a life, a story - Richa’s est né dans une famille riche, bien trop riche pour que des gens puissent garder les pieds sur terre. Pour ne pas perdre la raison. Déjà enfant, il comprenait qu’il n’était pas comme les autres, de part son nom, sa stature. Ses parents ne le laissaient pas jouer avec quiconque, devoir toujours avoir l’approbation de ces gens pour avoir ne serait-ce le droit que d’inviter quelqu’un à la maison. Mélange de frustration, et d’envie de défier, Richa’s finissait par rentrer dans les rangs, jugeant ce comportement comme normal. Il finissait par s’y habituer, étant devenu quelque d’aussi normal que d’aller à l’école.

Le garçon grandissait dans cette optique. Quand il était assez vieux pour comprendre les enjeux de certaines choses comme l’argent,son père venait déjà l’introduire dans ce monde, son futur monde. Celui de reprendre l’entreprise. Malgré ses cours, malgré son temps déjà bien préparé, bien planifié. Tout était déjà dans un sens où il ne pourrait pas y échapper. Ni de la vision dont ses parents avaient pour lui, ni de comment faire les choses. Lui, il suivait, il n’avait rien d’autre à faire. Puisqu’il était dans cet étau, sans le savoir, sans s’en rendre compte. C’était la norme, encore une fois.

Richard se souvient du jour où il avait atteint finalement sa majorité. Il avait des moments où il décrochait, où il passait du temps avec sa meilleure amie, Lexie, ce qui provoquait les foudres de tout le monde. Mais sa volonté commençait à se former, il réussissait à développer en lui des envies, des idées. Conflit interne qu’il vivait, ces nouvelles façons de penser qui venaient entrer en contact avec sa façon de vivre, ces choses qui lui avaient été instruite depuis la naissance. Richa’s ne voulait pas de tout ça. Il se rendait compte que ce n’était pas ça, qu’il ne devait pas être comme ça. Et cette pensée été renforcée ce fameux jour…

Lors d’une soirée plutôt chaude, le père Wayne avait isolé son fils, pour lui parler d’homme à homme. Ce n’était pas le père qui échangeait des paroles avec lui, c’était le patron, il venait lui faire comprendre l’importance de suivre le chemin tracé, de ne pas sortir des sentiers, de rester bien droit comme lui l’avait fait. Avant de lui révéler la réelle nature de l’entreprise. Tantôt, elle était bien une boite d’aide, d’humanitaire, mais depuis quelques dizaines d’années, cette dernière avait prise une tournure bien différente, cachant derrière des jolis mots, des actions bien plus sales. Détournement de fond entre autre. Richa’s laissait sur son visage aucun sentiment passer, mais le dégoût montait en lui. Comment pouvait-il se regarder dans le miroir ? C’était impossible. Il ne le pouvait pas ? Aussi bien lui, que sa mère. Il venait cacher toute cette haine au fond de lui, et continuait de sourire. Avant de s’effondrer une fois seul. Hésitant à tout partager avec sa partenaire de toujours, il reste solitaire, choisissant un chemin compliqué, qui n’allait pas le laisser sans égratignures. Il gardait tout cacher au fond de lui, attendant une date précise…

Puis, quelques années plus tard, grande cérémonie, la prise de retraite du père, Richard nommé comme directeur. Il n’attendait pas la fin de la cérémonie qu’il entamait sa voie, qu’il avait attendu si longtemps pour ça. Il prenait le micro avant d’annoncer aux centaines de personnes que tout allait changer. Que maintenant qu’il était à la tête, personne d’autre que lui n’aller lui dire comment se comporter. Et que dès le lendemain, les procédures allaient être revus. Il se tournait vers son père avant de le remercier de l’avoir nommé, et qu’il allait bien s’occuper du bébé familial. Sourire en coin avant de lancer les festivités.

Déchirement au sein de la famille des Wayne. Entre ceux qui sont du côté de son père, ou des quelques uns suivant Richard, une chose était certaine, depuis, le chantier qu’était de remettre sur les bons rails cette locomotive était bien actif. Il n’a jamais révélé les dessous de sa vie, de cette décision. Beaucoup ne comprenant pas ce changement qui faisait perdre énormément d’argent. La presse salissant son nom, probablement bien aidé par son père. Mais la volonté de bien faire, de le faire à sa manière était bien plus puissante. Elle était inébranlable. Sa famille avait fait assez de mal comme ça, et il allait corriger tout ça. Qu’importe comment les gens le verraient. Ce qu’ils diront de lui. Il fera ce qui est nécessaire.