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On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3

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Archibald Monroe
Archibald Monroe
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Devlen + Elle
Nicolas Simoes
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Malone, Riley, Dante, Ilyas & Landon

32 ans, né le 21 juillet 1992
Le cœur profondément épris. Il a fini par donner une chance au coup de foudre ressenti pour Eden. Si l'intensité de ce que le tatoueur lui fait ressentir l'effraie encore, il n'a qu'à plonger dans ses yeux pour s'abreuver d'une forme étonnante de confiance.
Ébéniste - Sculpteur sur bois - Architecte pour le compte de son père (directeur d'un chaîne d'hôtel de luxe), occasionnellement et à son corps défendant.
Dans l'immense villa de sa bienfaitrice, Edna, à l'extrême Est de la ville. Son atelier borde Jacks Peak Park
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MessageSujet: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyVen 21 Juin - 17:35#

On l'arrose et on la regarde grandir... patiemment.

Mi-juin 2024


J’ai accepté de revoir Paul. Cette idée est désastreuse. Même si nous devons nous rencontrer dans un café, uniquement pour discuter, je me sens particulièrement anxieux à cette perspective. L’impression de devoir me confronter à mon ex petit ami me taraude tant que je décide d’employer les trois heures qui précèdent cette entrevue à me dégourdir les jambes. Marcher me permet parfois de faire le tri dans ma tête. Enfin, en règle générale. Dans l’immédiat, ce n’est pas si efficace. Au bout d’une vingtaine de minutes, je réalise dans quelle rue je me trouve.

Peut-être que c’est un signe ?

Jugeant qu’il n’y a qu’une seule manière de le savoir, je m’engage à l’intérieur de l’échoppe. Accueillie au comptoir par une créature étonnamment percée, je dois rassembler tout mon courage pour parvenir à balbutier ma demande. - Je… Je voudrais voir Eden, s’il vous plaît. Quand elle me demande si j’ai rendez-vous, l’envie de prendre mes jambes à mon cou ressurgit. Je ne suis plus tout à fait certain du bien-fondé de ma démarche. Tant bien que mal, j’essaie de bredouiller des explications. Comme à mon habitude, je me perds et elle finit par aller le chercher, me laissant seul avec mon propre malaise.

Je ne suis vraiment qu’un imbécile. Un grand benêt de 31 ans ! Quasiment irrécupérable !

Son arrivée me fait tout oublier. J’ignore pourquoi nous ne sommes pas revus en presque quatre mois. Je ne sais plus pourquoi j’ai fui et repoussé cet instant. Quelle est donc la raison qui m’a tenu éloigné d’un tel être ? Je ne sais même plus comment penser, ni de quelle manière respirer. Mon existence se suspend, dans l’attente d’un mot de sa part. Mes prunelles s’accrochent désespérément à lui…. Eden. Pour moi, l’univers a cessé d’exister dès l’instant où il est entré dans mon champ de vision. Si qui que ce soit a parlé, je n’ai rien entendu. Puis, je m’en fiche. Je n’en ai plus rien à faire de rien ! Les battements chaotiques de mon cœur m’infligent une douleur salutaire. Aucune naissance ne se fait sans heurt. Si naître est le premier traumatisme des hommes, qu’en est-il lorsqu’il lui faut renaître ? - Je… On… C’est ridicule ! L’ébauche d’un sourire s’installe timidement sur mes traits. Je secoue la tête de gauche à droite, le nez tourné vers mes chaussures, en inspirant profondément. Quand je relève le menton, je suis finalement capable d’aligner les mots de façon plus cohérente. - Salut, je ne sais pas si tu as un client après, mais on avait parlé d’un tatouage, il me semble. Aurais-tu un instant pour en discuter ? Et peut-être, me montrer ce à quoi il pourrait avoir pensé.

Je réalise brusquement à quel point je manque à toutes les règles de politesse. Le caractère récent de notre “amitié” ne la rend que plus fragile. J’aurais probablement dû m’annoncer, ou bien, a minima le prévenir par message. Sauf que, pour être honnête, je n’avais pas du tout prévu de passer. De plus, je ne regrette pas le moins du monde d’être entré dans ce salon.

J’en avais envie.
Pire que ça : j’en avais besoin.

Alors, pour la première fois de ma vie. Au lieu de présenter des excuses et d’être désolé d’imposer mon existence, je m’essaie sur le chemin de l’assertivité. - Cela me ferait plaisir. Je me redresse en prononçant ces mots. Mon regard maintient sa trajectoire, sans en dévier. J’ignore d’où me vient ce soudain accès de courage, mais, à mon avis, le tatoueur n’est pas étranger à ce phénomène. - Qu’est-ce que tu en dis ? Je peux aussi attendre. Je ne suis pas pressé. Oublié dans l’instant, le rendez-vous avec Paul. Moi aussi, je pourrais bien attendre des années.

@Eden Beckett

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“Rien n'est plus proche de l'absolu qu'un amour en train de naître.”Jean d'Ormesson
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Eden Beckett
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Célian, Ionas, Yaël, Lior et Rio

Trente deux ans à présent

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Il est récemment tombé sous le charme de la plus belle âme qu'il ait jamais rencontré. Au point où le mensonge lui a semblé acceptable, un détail sans importance qui risque de tout détruire.
Ancien comédien déchu et réfugié à Monterey, il s'est reconverti comme tatoueur il y a deux ans, il vit d'une autre passion qui l'anime: le dessin. La comédie lui manque mais il s'est spécialisé dans les tatouages réparateurs, il se dévoue corps et âme pour créer la plus belle pièce auprès de ceux qui veulent couvrir leurs blessures, qu'elles soient représentées sous forme de cicatrice ou simplement psychologiques.
il vit dans un appartement, en colocation avec Blake et Riley depuis le début de l'année
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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyJeu 27 Juin - 22:32#


On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser
« Eden ! Y a un type qui veut te voir ! » Assis, ou à moitié allongé, dans le canapé du salon de tatouage, un cahier de dessin dans la main et un crayon dans l'autre tandis que sa mine concentrée parcourt ce qu'il a déjà griffonné, Eden relève les yeux une demi-seconde. « Un type ? C'est pour un tatouage ? » Tatouer des mecs, depuis quelques temps, il en a perdu l'habitude. Allez savoir pourquoi, il a beaucoup plus de demandes auprès des femmes et il ne peut pas vraiment dire que ça lui déplait. Mais il se fait un principe de ne jamais refuser un client, si c'est bien de cela qu'il s'agit. « Il ne m'a pas dit grand chose, il avait l'air un peu... je sais pas, triste ? Beau, brun, les yeux incroyablement bleus ? » Son coeur s'est cassé la gueule dans sa poitrine à l'instant où elle a prononcé le mot « triste ». Toute son attention est entièrement déviée, il n'a plus un seul neurone en état de marche. Est-ce que c'est seulement possible ? Est-ce qu'il n'est pas en train de se faire de faux espoirs ? Le meilleur moyen de le savoir, c'est encore d'y aller, n'est-ce pas ?

Archie. Il est là, au milieu de l'endroit où l'on accueille habituellement les âmes déterminées à s'infliger un brin de torture pour graver sur leur peau une partie de leur histoire. Il est bien là, il ne rêve pas. Immédiatement, et parce qu'aucune autre réaction ne lui semble possible, le sourire d'Eden s'épanouit aussitôt de chaque côté de ses lèvres, révélant une dentition parfaitement alignée et d'une blancheur d'albâtre. Il rayonne immédiatement dans son regard des étoiles qui se rallument en quelques secondes. Il se fiche bien de savoir ce qu'il fait là, pourquoi il est là, et il se fiche encore plus de la manière dont il vient de débarquer, complètement à l'improviste. Son coeur s'agite au fond de sa poitrine, se réveille d'un long sommeil, enterré depuis tout ce temps sous un amas de terre, enfoui dans des marécages nauséabonds de solitude. Il se presse aux portes de sa poitrine pour battre avec force, lui rappelant presque douloureusement que le seul type capable de lui imposer ce rythme, c'est bien celui qui se trouve devant lui. « - Salut, je ne sais pas si tu as un client après, mais on avait parlé d’un tatouage, il me semble. Aurais-tu un instant pour en discuter ? » Il n'a rien oublié de la beauté de son regard à la mélancolie de son sourire. Archie est toujours d'une beauté divine et parfaite, mêlant habilement une certaine tristesse à une force incroyable. Est-ce qu'il a l'air d'un gamin tombé amoureux ? Totalement, et il l'assume. Et il est renversé par la façon qu'Archie a d'assumer à son tour la façon dont il vient de débarquer. Est-ce qu'il est censé lui répondre que tout ce qu'il souhaite, c'est pouvoir, dès lors et à présent, répondre à tout ce qui lui ferait plaisir ? « - Qu’est-ce que tu en dis ? Je peux aussi attendre. Je ne suis pas pressé. » Aussitôt, par peur de le voir disparaître peut-être, Eden secoue la tête. « Non, j'ai la journée de libre, je bossais sur un truc. » Le fameux truc, dont il lui a parlé à demi-mots par message. « Viens, on sera plus tranquille pour discuter, tu me suis ? » Il lui demande, en désignant du bout du menton le couloir dont il vient d'émerger. L'idée de se retrouver seul avec Archie lui insuffle un certain stress mais lui apporte une plus grande joie. « Tu tombes bien, parce que j'ai aussi un peu bossé là-dessus. » Un petit sourire en coin et il assume pleinement avoir pensé à lui et avoir préparé le terrain pour qu'ils puissent avancer ensemble sur ce projet.

Tandis qu'il ouvre la marche vers la salle qui lui est accordée pour tatouer tranquillement et en toute intimité, Eden guide son ex petit-ami jusqu'à pouvoir refermer la porte derrière lui. Il l'invite à s'installer où il le souhaite, dans l'ambiance très particulière et la déco à son image. Eden a entreposé des posters de films, des croquis de ses dessins, des affiches de pièces de théâtres, mêlant les univers qui le fascinent depuis toujours. « Tu veux boire quelque chose ? Je peux te servir un café, ou un verre d'eau. » Il lui adresse un sourire, à la fois fasciné par sa présence ici et impressionné de se retrouver ainsi face à lui. « Ca me fait plaisir de te revoir. » Il ne peut s'empêcher de lui dire, parce qu'il ne peut garder ce genre de sentiment pour lui plus longtemps. « Tu vas bien ? » Une légère pointe d'inquiétude colore le ton de sa voix. Parce que, malgré le plaisir qu'il a à le voir ainsi débarquer, ce comportement n'a rien d'habituel pour le jeune homme. Il sent, diffusément, que quelque chose le tracasse. Il est également curieux de tout connaître des détails de son séjour hors de la ville mais ces questions là, il les garde pour plus tard. Chaque chose en son temps.
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Le cœur profondément épris. Il a fini par donner une chance au coup de foudre ressenti pour Eden. Si l'intensité de ce que le tatoueur lui fait ressentir l'effraie encore, il n'a qu'à plonger dans ses yeux pour s'abreuver d'une forme étonnante de confiance.
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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyDim 7 Juil - 9:13#

J’expire un peu de mon soulagement en acquiesçant à sa demande. Je me fonds dans son ombre, sans marquer d’hésitation. Mon être, tout entier, savoure la joie de pouvoir à nouveau profiter de la présence d’Eden. De son âme, s’échappe des filaments éclatants. Il est le centre d’une énergie solaire, chaude et joyeuse, que je perçois en continue. Son aura se diffuse peu à peu sur ma peau. Elle éclaire la route à suivre, me confirme ce dont je me doutais déjà plus ou moins. Quelque chose, au fond de moi, se ravive avec force.

L’espoir.

Quand il m’annonce avoir travaillé sur cette histoire de tatouage, lancée à la volée comme d’autres discutent de refaire le monde, je suis incroyablement touché. - Ah oui ? Je suis curieux de découvrir ses idées. Pourtant, j’ignore encore si j’irais un jour au bout de mon impulsion.

Nous entrons finalement dans son antre. Je souris en découvrant la manière dont il a aménagé et décoré son espace de travail. Mon regard s’accroche aux moindres détails. Je scrute ce kaléidoscope de passions, d’envies et de rêves. Ce sont les reflets intimes du tatoueur. Pris dans ma consultation, un doux sourire accroché aux lèvres, je refuse poliment sa proposition. - Non merci. Pas pour le moment, c’est gentil. « Ça me fait plaisir de te revoir. » Toute mon attention se recentre sur Eden. Pendant cinq longues secondes, je ne dis rien. Le timbre de ma voix s’alourdit sans que je n’y prenne garde. - À moi aussi. Je… Je ne finis même pas ma phrase. Plus par habitude que par gêne, je passe une main sur ma nuque et me gratte l’arrière du crâne. Je tourne légèrement en rond, sur moi-même. C’est tout de même très étrange. Je ne me sens pas spécialement mal à l’aise. J’imagine, naïvement, que je devrais ! En quatre mois, les habitudes et les réflexes se perdent, et imposent une certaine distance entre d’anciens amoureux. Je dois admettre qu'une espèce de sérénité prédomine. J’avais besoin de le voir. Si ça ne tenait qu’à moi, je me laisserais aller à une tendre accolade.

- Ça va maintenant, oui. Mes mains regagnent mes poches. Pour être honnête, je ne sais pas tellement quoi faire d’elles. - Et toi ? Évidemment, cela m’intéresse. Je l’écoute avant de préciser finalement ma pensée. - Les dernières semaines ont été… Étranges. Un peu éprouvantes. Ma mine, alourdie de fatigue, est là pour en témoigner. Malgré tout, j’éprouve l’impression diffuse d’avoir laissé tout ça derrière moi, dès lors qu’Eden est venu me chercher. Je grimace, fronce les sourcils, esquisse un sourire avant d’oser m’avancer de deux pas. - Tu me montres ce que tu as fait et je te montre ce que j’ai fait ? Un soupçon de malice s’invite dans mes iris. Depuis quelque temps, je pratique ce genre de partage artistique. Les moments passés auprès d’Harmony m’ont permis de redécouvrir une autre manière de dessiner.

Tu m’as manqué. Ai-je le droit de le lui dire ? Sans la désinhibition due aux antidouleurs, je garde ce secret, même s’il doit se voir comme le nez au milieu de la figure. Non ? J’ouvre le dessus de ma besace, portée en bandoulière pour chercher à l’intérieur. - Attends, j’ai quelque chose pour toi. J’en extirpe une sorte de boule à neige. Dans l’écrin de verre, se tient la miniature du phare dont je lui ai envoyé la photo. Au lieu d’une pluie de flocon de neige, en agitant le globe, il est possible de déplacer des grains de sables bleutés, supposé représenter l'océan. Dans un sourire, je tends mon cadeau au tatoueur. Ce n’est pas grand chose. Juste une attention… Parce que cet endroit m’a fait penser à lui et que, je crois que j’aurais aimé qu’il soit avec moi.

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Il est récemment tombé sous le charme de la plus belle âme qu'il ait jamais rencontré. Au point où le mensonge lui a semblé acceptable, un détail sans importance qui risque de tout détruire.
Ancien comédien déchu et réfugié à Monterey, il s'est reconverti comme tatoueur il y a deux ans, il vit d'une autre passion qui l'anime: le dessin. La comédie lui manque mais il s'est spécialisé dans les tatouages réparateurs, il se dévoue corps et âme pour créer la plus belle pièce auprès de ceux qui veulent couvrir leurs blessures, qu'elles soient représentées sous forme de cicatrice ou simplement psychologiques.
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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyDim 14 Juil - 17:21#


On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser
A l’instant où Eden referme la porte derrière Archie, le temps s’arrête. Il ne laissera rien ni personne pénétrer dans cette pièce, rien ne viendra les déranger. Peu importe le temps que le jeune homme semble vouloir lui accorder, Eden est prêt à lui donner le reste de sa journée. De sa vie. Son cœur est bien trop heureux de battre à nouveau avec force, il est bien trop soulagé de voir dans ses yeux un certain attachement. Même s’il est presque sûr qu’il pourrait aussi bien s’en convaincre de lui-même. « - À moi aussi. Je… » Eden observe, plus attentif que jamais, le langage corporel du jeune homme en face de lui. Il s’assoit tranquillement sur son tabouret roulant pour le laisser prendre possession de l’espace. Il s’efface pour lui laisser la place dont il a besoin. Il ne lui indique même pas qu’il peut s’asseoir s’il le souhaite, sur la table qui lui sert à tatouer ses clients, Archie sait qu’il peut se mettre aussi à l’aise qu’il le voudra. « - Ça va maintenant, oui. » Le jeune tatoueur arque légèrement un sourcil, à mi-chemin entre l’inquiétude et une certaine malice. « Maintenant ? » Qu’est-ce que ça veut dire, comment il est censé l’interpréter ? Cela sous-entend bien trop qu’avant, ça n’allait pas. Mais avant quoi, d’ailleurs ? Avant de passer la porte de son shop ? S’il se met à croire à ce genre d’idée, il risque de se redresser plus rapidement que prévu et de venir chercher une étreinte bien trop prématurée.

« Je vais bien. » Etonnamment, c’est la vérité. Un peu loin de l’infinie tristesse qu’il ressentait quelques semaines auparavant, quand Archie l’a appelé. Il a repris sa vie en main, même s’il s’en pensait incapable. Il a trouvé un nouveau cap et il s’y est tenu pour ne pas laisser ses pensées dériver. « Et étonnamment bien, aujourd’hui. » Un sourire lui dessine les traits, ses yeux le dévorent littéralement. Il est ravi de le voir, il est heureux d’avoir cette discussion avec lui. D’un hochement de tête, il accepte son deal sans cesser de le contempler. « Tu me montres et tu me racontes ? » Les semaines éprouvantes qu’il a passé, parce que quelque chose lui dit qu’il a besoin d’en discuter avec quelqu’un. Que ce soit lui qu’il soit venu trouver… Cela dépasse ses espérances en réalité. Il n’arrive pas à croire qu’ils en soient là, aujourd’hui. Eden roule à travers la pièce vers sa table de travail en faisant le pitre, comme d’habitude. Il tourne sur lui-même avant de se stopper et d’attraper son cahier à dessin et il revient vers le jeune homme qui en a profité pour extirper de sa besace un cadeau pour lui. Interloqué, Eden cesse immédiatement de faire le clown et attrape le présent avec toute la délicatesse du monde. Il pose sa pochette sur la table pour contempler ce qu’il a sous les yeux, bouche bée. « Wouah, c’est magnifique Archie, merci. » Il relève les yeux vers lui, ébloui par sa gentillesse, par cette bonté qu’il partage avec lui après le mal qu’il lui a fait. Il prend un aller simple dans la profondeur de son regard, dans la beauté de ses iris et ne cesse de fouiller à l’intérieur pour qu’Archie ait le temps d’y lire toute sa gratitude. Il se mord la lèvre nerveusement, poussé par une envie irrépressible de se redresser, de venir chercher la chaleur de ses bras. Au lieu de lui imposer un contact dont il ne voudrait pas, Eden préfère qu’il lise en lui tout ce qu’il ressent tandis qu’il effleure la main de la sienne, tendrement.

Il reporte son attention sur son carnet à dessin, nerveusement à présent et retrouve rapidement la page où il a griffonné ses premières idées. Des dizaines de pages dépassent de son carnet et ne concernent pas le dessin le moins du monde. Mais c’est une histoire qu’il garde pour plus tard, ça. Tandis qu’il pose son croquis sur la table, il explique. « Comme tu n’avais pas l’air d’accord avec le phoenix, je suis parti sur autre chose. » Sur la page blanche, il a esquissé le début d’une éclipse solaire. « C’est à ça que tu m’as fait penser, la première fois que je t’ai vu. Tant que le soleil est là, la lune est invisible. Sauf quand elle décide de lui voler la vedette en plein jour. C’est aussi unique que magnifique, comme phénomène, éblouissant, également. » Eden se gratte légèrement l’arrière de la tête en délivrant la vision qu’il a d’Archie. Le jour où ce gars décidera de briller devant le monde entier, il aveuglera les fous qui auront l’idée de le regarder sans la moindre protection. Mais ce n’est pas tout. A l’intérieur de l’éclipse, il a laissé des zones grises par-dessus lesquelles il a dessiné un arbre, qui se fond parfaitement dans le paysage. « C’est un bouleau. » Il explique, nerveusement. Ce n’est pas à un ébéniste qu’il va apprendre la signification des arbres, si ? Parce qu’il a passé des heures à se renseigner sur le sujet. Eden voulait un symbole qui représente à la fois la personnalité d’Archie et la beauté de son travail. Il n’ose pas vraiment croiser son regard, pas sûr de ne pas être complètement à côté de la plaque avec son dessin. En tout cas, s’il ne plait pas à Archie, il a, tout de même, devant les yeux, la façon dont le tatoueur le perçoit. Tandis qu’il le laisse prendre connaissance de ce qu’il a dessiné, il pointe du doigt l’intérieur du tronc qui reste encore désespérément vide. « Je n’ai pas tout à fait terminé. Je me disais que tu aurais envie d’y ajouter ta propre touche. » Il lui adresse un sourire. Quelque chose qu’il voudrait représenter. Soumis à la proximité avec le jeune homme, il a bien trop conscience que son bras effleure le sien. Il n’ose pas bouger, de peur qu’Archie le remarque et ne s’écarte. « Enfin, c’est juste une idée, une ébauche et il n’y a aucune obligation. On peut partir sur ce que tu veux. » Il inspire légèrement en osant affronter son regard, cette fois. « Et même si tu as changé d’avis, tu n’as qu’un mot à dire… » Comme « cactus » ? Semble lui dire son regard légèrement tourné vers lui.

Tandis qu’il attend, patiemment, sa réaction à ce qu’il pense de tout ça, Eden jette un œil au cadeau qu’il lui a offert. Est-ce que c’est son tour, de lui raconter ce qui a pu se passer là-bas ?


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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyMar 23 Juil - 18:16#

Savoir qu’Eden se porte bien me réchauffe tout entier. Je me surprends à sourire doucement en relevant les yeux vers lui. Pour certains, ma compassion se situerait entre foutaises et marques de désintérêt. Il n’en est rien. Aimer quelqu’un n’implique pas nécessairement de vouloir être le centre de son univers, d’être celui sans qui plus rien n’a de sens. Moi, je n’ai pas les épaules pour porter le bonheur d’un autre en plus de l’équilibre de ma propre vie. J’aime cet homme, quoi qu’il ressente. Ce sentiment ne connaît aucune condition. Pas même celle d’être un couple.

En offrant mon cadeau, je ne m’attendais pas à sa réaction. Au moment où nos regards se croisent, une déflagration brûlante me bouscule tout entier. Ma bouche s’assèche. Mon rythme cardiaque s’envole et s’emballe. L’incertitude me creuse les traits du visage. J’ai brusquement très chaud. Mes doigts sont pris d’un léger tremblement. La sensation ressentie s’avère similaire à celle que l'on doit ressentir lorsque nous sommes avalés par un trou. Je viens d’être aspiré par un tourbillon d’émotions brutes. J’en sursaute au moment où ses doigts m'effleurent. - Pardon, je… Je n’étais pas prêt. Je ne m’y attendais pas. Je ne sais plus comment gérer ça. Ce subtil équilibre du "trop" et du "pas assez".

En réalité, je n’y arrive plus.
Eden est si proche de moi tout en étant beaucoup trop loin. Je pensais pouvoir mieux gérer mes émotions. Je ne m’attendais pas à ce que, au lieu de s’amoindrir et de s’apaiser, elles me reviennent en plein visage, démultipliées.  

Par chance, le tatoueur recentre notre échange sur le sujet initial. La curiosité me pousse à m’approcher. Resté debout, je me penche sur la table, attentif à ses gestes, autant qu’à ses mots. Son odeur me chatouille doucement le nez. Elle titille ma mémoire de souvenirs heureux. Mon souffle se coupe au moment où je comprends la signification du dessin. Du bout des doigts, j’explore les contours, tracés au crayon. - Eden… Je souffle, les yeux plongés sur cette lune et ce soleil. Entrelacé. - C’est sublime. Il n’existe aucun autre mot capable de qualifier ce tatouage.

Les explications fournies résonnent dans ma tête, en écho avec mes propres connaissances. Pendant quelques secondes, je ne suis plus tout à fait là. Retranché dans mes propres réflexions, paralysée par la puissance de la symbolique, je peine à me rappeler comment respirer. Je recule finalement en clignant des yeux. Nos peaux se quittent alors que je me tourne pleinement vers Eden. Moi debout, et lui assis, je tâche de chercher son regard. - C’est vraiment comme ça que tu me vois ? J’ai l’air, tout à la fois, surpris et perplexe. Timidement, ma main vient chercher la sienne sur la table. Je serre mes doigts tout autour de sa peau. Sa chaleur se répercute dans mon avant-bras. Elle fait frémir chaque fibre de ma peau sur la trajectoire de mon cœur.

Lui et moi, quel incommensurable gâchis !
Notre histoire n’aurait jamais dû prendre cette tournure.

- Je n’ai pas changé d’avis. C’est tout ce que je trouve à lui dire alors que mon palpitant s’engage dans une course folle, contre la montre. - D'ailleurs, cela n'arrivera pas. Je te montre… À mon tour, je fais tourner les pages de mon carnet, jusqu’à pouvoir lui révéler une double page, couverte de plusieurs esquisses. - Celle-ci se rapproche le plus de ce que j’avais en tête, mais je n’en suis pas entièrement satisfait. J’espère que cela t’inspirera. De l’index, je tapote un ovale parfait, dans le creux duquel deux mains se croisent et s’effleurent. - Tu crois que tu pourrais l’intégrer ? Je n’en doute pas vraiment. Question rhétorique, donc. Je suis même assez convaincu qu’il saura, bien mieux que moi, rendre hommage à cette ébauche.

Légèrement anxieux, profondément maladroit, je change encore de position. Je recule jusqu’à sentir le rebord de la table contre le bas de mon dos. Tout se mélange dans ma tête. Ce que j’ai envie de lui dire quand je devrais me taire. Les tendres élans de mon âme dès qu’il se trouve dans les environs.

- Cactus.

Ma voix tremble un peu. Le mot m’écorche les lèvres. Dans ma tête, ce mot reste similaire au “Pouce !” enfantin, crié en pleine partie de jeu. J’ai besoin de quelques instants afin de remettre de l’ordre en moi. Une main derrière la nuque, je tâche de me recentrer sur moi. Sauf que je n’y parviens pas… Sans m’en rendre totalement compte, mes doigts viennent chercher les siens, dans une lente caresse. La seulement, je parviens à m'apaiser. Enfin, plutôt, à me calmer juste assez pour redevenir cohérent et audible. - Je ne pense pas que te raconter à quel point ces dernières semaines ont été ardues ait un réel intérêt. Mon père reste mon père, et je reste… La plus grande déception de sa vie. Je secoue doucement la tête. En me mordillant les lèvres, je cherche ses yeux. - Tu ne m’as jamais vu comme ça, toi. Ma gorge se serre. - Ta façon d’observer le monde et d’encourager les autres à être eux-mêmes fait de cette Terre une plus belle planète. Un sourire se faufile sur ma bouche. Mes doigts cessent leur course volatile. Ils se posent entre les siens. - Je me suis rappelée ta manière de me sourire. L’authenticité avec laquelle il m’a enveloppé de son amour. - Et la force de ton audace. Je déglutis. - Ça m’a aidé à ne pas me perdre. Au fond, notre histoire est un trésor. Je la garde, gravée au fond de mon cœur, semblable à une partie de moi. Ce qu’Eden m’a offert ne m’a plus jamais quitté. J'y puise une énergie nouvelle. Là ou avant, j'éclusais ma propre mélancolie, coule un ruisseau scintillant, aussi minuscule qu'indélogeable.

Et, en cet après-midi de juin, je m’inspire d'Eden pour oser. - Est-ce que je peux te demander quelque chose ? Je … Tu as le droit de refuser, bien sûr. Je comprendrais d’ailleurs que tu le fasses, c’est… Pour le moins incongru. Sache que j’ai parfaitement conscience que je ne devrais pas faire ça et que c’est totalement exagéré, surtout après… Après tout ce qui s’est passé entre nous, mais… Je me perds encore, c’est ça ? N'hésite pas à me fournir une carte pour que j'arrête de faire ça et que je... Tu as compris. Un tout petit rire nerveux vient m’enserrer la gorge. Une émotion brute m’éclaire les iris au moment de lui demander. - Embrasse-moi.

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Il est récemment tombé sous le charme de la plus belle âme qu'il ait jamais rencontré. Au point où le mensonge lui a semblé acceptable, un détail sans importance qui risque de tout détruire.
Ancien comédien déchu et réfugié à Monterey, il s'est reconverti comme tatoueur il y a deux ans, il vit d'une autre passion qui l'anime: le dessin. La comédie lui manque mais il s'est spécialisé dans les tatouages réparateurs, il se dévoue corps et âme pour créer la plus belle pièce auprès de ceux qui veulent couvrir leurs blessures, qu'elles soient représentées sous forme de cicatrice ou simplement psychologiques.
il vit dans un appartement, en colocation avec Blake et Riley depuis le début de l'année
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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyMar 6 Aoû - 22:52#


On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser
Tandis qu’Archie prend connaissance du dessin qu’il a esquissé sur son papier blanc, il lit ses émotions avec une certaine facilité. L’ébéniste ne cherche même pas à s’en cacher, il ne l’a jamais fait. Authentique et vrai, il l’a toujours été, au contraire de lui qui a tout gâché et tout sali de ses mensonges et de cette vérité qu’il a camouflée. Il voit dans son regard qu’il assimile doucement les informations qu’il vient de lui délivrer et son compliment le touche en pleine poitrine. Savoir qu’il approuve lui réchauffe immédiatement le cœur. Il y a quelque chose qui vibre dans l’air, entre eux, ou bien est-ce qu’il est en train de rêver, ou pire, de fantasmer ? Il ne peut plus se le permettre, il risque de ne pas en sortir indemne. Parce que ça lui fait bien trop mal, de penser que les choses pourraient s’arranger. Pourtant, quelque chose se passe, il en est intimement convaincu à cet instant précis. «  - C’est vraiment comme ça que tu me vois ? »  L’étreinte de ses doigts le surprend mais il ne fait pas le moindre geste pour s’en dégager. La chaleur de son regard et l’émotion qui y vibre le réchauffent tout entier. « C’est exactement comme ça que je te vois, Archie. » Il précise, parce qu’il n’y a pas de place au moindre doute. Il a réfléchi longtemps, il a fait de nombreuses recherches. Le résultat qu’il voit sous ses yeux est bien la perception qu’il a de son être, de ce qu’il dégage, de ce que lui voit dans son regard quand il le regarde. Et à cet instant, un espoir renaît à l’intérieur de son ventre, féroce et vorace, prêt à l’engloutir tout entier s’il le faut. Il n’a plus peur de souffrir encore, tant que c’est Archie qui tient le bas qui blesse. Il veut continuer d’espérer cent fois pour quatre-vingt dix neuf déceptions, si la dernière peut s’avérer être la bonne.

Il se concentre sur ses mots pour en comprendre l’essence quand il ouvre le dessin à la double page où des esquisses s’entrelacent. Attentif, il observe les détails de ce qu’Archie a dessiné et doucement, il acquiesce. « Je crois que je sais exactement comment l’intégrer. » Il retrouve son regard, plein de confiance et d’assurance. Il veut faire ça pour lui, il est déterminé à lui apporter le plus beau tatouage qu’il puisse réaliser. « Tu veux me parler de ce que cela représente ? » La délicatesse de son ton laisse sous-entendre tout ce qu’il n’ajoute pas : il n’y est pas obligé s’il n’en a pas envie et Eden n’en prendra pas ombrage. C’est son jardin, ça peut être son secret, il n’a aucun problème avec ça. Le nombre de ses clients qui arrivent avec une idée, un dessin déjà tout fait sans vouloir en révéler la symbolique lui revient en mémoire. Archie pourrait ne rien lui dire, il pourrait se contenter de deviner, d’inventer mille et une histoire pour chercher à en comprendre le sens. Ou lui laisser cet espace pour qu’il garde ça pour lui. Il s’apprête à ajouter quelque chose quand Archie recule brusquement et le souffle d’un seul petit mot. « - Cactus. » Immédiatement, il se redresse et fait rouler sa chaise quelques centimètres en arrière, pour signifier à Archie qu’il a entendu, qu’il a compris. Même s’il ne sait pas ce qui a provoqué l’usage de leur mot de sécurité, quand le jeune homme sent que ça peut être trop. Pourtant, comme à chaque fois que cela lui a été utile, Eden ne cherche pas à le savoir, il se contente d’attendre que la vague passe en s’assurant qu’elle ne l’engloutisse pas, attentif au moindre détail, à la moindre secousse.

Et quand il revient chercher sa main, le cœur d’Eden s’envole à nouveau. C’est un sentiment intense qui le traverse. C’est lui qu’il vient chercher, dans la tempête de ses émotions, pour s’apaiser progressivement. Ses doigts se serrent autour des siens, en soutien inébranlable. Personne ne le fera bouger, personne ne l’empêchera d’être là et d’écouter ses mots et son histoire. « Ton père ne te mérite pas. » Sa voix est grave, sévère, dans un jugement qui ne lui ressemble guère. Mais il ne parvient pas à voir les choses autrement. Il déteste cet homme qui ne se rend pas compte du mal qu’il répand, parce que son fils cherche à lui plaire tellement qu’il s’oublie, qu’il se plie à ses désirs sans penser à ses envies. Qu’il ploie sous le poids d’attentes bien trop extravagantes. « Tu ne devrais pas quémander la fierté de ton propre père Archie, il aurait toutes les raisons d’être fier mais il est bien trop aveugle pour se rendre compte du fils qu’il a la chance d'avoir. » Il vibre d’émotion mais surtout, de vérité. Parce qu’il n’y a rien de plus vrai à ses yeux que ça. La beauté des mots que le jeune homme prononce le bouleverse. L’émotion lui serre la gorge et ses doigts effleurent les siens, se perdent dans son étreinte. « - Ça m’a aidé à ne pas me perdre. » Il hoche légèrement la tête. « Je te vois toi, Archie, et je n’ai jamais rien vu d’aussi beau dans ma vie. » Eden se mord la lèvre pour observer la beauté de ses traits dont ses doigts viennent effleurer délicatement la peau. « Et je ne parle pas uniquement de la couleur incroyable de tes yeux ou de l’éclat de ton sourire. Non, je parle de tout ce que tu es, de ta bonté, de la douceur dans laquelle tu m’as enveloppé, de la pureté de ton cœur et l’authenticité de tes émotions. Promets-moi quelque chose Archie, n’essaie jamais de changer une once de toi. » Il le supplie de ne jamais se plier aux règles instaurées par son père. « Crois en toi, parce que moi, je crois en toi. » Il se redresse légèrement pour planter son regard dans le sien, pour qu’il l’écoute, le comprenne et surtout, le croit.

La suite de son discours le perd légèrement et un sourire fin lui dessine les lèvres à mesure qu’Archie s’enfonce. Eden est sur le point de lui dire qu’il peut lui demander tout ce qu’il veut, sa répartie est balayée par cette simple demande. « - Embrasse-moi. » C’est un uppercut en plein estomac, un direct tiré en pleine poitrine, une balle lui traverse la poitrine. Il sent son cœur se décrocher, s’évader, s’envoler. Il se redresse avant même d’avoir pris conscience de le faire. Au lieu de se précipiter, Eden inspire un grand coup en s’approchant du jeune homme. Il observe la clarté de ses yeux d’un air soucieux. Il jauge probablement, pendant quelques secondes, sa détermination. Il n’ose pas lui poser la moindre question, il aurait trop peur de gâcher l’instant. Ses doigts viennent accrocher la base de sa nuque avec tendresse. Eden prend son temps pour caresser sa peau délicatement, il profite de retrouver les sensations familières. Il vient chercher son souffle, entrouvre les lèvres, vibre d’émotion. « Archie… » Il le prévient, il l’appelle peut-être, il ne sait plus bien ce qu’il fait. Il n’y a plus rien qui compte, en dehors de ça, de ce moment qui n’appartient qu’à eux. Alors, aussi doucement que possible, par peur qu’on lui retire cet instant à tout moment, il vient chercher ses lèvres avec les siennes dans une étreinte sucrée, douce et incroyablement enivrante. Sans chercher à savoir d’où vient cette demande ou pourquoi maintenant, Eden profite de la saveur si incroyable de sa bouche, aussi longtemps qu’il lui sera permis de le faire. Et le monde s'efface, le monde l'emporte et il se perd et se noie dans un déluge de sensations toutes plus incroyables les unes que les autres.
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Le cœur profondément épris. Il a fini par donner une chance au coup de foudre ressenti pour Eden. Si l'intensité de ce que le tatoueur lui fait ressentir l'effraie encore, il n'a qu'à plonger dans ses yeux pour s'abreuver d'une forme étonnante de confiance.
Ébéniste - Sculpteur sur bois - Architecte pour le compte de son père (directeur d'un chaîne d'hôtel de luxe), occasionnellement et à son corps défendant.
Dans l'immense villa de sa bienfaitrice, Edna, à l'extrême Est de la ville. Son atelier borde Jacks Peak Park
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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyMer 14 Aoû - 9:53#

« Crois en toi, parce que moi, je crois en toi. »  C'est justement à cet espoir que je me suis raccroché. Je me suis nourri de sa confiance en moi. J'ai fait de son affection une armure, afin de me protéger des reproches les plus directs. Eden a fait naître quelque chose en moi. Peut-être n'en a-t-il même pas eu conscience lui-même. Il s'est donné, trop entièrement pour n'avoir laissé aucune trace. Notre amour ne m'a pas laissé indemne. Sur le sentier des larmes versées en son nom, là où mon cœur a bleui se s'être senti trahi, des milliers de fleurs des champs ont repoussé. Notre histoire n'est nullement semblable à un paysage froid et désolé. C'est un jardin luxuriant. Riches d'odeurs. Chatoyants de couleurs. Mon propre refuge intérieur. L'endroit secret, au fond de moi, dans lequel je peux me ressourcer. Avant de croiser sa route, je parvenais à trouver un équilibre. Grâce à notre rencontre, je sais où puiser la force qui me fait souvent défaut : dans la chaleur de notre histoire.

Les yeux rivés aux siens, je suis aux premières loges de sa stupéfaction. Quelques mois en arrières, j'aurais rougi de ma propre audace et lui aurait présenté toutes mes excuses . Une part de moi estime que cette attitude serait bien plus rationnelle et raisonnable ! Au moins, je ne prendrais pas le risque de nous blesser, l'un ou l'autre. C'est vrai. Néanmoins, plus vrai encore, est la force avec laquelle palpite mon cœur depuis que je suis entrée dans son salon. Je me rassure en me disant qu'Eden a toujours le droit de me dire non, de s'écarter et de me rappeler qu'aujourd'hui, nous ne sommes plus ensemble car j'en ai décidé ainsi.

Il n'en fait rien. Il s'approche et le monde disparaît. J'acquiesce doucement, plusieurs fois en l'entendant exhaler mon prénom. S'il te plaît, Eden. Un frisson merveilleux s'abat sur mes épaules au moment où ses lèvres viennent caresser les miennes. Chaque seconde passée, compte en son sein, une éternité à elle seule. Je presse ma bouche aussi lentement que possible. Son parfum... Sa saveur... Toutes ces sensations si particulières qui n'existent qu'en sa présence. D'un main audacieuse, je crochète sa hanche et me rapproche. J'approfondis notre baiser d'une langue indocile, ravie de retrouver le goût de sa consœur.  L'instant me bouleverse de perfection. Parce que c'est lui.
De longues secondes encore, j'embrasse Eden. Perdu dans cet ailleurs, cet entre-deux magiques, qui n'apparient qu'à nous, je suis frappé par une certitude. Un bonheur juste et authentique frémit sous ma peau. Aussi lentement qu'il s'est approché, je m'écarte, laissant une dizaine de centimètres entre nous. À quel moment mes mains se sont-elles faufilées dans le bas de son dos ? Je l'ignore. Ce détail a-t-il la moindre importance. ? Aucun, de mon point de vue. Les paupières closes, je sens rouler une larme le long de ma joue. Je rouvre les yeux, parfaitement serein. - Merci, dis-je dans un souffle ému. Je cherche dans son regard, le fond de ses ressentis. Je déglutis en fronçant les sourcils, cherchant comment mettre des mots sur ce que je ressens. Il me semble que je lui dois quelques explications pour mon comportement plus que discutables ! - Je... Euh... Stop. Ma première impulsion m'invite à me nicher dans son cou, à fuir en me gorgeant de son odeur, à aller me noyer contre sa peau tant qu'il ne me repousse pas. - Je sais que... Je t'ai fait beaucoup de mal. Le regret teinte autant mes iris que ma voix. - J'en suis navré, Eden. Je ne voulais pas.... je... Recommence à me perdre.  

Je m'agace d'être aussi sensible ! Si fragile qu'un coup de vent me déstabiliserait. Déterminé à aller au bout de mes explications, mes doigts abandonnent leur timidité pour caresser les siens. Ils furètent autour, les effleurent, les frôlent dans une danse lente qui me canalise. La même, ou presque, que celle qu'il m'a offert sur ce bateau. La même que j'ai voulu insérer dans ce tatouage.

- Rien au monde n'aura jamais la saveur de ton amour. Personne ne pourra jamais me compléter aussi bien. J'ose relever les yeux vers lui. - J'avais besoin d'en être sûr, mais au fond, Eden, je le savais déjà. Le visage légèrement incliné sur le côté, je le couve d'un regard sans équivoque. Il est ma plus belle histoire, de celle qui n'intervient qu'une fois par millénaire.  - Je ne pourrais jamais regretter notre rencontre, encore moins toi et moi. Est-ce que... Est-ce que tu as quelqu'un dans ta vie ou... Est-ce que je peux... Je m'approche jusqu'à pouvoir frôler ses lèvres des miennes, sur lesquelles un sourire s'épanouit peu à peu. - Je n'ai plus envie de me forcer à ne pas vivre ce que je ressens.

Sur cet aveu, la sonnerie – désespérément classique – de mon téléphone, se fait entendre, brisant l'intimité de notre conciliabule. Je sursaute et cligne des yeux, ramené beaucoup trop brutalement à une autre réalité, beaucoup moins enthousiasmante. - C'est Paul. Malgré mon air surpris, je n'ai pas besoin de vérifier pour en être sûr. Paul, mon ex. Paul, avec qui j'ai rendez-vous depuis un bon quart d'heure. Mes pas en ont décidé autrement. Mon cœur a préféré une autre voie.

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Il est récemment tombé sous le charme de la plus belle âme qu'il ait jamais rencontré. Au point où le mensonge lui a semblé acceptable, un détail sans importance qui risque de tout détruire.
Ancien comédien déchu et réfugié à Monterey, il s'est reconverti comme tatoueur il y a deux ans, il vit d'une autre passion qui l'anime: le dessin. La comédie lui manque mais il s'est spécialisé dans les tatouages réparateurs, il se dévoue corps et âme pour créer la plus belle pièce auprès de ceux qui veulent couvrir leurs blessures, qu'elles soient représentées sous forme de cicatrice ou simplement psychologiques.
il vit dans un appartement, en colocation avec Blake et Riley depuis le début de l'année
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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyDim 18 Aoû - 17:28#


On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser
Il n’y a pas de mot, pour exprimer ce qu’il ressent à cet instant. Ce baiser est parfait, teinté d’une telle sincérité, d’une authenticité qui l’émeut au-delà de l’acceptable. Il prend ce qu’Archie veut bien lui donner, il donne absolument tout ce qu’il a, tout ce qu’il est, pour lui transmettre la brutalité de ses émotions. Il sent ses mains dans son dos, la caresse de sa langue, sa saveur et son odeur envahissent à nouveau ses sens. Est-ce qu’il est en train de rêver, comme il l’a souvent fait ces derniers mois ? Quand il croyait tout absolument perdu, il n’avait qu’à fermer les yeux pour imaginer Archie revenir vers lui et que tout soit oublié, effacé, d’un seul coup de vent. Mais il se réveillait, à chaque fois un peu plus blessé de constater la noirceur de son quotidien face à la beauté de ses songes. Rien n’est comparable à ce qu’il est en train de vivre et dont il savoure chaque seconde écoulée, sans faire attention au temps qui passe. Plus rien n’a d’importance.

Quand Archie recule légèrement, ses émotions le frappent de plein fouet. Il observe la beauté de ses traits et dans une douce caresse, il efface cette larme qui s’est invitée le long de sa joue. Il essaie d’apaiser ce qu’il ressent, peu importe ce que c’est. Archie est d’une beauté à couper le souffle, ainsi révélé, assumant ses envies avec autant d’audace et ses émotions avec une telle sincérité. Il ne peut pas y rester insensible, ça touche au fond de lui bien trop de points, ça chatouille son empathie de toute sa puissance. « - Merci » Ce simple mot lui coupe le souffle. Merci ? Une frayeur nette se fraye un chemin dans son esprit. Est-ce que Archie est venu lui dire au revoir, est-ce que ce baiser, ce n’était qu’un moment pour le réconforter ? Pour apaiser une douleur en lui ? Il fronce légèrement les sourcils en fouillant son regard, tandis que son pouce ne cesse sa caresse contre sa joue. Peu importe la peur, il envoie chier ses propres émotions et reste attentif à ce qui se dégage de l’ébéniste. « - Je sais que... Je t'ai fait beaucoup de mal. » Cligner des yeux ne rend pas la scène plus réaliste, ouvrir la bouche de stupéfaction lui donne probablement l’air d’un parfait idiot. « - J'en suis navré, Eden. Je ne voulais pas.... je... » Il n’y a rien à faire, Eden ne comprend pas. Il secoue la tête vivement, abasourdi, incrédule même. « Tu es en train de t’excuser ? » Il est halluciné, c’est presque irréel quand il y pense. « Archie… » Bon sang, s’il n’était pas déjà complètement dingue de lui, il tomberait amoureux, dans la seconde. C’est tout juste s’il arrive à ne pas tomber à genoux sous le poids de sa culpabilité grandissante. Mais quel connard il fait ! Son front vient buter contre celui du jeune homme. Un soupir s’échappe. « Ce n’est pas à toi d’être navré. C’est moi qui t’aie fait du mal, qui aies trahi ta confiance, de quoi est-ce que tu t’excuses ? Tu n’as rien fait, tout ça c’était ma faute et je ne t’ai pas blâmé une seule fois pour ce choix que tu as fait. Mais je me suis détesté pour ce poison que j’ai amené dans notre relation. » Le mensonge et la tromperie sont les pires trahisons dans un couple. Eden n’a pas trompé Archie, mais il a entretenu une relation sans se révéler, pendant des mois entiers, il a maintenu ce mensonge. La caresse de ses mains lui donne la force d’affronter son regard et la profondeur de ses émotions. Il ne le lâche pas une seule seconde, savourant cette proximité.

« - Rien au monde n'aura jamais la saveur de ton amour. Personne ne pourra jamais me compléter aussi bien. - J'avais besoin d'en être sûr, mais au fond, Eden, je le savais déjà. » Eden tombe dans un rêve, dans une autre réalité, il ne peut en être autrement. La force de ses aveux lui donne l’impression de tanguer, de se perdre un petit peu. « Archie… » Il l’implore, peut-être de continuer, ou d’arrêter, il n’en sait plus rien. « Je n’ai personne. » Il l’informe, ses lèvres frôlant les siennes audacieusement proches. Il taquine de son nez le bout du sien. « Tu peux faire tout ce que tu veux. » Il chuchote, murmure dans un souffle. Son cœur est sur le point d’exploser, il en est convaincu. « Qu’est-ce que je disais ? Tu es éblouissant. » Comme une éclipse gigantesque, totale et incroyable. Il capte la lumière, il absorbe et il éblouit le monde de sa beauté céleste. « Je t’aime. » Il avoue, même si ce n’est pas la première fois, il a besoin de le lui dire. « Archie si tu m’accordes vraiment une autre chance, si c’est bien ce que tu es en train de faire, je te promets de ne plus jamais merder à ce point et de t’aimer comme tu le mérites. »

Il revient chercher ses lèvres, dans un élan incontrôlable, au moment où une sonnerie retentit. Il s’apprête à ne pas y prêter la moindre attention, quand Archie lui révèle l’identité de la personne qui appelle. Comment peut-il le savoir sans avoir jeté un œil à son téléphone ? Comme frappé par la foudre, Eden recule légèrement la tête et fouille dans son regard. Il hésite une seconde, avant de demander. « Tu veux décrocher ? » Il demande avec douceur, sans chercher un instant à le brusquer. « Tu le revois ? » Est-ce qu’il a l’air inquiet ? Totalement. Ce n’est même pas une forme de jalousie, c’est une peur bien plus profonde qui lui retourne le ventre. Celle de ne pas faire le poids face à son ex. Parce que lui aussi en est un, qui l’a blessé et meurtri aussi. Son assurance semble s’être fait la malle jusqu’à ce que son audace reprenne le relais. Il attrape la main d’Archie et le ramène à lui, cherche à le distraire. « Reste avec moi. » C’est une demande, une légère fêlure logée dans la voix. Choisis moi.

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Le cœur profondément épris. Il a fini par donner une chance au coup de foudre ressenti pour Eden. Si l'intensité de ce que le tatoueur lui fait ressentir l'effraie encore, il n'a qu'à plonger dans ses yeux pour s'abreuver d'une forme étonnante de confiance.
Ébéniste - Sculpteur sur bois - Architecte pour le compte de son père (directeur d'un chaîne d'hôtel de luxe), occasionnellement et à son corps défendant.
Dans l'immense villa de sa bienfaitrice, Edna, à l'extrême Est de la ville. Son atelier borde Jacks Peak Park
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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyLun 19 Aoû - 19:14#

« Tu es en train de t’excuser ? » Est-ce un problème ? Cela est-il malvenu ? La perplexité s’invite sur mon visage. Silencieusement, j’écoute le point de vue d’Eden sur la question. Malgré sa logique, je ne parviens pas à me ranger entièrement à son opinion. Certes, je n’ai ni menti, ni triché sur la personne que je suis. Mais… Ce n'est pas ainsi que je ressens les choses ! Il ne peut pas porter seul la responsabilité de notre rupture. Sa douleur n'en est pas moins légitime. - J’aurais voulu trouver la force de te pardonner. Je le lui dis dans un murmure, avant de prendre sa main, sans jamais faire le moindre geste pour m’écarter. J’aurais aimé avoir la bienveillance et l’empathie nécessaire pour comprendre et faire refluer mes craintes. - J'aurais dû t'écouter. J’aurais souhaité que guérir ne me prenne pas autant de temps.

Du temps.
C’est de cela, finalement dont il s’agit.
Mon rythme diffère en tout point de celui de notre millénaire. Autour de moi, comme dans le cœur des hommes, tout change si rapidement, au moindre prétexte. L’allure démentielle de nos sociétés m’effraient. Elle m’empêche de m’y sentir à ma place.

Ces dernières semaines, j’ai fait le tour de la question. Je me suis accordé du temps pour réfléchir. Aujourd’hui, sans rien avoir prévu, je livre mes conclusions au tatoueur. Mon amour pour lui n’a pas faibli. Il vibre au cœur de mes mots. Il se faufile autour de nous, scintille autour de nos mains liées. Le savoir célibataire fait couler en moi une rivière chaude de bien-être. Naïvement, je me surprends à espérer qu’il m’a peut-être attendu. Son regard me happe. Puis-je vraiment faire tout ce dont j’ai envie. Un vent se soulève dans mon abdomen, prêt à faire valser mes convictions et mes craintes illégitimes. Mes lèvres frôlent les siennes. Dans son dos, ma main imprime une pression qui nous rapproche. Je m’incendie au contact de cet homme. Plus que de retrouvailles charnelles, j’ai l’impression d’être en quête de nous. Dans le creux de ses iris, je cherche le fil de notre histoire. Peut-on vraiment reprendre là où nous en étions ? Suis-je vraiment en train de lui accorder une seconde chance ?

Je n’ai pas le temps d’y réfléchir. Paul nous interrompt. « Tu veux décrocher ? » - Je ne sais pas. Je n’en ai pas réellement envie. Néanmoins, il le faudrait. Mon éducation dicte cette impulsion. Poser un lapin à quelqu’un relève de l’impolitesse et frôle l’irrespect. « Tu le revois ? » L'inflexion de sa voix me bouleverse. La culpabilité me guette. - On avait rendez-vous. Mon murmure ne répond pas réellement à la question, j’en ai vaguement conscience. Simplement, mon taux d’anxiété vient de remonter en flèche sans que je n’ai l’occasion de le juguler.

« Reste avec moi. » Ma gorge s’assèche considérablement. Chaque battement cardiaque me fait mal. Sent-il à quel point j’en ai envie ? - Eden… La tristesse se loge dans ma voix. J’aimerais tant la chasser. - Je t’aime. Je ne trouve rien de mieux à dire. Existe-t-il seulement une réponse plus adaptée ? Doucement, je reviens chercher ses lèvres. Je puise mon courage dans un tendre baiser, à la lenteur aussi délicate que mes sentiments sont puissants. - Je… Je m’écarte en chuchotant. - Je ne sais toujours pas comment te faire à nouveau confiance. Mais tu me manques. Ma vie manque de lumière sans toi… D’un geste tendre, je caresse sa joue. La beauté de notre histoire me fend l’âme. Sa beauté ne saurait supporter d’être tâchée par un manque de foi. - Est-ce que tu crois que tu peux m'aider à trouver comment faire ?

Mon coup de foudre. Ma destinée.

Les yeux plongés dans les siens et ému comme au jour de notre rencontre, j’essaie de rassembler mon courage. - Il faut que j’aille lui parler. Je lui dois au moins ça. Je ne le revois pas vraiment, tu sais ? J’ai accepté qu’on discute, ce soir, mais… Je me suis retrouvé devant ton salon et… C'était plus fort que moi.C’était comme un appel, du plus profond de moi. J’ai cédé à l’évidence en entrant pour le voir. - Est-ce que tu veux bien m’attendre ? Je déglutis péniblement, craignant de trop en demander. - Je te promets de revenir ici. Je... Je ne peux quand même pas le laisser attendre sans rien dire., dis-je d'un ton désolé, au sein duquel une question silencieuse pointe le bout de son nez. Si, je peux ? Ce ne serait vraiment pas honorable.

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Eden Beckett
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Il est récemment tombé sous le charme de la plus belle âme qu'il ait jamais rencontré. Au point où le mensonge lui a semblé acceptable, un détail sans importance qui risque de tout détruire.
Ancien comédien déchu et réfugié à Monterey, il s'est reconverti comme tatoueur il y a deux ans, il vit d'une autre passion qui l'anime: le dessin. La comédie lui manque mais il s'est spécialisé dans les tatouages réparateurs, il se dévoue corps et âme pour créer la plus belle pièce auprès de ceux qui veulent couvrir leurs blessures, qu'elles soient représentées sous forme de cicatrice ou simplement psychologiques.
il vit dans un appartement, en colocation avec Blake et Riley depuis le début de l'année
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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptySam 31 Aoû - 21:11#


On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser
« - J’aurais voulu trouver la force de te pardonner. » Eden souffle, tout contre lui. « Je n’aurais jamais dû te pousser à chercher cette force. » S’il n’avait pas menti, Archie n’aurait pas été obligé d’aller contre lui-même pour chercher cette force en lui. « - J'aurais dû t'écouter. » Eden secoue la tête et murmure. « Je ne t’en veux pas de ne pas l’avoir fait, de ne pas en avoir eu envie. Archie, je ne te laisserai pas te culpabiliser pour avoir agi pour te protéger. » Parce qu’il est convaincu que c’est ce qu’il a fait, finalement. Il s’est retranché pour guérir des blessures qu’il avait causé. Mais qui pourrait le lui reprocher une seule seconde ? Il s’humecte rapidement les lèvres. « Et tu es là, maintenant. » Il cherche dans ses yeux les réponses aux questions qu’il se pose. Est-ce que cela signe un renouveau ? Quelque chose qu’ils pourraient reconstruire, ensemble, à la force de leurs sentiments respectifs ? Est-ce la raison pour laquelle il a franchi la porte de cette boutique ? La raison pour laquelle il lui a demandé de l’embrasser ? Le contact chaud de sa main, dans son dos, lui réchauffe l’épiderme jusqu’au cœur de son être. « Si tu veux me poser la moindre question, si tu veux que je te raconte, que je t’explique, je le ferai, Archie. » Il n’a fait que survoler le problème, lors de leur confrontation. Et il n’est même pas sûr qu’Archie l’ait vraiment entendu ou écouté. « Dis-moi tout ce que tu veux. » Il cherche son souffle, se perd dans le bleu de ses yeux, déploie l’immensité de ses sentiments autour d'eux. Il a besoin de ce contact, il le réclame, il le pousse à avancer, à se rapprocher, à chercher la fragrance de son odeur qui lui chatouille les narines. Il sera disposé à faire tout ce qu’Archie désire, à condition qu’il continue de lui caresser la main, qu’il le laisse encore un peu profiter de l’étreinte chaude de ses bras.

Jusqu’à ce qu’ils soient interrompus, brutalement. Le retour à la réalité est difficile, légèrement douloureux et pourtant, Eden suit le cheminement des pensées d’Archie sans trop de difficulté. Il sait ce qui le torture, ce qui le retient alors, il cherche à l’influencer, sans réellement en avoir conscience, sans vouloir lui faire le moindre mal. Pourtant, dans son appel, il sent une cassure, quelque chose qui lui fait prendre conscience qu’au jeu de l’honnêteté, Archie gagne depuis le tout premier instant. « - Je t’aime. » Son univers entier implose à ces simples mots. Il ferme un instant les yeux, pour en savourer la teinte, la chaleur logée dans le creux de son ton. La sincérité abrupte de sa tonalité. Son baiser éclaire le monde de sa lumière. Il y répond avec cette même douceur, jusqu’à ouvrir les yeux pour affronter la réalité. « - Je ne sais toujours pas comment te faire à nouveau confiance. Mais tu me manques. Ma vie manque de lumière sans toi… » Sa caresse bouleverse son être, secoue sa poitrine douloureusement. « - Est-ce que tu crois que tu peux m'aider à trouver comment faire ? » Eden cherche dans son regard et tranquillement, revient chercher la saveur de ses lèvres. « J’y passerai ma vie s’il le faut. » Il lui promet, les yeux blottis dans le creux des siens, la promesse qu’il ne faiblira jamais et ne manquera pas à son devoir, plus jamais.

Mais la bienveillance du jeune homme le pousse hors de ses bras, loin de lui alors qu’il est trop tôt, beaucoup trop pour le laisser filer. Ses doigts agrippent les siens, comme s’il espérait le retenir auprès de lui. La mâchoire contractée de devoir encaisser ce que Archie est en train de lui confier. La seule chose qu’il choisit de retenir, c’est la volonté qui l'a finalement poussé à entrer ici, plutôt que d’aller rejoindre Paul qui l’attendait. « - Est-ce que tu veux bien m’attendre ? » La fêlure qu’il croit percevoir le met en alerte. Eden se mordille légèrement la lèvre avant de déclarer. « Je t’aime. » Il y met toute la sincérité du monde, toute la beauté de ses sentiments. « Va. Je t'attends. » Il lui confie, le plus sincèrement du monde. Pour que l'ébéniste parte sans culpabilité, sans se torturer davantage. Ne pas y aller signerait pour lui une aspérité dans son code de conduite, sa façon d'être. Il ne peut se résoudre à l'obliger à aller contre lui-même. Est-ce que la confiance ne commence pas par là, finalement ? « J’ai un dessin à peaufiner. » Il lui sourit en jetant un œil aux esquisses qu’ils ont partagé quelques instants plus tôt. « Il sera fini quand tu reviendras, tu pourras me dire ce que tu en penses et on pourra prendre rendez-vous pour notre séance. » Il lui vole un baiser, caresse de ses lèvres le coin des siennes, vient chercher doucement la courbe de sa mâchoire. « Et peut-être établir un rendez-vous, pour que l’on se revoit, juste toi et moi. » Ses baisers dévient sur la ligne de son cou, se perdent dans l’étreinte de sa gorge. « Pour faire quelque chose qui te plait. » Il revient picorer ses lèvres, tendrement. « Tu m’as tellement manqué Archie, je te promets d’être digne de toi, cette fois. » Il s’écarte légèrement, pour le laisser libre de sortir de la pièce, sans avoir l’air de chercher à le retenir. « Reviens-moi. » Un dernier baiser appuyé sous cette demande, cette supplication. Qu’il ne se laisse pas embobiner par son ex, qu’il l’aime suffisamment pour ne pas avoir envie de rester là-bas. Qu’il lui laisse la possibilité de l’aimer comme il le mérite, comme il se doit, cette fois.


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Archibald Monroe
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32 ans, né le 21 juillet 1992
Le cœur profondément épris. Il a fini par donner une chance au coup de foudre ressenti pour Eden. Si l'intensité de ce que le tatoueur lui fait ressentir l'effraie encore, il n'a qu'à plonger dans ses yeux pour s'abreuver d'une forme étonnante de confiance.
Ébéniste - Sculpteur sur bois - Architecte pour le compte de son père (directeur d'un chaîne d'hôtel de luxe), occasionnellement et à son corps défendant.
Dans l'immense villa de sa bienfaitrice, Edna, à l'extrême Est de la ville. Son atelier borde Jacks Peak Park
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MessageSujet: Re: On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞ Arden 3 On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. ∞  Arden 3 EmptyMer 11 Sep - 12:36#

Ce que je veux ? Lui. Nous. Ensemble. J'arrête de combattre cette évidence. Bien sûr, je souhaite comprendre ce qui l’a poussé à mentir. J’ai envie de recueillir ses confidences et de découvrir ses secrets. Je désire le connaître, lui, tel qu’il est véritablement. Mais toutes ces pensées, rationnelles et logiques, ne tiennent pas la mesure face à ce sentiment, beaucoup plus puissant. L’amour. L’espoir de voir renaître notre histoire fleurit en moi, malgré l’intervention malvenue de mon téléphone. « Je t’aime. » Mon regard s’allume aussitôt. De ma vie, je n’ai jamais entendu mélodie plus merveilleuse. Il m’aime, lui aussi. N’est-ce pas le signe que nous sommes destinés à nous retrouver ? Non seulement Eden autorise mon départ, mais il m’honore d’une confiance essentielle. Je cherche dans son regard si le moindre doute subsiste tandis qu’il me rassure sur son emploi du temps, s'attirant mes sourires.

Et peut-être établir un rendez-vous, pour que l’on se revoit, juste toi et moi.  Ce n’est pas tant les mots qui viennent me bouleverser. C’est l’assaut tendre de ses lèvres ! Leur chaleur sur ma gorge me fait fermer les yeux, réveillant en moi des envies d’intimité. Jamais, je ne l’ai jugé indigne de moi. J’entends, dans cet aveu, à quel point il se sous-estime parfois. Mes mains le retiennent timidement. Elles rampent autour de ses hanches, sur sa taille. L’une d’elles grimpe sur son poignet, s’y entoure alors que le tatoueur recule. Sa présence me manque déjà terriblement. Je le dévore tout entier d’un regard perdu, hésitant. Si je m'écoutais, je ne quitterais plus jamais ses parages. Tout en moi le réclame. Mon cœur, mon corps et mon âme sont marqués à son nom, si bien que le temps se fige. Je reste immobile et silencieux durant de longues secondes avant de finir par acquiescer.

Je m’éclaircis la gorge, dans l’espoir de retrouver une certaine contenance et me redresse. J’enfonce mes mains dans mes poches, me mâchonnant les lèvres. - Je vais revenir. Ce soir. Je m’y engage. - Je vais juste…. Quoi ? Faire passer les besoins d’un autre avant les miens ? D’un homme ayant brisé non seulement mon cœur, mais aussi ma dignité et ma confiance en moi ? Quelle idée merveilleuse. Qu’on me donne la palme de l’imbécilité !

Une nouvelle fois, la terre cesse de tourner. Les yeux rivés sur Eden, je reste là, à ne pas partir quand, pourtant, il le faudrait. Mes pieds semblent cloués au sol de cette pièce. J’éprouve toutes les peines du monde à sortir de ce salon. Quand je m’y résous finalement, ce n’est pas sans me pencher vers lui pour un dernier baiser. Main sur sa joue, je me laisse aller à lui confier. - Tu n’auras pas le temps de terminer ce dessin parce que je compte revenir rapidement. Est-ce que… Eden, accepterais-tu m’accorder le reste de ta soirée ? Après, je veux dire ? Sa nuit ? Simplement pour être ensemble.

Je m’en vais à regret. Dans la rue, mon cœur pulse à un rythme nouveau. Il chantonne ma joie et mon espoir. Quand je me glisse en face de Paul, à la table de ce restaurant qu’il nous a réservé, je n’ai plus le moindre doute. Moins de deux heures plus tard, j’entame le chemin inverse, tenant du bout des doigts un sac en plastique, dont les effluves laissent à penser que j'ai ramener le repas préféré de mon amoureux.

J’avertis Eden de mon arrivée par message et pousse finalement la porte du salon…. La tristesse et la culpabilité menacent ma tranquillité. Je m'en veux... tout à mes réflexions, je n'entends même pas la clochette retentir dans l'entrée. Je ne relève la tête qu'au moment où Paul se redresse de toute sa hauteur pour me prendre à partie. - Alors, c'est pour ça, hein ? C'est elle ? Je jette un regard effaré à mon ex petit-ami, mortifié qu'il puisse m'avoir suivi après la teneur de nos échanges. Ses yeux plissés lancent des éclairs à tout ceux qui ont le malheur de croiser sa route. Malgré son air menaçant, un véritable douleur se fait entendre quand il interpelle la jeune femme de tout à l'heure. - C'est à cause de toi qu'il me jette ? J'essaie de le faire taire mais il hausse le ton, furibond. - TAIS TOI ! Il se retourne vers celle qu'il pense être Eden. - Il va te briser le cœur ! Tu vas tomber amoureuse, tu l'aimerais plus que tout et après il va te faire si mal que tu ne t'en remettras jamais. Après avoir hurlé son venin, il me lance un regard des plus méprisants et s'apprête à quitter les lieux, me laissant livide. Honteux.

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