Please kill me   ― Tw : aucun. /

Tu ne sais pas ce qui se passe. L’heure qu’il est, tu ne as aucune idée, mais au loin tu entends le miaulement de ton chat. Au moment où tu ouvres les yeux, tu es sur ton canapé, encore habillé et tu sens le besoin de prendre une douche ! Au moment, où tu commences à te lever, tu as l’impression que la pièce tourne, tu te rallonge directement, mais rien ne change… et puis, tu pars en courant dans ta salle de bain pour rejeter toute ta soirée. Au moment où tu lèves tes yeux vers ton miroir pour te rincer la bouche, tu vois l’état que tu es. Les cheveux en pagailles, ton maquillage qui est complètement décalé et surtout, tu as un mal de tête qui se fait ressentir. Ce qui s’est passé hier soir ? Tu t’en rappelles à moitié. Tu sais que tu as eu le besoin de sortir et tu as envoyé un message à Leila pour qu’elle te rejoigne. Cela étant, tu as rencontré un groupe de pote très sympa et tu as dû faire la tournée des shooters. Le taxi t’a ramené chez toi, vers 4 heures du matin, 5 heures ? 6 heures ? Tu sais pas du tout ! Tu décides de te retourner sur ton canapé. Tu ne vas rien faire ce soir, c’est obligé ! On est dimanche alors tranquille, tu vas passer ta journée en leggings et sans doute qu’en fin d’après-midi, tu corrigeras les copies que tu dois rendre. Tu prends ton téléphone pour lire le message de Leila qui t’annonce qu’elle est bien rentrée, mais en retournant vers ta page d’accueils de tes messages, tu vois le contacte qu’il ne faut pas. Tu cliques, et là… Tu lis la conversation depuis le début…. Tu ne sais pas du tout où te mettre. « Non … Non. » Tu lis chaque message avant de tomber sur celui où tu lui expliques que tu l’aimes encore et qu’il te manque. Le genre de message où tu n’assumes pas. « Bordel, mais pourquoi j’ai fait ça …. » Tu lis la fin et tu restes sans voix. Mais bordel Kayla, qu’est-ce que tu as fait ? Tu jettes même ton téléphone à l’autre bout de la pièce par peur de ce qu’il sait passer. Tu finis par attraper ton téléphone avant d’écrire un sms à Émilie, par chance, elle ne doit pas trop dormir. Car là, c’est vraiment une réunion de crise ! Tu ne sais pas quoi faire du tout. Tu as honte et tu ne sais plus du tout ou te mettre… Ouff, elle arrive et avec de l’aspirine pour que ton mal de crâne s’estompe. Tu finis par l’écouter, tu poses ton téléphone et tu vas te doucher. Tu pus l’alcool, tu es collante de transpiration et après cette découverte, tu as besoin de l'eau chaude pour réfléchir. Tu sors après une bonne douche, tu enfiles un vieux pantalon de survêtement et une simple brassière. Un pull pour ne pas avoir froid, tu reçois ta meilleure amie avec une serviette sur la tête. Tu es assise sur le canapé, tu n'as même pas la force à te lever. Tu as faim et tu as mal au crâne le début d’une gueule de bois qui commence. Tu soupires en voyant le sac qu’elle pose sous tes yeux. « Sérieusement Em… » Tu la regardes. Tu espères qu’elle ne l’a pas croisé. Tu exécutes ce qu’elle te demande, tu mets le cachet dans ta bouche avant de boire ce verre d’eau. Tu poses juste après les doigts au niveau des temples avant de les masser doucement. « Tue moi directement comme ça, on en parle plus et je ne devrais pas assumer les conséquences… » Tu lui déverrouilles ton téléphone avant de remonter la conversation du début. « J’ai honte de moi, Émilie, tu ne peux pas t’imaginer. » Tu finis par lui tendre ton téléphone. Le temps qu’elle lise, tu prends le sachet pour sortir ce qu’elle a ramené. En-tout-cas l’odeur te remonte aux narines et fait gargouiller ton ventre.

Please kill me   ― Tw : aucun. /

Après avoir envoyé un message à Émilie, tu as essayé d’appeler Leila. Ta coéquipière de crime de la soirée, mais impossible d’avoir des nouvelles de sa brune. Connaissant la bête, elle a dû rentrer chez elle et à peine le réveille sonner elle a dû enfiler sa cravate de femme d’affaires et sûrement qu’elle a dû régler des problèmes à son gîte ou dans son restaurant. Tu l’admires tellement cette femme, alors que toi tu es clairement dans le mal. Et encore plus depuis que tu as remarqué que tu as sortie les violons à Mano… Putain quelle connerie. Tu t’en veux… tu ne voulais pas envoyer ses messages, tu ne voulais pas montrer à cet homme que tu as brisé le cœur que tu n’es pas heureuse sans lui. Oui, tu regrettes tes choix, et aujourd’hui, le fais que tu sais qu’il est en couple, tu souhaites qu’il soit heureux. Heureusement, la petite tête blonde est enfin chez toi, elle t’a ramené de quoi survivre. Tu prends l’aspirine sans poser de question avant de poser le verre sur la petite table à tes côtés. Au même moment, tu as remarqué l’écriteau sur le sachet, coïncidence de malade. Tu ne peux t’empêcher de lui relever ça. Ce n’est pas comme ci, tu lui avais clairement dit par sms que tu avais fait de la merde avec le propriétaire de ce café… Tu souffles, mais tu sais qu’elle a raison ! « Pas besoin d’aller chercher le meilleur … » Oui tu chipote et puis, tu l’as dernière fois que tu as voulu écouter l’agent immobilier, tu n’as pas eu le temps de gouter que vous vous êtes disputer et que tu es resté enfermer dans ses stock-cars, comme d’habitude, tu as voulu avoir le dernier mot. Tu finis par sortir ton téléphone, avant de rentrer ton code pour déverrouiller. Tu ris un peu jaune en écoutant la phrase qu’elle te dis… Putain, si tu savais. En attendant qu’elle lit, tu te décides enfin de regarder ce qu’il a dans le sac. Tu sors les deux cafés et a peine, tu vois le muffin à l’Egg avec du saumon, tu te décides de mettre un croc sans demander ce qu’elle a pris. Tu as faim et tu comptes bien remplir l'estomac. Tu lèves la tête quand tu entends ses commentaires, mais tu ne dis rien, tu la regardes le burger dans entre tes mains. Quand elle finit par poser ton téléphone entre vous deux, tu la regardes avec un air assez complexe, car tu ne sais pas quoi faire du tout. « Je sais… je sais … je ne sais même pas pourquoi j’ai demandé ça… » Tu souffles, tu sais très bien que c’était sans doute la goutte de trop. Qu’est-ce que tu attendais ? Qu’il accepte et que tu t’endors dans ses bras. Mais putain. « Oui, je sais ! Je ne sors plus de chez je fais cours par visio, je me fais livrer mes courses et je en sors plus de chez moi. Comme ça, pas de chance de le croiser et d’assumer mes propos. » Tu te doutes bien qu’il doit être en colère contre toi, le soir même où il t’annonce qu’il a une copine, tu lui avoues tes sentiments et que tu veux qu’il te fasse des grattouilles dans les cheveux pour t’endormir. « Tu crois qu’il m’en veut Emy ? » Dis-tu avant d’enlever l’emballage pour manger le dernier bout de ton burger. « Tu ferais quoi à ma place ? »