam 29 Juin 2024 - 10:18#
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. C’est un peu ce que je ressens depuis l’hospitalisation de Lola. J’ai beau savoir qu’elle n’a pas disparu, que c’est pour son bien, elle me manque. Plus que ma cousine, elle est ma plus grande complice à Monterey. Si je me sens bien ici, c’est en grande partie grâce à elle. En plus de son accueil chaleureux, elle m’a présentée à ses ami.e.s, m’a permis de m’intégrer à la bande, de me sentir chez moi-même si je suis loin de New York et de mes repères. En ce jour de repos, mes pensées sont tournées vers elle. D’habitude, on profite de cette journée pour nous balader au centre-ville, pour déambuler dans les magasins de vêtements, pour découvrir les nouveautés de la semaine, parfois pour en acheter, avant de conclure notre promenade par la dégustation d’une glace. Là, je suis allongée sur mon lit, mes bras croisés derrière ma tête, admirant le plafond de ma chambre. Ça moins de rêve, j’en ai conscience. Une sonnerie de notification de mon téléphone m’oblige à tendre un bras pour l’attraper sur ma table de chevet. C’est un message d’Allie qui fait un rappel sur son après-midi cuisine pour une de ses associations. Je l’avais oublié pour être honnête. Je ne me sens pas très légitime d’y aller sans Lola. Et d’un côté, j’y vois une parfaite occasion de me changer les idées. De me servir de mes talents culinaires pour une bonne cause autre que d’égayer les papilles de ma mère. Et aussi de découvrir un peu plus Allie en dehors du groupe. Levée et mes chaussures enfilées, je quitte le ranch. J’effectue le trajet en bus. Du moins jusqu’à l’arrêt le plus proche. Je dois effectuer les vingt derniers mètres pour rejoindre le domicile d’Allie à pied. Je sonne et la porte s’ouvre rapidement sur sa silhouette. Je lui rends son large sourire accompagné d’un léger rire à son humour. « Coucou Allie ! » Mon enthousiasme est en baisse vis-à-vis de mes standards. En dépit de mon optimisme, les évènements actuels pèsent sur mon moral. Hors de question de me plaindre malgré tout. Je refuse de tomber dans une humeur dépressive. « Ça va. » Une réponse classique. Je ne tiens pas à parler de Lola même si je me doute que le sujet sera abordé au cours de notre rencontre. La brune écartée de l’encadrement de la porte, je me faufile à l’intérieur. Je la suis jusqu’à la cuisine me contentant d’observer en chemin la décoration des lieux. J’ai espoir de faire le tour du propriétaire plus tard, quand notre mission sera terminée. Mes yeux s’écarquillent en découvrant le plan de travail recouvert de quantité énorme de matière première pour réaliser des gâteaux. « Tu as prévu de nourrir toute la ville ou quoi ? » Je glousse. Je la sais très impliquée dans les causes qu’elle défend. En soi, je ne suis pas vraiment étonnée de ce que je vois. Surtout qu’en plus, elle avait certainement prévu d’être plus que quatre bras. Je me retrousse les manches – au sens propre. Je m’avance vers son évier et me lave les mains. Je ne rigole pas avec l’hygiène en cuisine. Prête, je me tourne vers la brune. « Tu aurais un tablier à me passer s’il te plait ? » J’aimerai éviter de tâcher ma robe. J’envisage de rendre visite à Lola en partant de chez elle, ça ferait tâche de la tâcher sans mauvais jeu de mot. « Quel est le programme ? » Je suppose qu’elle en a un. « Si ça peut t’être utile, je sais faire d’excellents cookies au chocolat. » Je lance alors que j’ai remarqué qu’elle avait tous les ingrédients nécessaires pour en faire.
« Ça va. » Te réponds Faith quand tu lui demandes comment elle va. Cela t'interpelle bien sûr, car c'est un tout petit "ça va", bien loin de l'entrain dont elle fait habituellement preuve. Tu hésites d'ailleurs à lui faire remarquer pour pouvoir lui demander ce qui ne va pas, même si tu te doutes fortement de ce qui peut peser sur son moral, mais au dernier moment, tu n'oses pas.. Et puis, une part de ton esprit est absorbé par la tâche importante qui vous attend. Comme souvent, tu as été un peu trop ambitieuse. Et Faith se fait la même réflexion quand tu la conduis au champ de bataille qu'est devenue ta cuisine, te demandant si tu as prévu de nourrir toute la ville. Tu ris avec elle, même si c'est plus un rire penaud qu'autre chose. " Seulement le quartier est. Et peut-être le quartier ouest aussi." Dis-tu, adepte de ce genre d'humour. Mais bien entendu, tu lui dois une explication plus sérieuse et tu lui donnes, toujours aussi reconnaissante de sa présence. " En fait, au début, on avait un peu plus de volontaires mais il y a pas mal de personnes qui se sont désistées alors on s'est réparti le travail en plus. Sur le coup, j'ai dit oui sans réfléchir mais là, je t'avoue que je suis assez effrayée par l'ampleur de la tâche." Tu regardes ton téléphone, espérant que d'autres renforts vont arriver. Hélas, silence radio du reste de la bande. A l'exception d'un SMS de Daphné qui te dit qu'elle est désolée mais qu'elle est vraiment coincée au boulot, sans possibilité de venir. Tu lui réponds que ce n'est pas grave, que tu comprends avant de reposer ton téléphone et d'annoncer la nouvelle à Faith. " En plus, je pensais qu'on serait plus que deux pour faire tout ça mais ça me paraît compromis. Daphné vient de me dire qu'elle ne pouvait pas venir... Ce qui me rend encore plus heureuse de ta venue. Merci encore... Tu as trouvé la maison facilement d'ailleurs ? " Tu finis par cette question, parce qu'en la voyant regarder un peu partout, tu réalises que, de manière assez étrange, c'est la première fois qu'elle vient chez toi. Ça te fait tilt seulement maintenant, et tu te dis que tu pourras peut-être lui faire faire une petite visite des lieux lorsque vous aurez terminé. Si vous terminez un jour, bien entendu... En tout cas, tu as de la chance parce que ton acolyte est volontaire et ne semble pas plus effrayée que ça. En fait, elle est déjà en train de remonter ses manches pour se mettre au travail. " Oui bien sûr !" Dis-tu ensuite quand elle te demande si tu as un tablier à lui prêter. Tu attrapes celui de ta mère, pendu derrière la porte de la cuisine, sur lequel, il est écrit en gros " My Kitchen, My Rules" et tu lui lances quand elle a terminé de se laver les mains. " Attention, tu as le tablier du chef." Dis-tu avec un sourire amusé. Pour autant, c'est elle qui te demande quel est le programme, ajoutant au passage qu'elle sait faire d'excellents cookies au chocolat. Tu relèves la suggestion avec joie. " Le programme, c'est d'en faire un maximum avec les ingrédients que tu vois là. Peut-être qu'on devrait faire une liste de ce qu'on veut faire avant de se lancer ? Pour voir combien de pâtes, on doit faire et alterner pour la cuisson ? Les cookies sont une super idée, en tout cas, ça plait toujours et c'est facile à transporter. Moi je pensais faire des muffins avec la même base et différents parfums."
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Sujet: Re: kitchen is where magic happens (faith) Mar 9 Juil 2024 - 20:16#
Rire est avec sourire le meilleur moyen de se sentir bien. Avec Allie, je suis servie. Même si son humour n’est pas très élaboré, sa repartie suffit à me faire rire. Rien que pour cela, je suis déjà ravie d’avoir répondu présente à son appel à l’aide. Plus que mettre mes compétences culinaires au service des autres, j’avais besoin de remonter mon moral. Et cette mission est déjà une réussite avec l’attitude de la brune. « Oh ben si c’est que deux quartiers ça va. Ça fera un chacune. » Je continue dans ce jeu. Je m’amuse. Je le ferai certainement moins quand j’en serai à réaliser ma dixième fournée de gâteaux du jour. Et encore. Cuisiner est un amusement à mes yeux. Je ne le fais jamais sous la contrainte. C’est une activité qui me plait. Si je n’étais pas passionnée de danse, c’est probablement le domaine dans lequel je travaillerais. Elle redevient sérieuse pour m’expliquer la raison de la quantité d’ingrédient présente. Elle s’est une énième fois laissé emporter par son altruisme. Je ne peux la blâmer pour cela en étant souvent victime également tant j'aime aider les autres. « T’inquiète pas, ça va le faire. » Je suis optimiste. Je fais confiance à son organisation et à nos talents. Être peu nombreux fera simplement que ce sera plus long. Ce n’est pas grave, je n’ai rien d’autre de prévu de ma journée. Elle peut compter sur moi tant qu’elle en aura besoin. Même au-delà de l’aspect culinaire. Je l’aiderai à ranger et à nettoyer à la fin. Je me refuse de me sauver comme une voleuse. Je n’ai pas été éduquée de cette façon. « Je compte pour dix, t’en fais pas. » Je lui lance un clin d’œil en souriant. Je tente de la rassurer. J’hoche positivement la tête à sa dernière question. « Très facilement ! » J’ai juste dû effectuer quelques recherches pour savoir quelle ligne de bus prendre et où descendre. C’est l’avantage d’être dans un quartier bien desservi par les transports en communs. Et plus généralement de vivre en milieu urbain. Si je me plais à discuter avec Allie, je n’en oublie pas l’ampleur de la tâche qui nous attend. Et bien que nullement pressée, il est préférable de s’y mettre au plus vite pour éviter de terminer tard. Je connais aussi ma capacité à bavarder. Nous risquerions de nous dissiper si je ne me bouge pas. Mes mains lavées, je récupérer le tablier qu’elle me tend. L’inscription dessus me fait sourire. Je l’enfile et l’attache. « Tu seras donc ma commise ! » Je ris franchement. Je n’ai pas la prétention de diriger les opérations. Je ne suis pas chez moi, je ne suis pas l’initiatrice de la chose, et je n’ai pas l’âme d’une leader. Ce qui ne m’empêche pas de proposer une idée. Je m’appuie sur ma force. J’avoue également en avoir envie pour en goûter. Ça fait un moment que je n’en ai pas fait – depuis l’hospitalisation de Lola en fait. Dans tous les cas, j’envisage de goûter tout ce qu’on fera. C’est une récompense minimum pour mes efforts, pour satisfaire ma gourmandise surtout. « Ok, tout doit disparaître, j’ai compris. » Du moins jusqu’à ce qu’un indrédient nous manque et nous bloque. « Muffins et cookies me semblent déjà pas mal. On peut jouer sur les saveurs pour varier comme tu l’as dit. » Je ne suis pas obligée d’être exclusive au chocolat. J’ai aperçu quelques fruits qui seront idéaux pour diversifier les plaisirs et les papilles. « Les muffins sont plus long à cuire. On devrait commencer par ça comme ça on a le temps de préparer la pâte à cookies pendant que ça cuit. Niveau proportion, j’en fais souvent pour deux. Mais là, je vais multiplier par mille. » J'exagère, mais l'idée est là. Je dois adapte les proportions à la tâche à réaliser. « Tu peux me passer un saladier, ma commise. » Je lâche un petit rire. Je m'amuse dans ce rôle de cheffe.
Faith répond à tes blagues dans le même registre et tu sens un sourire s’installer sur tes lèvres pour ne plus les quitter. Le côté solaire de la dernière arrivée de la bande fonctionne aussi sur toi et en sa compagnie, tu sens que tu peux oublier tes soucis pour quelques heures. Et même minimiser celui qui justifie sa présence ici. Car une fois que tu lui as expliqué pourquoi vous devez cuisiner pour un régiment, c’est elle qui te rassure. Avec une assurance contagieuse, elle te dit que vous allez vous en sortir, te rappelant qu’elle compte pour dix. Elle assortit cette déclaration d’un clin d'œil faussement prétentieux et tu te retrouves à rire à nouveau. Finalement, vous êtes peut-être un peu trop dissipées, mais ça fait vraiment du bien de se détendre. “ Tu sais quoi ? Ça je n’ai aucun mal à le croire.” Dis-tu avec sincérité, au lieu de faire une blague idiote. Car tu es vraiment reconnaissante de son aide même si elle esquive soigneusement tes remerciements. Tu comprends rapidement que c’est plus proche de sa vraie nature, cette modestie discrète alors tu n’insistes pas. Au lieu de ça, vous vous préparez pour cuisiner et la blondinette est plutôt amusée quand tu lui lances le tablier de la madre, le tablier du chef. Elle accepte le rôle, te nommant ainsi commise. Tu joues les fausses indignées. “ C’est le putsch le plus rapide de toute l’histoire de la cuisine.” T’exclames-tu même si au fond, tu es prête à prendre ce rôle avec plaisir. Tu sais faire des gâteaux mais ce n’est pas non plus ton plus grand champ d’expertise, alors s’il y a quelqu’un de plus talentueux que toi aux commandes, tu ne vas pas protester… De toute façon, il n’y a pas de problème de hiérarchie à signaler puisque vous vous mettez d’accord sur un plan d’action très rapidement. Muffins et cookies seront de mise, avec variation des saveurs pour diversifier l’offre. Et Faith a vraiment un esprit pratique plus développé que toi, faisant remarquer qu’il serait plus judicieux de commencer par la pâte à muffins car ce sont ces derniers qui ont la plus longue cuisson. “ Ça sonne comme un plan solide. On fait comme ça. On divise les ingrédients entre cookies et muffins et si jamais il reste un peu de marchandise, on verra si on peut encore faire des trucs.” Ta mère t’a appris à ne pas gaspiller, parfois des simples blancs d’oeufs pouvait servir à refaire une recette alors que seuls les jaunes étaient nécessaires pour la précédente… Vous vous mettez au travail, et Faith teste rapidement ses pouvoirs de chef, te demandant de lui passer un saladier. Le sourire aux lèvres, tu ne résistes pas à la tentation. “Chef oui ! Oui chef.” Il te semble que c’est ainsi qu’ils se parlent dans les émissions culinaires, ce que tu as toujours trouvé exagéré mais là, c'est trop amusant pour ne pas le faire. Mais bon, peut-être que cet après-midi, tu allais enfin découvrir pourquoi la discipline était aussi nécessaire vu la tâche colossale qui vous attend. Vous êtes en effet là pour un long moment. D’ailleurs, travailler en silence ne te ressemble pas et tu en profites pour essayer d’apprendre un peu plus de trucs sur ta chef pâtissière. Ce n’est pas souvent que vous avez l’occasion de discuter tranquillement. " Alors dis-moi, d'où est-ce que tu tiens cette fameuse recette de cookies ?" Tu lui passes le saladier, suivant son lead. " Quelles sont mes instructions, du coup ?" Demandes-tu, te prêtant encore et toujours au jeu.
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diamond member
Sujet: Re: kitchen is where magic happens (faith) Dim 21 Juil 2024 - 11:45#
L’ambiance est bon enfant. Bien aidée par l’humour d’Allie. Le sérieux n’est pas au rendez-vous en l’instant. Pourtant, nous allons en avoir besoin pour réaliser la tâche colossale qui nous attend. Ma foi, nous avons le temps de nous reprendre. Nous ne sommes pas au travail. Puis rire est plus important à mes yeux. Je ne le fais que trop peu en ce moment. Mais que la brune si rassure, je ne suis pas venue jouer le clown de service et la perturber. Je sais pourquoi que je suis là. D’ailleurs, une fois le tablier enfilé, je me reconcentre même je m’amuse de l’inscription. Allie se prend au jeu. Nul doute qu’elle a compris que je plaisantais à mon sourire. Le plan se met en place. Chacune sa spécialité, de quoi ravir diverses papilles avec de la diversité. « Ça me va ! » Ce n’est pas vraiment si j’avais le choix de toute façon. Je n’ai rien à ajouter surtout. Et même si j’ai tendance à vite devenir un moulin à paroles, je ne me lance pas dans de grands discours. Certainement parce que j’ai encore quelques réserves en sa compagnie. J’ai espoir de les lever durant cette activité culinaire. A sa façon de prendre son rôle à cœur, elle me fait sourire. Je ne la pensais pas aussi drôle. Il me tarde de découvrir qui elle est en dehors de la bande. Je récupère le saladier tendu. J’allume la balance, pose un bol dessus et m’apprête à peser de la farine lorsqu’elle m’interroge sur ma recette de cookies. « De ma mère. Ce sont les meilleurs cookies de New York ! » Je ris à pleins poumons. Il va de quoi que ce n’est pas vrai. Ou si, en me basant sur ma subjectivité. J’ai toujours trouvé délicieux ce que préparait ma mère. Plus qu’être bonne cuisinière, elle y met toujours un petit plus, un morceau de son âme. Elle m’a appris que c’est ainsi qu’on faisait les meilleures choses. « Pour quatre personnes, j’ai besoin de cent-cinquante grammes de farine, quatre-vingt-cinq de sucre et de beurre, et un œuf, tu peux me dire pour combien que tu en voudrais et te servir de ton téléphone pour me donner les quantités équivalentes déjà. » Parce que là, j’ai énormément de mal à me projeter. Les mathématiques n’ont jamais été mon fort, plutôt une faiblesse. Les sciences en général ne sont pas mon truc. C’est beaucoup trop strict pour mon esprit rêveur artistique. Je ne mentionne pas le parfum, ajustant en fonction de ce qu’on a. Le chocolat étant ce qu’on a le plus à en voir le plus de travail. C’est un bon point, c’est une valeur sûre. « Tu peux sortir les plaques du four et le préchauffer à cent-quatre-vingt degrés après. » Histoire d’avoir de quoi mettre nos boulettes de cookies avant la cuisson. Comme ça, il sera prêt pour attaquer la première fournée dès qu’elle sera préparée. « Et quand tu auras fait tout ça, dès que j’ai une pâte de prête, tu te charges de former de petites boules et de les placer espacées sur une plaque avant d’enfourner. » Je pense que ce plan est bon. Je n’ai pas l’impression d’avoir oublié des étapes. « Ça te va ? » Je demande tout de même. Je ne veux pas m’imposer. Je suis une cheffe en carton. Je suis à son écoute si elle d’autres idées, des suggestions. Si je fais style diriger par jeu, cela reste un travail d’équipe. Et notre succès dépend de notre entente.
Faith accepte tes suggestions et vous vous mettez en place dans une ambiance bon enfant. Les messages continuent d’affluer sur ton téléphone, te faisant comprendre au fur et à mesure que vous n’allez être que toutes les deux pour mener à bien ton projet ambitieux. Tu ne te laisses pas décourager pour si peu, surtout que ton binôme compte effectivement pour dix, faisant preuve d’une belle énergie. Tu réalises juste que c’est la première fois que vous allez passer autant de temps en tête à tête. Et ça te choque un peu, vu qu’elle est à Monterey depuis quelques mois déjà… Tu avais vraiment eu la tête ailleurs ces derniers mois, tu n’avais pas vraiment pris le temps de bien faire sa connaissance, ni de l’intégrer comme tu aurais dû… Et tu t’en veux un peu de le remarquer que maintenant. Mais peut-être qu’aujourd’hui était l’occasion d’enfin se rattraper ? “ J’imagine qu’elle doit te manquer…” Dis-tu alors qu’elle te révèle que sa recette de cookies lui vient de sa mère. Elle parle aussi de New-York et tu oses une autre question, remarquant que Faith se montre plutôt laconique dans ses réponses, même si elle ne se départit pas de son sourire. S’était-elle habituée à cette distance entre vous ? Ou était-elle perturbée par quelque chose d’autre ? Après tout, avec l’hospitalisation de Lola, elle avait perdu son principal repère ici… “Et même ta vie à New-York, c’est un sacré changement de décor pour toi.” Ajoutes-tu, allant un peu à la pêche aux informations, essayant toutefois de ne pas te montrer trop lourde ou indiscrète…
Ton attention est ensuite à nouveau concentrée sur la recette car Faith te liste les quantités des ingrédients de base pour quatre personnes, te demandant de les multiplier pour le nombre de personnes souhaitées. Bel esprit pratique encore. “ Toutes ces années de maths au lycée ont conduit à ce grand moment. Prends ça Madame Mathesson. ” Dis-tu d’un air faussement tragique. Mais en réalité, tu t’actives déjà mentalement et une multiplication par 10, c’est quand même dans tes cordes. Tu lui transmets rapidement les chiffres nécessaires. “ On va faire pour 40 personnes pour commencer. Donc 1,5 kilo de farine, 850 grammes de sucre et de beurre, et 10 œufs. J’ai sorti plein de saladiers, vu les quantités…” Tu sens que vous pouvez former une équipe efficace toutes les deux. Tu vas rapidement préchauffer le four comme elle te l’a demandé, essayant de lui faire gagner du temps en préparant les autres ingrédients.. Elle te propose ensuite de former les petites boules de pâte, une fois qu’elle aura fait ladite pâte, s’assurant que tu es ok avec les consignes. Tu souris, voyant qu’elle se révèle être un très bon chef, mais qui demande quand même l’adhésion de son “équipe” aka toi. “ C’est parfait. Efficace. De toute façon, c’est sûr qu’on doit se répartir les tâches si tu veux sortir d’ici avant que le soleil ne soit couché.” Encore une fois, tu plaisantes, faisant presque passer l’affaire pour un kidnapping mais vu que ton humour est parfois douteux, tu reprécises tout de suite les choses. “ Je rigole, dès que tu veux partir, tu peux, peu importe l’avancée des opérations. Je ne t’ai même pas demandé si tu avais une contrainte horaire d’ailleurs ?” Allie, encore et toujours à côté de la plaque…
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Célibataire, lesbienne, l'amour ne s'est pas encore décidé à lui rendre visite. Elle ne le cherche pas non plus. Son cœur se laisse porter au grès de ses pas.
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diamond member
Sujet: Re: kitchen is where magic happens (faith) Mer 21 Aoû 2024 - 16:28#
Aurais-je trahi le manque dans mes propos ? Dans mon faciès ? Derrière cet éclat de rire, il y a bel un bien un manque de ma mère. Nous avons développé tant de complicité depuis ma naissance, cimenter une relation forte, bien aidée par sa seule disponibilité et l’absence de mon père. Les choses seraient peut-être différentes sinon. Je ne veux pas y penser. Je refuse d’imaginer ce qu’aurait pu être le passé quand le présent et l’avenir sont devant moi. Je me rends compte également ne pas m’être énormément livrée sur la raison de ma présence à Monterey avec la bande. Si Lola sait tout, ce n’est pas le cas d’Allie qui se fait curieuse déguisée. Du moins, c’est ce que je comprends à travers ses mots. Elle y va à tâtons, craint sûrement de marcher sur des œufs sans connaître mon histoire. Je la rassure immédiatement d’un large et franc sourire avant d’y ajouter ma voix. « On s’appelle en visio tous les jours alors ça va. » Même si ce n’est pas pareil, que je ne peux pas la serrer dans mes bras. « Clairement, mais c’est pour la bonne cause. Je devais le faire pour retrouver mon père, pour combler ce manque de mon cœur. Ce n’a pas été évident au début. Je peux remercier Lola pour son aide précieuse pour m’intégrer. Aujourd’hui, je me sens bien ici. Au point où je me demande si j’ai envie de retourner à New York. » En quelques mois, j’ai réussi à me faire de nouveaux repères, de nouveaux amis, à avoir un emploi. Puis j’ai encore beaucoup à faire pour rattraper le temps perdu avec mon père. Nous nous découvrons à chaque rencontre un peu plus. Je ne suis pas prête à le laisser et à repartir. Je ne tiens pas non plus à délaisser ma mère. Il faut trouver le bon équilibre. J’ai besoin de temps, de faire la part des choses. Ce n’est pas le moment pour cela. Puis je n’en ai pas envie. Je préfère me concentrer sur les gâteaux. Et je reviens rapidement sur le sujet qui nous concerne toutes les deux. Allie me fait rire à évoquer sa prof de maths. Visiblement, nous partageons le désamour des chiffres. Un autre point commun à mettre à notre actif. J’attrape un saladier pour m’occuper de la farine. Je lui donne d’autres consignes en parallèle et m’assure de son adhésion. L’inscription sur mon tablier est humoristique et je n’ai pas l’âme d’une leadeuse. Hormis dans la danse pour diriger mes groupes. La brune valide sans sourcilier. « Efficace, on verra ça quand on aura fini. » Même si nous sommes bien parties, je ne veux pas m’emballer. Je connais les imprévus éventuels culinaires. Un oubli dans le four, une fournée brûlée et l’efficacité sera mise à rude épreuve. Voilà pourquoi je n’ai prévu d’autre de la journée. Je ne partirai pas d’ici avant la fin de la mission. « Aucune. Enfin, juste qu’il faut qu’il y ait un bus pour me ramener au ranch. A moins que tu veuilles le faire. Dans ce cas, je suis dispo jusqu’au bout de la nuit ! » Mon rire cristallin résonne dans la pièce. Malgré toute ma bonne volonté, je ne souhaite pas être derrière les fourneaux jusqu’à si tard. Par contre, en sa compagnie, ce serait avec plaisir. Je serai ravie de poursuivre cette rencontre, de continuer d’apprendre à se connaître. J’ignore si elle partage mon envie, si elle est disponible ce soir. J’aurai le temps de lui en reparler avant mon départ.
Un joli sourire naît sur les lèvres de Faith quand vous évoquez sa mère, ce qui te fait comprendre qu'elles sont très proches avant même qu'elle ne te confirme qu'elles s'appellent effectivement tous les jours. " C'est génial que vous ayez à garder le contact comme ça." Dis-tu sincèrement. Et peut-être même avec une pointe d'envie. Car tu n'es pas aussi proche de ta mère alors que vous vivez sous le même toit. Et la petite vie qui grandissait dans ton ventre risquait d'agrandir le fossé entre vous de manière imminente... Mais tu ne te laisses pas aller à ces sombres pensées, préférant te concentrer sur ce que te raconte Faith à propos de sa vie à Monterey. Et c'est à ton tour de sourire parce que le bilan qu'elle a l'air de tirer de son passage ici est globalement positif. " Je suis contente si tu te sens bien ici. Et je pense que Lola sera très heureuse si tu décides de rester ici de manière plus permanente. On le sera tous, en fait." Oses-tu dire, voulant qu'elle sache que tu le ressentais même si tu ne l'avais pas spécialement montré ou exprimé correctement jusqu'à maintenant. Il faut dire que Faith était arrivée dans ta vie à un moment où tu étais plutôt centrée sur tes propres problèmes. Et pourtant, elle s'était fait une vraie place parmi vous, tu t'en rendais compte maintenant. Tu ne pouvais plus imaginer votre petite bande sans elle. "Mais j'imagine que c'est une grosse décision Alors au cas où, on débarquera à New-York pour te voir pendant les vacances car tu nous manquera trop." Vous étiez tout à fait capable d'organiser un road trip comme ça, juste parce que vous aviez envie de voir le dernier membre de la bande... " Et ton père, il pense quoi de tout ça ? Tu as l'impression que vous arrivez à construire un lien ? " Oses-tu demander. Cette fois-ci, tu ne te sens pas indiscrète car c'est la blondinette qui avait spontanément évoqué son père. Et il devait clairement faire parti des raisons pour lesquelles elle envisageait de rester ici...
Vous avez beau parler, vous êtes quand même au travail. Maintenant que vous avez la liste des proportions et que tu as mis le four à préchauffer, vous vous attaquez à la confection de la pâte. Ton acolyte s'occupe de la farine et pendant ce temps, tu prépares le sucre dans le verre doseur pour qu'elle puisse l'ajouter ensuite. Tu es à un stade trop précoce de ta grossesse pour avoir des envies et pourtant, tu salives déjà en pensant à vos cookies. Parce que vu la production industrielle que vous êtes en train de faire, tu pourrais bien en piquer un sans conséquences... " Oh mais oui, je pourrai te ramener sans soucis. C'est même la moindre des choses avec le coup de main que tu es en train de me donner. De toute façon, il faut que je sorte la voiture pour aller livrer les gâteaux pour ce soir. Ils vont les vendre pendant l'entracte du spectacle. " Dis-tu ensuite quand elle t'explique qu'elle n'a pas de contrainte horaire mais qu'il faut qu'elle puisse rentrer chez elle. Il est vrai que le ranch est excentré. Cependant, au-delà du côté pragmatique de son retour, tu as une autre idée derrière la tête. " On pourrait même aller manger un truc ensemble après si je ne me fais pas enrôler pour vendre les gâteaux en plus." Proposes-tu, tandis que tu vas chercher les œufs dans le frigo.
And I'll use you as a focal point ☽ So I don't lose sight of what I want. And I've moved further than I thought I could. But I missed you more than I thought I would. And I found love where it wasn't supposed to be. Right in front of me
Vingt-et-un ans qu'elle danse dans ce monde (née le 18 novembre 2002).
Célibataire, lesbienne, l'amour ne s'est pas encore décidé à lui rendre visite. Elle ne le cherche pas non plus. Son cœur se laisse porter au grès de ses pas.
Le rythme dans la peau depuis la naissance, longtemps danseuse avant d'être finalement professeure de danse (modern-jazz).
Dans le ranch Harlow, avec sa cousine Lola.
Présente
diamond member
Sujet: Re: kitchen is where magic happens (faith) Sam 14 Sep 2024 - 11:49#
Je n’avais pas prévu de me confier de la sorte aujourd’hui. Allie a su me mettre en confiance. En fait, pas tout à fait. Elle n’a rien fait de spécial hormis s’intéresser à ma vie. Ça a suffi à ouvrir les portes de mon cœur, à me livrer. Je ne le regrette pas le moins du monde. Mon seul regret consiste à ne pas l’avoir plus tôt. Je me rends compte de sa bienveillance, de son empathie. Et dire que je la trouvais froide, distante. Au final, elle est réellement une amie. Du moins je veux le croire. Je le saurai réellement que lorsque je traverserai une difficulté et si elle m’aide à l’affronter ou m’abandonne. « Merci. » Un simple mot en dépit de tout ce que j’ai sur le cœur. En vérité, si elle est attentive, elle peut apercevoir quelques larmes me monter. Je passe furtivement mes mains sous mes yeux pour les retenir de rouler sur mes joues, mais l’émotion est bien là. « Oh ce serait avec un immense plaisir que je vous accueillerai ! » Je me ferai une joie de leur faire découvrir New York, mon univers. D’ailleurs, peu importe mon avenir. Même si je décide de m’installer à Monterey, je me promets d’organiser un séjour dans la Grosse pomme un jour avec la bande. Et si je retourne y vivre, il va de soi que je reviendrai les voir de temps en temps. Je tiens à elleux. Je ne les considère pas comme des ami.e.s éphémères là pour pallier un manque en attendant de retrouver mes amitiés premières. Comme Allie le souligne indirectement avec sa question, cette décision dépendra de l’évolution de ma relation avec mon père. « On apprend à se connaître, à construire un lien père/fille. On va à notre rythme sans se brusquer. » Petit pas par petit pas. Je ne suis pas pressée de rattraper le temps perdu. Je vis davantage dans le présent que dans le passé de toute façon. Et je me projette vers un avenir commun. La prudence est de mise. Notre lien reste fragile, manque de bases. Se précipiter ce serait risquer de tout faire s’effondrer. Je me le refuse. Et lui également. A ce sujet, nous partageons nos points de vue. Tout comme il me dirait de ne pas m’éloigner de ma mission du jour, de rester concentrée. Je l’imagine surtout me motivée pour se régaler au plus vite d’un gâteau. Je le sais gourmand. Je lui en mettrai quelques-uns de côté pour satisfaire sa gourmandise lors de notre prochaine rencontre. J’ai envisagé ce soir. Mais la perspective proposée par la brune est meilleure. Non pas que je la préfère à mon père. La comparaison n’a pas lieu d’être. Je ne peux me dérober à une occasion d’apprendre à la connaître. « J’en serai ravie ! Et t’en fais pas, si on essaye de t’enrôler, je te kidnappe ! » Je ris doucement. Je ne veux pas imposer ma compagnie. Si on la sollicite, le mieux sera d’ajouter mes deux bras pour participer à la vente. Plus vite les cookies vendus, plus vite nous serons libres. Dans tous les cas, il lui faudra bien manger. Je suis disposée à attendre quitte à diner tardivement. Je récupère les œufs qu’elle vient de sortir du frigo. Je les casse et commence à remuer le mélange avec mes mains. Notre pâte à biscuit prend forme ! « Ça va bientôt être à toi de jouer ! » Je fais référence à sa tâche attribuée, à savoir faire des boules et les placer sur la plaque. Mes doigts s’activent. J’ajoute les ingrédients manquants. « Oups ! » Je glousse alors que je viens d’être plus généreuse que la recette dans la dose de chocolat. Une fois fini, je pousse le saladier vers elle. J’en attrape un vide pour réitérer l’opération pour une autre fournée.
« Merci. » Un mot court à prononcer mais même en deux syllabes, tu entends le petit tremblement dans la voix de Faith. Visiblement, elle est émue par la tournure de votre conversation. Ne voulant pas être lourde, tu ne dis rien, préférant faire mine d’avoir rien vu. Tu es juste contente de lui avoir enfin fait comprendre à quel point elle compte pour toi, pour vous. En fait, ton seul regret est de ne pas l’avoir fait plus tôt. Mais à partir de maintenant, tu te promets de développer ton lien avec elle et surtout, de ne pas attendre un moment volé pour passer du temps seule avec elle. Tu as envie de mieux la connaître, d’approfondir votre relation en dehors de la bande. “ C’est vrai que ça serait cool. Ça serait quoi le premier endroit que tu nous emmènerais voir ? Ton endroit préféré là-bas ?” Demandes-tu donc quand vous vous prenez à rêver d’un séjour dans la ville natale de la blondinette. Tu ne connais pas grand-chose de New-York, mis à part les endroits qu’on voit dans tous les films… " C'est cool si vous avez trouvé un rythme qui vous convient et un terrain d'entente. J'imagine que ça ne doit pas être simple de ne pas penser aux années perdues." Oui, tu ne peux qu'imaginer ce qu'elle ressent, toi qui a eu la chance d'avoir un père présent à chaque étape de ta vie. Encore que tu es quand même sensible à ces questions de paternité, car tu auras des choix importants à faire à ce sujet quand l'identité du père de ton bébé sera révélé...
" Ah ben voilà, super, tu seras ma garantie pour ne pas faire trop de bénévolat." Dis-tu ensuite quand elle te promet de te kidnapper si on venait à t'enrôler dans la vente des gâteaux que vous êtes en train de confectionner. Normalement, chacun avait son rôle, mais ton problème, c'est que tu ne sais pas dire non. En tout cas, c'est bête mais tu es justement contente que Faith n'ait pas dit non à ta proposition d'aller manger ensemble. Une chose est sûre; elle n'aura pas volé un bon dîner car elle ne chôme pas. Pendant que vous papotiez, elle a confectionné la pâte dans l'énorme saladier et te rappelle que ça va être ton tour de jouer. Tu souris en coin. " En bon commis, je suis prête." Toi aussi, tu t'ai en effet activité de ton côté, beurrant les plaques de cuisson, prête à former les boules de pâtes. Faith a de toute façon terminé la pâte même si elle a fini en apothéose en mettant une très généreuse dose de chocolat. Tu ris avec elle. " Oh ben ceux là, on va pouvoir les appeler les cookies double chocolat." Tu attrapes le saladier qu'elle vient de te passer, tandis qu'elle en attrape déjà un nouveau. Tu malaxes un peu la pâte, formant tes boules comme convenu. Tu aimes bien cette étape de la recette, trouvant l'exercice apaisant. De toute façon, tu es moins stressée que tout à l'heure, appréciant la compagnie de Faith et comprenant que grâce à elle, tu vas pouvoir tenir ton engagement. Tu restes silencieuse quelques instants mais tu as envie que vous continuiez à parler à cœur ouvert et l'atmosphère de confidence qui s'est tissé entre vous te donne envie d'enfin lui annoncer la nouvelle. Alors tu te lances, partageant la nouvelle avec elle aussi. " Tu sais, il y a quelque chose que je ne t'ai pas dit... Je suis enceinte."
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Vingt-et-un ans qu'elle danse dans ce monde (née le 18 novembre 2002).
Célibataire, lesbienne, l'amour ne s'est pas encore décidé à lui rendre visite. Elle ne le cherche pas non plus. Son cœur se laisse porter au grès de ses pas.
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diamond member
Sujet: Re: kitchen is where magic happens (faith) Mer 9 Oct 2024 - 18:49#
Je note que l’information d’un séjour à New York n’est pas tombée dans l’oreille d’une sourde. Aliie est enthousiaste. Je parie qu’elle se projette déjà. En fait j’en suis certaine à sa question. Et ma réponse est évidente. Je n’ai pas besoin de réfléchir à quel est mon endroit préféré là-bas. Il est loin devant tous les autres. Même mon école de danse ne fait pas le poids face à lui. Pour autant, je ne délaisse pas ma passion lorsque j’y suis. Au contraire, je danse régulièrement dans cet univers. « Central Park ! » Et tant pis si ça fait cliché. J’ai la chance d’habiter proche du parc. Depuis ma tendre enfance, je suis habituée à m’y balader, à y jouer. Je crois bien en connaître les moindres recoins sans aucune prétention. Je l’apprécie particulièrement également pour les moments passés avec ma mère. C’est notre refuge à toutes les deux. Ce qui me fait penser qu’il faudra en déterminer un avec mon père. Un lieu pour nous, qu’on s’approprie, qui symbolise notre lien. Nous avons tant à faire. « C’est sûr, mais on se focalise sur le présent et l’avenir avant tout. » ce qui passé est passé. Nous ne pouvons revenir dessus. Rien ne sert de le ressasser. Surtout qu’il n’est plus le même homme qu’à l’époque. Il a changé. Quant à moi, autant directement lui faire découvrir directement la jeune femme que je suis même s’il va de soi que l’on parle parfois de ma jeunesse. Il n’y a qu’un sujet tabou actuellement : ma mère. Je ne veux pas le blesser avec son attitude me concernant. Il sait au moins de qui je tiens mon amour de la cuisine et mes capacités. Très utiles pour réaliser notre mission du jour même si un novice est capable de faire des cookies facilement. A condition d’être concentré. A discuter en même temps, j’ai été trop généreuse avec la dose de chocolat. Loin de s’en offusquer, la brune rit de bon cœur de joue de son humour pour me détendre. Allie est vraiment une compagnie agréable. Je regrette de ne pas avoir pris le temps plus tôt de la découvrir. « Je vais essayer de faire attention avec les autres fournées sinon on en aura pas assez. » Je glousse. Vue la quantité prévue, il n’y a aucun risque de manque. Je doute que tout soit vendu. Heureusement, ces gâteaux se conservent aisément. Je recommence l’exercice avec un saladier vide. Ma commise s’occupe de faire des boules de pâtes pour enfourner. Nous formons une super équipe ! Je remercie les déserteurs me permettant cet instant en duo. Sur le point de casser un œuf, son annonce m’interpelle et je le renverse sur le plan de travail. Mon regard se lève et la fixe. Mes lèvres s’étirent en un large sourire. « Toutes mes félicitations ! » Spontanément, je romps la distance pour la serrer dans mes bras et lui offrir une étreinte chaleureuse. Lorsque je la libère, mes opales dévient sur son ventre. Au premier abord, ce n’est pas très visible, mais ça ne veut rien dire. « Ça fait longtemps ? » Je me fais curieuse. Je suis si contente pour elle. Je suis loin de m’imaginer que ce n’est pas aussi simple de son côté. Et je poursuis. « Et tu nous as même pas présenté le père ! » Je ris à pleins poumons. Ce n’est pas un véritable reproche. Elle fait ce qu’elle veut. Mais je m’attendais déjà à rencontrer son compagnon avant d’apprendre ce genre de nouvelle. C’est là que j’envisage que ce n’est pas forcément une grossesse désirée. Et mon visage se referme quelque peu, en attente de ses précisions sur sa situation.
Patiente, Faith répond à toutes tes questions. Elle te révèle donc que Central Park est son endroit préféré à New-York et tu hoches la tête en souriant, contente de voir qu’elle te sort un lieu que tu connais. « En tant qu’amoureuse de la nature, je ne peux qu’approuver cette réponse. Ça doit être tellement impressionnant toute cette verdure au milieu de la ville ! » Dis-tu, repensant aux images que tu as vu à la télé et dans tous les films se déroulant à New-York. C’était peut-être cliché mais ça faisait vraiment rêver... Ta chef pâtissière du jour n’est pas aussi expansive que les personnes que tu as l’habitude de côtoyer mais tu aimes la découvrir par petites touches. Et au final, tu trouves son calme reposant et plus propice aux vraies confidences. Elle te parle d’ailleurs un peu de sa relation avec son père mais reste assez pudique là-dessus alors tu n’insistes pas, malgré ta curiosité. Tu ne veux pas transformer ce moment sympa en interrogatoire. Et surtout, il ne faut pas que vous papotiez trop car vous avez tout de même une mission commando à mener à bien. L’étourderie peut la compromettre même si la première que commet Faith est sans conséquences et te fait plus rire qu’autre chose. Un petit peu trop de chocolat, ce n’est pas la pire chose qui soit. Même si la blonde a raison quand elle fait remarquer qu’il faut tout de même faire attention aux quantités pour les autres fournées. Tu as un petit sourire malicieux. « Si on manque de chocolat, on peut toujours en piquer dans la cachette secrète des jumeaux. Ils ne savent pas que je la connais en plus, donc ils s’accuseront mutuellement. » Dis-tu avec une tendresse non dissimulée pour la gourmandise de ta fratrie...
Tu continues à constituer tes petites boules de pâtes, bientôt prête à mettre la première plaque au four tandis que ton acolyte est déjà en train de fabriquer une seconde pâte. Vous avez trouvé votre rythme de croisière mais au risque de la déconcentrer, tu décides de lui faire à ton tour une confidence, lui annonçant que tu es enceinte. Sa réaction de surprise est drôle mais ce n’est rien à côté de la touchante sincérité avec laquelle elle se te félicite pour toi. Elle lâche la préparation de la pâte pour venir te serrer contre elle, et cette étreinte spontanée te réchauffe le cœur. « Merci. » Dis-tu en la serrant contre toi, touchée. Lorsqu’elle te relâche, tu vois ses yeux passer sur ton ventre tandis qu’elle te demande depuis combien de temps tu es enceinte. « C’est tout récent. Je viens de l’apprendre. Et je sais qu’on ne doit pas en parler trop tôt normalement mais ça me chamboule tellement que je n’arrive pas à ne pas le dire aux gens. » Maintenant que tu as accepté l’idée et que tu as décidé de le garder, tu es un peu plus sereine et c’est avec le sourire que tu en parles avec Faith. C’est là qu’elle te sort à une taquinerie à laquelle tu ne t’attendais pas du tout. « C’est tout à fait exact ! » Dis-tu avec un petit rire devant cette réaction. « Mais il y a une très bonne raison pour l’expliquer... Je ne vous ai pas présenté le père car je ne sais pas qui c’est... Il y a deux possibilités et je ne suis en couple avec aucun des deux. D’où le côté inattendu. » Dis-tu te rendant compte que c’était aussi étrange à expliquer qu’à vivre... Mais tu savais que Faith n’est pas du genre à juger.
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Vingt-et-un ans qu'elle danse dans ce monde (née le 18 novembre 2002).
Célibataire, lesbienne, l'amour ne s'est pas encore décidé à lui rendre visite. Elle ne le cherche pas non plus. Son cœur se laisse porter au grès de ses pas.
Le rythme dans la peau depuis la naissance, longtemps danseuse avant d'être finalement professeure de danse (modern-jazz).
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diamond member
Sujet: Re: kitchen is where magic happens (faith) Sam 9 Nov 2024 - 12:27#
Des jumeaux. Une fratrie. Des choses que je ne connais pas. J’ai grandi seule. Certes entourée de cousins et cousines, mais jamais je ne connaitrais de liens fraternels. Je ne peux pas dire que cela me manque. « Ce serait fourbe. » Mais très amusant. Cependant, nous avons plus urgent à gérer à la suite de suite annonce. L’atelier culinaire est devenu secondaire. Peut-être me trouvera trop tactile. Je n’ai pas pu résister à l’envie de la serrer dans mes bras. Je suis comme ça. Émotive et spontanée. Il est d’ailleurs étonnant qu’aucune larme ne coule sur mes joues tant son annonce à de quoi me secouer. Dans le bon sens du terme. Je suis ravie pour elle. Enfin, je le serai vraiment si elle me montre être ravie. Il y a encore de nombreuses interrogations à ce sujet. Je me montre curieuse, mais pas trop. En fonction de ses réponses, je m’arrêtai. Comme c’est elle qui a évoqué sa situation, je suppose que cela ne la dérangera pas. Au contraire, je pressens qu’elle a besoin d’en parler. Et c’est avec moi qu’elle le fait. Alors que nous étions relativement distantes avant ce moment passé à deux. Ce jour marquera un tournant dans notre relation. En bien voire très bien. « T’en fais pas, je le dirai à personne. » Je ne suis pas une commère. Elle peut se confier à moi sans souci. Les autres auront l’information quand elle l’aura décidée. Maintenant, je risque de trahir un peu son état en soirée. Je me connais et je vais être attentive à elle. Par exemple, je lui interdirai l’alcool. Sous humour pour ne pas éveiller les soupçons, mais les autres ne sont pas dupes et pourraient comprendre. Surtout si l’un des garçons du groupe est le père. J’avoue ne pas suivre les potins amoureux. Hormis ceux de Lola qui me racontent sa vie avec Naveen. Et à entendre Allie, sa vie sentimentale est chaotique. Pas de quoi la juger. Elle n’a pas besoin de cela en l’instant. Puis ce n’est pas mon genre. Je préfère la soutenir, c’est plus utile. « Si tu as déjà des idées de qui c’est, c’est pas mal. » Je tente de dédramatiser la situation. Au moins, elle n’est pas totalement dans le flou de l’inconnu. Pour autant, elle n’est pas sortie d’affaire non plus. « Tu en as parlé aux deux prétendants possibles ? » Il serait bon de les mettre au courant. Après, ce n’est pas simple en ne sachant pas qui est le responsable de sa grossesse. Et d’un côté, il est nécessaire qu’ils soient informés. Si elle doit se préparer à devenir mère, ils doivent également anticiper leur rôle de père potentiel. Sous réserve qu’ils ne vont pas l’abandonner. Je ne souhaite pas voir son enfant grandir seul avec sa mère. Je l’ai vécu. Je sais le vide que ça crée et la tristesse engendrée. « En tous cas, j’ai bien fait de faire des cookies double chocolat. Désormais que tu manges pour deux, ils sont parfaitement adaptés ! » Je ris doucement. Je me sers de mon humour pour apporter de la légèreté dans cette atmosphère. Je ne tiens pas à pleurer. La brune va donner la vie. C’est une occasion de se réjouir. Même si entre temps, il semble y avoir des problèmes à résoudre. Elle y arrivera. Nous y arriverons. Je m’implique. Elle pourra compter sur moi.