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We need to talk

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Thao Schäfer
Thao Schäfer
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Angelo Carlucci
.cranberry & magmacreations
@Timaël Sörensen, @Taeko Lucero

Né le 14 février 1994 en Allemagne, je cumule pas moins de 30 années d’existence et pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne fait que commencer.
Célibataire. Vous conviendrez qu’un gentleman n’évoque jamais ses relations, mais sachez néanmoins que butiner de fleur en fleur ne m’intéresse guère, recherchant davantage une connexion qu’un corps-à-corps dépourvu de la moindre émotion.
Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j’ai participé à la création d’un centre de sauvegarde et de réhabilitation : Animal Haven. S’il s’agit là de ma principale occupation, cumuler un deuxième emploi reste une obligation. Il ne m’est ainsi pas rare d’endosser le rôle de cuisinier auprès de particuliers souhaitant s’offrir une soirée romantique ou décontractée.
A l'Est de Monterey, dans une petite maison construite au sein même d'Animal Haven. Entouré de verdure, elle me procure toute la sérénité recherchée, ainsi qu'un parfait terrain de jeu a Kent qui d'arbre en arbre, aime s'envoler.

Toute la décoration de la maison se repose sur une ambiance EcoloTech : Ambiance naturelle, épurée et reposante. La végétation est particulièrement présente et en adéquation avec le mobilier pour lequel le bois a été privilégié.

Pour autant vivre en colocation ne sera peut-être plus une option.

Actif

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MessageSujet: We need to talk We need to talk   EmptyVen 16 Aoû - 15:42#

We need to talk  @Stella Exposito  star1 « Tu as bien compris petit ? 10 $ maintenant, 10 $ après, marché conclu ?» Quelques billets tendus, une poignée de main pour un marché conclu, le petit garçon pris la poudre d’escampette à la recherche d’une demoiselle dont il se devait d’aller à la conquête. Enfin trouvée ! Son regard se mit soudainement à s’illuminer « Madame ! Je crois qu’il y a un monsieur qui se sent pas bien là-bas. Venez.» Un doigt brièvement pointé vers une destination, le petit garçon s’empara de sa main sans lui laisser le temps de se poser la moindre question. Sur son visage, il était possible de lire une inquiétude quelque peu surjouée, relâchant un sourire plein de fierté lorsqu’il eut enfin le dos tourné pour mieux la guider. « Vite, madame, allez ! » Si la destination restait pour l’heure inconnue, le petit garçon s’imaginait que trop bien les mains pleines de bonbons une fois ses 20 $ obtenus.   « Il est entré dans cette pièce, il se sentait vraiment pas bien » L’air innocent, les épaules haussées un bref instant, le petit garçon s’empara de la poignée pour laisser l’infirmière s’y engouffrer. Quelques pas réalisés, la porte en vint à légèrement claquer pour se refermer dans un tour de clé, elle aussi empruntée contre l’assurance d’un dîner. Finalement, j’étais le digne héritier de mon père, ce dernier serait fier. Pour autant, cette simple idée suffisait à me dégoûter, préférant ainsi balayer cette pensée en glissant sous la porte quelques billets rapidement aspirés de l’autre côté. Me relevant dans une grimace contrôlée, une main sur mes côtes qu’il se voulait douloureuses dès lors que je me mettais à bouger, je pris naturellement appui contre la porte pour lui faire comprendre qu’elle ne pourrait aucunement m’échapper « Salut Stella.. »  De mon état je me fichais bien, sinon j’aurai naturellement emprunté le traditionnel chemin, celui des urgences et de ses nombreuses heures d’errance. Conscient que cette embuscade pourrait l’inquiéter, je tentais tant bien que mal de la rassurer. « Désolé pour toute cette mise en scène, mais tu ne me laisses pas trop le choix.» Ok, il n’y avait rien de rassurant là-dedans, mais elle me connaissait non ? Jamais je ne pourrais la blesser. Je me refusais de la laisser plus longtemps m’échapper, bien décidé à ouvrir cette porte seulement lorsque nous aurons enfin eu la possibilité de discuter. Il était vrai que cette solution s’annonçait quelque peu radicale et pour le moins anormal, mais s’il y avait bien quelque chose que j’avais appris, c’était à composer avec ma bizarrerie.   « Toi et moi, on doit parler, explique moi ce que j’ai pu te faire pour que tu t’amuses à me ghoster ? »  Une amitié naissante délaissée, de nombreux messages snobés, un répondeur constamment branché, j’étais prêt à parier qu’elle avait pris le soin de me bloquer sans qu’aucune raison ne me soit donnée. Mon visage s’en retrouvait tout aussi fermé que blessé, non pas par les coups qu’il avait su encaisser, mais bel et bien par son attitude qui me poussait aujourd’hui à manipuler pour pouvoir faire en sorte que nos chemins et regards en viennent de nouveau à se croiser. Conforté dans l’idée de ne pas avoir d’autres possibilités, ma main en vint à soigneusement ranger dans l’une de mes poches cette clé, qui s’en retrouvait être soudainement le symbole de notre amitié.

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THAO SCHÄFER
La vie vous nous apprend beaucoup de choses...
L'une d'entre elles est que les gens ne sont jamais ce qu'ils semblent être.




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Stella Exposito
Stella Exposito
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valentina zenere
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romane mercier (olivia culpo)

vingt-sept ans (21.05.1997)
elle ne croit pas en l'amour, elle ne croit pas aux grandes histoires, elle ne pense pas que le prince charmant existe. elle est seule depuis toujours, n'ayant jamais été embrassée et plus encore.
depuis un an, elle travaille en tant qu'infirmière à l'hôpital public de la ville, c'est bien plus qu'un métier pour elle.

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as the sun, we always rise again.


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MessageSujet: Re: We need to talk We need to talk   EmptyJeu 5 Sep - 14:32#

Encore une garde, encore l’une de ses soirées où Stella passerait le plus clair de son temps à courir dans le couloir pour réussir à arriver à temps. Une soirée où elle se sentirait utile, ou pour une fois – selon elle-, sa vie aurait un sens. Depuis qu’elle été arrivée en ville, sa vie consistait à étudier, apprendre pendant ses stages et désormais, soigner, secourir et guérir les patients, épauler les médecins, elle ne vivait plus que pour ça. Sortant dans la salle de pause, après avoir pris le temps de boire un café, elle sursautait en entendant la voix d’un petit garçon qui criait presque. Il était surexcité. Elle écoutait ce qu’il avait à dire, mais elle n’avait même pas le temps de répondre qu’il lui prenait la main, l’emmenant, un peu plus loin dans le couloir, prétextant, la blessure d’un homme, un homme qui serait dans un mauvais état. « Attends, deux secondes. Mais il ne l’écoutait pas, il continuait son chemin. Hé, écoute-moi. Mais rien à faire, il était têtu comme une mule. Attends, je vais aller voir cet homme mais, toi, comment tu vas ? Où sont tes parents ? Qui t’accompagnes ici ? » Il ne répondait pas, ce qui ne la surprenait pas, il avait l’air d’être concentré sur ce qu’il voulait faire, mais Stella ne le comprenait pas. Ils arrivaient enfin devant la porte, lui précisant qu’il était rentré dedans, et inconsciemment Stella repartait dans le passé, qu’est-ce qu’elle trouverait derrière cette porte ? « Vas chercher un médecin s’il te plait, dis-lui de venir ici d’accord ? » Elle essayait de rester professionnelle, mais elle n’était pas rassurée, bien au contraire. Elle passait la porte, avançait dans la pièce un peu plus sombre. « Ou es… ? » Elle ne pouvait finir sa phrase, qu’elle entendait la porte claquée. Elle sursautait, se retournait beaucoup trop rapidement, elle entendait la clé tournait dans la serrure et son cœur se serrait, une boule se formait dans son estomac, Domingo l’avait-il retrouvé ? Enfin, une voix se faisait entendre et elle soupirait, elle connaissait cette voix, trop bien d’ailleurs. Elle passait une main sur son visage, se décalant pour tirer sur une ficelle qui allumait la lumière de la pièce. « Bonsoir Thao. » Elle le regardait, à la fois contente de voir son ami, mais aussi perturbé par le fait qu’il soit devant elle. Elle voyait son visage, les traces de sang, les blessures, les bleu qui arrivaient, elle soupirait, encore une bagarre qui avait mal tourné. Il avait choisit la bonne pièce, la pièce des fournitures, elle aurait au moins de quoi le soigner. « Oh si, tu avais le choix, tu pouvais très bien, te présenter à l’accueil des urgences comme toutes personnes raisonnable. » Elle était en colère, surement parce qu’elle savait qu’il connaissait son histoire, il savait que se retrouvé coincée dans une pièce par surprise, lui ferait peur. « Tu t’es encore battu ? » Elle entendait sa question, mais elle ne voulait pas lui répondre, elle ne voulait pas avoir cette discussion avec lui. Ils étaient amis oui, mais Stella faisait très attention à ses fréquentations, et certains amis de Thao n’était pas fréquentable, il se comportait mal avec des femmes, comme Domingo l’avait fait avec Stella, elle ne voulait pas se retrouver en compagnie de ses personnes. Et si, Thao trainait avec ce genre d’individu c’est qu’il ne valait surement pas mieux. « Assied-toi. » Disait-elle en désignant le tabouret au milieu de la pièce. Elle se tournait vers les étagères, prenant de quoi désinfecter ses plaies dans un premier temps. « Tu sais que les téléphones existent ? Et tu sais où je vis, alors explique-moi ta petite mise en scène, j’aimerais comprendre. » Elle s’approchait de lui, décalant une mèche de son visage. D’une main, elle tenait sa mâchoire, alors que de l’autre, elle épongeait le sang qu’il avait au niveau de l’arcade. « Il va te falloir des points de suture. » Heureusement, elle pouvait lui faire, parce qu’elle savait qu’il n’accepterait pas de voir un médecin.



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Thao Schäfer
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Né le 14 février 1994 en Allemagne, je cumule pas moins de 30 années d’existence et pourtant, je ne peux m’empêcher de penser qu’elle ne fait que commencer.
Célibataire. Vous conviendrez qu’un gentleman n’évoque jamais ses relations, mais sachez néanmoins que butiner de fleur en fleur ne m’intéresse guère, recherchant davantage une connexion qu’un corps-à-corps dépourvu de la moindre émotion.
Passionné par les animaux depuis ma tendre enfance, j’ai participé à la création d’un centre de sauvegarde et de réhabilitation : Animal Haven. S’il s’agit là de ma principale occupation, cumuler un deuxième emploi reste une obligation. Il ne m’est ainsi pas rare d’endosser le rôle de cuisinier auprès de particuliers souhaitant s’offrir une soirée romantique ou décontractée.
A l'Est de Monterey, dans une petite maison construite au sein même d'Animal Haven. Entouré de verdure, elle me procure toute la sérénité recherchée, ainsi qu'un parfait terrain de jeu a Kent qui d'arbre en arbre, aime s'envoler.

Toute la décoration de la maison se repose sur une ambiance EcoloTech : Ambiance naturelle, épurée et reposante. La végétation est particulièrement présente et en adéquation avec le mobilier pour lequel le bois a été privilégié.

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MessageSujet: Re: We need to talk We need to talk   EmptyLun 9 Sep - 15:52#

We need to talk  @Stella Exposito  star1 « Bonsoir Thao. » Enfin, elle se tenait sous mes yeux, tous deux réunis en un même lieu. Je m’en voulais quelque peu de l’avoir inquiété, de l’avoir fait sursauter en fermant cette porte à clé. Pour autant avec ma conscience, je pouvais m’en arranger, refusant de voir cette amitié pleine de promesses ainsi s’envoler, sans qu’aucune raison ne me soit pour l’heure donnée. Je sondais son regard en quête d’une émotion ou d’un quelconque sentiment, mais ma joie, d’enfin la retrouver brouillait ce que je pensais être mon talent. Étions-nous redevenus l’un pour l’autre de parfaits étrangers ? En si peu de temps passé sans se parler ? Ce n’était pourtant pas faute d’avoir à maintes reprises essayé, mais la jeune femme semblait prendre un malin plaisir à me snober, à me relayer au rang des personnes oubliées. Quel autre choix avais-je donc que de la piéger ? « Oh si, tu avais le choix, tu pouvais très bien, te présenter à l’accueil des urgences comme toute personne raisonnable. » Son discours se voulait sain et raisonné, j’aurai effectivement pu emprunter le traditionnel chemin dans l’espoir que Stella soit simplement désignée pour les soins à me prodiguer. Mais par mon éducation, j’avais appris que sur le hasard, il ne fallait parfois pas compter, que la chance pouvait tout autant être provoquée. Pour les autres patients, j’aurai pu être désolé, mais la vérité était que son absence m’en faisait oublier ma moralité. Ainsi, je levais mes yeux en direction du plafond, me fichant bel et bien de ce sermon… « Je ne suis pas là pour les soins Stella, et on sait tous les deux qu’être raisonnable de fait pas partie de mes qualités » Lèvres pincées, je faisais comme toujours preuve d’honnêteté, car oui, j’étais bien loin d’être pondéré. Certains y voyaient une forme d’immaturité, de naïveté, peut-être y avait-il sous cela une forme de vérité, mais je me fichais bien d’être ainsi catalogué. J’assumais qui j’étais, a deux ou trois choses près. Je n’étais pas là pour me faire soigner, je me fichais de bel et bien que mon visage soit marqué, ce qui m’importait, c’était le temps qu’elle oserait m’accorder. Quitte à l’y contrainte et la forcer, à ce qu’elle en soit vivement agacée. Je voulais comprendre, comprendre comment nous en étions arrivés à ne plus se parler, ce mal qu’elle pouvait bien me reprocher. L’avais-je d’une quelconque façon blessée ?
« Tu t’es encore battu ? » Je fronçais les sourcils d’incompréhension, bon sang pourquoi évitait-elle encore ma question ? La mâchoire serrée, je boudais tel un enfant bien trop longtemps snobé, croisant les bras pour lui montrer combien j’étais déterminé à ne pas bouger de cette porte sans s’être tous deux expliqués.   « On s’en fou de ça, c’est pas le plus important, je mettrais un pansement. » J’haussais les épaules, bien évidemment que la soirée était devenue hors de contrôle. Si je n’étais pas spécialement un bagarreur dans l’âme, il m’arrivait parfois d’être au cœur de certains drames. Parfois sans même y avoir songé, ma maladresse naturelle s’avérant parfois suffisante pour tout déclencher. Maaaais, il m’arrivait tout autant de le provoquer, dès lors, je jugeai nécessaire d’éclaircir les idées de ceux qui se sont, à mes yeux, un peu trop loin égarés. Mais là n’était pas le sujet n’est-ce pas ?  

« Assied-toi. » Mon regard vint naturellement se poser sur le tabouret, bien décidé à ne pas bouger pour lui montrer combien envers mes blessures, je montrais un grand désintérêt. Je m’en fichais. Pourtant, je fus le premier à céder, sachant pertinemment que la demoiselle était toute aussi butée. Elle ferait de ses soins une priorité et si je me refusais d’abdiquer, à me quitter elle se serait empressée, sous prétexte qu’il y avait toute une salle qui attendait d’être soignée. Mes pieds furent donc les premiers à me trahir, marchant non sans lâcher un soupir. « Tu n’y es pas obligée, vraiment, je vais bien. » Les fesses posées sur le tabouret, docilement, je lui obéissais. Ce qui ne fallait pas faire ! Partager une bière n’aurait pas été pour me déplaire, mais fallait-il encore que la demoiselle daigne nous l’accorder. « Tu sais que les téléphones existent ? Et tu sais où je vis, alors explique-moi ta petite mise en scène, j’aimerais comprendre. » Les bras toujours croisés, mes sourcils en vinrent naturellement à froncer, tant pour ses paroles que pour ses mains qui n’avaient de cesse de s’agiter. Si mon regard s’élevait pour surveiller les soins prodigués, ce dernier en venait finalement à chercher celui de Stella qu’il aimait tant côtoyer. « Vraiment Stella ? Tu vas feindre l’innocence ? Alors que je connais chaque intonation que prend ta voix sur ton fichu répondeur ? Je me serai pointé chez toi que tu m’aurais laissé croire que tu n’y étais pas. » Le sourire et la bonne humeur qui me caractérisait tant s’en était allé, à croire qu’elle dépendait toute autant de notre amitié. Un instant perdu dans son regard, j’en vins à le dévier pour un point d’ancrage choisi par le plus grand des hasards. « Et puis le petit était content de pouvoir se payer des bonbons.» Ca faisait au moins un heureux ! Ok, l’argument était douteux, mais il était bien connu que l’humour cachait toujours quelque chose de plus lourd. Était-ce là tout le respect que je méritais à ses yeux ?  « Il va te falloir des points de suture. » « Fais ce que tu veux... » Ma désinvolture ne pouvait que sauter aux siens, néanmoins, j’en vins à me saisir de sa main qui me tamponnait avec soin. « Mais pas sans m’expliquer. Explique-moi pourquoi tu nous fais ça, pourquoi dans tes yeux, je ne vois rien d’autre qu’un patient de plus ? Est-ce que je suis vraiment le seul à croire en cette amitié ? » Vous avez dit buté ? Assurément, sur le podium, il était premier. Le regard un instant figé, de mon emprise, sa main, j’en vins à libérer. Les dés en étaient jetés, allais-je devoir jeter au bûcher cette amitié qui avait pourtant si bien commencée ?

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