(( trente-et-un ans )) Trente-et-une années qu'elle fait partie de ce monde, sur ces trente-et-une années, il y a en une vingtaine qu'elle rêve de le rencontrer, qu'elle collectionne un nombre inimaginable d'objets à son effigie, prête à payer pour la moindre chose, allant de mouchoirs usagés aux toast à moitié mangés. Nourrissant une obsession malsaine pour un homme qu'elle n'a jamais rencontré, allant jusqu'à traquer la moindre de ses apparitions publiques, se créant ainsi un univers intimement lié au sien. Active sur de multiples réseaux sociaux à l'aide de plusieurs faux comptes dissimulés, cherchant à obtenir la moindre information sur sa victime.
(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
(( photographe )) Devenue la photographe attitrée de l'Atmosphère depuis peu, décidant d'user aussi de ce métier comme de passion, passant par de simples photographies des habitants de Monterey à couvrir de grands événements, rêvant de s'immiscer dans le monde des célébrités. Métier parfait pour la personne effacée et discrète qu'elle est. Elle peut rester tapisser dans l'ombre et surgir seulement au moment opportun, rôle parfait pour une personnalité aussi obsessionnelle.
(( quartier est ))) Habitant le plus près possible de celui qu'elle convoite. Plus facile de pouvoir l'observer subtilement à travers la fenêtre alors qu'elle fait partie du même quartier. Appareil photo souvent près, elle réussit parfois à capter des moments intimes.
présente
gold member
Sujet: you're my emotional crisis w/malik ♡ Mar 12 Nov - 23:25#
J'errais dans les rues de la ville depuis un moment déjà, fuyant mes propres pensées, étouffée par un malaise que je ne parvenais plus à contenir. Je n'avais aucun but en tête, seulement ce besoin pressant de me perdre, d'oublier tout ce qui pesait sur moi, si possible.
Mes pas m'avaient conduite dans un petit bar, isolé, plongé dans la pénombre, où la musique sourde et les murmures assourdis des clients offraient une sorte d'abri. Je me glissa sur un tabouret, mes épaules voutées, espérant me fondre dans l'anonymat. Ce soir, je n'avais pas l'énergie de porter mon masque de de photographe discrète et professionnelle.
C'est à ce moment-là que je le remarqua - un homme, seul à une table un peu en retrait, qui paraissait aussi détaché de l'endroit que moi. Il avait un regard lointain, quelque chose de profondément mélancolique dans son expression, un poids qu'il portait en silence. Peut-être que ce fut précisément ce poids, cette tristesse que je reconnaissais en lui, qui m'attira. C'était comme si, sans échanger un mot, nous nous étions reconnus.
Quelques regards échangés, et il me fit un signe de la tête, m'invitant sans un mot à le rejoindre. Il n'y avait rien de menaçant dans son geste, juste une invitation silencieuse, une compréhension tacite. J'hésita, puis je me glissa à sa table, intriguée par cette proximité spontanée. Aucun de nous ne chercha à se présenter ni à meubler la conversation avec des banalités.
Au lieu de cela, je me surpris à sentir une étrange connexion s'installer, comme si le silence entre nous suffisait. Et avant même de le réaliser, je me mis à parler. Peut-être parce qu'il semblait si détaché du monde, si loin de toute forme de jugement, je me sentais soudain en sécurité. Le silence qui nous entourait semblait palpable, presque trop dense pour que je puisse y échapper. L'obscurité autour de nous m'offrait un refuge, une protection contre ce que je retenais depuis si longtemps. Pourtant, il y avait quelque chose chez cet homme - encore inconnu - qui fissurait lentement ma carapace. C'était un inconnu, un étranger, et peut-être était-ce cela, justement, qui me donnait ce courage inconscient de m'ouvrir, au moins un peu.
Je pris une inspiration profonde, mais mon coeur tambourinait si fort que j'en avais presque le vertige. Mon regard se perdit quelque part au-delà de lui, dans un point invisible. Quand je parla, ma voix était basse, fragile, empreinte d'une vulnérabilité que je m'efforçais toujours de masquer.
- Est-ce que... tu penses qu'on peut vraiment se libérer de ce qu'on est ? murmurais-je, presque pour moi-même, comme si ces mots n'étaient pas destinés à être entendus. Puis, sentant que j'avais franchi un seuil, je me laissa glisser un peu plus dans cet aveu douloureux. Peu importe les erreurs... peu importe le mal qu'on fait... Je m'arrêta, cherchant mes mots, un goût amer me serrant la gorge. C'était une sensation que je ne maitrisais pas, un poids que je portais depuis trop longtemps. Je savais qu'il ne fallait pas en dire trop, mais la pression devenait insupportable.
- Il y a des choses, jeune homme... continuais-je en essayant de reprendre mon calme, mon masque d'indifférence vacillant. Des choses qu'on voudrait enterrer, qu'on voudrait oublier, mais elles ne disparaissent jamais vraiment. Peu importe les efforts pour avancer, on reste prisonnier... Ma voix trembla légèrement, mais je me força à garder le contrôle. Parfois, je me demande si... on peut vraiment être autre chose que ce qu'on est, que ce qu'on a fait.
Je détourna les yeux, préférant fixer l'obscurité plutôt que le visage de cet homme qui, malgré lui, m'incitait à me confier. Cette façade froide, ce masque que je portais si bien, menaçait de se fissurer entièrement. Je lutta pour conserver le peu de distance émotionnelle qu'il me restait, mais quelque chose en moi voulait désespérément être vue. Mes yeux se posèrent finalement sur le blond, avec une intensité fiévreuse, désespérée. Dis moi... Ma voix était si basse qu'elle n'était presque plus qu'un souffle. Qu'est-ce que tu vois, quand tu me regardes vraiment ?
Je savais que je jouais à un jeu dangereux en posant cette question, en lui laissant entrevoir une partie de mon âme. Mais peut-être, en cet instant, j'avais simplement besoin de sentir que quelqu'un pouvait voir au-delà de mon masque, percevoir les tourments et les regrets qui m'habitaient. Ma poitrine se soulevait au rythme de mes battements de coeur affolés, et je me sentais au bord du précipice, incapable de m'en détourner. Peut-être, au fond, j'espérais que cet inconnu puisse m'offrir une réponse, un espoir, ou même une rédemption que je n'osais plus espérer.
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Cold, cold heart ♡
Malik Wolfe
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wild heart/louisa + elle.
taz skylar.
self (av), serxndgifites, lovingalways37 (gifs).
eugene, la star déchue (r. gosling), caron, la rebelle (a. de armas), niamh, la maman badass (m. moore), cole, le cynique absolu (z. efron), naveen, le geek charmant (m. cornett).
le quart de siècle atteint et dépassé. vingt-huit ans. produit du printemps, né le 25 mai.
le genre de type qu'on ne voit pas en couple. celui que l'on voit rester célibataire toute sa vie. d'autant plus quand celle pour laquelle il craque est certainement l'une des personnes à qui il cause le plus de torts (sans même le vouloir).
barman et mixologue. idéal pour camoufler des activités beaucoup moins nobles.
༄ impossible de le voir sans ses bijoux. bien plus que de simples bibelots en argent, ils sont essentiels en sa confiance en lui. un minimum de cinq bagues, deux bracelets et un collier. parfois, ils peuvent être plus sur son corps.
༄ élève prodige de ses classes d'arts martiaux. nombreux d'entre eux où il a, au moins, la ceinture noire. une véritable fierté, l'une des rares, malheureusement.
༄ très proche de sa famille adoptive. inespéré quand on sait à quel point il méprise sa famille originelle, les shafaq. d'eux, il n'a plus que le sang -- et même si c'est d'ores et déjà beaucoup trop à son goût.
༄ voue une fidélité sans faille à ses amis. loyal à un point que rares pourraient imaginer de sa part. c'est avec une immense difficulté qu'il leur cache une partie de sa vie -- en partie pour les protéger.
༄ il manie aussi facilement les ustensiles de cuisine que les armes à feux. toutefois, il les voit en horreur et n'y touche quasiment jamais, il laisse ce "luxe" à sa grande-sœur.
༄ pro du mensonge, il reconnait un menteur à des kilomètres. à tendance à aimer les voir s'enfoncer, justement.
༄ fan inconditionnel de foot américain, en à jouer dans sa tendre jeunesse et ce qui l'a amené à pratiquer autant de sports par la suite. il ne passe pas une semaine sans une séance intensive.
༄ fait, sans aucun doute, les meilleurs cocktails de tout monterey. un talent presque inné qui l'a amené, malgré à lui, à être mixologue dans le bar d'un ami. engrainé, ne pouvant se résoudre à dire "non".
༄ ses cheveux peuvent être aussi bien courts que longs mais ils seront à tout jamais blond platine. impossible de retourner, un jour, à sa couleur originelle. sans ses artifices capillaires, il n'est nul autre que le portrait craché de son père, celui qui l'a abandonné.
༄ collection impressionnante de vestes en cuir.
Le plan vient de tomber à l’eau. Elle n’est pas venue. Plus d’une heure vient de passer. La possibilité d’un retard devient franchement ridicule. Des semaines et des semaines de préparation foutues dans le vent. Évidemment, il y a le plan B, un plan B que je ne pourrais mettre en place que demain ou dans les très prochains jours. Ce soir, tous viennent de tomber à l’eau. Comme quoi, arnaquer autrui ne tient qu’à pas grand chose. Je me retrouve face à mon verre, à peine entamé – au cas où elle serait venue – seul sans réellement quoi faire en cette soirée sous le signe du lapin. Piégé dans un mélange de sentiments étranges : d’un côté, content qu’elle ne soit pas venue, plus tant motivé à l’idée de duper n’importe quelle femme un brin fortunée et de l’autre côté, frusté de ne pas pouvoir mettre en place tout ce que j’ai soigneusement préparé. Mon côté psychorigide, sans nul doute. Frustré, je finis mon verre d’une traite.
Je me rends au comptoir, payer mon dû. Je n’ai pas toute suite l’attention de l’employé. Son regard est figé sur la porte d’entrée du bar, curieux de savoir ce qui le désoriente, mes yeux se posent sur sa direction. Une magnifique femme vient de passer le porte de cet endroit, inconnu par le plus grand nombre. Au vu de son jeune âge, je comprends qu’il ne lui en faut pas plus pour l’happer. Je me tourne, à nouveau, vers lui, un sourire en coin, amusé de la situation. Il parvient à procéder à la transaction. Et, bien que je me montre légèrement moqueur, sans qu’il ne se doute de quoique ce soit, bien trop occupé à admirer la nouvelle cliente du bar, je ne peux m’empêcher de remettre mes yeux sur elle, quelque peu intrigué. Intrigué par l’énergie que celle-ci lance à, j’en suis sûre, n’importe qui la regardant. Curiosité ayant le besoin d’être assouvie, je me remets à ma place originelle, assis sur le sofa en cuir, position idéale pour l’analyser, bien malgré moi.
A aucun moment je n’essaie de détourner mon regard d’elle, attendant presque qu’elle réalise, qu’elle vienne à moi. Et il ne faut pas très longtemps avant qu’elle le fasse. Peut-être agacée ? Peut-être, elle aussi, confuse de cette tension qui se forge naturellement. En tout cas, sans un mot, elle s’installe à mes côtés, sans dire un traître mot. Je ne dis rien non plus. Quelques secondes d’un silence qui, pourtant, est loin d’être embarrassant, bien au contraire. Assez révélateur, il est, même. De quoi l’est-il ? Je me le demande mais je doute devoir attendre longtemps avant de le savoir.
Sans que je ne m’y attende, elle prend parole, pose des questions, à la suite. J’ignore si elle cherche réellement une réponse, une réponse de ma part. A sa voix, à son ton, j’ai l’impression qu’elle s’est déjà d’ores et déjà persuadée, que son opinion est faite. Ajoutant à cela que je ne sais, foncièrement, pas quoi répondre. Dois-je donner mon point de vue ? Dois-je me montrer optimiste ? Réaliste ? Cynique ? Honnête envers moi-même ? Ou devrais-je me mentir, encore un peu, à moi-même. D’une certaine façon, son interrogation résonne beaucoup plus en moi que je n’oserais jamais l’admettre. De toute évidence, nous sommes en compagnie de démons similaires. D’où cet intérêt dont nous avions porté l’un à l’autre sans effort.
« Des regrets, l’envie d’un retour en arrière qui n’est qu’une illusion, un rêve inatteignable. »
Douce ironie. Voir en cette inconnue un miroir, un reflet de ma propre personne, des mêmes tourments, inquiétudes et fatalités. Je ne doute pas qu’elle cherche une solution miracle, peut-être espère même secrètement que je lui apporte… si seulement je le pouvais, je le ferais. Malheureusement, nous sommes face à la même impasse. Ce foutu mur qui se dresse devant nous, ce mur que nous avons trop longtemps ignoré et maintenant il paraît impossible à éviter. A se croire plus malin que cette espèce de fatalité, ce karma, cette destiné – que sais-je – nous voilà bien bêtes, désespérés quant à l’idée de nous sortir de cette machination.
« Le poids de tes erreurs a atteint un stade non-retour et tu aimerais pouvoir t’en débarrasser. Sortir de cette prison dont tu t’es enfermée, toute seule. Tu as réalisé que tu n’as personne à blâmer pour ton malheur, si ce n’est toi-même. Tu voudrais la formule miracle pour ne plus ressentir ça. »
L’horrible sensation de me parler à voix haute. Je passe une main dans mes cheveux, comme d’une façon de paraître détaché, de n’avoir aucune sorte d’attache à cette situation comme le menteur et hypocrite que je sais être, que je suis, tout simplement. Je m’enfonce dans le banc en cuir, affichant ce sourire en coin arrogant, toujours bon à sortir en cas de vulnérabilité.
« Que dirais-tu d’un verre ? Il sera moins compliqué de se confier avec un peu d’alcool dans le sang. »
Vais-je seulement me confier ? En vingt-huit ans, je ne l’ai jamais fait. Cependant, comme dit le dicton, ne jamais dire jamais.
Maggie Powell
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(( trente-et-un ans )) Trente-et-une années qu'elle fait partie de ce monde, sur ces trente-et-une années, il y a en une vingtaine qu'elle rêve de le rencontrer, qu'elle collectionne un nombre inimaginable d'objets à son effigie, prête à payer pour la moindre chose, allant de mouchoirs usagés aux toast à moitié mangés. Nourrissant une obsession malsaine pour un homme qu'elle n'a jamais rencontré, allant jusqu'à traquer la moindre de ses apparitions publiques, se créant ainsi un univers intimement lié au sien. Active sur de multiples réseaux sociaux à l'aide de plusieurs faux comptes dissimulés, cherchant à obtenir la moindre information sur sa victime.
(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
(( photographe )) Devenue la photographe attitrée de l'Atmosphère depuis peu, décidant d'user aussi de ce métier comme de passion, passant par de simples photographies des habitants de Monterey à couvrir de grands événements, rêvant de s'immiscer dans le monde des célébrités. Métier parfait pour la personne effacée et discrète qu'elle est. Elle peut rester tapisser dans l'ombre et surgir seulement au moment opportun, rôle parfait pour une personnalité aussi obsessionnelle.
(( quartier est ))) Habitant le plus près possible de celui qu'elle convoite. Plus facile de pouvoir l'observer subtilement à travers la fenêtre alors qu'elle fait partie du même quartier. Appareil photo souvent près, elle réussit parfois à capter des moments intimes.
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Sujet: Re: you're my emotional crisis w/malik ♡ Lun 18 Nov - 21:58#
Je n'avais pas l'intention de me retrouver ici ce soir. Je ne savais même pas pourquoi j'étais entrée dans ce bar, pourquoi je m'étais laisser guider par ce sentiment d'ennui qui me rongeait, ni pourquoi mes pas m'avaient menée jusqu'à cet endroit en particulier. Peut-être le besoin de m'ancrer dans une certaine réalité, loin de mes pensées incessantes. Mais en m'assoyant à une table isolée, avec mon verre de whisky qui ne touchait presque pas mes lèvres, je n'avais plus de but. Le plan que j'avais soigneusement élaboré dans ma tête s'était effondré, comme tout ce que je touchais ces derniers temps. La déception, l'incompréhension, l'épuisement. Tout m'envahissait d'un coup. Je n'étais même pas certaine d'être en train de respirer correctement, le poids de mes secrets me comprimant, m'enfermant dans une solitude que je connaissais si bien.
Les minutes s'égrenaient lentement, et je commençais à me dire que la soirée n'avait plus de sens. Puis, comme un piège tendu par le destin, mes yeux s'étaient posés sur lui. Un homme, là, seul dans l'ombre, un verre à moitié plein devant lui. Il semblait presque aussi détaché de moi que de ce bar lui-même, pourtant quelque chose dans son attitude attira mon attention. La manière dont il scrutait la pièce avec une sorte de distance désintéressée, comme si rien ici ne le concernait. Cela me troublait, m'intriguait. Il n'était pas la pour fuir quoi que ce soit. Non, il semblait simplement être...là, sans plus. Et je le regarda encore un instant, avant que la curiosité, sans raison logique, ne m'amène à me lever et à m'installer à ses côtés.
Le silence entre nous ne fut pas gênant, loin de là. En fait, il semblait presque nécessaire, sentant ce lien silencieux se tisser, une espèce de reconnaissance tacite. Nous nous comprenions, sans nous connaitre. Un silence lourd, mais confortable, comme une vieille amie qui sait que les mots ne sont parfois que des fardeaux inutiles. Et puis, il brisa ce silence. Ses mots, pourtant si simples, frappèrent juste. Des regrets. Cette sensation horrible de vouloir revenir en arrière, de comprendre que tout ce que l'on a fait, et tout ce que l'on a pas fait, nous mène ici, à ce point précis où tout est devenu incontrôlable. Une illusion. Un rêve inaccessible. Je savais. Je savais exactement de quoi il parlait. J'avais ce poids, ce fardeau, mais à un niveau que je n'osais même pas exprimer. Pourtant, ses mots venaient de le dire à haute voix, et le fait qu'il les prononce à ma place me fit étrangement du bien.
Un rire faible s'échappa de mes lèvres. Doucement. Triste. Tu m'as bien cernée, murmurais-je, comme une confession involontaire. Mes yeux se posèrent sur lui, mais cette fois, je ne détourna pas le regard. Mes yeux cherchaient quelque chose en lui. Peut-être la même chose que je cherchais dans tous les visages qui passaient dans ma vie - une échappatoire, une réponse, un miroir. Il y avait quelque chose chez lui qui résonnait avec moi, un vide qu'il portait aussi. Peut-être que le fait qu'il ne me jugeait pas me poussait à parler, à dévoiler cette partie de moi que je dissimulais même à moi-même.
Je pris une profonde inspiration, le regard perdu dans le fond de mon verre. Tu sais, commençais-je, ma voix d'abord faible, puis plus assurée, c'est étrange, mais... Je me sens comme une étrangère dans ma propre vie. Mes mains se resserrèrent autour du verre, un frison me traversa. Je ne savais pas pourquoi je lui disais ça, mais il semblait y avoir quelque chose d'inéluctable dans cet instant. Comme si, d'une manière ou d'une autre, il devait entendre ces mots. C'est comme... comme si j'avais été une personne différente pendant si longtemps, et maintenant, je me demande... Je marqua une pause, cherchant mes mots. Si je pouvais juste effacer tout ça. Toutes ces erreurs. Tout ce que j'ai fait... Tout ce que je n'ai pas fait. Je ferma brièvement les yeux, comme pour me protéger. Mais c'était trop tard. J'avais déjà laisser échapper cette vérité crue, une vérité que je n'avais partagée avec personne.
Je tourna lentement mon regard vers lui, presque défiant. Tu penses qu'il est possible de s'en sortir ? Qu'on peut vraiment se libérer de tout ce qu'on a fait ? Ou est-ce que, comme on dit, la roue tourne toujours, tôt ou tard ? Mes mots étaient devenus plus aigu, comme un cri sourd que j'étouffais sous mes lèvres. Je ne m'attendais pas à une réponse. Je ne m'attendais à rien, en fait. Mais l'instant était déjà gravé. Le poids des secrets, des regrets et de la douleur s'était libéré, même brièvement.
Je me sentis presque plus légère, malgré tout.
J'esquissa un léger sourire, l'ombre d'une ironie qui dansait dans mes yeux. Un verre, hein ? Je baissa les yeux sur mon propre verre, comme si je pesais les conséquences d'une telle invitation. L'alcool. La solution facile, celle qui adoucie, qui anesthésie. Et pourtant, je savais que parfois, il pouvait aussi révéler bien plus que ce que l'on voulait vraiment partager. Mais dans ce moment précis, face à cet homme qui semblait porter ses propres démons, une partie de moi se disait que l'alcool pouvait effacer les filtres, tout comme les non-dits qui nous entouraient.
Je leva les yeux vers lui, et sans un mot de plus, un simple mouvement de tête - une sorte de consentement tacite. Pourquoi pas. Un verre, mais pas de promesses. Mes mots étaient lourds, mais il y avait une forme de défi dans ma manière de le dire. Comme si, en acceptant ce verre, j'acceptais aussi l'idée de me laisser un peu aller, de révéler quelque chose sans vraiment le vouloir, sans être certaine du chemin que j'étais en train de prendre.
Je ne le quittais pas des yeux. Peut-être qu'enfin, dans cette simplicité partagée d'un verre à deux, je trouverais une forme de vérité. Une vérité qui, même partagée dans l'ombre de l'alcool, n'en serait pas moins réelle. Mais les mots restaient bloqués dans ma gorge, et au fond, je savais que ni l'alcool ni les paroles ne m'aideraient à me libérer. Pourtant, je me laissais guider, comme si cette rencontre était un signe, un point de départ inconscient vers un autre endroit. Vers un autre futur, peut-être.
J'hocha une nouvelle fois la tête, comme si cette décision faisait partie de ce que j'étais prête à vivre ce soir.
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eugene, la star déchue (r. gosling), caron, la rebelle (a. de armas), niamh, la maman badass (m. moore), cole, le cynique absolu (z. efron), naveen, le geek charmant (m. cornett).
le quart de siècle atteint et dépassé. vingt-huit ans. produit du printemps, né le 25 mai.
le genre de type qu'on ne voit pas en couple. celui que l'on voit rester célibataire toute sa vie. d'autant plus quand celle pour laquelle il craque est certainement l'une des personnes à qui il cause le plus de torts (sans même le vouloir).
barman et mixologue. idéal pour camoufler des activités beaucoup moins nobles.
༄ impossible de le voir sans ses bijoux. bien plus que de simples bibelots en argent, ils sont essentiels en sa confiance en lui. un minimum de cinq bagues, deux bracelets et un collier. parfois, ils peuvent être plus sur son corps.
༄ élève prodige de ses classes d'arts martiaux. nombreux d'entre eux où il a, au moins, la ceinture noire. une véritable fierté, l'une des rares, malheureusement.
༄ très proche de sa famille adoptive. inespéré quand on sait à quel point il méprise sa famille originelle, les shafaq. d'eux, il n'a plus que le sang -- et même si c'est d'ores et déjà beaucoup trop à son goût.
༄ voue une fidélité sans faille à ses amis. loyal à un point que rares pourraient imaginer de sa part. c'est avec une immense difficulté qu'il leur cache une partie de sa vie -- en partie pour les protéger.
༄ il manie aussi facilement les ustensiles de cuisine que les armes à feux. toutefois, il les voit en horreur et n'y touche quasiment jamais, il laisse ce "luxe" à sa grande-sœur.
༄ pro du mensonge, il reconnait un menteur à des kilomètres. à tendance à aimer les voir s'enfoncer, justement.
༄ fan inconditionnel de foot américain, en à jouer dans sa tendre jeunesse et ce qui l'a amené à pratiquer autant de sports par la suite. il ne passe pas une semaine sans une séance intensive.
༄ fait, sans aucun doute, les meilleurs cocktails de tout monterey. un talent presque inné qui l'a amené, malgré à lui, à être mixologue dans le bar d'un ami. engrainé, ne pouvant se résoudre à dire "non".
༄ ses cheveux peuvent être aussi bien courts que longs mais ils seront à tout jamais blond platine. impossible de retourner, un jour, à sa couleur originelle. sans ses artifices capillaires, il n'est nul autre que le portrait craché de son père, celui qui l'a abandonné.
༄ collection impressionnante de vestes en cuir.
D’un coup, d’un seul, la soirée devient beaucoup plus intéressante. Principalement parce que cette petite blonde, avec son regard fuyant, interrogatif, perdu, triste est intéressante. Une sorte de mystère qui me tarde de résoudre. Toutefois, bien que je veuille percé à jour chaque interrogation qu’elle loge dans mon cerveau, je veux prendre mon temps. La découverte de tous ses secrets ne sera que plus intense. Le sujet de notre conversation est lourd, difficile, ambigüe d’une façon tout sauf agréable, toutefois, je ne peux m’empêcher de ressentir une forme de légèreté. La sensation de comprendre la personne en face de moi et que ce sentiment est partagé. Les masques sont tombés avant même d’avoir été enfilés. A se demander si nous avons réellement besoin de masques, s’ils seraient, ne serait-ce, qu’utiles. Aussitôt mis, aussitôt retirés. Il y a quelque chose d’évident, ici. Comme si, finalement, cette rencontre n’était pas tellement le fruit du hasard. Si, finalement, ce bar, pas franchement le plus huppé de la ville, ne serait pas un QG pour les gens comme nous, les gens perdus, à la recherche désespérée d’un repaire, d’un pardon, d’un renouveau, d’une existence digne de ce nom. Elle ne m’a rien partagé, elle ne s’est confiée sur absolument rien, pas même son prénom. Malgré tout, il y a cette sensation, cette certitude, même, de la connaître, de la comprendre parfaitement.
Possible de s’en sortir… Si je devais une réponse honnête, je dirais qu’en tant qu’arnaqueur, il est plus simple de se dépouiller d’une situation foireuse. Crewe aurait plus de facilité à se débrouiller, à s’en sortir sans trop de peine. Toutefois, Malik, lui, le type que je suis, au fin fond de mon être – même si parfois il m’arrive de l’oublier, lui, n’y arriverait jamais avec autant d’aisance. Se libérer, jamais, il y aura toujours un soir où il est impossible de faire taire son cerveau, des pensées express qui, pourtant, provoquent des frissons sur tout son être en repensant ce qu’on a fait subir. Quant à cette foutue roue, j’attends encore le moment où, au stade où j’en suis, elle me roulera dessus, sans pitié, comme je le mérite. La réponse honnête n’est pas adéquate à l’instant t. Peut-être, un jour, quelqu’un lui dira la vérité – ou du moins celle que je crois être la vérité – mais ça ne sera pas moi. Pas ce soir. Persuadé que ce n’est pas ce qu’elle veut entendre.
« Elle n’a jamais tourné pour moi. », dis-je en levant mon verre après un clin d’œil foutrement arrogant.
Ce qui n’est pas faux. Pour l’instant, l’univers ne semble pas vouloir s’occuper de mon cas. Une chance. Même si je l’attends au tournant. Mieux que personne, je sais que rien ne reste longtemps impuni. Je le sais, je l’ai vu, je l’ai expérimenté et, pour être honnête, j’espère tous les jours que mes parents ne vivront, ne serait-ce, qu’un dixième de l’enfer qu’ils m’ont fait vivre… qu’ils ont fait vivre, sans aucun doute, à Lola, cette sœur biologique et, pourtant, inconnue. Et si je l’espère pour ces êtres ignobles, penser que j’en serais exempté relèverait de la naïveté et de la stupidité pure et dure. Malgré mes nombreux défauts, ceux-là n’en font pas partie.
A sa réponse positive, d’un geste de la main, j’appelle un serveur et commande les mêmes boissons déjà en nos possessions. Davantage, la situation se veut légère. Un poids quitte mes épaules alors que je vois son visage habillé d’un tendre sourire, laissant apparaître ses dents. Une sorte de jeu. Un jeu qui peut devenir dangereux. Aussi bien pour moi, qui a tout un secret en héritage chez les Wolfe et elle qui a, sans aucun doute, ses démons, ses secrets cachés bien soigneusement derrière cette facette parfaite, sans pli, sans fêlure. Une apparence trop parfaite n’est nul autre synonyme qu’une vie qui ne l’est pas. Je le sais mieux que quiconque. J’en suis un grand adepte. Une façade permettant une forme de distance avec autrui. Distance nécessaire lorsque l’on sait ne pas être une bonne personne, le genre de personne bénéfique à l’existence de ceux que l’on entoure au quotidien.
Pas de promesses. A peine a-t-elle fini de prononcer ces trois mots que le serveur nous dépose nos boissons. D’un rapide coup de main, je lui tends son argent pour qu’il parte aussi rapidement que je ne lui ai tendu le billet. Je regarde mon interlocutrice, toujours mon sourire en coin, fidèle compagnon dans ce genre de situations. Situation, qu’à vrai dire, je ne saurais décrire. Je me moque bien de la qualifier. Je me contente qu’elle me soit agréable et qu’elle le soit, aussi, je n’en doute pas, pour la femme en face de moi.
« Aucune promesse. Jamais. »
Oh, Crewe est un fervent utilisateur de promesses en tout genre. De quoi mieux entuber ses victimes, de quoi les faire tomber plus vite dans ses filets. Toutefois, moi, Malik, je ne suis pas comme ça. De mon autre activité, j’en ai appris tous les méfaits. Ne réussissant pas à la lâcher du regard, je bois une première gorgée de mon verre. Je ne peux qu’être curieux en la présence d’une telle personne. Mes lèvres crèvent d’envie d’en savoir plus.
« Dis-moi, qu’est-ce qui te fait poser toutes ces questions ? », demandai-je.
Je sais que, personnellement, je ne saurais répondre précisément. En avoir la réponse est une chance qu’il serait bête de laisser filer.
Maggie Powell
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(( trente-et-un ans )) Trente-et-une années qu'elle fait partie de ce monde, sur ces trente-et-une années, il y a en une vingtaine qu'elle rêve de le rencontrer, qu'elle collectionne un nombre inimaginable d'objets à son effigie, prête à payer pour la moindre chose, allant de mouchoirs usagés aux toast à moitié mangés. Nourrissant une obsession malsaine pour un homme qu'elle n'a jamais rencontré, allant jusqu'à traquer la moindre de ses apparitions publiques, se créant ainsi un univers intimement lié au sien. Active sur de multiples réseaux sociaux à l'aide de plusieurs faux comptes dissimulés, cherchant à obtenir la moindre information sur sa victime.
(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
(( photographe )) Devenue la photographe attitrée de l'Atmosphère depuis peu, décidant d'user aussi de ce métier comme de passion, passant par de simples photographies des habitants de Monterey à couvrir de grands événements, rêvant de s'immiscer dans le monde des célébrités. Métier parfait pour la personne effacée et discrète qu'elle est. Elle peut rester tapisser dans l'ombre et surgir seulement au moment opportun, rôle parfait pour une personnalité aussi obsessionnelle.
(( quartier est ))) Habitant le plus près possible de celui qu'elle convoite. Plus facile de pouvoir l'observer subtilement à travers la fenêtre alors qu'elle fait partie du même quartier. Appareil photo souvent près, elle réussit parfois à capter des moments intimes.
présente
gold member
Sujet: Re: you're my emotional crisis w/malik ♡ Mar 19 Nov - 1:39#
La remarque de Malik résonna dans l'air, une flèche décochée avec une précision délibérée. Son clin d'œil arrogant, presque insultant dans sa désinvolture, provoqua en moi une réaction immédiate. Mon estomac se contracta brièvement, un réflexe que je maitrisai aussitôt pour ne rien laisser transparaitre.
Je pris une seconde pour répondre, faisant tourner mon verre entre mes doigts. L'ombre de mon visage masquait toute expression immédiate, et ce n'est qu'après un court silence, parfaitement mesuré, que je relevai la tête. Un sourire effleura mes lèvres, subtil mais calculé, comme une réponse silencieuse à son jeu.
- Peut-être qu'elle attendait le bon moment, dis-je doucement, ma voix étant un mélange de miel et de fer.
Je soutins son regard, refusant de baisser les yeux malgré l'intensité palpable qui s'en dégageait. Mon verre semblait presque fragile dans ma main, mais la manière trop contrôlée avec laquelle je le posai sur la table témoignait de l'énergie contenue qui bouillonnait sous la surface.
- Ou peut-être qu'elle préfère choisir pour qui tourner, ajoutai-je, un sourire en coin étirant mes lèvres. La provocation, douce mais calculée, flottait dans l'air comme une invitation déguisée.
Malik savourait visiblement chaque mot, chaque nuance. La tension entre nous était presque tangible, un fil invisible tendu, prêt à rompre ou à s'embraser. À l'intérieur, un mélange d'agacement et de fascination montait en moi, mais je me refusais à faiblir. Pas ce soir.
Je haussai un sourcil, gardant mon visage impassible malgré la tempête intérieure. Aucune promesse. Jamais. Ces mots raisonnaient en boucles, brutaux dans leur simplicité. Un principe ? une excuse ?
Je repris mon verre, l'approchant de mes lèvres sans y boire, le laissant suspendu un instant avant de murmurer :
- Ça semble... prudent. Je laissai ce mot flotter un moment, avant de poursuivre, mon ton légèrement teinté d'ironie : - Ou peut-être que c'est juste une excuse pour éviter toute forme de responsabilité.
Un sourire en coin, discret mais indéniable, apparut sur mon visage. Mes doigts traçaient machinalement le rebord de mon verre, trahissant une agitation intérieur que je masquais habilement. Mon regard ne quittait pas Malik, un mélange de défi et de curiosité dans mes yeux. - Mais dis-moi, toi, tu crois vraiment pouvoir traverser la vie sans jamais faire de promesses ? Sans jamais en briser une non plus ? Je m'appuyai contre le dossier de ma chaise, croisant les bras avec une posture faussement détendue. En réalité, je cherchais à analyser, à comprendre ce qui motivait cet homme et ses mots tranchants.
Puis, sa question me frappa. Posée avec une désinvolture feinte, elle avait l'impact d'une pique bien placée, suffisamment subtile pour déstabiliser sans en avoir l'air.
Je relevai les yeux vers lui, un sourire énigmatique jouant sur mes lèvres. - Disons que... je trouve fascinant d'observer quelqu'un qui évite autant de se dévoiler, dis-je doucement, ma voix s'étirant avec une douceur presque caressante.
Je penchai légèrement la tête, mes yeux le sondant, cherchant à percer l'armure de son arrogance. Puis, après une pause calculée, j'ajoutai, un soupçon de défi dans mon ton : - Est-ce que c'est un problème si je m'intéresse à ce que tu ne dis pas ?
Je pris une gorgée de mon verre, laissant le silence s'installer avant de poursuivre : - Après tout, les questions ne font qu'effleurer la surface. Ce sont les réponses, cher, qui racontent vraiment quelque chose. Et toi...
Je laissai un sourire à nouveau effleurer mes lèvres avant de poser mon verre sur la table avec une lenteur mesurée. - ...tu sembles très doué pour éviter d'en donner.
Le ton de ma voix, doux mais incisif, trahissait un mélange d'amusement et de fascination sincère. À l'intérieur, mes pensées tourbillonnaient, tiraillées entre l'irritation et une curiosité dévorante. Je ne pouvais nier l'attraction que cet homme exerçait, mais il y avait ce besoin de ne pas céder, de jouer le jeu à armes égales.
Mon regard resta fixé sur lui, attendant de voir comment il réagirait. Était-il aussi imperturbable qu'il le laissait croire ? Ou cachait-il, comme moi, une tempête derrière ses certitudes ?
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Cold, cold heart ♡
Malik Wolfe
37
wild heart/louisa + elle.
taz skylar.
self (av), serxndgifites, lovingalways37 (gifs).
eugene, la star déchue (r. gosling), caron, la rebelle (a. de armas), niamh, la maman badass (m. moore), cole, le cynique absolu (z. efron), naveen, le geek charmant (m. cornett).
le quart de siècle atteint et dépassé. vingt-huit ans. produit du printemps, né le 25 mai.
le genre de type qu'on ne voit pas en couple. celui que l'on voit rester célibataire toute sa vie. d'autant plus quand celle pour laquelle il craque est certainement l'une des personnes à qui il cause le plus de torts (sans même le vouloir).
barman et mixologue. idéal pour camoufler des activités beaucoup moins nobles.
༄ impossible de le voir sans ses bijoux. bien plus que de simples bibelots en argent, ils sont essentiels en sa confiance en lui. un minimum de cinq bagues, deux bracelets et un collier. parfois, ils peuvent être plus sur son corps.
༄ élève prodige de ses classes d'arts martiaux. nombreux d'entre eux où il a, au moins, la ceinture noire. une véritable fierté, l'une des rares, malheureusement.
༄ très proche de sa famille adoptive. inespéré quand on sait à quel point il méprise sa famille originelle, les shafaq. d'eux, il n'a plus que le sang -- et même si c'est d'ores et déjà beaucoup trop à son goût.
༄ voue une fidélité sans faille à ses amis. loyal à un point que rares pourraient imaginer de sa part. c'est avec une immense difficulté qu'il leur cache une partie de sa vie -- en partie pour les protéger.
༄ il manie aussi facilement les ustensiles de cuisine que les armes à feux. toutefois, il les voit en horreur et n'y touche quasiment jamais, il laisse ce "luxe" à sa grande-sœur.
༄ pro du mensonge, il reconnait un menteur à des kilomètres. à tendance à aimer les voir s'enfoncer, justement.
༄ fan inconditionnel de foot américain, en à jouer dans sa tendre jeunesse et ce qui l'a amené à pratiquer autant de sports par la suite. il ne passe pas une semaine sans une séance intensive.
༄ fait, sans aucun doute, les meilleurs cocktails de tout monterey. un talent presque inné qui l'a amené, malgré à lui, à être mixologue dans le bar d'un ami. engrainé, ne pouvant se résoudre à dire "non".
༄ ses cheveux peuvent être aussi bien courts que longs mais ils seront à tout jamais blond platine. impossible de retourner, un jour, à sa couleur originelle. sans ses artifices capillaires, il n'est nul autre que le portrait craché de son père, celui qui l'a abandonné.
༄ collection impressionnante de vestes en cuir.
L’atmosphère devient légère. La situation prend une tournure différente, imprévisible mais pourtant évidente. Cet instant qui se voulait rempli de doutes, d’incertitudes devient le théâtre d’une certaine ambiguïté grandement aidée par des semi-confidences à peine avoué, laissant le champ de l’imaginaire à son maximum. Je ne réponds pas ouvertement et librement à ses questions comme, je le sais, elle ne répondra pas sincèrement aux miennes. Nous le savons parfaitement. D’où ce virage soudain mais non loin d’être désagréable. Bien au contraire. Je découvre une facette, de cette inconnue, une facette qui me plaît, qui me stimule.
« C’est possible. Peut-être ne suis-je pas assez intéressant pour cette fameuse roue. »
La provocation. Un art subtile qu’il faut maîtriser avec minutie pour l’utiliser. Est-ce nécessaire de dire qu’elle en a l’art et la manière ? Non, je ne crois pas. D’ailleurs, si j’en crois son sourire et son regard joueur, elle sait, avec exactitude, ce qu’elle fait, ce qu’elle dit. Elle n’est pas hésitante, bien au contraire. Une repartie naturelle et satisfaite pour mon égo joueur et taquin. Les critères, elle en coche de plus en plus. Davantage lorsque je remarque quelques mimiques chez elle. Sa maîtrise quasi-parfaite de son charme. A tel point que mon regard est amené là où elle le souhaite. Je le sais. Elle le sait. Si en temps normal je ne me laisserais pas faire, là, savoir que je n’ai aucune responsabilité d’aucune sorte, rassuré par cette promesse sans promesse.
« Je pense que s’il était question de faire une promesse là, toute suite, dans l’immédiat, je serais obligé, à un moment ou un autre, de la briser, oui. »
Mes yeux font un aller et retour sans cesse entre ses yeux et ses lèvres. Sans aucun doute, je le sais, elle comprend le sous-entendu. Ce qui amène à, je le sais, une analyse de sa part. Comment quelqu’un peut dire autant de choses tout en ne disant à la fois ? Un sport dans lequel je devrais être médaillé. Dans lequel j’exerce avec brio et sans accroc. Alors, sa question intervient sans tellement de surprises. Et si elle a cette facilité à retirer son regard du mien, moi, je ne peux tout simplement pas.
« Ça ne pose aucun problème. Figure-toi, je me trouve dans la même situation. »
Doué pour ne donner aucune réponse. Je devrais lui retourner le compliment mais elle le sait parfaitement. Inutile de le lui dire. Le secret n’est nul autre que l’expérience. Des années à peser mes mots et mes actes. Pourtant, je pourrais être prêt à foutre en l’air ce principe ce soir, autour d’un verre, avec elle. Cette femme dont je ne connais même pas le prénom. Est-ce seulement nécessaire de le demander ? Les chances qu’aucun de nous ne donnent la vraie réponse sont immenses. Et malgré ça, je veux savoir son prénom, mettre un nom sur ce visage et regard hypnotisant et provocateur.
« Qu’est-ce que tu voudrais savoir ? Réellement ? Une question et je te réponds... en profondeur. »
Je prends des risques incommensurables mais qui, ce soir, en sa présence, n’ont pas la même signification – étrangement. Un jeu dangereux auquel je ne veux jouer qu’avec elle. Un jeu dangereux qui n’est palpitant qu’avec elle.
Maggie Powell
386
NONE. (elle)
feat iga wysocka
wild heart ♡ (ava) ; ethereal (bann profil)
samuelle harlow.
(( trente-et-un ans )) Trente-et-une années qu'elle fait partie de ce monde, sur ces trente-et-une années, il y a en une vingtaine qu'elle rêve de le rencontrer, qu'elle collectionne un nombre inimaginable d'objets à son effigie, prête à payer pour la moindre chose, allant de mouchoirs usagés aux toast à moitié mangés. Nourrissant une obsession malsaine pour un homme qu'elle n'a jamais rencontré, allant jusqu'à traquer la moindre de ses apparitions publiques, se créant ainsi un univers intimement lié au sien. Active sur de multiples réseaux sociaux à l'aide de plusieurs faux comptes dissimulés, cherchant à obtenir la moindre information sur sa victime.
(( célibataire )) Son obsession pour une certaine célébrité la rend complètement invalide émotionnellement. Vous demanderez à Wilhem, son ex petit ami. Son obsession pour Eugene était telle qu'elle lui demandait d'agir exactement comme lui, de répliquer de la même façon qu'il le ferait, de copier la moindre de ses réactions.
(( photographe )) Devenue la photographe attitrée de l'Atmosphère depuis peu, décidant d'user aussi de ce métier comme de passion, passant par de simples photographies des habitants de Monterey à couvrir de grands événements, rêvant de s'immiscer dans le monde des célébrités. Métier parfait pour la personne effacée et discrète qu'elle est. Elle peut rester tapisser dans l'ombre et surgir seulement au moment opportun, rôle parfait pour une personnalité aussi obsessionnelle.
(( quartier est ))) Habitant le plus près possible de celui qu'elle convoite. Plus facile de pouvoir l'observer subtilement à travers la fenêtre alors qu'elle fait partie du même quartier. Appareil photo souvent près, elle réussit parfois à capter des moments intimes.
présente
gold member
Sujet: Re: you're my emotional crisis w/malik ♡ Mer 20 Nov - 18:43#
Le silence s'étire, mais il n'est pas vide. Il est chargé d'une tension subtile, une vibration presque imperceptible qui semble résonner à chaque battement de mon coeur. Il me fixe, et dans ce regard, il y a quelque chose d'insaisissable. Un mélange de défi et de curiosité, comme s'il cherchait à m'analyser, à me décortiquer sans même poser la moindre question.
« C’est possible. Peut-être ne suis-je pas assez intéressant pour cette fameuse roue. » Son ton est calme, presque nonchalant, mais je ne suis pas dupe. Il y a quelque chose de maitrisé dans sa façon de parler, une provocation savamment dosée, comme un joueur d'échecs avançant un pion juste assez pour déstabiliser son adversaire. Un sourire discret éclaire mon visage, mais ce n'est qu'une façade. À l'intérieur, tout est désordre. Ses mots flottent entre nous, leur poids bien plus grand qu'il ne le laisse paraitre. Intéressant. Ce mot tourne dans ma tête, résonne, trouve un écho étrange dans mes propres pensées.
- Peut-être que la roue n'a pas besoin de tourner, dis-je finalement, ma voix basse, presque murmurée, comme une réflexion qui m'échappe. Peut-être qu'elle est juste là pour qu'on espère... autre chose.
Il ne répond pas immédiatement, et je sens son regard glisser sur moi, attentif, analytique. Ce genre de silence est insoutenable. Je devrais m'y habituée, pourtant chaque seconde qui passe m'étouffe un peu plus. Je m'accroche à ce sourire léger que j'affiche comme un masque, espérant qu'il suffise à cacher ce tumulte intérieur. Et pourtant, malgré ce déséquilibre, je ne peux m'empêcher de relever le défi.
« Je pense que s’il était question de faire une promesse là, tout de suite, dans l’immédiat, je serais obligé, à un moment ou un autre, de la briser, oui. » Ses paroles tombent comme une évidence. Pas de détour, pas de fioriture. Il parle avec une franchise désarmante, mais ce qu'il laisse entendre est beaucoup plus complexe. Je pourrais répondre quelque chose d'équivoque, mais à quoi bon ? Ce genre de conversation n'est pas un simple échange. C'est un jeu, une danse sur un fil tendu entre la retenue et l'abandon. Les promesses sont comme des filets qu'on tisse, dis-je doucement, mes mots mesurés, soigneusement choisis. Elles rassurent... jusqu'à ce qu'on en soit prisonnier.
Il hoche légèrement la tête, un geste presque imperceptible, mais je vois dans ses yeux qu'il comprend. Peut-être même trop bien. Et je déteste ça. Cette idée qu'il pourrait voir à travers moi, qu'il puisse deviner ce que je ne dis pas.
« Ça ne pose aucun problème. Figure-toi, je me trouve dans la même situation. » Sa réponse est presque un murmure, mais elle me percute comme une onde de choc. Il ne dit rien de concret, mais dans cet aveu voilé, il y a quelque chose qui me désarme. Je devrais détourner le regard, mais je n'y arrive pas. Son intensité me maintient en place, comme un papillon épinglé sous une loupe. C'est troublant, mais... fascinant.
Et puis, il pose la question. Celle qui change tout. « Qu’est-ce que tu voudrais savoir ? Réellement ? Une question, et je te réponds… en profondeur. » Mon souffle se bloque un instant. Une question. Une seule. Le piège est évident, mais malgré moi, je me retrouve à y réfléchir. Que pourrais-je bien lui demander ? La réponse importe-t-elle réellement, ou est-ce le simple fait de poser la question qui compte ? Je sens mes défenses vaciller. Une partie de moi veut se replier, se protéger, mais une autre... Une autre veut voir jusqu'où ce jeu peut aller. Jusqu'où je suis prête à aller.
- Pourquoi toi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ce jeu avec une inconnue ? Les mots s'échappent de mes lèvres avant que je ne puisse les retenir. C'est plus une confession qu'une véritable question, mais il n'a pas besoin de le savoir. Je détourne finalement les yeux, brisant ce contact visuel qui devenait insoutenable. Mais même en regardant ailleurs, je ressens toujours son regard sur moi, comme un chaleur douce mais persistante. Cet échange est une énigme. Un jeu de miroir où chaque réflexion dévoile quelque chose tout en dissimulant davantage. Et dans cet instant suspendu, je me rends compte que ce n'est pas seulement lui que j'essaie de comprendre. C'est moi-même.