L'été nous donne envie de magasiner un peu trop
feat   @Oliviana Barnes   

L'été est enfin arrivé. Cet période que les gens adorent trop. Rosalina trouve certains aspects positifs de chaque saison. Elle finit par toujours les apprécier à un moment ou un autre. Ce qu'elle aime à l'été de porter des robes ou des jupes. C'est un vêtements qu'elle apprécie vraiment porter. Avant elle adorait porter les malliots de bain maintenant elle apprécie moins car, elle n'aime plus autant se baigner qu'avant. Il y a aussi beaucoup de mariages et d'autres célébrations à l'été. Rosalina n'a jamais assez de vêtements dans son garde-robe. Elle pourrait en avoir des milliers ca ne saurait jamais assez. Par contre, elle n'a pas grand, vêtements qui lui ont coûté cher. La plupart des vêtements viennent des friperies. Parfois, elle achète quelques vêtements dans des magasins au centre commercial quand il a de bons spéciaux ou simplement des vêtements qu'elle ne peut pas résister d'acheter.

Aujourd'hui c'est une journée entre mère et filles. Cela fait longtemps que ce n'est pas arrivé. C'est après son voyage que Rosalina a pu s'expliquer avec sa fille après ce que Romy a dévoilé à Noel. En fait, Rosalina a assassiné son père suite à la violence que sa famille vivaient au quotidien avec cet homme. Rosalina ne perd pas ses habitudes. Elle se lève toujours tôt. Elle fait cela depuis qu'elle a eu des enfants. Elle n'a pas faire la grâce matinée. Parfois, elle se permet de relaxer dans le lit comme ce matin. Elle écoute un bon vieux film. Ensuite, elle se lève pour se faire cuire du pain avec de la confiture de fraises. Elle se fait un bon petit café. Elle décide de lire un peu devant sa fenêtre. Elle lit présentement des petits livres sur des faits réels. Elle aime bien sa lecture. En ce moment, elle a moins envie de lire. Elle trouve important de le faire un peu quand même. Ensuite, elle va se préparer. Elle mange son repas du midi. Ensuite, elle se rend au centre commercial. Rosalina arrive la première. Elle va donc chercher quelque chose à boire pour elle ainsi que sa fille. Elle s'assoit sur un banc. Elle continue sa lecture en buvant temps en temps son deuxième café de la journée.

  

J'étais revenue dans ma ville natale, sur un coup de tête. Les questions allaient se poser aussi bien du côté de mes amis, que du côté de ma mère ou mon frère. Jamais leur laisser croire que l'on s'était séparé d'un commun accord. C'était la raison la plus plausible pour que l'on me laisse me tranquille et que l'on évite les questions trop agaçantes. Je n'étais pas du genre à me confier sur quoi que ce soit. Et le fait qu'il ait été violent avec moi allait être un secret bien gardé. C'était quelque chose que je préférais oublier, même si je savais qu'il y aurait des blessures et des cicatrices invisibles qui resteraient. Me confier à quelqu'un ne changerait jamais cela. Et je n'ai jamais été de celles qui se plaignent. Ça servirait à quoi ? Voir de la pitié dans le regard des autres ? Très peu pour moi. Et puis, c'est bon : ce n'était qu'une rupture parmi d'autres. Comme on le disait : un de perdu, dix de retrouver. J'attendais encore les dix de retrouver ceci dit. D'un autre côté, je savais que je n'étais pas prête à me remettre en couple. Je n'avais eu qu'une seule vraie relation et je n'avais pas envie de me relancer là-dedans. Pour moi, être en couple signifiait souffrir et je n'avais plus envie de ça. Je voulais juste profiter de ma vie et même si je devais changer de mecs tous les trois matins, je le ferais. Je n'avais pas besoin d'être stable dans ma vie, surtout si je n'en ressentais pas le besoin.


Aujourd'hui, ma mère avait voulu qu'on passe du temps ensemble. J'avais hésité à accepter, ayant peur que ce soit une façon détournée d'essayer de me questionner sur ma rupture. Je n'étais pas du genre à me confier et encore moins à elle. Et je savais que depuis la mort de mon père et depuis que j'avais fait part à Lino du fait que j'étais au trente-sixième dessus, elle s'inquiétait pour un rien. Sauf que je n'étais plus une gamine. Et je n'avais pas besoin que l'on protège ou que l'on me materne, bien au contraire. En revenant à Monterey, j'avais décidé de me faire plaisir : j'avais pris un petit chien, un pomsky, que j'avais nommé Snow. Il allait rester bien sage à la maison le temps de ma journée shopping. Mais j'avais aussi décidé de m'acheter une jolie voiture : une BMW série 2 bleu turquoise. J'arrivais avec quelques minutes de retard au centre commercial et la gara sur le parking. J'avais pris l'habitude de la placer loin des autres voitures pour éviter les rayures et autres. Je la verrouillais et me dirigeais vers le centre commercial, tout en envoyant un message à ma mère pour l'informer que j'étais arrivée. Une fois dans le centre commercial, je la cherchais du regard. Je la repère en un clin d'œil : elle est sur un banc, en train de lire. Je me dirige donc vers elle. « Salut ! » Lui dis-je, une fois arrivée à sa hauteur. J'attends qu'elle ferme son livre pour lui faire la bise, comme à mon habitude. « Tu vas bien ? Désolée pour le retard, il y avait de la circulation en ville ! » Et je n'avais jamais aimé prendre les transports en commun. Donc autant dire que depuis que j'avais le permis, je ne circulais qu'en voiture, ce qui avait le don d'agacer mon entourage. « C'est pour moi ? » Je lui montrais le deuxième café à côté d'elle, et lui souris. J'attendis qu'elle me réponde avant de le prendre. Une chose était sûre : j'avais bien l'intention de faire chauffer la carte bleue, aujourd'hui !

L'été nous donne envie de magasiner un peu trop
feat   @Oliviana Barnes    

 LA NOSTAGIE est quelque élément important pour Rosalina et Oliviana se sentent proche pour quelques heures. Même si plusieurs situations du passé sont maintenant régler. Il en reste encore à parler. Rosalina n'est pas du genre à forcer les gens de parler. Elle sait que cette méthode ne fonctionne pas du tout. L'été est bien démarrer. Rosalina ne dit pas non pour ajouter quelques vêtements d'été à sa garde-robe. Rosalina n'a pas l'habitude de payer cher pour des vêtements. Elle aime avoir un garde-robe plein de belles trouvailles pour avoir le choix quand elle se lève le matin. Elle s'est même fait un garde-robe sur mesure après le décès de son mari. Rosalina a maintenant son café ainsi qu'un pour sa fille. Elle prend le temps pour le savourer en lisant son livre du moment. Rosalina est une grande lectrice. Parfois, elle ne sent pas l'envie de lire ou de continuer une lecture. Elle sait que ca fait partie de tout le monde. Elle l'a que récemment accepté. Elle se concentre sur d'autres activités à ce moment-là. Rosalina ne voit pas le temps passé. Elle entend un salut d'un voix qu'elle reconnait très bien. C'est la voix de sa fille qui est maintenant arrivé. Rosalina dépose son livre.

- Salut ma belle fille !

Elle lui fait la bise, toujours heureuse de voir sa famille. Maintenant qu'elle est de retour en ville. Elle va pouvoir profiter des moments avec elle et Lino comme avant. Enfin, c'est que la mère de deux jeunes adultes espère. Oliviana demande à sa mère, comment elle va.

- Je vais très bien et toi ma puce ? Ne t'inquiète pas pour le retard. Quand je suis plongé dans un livre, je ne vois pas le temps passé comme tu dois t'en douter.

Rosalina lui sourit. Rosalina est tellement heureuse de voir sa fille qu'elle oublie qu'elle a un café pour elle. Oliviana l'a bien remarqué. Sa fille lui demande si c'est à elle, le café.

- Bien sur. Si tu as besoin de quelque chose d'autre à boire ou à manger avant qu'on entame notre magasinage.

C'est tout à fait IMPOSSIBLE que Rosalina ne s'inquiète pas pour sa fille. Rosalina a que deux enfants mais, c'est les deux personnes les plus importantes dans sa vie. Elle ne pourra pas vivre sans eux. Déjà qu'elle a perdu son mari. Heureusement aujourd'hui, elle a retrouvé le bonheur auprès de son premier amour.

- Par contre, tu sais que c'est toi qui devra me diriger dans ce centre commercial. J'ai plus l'habitude dans les friperies. Je peux m'attendre d'être surprise aujourd'hui.

Rosalina sait que ses enfants n'aiment pas le fait que leur mère adore les friperies. Rosalina ne peut pas changer ce côté d'elle. Parfois, elle fait des efforts pour aller au centre commercial pour faire plaisir à sa fille ainsi que son fils.

 

Aujourd'hui, on avait prévu une sortie shopping entre mère et fille. Je savais que le fait que je revienne en ville lui avait fait plaisir. Je la connaissais assez bien pour savoir qu'elle allait sûrement me poser des questions sur ma rupture. J'avais simplement dit à tout le monde que la décision avait été prise d'un commun accord. Mais en réalité, c'était beaucoup plus compliqué que ça. Il avait été violent et même si j'avais subi ça pendant un an et demi, j'avais décidé de déposer les armes et de prendre la fuite. À tout moment, il allait débarquer à Monterey et je ne saurais pas comment réagir. Je n'avais pas peur de grand-chose dans la vie, mais lui, il faisait partie de ces dernières. Je doutais qu'il ait réellement accepté la rupture et son côté impulsif doublé de sa possessivité l'avait certainement rendu fou de rage. Une fois garée au centre commercial, je rejoignis ma mère, m'excusant du retard. Elle me fit une bise que je lui rendis. Je lui demandais ensuite comment elle allait. « Je vais très bien et toi ma puce ? Ne t'inquiète pas pour le retard. Quand je suis plongé dans un livre, je ne vois pas le temps passé comme tu dois t'en douter. » Je lui souris. C'est vrai que contrairement à moi, elle adorait lire. Moi, j'étais plutôt séries télévisées et documentaire de True Crime. À se demander pourquoi j'avais décidé d'intégrer le FBI : j'allais vivre les épisodes de True Crime en vrai. Je ne sais pas si c'était une bonne ou une mauvaise idée. J'attrapais ensuite le café qui m'était destiné et en but une gorgée. « Bien sur. Si tu as besoin de quelque chose d'autre à boire ou à manger avant qu'on entame notre magasinage. » Non je n'avais pas besoin d'autres choses. De toute façon, on pourrait facilement trouver de quoi boire et de quoi manger, dans le centre commercial. Il y avait des restaurants et des bars à tous les étages, on n'allait pas être en reste. « Par contre, tu sais que c'est toi qui devra me diriger dans ce centre commercial. J'ai plus l'habitude dans les friperies. Je peux m'attendre d'être surprise aujourd'hui. » C'est vrai qu'elle était du genre à aller dans les friperies. Je ne comprenais pas, d'ailleurs, ce concept. Acheter des vêtements d'occasion n'était clairement pas quelque chose de fait pour moi, bien au contraire. Je préférais rester à la mode et avoir des fringues qui n'avaient pas été portés avant. Ce n'était pas quelque chose de compliqué. « Moi ça va, écoute. La routine en fait. Merci pour le café, au fait, il est très bon. » Je n'avais pas envie d'entrer dans les détails de ma vie privée. Il était hors de question que ma mère sache qu'un homme a pu être violent avec sa fille. Il était hors de question que qui soit le sache, d'ailleurs. J'ajoutais : « T'inquiètes, on va faire toutes les allées. Tu verras, ce n'est pas compliqué de se retrouver dans ce centre commercial. » Je commençais à l'entraîner vers l'intérieur de la galerie marchande, repérant au loin une boutique de maillot de bain. « Ça te dit qu'on commence par cette boutique ? J'ai plus de maillot de bain ou alors, ils sont tous moches ! » En réalité, je ne suis pas sûre de lui laisser vraiment le choix de la boutique que je commençais déjà à l'entraîner vers cette dernière.

L'été nous donne envie de magasiner un peu trop
feat   @Oliviana Barnes    

 Rosalina sait qu'elle n'a pas la meilleure relation avec sa fille. Elle fait du mieux qu'elle peut. C'est certain qu'elle a un lien plus fort avec son fils. Cela ne veut pas dire qu'elle n'aime pas sa fille, bien au contraire. Rosalina a envie de mettre plus d'efforts et de sacrifices pour sa fille car, elle a besoin de faire cela. Rosalina a toujours l'habitude de boire un petit breuvage en magasinant. Rosalina a même apporter un pour sa fille. Ce sont deux admiratives de café. Rosalina ne magasine pas vraiment dans le centre commercial de la ville. Elle n'a pas du tout l'habitude d'être là. Oliviana est là pour nous donner confiance et l'aider en cas de soucis. Oliviana lui dit qu'elle a besoin de malliot de bain. Ceux qu'elle a, sont moches selon elle. C'est donc vers cette boutique qu'elles iront.

- Avec plaisir ! Allons voir ce qui a là-bas.

Rosalina reste aux côtés de sa fille. Elle se laisse diriger.

 

Faire du shopping avec ma mère pouvait être une bonne idée. J'ai toujours été plus proche de mon paternel que de ma mère. Et depuis qu'il était parti, c'était compliqué. Je n'en parlais jamais, mais il me manquait. J'avais l'impression que le monde ne tournait plus vraiment rond depuis qu'il n'était plus là. Je sais que je devrais aller voir un psychologue par rapport à tout ça, mais je n'en avais pas envie. Je faisais partie de ces personnes qui pensent qu'elles peuvent s'en sortir seule. Ce n'était pas simple, surtout lorsque l'on sait que j'ai été avec un homme violent. Mais c'est la vie. Certaines personnes n'ont pas forcément la même chance que les autres. Je ne plaignais jamais de mon sort. Mais ça faisait mal parfois de repenser à tout ça. D'ailleurs, personne n'était au courant des violences que j'avais vécues. Et ce n'est pas quelque chose qui sortirait de ma bouche. Je ne voulais pas voir de la pitié dans le regarde des autres. Accompagné de ma mère, je l'emmenais dans les différentes allées du centre commercial. Je repérais un magasin que j'adorais et je l'entrainais à l'intérieur de ce dernier. « Avec plaisir ! Allons voir ce qui a là-bas. » Je lui souris et on entrait dans le magasin. Je regardais les différents rayons et pris le temps de regarder les différents vêtements. Je lui demandais : « T'as besoin de vêtements en particulier ? » Parce que si elle ne savait pas vraiment vers quoi se diriger, je pourrais l'aider. Moi, je repérais une robe d'été, je cherchais ma taille et l'a pris dans mes mains. Celle-là de sûr, j'allais l'essayer. « J'ai l'impression que ça fait un bail qu'on n'a pas fait de shopping... » Léger sourire. Je n'étais même pas sûr de me souvenir la dernière fois où on avait fait les boutiques. Peut-être que ce n'était même jamais arriver. Et dans ce cas-là, ça craignait vraiment. Mais bon, on avait un peu de temps pour rattraper tout ça. Je repérais une paire de chaussures que je pris également. « D'ailleurs, comment tu fais pour faire du shopping uniquement dans des friperies ? Perso, j'aime pas les fringues qui ont déjà été portées par quelqu'un. » J'avais quelques copines qui aimaient les friperies. Mais moi, ce n'était clairement pas mon délire. Je préférais les centres commerciaux avec des vêtements et des accessoires neufs. Ce n'était pas quelque chose de négociable, bien au contraire.

L'été nous donne envie de magasiner un peu trop
feat   @Oliviana Barnes    

Rosalina a plus l'habitude d'aller dans les friperies pour aller magasiner des vêtements. Elle aime bien les friperies pour plusieurs raisons. La raison principal, c'est moins cher. Elle peut avoir beaucoup plus pour son argent. Rosalina aime avoir un garde-robe bien rempli. Elle aime porter des vêtements bien différents chaque jour. Elle aime bien être différente pour certains évènements. En plus, elle sait que dans les friperies, les vêtements sont uniques. Aujourd'hui, elle a eu envie de faire plaisir à sa fille. Elle la suit dans des magasins qu'elle connait peu ou pas du tout. Rosalina fait confiance à Oliviana, les yeux fermés. Il faut avouer que sa fille a aussi un très beau look. En plus, si Rosalina a un look similaire. Elle pourrait plus ressembler à sa fille.

- J'ai besoin de robes. J'ai plusieurs évènements avant la fin de l'été. Si non, je suis ouverte à tout ! J'ai jamais assez de vêtements, tu me connais trop. Et toi tu as besoin d'un vêtement en particulier ?

Rosalina est un peu perdu mais, elle essaie de se rendre à l'aise. C'est aussi facile de trouver dans un magasin que dans une friperie. Elle va y arriver. Oliviana lui dit qu'on dirait que cela fait un bail qu'elles n'ont pas magasiner.

- C'est vrai que ca fait un moment mais, on va s'en remettre ne fait pas.

Elle lui fait un clin d'oeil. Pendant qu'elles regardent quelques morceaux. Oliviana se pose la même question sur le fait que sa mère magasine dans les friperies.

- Moi et les friperies c'est un amour inconditionnel qui est difficile à expliquer. Tu sais que tu as déjà porter des vêtements d'une autre personne quand tu étais enfant.

Même si Rosalina expliquerait son amour pour les friperies pendant des heures. Elle sait qu'elle ne va pas se faire comprendre. Ce n'est pas grave. Rosalina s'assume totalement. Rosalina propose un défi amusant à sa fille.

- Je te propose qu'on essaie de trouver un ensemble et qu'on revient ici dans cinq minutes pour le montrer à l'autre ?
  

Faire du shopping avec ma mère, c'était quelque chose que j'aimais faire. On n'était pas forcément proche. Disons que j'ai toujours été plus proche de mon paternel. Lui et moi, on se comprenait en un seul regard. On n'avait pas forcément besoin de parler pour savoir ce que l'autre pensait. Néanmoins, maintenant qu'il n'était plus là, j'essayais de m'habituer à son absence. Chose qui n'était pas facile. Chose dont je ne parlais jamais. Les douleurs, je les gardais pour moi et rien que pour moi. Je ne voulais pas pleurer dans les autres. J'aimais faire croire que j'étais forte. Et c'était le cas. Mais il m'arrivait encore, parfois, de pleurer lorsque je me retrouvais seule. Sans lui, c'était difficile. Je ne me confiais pas à ma mère, comme je pouvais le faire avec mon père. Alors oui, cette session shopping me faisait sûrement du bien. Tant qu'elle ne me posait sur ce que je ressentais ou sur ma vie privée. Dans tous les cas, je ne répondrais pas à ses questions. Et elle me connaissait assez pour savoir ça. «J'ai besoin de robes. J'ai plusieurs évènements avant la fin de l'été. Si non, je suis ouverte à tout ! J'ai jamais assez de vêtements, tu me connais trop. Et toi tu as besoin d'un vêtement en particulier ? » Les robes ! C'était vraiment quelque chose que toutes femmes se devaient d'avoir dans sa garde-robe. Et il était possible d'en trouver avec des coupes différentes, des coloris différents et des motifs qui sortaient de l'ordinaire. Je continuais de regarder les articles présents au sein de la boutique, tout en écoutant ma mère me répondre. « C'est vrai que ca fait un moment mais, on va s'en remettre ne fait pas. » Je souris lorsque je vis son clin d'œil. Peut-être qu'on allait vraiment rattraper le temps. Je n'en savais trop rien. Je ne voulais pas forcément me poser de questions là-dessus. « Moi et les friperies c'est un amour inconditionnel qui est difficile à expliquer. Tu sais que tu as déjà porter des vêtements d'une autre personne quand tu étais enfant. » Chacun son truc en vérité. Et pour cause, je n'aimais pas spécialement les friperies, même si elle m'avait habillé avec des vêtements d'occasion quand j'étais petite. Comme quoi, on ne suit pas forcément la trace de ces parents. « Je te propose qu'on essaie de trouver un ensemble et qu'on revient ici dans cinq minutes pour le montrer à l'autre ? » Je continuais de passer mes yeux sur les différents vêtements, tout en répondant à ma mère : « J'ai pas forcément besoin de quelque chose. Mais je n'ai jamais assez de fringues, donc je pense que je vais forcément ressortir avec quelque chose, comme d'hab'. » Moi ? Dépensière ? Absolument pas. Ou certainement beaucoup trop pour m'en rendre compte. Mais tant pis, je n'avais plus de place dans mes placards : il faudrait sûrement que je fasse du tri pour ajouter les nouvelles pièces que j'avais l'intention de m'acheter. « Bah tu sais que maintenant, je ne peux plus m'habiller avec des vêtements déjà portés. » A deux doigts de croire que ça m'avait traumatisé toute mon enfance. J'ajoutais : « Mais après, chacun son truc. Les goûts et les couleurs comme on dit. » Je lui souris, tout en cherchant ma taille sur une robe bustier, noire, parfaite pour sortir. « Allez, on fait comme ça ! » Répondis-je à ma mère, tandis que je trouvais ma taille sur la robe que j'avais vue en rayon. Je remarquais aussi une paire de talon qui pourraient parfaitement convenir à la tenue. Je me dirigeais vers les cabines d'essayages, prenant le temps de passer la robe en question. Je me regardais dans le miroir : c'est Deavon qui risquait de fondre, si un jour, je venais à mettre cette robe-là avec lui. Il mettrait certainement quelques minutes à l'enlever. Je mis les talons, puis sortis de la cabine d'essayage, tout en attendant que ma mère fasse de même. Je me regardais sous tous les angles, me demandant si j'allais effectivement craquer ou non.

L'été nous donne envie de magasiner un peu trop  
feat    @Oliviana Barnes    
12 juin 2024

Magasiner a toujours été une activité que Rosalina a apprécié. Oliviana ne retient pas du voisin non plus. Elle apprécie également le faire. Par contre, les deux ne magasinent pas du tout au même endroit. En tant que mère, Rosalina n'a pas de problème de faire des compromis pour sa fille. Rosalina sait qu'elle fera tout pour ses enfants. Changer de magasin est loin d'être un problème pour elle. Rosalina dit ce qu'elle désire prendre pour cette journée. Rosalina sait que par contre, elle est ouverte à d'autres possibilités. Pour elle, son garde-robe n'a jamais assez de vêtements. Sa fille lui avoue qu'elle n'a pas besoin de quelque chose en particulier. Par contre, elle est toujours disposé à trouver une tenue de plus à ajouter à sa garde-robe.

- Tu retiens de moi, ma fille. On aime avoir nos garde-robes garni de choix. On se demande pourquoi Lino est loin d'être comme ca. Il porte presque toujours les mêmes vêtements. J'imagine qu'il retient de votre père. Votre père aimait bien toujours le même chandail qu'il portait toujours.

Rosalina s'avoue qu'elle adore avoir un point en commun avec sa fille. Elles partagent beaucoup de points en commun. Par contre, Rosalina n'aime pas le fait que Oliviana n'aime plus les friperies. En même temps, Rosalina ne peut plus l'obliger à faire des choix. Elle est une adulte. Elle fait ses propres choix. C'est maintenant le temps de se lancer un défi. Pourquoi ne pas choisir une tenue pour l'autre ? Rosalina a toujours trouvé que le rouge faisait bien à sa fille.

- Regarde, j'ai trouvé une robe rouge qui t'irait divinement bien.

Elle lui montre donc cette robe rouge qu'elle lui parle. C'est maintenant le temps qu'elle lui dévoile la tenue qu'elle a choisit. C'est le tour de pouvoir essayer le tout.

D'aussi loin que je me souvienne, j'avais toujours aimé le shopping. Ce n'est pas uniquement parce que j'étais une femme que j'aimais ça, mais surtout parce que ça me permettait de déstresser. Et puis, j'aimais bien faire chauffer la carte bleue. D'ordinaire, j'y allais avec une copine, mais là, c'est ma mère qui s'était proposée pour m'accompagner. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas partagé un moment toutes les deux. Et d'un autre côté, j'avais toujours été plus proche de mon père. C'est avec lui que je passais le plus clair de mon temps. Pas que je n'aimais pas ma mère, mais on avait, de toute évidence, moins de point en commun. Ce n'est pas parce qu'on était de la même famille qu'on devait forcément bien s'entendre ou faire des choses tout le temps ensemble. Je continuais mon shopping à ses côtés, tout en écoutant ce qu'elle me disait : - Tu retiens de moi, ma fille. On aime avoir nos garde-robes garni de choix. On se demande pourquoi Lino est loin d'être comme ca. Il porte presque toujours les mêmes vêtements. J'imagine qu'il retient de votre père. Votre père aimait bien toujours le même chandail qu'il portait toujours. Je baissais légèrement les yeux lorsqu'elle parlait de mon père. Je n'en parlais jamais, mais je crois que je n'avais jamais mon deuil. Est-ce qu'on peut vraiment se remettre de la mort d'un parent ? Je n'en étais pas sûre. Mais je ne voulais pas parler de ça. Pas à elle. Pas à un psychologue. À personne. Je voulais juste garder cette tristesse pour moi. Je n'étais pas du genre à m'exprimer lorsque quelque chose m'atteint, dans tous les cas. Ça resterait comme ça et pas autrement. Par contre, je ne préférais pas répondre. C'est vrai que mon paternel n'a jamais été très porté sur le shopping. Mais après, ne dit-on pas que c'est une activité pour les filles et non pour les hommes ? - Regarde, j'ai trouvé une robe rouge qui t'irait divinement bien. Je n'avais jamais été fan du rouge. J'étais plutôt axée sur des couleurs sobres et qui passent partout. Je lui souris et attrapais la robe pour me diriger vers les cabines. J'essayais cette dernière, pris le temps de me regarder dans le miroir, puis sorti finalement de la cabine : « Alors, on en pense quoi ? » À coup sûr, c'est quelque chose qui pourrait plaire à Deavon. Mais je ne savais pas vraiment si le rouge était une couleur que j'appréciais particulièrement. Je me regardais dans le miroir, tout en attendant la réponse de ma mère.

L'été nous donne envie de magasiner un peu trop  
feat    @Oliviana Barnes    
12 juin 2024

C'est maintenant le temps de montrer ce que l'autre a vu qui pourrait plaire à l'autre. Rosalina a vu une robe rouge qui pourraient plaire. Depuis qu'elle se souvient, le rouge a toujours fait bien à sa fille. Cette robe rouge la met vraiment en valeur. Oliviana se regarde dans le mirroir avec une hésitation. C'est quand même qui va la porter. C'est elle de prendre sa décision. Rosalina trouve que la robe lui va bien. Rosalina n'est pas prête à dire défaite encore. C'est certain qu'elle pourrait faire d'autres choix qui pourraient lui plaire.

- Je te trouve magnifique même un peu sexy. Je n'ai pas rien dit. Je suis ta mère. Est-ce que mon avis compte vraiment ?

Rosalina le fait un peu à la rigolade. Elles se sont concentrer à la tenue de la fille de la famille. Oliviana aurait-elle choisit une tenue pour sa mère ?

- Toi tu as trouvé quelque chose qui me plait ?

Cela fait un sacré moment que je n'avais pas fait les boutiques avec ma mère. Ou même que je ne les avais pas faites tout court. En étant entré au FBI, j'avais l'impression que ma vie passait à 100 à l'heure. Je ne maîtrisais plus vraiment le temps et je ne profitais plus autant de la vie, mais qu'importe. J'avais ce besoin d'adrénaline que beaucoup ne comprenaient pas forcément. Besoin d'adrénaline que je n'exprimais jamais. Dans tous les cas, je voulais profiter de cette journée de repos pour dévaliser les boutiques et mon compte en banque par la même occasion. Si je devais mourir sur le terrain, je n'allais clairement pas emporter mes sous au paradis. Donc autant en dépenser le maximum. Je sortis de la cabine avec la robe que ma mère m'avait choisi. Je me regardais dans le miroir, elle n'était pas si mal. - Je te trouve magnifique même un peu sexy. Je n'ai pas rien dit. Je suis ta mère. Est-ce que mon avis compte vraiment ?  Je souris légèrement, avant de tourner sur moi-même. Peut-être que j'allais craquer et me laisser tenter par cet achat. « Ton avis compte, mais tu sais bien que si ce que tu dis ne me plaît pas, il y a de fortes chances pour que je ne t'écoute pas. » Et c'était spécifique à une relation mère / fille finalement. - Toi tu as trouvé quelque chose qui me plait ? Je hochais, tout en attrapant la tenue que j'avais entreposée dans ma cabine. Je la lui tendis. « J'espère que ça te plaira ! » Je lui souris, et tendis qu'elle entrait dans une cabine pour essayer cette dernière, j'entrais dans la mienne afin de changer de tenue. Une fois que ce fut fait, je sortis de cette dernière et allait m'assoir sur l'un des fauteuils extérieurs pour attendre ma mère. Et surtout pour voir à quoi elle allait ressembler dans la robe que j'avais choisie pour elle.