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And on my deathbed, all I'll see is you

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Harmony Dorris

Harmony Dorris
3541
Tsanah (elle)
Scarlett Simoneit
showmeyouricons
Alaska Maxwell, Flora Uccello & Séraphina Saxenheim

30 ans, née un 12 juin où il pleuvait.
Amoureuse d'un homme exceptionnel à qui elle confierait sa vie. Ace a été une évidence pour elle pendant dix-sept ans avant qu'elle ose enfin déclarer sa flamme, elle n'a pas l'intention de le laisser s'échapper. Elle serait prête à se damner pour son bonheur parce qu'il a réalisé son rêve: l'aimer.
Tatoueuse au Snake Ink, son propre salon dont elle est infiniment fière, un petit shop à Monterey. Faussaire dans l'ombre, un business familial pour lequel son père lui a tout appris. Guitariste dans un groupe entièrement féminin, les Rebel Rage, qu'elle a fondé quand elle était encore au lycée.

Une maison à l'est de la ville, là où elle a grandi et où elle élève maintenant Mira.
And on my deathbed, all I'll see is you F70499bb338482e64ef0707b2d015cdf

En charge de sa demi-soeur de 7 ans, à la recherche de son père disparu, un dos brûlé depuis sa plus tendre enfance qu'elle cache au mieux et en pleine tentative de sevrage

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MessageSujet: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyVen 31 Mai - 18:23#

And on my deathbed, all I'll see is you
Mai 2024 ft. @Horacio Gore - Convalescence, blessure par balle

« Accroche-toi et reste avec moi. » 

C’était la dernière chose qu’elle avait entendue et comprise. Les voix ne s’étaient pas tues pourtant, mais quand elle avait perdu Ace des yeux, elle avait perdu son point de repère. La douleur intense qui avait suivi l’avait achevée, du moins c’était ce qu’elle aurait cru si elle avait eu l’esprit assez clair pour y penser. La première fois qu’elle avait rouvert les yeux depuis ce moment là, elle avait cru qu’elle y était encore. Ce moment d’éveil n’avait pas duré cela dit.

Harmony ne saurait pas dire exactement combien de temps s’était écoulé depuis qu’elle avait reçu ce coup de feu. Elle avait oscillé dangereusement entre conscience et inconscience, éveil et sommeil, et elle devait sa survie aux mains expertes et à l’esprit habile d’un des camarades d’Ace. Imhotep, si elle se souvenait bien du surnom qu’il donnait au médecin. Elle ne connaissait de lui que ce pseudonyme et son visage, toutes les autres informations qu’elle avait à son sujet étaient celles qu’elle lui avait inventées pour les besoins de ses faux-papiers. Quand elle travaillait à ce genre de choses, elle se demandait souvent à quel point elle voyait juste et à quel point elle faisait fausse route. Elle aimait croire son œil de plus en plus avisé avec les années, mais qui sait ? Certaines personnes cachaient parfaitement leur jeu. Quoiqu’il en soit, jamais elle n’oublierait ce qu’il avait fait pour elle ce soir là. Jamais elle n’oublierait non plus l’autre acolyte d’Ace qui avait répondu présent. Et bien évidemment, jamais elle n’oublierait la dévotion et le courage de son meilleur ami qui était venu à son secours.

Enfin, meilleur ami… C’était périmé, depuis les aveux qu’ils avaient partagés. Harmony ne se souvenait pas exactement de tous les mots qu’il avait pu employer. La fin de cette soirée était devenue un peu floue, sans doute à cause du choc, de sa faiblesse, de la difficulté qu’elle avait eue à garder les yeux et les oreilles ouverts. Elle se souvenait très nettement lui avoir ouvert son cœur, et avoir reçu une déclaration en retour. Une belle déclaration qu’elle ne saurait pas répéter mot pour mot, mais qu’elle n’oublierait pourtant jamais. Elle n’oublierait jamais la voix pleine de pleurs d’Ace non plus, même si les contours de son visage à ce moment là étaient particulièrement flous dans sa mémoire. Mais ça, ce n’était pas quelque chose qu’elle avait envie de se remémorer.

Elle aurait voulu tout oublier sauf ses mots doux, mais la douleur qu’elle ressentait l’empêchait de dormir. Elle n’avait aucune idée de ce qu’Imhotep lui donnait contre la douleur, ni même de si un seul des soins qu’il lui avait prodigué poursuivait réellement le but de l’apaiser, et elle s’était bien gardée de faire la moindre remarque à ce sujet. Harmony, clouée au lit, serrait les dents plutôt que se plaindre. Ça faisait moins mal que certaines de ses crises, mais c’était bien plus constant. Et elle se doutait que ce serait bien plus long avant de disparaître. Elle savait que la douleur pouvait rendre fou, elle savait ce que ça pouvait avoir comme effet sur l’esprit humain. Mais elle préférait ne rien en dire, de toute façon. Ses traits tirés, son teint pâle, ses yeux cernés parlaient pour elle. L’avantage de ce coup de feu – parce qu’il en fallait bien un – c’était qu’elle n’avait plus rien senti des autres coups qu’elle avait reçus, pas même de son cou que Magnus avait enserré et qui avait une drôle de couleur qu’elle n’avait pas eu le loisir de voir pour le moment. De toute façon, elle savait bien qu’avec toute l’héroïne qu’elle avait prise pour soulager sa douleur, il n’y aurait plus grand-chose qui réussirait à l’atteindre pour dissiper sa souffrance désormais. Il n’y avait qu’à prendre son mal en patience de son mieux, pas vrai ? La patience, malheureusement, n’était pas une grande qualité d’Harmony, mais sa détermination suffirait probablement pour l’instant. Elle n’avait pas le choix de toute façon.

Installée dans le lit, elle aurait voulu bouger pour mieux se caler contre l’oreiller mais elle n’osait pas de peur d’intensifier son mal ailleurs en se décidant à remuer. Elle se contenta de tourner la tête à droite à gauche, cherchant la silhouette d’Ace. Après tout c’était sa chambre qu’elle reconnaissait autour d’elle, même si elle n’avait aucun souvenir de la manière dont elle avait atterri ici. Elle avait le vague souvenir de l’avoir aperçu à son chevet, dans ces moments de flou qu’elle venait de traverser, mais elle serait bien incapable de dire s’il lui avait parlé – et encore moins si elle avait répondu. Harmony se frotta le visage en grimaçant. Elle se sentait aussi endormie que si elle se réveillait d’une sieste de trois heures qui n’aurait dû durer que vingt minutes, l’esprit à moitié en alerte et à moitié engourdi tout à la fois. Un lendemain de cuite en moins drôle.

Après quelques minutes, ses doigts avisèrent son téléphone qui avait été stratégiquement placé tout près. Elle remarqua qu’elle avait reçu quelques messages mais rien qui l’intéressait vraiment et elle laissa retomber l’objet contre le matelas en soupirant. Elle hésita à appeler Ace, pendant un instant, parce que s’il y avait une personne qu’elle avait envie de voir c’était bien lui. Elle débattit avec elle-même pendant un moment, à se demander si, puisqu’ils étaient ensemble – ils étaient ensemble non ? - ce serait une bonne idée de se le permettre. Mais la porte s’ouvrit avant qu’elle ait fini d’y réfléchir. Harmony lança un regard en direction de l’entrée de la pièce, et sourit en le reconnaissant.

- Salut,
lança-t-elle d’une petite voix. Et son sourire s’agrandit avant qu’elle ajoute d’une voix un peu enrouée: T’as vu, je tiens toujours mes promesses.

Ça, elle ne l’avait pas oublié. Elle espérait que ça le ferait rire.

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Horacio Gore

Horacio Gore
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Le beau Louis Darcis
lumos solem -ava- ♗ beautyhurtsmore -gif- ♗ awona -signa-
Cassiopéa ♗ Irini ♗ Briséis

Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, mais il est aujourd'hui un lourd fardeau à porter

Désillusion ♗ Tu as longtemps nourri l'espoir, tissant des rêveries autour de chaque regard échangé, chaque mot murmuré. Chaque soir, tu laissais ton esprit vagabonder dans les méandres d'une romance idéale, peuplée de moments partagés et de sourires complices. Mais aujourd'hui, devant la réalité crue de tes pensées, tu ne peux plus ignorer la vérité douloureuse : tu as seulement idéalisé tes sentiments pour Vénus, projetant sur elle tes propres désirs et attentes. Les fragments d'un futur imaginaire se dissipent, laissant place à une lucidité déchirante.

And on my deathbed, all I'll see is you 5b627bafabf427f15b71d18051cb289d

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer cette demeure de ta famille. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il l'est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine

And on my deathbed, all I'll see is you Eg145o

♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyVen 31 Mai - 21:32#


And on my deathbed, all I'll see is you ♗ mai 2024

Quelle sensation étrange que de croire que l'on perd l'être aimé. C'est une émotion dévastatrice que tu as ressentie, pour la deuxième fois. Ce tourbillon d'angoisse et de désespoir avait déjà submergé ton âme lorsque ton monde s'est écroulé à l'annonce de la disparition de Cutie. Étonnamment, tu n'as perçu aucune différence avec le tragique événement qui avait frappé Harmony. Que ce soit en recevant la nouvelle pour Cutie ou en étant témoin de l'incident de Vénus, c’est la même vague glaciale qui t'a parcouru le corps, pétrifiant chacun de tes muscles et chacune de tes pensées.

Tu ressens encore ton cœur se serrer face à Vénus, battant frénétiquement dans une tentative désespérée de nier l’impensable. Dans ce moment de terreur, ton monde semblait s'effondrer. Les secondes s'étiraient, devenant des éternités où ton esprit oscillait entre l'espoir ténu et la peur paralysante. Chaque détail de l'incident est maintenant gravé dans ta mémoire et chaque instant revécu inlassablement durant son sommeil paradoxal. Tes pensées se bousculaient, envahies par des scénarios catastrophiques d'une vie sans elle et des prières silencieuses pour un miracle. L'incertitude des heures qui ont suivi était un poison et le temps rongeait ton calme intérieur. Tu t'accrochais à chaque fragment d'informations qu'Imhotep acceptait de te confier, cherchant désespérément des signes de vie, des preuves que tout cela n'était qu'un cauchemar et qu’il ne se transformerait pas en calvaire. Le moindre de ses mots, le plus petit de ses gestes de réconfort devenaient une bouée de sauvetage à laquelle tu t'es cramponné avec ferveur.

L’attente t’était une véritable torture. Dans ta chambre qui te semblait si froide et impersonnelle, le temps passé à son chevet te paraissait interminable. Chaque porte qui s’ouvrait, chaque visite d’Imhotep, chaque son de pas résonnait comme une sentence imminente. Tu scrutais son visage, cherchant une expression de compassion ou d’espoir, priant pour entendre des mots rassurants. Quand finalement, la nouvelle tombe, celle que Vénus était saine et sauve, que la balle ne lui avait pas été fatale, un soulagement immense a envahi tout ton être. À l’abri des regards, tes larmes ont une nouvelle fois coulé, mélangeant à la fois ta joie et ton épuisement accumulé. Tu as réalisé à ce moment-là, combien la vie peut être fragile et que chaque instant est précieux. La chaleur de sa main retrouvée est alors devenue un trésor inestimable. Cette épreuve laisse donc une marque indélébile dans une prise de conscience aiguë de la valeur de ceux que tu aimes. L’inquiétude d’avoir cru la perdre, t’a rappelé la force de tes sentiments, et combien il est vital de chérir chaque moment passé avec elle, de la chérir elle et rien que elle.

Toutefois, le temps reste à l’affût. Devant à la fois veiller sur elle, prendre soin de Mira, et penser à soigner tes propres blessures, les heures de sommeil commencent à te manquer et une fatigue immense te guette. Ta Mirabelle ne t’a pas quitté d’une semelle. Comment lui en vouloir après une nuit aussi intense ? Elle autant que toi avaient besoin de l’autre. Chacune de ses nuits s’est terminée dans un profond sommeil dans le creux de tes bras alors que tu gardais un œil sur Vénus. Tu as passé tes journées à avoir de longues, douces et pénibles discussions avec elle dans le seul but de lui faire comprendre la situation, de la rassurer, sans trop lui en dire. Par chance, tu trouves enfin le moyen d’occuper Mira et de détourner son attention, ses pensées, de sa sœur, le temps de quelques heures. Hadès à ses côtés, tu prétextes que tout ira bien tant qu’il ne s’éloigne pas d’elle. Ainsi, tu te permets d’entrer doucement dans ta chambre en prenant le soin de refermer la porte avec délicatesse pour ne pas troubler la tranquillité de l’endroit. Tes yeux se posent immédiatement sur Vénus, allongée sur le lit, son visage marqué par la douleur et la fatigue, mais ses yeux, eux, sont ouverts et c’est tout ce qui compte. Pourtant, malgré tout cela, c’est un sourire, faible, mais sincère, qu’elle t’offre. Sous cette vue, tu sens ton cœur se serrer à la fois de soulagement et de joie.

Il ne t’en faut pas plus pour t’approcher d’elle, chacun de tes pas résonnant dans l’écho de ton affection et de ton inquiétude. En atteignant le bord de ton lit, tu t’y assieds avec précaution et ta main trouve rapidement refuge dans la sienne, tes doigts effleurant doucement sa peau. Tu veux être une source de réconfort et de force pour elle. Tu estimes qu’elle en a besoin, bien qu’elle ne t’en dira rien. « Salut, toi. » Dans une voix douce, un sourire timide et sincère illumine ton visage, malgré l'ombre de ces douleurs des derniers jours. Néanmoins, c’est bien un léger rire qu’elle t’a arraché. « Je vois ça. C’est à moi de tenir les miennes maintenant. » Tendrement, tu déposes un baiser sur sa tempe, reconnaissant qu’elle puisse encore se permettre quelques plaisanteries. Un fait remarquable au vu de son état et qui renforce l’admiration que tu lui portes. « Toujours aussi tenace. Ça a du bon d’être une teigne parfois. » Fidèle à elle-même, Vénus reste cette battante que tu as toujours connue, davantage maintenant en trouvant la force de tenir bon, de sourire et de plaisanter. « Je savais que tu tiendrais ta promesse. » Même si tes larmes ont déjà beaucoup coulé ces derniers temps, ton regard s’humidifie sentant que tu peux enfin te permettre de lâcher prise. « Tu tiens toujours tes promesses. » Tout en prenant soin de lui provoquer le moindre mal, tu te penches vers elle et repousses une mèche de ses cheveux tombant sous une caresse. Tes doigts encore mêlés aux siens tremblent légèrement, mais tu te forces à maintenir un contact léger, aimant, protecteur et de ne pas perdre la face. « Comment tu te sens ? » Tu lui demandes tout en sachant que la réponse ne serait probablement pas positive. Tu sais combien les blessures par balle sont douloureuses. « Imhotep affirme que tu es sur la bonne voie, mais je sais que ça ne rend pas les choses plus faciles à vivre. » Dans une profonde inspiration, tu cherches péniblement les mots justes alors que ce tourbillon d’émotions ne cesse de t’assaillir. En réalité, tu as tant de choses à dire, tant de sentiments à exprimer, mais tu refuses de l’accabler. Pas maintenant.


PAR ALCARA.

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Amoureuse d'un homme exceptionnel à qui elle confierait sa vie. Ace a été une évidence pour elle pendant dix-sept ans avant qu'elle ose enfin déclarer sa flamme, elle n'a pas l'intention de le laisser s'échapper. Elle serait prête à se damner pour son bonheur parce qu'il a réalisé son rêve: l'aimer.
Tatoueuse au Snake Ink, son propre salon dont elle est infiniment fière, un petit shop à Monterey. Faussaire dans l'ombre, un business familial pour lequel son père lui a tout appris. Guitariste dans un groupe entièrement féminin, les Rebel Rage, qu'elle a fondé quand elle était encore au lycée.

Une maison à l'est de la ville, là où elle a grandi et où elle élève maintenant Mira.
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En charge de sa demi-soeur de 7 ans, à la recherche de son père disparu, un dos brûlé depuis sa plus tendre enfance qu'elle cache au mieux et en pleine tentative de sevrage

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyVen 31 Mai - 22:57#

And on my deathbed, all I'll see is you
Mai 2024 ft. @Horacio Gore - Convalescence, blessure par balle

Comment ne pas sourire en le voyant approcher ? En le voyant s’asseoir près d’elle, en sentant sa main se glisser dans la sienne ? Les lèvres étirées d’Harmony ne parvenaient pas à dissimuler le mal ardent qui irradiait en elle, ni la fatigue d’un corps qui avait lutté pour sa survie avec tant de véhémence. Qu’importe. Elle souriait quand même. Même si ce n’était qu’un peu, même si personne n’était dupe, elle souriait parce qu’elle avait sous ses yeux l’amour de sa vie. Parce qu’elle avait réussi à revenir dans ce monde d’après, ce monde où leur amour avait été révélé au grand jour et, réciproque, pouvait enfin exister. Comment ne pas sourire ? Il lui rendit sa salutation sur le même mode qu’elle, et son rire l’amusa un peu. Harmony sentait néanmoins qu’il valait mieux qu’elle s’abstienne d’en faire trop. Rire faisait bouger des parties de son anatomie qu’elle préférerait garder soigneusement immobiles pour le moment.

Habituellement, elle aurait peut-être continué avec une blague du style « Oui, à ton tour de de faire ta part du travail maintenant », mais la dévotion dont Ace avait fait preuve ce soir-là l’empêchait de se moquer ainsi. Il avait fait bien plus que sa part. Son baiser sur la tempe était le plus doux des remèdes, et sa délicatesse, sa présence rassurante et ses doigts entre les siens apaisaient son âme. Harmony n’aurait jamais rien réclamé de tout ça et pourtant elle en était assoiffée. Elle qui avait toujours repoussé tout le monde et en particulier dans ses moments de vulnérabilité, voilà qu’elle se surprenait à se sentir soulagée de le savoir près d’elle.

- Eh, je te permets pas
, répondit-elle, toujours amusée alors qu’il la traitait de teigne.

Ce n’était pas le mot le plus sympathique pour vanter une de ses qualités mais la vérité était la même, et elle se décrirait volontiers comme une teigne régulièrement. Elle savait qu’elle avait un sale caractère, même si c’était encore chose qu’elle se plaisait à nier quand même. Si on lui demandait honnêtement ce qu’elle pensait d’elle-même, sa détermination à toute épreuve serait sûrement la chose qu’elle se plairait à mettre en avant, même si elle n’était pas tout à fait persuadée qu’elle soit si puissante que ça. Sans doute parce qu’elle en apercevait les failles, comme un artisan qui regardait son ouvrage de trop près : en oubliant qu’un léger défaut ne remettait pas toujours en cause la solidité globale de l’oeuvre.

 « Je savais que tu tiendrais ta promesse. »

Elle le regardait, pouvant cette fois réellement croiser ses yeux, ses beaux yeux si expressifs qui la faisaient toujours chavirer. Elle y aperçut un éclat de brillance, cette fois.

« Tu tiens toujours tes promesses. »

Ça, ce n’était pas faute de lui avoir déjà dit. Harmony ne promettait pas grand-chose et il s’en était même déjà plaint. Même en dix-huit ans d’amitié, même en étant son meilleur ami, même en ayant gagné depuis longtemps son cœur, Ace devait pouvoir compter sur ses doigts le nombre de promesses qu’elle lui avait accordé. Elle les avait toutes tenues. Celle qui concernait l’expression de ses sentiments avait pris un peu de retard à cause de leur dispute, certes, mais ils avaient fini par l’avoir, cette discussion sur ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. Dans le sang et les larmes, mais ils l’avaient eue. Harmony resserra doucement ses doigts contre ceux d’Ace qu’elle sentait trembler contre elle. Il avait l’air nerveux, en réalité, alors qu’il chassait une mèche de son visage dans un geste doux et empreint de tendresse.

- Il faut voir le bon côté des choses, ça me fait une occasion pour prendre des vacances,
plaisanta-t-elle. Harmony était un bourreau de travail qui supportait mal l’oisiveté et il y avait fort à parier qu’elle regrette cette boutade d’ici peu, quand elle aurait envie de reprendre tout ce qui animait sa vie et qu’elle n’en aurait pas les capacités. Ça va, ajouta-t-elle tout de même sur un ton peu plus sérieux.

Mensonge éhonté qui ne trompait personne. Elle ne pouvait cacher combien ça faisait mal, et son immobilisme attentif en était une preuve. Si elle n’avait pas tant souffert, elle se serait réinstallée plus confortablement sur son oreiller depuis longtemps, si elle avait pu, elle se serait même assise plutôt que de rester allongée sous les yeux d’Ace. Elle n’appréciait pas ce sentiment de faiblesse, c’était peut-être même encore plus désagréable que la sensation terrible qui s’insinuait en elle dès qu’elle respirait, dès que sa peau se tendait à peine. Mais elle ne pouvait pas se plaindre. Elle était encore en vie, alors que rien ne garantissait cette issue.

- Ça fait moins mal qu’une crise.


La vérité, c’était qu’elle n’avait aucune envie qu’Ace s’inquiète pour elle. Elle n’avait aucune envie de revoir couler ses larmes. Elle n’avait aucune envie de parler de sa blessure ou de ce qui s’était passé ce soir là. C’était tout ce déni de réalité qui la poussait à chasser les problèmes et le mal en plaisantant. Si elle décidait que ce n’était rien, alors ce ne serait rien, pas vrai ? Si elle décidait que ça allait, alors ça irait. Et même si honnêtement, elle aurait eu envie qu’il la prenne dans ses bras, elle aurait dû répondre qu’elle souffrait le martyr, et elle aurait laissé parler ses craintes… Elle n’en fit rien. Elle tassait ses angoisses et sa douleur au fond de son crâne comme tout le reste, comme elle le faisait toujours, comme si c’était la solution. Ce n’était jamais la solution. Peut-être que si elle l’avait compris, elle ferait moins de cauchemars – au lieu de les numéroter et de les traiter comme de vieux films dont on n’arrivait pas à se défaire. Ça faisait moins mal qu’une crise oui, mais elle omettait de préciser qu’il y avait moins de pauses également. Pas de répit. Elle changerait peut-être d’avis au fil du temps, quand elle tuerait pour avoir cinq minutes de normalité. Mais ça aussi, c’était quelque chose dont elle ne parlerait sûrement pas. Pour ne pas l'inquiéter.

- T’as une sale tête.


Elle lui souriait toujours. Elle le taquinait. Même exténué, même en colère, même triste, même malade il était beau – du moins à ses yeux. Mais il était là, avec ses doigts tremblants, ses yeux brillants – peut-être un peu trop –, et ses grandes inspirations. Etait-il encore inquiet pour elle ? Il avait annoncé qu’Imhotep disait qu’elle était sur la bonne voie, alors pas de raison de s’en faire ! Harmony ne connaissait pas sa réputation de médecin, mais pour l’avoir déjà maintenue en vie jusqu’à maintenant, elle se disait qu’il savait ce qu’il faisait. Et si Ace avait envie de se moquer de sa tête de déterrée, de son cou à moitié bleu, ou simplement du fait que c’était elle dans ce lit et pas lui, qu’il le fasse elle ne s’en vexerait pas. Pas cette fois. Elle avait juste voulu lui donner une occasion de parler s’il avait quelque chose à dire, et elle n’avait jamais été douée pour ça.

- Mais t’en fais pas, il reste de la place,
ajouta-t-elle en tapotant de sa main libre le matelas, pour lui signifier qu’il pouvait s’allonger près d’elle. A vrai dire, même si elle n’insista pas, ça la mettrait bien plus à l’aise que de voir son visage ainsi penché sur le sien.

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyLun 3 Juin - 21:34#


And on my deathbed, all I'll see is you ♗  mai 2024

Quel soulagement profond et indicible que de constater qu’elle est en vie et que chaque battement de son cœur est une promesse renouvelée d’un avenir qui s’étend devant elle. Après des jours d’angoisse et de crainte, le poids oppressant de l’incertitude se dissipe enfin, laissant place à une légèreté presque irréelle. C’est comme si le fardeau avait été soulevé de tes épaules pour laisser la place à un souffle de vie nouveau. Depuis qu’elle est arrivée chez toi, chaque jour est devenu un pas de plus sur le chemin ardu de la guérison. Chaque sourire sur son visage pâle, chaque étincelle de détermination dans ses yeux fatigués, renforce ta conviction que le temps guérit ses blessures. Chaque petit progrès est une victoire qui te comble d’un sentiment de gratitude et de joie, t’assurant que le chemin vers la guérison n’est pas seulement possible, mais bien réel. Aujourd’hui en est la preuve où pour la première fois depuis des jours, Vénus ouvre les yeux dans une pleine conscience.

Au milieu de ton euphorie intérieure, tu ne peux t’empêcher d’entendre la pointe de douleur que sa blessure accompagne derrière ses plaisanteries. Tu sais combien elle est dévouée à son travail, combien elle y trouve du réconfort et de la satisfaction. Sa capacité à prendre cette situation avec humour n’est qu’un témoin de plus face à sa force intérieure, mais elle cache aussi une réticence à s’arrêter, à prendre du recul et à se laisser aller. Du moins, c’est la façon dont tu perçois les choses. Quand elle évoque l’idée de vacances, tu ne peux t’empêcher de sourire, reconnaissant la tentative désespérée de la taquinerie pour masquer ses inquiétudes. « Des vacances, vraiment ? » Tu répètes ses mots dans un sourire malicieux. « Tu connais ce mot là finalement ? Décidément, tu ne cesseras de me surprendre. » Cela dit, derrière ton humour, il y a une fermeté dans ta voix, un défi doux, mais inébranlable. « Maintenant que c’est dit, je ne te laisserai pas t’approcher de ton travail, que ce soit de près comme de loin. » Tu sais que sa guérison dépend non seulement de soins médicaux, mais aussi de repos, de détente et de temps pour guérir son esprit aussi bien que son corps. Tu espères qu’elle comprendra, qu’elle saura mettre de côté ses responsabilités professionnelles pour un temps, pour se concentrer sur elle-même, sur sa santé et sur son bien-être. Dans la lueur de détermination et d’encouragement de ton regard se trouve une promesse silencieuse : tu seras là, près d’elle, à chaque étape jusqu’à ce qu’elle soit complètement rétablie et prête à reprendre le cours de sa vie.

Malgré les paroles rassurantes qu’elle cherche à te dire, il est évident pour toi que Vénus manque cruellement de franchise. Tu aimerais pouvoir dire qu’avec toutes ces années tu t’y es habitué, c’était peut-être le cas il y a encore quelques jours, mais aujourd’hui tout est différent. Tout est passé dans une nouvelle mesure et l’incident a tout remis en question. Tu aurais aimé et préféré qu’elle soit capable, au moins à toi, de te parler avec transparence. Toutefois, ton regard demeure dans une compréhension tacite de sa souffrance et de son désir de la dissimuler. À travers son mensonge, tu perçois la véritable intensité de sa douleur, d’autant plus en l’ayant toi-même un jour vécue. « Écoute Vénus, tu n’as pas à supporter ce fardeau toute seule. » Dans une expression qui exprime une profonde empathie et une volonté sincère de l’aider, tu poursuis. « Tes mensonges ne m’intéressent pas. Ce que j’aimerais c’est la vérité et que tu ne minimises pas tes douleurs. » Cependant, tu estimes que c'est déjà un bon début d'avoir comparé sa douleur à celle de ses crises. Tu as à cœur de l'aider, mais pour cela, il est essentiel de comprendre ses besoins et la nature de ses douleurs. Une sincérité transparente est donc indispensable.

Vénus poursuit en faisant une remarque pleine d’esprit. Il est vrai que tu ne présentes pas sous ton meilleur jour et que la fatigue marque les traits de ton visage. Tu n’as cherché à aucun moment de le cacher, tu n’en as ni l’envie, ni le temps d’ailleurs. Tu lui offres un léger sourire qui te paraît presque involontaire et te décides de lui répondre par l’humour. « C’est difficile de rivaliser avec ton char, même quand tu es clouée au lit. » De ta poigne, tu serres doucement tes doigts autour des siens dans un geste de réconfort. Tes yeux trahissent la fatigue qui te hante depuis quelques jours. Des cernes ont fini par s’installer et marquent ton visage, au point où le moindre éclat de vitalité semble s'être estompé. Chaque clignement est un effort, une lutte contre l'épuisement qui s'est installé au plus profond de toi. Malgré tes efforts pour rester alerte et engagé, la lassitude transparaît, rendant difficile de masquer le poids des longues nuits sans sommeil. Quelque peu hésitant, tu finis par céder à sa demande. Tu crains que t’allonger ne t’ouvre les portes vers les bras de Morphée. Délicatement, tu te glisses à côté d’elle où la proximité de son corps t’apporte une chaleur réconfortante. Un genre de connexion silencieuse, mais profonde.

Sans que tu ne le veuilles réellement, un silence s'installe entre vous alors que tu t'installes confortablement. Les mots que tu veux dire pèsent lourd dans ton esprit, mais tu sens qu'ils doivent être exprimés. Tes pensées se bousculent, tourbillonnant dans ton esprit, et tu sens que tu ne peux plus les retenir. C'est comme si chaque moment de silence était une lente accumulation de regret et de culpabilité. Tu ressens le besoin impérieux de lui faire savoir ce que tu ressens, de ne plus laisser ces pensées ruminer en toi. C'est comme si tu avais besoin de libérer le fardeau qui pèse sur ton cœur. « Je suis désolé, Vénus... » Ta voix est calme et posée, mais elle tremble légèrement sous le poids de l'émotion. Chaque mot est choisi avec soin, chargé de significations que tu luttes pour exprimer. « Pour tout. Que ce soit avant Magnus, pendant et après. Je n'ai vraiment pas été la meilleure personne pour toi... » Les mots semblent sortir de toi avec une sincérité douloureuse, comme si tu avais besoin qu'elle comprenne l'étendue de tes regrets et de tes remords. « J'ai tellement eu peur de te perdre... » Les mots s'échappent de toi avec une sincérité poignante, chargés du poids de ton angoisse et de ta culpabilité. « Je n'ai pas supporté de te voir souffrir de cette façon et de devoir attendre ton réveil, surtout en sachant que je suis responsable de tout ça... » Chaque syllabe semble peser lourdement sur ton cœur, révélant l'ampleur de tes tourments intérieurs. Ces quelques mots ne sont qu'une infime partie de ta réalité, une tentative imparfaite de transmettre l'ampleur de ta douleur et de tes remords. Ils ne capturent qu'une fraction de l'étendue de ton désespoir et de ta détresse, mais ils sont un premier pas vers la vérité que tu as besoin de partager et que tu tentes de partager.


PAR ALCARA.

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Harmony Dorris

Harmony Dorris
3541
Tsanah (elle)
Scarlett Simoneit
showmeyouricons
Alaska Maxwell, Flora Uccello & Séraphina Saxenheim

30 ans, née un 12 juin où il pleuvait.
Amoureuse d'un homme exceptionnel à qui elle confierait sa vie. Ace a été une évidence pour elle pendant dix-sept ans avant qu'elle ose enfin déclarer sa flamme, elle n'a pas l'intention de le laisser s'échapper. Elle serait prête à se damner pour son bonheur parce qu'il a réalisé son rêve: l'aimer.
Tatoueuse au Snake Ink, son propre salon dont elle est infiniment fière, un petit shop à Monterey. Faussaire dans l'ombre, un business familial pour lequel son père lui a tout appris. Guitariste dans un groupe entièrement féminin, les Rebel Rage, qu'elle a fondé quand elle était encore au lycée.

Une maison à l'est de la ville, là où elle a grandi et où elle élève maintenant Mira.
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En charge de sa demi-soeur de 7 ans, à la recherche de son père disparu, un dos brûlé depuis sa plus tendre enfance qu'elle cache au mieux et en pleine tentative de sevrage

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Présente !

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyLun 3 Juin - 23:00#

And on my deathbed, all I'll see is you
Mai 2024 ft. @Horacio Gore - Convalescence, blessure par balle

Si la réponse d’Ace concernant les vacances commença par la faire rire – elle se souvenait effectivement l’avoir déjà entendu lui dire qu’elle devrait songer à lever le pied, notamment quand elle avait avoué que ses crises de douleur se produisaient plus fréquemment lorsqu’elle était fatiguée – la suite lui tira une grimace. Ne pas la laisser s’approcher de son travail ? Elle ne pouvait pas s’empêcher de songer qu’elle allait prendre du retard. Si les clients du salon de tatouage se montreraient sans doute compréhensifs, ce n’étaient pas vraiment à eux qu’elle pensait en ce moment. Un soupir lui échappa mais elle choisit de ne rien répondre. Qu’est-ce qu’elle dirait de toute façon ? Ce n’était pas comme si elle pouvait se lever et se mettre devant son bureau. Elle finirait par se débrouiller. Elle trouverait un moyen. Elle trouvait toujours.

Harmony tenta de le rassurer par le mensonge en lui disant que ça allait, même si sa comparaison entre sa maladie et cette mauvaise passe était quant à elle sincère. Elle ne s’attendait pas vraiment à réussir à le tromper, pas dans cette position, pas dans cet état, mais elle avouerait volontiers que son intention avait été d’éviter les questions et les inquiétudes. A défaut d’être dupe, elle aurait aimé qu’il accepte son mensonge et passe à autre chose. Qu’il comprenne que derrière ce « ça va », il n’y avait que la volonté de l’épargner. De prendre soin de lui, comme il prenait soin d’elle.

 « Écoute Vénus, tu n’as pas à supporter ce fardeau toute seule. »

Que pourrait-il pour elle ? Rien qui apaise sa douleur. Qu’elle ait mal ou non, qu’est-ce que ça changerait pour lui hormis son niveau d’angoisse ? Ne resterait-il pas à ses cotés de la même manière ? Tout ce qu’elle voulait c’était penser à autre chose, faire comme si ce n’était rien de grave. Se vautrer dans son déni coutumier, parce que c’était ce qui l’avait toujours aidée à tout traverser. Certains parlaient de force, mais la vérité c’était qu’en niant le réel, en se convaincant de ce qu’on voulait voir arriver, tout devenait plus simple. Harmony, elle n’avait pas envie de voir sa blessure, pas envie de la sentir, pas envie d’en parler. Elle aurait voulu que tout le monde l’ignore et la laisse tranquille, mais les yeux d’Ace trahissaient ses intentions et elles n’étaient pas de ce genre là du tout.

« Tes mensonges ne m’intéressent pas. Ce que j’aimerais c’est la vérité et que tu ne minimises pas tes douleurs. »

Elle prit une profonde inspiration, remplissant ses poumons d’air et relâchant le tout dans un soupir et une grimace. Respirer trop profondément était douloureux. Qu’est-ce qui ne l’était pas ? Pourtant elle replaça rapidement son petit sourire sur ses lèvres.

- Ace… Ça fait un mal de chien, je le sais, tu le sais, je vois pas l’intérêt d’en parler. J’ai l’habitude d’avoir mal, je gère. Fais moi confiance.


Il l’avait vue au plus mal. Il l’avait vue si endolorie qu’elle avait supplié qu’il l’achève, il l’avait vue tourner de l’oeil dans son propre lit sous l’effet des vagues successives qu’elle ne supportait plus, ne pouvait-il pas faire un effort pour croire à son « ça va » ? Tant qu’elle n’atteignait pas de telles extrémités, la situation était tout à fait sous contrôle selon elle. Il avait voulu qu’elle soit honnête, voilà donc sa confession : s’il ne voulait pas qu’elle mente, autant qu’il arrête de poser une question qui ne servait à rien. Elle détourna l’attention en parlant de son air épuisé, se moquant un peu pour rire en lui faisant signe de se glisser près d’elle – après tout c’était son lit, il avait encore bien le droit de l’occuper.

« C’est difficile de rivaliser avec ton charme, même quand tu es clouée au lit. »

Quel beau parleur. Il la fit sourire davantage, ses lèvres s’étirant un peu et le bruit de son expiration trahissant l’amusement. Elle se retenait de rire, ça faisait trop mal. Harmony serra elle aussi ses doigts contre ceux d’Ace. Elle savait qu’elle avait une sale tête elle aussi, pas besoin de la voir. Elle avait l’impression de sentir le creusement de ses cernes et la pâleur de sa peau. Mais elle ne chercha pas à le détromper, profitant plutôt de son compliment ridicule parce qu’Ace avait toujours eu tendance à lui dire ce genre de choses. Elle avait toujours cru qu’il se moquait d’elle, mais se pourrait-il finalement qu’il la trouve vraiment aussi jolie que ce qu’il avait toujours dit ? Elle l’espérait même si elle ne l’avouerait jamais.

Après un moment d’hésitation qui n’échappa pas à Harmony, elle qui continuait à tapoter le matelas de sa main libre pour réitérer son invitation, Ace finit par se décider et s’installa près d’elle. Elle aurait voulu se blottir contre lui, sentir sa chaleur, écouter les battements de son cœur en posant son oreille contre son torse. Elle aurait voulu tout oublier dans la tendresse de son étreinte. Mais elle ne bougea pas d’un millimètre et même s’il s’installa non loin, il prenait toutes les précautions nécessaires pour ne pas lui faire mal et cela impliquait une certaine distance de sécurité qui ne lui plaisait pas vraiment. Elle avait passé dix-sept ans à fuir son contact de peur qu’il trahisse ses sentiments à son égard, elle n’avait plus aucune envie de se tenir éloignée de lui, même si les habitudes avaient la vie dure.

Ils gardèrent le silence un moment. Harmony ne savait pas trop quoi dire. Il n’y avait pas grand-chose dont elle ait envie de parler, comme souvent. Tout cadenasser était un réflexe bien trop ancré en elle pour qu’elle songe à s’en défaire, encore moins dans un moment comme celui-là. Elle aurait voulu continuer à faire de l’humour, elle aurait voulu lui dire des bêtises, n’importe quoi plutôt que de devoir faire face à la moindre minute de ce qui leur était arrivé ces derniers temps. Pas juste ce soir là. Cette journée entière, où elle avait appris la mort d’Olive. Cette semaine entière où elle s’était sentie maudite et abandonnée, à deux doigts de jeter définitivement l’éponge, de se sentir écrasée. Qui aurait envie de penser à ça ? De parler de ça ? Personne, pas vrai ? Pas Harmony en tout cas.

Les excuses d’Ace lui firent froncer les sourcils, comme elle le faisait souvent quand elle entendait quelque chose qui ne lui plaisait pas. Désolé de quoi ? Elle tourna lentement la tête vers lui, ses cheveux lui cachant un peu la vue dans cette position mais elle ne prit pas la peine de les ôter de ses yeux. Ce n’étaient pas des excuses comme il lui arrivait d’en faire. Déjà, Ace ne demandait pas souvent pardon, il n’exprimait pas souvent le fait d’être désolé. Et encore moins avec cette voix vibrante.

« Pour tout. Que ce soit avant Magnus, pendant et après. Je n'ai vraiment pas été la meilleure personne pour toi... »

Elle avait déjà tant de choses à redire sur ces quelques mots, mais Harmony le laissa poursuivre sans rien dire. Il y avait dans son ton, dans sa manière de parler, quelque chose qui lui faisait comprendre que c’était difficile à dire, qu’il fallait qu’elle lui laisse le temps de développer sa pensée en entier pour en comprendre la complexité, et les méandres.

 « J'ai tellement eu peur de te perdre... »

Son cœur rata un battement. Ça, elle le comprenait tout à fait. Elle avait eu peur aussi, bien plus qu’elle n’avait envie de l’avouer. Elle avait senti le vertige devant l’abysse, alors qu’elle ne rêvait que de ce monde où ils pourraient être ensemble et s’aimer. Elle avait eu si peur de ne jamais connaître ça. Que leur histoire se résume à ces quelques minutes d’aveux ensanglantés sur le parquet de sa chambre.

 « Je n'ai pas supporté de te voir souffrir de cette façon et de devoir attendre ton réveil, surtout en sachant que je suis responsable de tout ça... »


Harmony bougea lentement son bras, sa main, ses doigts, jusqu’à saisir ceux d’Ace. Elle caressa le dos de sa main avec son pouce de son mieux, cherchant par là à lui transmettre ce qu’elle pouvait de réconfort.

- On va reprendre les choses depuis le début, tu veux bien ?
Question rhétorique. Elle n’avait aucune intention d’attendre son avis pour poursuivre. Tu n’es pas responsable de tout ça. C’est moi qui ai roulé Bryan, c’est moi qui ai pris les choses à la légère. Toi, tu n’as fait que me protéger, et je t’en suis reconnaissante. D’accord ?

Il avait tué Bryan pour elle, il était parti dix ans à cause d’elle, et même quand le passé l’avait rattrapée encore une fois, il avait été là pour elle. De quoi pouvait-il bien s’excuser ?

- Ensuite…
Elle fit une petite pause. Elle n’avait pas prévu de s’embarquer dans autant de mots et c’était assez fatigant au bout du compte. Mais elle continuait à caresser lentement sa main. Ça, c’était plus important que tout le reste. J’ai pas été la meilleure personne pour toi non plus avant tout ça. Loin de là, même. Alors, vraiment, c’est pas important. On a qu’à dire qu’on est quittes, qu’on repart à zéro.

Tant d’erreurs durant toutes ces années. Tant de moments où elle savait qu’elle aurait dû agir autrement. Qu’elle aurait dû mieux le soutenir, lui dire la vérité au lieu de se cacher dans le silence ou pire, les mensonges. Qu’elle aurait dû se montrer moins virulente avec lui, mieux reconnaître ses efforts, ceux qu’il faisait pour elle. Elle n’aurait jamais dû coucher avec Ambrose. Elle n’aurait jamais dû avoir cette fierté idiote qui l’avait empêchée de revenir vers lui quand son cœur trop blessé avait cru qu’il l’avait abandonnée pour de bon. Si elle avait eu tout ce courage… Tout serait bien différent aujourd’hui. Mais elle ne l’avait pas eu, et il fallait maintenant qu’ils vivent avec ce qu’ils avaient fait, ce qu’ils avaient dit. Harmony n’oublierait sûrement jamais les choses horribles qu’il avait balancées quand ils s’étaient disputés, elle ne se persuaderait sans doute jamais qu’il n’en pensait rien, gardant à l’oeil qu’il devait bien y avoir un fond de vrai. Quelque chose qui l’avait poussé à penser ça, même si ça n’avait duré que quelques heures. Ou même quelques minutes., Harmony n’oubliait jamais ce genre de choses. Mais elle était capable de pardonner. Et face à l’immensité de ses propres torts, elle ne pouvait pas en vouloir à Ace. Encore moins avec tout ce qu’il avait fait pour elle.

- Moi aussi j’ai eu peur
, finit-elle par annoncer après un long silence. Elle avala sa salive. Prononcer ces quelques mots était compliqué, c’était un supplice pour elle qui avait toujours mis un point d’honneur à dissimuler toutes ses failles. Elle aurait voulu dire à Ace qu’elle avait toujours su qu’il serait là pour elle, qu’elle n’avait jamais envisagé le pire, qu’elle avait toujours su ce qu’elle faisait, et qu’elle n’avait jamais douté. Mais ce n’était pas la vérité. Rien de tout ça ne serait vrai. Et Ace, en s’ouvrant à elle comme il l’avait fait, appelait bien plus sa franchise qu’un réconfort qu’elle voudrait lui apporter avec des paroles factices. Je pensais pas que quelqu’un viendrait me sortir de là. Je pensais que quoi que je fasse, j’allais mourir.

Il ne pouvait pas imaginer ce qu’elle avait ressenti, toute seule sur cette chaise. Il ne pouvait pas imaginer ce qui lui avait traversé l’esprit. Il ne pouvait pas imaginer le cheminement de pensées qui l’avait poussée à avouer ce crime qu’elle n’avait pas commis. Si elle ne disait rien, ils l’auraient tuée après de longues minutes, de longues heures peut-être. Si elle disait quelque chose, même la vérité, rien ne garantissait qu’ils la laissent en vie non plus alors qu’elle devenait témoin de leur barbarie et de leurs agissements. Elle avait voulu parier sur le fait qu’ils ne supporteraient pas de faire face à l’assassin de Bryan, qu’ils tireraient, qu’elle mourrait vite. Ace ne pouvait pas imaginer à quel point elle avait eu peur d’une torture qui s’étirerait et s’amplifierait. Ou peut-être qu’il le pouvait, peut-être qu’il avait déjà connu ce genre de détresse lui aussi. Elle l’aimait tellement qu’elle avait préféré emporter son secret avec elle, en guise de remerciement pour ces années qu’il avait sacrifiées pour elle. Elle l’aimait tellement que l’idée de le trahir ne lui était jamais venue. Elle l’aimait tellement qu’elle n’aurait pas supporté de lui faire courir le moindre risque, même s’il y aurait infiniment mieux fait face qu’elle. Elle choisit de ne pas l’évoquer. Elle espérait qu’il comprendrait.

- Mais tu es venu. Même ces derniers jours, je me souviens de t’avoir vu.
Elle serait bien incapable d’entrer dans les détails, mais elle se souvenait clairement de sa présence dans les rares moment de retour à elle-même qu’elle avait pu avoir. Marqués par la faiblesse, on ne pouvait peut-être pas vraiment dire qu’elle était revenue « à elle-même » durant ces instants fugaces. Mais elle savait qu’il avait été là. Et tout va bien maintenant.

Son aveu ne l’encourageait pas vraiment à parler de sa douleur il fallait l’avouer. Elle n’avait pas envie qu’il se sente coupable. Elle n’avait pas envie qu’il souffre de la savoir mal en point.

- Tout va bien, répéta-t-elle, comme pour l’en convaincre davantage, comme une formule apotropaïque. Et surtout : merci.

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Horacio Gore

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Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, mais il est aujourd'hui un lourd fardeau à porter

Désillusion ♗ Tu as longtemps nourri l'espoir, tissant des rêveries autour de chaque regard échangé, chaque mot murmuré. Chaque soir, tu laissais ton esprit vagabonder dans les méandres d'une romance idéale, peuplée de moments partagés et de sourires complices. Mais aujourd'hui, devant la réalité crue de tes pensées, tu ne peux plus ignorer la vérité douloureuse : tu as seulement idéalisé tes sentiments pour Vénus, projetant sur elle tes propres désirs et attentes. Les fragments d'un futur imaginaire se dissipent, laissant place à une lucidité déchirante.

And on my deathbed, all I'll see is you 5b627bafabf427f15b71d18051cb289d

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer cette demeure de ta famille. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il l'est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


And on my deathbed, all I'll see is you J9ql
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine

And on my deathbed, all I'll see is you Eg145o

♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyLun 10 Juin - 19:01#


And on my deathbed, all I'll see is you ♗  mai 2024

Alors que tu observes Harmony, une douce tendresse admirative envahit ton regard. Ses paroles sont d'une sincérité si étrange qu'elle te touche au plus profond de ton être. Cette expérience te semble rare, peut-être même unique. Vraisemblablement, ce n’est que la deuxième que tu fais à une telle sincérité de sa part. À travers ses mots, tu ressens le poids de vos expériences passées, chacune contribuant à tisser la toile complexe de votre relation jusqu'à ce moment précis. Pendant qu'elle parle, tu ne peux t'empêcher de penser si Bryan n'est pas le déclencheur de toutes les complications qui ont jalonné votre parcours commun. Pourtant, malgré ces obstacles, sa main qui serre doucement la tienne t'apporte un réconfort indéniable, comme si chaque contact était un rappel de votre connexion profonde et inaltérable. Lorsque Harmony marque une pause, une légère appréhension s'installe en toi, sachant qu'elle s'apprête à partager quelque chose d'essentiel. Ton cœur bat un peu plus fort, accélérant le rythme de ton souffle alors que tu attends avec une anticipation mêlée d'anxiété. Et quand enfin elle achève ses mots, un silence s'abat momentanément, te laissant sans voix face à la profondeur de ses révélations. À cet instant, tu es profondément touché par sa compassion et sa capacité à reconnaître ses propres erreurs malgré les affres de votre passé commun. Son honnêteté et sa vulnérabilité renforcent encore l’amour que tu lui portes, illuminant un chemin vers un avenir les épreuves du passé restent derrière vous.

Dans un geste de douceur, tu sers tendrement sa main, laissant un silence s’installer entre vous avant de poursuivre. « Vénus… Ce qui est arrivé, c’est le fruit de nos choix à tous les deux, pas seulement les tiens. Je t’ai suivie dans cette voie, et malgré tout, je le referais encore et encore si nécessaire. C’est ce qu’on fait pour les personnes qu’on aime non ? » En réalité, ce que tu dis là ne prend pas en compte toutes les erreurs que tu as accumulées au fil de votre relation. Si tu pouvais revenir en arrière, il y aurait tant de choses que tu ferais différemment. Tout d'abord, tu aurais été plus prompt à lui avouer la véritable nature de tes sentiments. Ensuite, tu te rends compte que tu aurais dû lui donner des explications claires quant à ton départ précipité. Tu aurais dû lui offrir la vérité. Au lieu de cela, tu lui offerts des adieux indignes d’elle où le vide et l’absence de compréhension n’ont apporté que la déception et la douleur. Et puis, il y a le regret de ne pas avoir maintenu le contact pendant ton service en France. Tu as compris à quel point cette distance a pu être dévastatrice, érodant lentement le lien qui vous unissait. Tu aurais dû faire plus d'efforts pour rester connecté, pour lui montrer qu'il était toujours au centre de a vie, malgré la distance qui vous séparait. Tu ne peux t'empêcher de penser que tu aurais dû lui proposer de partir avec toi, de vivre une vie loin des méandres complexes de Monterey. Vous auriez pu échapper à cette toile d'araignée de secrets et de non-dits, pour saisir pleinement ce qui vous appartient, ensemble, sous le soleil éclatant de la Corse. « On ne sera jamais quittes, parce qu’il n’a jamais été question de donnant donnant. Mais, je suis assez d’accord pour qu’on tourne définitivement cette page et qu’on avance. » Tu réalises maintenant que le bonheur aurait pu être à portée de main, si seulement tu avais été plus courageux, plus déterminé à poursuivre ce que ton cœur désirait réellement.

Alors que les mots de Vénus résonnent dans l'air, un poids s'installe dans ta poitrine, comme une réponse instinctive à la douleur qu'elle exprime. Tu plonges dans tes propres souvenirs, te remémorant ce moment avec elle, mais aussi les instants de terreur et d'incertitude que tu as, toi-même, vécu. Chaque souffle, chaque battement de ton cœur, semble résonner dans l’écho d’une compréhension, car chaque instant de peur, chaque moment d’incertitude, tu les ressens avec une intensité égale, si ce n’est plus. Tu sais. Tu n’as pas besoin de l’imaginer. « Vénus, je sais. Je sais à quel point ça a pu être terrifiant et à quel point chaque seconde a pu semblant durer une éternité. » Tu te perds dans tes propres souvenirs, te laissant emporter par les images de ce moment, mais aussi par les récits qu'elle vient de te partager. Un sentiment de soulagement finit tout de même par t'envahir, réalisant qu'elle se souvient de ta présence, même si ses souvenirs sont des plus sombres et faibles. « Même si c’était que dans un court instant, je suis reconnaissant d’avoir pu être là pour toi, à tes côtés, ne serait-ce que pour te rappeler que tu n’étais pas seule. » Tu estimes que ce n'est pas à elle de se sentir reconnaissante, mais à toi d'être reconnaissant d'avoir pu être là pour elle, bien que ton arrivée fut tardive. « De quoi d'autre te souviens-tu ? » Tu lui adresses alors un doux sourire, plus léger, moins douloureux, voulant lui transmettre ton amour et ton soutien. « Tout va bien maintenant. » Tu reprends ses mots, comme une affirmation commune. « Tu n’as pas à me remercier Vénus. Être là pour toi est la chose la plus naturelle pour moi. Je le dis peut-être trop souvent, mais je serai toujours là, quoi qu’il arrive. Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement. » Ton regard tendre exprime toute la dévotion que tu lui portes, prêt à être son roc à chaque instant de sa vie, quelles que soient les épreuves qu'elle devra affronter.

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Amoureuse d'un homme exceptionnel à qui elle confierait sa vie. Ace a été une évidence pour elle pendant dix-sept ans avant qu'elle ose enfin déclarer sa flamme, elle n'a pas l'intention de le laisser s'échapper. Elle serait prête à se damner pour son bonheur parce qu'il a réalisé son rêve: l'aimer.
Tatoueuse au Snake Ink, son propre salon dont elle est infiniment fière, un petit shop à Monterey. Faussaire dans l'ombre, un business familial pour lequel son père lui a tout appris. Guitariste dans un groupe entièrement féminin, les Rebel Rage, qu'elle a fondé quand elle était encore au lycée.

Une maison à l'est de la ville, là où elle a grandi et où elle élève maintenant Mira.
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En charge de sa demi-soeur de 7 ans, à la recherche de son père disparu, un dos brûlé depuis sa plus tendre enfance qu'elle cache au mieux et en pleine tentative de sevrage

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyLun 10 Juin - 21:07#

And on my deathbed, all I'll see is you
Mai 2024 ft. @Horacio Gore - Convalescence, blessure par balle

Qu’est-ce qu’elle avait fait pour lui ? Harmony pourrait sans mal énumérer tout ce qu’il avait fait pour elle, encore plus depuis son retour à Monterey, mais elle, comment lui avait-elle rendu la pareille ? Elle ne l’avait pas vraiment fait. Elle n’en avait pas l’impression, en tout cas. Il y avait bien ce soir là, où elle avait essayé d’apaiser sa peine au sujet de Cutie, mais n’était-ce pas de sa faute, avec ce dessin qu’elle avait fait ? Il y avait eu ce soir, où elle l’avait accueilli chez elle alors qu’il avait bu. Rien qui soit à la hauteur de tout ce qu’il avait fait pour elle. Y aurait-il d’autres occasions pour qu’elle lui montre à quel point elle tenait à lui ? A quel point elle ferait n’importe quoi pour lui ? Elle espérait qu’elle arriverait à le faire, elle espérait qu’il lirait dans ses yeux la même chose que ce qu’elle voyait dans les siens.

Personne ne l’avait jamais regardée comme ça. Pas même Ace, ou alors peut-être sans qu’elle le voie, de manière dérobée. Il y avait dans l’étincelle de son regard quelque chose d’apaisant, de rassurant. Elle espérait que malgré la fatigue et les quelques cheveux qui passaient devant ses yeux bleus, il y lisait le même amour, déclaration silencieuse et pourtant peut-être la plus sincère qu’elle puisse lui offrir. Tous les mots du monde ne vaudraient pas cet éclat particulier qu’on pouvait faire briller quand on posait ses yeux sur l’être aimé.

- Je crois que je vais débloquer de nouveaux cauchemars.


Ses mots aussi étaient rassurants. Quand il dit qu’il comprenait ce qu’elle avait ressenti, qu’il comprenait cette élongation du temps dont elle avait été victime, elle savait que c’était vrai. Elle savait qu’il ne mentait pas, que ça avait dû lui arriver aussi. Etait-ce courant ? Etait-ce un sentiment qu’il ressentait souvent ? Lorsqu’il partait loin d’elle pour travailler ? Elle espérait que non, et elle choisit de ne pas en parler, se concentrant plutôt sur le positif, sur le souvenir qu’elle avait de sa présence à ses côtés. Elle savait au fond qu’elle ne s’en serait sûrement pas sortie si elle n’avait pas eu ses mots pour se raccrocher à quelque chose, si elle n’avait pas eu ses yeux auxquels se raccrocher de toutes ses forces.

« Même si c’était que dans un court instant, je suis reconnaissant d’avoir pu être là pour toi, à tes côtés, ne serait-ce que pour te rappeler que tu n’étais pas seule. »

Elle se demandait s’il avait la moindre idée de l’importance de ce qu’il avait fait, et de ce qu’il venait de dire. Harmony avait une profonde peur de l’abandon. Quoiqu’elle en dise, le rejet de sa mère envers elle l’avait profondément marquée, de même que le départ d’Ace qu’elle n’avait pas compris sur le coup, et que la disparition de son père. Elle avait eu l’impression que tous les êtres les plus chers de sa vie la quittaient tour à tour, la laissant seule face à elle-même. Ace lui avait beaucoup reproché de ne pas voir les personnes prêtes à l’aider, de ne pas savoir demander d’aide, de ne pas savoir se confier. Cette blessure et cette peur en étaient la cause profonde. Mais avoir vu Ace à ce moment là, et à chaque réveil ensuite, était un baume sur son cœur meurtri et ses difficultés à faire confiance. Au moment où elle avait eu le plus besoin de lui, il avait été là. Au moment où elle avait cru que tout était perdu, il avait été là. Et il avait pris soin d’elle. Harmony ne l’oublierait jamais.

« De quoi d'autre te souviens-tu ? »


Elle aurait voulu ne jamais se rappeler ni de cette nuit ni du marasme qui l’avait suivie. Elle n’avait pas envie de se souvenir. Mais quand Ace posa la question, elle ne put pas s’empêcher d’y réfléchir. Le choc de cette soirée lui avait fait oublier certaines choses, mais elle porta doucement sa main libre à son cou. Elle n’avait pas oublié l’étreinte violente que Magnus y avait apposée. Elle n’avait pas oublié ce sentiment de suffocation, cette recherche d’air difficile, la force qu’elle avait mis dans ses bras pour essayer de les détacher et de se sortir de là. Elle n’avait pas oublié la vue trouble et le mal de crâne, même quand il avait relâché son emprise. Elle bougea lentement ses doigts, les éloignant de son cou, essayant de se concentrer sur autre chose. Cette soirée avait été terrible mais elle se souvenait de choses plus agréables. Des choses qu’elle accepterait de nommer, contrairement à cet étranglement qu’elle passait naturellement sous silence. 

- De ta déclaration. Enfin, peut-être pas tout, mais… Le message.

Elle se souvenait qu’il avait parlé de ses yeux, elle se souvenait qu’il avait dit qu’il l’aimait, qu’il avait besoin d’elle, qu’il avait avait parlé de Mira aussi, mais les mots exacts se mélangeaient dans ses souvenirs. Elle avait écouté avec attention mais il était difficile de faire travailler sa mémoire avec efficacité dans un moment aussi traumatique et avec aussi peu de force. La douleur lui fit fermer les yeux un instant, alors qu’elle expirait lentement et profondément pour passer ce mauvais moment. Elle ne dit rien, Harmony. Ce n’était pas grave. C’était désagréable mais ça passerait. Parce que tout allait bien maintenant.

 « Tu n’as pas à me remercier Vénus. Être là pour toi est la chose la plus naturelle pour moi. Je le dis peut-être trop souvent, mais je serai toujours là, quoi qu’il arrive. Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement. »


Elle sourit doucement. Il ne pourrait jamais trop le lui dire, jamais trop la rassurer. Elle ne le laisserait pas s’éloigner non plus, plus jamais. Il n’imaginait peut-être pas la force qu’il lui avait fallu pour ne pas laisser tomber, pour s’accrocher, pour lui envoyer tous ces messages auxquels il n’avait pas répondu - ou méchamment. Pour se faire abandonner continuellement, et revenir. Elle l’avait mérité, elle le savait bien. C’était elle qui avait fait n’importe quoi, à l’origine de tout ça. Mais une part d’elle espérait qu’il réalisait qu’il ne se débarrasserait pas d’elle aussi facilement non plus, parce qu’elle était capable de vaincre beaucoup de choses pour lui, y compris ses peurs.

- Moi aussi je veux être là pour toi,
répondit-elle.

C’était peut-être un peu ridicule pour le moment, alors qu’elle n’était clairement pas en position de faire quoi que ce soit pour lui, pas même aller lui chercher un verre d’eau. Elle adressa un sourire à Ace une nouvelle fois. Elle aurait voulu le prendre dans ses bras, sentir sa tête contre sa poitrine ou se blottir contre lui mais c’était loin d’être une bonne idée et elle le savait autant que lui. Elle lui rendrait un jour tout ce qu’il faisait pour elle, d’une manière ou d’une autre, elle s’en faisait la promesse.

- Et Mira ? Est-ce qu’elle va bien ?
Il y avait dans sa voix une certaine détresse, comme un remord de ne pas avoir su la préserver et la protéger, une peur sourde qu’il lui soit arrivé quoi que ce soit. Harmony n’était même pas certaine de savoir quel jour on pouvait être. Elle se disait que s’il était arrivé quoi que ce soit à la petite, Ace le lui aurait dit… Mais elle ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer le pire, ou de se dire qu’il avait peut-être voulu l’épargner alors qu’elle était si vulnérable. J’espère qu’elle ne m’a pas vue comme ça…

Allongée, faible, inconsciente dans un lit… Quelle vision d’horreur pour une petite fille déjà bien angoissée, terrifiée elle aussi à l’idée qu’on l’abandonne d’une manière ou d’une autre.

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Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, mais il est aujourd'hui un lourd fardeau à porter

Désillusion ♗ Tu as longtemps nourri l'espoir, tissant des rêveries autour de chaque regard échangé, chaque mot murmuré. Chaque soir, tu laissais ton esprit vagabonder dans les méandres d'une romance idéale, peuplée de moments partagés et de sourires complices. Mais aujourd'hui, devant la réalité crue de tes pensées, tu ne peux plus ignorer la vérité douloureuse : tu as seulement idéalisé tes sentiments pour Vénus, projetant sur elle tes propres désirs et attentes. Les fragments d'un futur imaginaire se dissipent, laissant place à une lucidité déchirante.

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Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer cette demeure de ta famille. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il l'est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine

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♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
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Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyMar 11 Juin - 17:25#


And on my deathbed, all I'll see is you ♗  mai 2024

Cauchemar. Ce mot résonne dans ton esprit dans l’écho de ce terrible point commun que vous partagez. Il est le plus flagrant entre vous, si tu ne prends pas en compte votre tendance à la mauvaise foi partagée. Ces rêves tourmentés sont devenus un obstacle constant à vos nuits paisibles. Des nuits douces et agréables qui ne sont plus qu’un lointain souvenir pour toi. Depuis ton retour à Monterey, un cauchemar en particulier hante tes nuits, revenant de façon persistante et implacable. Il mêle tous les aspects marquants de ta vie, y compris ton travail actuel et l'angoisse dévorante concernant le sort de ta jumelle. Cruel, impitoyable et d'une intensité dévorante, ce cauchemar te rappelle sans cesse ta propre vulnérabilité. Car, oui, dans ton imaginaire, tes cauchemars sont la manifestation de tes plus grandes peurs et angoisses. Ils reflètent ta crainte de l’échec, de ne pas pouvoir protéger ceux que tu aimes, et la terreur de te retrouver impuissant face à une menace insurmontable. Les paysages désolées et sinistres représentent ton sentiment d’isolement et de désespoir, tandis que les ruines et les fissures dans le sol symbolisent la fragilité de ton monde intérieur. La forêt, elle, sombre et menaçante incarne tes propres démons intérieurs, tes pensées sombres et tes tourments personnels qui te hantent même dans ton sommeil. Les ombres glissant entre les arbres représentent tes peurs les plus profondes, tes doutes et tes angoisses qui te tourmentent et te poursuivent même lorsque ton esprit est endormi. Dans ton univers mental, un cauchemar est bien plus qu’une simple expérience terrifiante pendant la nuit. C’est le miroir de tes propres tourments intérieurs, un moyen pour ton esprit de confronter et de surmonter tes plus grandes peurs, même si cela se fait dans la brutalité et la terreur de tes rêves.

Pourtant, malgré toutes les circonstances regrettables, une profonde inspiration te procure un soulagement palpable. Elle sait. Elle se souvient. Peut-être pas de chaque mot précis que tu as prononcé, mais l'idée qu'elle ait retenu l'essentiel te réconforte. Pourtant, cela soulève de nouvelles questions : que signifie ce souvenir pour vous maintenant ? Une légère tension persiste dans l'air alors que tu te retrouves plongé dans une mer d'émotions contradictoires. Tu ne peux pas reculer maintenant, tu as réussi à lui exprimer combien elle faisait battre ton cœur, alors ne retombe pas dans tes anciennes habitudes. Continue d'avancer sur ce chemin que le courage t'a ouvert. Oui, tu te retrouves à un moment crucial où tu as enfin trouvé le courage de lui ouvrir ton cœur, de lui révéler les sentiments qui y résident depuis si longtemps. C'est une étape importante que tu as franchie, un pas vers l'authenticité et la vulnérabilité. Alors, maintenant, c’est bien pour cela que tu te tiens à ce carrefour où il est crucial de ne pas reculer. Tu as bravement surmonté tes peurs pour lui dire la vérité, pour lui montrer combien elle compte pour toi. Il est normal de ressentir de l'appréhension à l'idée de ce que l'avenir pourrait réserver après cette confession, mais il est essentiel de ne pas retomber dans tes anciens schémas. Ne laisse pas la peur ou l'incertitude te faire reculer. Affronte les défis à venir avec la même détermination et le même courage qui t'ont permis de franchir cette étape importante. C'est ainsi que tu pourras construire un avenir authentique et sincère avec elle. « Je suis content que tu te souviennes » Tu avais craint qu’elle ait tout oublié, que tes paroles soient tombées dans l’oreille d’une sourde et que malgré ta déclaration, votre situation reste figée dans ce qu’elle a toujours connu : une amitié incohérente. « Ce n’est pas grave si tu ne te souviens pas de tout. L’important, c’est que, même partiellement, tu as perçu l’essentiel de ce que j’ai voulu te dire. » À cet instant, tu ne cherches plus à réfréner l’affection dans ton regard. Tu la regardes avec sincérité, avec amour, avec compréhension quant au fait que les difficultés qu’elle a rencontré bloque certains moments de ce moment éprouvant.

Il est naturel pour toi d'anticiper que les pensées d’Harmony se tourneraient rapidement vers Mira. Après tout, Mira était au centre de sa vie et de la tienne par défaut. Elle est une source constante de préoccupation et de joie. Ainsi, lorsque tu perçus l'inquiétude dans sa voix, cela ne te surprit pas. Cette légère nuance de détresse dans son ton trahit son sentiment de culpabilité, le poids qu'elle porte pour ne pas avoir pu protéger Mira de tout cela. Tu pouvais presque sentir son cœur se serrer à cette idée, mais qu’aurait-elle bien pu faire ? Rien ne prévoyait que Magnus allait faire irruption ce soir-là. « Ne t’en fais pas pour Mira. Elle est entre de bonnes mains. Évodie s’est occupée d’elle jusqu’à ce que j’arrive et depuis, je m’occupe jour et nuit d’elle. Elle va bien, je veille sur elle, de la même façon que je veille sur toi. » C'est dans ce genre de moment que tu réalises à quel point tu aimerais la rassurer, la soutenir du mieux que tu le peux. Tu sais que l'inquiétude d'Harmony pour Mira est légitime, mais tu veux lui faire comprendre qu'elle n’a pas à porter toute la responsabilité sur ses épaules. Tu veux lui rappeler que vous traversez ça ensemble, que tu es là pour l’aider et la décharger à chaque étape. « Tu crois que j’ai cette tête pour quoi ? Elle ne me lâche pas d’une semelle. Tous les soirs, elle s’endort avec moi et je m’efforce de lui changer les idées. Alors, quand tu seras prête, elle sera là, toute heureuse de te retrouver. Pour le moment, elle est devant la télé avec Hadès et tant que tu n’es pas complètement remise, ne compte pas sur moi pour te laisser la reprendre totalement en charge. » Avec ces mots, tu espères apaiser les préoccupations d'Harmony et lui permettre de se concentrer sur sa propre récupération, sachant que Mira est en sécurité et bien prise en charge.


PAR ALCARA.

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Harmony Dorris

Harmony Dorris
3541
Tsanah (elle)
Scarlett Simoneit
showmeyouricons
Alaska Maxwell, Flora Uccello & Séraphina Saxenheim

30 ans, née un 12 juin où il pleuvait.
Amoureuse d'un homme exceptionnel à qui elle confierait sa vie. Ace a été une évidence pour elle pendant dix-sept ans avant qu'elle ose enfin déclarer sa flamme, elle n'a pas l'intention de le laisser s'échapper. Elle serait prête à se damner pour son bonheur parce qu'il a réalisé son rêve: l'aimer.
Tatoueuse au Snake Ink, son propre salon dont elle est infiniment fière, un petit shop à Monterey. Faussaire dans l'ombre, un business familial pour lequel son père lui a tout appris. Guitariste dans un groupe entièrement féminin, les Rebel Rage, qu'elle a fondé quand elle était encore au lycée.

Une maison à l'est de la ville, là où elle a grandi et où elle élève maintenant Mira.
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En charge de sa demi-soeur de 7 ans, à la recherche de son père disparu, un dos brûlé depuis sa plus tendre enfance qu'elle cache au mieux et en pleine tentative de sevrage

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyMar 11 Juin - 19:25#

And on my deathbed, all I'll see is you
Mai 2024 ft. @Horacio Gore - Convalescence, blessure par balle

Harmony n’avait pas de doutes. Pour elle, les choses étaient devenues claires au moment où Ace avait répondu à sa déclaration. Il l’avait fait avec bien plus d’éloquence, de manière bien plus prolixe qu’elle, et même si les circonstances expliquaient aussi cette différence, il y avait également une part de caractère. Harmony avait mis dix-sept ans à se décider, à trouver le courage de prononcer ces quelques mots qu’elle avait gardé soigneusement pour elle pendant si longtemps. Ces mots qu’elle avait tant de mal à dire, même à Mira, même à son père avant sa regrettée disparition. Ça n’avait jamais fait partie de leurs habitudes familiales, même s’ils s’aimaient beaucoup, de le verbaliser. Elle n’avait pourtant jamais douté de l’affection et de l’amour que son père lui portait, tout comme elle n’avait jamais imaginé qu’il doute des siennes. Alors maintenant que les choses avaient été dites, maintenant que le voile du doute avait été levé sur leur amitié ambiguë et compliquée, tout devenait limpide. Harmony n’envisageait pas une seule seconde de poser la moindre question à ce sujet, vivant comme à son habitude dans les non-dits dont elle devrait pourtant avoir appris à se méfier. Elle l’aimait, il l’aimait, ils étaient donc ensemble, quoi de plus logique ? Quoi de plus évident ? Quoi de plus simple ? La pensée inverse ne traversait pas son esprit, pas alors qu’il se tenait près d’elle, qu’il tenait sa main, qu’il avait sauvé sa vie, qu’il l’avait veillée. Elle ne se souvenait pas du détail, pas du choix des mots, mais elle se souvenait du message, de l’essentiel en somme. Il lui avait dit qu’il l’aimait en la regardant droit dans les yeux. Et sobre. Que demander de plus, alors qu’il avait déjà réalisé son rêve ?

« Je suis content que tu te souviennes » 

Elle était contente aussi. L’avoir près d’elle était un véritable soulagement qui n’était maintenant plus tenté de l’amertume de ses sentiments qu’elle avait cru à sens unique. Ne plus avoir de secrets envers lui apaisait tout son être. Harmony n’avait pas connu cela depuis bien trop longtemps, cette tranquillité de l’âme à l’idée qu’il n’y avait rien à dissimuler, rien qu’on craigne que l’autre découvre. Ace savait tout, du moins tout ce qui était important. Si elle avait des secrets c’était bien involontairement, c’était simplement qu’elle n’y pensait pas, et non qu’elle se refusait d’en parler. Parce que le seul secret qu’elle avait volontairement caché à ses yeux, qu’elle avait tenu loin de lui avec acharnement, c’était bien celui de son amour pour lui. Elle avait cru tout gâcher, tant de fois. Sa peur et son amour, contradictoires, les avaient mis dans des situations bien compliquées. Avaient créé des quiproquo difficiles à expliquer, inextricables sans devoir passer aux aveux et qui avaient plus d’une fois failli réduire en cendres leur relation.

« Ce n’est pas grave si tu ne te souviens pas de tout. L’important, c’est que, même partiellement, tu as perçu l’essentiel de ce que j’ai voulu te dire. »

Elle lui souriait. Que pourrait-elle faire d’autre ? Un air un peu taquin, tout de même, prit place sur son visage exténué alors qu’elle se décidait à lui répondre, juste pour plaisanter.

- Quoi, t’as pas envie de répéter ? J’aurais peut-être dû dire que j’avais oublié alors...


Elle n’était même plus certaines des mots qu’elle avait prononcés elle-même, en-dehors du souvenir très net du « Je t’aime, Ace » qui avait franchi ses lèvres en premier. Elle aurait bien du mal à répéter son propre discours, mais rien que pour embêter un peu Ace ça valait la peine de lui faire la remarque. Parce que même si parler de ses sentiments n’était pas son fort, entendre Ace déclarer les siens envers elle avait quelque chose de magique qu’elle n’avait jamais soupçonné. Dont elle ne se lasserait sûrement jamais.

Mais profiter de cette proximité avec Ace, ressentir tout cet amour et cette affection, c’était forcément penser à Mira. Le petite monde d’Harmony. Elle n’avait jamais été la grande sœur de l’année, elle avait passé les premières années de la petite à faire un peu comme si elle n’était pas là, laissant à ses parents le bonheur de son éducation et vivant sa vie de fête en fête et de soirée en soirée sans ses soucier le moins du monde d’une demi-sœur qu’elle connaissait finalement très peu alors qu’elles vivaient sous le même toit. Elle s’était retrouvée devant le fait accompli, démunie devant de nouvelles responsabilités, et elle ne s’était jamais vraiment sentie à la hauteur de la tâche. Encore moins maintenant. Elle ne voulait que le bonheur de Mira, son bien-être, sa santé, sa sécurité. Et elle se rendait compte qu’elle n’était pas vraiment à même de lui offrir tout ce qu’elle méritait. Parce qu’il n’y avait pas eu que Magnus. Il y avait eu Murphy avant lui. Qui d’autre pouvait savoir ce que l’avenir leur réservait ? Est-ce que son père avait connu les mêmes angoisses quand elle était plus jeune ? Elle aurait aimé pouvoir lui poser la question. Lui poser des questions. Il y avait tant de moments où elle n’avait pas pu s’empêcher de penser « Je vais demander à mon père », tant de moment où elle avait attrapé son téléphone dans l’idée de l’appeler ou de lui envoyer un message avant de se rendre compte que ça ne mènerait à rien. Ace comprenait sûrement. Comment faire quand on restait seul face à ses interrogations ?

« Ne t’en fais pas pour Mira. Elle est entre de bonnes mains. Évodie s’est occupée d’elle jusqu’à ce que j’arrive et depuis, je m’occupe jour et nuit d’elle. Elle va bien, je veille sur elle, de la même façon que je veille sur toi. » 


L’anxiété d’Harmony se calma un peu à l’écoute de ces mots. Elle faisait entièrement confiance à Ace et Evodie pour prendre soin de Mira, elle savait que la petite ne manquerait de rien – et probablement qu’elle finirait encore plus pourrie gâtée qu’elle ne l’était déjà. Aucun des deux n’avait jamais vraiment réussi à tenir tête à la petite, encore moins qu’Harmony en tout cas, et quand on savait quelle période difficile se déroulait pour elle, il n’était pas étonnant qu’on cherche à la ménager en allant dans son sens quand on le pouvait.

 « Tu crois que j’ai cette tête pour quoi ? Elle ne me lâche pas d’une semelle. Tous les soirs, elle s’endort avec moi et je m’efforce de lui changer les idées. Alors, quand tu seras prête, elle sera là, toute heureuse de te retrouver. Pour le moment, elle est devant la télé avec Hadès et tant que tu n’es pas complètement remise, ne compte pas sur moi pour te laisser la reprendre totalement en charge. » 


Harmony retint un petit rire. Elle était bien placée pour savoir à quel point garder un œil sur Mira pouvait être éreintant, et elle se doutait qu’avec ce genre d’événements difficiles qui venaient s’y ajouter, les choses étaient encore moins simples. L’idée d’Ace et Mira s’endormant côte à côté après une longue discussion emplissait son cœur d’un sentiment profond de tendresse. Le soulagement qu’elle ressentait était palpable. Mira allait bien. Elle aurait pu poser des milliers de questions, demander si elle n’avait pas fait trop de cauchemars, si elle n’avait pas trop pleuré, si elle avait bien mangé, ce qu’elle avait demandé, comment elle avait l’air de prendre les choses. Harmony choisit de ne rien en dire pour le moment. De faire confiance à Ace et d’essayer de se reposer un peu avant de reprendre son rôle à bras le corps, avec toutes les inquiétudes que ça pouvait engendrer.

- Oui capitaine
, répondit-elle finalement.

Harmony n’avait jamais été du genre à se laisser dicter sa conduite par qui que ce soit mais elle n’était pas tout à fait dénuée de bon sens. Elle ne pouvait pas s’occuper de Mira convenablement tant qu’elle n’était pas capable de s’occuper d’elle-même, et même si elle ferait tout ce qu’elle pouvait pour que ce moment arrive au plus vite, elle devait reconnaître qu’il n’était pas encore arrivé.

- Je sens que ça va être long
, poursuivit Harmony avant de pousser un profond soupir

Elle se sentait fatiguée et elle savait qu’elle passerait probablement de longues heures à dormir – ou à essayer de le faire malgré la douleur. Néanmoins elle savait tout aussi bien que les heures d’éveil lui paraîtraient s’étirer sur des jours entiers, coincée au fond du lit ou dans la maison jusqu’à ce que son état ne le nécessite plus. Elle ne pouvait pas s’empêcher de penser au fait qu’elle allait devoir attendre un moment avant de pouvoir jouer de la guitare, car même si elle savait très bien jouer allongée sur un lit, elle n’était pas certaine que le poids de l’instrument sur son ventre soit sans conséquences.

- Je compte sur toi pour me tenir compagnie, sinon je vais finir par faire un truc bizarre genre compter les défauts du plafond, écrire mes mémoires ou pire, des chansons.

Quoique, serait-elle seulement capable d’écrire quelque chose d’aussi beau que ce qu’elle avait pu le faire jusqu’à présent, alors que la douleur de sa vie sentimentale était désormais estompée, elle qui avait été pendant de longues années sa source d’inspiration privilégiée ? Ace avait longtemps été sa muse sans le savoir. Même pour le dessin, d’ailleurs, à en juger par le nombre de portraits de lui qu’elle avait réalisés.

Harmony entreprit de se redresser un peu, dans le but de s’installer un peu mieux sur son oreiller, ce qu’elle avait repoussé depuis qu’elle avait ouvert les yeux. Ses mouvements lents et laborieux la firent instantanément grimacer et elle eut du mal à se traîner en silence contre les draps pour trouver une position plus confortable. Quand elle put se laisser tout à fait aller contre le lit elle en ressentit un soulagement intense mais la douleur irradiait encore davantage de sa blessure maintenant qu’elle avait bougé, même avec toutes les précautions du monde, même en ne s’éloignant pas vraiment de son point de départ. On sous-estimait souvent l’utilité de certains muscles ou de certaines partie de son corps avant d’en avoir besoin d’une manière détournée. Le jour où elle mourrait pour de vrai, elle espérait que ce serait indolore.

- Désolée, je crois que je vais rester un moment, le lit est franchement pas mal,
dit-elle entre ses dents en espérant que ça amuserait un peu Ace, pour détourner son attention de son état une nouvelle fois.

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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine

And on my deathbed, all I'll see is you Eg145o

♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptySam 29 Juin - 15:27#


And on my deathbed, all I'll see is you ♗  mai 2024

Tu souris en voyant l’air taquin de Vénus, malgré les marques de fatigue et de tension sur son visage. Ton regard pétillant et l'esquisse de son sourire taquin montre qu'elle trouve encore la force de plaisanter, même dans cette situation éprouvante. Sa force intérieure est palpable, comme si elle puisait dans une réserve infinie de courage pour faire face à l'adversité. Cette résilience, teintée d'une légère espièglerie, apporte une lueur de lumière à ce moment chargé d'émotions. Voir cette étincelle dans ses yeux te rappelle pourquoi tu es si profondément attaché à elle. C'est comme si, malgré les épreuves, elle conserve cette capacité à illuminer l'obscurité avec son esprit vif et sa personnalité forte. Elle ne cesse de te surprendre. « Ah, tu veux que je répète, c’est ça ? Juste pour le plaisir de m’entendre ? » Tu prends une grande inspiration, sentant le poids de l’instant et l’importance des mots que tu vas prononcer. Tu te rapproches légèrement d’elle, assez pour que ta présence soit rassurante sans être envahissante. Ta voix est douce et assurée, teintée d’une émotion sincère et profonde.

Ainsi, tu laisses tes paroles prendre le pas sur tes pensées. « Est-ce que tu te souviens de toutes ces fois où on se regardait bêtement dans les yeux et qu’on commençait à sourire sans raison ? Tu finissais toujours par me demander ce qu’il y avait et je te répondais toujours qu’il n’y avait rien. En réalité, à chaque fois, je réalisais à quel point j’étais amoureux de toi, et pour moi, ça restera toujours la meilleure sensation lorsque je suis avec toi. » Un moment de silence s’installe, lourd de significations. Tes paroles semblent flotter dans l’air, chaque syllabe imprégnée d’une émotion brute. « Tu ignores réellement combien je t’aime et combien je tiens à toi, Vénus, c’est une certitude. Tu ignores à quel point tu me manques chaque seconde loin de moi, à quel point tu es une part essentielle de ma vie et ce que tu représentes vraiment pour moi. » Encore une pause. Tu observes ses réactions, cherchant dans ses yeux une lueur de compréhension, de connexion. Tu veux qu’elle sente, qu’elle comprenne la profondeur de ton amour et de ton engagement envers elle. « Sans toi, mon avenir est incertain, sans toi, le monde n’a ni saveur ni couleur. Tu fais partie de moi. On a tellement partagé de moments ensemble que maintenant, j’ai l’impression qu’on se ressemble. Tu es indispensable pour moi. Tu es à l’origine de bon nombre de mes sourires et de mes rires. » Tu te tournes lentement vers elle, tes yeux capturant les siens. Dans ce regard, tu mets toute ta sincérité, espérant qu’elle ressente la profondeur de tes sentiments.

Chaque mot, chaque phrase est une tentative de te rapprocher d’elle, de combler le fossé que les événements récents ont creusé entre vous. « Si tu souffres, je souffre. Si tu es heureuse, je suis heureux. » Ton regard reste fixé sur elle, et le silence qui suit est chargé d’émotion. Tes mots résonnent entre vous, te donnant l’impression de créer un lien encore plus fort. Le poids de la situation semble s’alléger un peu, remplacé par la chaleur de votre connexion renouvelée. « Je t’aime, Harmony. Et je ferai tout pour que tu sois heureuse, aujourd’hui et toujours. » Ton regard s'intensifie, rempli de tendresse et de détermination. Tu sais que ces moments sont précieux, que vous devez vous rappeler pourquoi vous vous battez et pour qui. Ainsi, tu te sens poussé à ajouter quelques mots en plus. Tu lui prends la main et la sert doucement. « J’ai toujours été là, Harmony, et je le serais toujours. Pour toi, pour Mira, pour nous. On a traversé tellement de choses, et on est encore debout. Alors, même si tu oublies, je te le répéterai encore et encore, jusqu'à ce que tu n'aies plus jamais de doute. » Tu caresses doucement sa joue. Sa propre fatigue semble s'évaporer face à l’importance de ce moment, face à la femme qu’il aime.

Avec un sourire tendre aux lèvres, tu poses ton regard sur Vénus. Tu observes ses yeux, cherchant à lire au plus profond de leur expression, et écoutes sa voix, percevant clairement sa tentative de garder le moral malgré la douleur qui doit l'assaillir à chaque mouvement. Tu remarques la manière dont ses yeux reflètent à la fois la résilience et la vulnérabilité, un mélange délicat de force et de fragilité dans cette épreuve. Chaque inflexion de sa voix révèle son effort conscient pour maintenir une attitude positive, masquant peut-être une souffrance qu'elle ne veut pas lui montrer. « Tu n'as pas à t'excuser. Repose-toi autant que tu en as besoin. Le lit semble apprécier ta compagnie autant que moi, apparemment. Si jamais l'envie te prend d'écrire des chansons sur les défauts du plafond, je serai ravi de les entendre. Mais pour l'instant, permets-moi d'être ton compagnon de lit numéro un, prêt à te tenir compagnie et à t'aider du mieux que je le peux. » Tu esquisses un sourire, espérant que tes paroles puissent lui apporter un peu de soulagement et de distraction, tout en tentant de te monter chaleureux et réconfortant.


PAR ALCARA.

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Memento mori
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Harmony Dorris

Harmony Dorris
3541
Tsanah (elle)
Scarlett Simoneit
showmeyouricons
Alaska Maxwell, Flora Uccello & Séraphina Saxenheim

30 ans, née un 12 juin où il pleuvait.
Amoureuse d'un homme exceptionnel à qui elle confierait sa vie. Ace a été une évidence pour elle pendant dix-sept ans avant qu'elle ose enfin déclarer sa flamme, elle n'a pas l'intention de le laisser s'échapper. Elle serait prête à se damner pour son bonheur parce qu'il a réalisé son rêve: l'aimer.
Tatoueuse au Snake Ink, son propre salon dont elle est infiniment fière, un petit shop à Monterey. Faussaire dans l'ombre, un business familial pour lequel son père lui a tout appris. Guitariste dans un groupe entièrement féminin, les Rebel Rage, qu'elle a fondé quand elle était encore au lycée.

Une maison à l'est de la ville, là où elle a grandi et où elle élève maintenant Mira.
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En charge de sa demi-soeur de 7 ans, à la recherche de son père disparu, un dos brûlé depuis sa plus tendre enfance qu'elle cache au mieux et en pleine tentative de sevrage

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Présente !

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MessageSujet: Re: And on my deathbed, all I'll see is you And on my deathbed, all I'll see is you EmptyDim 30 Juin - 12:08#

And on my deathbed, all I'll see is you
Mai 2024 ft. @Horacio Gore - Convalescence, blessure par balle

Elle avait hoché la tête doucement. Oui, elle voulait qu’il répète, elle voulait entendre à nouveaux ces mots d’amour. Ce n’était pas qu’elle doutait de leur sincérité, ce n’était pas un manque de confiance envers lui ni même envers ses souvenirs saccadés de ce fameux soir. Harmony était simplement avide de ces mots. Ace avait toujours été un beau-parleur et même si elle avait longtemps placé ses paroles sous le signe de l’humour, il était évident désormais que ce n’était plus le cas. Même en gardant précieusement en mémoire les compliments qu’il avait pu lui adresser toutes ces années, ce n’était néanmoins rien de comparable avec le fait d’entendre de nouveau sa voix, d’entendre son amour, sans plus aucune barrière. Il était, tout près d’elle. Une proximité qui n’avait fait que croître ces derniers mois et qui aurait sûrement dû leur mettre la puce à l’oreille bien plus tôt. Une présence chaleureuse, agréable. Rassurante.

Elle l’écouta parler. Harmony aurait pu rebondir sur le moindre de ses mots, parce que tout ce qu’il disait trouvait écho en son coeur. Elle se contenta de sourire, sans jamais interrompre sa déclaration, les yeux plongés dans les siens parce qu’il n’y avait qu’eux à ce moment là. Elle avait des papillons dans le ventre. Ce n’était pas le première fois. Elle se souvenait de cette sensation qui la prenait au corps quand elle regardait Ace, quand elle le voyait rire, quand il disait une idiotie qui le rendait encore plus beau parce qu’elle prouvait à quel point il savait manier les traits d’esprits. Elle ne méritait sûrement pas une telle déclaration mais l’idée de le dire ne lui traversait pas l’esprit. Elle se contentait à la place d’écouter ses mots, sentant même quelques larmes émues lui monter aux yeux. Un mélange de sensibilité, de joie, de soulagement. Juste une ou deux larmes qui coulèrent sur ses joues, chassées par un petit rire. Il avait réalisé son rêve en lui déclarant sa flamme. Elle avait cru devoir en chercher un autre, mais il lui semblait désormais clair qu’il réaliserait continuellement son rêve tant qu’il continuerait à lui faire preuve de son amour. Sa main sur sa joue avait été un baume sur son coeur.

- Moi aussi je t’aime, Ace.


Des mots qu’elle avait eu tant de mal à lui dire pour la première fois, mais dont elle comptait bien l’inonder. C’était comme s’il avait ouvert une vieille vanne rouillée, qu’Harmony avait tenté de maintenir close pour garder la face, et que désormais ses sentiments pouvaient s’écouler naturellement. Jusqu’à ce qu’elle puisse même les exprimer. Et face à lui. Elle avait longtemps parlé de son amour à d’autres, même à Emilie, un peu plus timidement à Raph. Mais pouvoir regarder Ace dans les yeux et lui dire à quel point il comptait pour elle… C’était le début de quelque chose de plus grand et de plus beau que tout ce dont elle avait jamais rêvé.

- Tu as toujours été la meilleure des compagnies
, reprit-elle en réponse. Et tes bras, le meilleur des réconforts.

Il en doutait peut-être, elle ne savait pas trop. Harmony avait soigneusement mis en place une distance entre eux, non seulement parce qu’elle n’était pas très tactile, mais surtout parce qu’elle avait eu trop peur de se trahir et de tout gâcher à une époque où se déclarer n’était pas envisageable. Qu’aurait-il pensé si elle avait passé son temps à rechercher son étreinte ? Peut-être auraient-ils attendu moins longtemps pour se dire les choses. Elle continuait à le regarder dans les yeux, se souvenant avec amusement du jour où il avait écrit qu’elle était bien mauvaise pour faire des compliments, et que c’était un art qu’elle devrait travailler. Ça commençait aujourd’hui.

- Je vois pas ma vie sans toi, tu sais. Je ferais n’importe quoi pour toi. Je serai toujours là. Je veux que tu sois heureux, tu le mérites.


C’était une évidence, mais s’il y avait une chose qu’elle avait apprise auprès de lui c’était que même les évidences valaient la peine d’être dites. Elle n’avait aucune intention de laisser le moindre doute naître. Des mots rares de sa part, mais qui ne le seraient plus jamais pour Ace. Elle s’en faisait la promesse.

- Il y a tellement de moments où j’ai essayé de te le dire, sans jamais trouver le courage. Au salon de tatouage, bien sûr. A chacune des nuits qu’on a partagées. Après notre premier baiser. Quand je voyais ton enthousiasme alors que je commençais à dessiner sur ton bras en cours de maths. Quand tu me racontais la mythologie avec tellement de passion...


Les moments ne lui venaient pas dans l’ordre mais ce n’était pas grave, elle n’avait pas l’intention de trop réfléchir, préférant comme souvent laisser les mots glisser de son esprit à ses lèvres. Pour une fois elle était certaine qu’ils ne dépasseraient pas sa pensée. Aucun mot ne serait assez fort pour surpasser ce qu’elle ressentait, ce qu’elle avait toujours ressenti envers son meilleur ami.

- Quand je t’ai offert le bracelet…
Ses yeux quittèrent ceux d’Ace un instant, juste pour voir son poignet, juste pour espérer l’y trouver. Je voulais vraiment te le dire, j’avais même répété tout mon petit discours… Mais quand j’ai vu les autres invités approcher, j’ai paniqué… Disons que c’était pas vraiment pour célébrer notre amitié que je te l’ai offert.

En regardant en arrière avec ce qu’ils savaient désormais, il y avait tant de choses qui prenaient un sens nouveau. Leur amitié ambiguë autant que leurs disputes qui semblaient presque infondées se révélaient à l’aulne de cet amour réciproque qu’ils venaient de se découvrir.

- Tu m’as parlé de la meilleure sensation pour toi, quand on est ensemble, et de ce qui te faisait prendre conscience que tu es amoureux… Moi, c’est quand je piquais tes pulls parce que j’avais froid, que je pouvais glisser mon nez dans le col et sentir ton parfum. C’était comme te faire un câlin.


Elle avait toujours aimé voler ses t-shirt, parce qu’ils étaient amples pour elle et qu’elle se sentait plus à l’aise là-dedans quand elle était plus jeune, parce qu’elle avait le sentiment que là-dessous on ne pourrait jamais deviner ses cicatrices. Elle avait toujours aimé porter ses pulls, ses sweat, tout ce qui lui appartenait, pour le plaisir de son parfum. Comme pour toutes ces étreintes qu’elle n’avait pas osé réclamer.

- Tu te souviens, quand je te jouais des chansons d’amour et qu’on se regardait dans un silence gênant juste après ?


Harmony se retint de rire, les yeux emplis d’amour et de tendresse, un sourire illuminant son visage. Alors qu’elle parlait de ça, elle avait l’impression de ne plus avoir mal. Que ça ne comptait plus. Encore bien mieux que l’héroïne.

- Ok, interdiction de te moquer, mais il y a truc que j’ai toujours voulu te demander.
Elle n’avait pas de doute sur la réponse. Mais elle avait quand même envie de le dire, parce que c’était une question qu’elle avait ruminé pendant de nombreuses années. Tu veux sortir avec moi ?

C’était sûrement un peu bête de demander ça après de telles déclarations de leur part à tous les deux. Tant pis. Ce n’était pas tout les jours qu’on sortait avec quelqu’un pour la première fois.

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