control your emotions ft Tian

❀-with @Tian Zhōng | tw:mort, deuil.

Durant tes jours de repos, tu faisais tout pour passer le plus de temps avec Chao, essayant de remettre de l’ordre dans ta maison, accumulant les heures de travailles pour les émissions à la radio et les enquêtes que tu devais mener. Ta priorité ces jours-là, était ton fils, lui apprendre des choses et lui faire découvrir la vie aussi. Loin d’attendre que ton fils devienne un petit génie sachant déjà tout faire, comme tes parents autrefois, comme les parents de son père. La perfection demandée dans les études, dans le comportement, tu avais énormément souffert de cela, toi qui n’avais jamais été réellement douée dans les études, lassés des devoirs, des cours à réviser, à connaitre. Tu sais que c’était pour ton bien, dans le fond, mais tu ne veux pas priver Chao de son enfance, et qu’il en profite comme tes amis le faisaient enfant, toi tu n’as pas pu en profiter. Une pression pour réussir, même si à présent tu faisais ce que tu voulais, c’était loin de convenir à tes parents, attendant de toi de lâcher ce métier, et devenir journaliste, bien plus important et reconnu que ce métier animateur de radio. Enfin, maintenant tu ne prenais plus le temps de te préoccuper de ce qu’ils pensaient, les laissant juste râler, parler dans un monologue auquel tu ne t’intéressais pas. Surtout qu’entre ton travail et le fait d’élever Chao loin d’eux et seule, c’était vraiment deux choses qu’ils n’aimaient pas, ils t’avaient demandé de te marier d’accepter un homme qui réussissait dans la vie, pour vous donner une chance de bien vivre. Comme ci tu avais pu oublier celui que tu avais aimé durant des années ? Shiyun disparu, il aurait dû être remplacé très vite pour tes parents, pour que tu ne sois pas seule, sans même être marié. « Maman … » Dans tes pensées essayant d’oublier encore la conversation avec ta mère la veille, mais comme toujours les mots, les reproches tournes dans ton cerveau, même si tu prétends t’en foutre, ce n’était pas le cas, car elle ne comprenait jamais ton point de vue. Prenant ton fils dans tes bras, tu entends frapper à la porte et tu vois ta meilleure amie débarquer, te volant rapidement ton fils de tes bras. « Je t’en prie … » Que tu lâches en rigolant, alors qu’elle te colle un baiser sur ta joue. « On va au parc te laisser faire connaissance avec ton voisin … en espérant qu’il soit … » Tes orbes prêtes à l’étriper en silence, sans que ton fils ne puisse le capter. « Aucun risque … » Toujours pas intéressé. Tu devais attendre ton futur voisin pour aider la propriétaire de la maison d’à côté, pour accueillir son locataire, elle était en vacances en Espagne et ne pouvait pas l’accueillir. Elle t’avait souvent aidé quand tu avais emménagé et acheté ta maison, toujours gentille, alors l’aider de temps à autre c’était normal, pour toi. Il était d’ailleurs temps de te faufiler dans la maison voisine, laissant ta meilleure amie s’occuper de Chao au parc, tu les rejoindras plus tard, tu rentrais dans la maison, regardant l’endroit, presque semblable à ta maison, rénové toutes les deux y de cela trois ans par le même entrepreneur. Visitant les lieux, tu entendus du bruit à la porte, alors tu allas ouvrir te retrouvant nez à nez avec Tian. Le cœur battant un peu plus fort, la peur, la surprise, tu ne sais pas trop ce qu’était le sentiment parcourant ton échine à cet instant. Il continuait de te suivre ? Tu l’évitais à chaque fois que tu le voyais, n’ayant toujours pas envie de lui parler depuis la dernière fois, pourtant il était encore là. « Je ne dis rien quand tu me suis à mon travail, mais chez moi … sérieux ? » Loin de te douter de la raison pour laquelle il était là.

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Un déménagement de plus. Depuis que Tian est revenu vivre aux Etats Unis, il n’a pas tenu plus de trois mois au même endroit. Dans la même ville certes, mais toujours la tête dans les petites annonces pour se trouver là où il ira crécher pour les prochains mois. Tian s’était toujours débrouillé pour sous louer des appartements, lui évitant ainsi de déposer un an de loyer d’avance. Seulement à force, Tian commence à en avoir marre. Au début il avait pris le premier appartement qu’il avait trouvé pour avoir un pied à terre dans son objectif de renouer avec Jinx. Au final les choses s’étaient mal passées et même s’il s’en était douté, il avait espéré tellement fort de l’inverse que lorsque son premier bail s’était terminé, il n’avait pas eu la force de prendre son temps pour trouver un autre endroit plus stable et avait pris une nouvelle fois au plus simple. Seulement, avec les mois s’accumulant, il est temps de trouver un pied à terre où il pourra se poser plus longtemps. Tian avait fait l’effort de s’y prendre en avance cette fois, contactant plusieurs propriétaires pour en savoir plus et programmer quelques visites. Il ne voulait pas prendre la première annonce qui lui tomberait entre les mains. Aucune des visites n’avaient abouti à laisser un dossier ou encore mieux une belle somme d’argent comme premier loyer pour réserver. Il ne trouvait pas la perle rare. Maintenant qu’il visait pour un lieu qui l’accueillerait de manière indéfinie, il voulait vraiment se sentir chez lui. Tian a beau être en ville depuis quelques mois il ne s’y sent pas encore totalement à son aise alors il aimerait au moins que son chez lui lui fasse se sentir bien. Il aurait pu trouver ailleurs mais il est bien décidé à ne pas repartir, à rester auprès de Jinx même si pour cela il doit rester dans l’ombre. Aujourd’hui il a encore une énième visite et il espère bien que cette fois ça sera la bonne. Cette fois c’est un tout autre lieu que ces précédentes locations, une maison, ce qui change de ses énièmes appartements. Il est vrai que c’est plus grand et il n’a pas besoin de tout cet espace mais c’est dans ses moyens et on lui propose de rester plus longtemps cette fois. Ça ne coute rien de visiter. Il a rendez-vous très bientôt et Tian ne compte pas arriver en retard. Alors, quelques minutes avant l’heure donnée, il vient frapper à la porte. Il crut manquer d’oxygène le temps de quelques instants, il ne peut s’empêcher de sourire à Jinx. Il savait qu’il la croiserait un jour où l’autre, il savait qu’elle n’habitait pas loin. Mais de là à la voir aujourd’hui ? C’est à elle ici ? « Je ne te suis pas, je ne savais même pas que c’était chez toi, on se serait reconnu au téléphone non ? » Il essaye de parler avec une certaine légèreté alors qu’il est quand même tendu, peur de dire quelque chose qui soit compris de travers ou qui le desserve. Il savait qu’elle vivait dans le quartier, il s’était quand même renseigné sur elle-même s’il n’avait pas pu compter sur l’aide de son oncle et sa tante pour ça. « Je suis là pour visiter la maison ! » s’explique-t-il. La regardant avec une grande intensité dans le regard, il espère que ça se passera mieux que les dernières fois. « Je peux rentrer pour visiter ? » La face est jolie mais c’est toujours mieux de visiter l’intérieur.

@Jinx Quian

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Les iris inspectant les lieux comme demander pour essayer que tout soit parfait et que le futur locataire se sente bien dans l’endroit était la chose à faire pour aider ta voisine. Chao partie avec ta meilleure amie, la seule qui soit resté, mais il fallait dire qu’elle faisait partie de ta bande d’amis d’ado qui s’était dissipé dans le temps, à croire que les hommes de cette bande étaient faits pour disparaitre. Elle comme toi vous aviez vécut le départ de Shiyun ensemble sans jamais revoir Tian, celui dont tu n’avais pas encore parlé avec elle, toi tu le haïssais pour avoir cassé ton myocarde, mais elle le détestait pour être juste partie sans jamais dire quoi que ce soit. Elle connaissait son importance pour moi, parfois elle se demandait même pourquoi ce n’avait pas été Tian et moi le couple, ce qui te faisait réagir en rigolant, car pour toi c’était impossible, puis souvent c’était Shi’ qui en rajouté en disant : quand je serais plus là, elle sera sienne. Rien de plus pour te faire râler contre les deux, comme ci tu étais un petit être à replacer. Mais qui aurait imaginé une telle fin ? Tu pleurais encore parfois la nuit la perte de ton fiancé, surtout quand dans la journée Chao te demandait pourquoi il n’avait pas de papa, ce qui te foudroyait les entrailles, car tu te disais peut-être que ta mère avait raison, raison de te dire de te marier, pour t’aider à élever ton fils. Mais, tu finissais par retrouver tes esprits, être un parent seul ne faisait pas de ce parent une mauvaise personne, mais au contraire une personne bien plus forte. Prête à tout pour son enfant, c’était ce que tu étais, rien ne t’arrêtait, même pas la fatigue. En ouvrant la porte tu pensais entrevoir ton futur voisin, mais le visage bien trop familier, tu ne pouvais pas être plus surprise, beaucoup trop de chose qui te passait dans l’esprit à cet instant. Tu pourrais te perdre dans tes raisonnements, mais pas le temps, fallait faire partir Tian au plus vite. A croire qu’aujourd’hui était placé sous les surprises à gogo, bien trop surprise de sa réponse, tu te sentais déjà étouffé, manquant d’air, les iris complétement perdues sur son être, tu manques plusieurs battements, car bordel, tu ne voulais pas que ton ancienne vie rencontre la nouvelle. Puis, tu n’avais pas prévenue Nilza qu’il était de retour, autant dire que tu n’avais pas envie de lui en parler, car elle saurait que derrière ta face qui montrait que cela ne te touchait pas, elle allait savoir que ce retour t’avait bouleversé, bien plus que tu ne voulais l’admettre. Après tout, à Tian tu aurais pu lui envoyer un millier de sos pour venir te sauver depuis la mort de Shi’ et l’arrivée de Chao. Tout apprendre, tout affronter seule ainsi que les remarques et pression de ta mère, lui qui connaissait parfaitement ta mère, avec qui il avait déjà eu quelques conversations profondes à ton propos, à chaque fois qu’elle te critiquait, lui et shi’ était tes protecteurs à présent tu avais du tout faire seule. Silencieuse face à lui, le laissant parler et chaque information qu’il énonce déchire ton organe central, suffoquant un peu plus à chaque coup qu’il te donnait sans même le savoir. Les larmes aux yeux en repensant à toute cette jeunesse qui était morte en même temps que Shi’, tu essayais de reprendre tes esprits au plus vite, même trop vite. « Oui, visite … Je te laisse rentrer. » Pas d’explication, rien, surtout car tu avais déjà monté un plan pour te débarrasser de lui. Aucune expression sur ton visage alors qu’il entre dans la maison, le laissant faire, tu cherches tes mots, ceux qui le feront fuir au plus vite. « Je ne connais pas le quartier, mais malgré qu’il soit sécuritaire, il est très bruyant … » Le faire fuir, le dégager pour de bon de ta vie, après tout c’était son choix de disparaître au pire moment, non ?

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Visiter une maison qui sera la bonne, c’est tout ce qu’il désire. Il n’a pas envie de perdre plus de temps avec ça. De toute façon tant que c’est bien isolé, que la maison est belle et pratique, il n’est pas très difficile. Bon il a préparé quelques questions pour ne pas se faire avoir, surtout au niveau du budget mais il y va sinon sereinement, les mains dans les poches. Le voilà là devant Jinx. Tian qui avait plusieurs fois essayé de provoquer le destin pour la croiser à droite ou à gauche pour lui montrer qu’il était de retour pour de bon, pensait pas la croiser véritablement par hasard ici. Enfin de retour… dans le pays où il avait passé son adolescence et son entrée dans l’âge adulte ; pas encore dans la vie de Jinx, jusqu’à ce qu’elle lui redonne une chance. En restant dans le paysage de sa vie, il espérait qu’elle commence à lui reparler, à lui pardonner et tout le reste. Il a beau aimer la Californie, c’est pour elle qu’il est de retour et pas pour quelque chose d’autres. Tian a la chance de faire un travail qu’il peut réaliser un peu n’importe où. Tant qu’il y a des entreprises, il peut avoir de la clientèle, que ce soit en Chine ou aux Etats Unis. Les cultures, la langue et la façon dont sont gérées les entreprises sont différentes mais ayant étudié et travaillé dans les deux pays, Tian peut s’adapter n’importe où, il sait trouver sa petite touche rajoutée pour se différencier de potentiels concurrents. En tout cas il est sur le cul de tomber sur elle, dans le plus grand des hasards. Celle-là il ne l’avait pas vu venir. Il aurait pu faire une blague sur le fait qu’apparemment il n’a pas besoin de la traquer pour la trouver mais ça serait de mauvais gout. Quand ils étaient proches il ne se serait pas gêné, ça aurait été une plaisanterie entre eux mais là ça ferait bizarre. Outre le fait qu’ils ne rigolent plus ensembles, il y a de fortes chances pour qu’elle l’envoie bouler. Déjà qu’il n’est pas très fin quand il essaye de la voir. Alors, après quelques phrases prononcées, il voit qu’elle n’est pas ravie de sa présence – et il n’en n’est pas surpris – alors il se contente de prononcer un « merci » tout en entrant dans la maison qui sera peut-être la sienne. Il ne sait toujours pas si c’est elle la proprio mais si c’est le cas ou non, il voit ça un peu comme un signe, même si elle n’a pas l’air enthousiaste. « Bruyant ce n’est pas gênant, j’ai vécu juste au-dessus d’une boite de nuit avant ! » Véridique et même si ce n’était pas le cas, c’est pas le bruit qui va lui faire peur « Enfin à quel point ? » Oui parce qu’une école avec pleins d’enfants qui crient ou une autoroute pas loin, ça fait du bruit mais ce sont des choses très différentes. « Mais depuis quand t’es agent immobilier ? » Il ne sait pas combien ça coute la radio mais de là à faire plusieurs jobs. Il sait qu’elle ne va pas lui répondre dans le plus grand des calmes comme si tout allait bien entre eux alors, mal à l’aise, il pose la première question qui lui vient « C’est du double vitrage ? » Il sait à peine ce que ça veut dire mais apparemment c’est bien à avoir. « Comme ça avec les fenêtres fermées je serai tranquille » dit-il pour revenir à sa première information : le bruit.

@Jinx Quian

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Aider ta voisine, autant dire que tu le faisais de plaisir, mais te retrouver nez à nez avec Tian c’était tout ce qu’il fallait pour te donner envie d’expédier très loin ce futur locataire. Elle t’avait demandé de bien la vendre, car la personne le visitant avait tout ce qu’il fallait pour être un bon locataire. Elle ne savait juste pas qu’il serait un terrible voisin pour toi. Ta mission avait tout bonnement changé, le faire fuir plutôt que le faire tomber amoureux de cette maison, tu te rattraperas plus tard auprès de ta voisine. Le visage fermé, tu étais déjà en train d’élaboré un plan pour le dégouter tout en étant assez subtile. Tu restes à bonne distance de lui, tout en énonçant quelques petits soucis de quartier, tout en continuant à chercher des moyens de le voir partir de ce quartier et pourquoi pas de cette ville. Bryant pas un souci, autant dire que cela t’avait déjà assommé, trouver autres choses n’étaient pas non plus simple à faire, déjà car tu ne pouvais pas le prouver dans la seconde et il n’allait pas forcément te croire sur parole, aux vues de vos dernières rencontrent. « Au point d’avoir des maux de tête la journée et de vivre les fenêtres fermées en été … » Dis-tu, même toi tu as envie de te rire au nez en sachant que l’endroit à cet instant même était aussi calme qu’une rivière coulant doucement le long de son nid. « C’est le voisinage à ce que j’ai compris qui n’est pas très silencieux, deux écoles primaires non loin, la récréation est terminé donc c’est plus calme … » En vrai, t’étais vraiment pas faîtes pour mentir, surtout que là tu ne savais déjà plus quoi dire pour le bruit, lui annoncer où tu vivais et lui dire qu’il n’était pas le bienvenu aurait été une bonne solution, car tu étais sûre qu’il n’aurait pas insister pour te tenter de lui pardonner. Mais prendre ce risque était aussi celui de lui faire connaitre ton adresse et la possibilité qu’il sache pour Chao, impossible. « Depuis quand ma vie te concerne ? » Que tu lui demandes à sa question à propos de ta présence dans cette maison ! « Je fais juste ce que je suis censée faire aujourd’hui, pas pour toi …alors fais ta visite et évite de me questionner autres que sur la maison et le voisinage, merci ! » Toujours à imposer tes bases, l’envie de ne pas le croiser, de ne pas lui parler. Toujours ce maudit pincement au cœur en le voyant, en le repoussant, mais ce bout de chemin fait sans lui et Shi’ était à présent le seul que tu voulais continuer, sans lui. Egoïste tu l’étais, lui rendant sans nul doute ce mal qu’il t’avait causé en t’abandonnant, en te laissant sans nouvel. « J’en sais rien … pour les fenêtres … » Double vitrage c’était même sûr, elle te l’avait dit, pourquoi cette maison était bien, tu avais bien du mal à trouver d’autre argument pour le voir partir. « Tu veux pas plutôt prendre un hôtel, après tout t’es du style à disparaître ? » Tu savais dans le fond que tu avais déjà perdu, que c’était au coup de cœur, et qu’il te fallait croiser les doigts pour qu’il n’aime pas ce lieu. Puis une courte révélation venue en tête. « Enfin, hôtel ou ici c’est assez loin moi, pour que je te laisse tranquille et vice versa ! » Espérant qu’il tente de savoir où tu étais et que tu puisses l’aiguiller bien loin de ta maison.

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Surpris, abasourdi, étonnés, tels sont les synonymes qui le décrivent si bien depuis que ses iris ont atterri dans ceux de Jinx. S’il savait que c’était si simple de tomber sur elle par le plus grand des hasards, il aurait fait des visites immobilières dès son arrivée en ville. Il n’aurait pas forcé le destin mais aurait laissé faire les choses. Ou alors il peut voir ça comme un signe. Sans même la visiter ça lui donne envie d’y vivre. Tian croit beaucoup aux signes et si ça c’est n’en pas un, alors il ne sait pas ce que c’est. « C’est pas grave, je comptais investir dans la clim » Vérité, tout en étant un mensonge, il a besoin d’oxygène et adore avoir la fenêtre ouverte. Mais bon, si le bruit est trop fort, il y a des solutions. Et Tian ne veut pas se laisser abattre par cette nouvelle. « Au moins je pourrai de la musique à fond sans qu’on me le reproche si c’est pour couvrir le bruit des mômes » C’est comme si c’était devenu son petit jeu, trouver des contre arguments à ceux cités par Jinx. Il ne veut pas se prendre la tête avec elle, mais plutôt lui montrer qu’il est intéressé par cette maison du destin. « Mais t’es pas censée faire l’inverse, me mentir sur les vices cachées et me vendre du rêve pour que je paye plus que demandés ? » Dit-il en se tournant vers elle, les yeux suspicieux. Il en joue, il veut retrouver un semblant de complicité avec elle, même quelques minutes. Ça lui manque, c’est un fait et il ne s’en cache même pas. En tout cas il essaye, encore une fois, de comprendre ce qu’elle fait là puisque ce n’est pas son métier à ce qu’il sache. Comme il s’en doutait, il n’en apprendra pas plus. « Très bien on va se contenter de questions sur la maison, j’en ai des tas » Il lui lance un regard de défis, perpétrant ses jeux à sens unique. Jinx ne semble vraiment pas réceptive à son petit bien, bien au contraire. Des questions sur les fenêtres, comme il aurait pu en poser d’autres. En vérité il a beau regarder, il est plus occupé par la présence de la jeune femme. « Elles ont été changés quand ? c’est dans les nouvelles normes normalement » Il fait le mec qui s’y connait, alors que ses connaissances s’arrêtent là, mais il préfère la jouer au bluff. « Non j’en ai marre des lieux clos puis je vais gérer ma boite de chez moi » Ce qui est impossible en changeant sans cesse d’adresse, il n’a pas d’adresse fiable pour sa microentreprise. « Je te l’ai dis je ne partirai pas » De la ville, c’est de la ville qu’il parle. Il regarde encore, il y a des rangements c’est cool, ça lui fera moins d’achats à prévoir. « Alors pourquoi tu essayes de ne pas me faire signer ? Manquerait plus que tu me parles des cafards » Le genre d’évènement que personne ne parlerait pour faire signer. « Tu vas pas me dire que c’est pour mon bien que tu essayes de me faire fuir d’ici ! » Avant oui, elle lui parlerait de tous les côtés négatifs, mais là ce n’est pas dans son intérêt normalement. Son regard n’est plus concentré sur la maison mais bel et bien sur elle. « J’ai cru comprendre qu’il y avait un étage ? » Change-t-il subitement de sujet, comme s’il lui offrait un échappatoire à tout cela. De toute façon il le sent, il lui faudrait trouver de gros éléments pour le faire fuir d’ici, il la veut cette maison, c’est bien mieux que tout ce qu’il a visité auparavant.

@Jinx Quian

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Tu deviens une gamine au contact de Tian et autant dire que cela avait toujours été ainsi avec lui dans les parages. Tu devrais faire tout l’inverse que tu faisais actuellement, mais malgré tes dires sur la petite maison, cela n’avait pas l’air d’atteindre ton ancien ami. Tu essayais de ne pas le laisser s’apercevoir que le fait qu’il ait des solutions à chaque problème t’énervait au plus haut point. Tu pourrais aussi commencer à la jouer clairement avec lui, mais tu le connais, il savait briller par son attitude d’emmerdeur, tout faire pour saouler les autres. Et tu savais d’avance que peu importe ce que tu allais en dire, il resterait dans le coin, à ton plus grand désarroi. Point pour lui. « Oui, c’est vrai je suis censée te le vendre … mais … » Mais, actuellement tu essayes de combler ta propre bêtise, toi qui jouais avec merveille avec les mots, voici que tu perdais ta langue. « Mais, tu es quelqu’un que je connais … après si tu veux je te la vende, je peux ! » Même si t’as pas envie, mais depuis tout à l’heure il a toujours trouvé des solutions à chacun des problèmes que tu avais inventé … ce quartier était une pépite pour évoluer en famille. Quartier silencieux et sécuritaire, du moins à tes yeux de jeune maman, tu aimais cet endroit pour vivre avec Chao. Tu souffles à son annonce pour les questions, autant dire qu’il croyait sans doute que tu avais l’envie de passer l’après midi entière en sa compagnie, mais ce n’était pas le cas, tu voulais juste l’expédier, vu que tu perdais pied dans ta tactique pour te débarrasser du brun, tu te terrais dans le mutisme. Silence radio, le laissant poser sa multitude de question, il a cru que tu étais une Alexa Ia qui savait tout ? « N’abuse pas sur les questions, j’suis pas la proprio et encore moins agent immobilier … je n’en sais rien des dates de changement des fenêtres et tout ! » Que tu lui claques à la figure avant de regarder par la fenêtre qui se tient face à ta propre maison, observant ce qu’il pourrait y voir … en tout cas il avait une belle vue sur ton jardin et sur la cabane en bois dans ton jardin où passait la plupart de son temps ton fils, son petit cousin. Tu l’observes quand il te dit qu’il va bosser de chez lui, donc d’ici … mais comment toi tu vas vivre s’il prenait réellement ce lieu comme endroit où vivre ? T’allais te cacher et autant dire que tu n’allais pas pouvoir déménager, et tu n’avais pas du tout envie de vendre ta maison ; là où sur l’encadrement de la porte la taille de ton fils évoluer tous les six mois … à cet instant t’as presque envie d’insulter le défunt père de ton fils … c’était sa faute que Tian était dans sa vie … et dire que plus jeune tu pensais presque être amoureuse de lui. « Tu sais, j’avais vraiment envie de faire cette visite pour aider cette dame, une amie de travaille … » Mensonge. Jinx, tu devrais avoir honte, tu t’enfonces dans mille et un mensonges, cela allait finir par t’éclater en pleine tronche. « Mais en te voyant j’ai pas envie que tu sois proches de personne dont je suis proches … reste en ville, tu peux même trouver mon adresse et vivre à côté … » Jinx … tu abuses, mais tu y vas à fond. « Peu importe ce que tu feras , rien ne changera … t’es le passé, t’as choisis l’issue de notre amitié … » Que tu lâches crument sans même cligner des paupières. Peu importe, qu’il vive ici, même si tu aimerais vraiment qu’il change d’avis au plus vite … « Que tu loues cette maison ou non … peu importe, tu n’es pas mon soucis, t’es qu’un habitant de plus … mais ta tante et ton oncle se font vieux … » après tout, ils se sont occupés de lui durant son adolescence ,ils étaient seuls vu que leur fils était mort durant un accident de moto en sa compagnie … « Moi j’irais les aider eux, plutôt que de coller ma personne … mais bon toujours l’égoïsme en priorité .. » Et tu le sais que là, tu venais de taper fort, sans même le vouloir, tu voulais juste qu’il cesse d’être lui, qu’il arrête d’espère, même si peut être un jour tu finirais par change d’avis, ce jour n’était pas une possibilité dans ton cœur. « Oui, y a un étage, tu vas voir et tu vois ce que tu veux faire , peu importe moi, je m’en fiche, je t’attends dehors ! » Que tu lâches avant de prendre la poignée de porte dans ta main, mais tu attendais une quelconque réponse à tout ce que tu venais de lui cracher.

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Bien que ce ne soit pas prévu qu’il tombe sur Jinx, une chose est sûre c’est qu’il en joue. Il n’oublie pas ses interrogations sur sa présence ici mais il sait qu’elle n’en dira pas plus. Il va juste se contenter des quelques miettes d’informations laissées : elle aide quelqu’un pour la visite, c’est tout, ni plus ni moins. S’il avait fait exprès de tomber sur elle il aurait eu son adresse coute que coute plutôt que d’espérer l’avoir comme agent immobilier alors qu’il sait qu’elle travaille dans le monde de la radio. Il s’est renseigné sur elle avant de venir quand même. Il a su avoir quelques informations sur elle comme sa nouvelle ville de résidence mais personne n’avait trouvé bon de lui donner son adresse complète. C’est pour ça qu’il avait débarqué en bas de son travail la dernière fois, c’était sa seule option possible. Tian est assez déstabilisé sur le fait qu’elle lui déconseille de prendre ici en énumérant ses défauts, pas sure qu’elle soit là pour faire fuir un potentiel locataire. Comme si c’était pour son bien à lui d’après elle. A d’autres Jinx. Ils étaient proches, très proches même mais il sait qu’elle lui en veut toujours, elle ne va pas lui faire de cadeaux parce qu’ils se connaissent. Elle pourrait lui refiler un appartement avec de punaises de lit pour se venger alors ses paroles, il n’y croit pas du tout. Est-ce pour autant qu’il va le dire et continuer les petits piques ? Non ce n’est pas au programme. « Ça a l’air plus tôt pas mal pourtant ! » Préfère-t-il dire en regardant un peu partout, les tiroirs, les placards alors que ce n’est que secondaire. Avec quelqu’un d’autre il aurait été moins pointilleux et il aurait surement déjà fait le tour du propriétaire. « Le loyer est quand même assez conséquent, faut que je sache tout avant de signer » Le loyer est assez élevé mais il s’aligne bien avec ce qu’il a sous loué jusqu’à maintenant. Ce n’est donc pas une question d’argent, il pourrait signer un bail de suite, il a l’air bien, dans un bon quartier et il sent qu’il pourrait s’y sentir bien sur la durée. Mais il n’a pas envie d’écourter la visite. « Pourquoi ? Je ne sais pas qui ils sont et même si c’était le cas je vais pas aller les harceler » peut-être qu’il a l’air d’être le mec relou qui espionne tout mais ce n’est pas le cas sinon il saurait son adresse. Quoi qu’il en soit même s’il veut faire partie de sa vie à nouveau et que c’est sa présence en ville, ce n’est pas pour autant qu’il va faire ami ami avec les siens pour s’immiscer dans sa vie. Quoi que ça pourrait être une bonne idée. Sauf que Tian veut faire les choses bien, rester dans les parages en attendant, pas la braquer car c’est la dernière des choses à faire. « Donnes ton adresses si tu veux qu’on soit voisin alors » il dit cela au second degré, se disant qu’elle ne lui donnera jamais. Il préfère répondre au second degré après tout, les choses sont compliquées et il ne sait même pas quoi répondre. Seulement, alors qu’elle évoque son oncle et sa tante, elle va un peu trop loin. Le sourire narquois sur le visage de Tian disparait aussi tôt. Elle a touché la seule corde à laquelle on ne doit pas toucher. Lui rappeler ses fautes dans le passé c’est une chose, lui dire que tout cela est du passé non du présent également mais parler de son oncle et sa tante c’en est une autre. « Ne t’inquiètes pas pour eux je leur rends visite et les ais toujours au téléphone » sauf que ça ne remplacera pas une présence quotidienne. Il devrait être là pour eux et non pas virtuellement et ce depuis son retour aux Etats Unis et non depuis tout ce temps. Jinx n’est pas la seule qu’il a abandonné durant tout ce temps et Tian le regrette assez comme ça. Alors que les mots et la culpabilité lui met un coup au moral, il a l’impression alors que la maison est bien trop petite, il a besoin de sortir prendre l’air mais Jinx a pris le chemin de l’extérieur en premier. Mais avant qu’elle ne franchise la porte il lui dit « Pas besoin de regarder le reste. Si je me souviens bien de l’annonce, il y a une autre chambre en bas où ils pourront venir en visite ou vivre s’ils en ont besoin » Il pourrait les héberger, s’occuper d’eux s’il ressent qu’ils en ont besoin même s’ils ont l’air d’être bien à Los Angeles actuellement et assez en bonne santé pour vivre chez eux. Mais on ne sait jamais. « Comme ça je serai de nouveau dans la vie de tout le monde » lui dit-il en la regardant dans les yeux le temps d’un instant avant de détourner le regard, il a mal. « Tu peux dire à ta collègue que c’est bon. Je signe. J’emménage ! A moins que tu me déconseilles auprès d’elle ? » Après tout, il n’est pas le seul à décider et Jinx a une flèche dans son arc si elle veut lui mettre un bâton dans les roues. La laissant avec cette phrase, il passe devant elle pour sortir en premier dehors mais même avec de l’air extérieur, il se sent toujours aussi mal.

@Jinx Quian

❀-with @Tian Zhōng | tw:mort, deuil.

La rancune tenace ? Sans doute. Mais c’était surtout pour ne pas laisser se conjuguer ton passé et ton présent. Tu voulais protéger Chao plus que tout, après tout, il avait des tas de questions sur son père, il en posait tout un tas quand ils venaient vous rendre visite, ces derniers avaient bien tenue leur langue ne disant rien à Tian. Il était parti, quelques jours après l’enterrement de Shiyun ne te laissant aucune explication, aucun soutien. Tu ne voulais plus être proche d’une personne capable de t’abandonner de la sorte. Ton fils et toi, c’était le plus important et pourtant te voilà à jouer avec Tian, alors que même s’il vivait à côté de toi, tu étais sûr que cela ne changerait rien, mais tu avais des peurs, la peur qu’il comprenne que tu n'avais pas envoyé le moindre message qui parlait de ce petit, car tu ne voulais pas le faire revenir juste pour ça, tu voulais qu’il revienne pour toi, pour vous, votre amitié, mais tu n’étais pas suffisante. Et ça avait tordu tes entrailles créées des failles dans ton myocarde, son absence te rendant inconsolable avant que tu ne finisses par l’accepter. Les mots crus, tu tapais pas par méchanceté, mais ton cœur encore emprise à cette peine, la douleur ressentit après les avoir perdus, le fait qu’il soit là, comme ci cela n’était pas douloureux. Comme toujours ce qu’il voulait devait être la priorité peu importe les états d’âmes des autres. C’était de trop, de base tu voulais juste le faire fuir, mais finalement tu avais tout lâché avec deux buts, lui faire du mal et le voir partir, pour toujours. Peut être que dans le fond tu le testais juste pour voir ses réactions, espérant aussi sa fuite ? Tu n’en savais rien, seule chose que tu savais c’était que tu étais encore démoli, le deuil de ton amour et ton amitié n’était pas fait, et son retour dans ta vie avait rouvert en plus grand les failles crées par la mort de son cousin et sa fuite. « Même en les harcelants ils ne te donneront pas mon adresse ou quoi que ce soit de ma vie … pour eux tu es un ex vicieux … » Tu l’avais décrit ainsi à tes collègues quand ton autre collègue l’avait décrit beau garçon, pour qu’on ne te pose pas mille et une questions à son sujet. « Je te la donnerais ne t’en fais pas … » Car, tu savais que tu ne pouvais pas l’empêcher de prendre cette maudite maison, même si tu étais horrible, car tu le savais il était lâche, mais quand il avait une idée en tête elle s’en délogeait que très difficilement. « Etonnant que tu leurs rendent visite … vraiment ! » Toi qui les voyais pour leur petit fils, au début il parlait de Tian, comprenant finalement après que ce n’était pas la peine, après des disputes avec tes parents, eux qui étaient si proche avant … votre amour et amitié avait tout foudroyé à la perte de Shiyun. « Dans leur vie, pas la mienne ! » Que tu rectifies, hors de question qu’il pense que c’était faisable, qu’il puisse avoir un retour en arrière, tu te détesteras sans nul doute si tu cédais à son retour, après tout le mal que son absence t’avait causé. « Je lui envoie le message ! » Ton téléphone en main tu annonces la bonne nouvelle pour elle à ta voisine, en serrant les dents avant de te retourner vers lui. « Salut ! Le message est envoyé elle t’envoie les derniers papiers dont elle a besoin et le cabiné où signer les papiers pour louer la maison ! » Un signe de main avant d’aller vers ta propre allée. « On est voisin … mais sache que toi et moi on sera pas le genre de voisin proche, tout l’inverse ! » Il avait gagné en louant la maison, mais peu importe tu allais juste vivre ta vie essayant qu’il ne découvre pas Chao, même si dans le fond,ce n’était pas si grave, car il ne pourrait pas l’approcher.

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your body is honest. when you're in physical, you cry. but the heart is liar. it stays quiet even if it's hurting.

howl your pain.