Wally', Jonas, Chay', Joyce, Richa's, Barry & Reyner
la barre des trente sept qui passe à son tour. Un chiffre qu'il ne suit plus. Elle est bien loin derrière l'époque où il soufflait ses bougies et fêtait tout ça.
Célibataire, trop de changement dans sa vie pour quelque chose de stable. Il est sans cesse en mouvement, compliqué pour lui de réellement s'attacher autre part qu'à son équipement et son masque. Il se pourrait bien qu'une jeune brune rencontrée un lors d'une soirée orageuse change sa vie... Suivi d'une soirée passée avec elle à son hôtel, de quoi venir faire des vagues dans la vie bien trop organisée. Puis, tout à déraillé dans sa vie. S'il y a bien une chose de constante, c'est sa volonté de la protéger. sa dernière raison de vivre. Maureen
Ancien membre d'une équipe spéciale. Cette dernière s'est faite décimée. Il est le seul survivant. Bien qu'aux yeux de tous, il n'est plus lui aussi...
Ancienne localisation quelque part proche de Monterey, une jolie maison qui prend la poussière, qui ne l'a pas vu depuis quelques mois...
Sujet: (Aleen) The World around you... Lun 21 Oct 2024 - 21:46#
The world around you ☽The hands of the clock also continue to move forward, watching us out of the corner of their eye. Both of us together in this world, with as many chapters as possible
Après un long moment, un temps qui ne semblait jamais se finir. Il n’était pas contre la compagnie de Maureen, c’était simplement qu’il voulait qu’elle soit en sécurité le plus vite possible. Dans son véhicule, il était toujours autant aux aguets. Il n’était pas nerveux, mais elle était là, il ne pouvait pas lui arriver quoi que ce soit. C’était impossible, il avait l’impression que sa vie en dépendait. Que même si une écharde devait écorcher sa peau, cela ne résulterait que par son incompétence. Elle était tout, bizarrement, aussi clair comme de l’eau de roche, elle était tout. Mais ce n’était pas quelque chose qu’Alan comprenait bien. Même s' il avait compris que quelque chose les liaient. Quelque chose de plus que de l’attraction. De plus que de la chair et juste un plaisir charnel. Quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti. Quelque chose qui maintenant, avouerai bien qu’il aurait préféré le découvrir plus tôt. Arrivant à la destination, il venait prendre toutes les précautions avant d'accueillir Maureen Fraser dans l’antre d’Alan Murray. Personne au monde ne connaissait cet endroit. Seul lui. Ce n’était plus son endroit à présent, mais aussi celui de Maureen. Lorsqu’il entrait, il prenait le soin de rentrer aussi le véhicule, ne laissant aucune trace d’eux, d’un quelconque passage, d’un semblant de vie humaine dans cette forêt isolée…
Les premiers soins qu’elle lui avait prodigués avait suffit à tenir jusqu’ici, où il pourrait faire plus. Et surtout tenir sa promesse. Il venait lui activer l’endroit, avant de la laisser découvrir. La suivant en lui expliquant si elle souhaitait en savoir plus. Que ce soit sur la malle mystérieuse sur le côté de la première pièce. Quelques éléments qui n’avaient pas l’air d’être de la décoration, mais plutôt des souvenirs étranges. Ses quartiers… Sa pièce d'entraînement. Tout avait l’air d’être une petite base fonctionnelle. Le seul problème était qu’il n’avait jamais pensé amener quelqu’un ici. Bien qu’en termes de provisions, tout était déjà prêt pour des mois entiers, il n’avait pas conçu d’autres chambres, douches ou cuisines… Un luxe qui ne lui aurait servi à rien. Il venait donc lui proposer de prendre sa chambre, et que lui, avec un tapis d'entraînement, dormirait dans le hall pour ne pas empiéter sur son espace privé. Une fois le tour terminé, il laissait quelques instants à la femme, pour réfléchir, retrouver ses esprits, et pour partir seul dans la petite pièce qui faisait office d’infirmerie. Avec un matériel plus… adéquat, il venait se soigner, reprendre le très bon travail de Fraser qui avait dû faire sur le tas, avant de placer un nouveau bandage propre. Il se regardait dans le miroir, avant de se passer un peu d’eau sur le visage. Avant de se demander s’il n’avait pas fait une bêtise, à l’embarquer dans cette histoire. Elle ne méritait pas tout ça, mais il ne voulait surtout pas qu’il lui arrive quoi que ce soit de sa faute. Il ne se l’aurait jamais pardonné, même six pieds sous terre.
‘quelques heures plus tard’
Adossé contre le mur, Maureen assise plus haut, le surplombant alors qu’il avait les fesses au sol, il venait lui rétorquer. “Non, j’ai jamais pensé partir vivre sur la côte autre qu’ici. J’étais jamais au même endroit, ça m'aidait pas…” Il venait regarder le sol quelques secondes, avant de la voir remplacer le chargeur. “Oublie pas de bien mettre une balle dans la chambre, tu te souviens du mouvement?” Avant de la regarder le faire ensuite. Elle avait quelque chose, un look, il ne saurait dire quoi, mais avoir une arme dans les mains semblait si irréaliste, et pourtant, elle l’avait bien. Ce n’était pas pour faire du mal à quiconque, non. C’était de prime abords un petit cours sur comment tenir l’arme, pour son prochain film qu’elle lui avait parlé quelques dizaines de minutes plus tôt. “Tu vois, tu réussis parfaitement !” Il venait ensuite lui donner un autre conseil. “Si tu veux même bluffer les gens, pointe jamais sur quelqu’un, ils comprendront que tu ne fait pas de la figuration mais que t’es aussi calée dans le domaine.” un moment plus sympathique que prévu…
‘de l'autre côté, une heure plus tôt…”
Il se tenait devant la mallette, debout sans parler. Elle était entrouverte. Il la fixait, de sa couleur verte pâle, délabrée, rouillée même. elle aurait bien besoin d’un coup de peinture, ou d’être remplacée, mais pourtant, elle se trouvait toujours là, même après les années. Des souvenirs venaient remplir son esprit. Il ne l’avait pas dit à voix haute, mais ce petit conteneur était comme un mémorial pour lui. Il s’y trouvait des petits morceaux de métaux. Sur chacun d’entre eux, gravés un nom. D’un ami, d’un collègue, d’un frère. C’était sa façon robotique, bien à lui, de garder un souvenir d’eux. Pas de tombe, mais ce boitier. Qui sait, peut-être que sa plaque s’y trouvera elle aussi un jour… Bien qu’aujourd’hui, elle était férocement accrochée au cou de la femme qui vivait avec lui dans le bunker. Sans savoir qu’elle pouvait se trouver dans son dos depuis quelques minutes…
_________________
Alan Murray
Cold world out there, kids, grab your coats Been a minute, I know, now I'm back to roam Lookin' for the antidote to crack the code
Frost
Maureen Fraser
439
wildflower (ju)
jenna coleman
raveledit (avatar) & etheral & sandra ♡ (gifs)
iris, linh, meera & allie
32 ans (01-12)
une force inextricable l'attire vers Alan même si leurs mondes ne pourraient pas être plus opposés.
actrice du petit écran, elle tente une dernière fois de percer au cinéma avec le rôle qu'elle vient de décrocher.
toujours entre deux chambres d'hôtel, presque comme incapable de se fixer.
gold member
Sujet: Re: (Aleen) The World around you... Mer 23 Oct 2024 - 19:51#
The world around you ☽The hands of the clock also continue to move forward, watching us out of the corner of their eye. Both of us together in this world, with as many chapters as possible. Let's go on living @Alan Murray
Tandis que les paysages défilent, tu fixes les lignes de la mâchoire d’Alan, constatant à quel point il est tendu, aux aguets. Il le cache bien, te répondant quand tu lui parles mais tu vois bien que ses yeux sont en perpétuel mouvement. L’idée que vous puissiez être traqués comme ça, te glace le sang mais toi aussi, tu essayes de donner le change, dissimulant ta peur. De toute façon, tu ne peux pas faire grand chose, à part suivre le mouvement… Une fois encore, tu dois lui faire entièrement confiance, remettre à nouveau ta vie entre ses mains. Comme la première fois, tu pries pour que ce soit le bon choix.. Surtout maintenant qu'il n’y a plus que vous deux alors que vous vous éloignez de toute vie humaine, pénétrant dans une épaisse forêt. De manière peu surprenante, son refuge devait être loin de tout. Tu le regardes pensivement, imaginant à quoi doit ressembler sa vie. Ton esprit te crie de ne pas baisser la garde, de ne pas faire preuve d’empathie, de ne pas te mettre dans une position où tu pourrais souffrir de nouveau mais ton cœur, ce traître, te chante une toute autre chanson. Il se réjouit du retour du Grizzly, de cette possibilité de passer du temps avec l’homme qui avait troublé sa mécanique. Tu étais dans de sales draps.
Après de longues minutes, vous arrivez à destination, au bunker, comme tu le nommes en le découvrant. Tu n’entres pas tout de suite, laissant Alan faire un tour pour vérifier qu’il n’y a personne. Une fois que c’est OK, il te fait faire un petit tour du propriétaire, t’expliquant où chaque chose se trouve. Tu n’as jamais vu un endroit comme ça. C’est clairement la planque idéale, un QG plutôt qu’une habitation. Mais tu vois bien qu’il est prêt à tout pour rendre ton séjour aussi confortable que possible, te proposant déjà de te céder le seul lit. Tu secoues la tête. “ C’est moi qui devrait prendre le tapis, je suis plus petite que toi et je ne suis pas blessée, moi.” Ce débat peut paraître étrange alors que vous avez déjà partagé un lit une fois, mais aujourd’hui, les compteurs semblent remis à zéro. Vous vous séparez d’ailleurs, lui te disant qu’il va terminer de s’occuper de sa blessure à l’infirmerie (L’infirmerie ! Qui avait une infirmerie chez soi ?) tandis que tu gagnes la (très) petite salle de bain pour te rafraîchir. C’était plus que nécessaire. Tu avais eu une très longue journée, avec un long vol pour finalement arriver chez toi, découvrir Alan tapi dans l’ombre et prendre la poudre d’escampette avec lui…
‘quelques heures plus tard’
“ Ok, Monsieur le Globe-Trotter, j’ai compris que tu as probablement vu tous les pays du monde. Mais il y a bien un endroit où tu voudrais retourner ? Un endroit où tu t’es dit que tu aurais pu vivre ?” Assise sur un petit muret de pierre, emmitouflée dans un sweat , tu profites de l’extérieur avec Alan, de cette belle journée. La nature ici était sublime, c’était déjà ça. Tu avais décidé d’être optimiste, de tirer le meilleur de la situation. Tu agissais donc normalement avec celui que tu pouvais désormais appeler ton hôte, réalisant que bouder ne ferait que rendre votre retraite forcée plus pénible et plus ennuyeuse. “ Je me souviens mais je n’arrive pas à le faire aussi bien que toi… Merde ! Attends, je recommence ! ” Dis-tu tandis qu’une balle glisse entre tes doigts à cause de la maladresse de ton geste. Dans tes mains, l’objet le plus improbable du monde : une arme à feu. Une vraie. Et c’est bien ça qui te perturbe. “ Si on m’avait dit qu’un jour, je tiendrai un vrai flingue…” Dis-tu, un peu angoissée, regardant Alan, assis à tes pieds. Tu lui avais expliqué que tu allais jouer dans un film d’action et il t’avait proposé de t’aider avec ta préparation… Tu pars de loin mais ton côté bonne élève ressort vite et tu as envie de faire honneur à ton professeur du jour. Tu t’obstines donc, jusqu’à ce que tu arrives à charger correctement l’arme avec un geste qui paraît presque naturel. “ Yees ! Ils ne vont pas en revenir quand je vais débarquer sur le tournage en mode Calamity Jane !” T’exclames-tu triomphante, tandis qu’Alan te félicite, te donnant un autre conseil au passage. Il prend son rôle à cœur, visiblement. Tu fais la moue. “ Aïe, moi qui allait justement te demander comment on tenait quelqu’un en joue de manière crédible. Je ne veux pas être comme ces actrices de série B qui tiennent mal leurs flingues en plastique.”
‘de l'autre côté, une heure plus tôt…”
Une fois sortie de la salle de bain, tu cherches Alan dans les différentes pièces, essayant de te familiariser avec les lieux. Tu le découvres finalement en train de regarder l'étrange malle militaire que tu as remarqué tout à l'heure quand il t'a fait visiter. Il est si absorbé qu'il ne t'entend même pas arriver dans son dos. Indécise, tu l'observes en silence, n'osant pas le déranger dans ce qui ressemble presque à un moment de recueillement. Sauf qu'il reste immobile de très longs moments, sans que tu ne puisses voir son visage. La patience n'étant pas ton fort, tu finis par te racler la gorge pour signaler ta présence, t'adossant au chambranle de la porte, croisant les bras. " Ça doit être épuisant de contrôler ses émotions en permanence..." Fais-tu remarquer au risque de te faire envoyer sur les roses car tout cela ne te regarde pas. Mais en vérité, tu essayes juste de savoir à quoi va ressembler votre cohabitation. " Tu sais qu'avec moi, tu peux laisser tomber le masque... Je ne suis pas une ennemie." Dis-tu en employant son jargon presque sans t'en rendre compte. Il avait déposé son masque physique sur le lit tout à l'heure mais tu ne pouvais pas en dire de celui qui était symbolique...
_________________
But don't you let go of my hand ☽Hold my hand, everything will be okay. I heard from the heavens that clouds have been grey. Pull me close, wrap me in your aching arms. I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin'. You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you. I won't let go 'til the end
Alan Murray
174
Heavy is the Crown
Chris Hemsworth
Skayde
Wally', Jonas, Chay', Joyce, Richa's, Barry & Reyner
la barre des trente sept qui passe à son tour. Un chiffre qu'il ne suit plus. Elle est bien loin derrière l'époque où il soufflait ses bougies et fêtait tout ça.
Célibataire, trop de changement dans sa vie pour quelque chose de stable. Il est sans cesse en mouvement, compliqué pour lui de réellement s'attacher autre part qu'à son équipement et son masque. Il se pourrait bien qu'une jeune brune rencontrée un lors d'une soirée orageuse change sa vie... Suivi d'une soirée passée avec elle à son hôtel, de quoi venir faire des vagues dans la vie bien trop organisée. Puis, tout à déraillé dans sa vie. S'il y a bien une chose de constante, c'est sa volonté de la protéger. sa dernière raison de vivre. Maureen
Ancien membre d'une équipe spéciale. Cette dernière s'est faite décimée. Il est le seul survivant. Bien qu'aux yeux de tous, il n'est plus lui aussi...
Ancienne localisation quelque part proche de Monterey, une jolie maison qui prend la poussière, qui ne l'a pas vu depuis quelques mois...
Sujet: Re: (Aleen) The World around you... Mar 29 Oct 2024 - 21:49#
The world around you ☽The hands of the clock also continue to move forward, watching us out of the corner of their eye. Both of us together in this world, with as many chapters as possible
“Bah, maintenant, je n’ai plus le besoin de te cacher les choses, tu te doute bien que j’ai jamais vraiment pris le temps de faire des voyages ou sorties pendant les opérations.” Il venait attraper un caillou au sol, alors assis sur la terre pendant qu’elle était plus haute, le surplombant toujours. “Mais maintenant que tu le dis… J’aimais beaucoup la tranquillité de l’Islande.” Il venait réfléchir quelques secondes de plus, ajouter un peu de profondeur à sa pensée. Pour ensuite reprendre. “Ouai, je pense l’Islande. Une île. Un endroit plus calme, moins grand serait parfait. La Nouvelle-Zélande aussi !” disait-il, en pointant du doigt Maureen comme pour marquer son rappel, l’idée de cette île qui venait de remonter à son esprit. En plus d’être plus proche de son pays natal. Il était plus doux, même si ce n’était pas une référence. La douceur d’Alan était pour beaucoup de personne encore beaucoup trop de brutalité. Mais pour elle, pour l’avoir vu dans plusieurs situation, surtout en terme de caractère, elle pouvait voir ses efforts, et surtout qu’il en profitait pour s’ouvrir un peu plus, pour lui laisser l'occasion d’en découvrir plus de lui, tout comme pour lui, se rendre compte qu’il n’avait pas ce besoin d’être tout le temps cette machine, sans coeur, sans émotion à filtrer. C’était une nouvelle sensation pour lui, pas si déplaisante que cela, mais encore trop récente pour être agréable comme elle le devrait. Il regardait ensuite la femme, qu’il voyait tester encore une fois le rechargement, elle s’en sortait plutôt bien pour une civile. Il avait un petit sursaut quand elle disait, d’une mine déçu qu’elle ne le faisait pas aussi bien que lui. Il ne le disait pas à voix haute, mais il était bien normal qu’elle n’y arrive pas, il faisait ça depuis une bientôt une vingtaine d’année, il l’aurait bien eu mauvaise que Fraser réussisse à faire ce mouvement d’une manière plus fluide que la sienne, mais il trouvait ça amusant, Alan réussissait à s’amuser, il allait donc neiger en enfer le lendemain…
Les températures avaient commencé à déjà perdre des degrés, il avait mis un vêtement un peu plus ample, sans être couvert entièrement, et, sans faire trop de bruit, il venait tendre le bras pour reprendre la balle tombée, pour ne laisser aucune trace, avant de rebondir sur ce qu’elle lui disait. Il réussissait même à capter son humour, presque à en profiter pour en faire aussi. Etait-ce le fait d’être isolé à nouveau, la présence de Maureen autour de lui, ou de savoir que tout allait toucher à sa fin qui lui permettait de changer un peu? “Tout va bien se passer, j’ai déjà hâte de te voir avec ton rôle, crève pas trop l’écran non plus” il venait la taquiner à son tour, avant d’être curieux aussi, de venir utiliser la pointe de la balle pour dessiner sur la terre, qu’il effacerait un peu plus tard. “ça t’as jamais gênée, d’être autant… Médiatisée…?” Elle était tout son contraire, lui était une ombre qui n’avait jamais réellement existé, elle était une star dans le pays. Il voulait savoir ce qu’elle en pensait, avant d’ajouter une petite phrase ensuite. “Tu vois, je pense que je deviendrais fou de mon côté, à savoir qu’autant de gens me connaissent, me voient, ou puissent parler de moi.”
Une heure plus tôt…
Il était tout le temps seul ici habituellement. Il n’avait jamais à faire attention si quelqu’un se trouvait dans son dos, l’observait pendant qu’il avait ce petit moment de faiblesse, inexistant pour tout le monde. Alan n’était qu’une force indomptable, inarrêtable. Ce moment, il était le seul à le savoir, qu’il était là. Qu’il pouvait arriver, même si lui-même des fois se disait que ce n’était qu’un faux pas, qu’il avait à se ressaisir rapidement avant de repartir. Silencieux, debout à regarder cette boite, il ne sentait pas encore Maureen qui s’approchait. Il l’entendait se râcler la gorge, signe de sa présence. Manquant de sursauter, l’homme ne bougeait pas d’un poil cependant. Il venait doucement tourner la tête pour la voir, à l’entrée. Étonnamment, il ne l’envoyait pas paître. Nouvelle faveur, passe-droit qu’elle avait sur lui. Il venait simplement faire un ou deux pas pour se trouver dos au mur à ses côtés, pour l’avoir proche de lui, avant de regarder à nouveau la malle, pendant qu’elle lui disait une phrase qui le marquait. C’était dur au départ, puis le faire, en boucle, rendant la chose plus simple, du moins, c’était ainsi qu’il le prenait. Qu’il le pensait. Sans savoir qu’il continuait de s'abîmer lui aussi. Qu’il s’usait à faire ça, à ne jamais pouvoir lâcher cette soupape. Il ne venait rien dire tout d’abord, ce qui laissait à la brune de pouvoir ajouter une autre phrase qui venait faire baisser son regard, posé au sol à présent. “Je…” Il avait la voix rauque, il devait s’y reprendre pour être plus audible, mais aussi pour réussir à continuer sa phrase. “Je le sais que tu ne l’es pas.” Il faisait une pause, réfléchissant à ce qu’il allait dire. “Le monde l’est pourtant.” Ce monde qui lui avait pris tout ces camarades, chaque fois, son équipe se faisait décimer, c’était l'inéluctable vérité. Et Grizzly était toujours le seul à voir les noms changer, se remplacer. Le trop plein était déjà dépassé depuis longtemps, bien longtemps. “Tu m’en voudrais si je te disais que je ne veux pas que ces noms ne soient pas gravés pour rien?” Il ne le disait pas encore avec tous les mots, révélant qu’un début de ce qu’il comptait vraiment faire. “Ce que tu as autour de ton cou, j’ai… J’ai tout ceux de ceux qui m’on suivi. Et chaque bout de métal est une personne.” Il venait faire un silence, hésitant à lui demander un ultime service. Qu’il venait commencer à exprimer. “Si un jour, quelque chose n’allait pas dans mon sens, je rêve d’être avec eux, de les rejoindre. D’avoir été digne de leur confiance, de leurs vies.” Il venait ensuite se taire, laissant l’occasion à Maureen de parler si elle le souhaitait, sa présence était bénéfique, tellement plus qu’il ne le pensait. Les mots sortaient pour la toute première fois de sa bouche. Et elle était la première à les entendre. Entendre les paroles d’un homme fermé depuis si longtemps. D’une machine qui avait rouillée de l’intérieur, et qui avait ses derniers rouages prêt à se briser…
_________________
Alan Murray
Cold world out there, kids, grab your coats Been a minute, I know, now I'm back to roam Lookin' for the antidote to crack the code
Frost
Maureen Fraser
439
wildflower (ju)
jenna coleman
raveledit (avatar) & etheral & sandra ♡ (gifs)
iris, linh, meera & allie
32 ans (01-12)
une force inextricable l'attire vers Alan même si leurs mondes ne pourraient pas être plus opposés.
actrice du petit écran, elle tente une dernière fois de percer au cinéma avec le rôle qu'elle vient de décrocher.
toujours entre deux chambres d'hôtel, presque comme incapable de se fixer.
gold member
Sujet: Re: (Aleen) The World around you... Ven 1 Nov 2024 - 22:26#
The world around you ☽The hands of the clock also continue to move forward, watching us out of the corner of their eye. Both of us together in this world, with as many chapters as possible. Let's go on living @Alan Murray
Alan fait l’effort de répondre à ta question, invoquant l’Islande ou la Nouvelle-Zélande comme parfaits lieux de retraites. Tu lui adresses un doux sourire. “ Ce sont deux très bons choix. Des lieux très déserts en effet, mais magnifiques.” Tu comprends son besoin de calme et de solitude, livrant une confidence à ton tour. “ Je me sens de la même façon à propos de l’Ecosse. Tous ces lieux sauvages et retirés... Moi c’est là-bas que j’irai si je pouvais. Là où sont mes racines.” En tout cas, il a raison. Maintenant qu’une partie du secret est levé sur la nature de ses activités, il est bien plus simple de discuter... Tu remarques les efforts qu’il fait dans ce sens et tu en es contente. Comme promis, il laisse tomber le masque. Finalement, cette retraite forcée allait peut être faire du bien à votre fragile lien… “ Je n’en reviens pas que tu ais pratiquement fait le tour du monde sans prendre le temps de profiter et de faire des visites.” Ajoutes-tu néanmoins, un peu abasourdie. Tandis que vous parlez, tu continues à essayer de charger et de décharger ton arme. Tu dois bien l’avouer, tout cela t’amuse plus que ça ne le devrait.. La conversation dévie d’ailleurs sur le rôle pour lequel Alan est en train de t’entraîner et il t’encourage de façon plutôt mignonne. Touchée, tu fais toutefois semblant d’être plus prétentieuse que tu ne l’es réellement quand il te dit de ne pas trop crever l’écran. “ Je ne peux rien promettre, le talent, ça ne se contrôle pas. Mais merci. ” Dis-tu malicieusement, trop occupée à faire le pitre pour remarquer qu’il faisait tout pour effacer la moindre trace de votre présence en ces lieux. Il serait sans doute trop terrifiant de réaliser l’écart entre vos deux mondes. Il semble d’ailleurs avoir autant de peine à comprendre le tien que toi le sien, comme le montre sa question sur la médiatisation. Tu essayes de lui répondre sincèrement à ton tour. “ Disons que c’est le revers de la médaille… Initialement, je n’ai pas fait ça pour ça… Ma passion, c’est de jouer avant tout. Devenir quelqu’un d’autre, donner vie à un personnage, faire ressentir des émotions aux gens, faire résonner des histoires… C’est tout ça qui m’anime. Mais j’ai vite compris que l’exposition faisait parti du package. Et je crois que je me suis habituée à être dans la lumière. C'est parfois pénible mais sans mes fans, je ne serai rien. ” Tu hausses les épaules, comme si cela n’avait pas d’importance, alors que tu n'as jamais été sincère dans tes réponses en interview... Pressée de continuer ta leçon, tu te lèves ensuite, sautant en bas du mur. Tu te places dos à la maison et à Alan, levant ton arme chargée en direction de l'horizon, de la forêt, essayant de viser un point et de paraître crédible sans pour autant blesser personne. " Comme ça ?" Demandes-tu, profitant du fait que tu avais sans doute le meilleur des profs à tes côtés.
Une heure plus tôt…
Tu te sens presque comme une voyeuse, à épier Alan comme ça, dans un de ses rares moments de faiblesse. Et pourtant, tu ne te sens pas coupable, ayant enfin l’impression d’un peu le comprendre en l’observant à son insu... Tu finis cependant pas signaler ta présence, désireuse d’abattre toute barrière qui pourrait s’ériger entre vous, redoutant tout de même, en parallèle, sa réaction. Bien heureusement, il ne te blâme pas de ton intrusion, te confirmant qu’il ne te considère pas comme une ennemie. En revanche, il te fait comprendre que toute autre personne, ou le monde en général, l’est. Tu pinces tes lèvres pour ne pas dire une bêtise, ne pouvant pas imaginer à quel niveau de paranoïa, il est contraint. Tu le laisses plutôt parler, recueillant ainsi quelques précieuses confidences. “ Je ne t’en voudrais pas… Et je dirai même plus que je crois que comprends un peu même si je n’ai pas vécu autant de pertes que toi. ” Réponds-tu quand il t’explique que chaque morceau de métal représente un homme à côté de qui il a combattu et qu’il a besoin que ces vies perdues signifient quelque chose… Il fait quelques pas, venant s’adosser au mur, tout près de toi. Sensible à ce rapprochement, tu sens les battements de ton cœur s'accélérer tandis tu relèves les yeux en sa direction que vos regards se croisent. Ta main vient automatiquement étreindre les plaques de métal à ton cou quand il les évoque, désormais consciente de leur symbolique maintenant qu’il te l’énonce. Tu pousses un petit soupir, comprenant finalement ce qu’il cherche à te demander. Cette promesse te coûte, plus que tu ne peux l’expliquer, et pourtant, tu n’as pas d’autre choix que de la sceller. Par égard pour lui mais aussi par égard pour l’ampleur de la confidence qu’il vient de te livrer. Car il fait exactement ce que tu lui as demandé en laissant tomber son masque et en parlant de ses camarades tombés au combat, tu dois donc te montrer digne de de cette marque de confiance… “ Si tu meurs, je te promets que je respecterai ton choix. Je remettrai ces plaques là où elles doivent être… Avec les autres. Je te le jure. Je suis sûre que tu es plus que digne de la confiance qu’ils ont placée en toi.” Dis-tu solennellement. Et ce, même si tu as du mal à imaginer te séparer sciemment de cette partie de lui qu’il t’a confiée. A imaginer te séparer de lui tout court. Et c’est sans doute ce qui te pousse à tenter d’argumenter, à te montrer vulnérable à ton tour. “ Mais est-ce que toi, tu m’en voudrais si je te demandais de ne pas les rejoindre ? De rester près de moi ? Je ne veux pas que tu meurs…” Dis-tu d’une toute petite voix, essayant de ne pas le regarder pour ne pas se perdre dans l’immensité de ses yeux bleus. Deux entités qui t'étaient devenues vitales sans même que tu ne t’en rendes compte. Tu as besoin de lui, comme tu le réalises soudainement alors que les mots franchissent tes lèvres.
_________________
But don't you let go of my hand ☽Hold my hand, everything will be okay. I heard from the heavens that clouds have been grey. Pull me close, wrap me in your aching arms. I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin'. You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you. I won't let go 'til the end
Alan Murray
174
Heavy is the Crown
Chris Hemsworth
Skayde
Wally', Jonas, Chay', Joyce, Richa's, Barry & Reyner
la barre des trente sept qui passe à son tour. Un chiffre qu'il ne suit plus. Elle est bien loin derrière l'époque où il soufflait ses bougies et fêtait tout ça.
Célibataire, trop de changement dans sa vie pour quelque chose de stable. Il est sans cesse en mouvement, compliqué pour lui de réellement s'attacher autre part qu'à son équipement et son masque. Il se pourrait bien qu'une jeune brune rencontrée un lors d'une soirée orageuse change sa vie... Suivi d'une soirée passée avec elle à son hôtel, de quoi venir faire des vagues dans la vie bien trop organisée. Puis, tout à déraillé dans sa vie. S'il y a bien une chose de constante, c'est sa volonté de la protéger. sa dernière raison de vivre. Maureen
Ancien membre d'une équipe spéciale. Cette dernière s'est faite décimée. Il est le seul survivant. Bien qu'aux yeux de tous, il n'est plus lui aussi...
Ancienne localisation quelque part proche de Monterey, une jolie maison qui prend la poussière, qui ne l'a pas vu depuis quelques mois...
Sujet: Re: (Aleen) The World around you... Dim 3 Nov 2024 - 21:47#
The world around you ☽The hands of the clock also continue to move forward, watching us out of the corner of their eye. Both of us together in this world, with as many chapters as possible
Elle avait raison sur le côté calme, c’était devenue quelque chose qui lui passait par la tête, comme un critère obligatoire s’il devait s’installer quelque part. Bien que cette pensée n’était que peu présente dans son esprit, il n’était pas du genre à se projeter de la sorte, restant plutôt très terre à terre, gardant bien à l’esprit qu’avec la vie qu’il mène, il n’avait pas le luxe d’avoir ce genre de réflexion. C’était vraie que Maureen n’était pas du coin, mais plutôt de l’autre côté de l’océan, quelques fois, il l’oubliait et il trouvait cela amusant de l’imaginer là-bas, L’Ecosse était un des pays qu’il n’avait pas fait, avec le Pays de Galles, il n’avait que les grands stéréotypes. L’idée de pourquoi pas un jour le découvrir avec elle émergeait, avant de vite être balayée par d’autres pensées bien plus ancrées, bien plus réelles que cette dernière. “Et sans te mentir, ça m’a jamais vraiment dérangé. Si j’en avais vraiment envie, j’allais découvrir rapidement les alentours, mais jamais bien loin. Et puis d’un autre côté, ça te vaccine aussi des voyages, quand tu es tout le temps sur la route.” Il n’avait plus vraiment de maison, preuve en était, qu’il n’avait pas de foyer. Avec cette vie, il n’avait pas d’endroit où rentrer, où savoir qu’il était chez soit…
Maureen continuait son entrainement sérieusement, bien qu’ayant toujours cette facilité à placer une petite phrase amusante, à avoir le petit tic de visage, ou de langage qui permettait à tout de ne pas être aussi dramatique que cela devait l’être. Elle réussissait même à lui tirer quelques sourires, quelques pouffements, c’était dire sa capacité à le faire, ce n’était clairement pas donné à tous de réussir cette périlleuse mission. Il se posait quelques secondes, à la voir, pleine de malice, pleine de bonne énergie, ayant presqu’un moment hors du temps, celui de la regarder quelques secondes, presque bête, à ne penser à rien d’autre qu’elle. Emplissant ses pensées, oubliant même la suite, oubliant ce qui se tramait autour. Avant de revenir de ce petit moment par sa prise de parole. Il ne s’était jamais fait la réflexion d’à quel point sa voix était si fluette, mais pourtant, ne venait pas agresser les oreilles. L’avait-elle toujours eu? Ou simplement, l’homme ne le remarquait que maintenant ? “Mais… T’as pas peur de… Comment dire, te perdre avec ce que tu incarnes ?” Il venait bouger la tête, la penchant de l’autre côté d’un coup “Hum… Par exemple, ne plus savoir si c’était toi, ou ce que tu incarnais qui venait d’agir?” C’était aussi du fait qu’il n’était pas commun avec ce milieu, et que de son côté, il pensait que cela se produirait, s’il n’était plus lui, s’il devait jouer un jeu. Sans savoir que c’était déjà le cas, que tout ça, c’était déjà bel et bien produit…
Maureen venait se placer dos à lui, pour se mettre en position de tir, lui demandant ultimement si c’était bon de cette manière. Alan venait lui dire, tout en se relevant. “Ouai, tu commences vraiment à avoir la main” Avant qu’une fois debout, il venait s’approcher d’elle, se placer doucement derrière elle, pour lui montrer comment faire, une dernière fois. Laissant son corps, son enveloppe doucement épouser celle de la femme, ses mains étaient les premières à se poser sur les siennes, son torse venait effleurer son dos, alors que sa tête venait se placer tout proche du creux laissé par la sienne, sur le côté. Il était si proche qu’il pouvait sentir la chaleur de la femme, alors que ce temps ne donnait pas le luxe d’avoir chaud, il venait lui chuchotter. “ C’est parfait” finissait-il, voyant qu’elle apprenait vite, mais… Ce n’était plus pour l'entraînement qu’il était venu se placer de la sorte, pour l’aider. C’était aussi cette envie de se rapprocher d’elle, de venir se trouver à quelques centimètres de Maureen, assez pour presque entendre son cœur. Sur qui allait-elle tirer? La cible plus loin ? Ou définitivement dans le cœur d’Alan?...
une heure plus tôt...
Alan venait la rassurer, lui dire qu’il savait qu’elle n’était pas son ennemie. Elle était bien plus, sa protégée ? Son dernier lien au monde ? Trop compliqué de le dire à l’oral, de lui avouer pour le moment. Alors, il utilisait d’autres mots. Mais l’idée était là, avant de lui faire une confession, celle qui cachait un autre sens. Mais que Fraser comprenait. Alan comptait faire payer aux responsables. Et ce n’était pas une histoire où le héros gagnait. Il n’y en avait pas. Alan n’était pas un héros, il était ce qu’il était. Et par cette phrase, celle de lui en vouloir, c’était presque demander la permission de le faire, de commettre quelque chose d’atroce. Il trouvait cela même réconfortant qu’elle comprenait. Peut-être était-elle bien plus alignée à lui qu’il ne le pensait, peut-être même qu’elle le comprendrait d’autant plus s' il continuait à s’ouvrir à elle, laissant au moins à une personne sur Terre l’opportunité de se souvenir de lui. De connaître l’histoire de cet homme de l’ombre. Il venait aussi lui expliquer l’importance de ces morceaux de ferrailles. Elles étaient la dernière preuve de l'existence de ses camarades, du lien qu’il avait avec eux. Vouloir les rejoindre en cas de malheur était simplement une façon pour lui de se dire qu’il avait le droit d’être en paix aussi. Que ceci, cette façon, était sa manière à lui d’avoir sa fin.
Il trouvait qu’il avait fait le bon choix de laisser ses plaques à Maureen, comme un symbole, comme un lien, comme une dernière preuve de lui, de son vivant. S’il devait le refaire, bien-sûr qu’il le referait. C’était ce qu’il avait de plus important, à la personne la plus importante. “Merci, Maureen” Disait-il, presque solennellement. Avant de l’entendre ensuite ajouter quelque chose qui venait l’étonner. Presque incertain d’un coup d’avoir bien entendu ce qu’elle venait de lui dire, ce qui était sortie de sa bouche. “Tu…” Il s’arrêtait, ce n’était pas dans son habitude, non. Depuis toujours, c’était l’inverse, d’aussi longtemps qu’il se souvenait, de son passé de militaire, de soldat. Il n’avait jamais eut d’autres ordres que d’aller mourir pour des personnes. D’aller mourir pour quelqu’un, il savait faire, c’était l’histoire de sa vie. De vivre pour quelqu’un? Non, c’était la première fois. Il venait regarder le sol, pouffant un petit coup, presque nerveusement même. “C’est la première fois qu’on me demande de vivre et non l’inverse.” Il venait regarder le haut de son torse, voyant qu’il manquait ses plaques, avant de tourner la tête vers elle, et les voir. Il n’avait définitivement pas fait le mauvais choix, elles étaient très bien là où elle se trouvait. Maureen était différente, bien différente. Il hésitait à vouloir prendre sa main, plutôt que de le faire, il faisait un petit pas de côté pour venir se placer plus proche, pour être épaule contre épaule, bras contre bras, avoir un contact physique. “Non, je ne t’en voudrais pas, mais…” Il laissait un petit silence, l’équivalent de faire le tour de sa cervelle, pour lui faire un aveux ensuite. “Je ne sais pas comment faire.” Remplir son ultime mission, celle de vengeance, l’homme n’avait jamais réfléchi à autre chose. Tout semblait plus facile de penser que c’était la fin de tout. Il n’avait même jamais pensé à comment s’échapper de là-bas, une fois le spectacle commencé. C’était dire… Mais… Maureen venait lui mettre le doute d’un coup. Mourir pour elle, c’était simple, c’était ce qu’il comptait faire. Mais, vivre pour elle, voilà une mission auquel Murray ne s’attendait pas…
_________________
Alan Murray
Cold world out there, kids, grab your coats Been a minute, I know, now I'm back to roam Lookin' for the antidote to crack the code
Frost
Maureen Fraser
439
wildflower (ju)
jenna coleman
raveledit (avatar) & etheral & sandra ♡ (gifs)
iris, linh, meera & allie
32 ans (01-12)
une force inextricable l'attire vers Alan même si leurs mondes ne pourraient pas être plus opposés.
actrice du petit écran, elle tente une dernière fois de percer au cinéma avec le rôle qu'elle vient de décrocher.
toujours entre deux chambres d'hôtel, presque comme incapable de se fixer.
gold member
Sujet: Re: (Aleen) The World around you... Mer 6 Nov 2024 - 20:46#
The world around you ☽The hands of the clock also continue to move forward, watching us out of the corner of their eye. Both of us together in this world, with as many chapters as possible. Let's go on living @Alan Murray
“ Je la connais aussi cette sensation de lassitude… De déracinement à force de voyager en permanence. Au point de se sentir chez soi nulle part.” Avoues-tu, comprenant ce qu’Alan veut dire quand il s’annonce vacciné des voyages. Comme lors de cette nuit magique sur le rooftop de ton hôtel, une compréhension simple et mutuelle règne entre vous... Deux âmes perdues qui se cherchent, qui se trouvent, et qui se reconnaissent indéniablement. Peut-être même qu’elles pourraient se sauver l’une et l’autre… Car il y a vraiment quelque chose qui se crée dans la manière dont vous ne cessez de vous dévoiler l’un à l’autre depuis que vous êtes arrivés ici… “ Tu sais, je crois qu’on joue tous plus ou moins un rôle en permanence. Il n’y a rien de plus difficile qu’être pleinement soi-même. Et encore plus de se montrer totalement vrai auprès des autres, ça rend bien trop vulnérable… Mais pour répondre à ta question, j’aime penser que je ne me laisse pas trop déborder par les personnages que j’incarne, même quand ils me touchent particulièrement” Tu essayes de répondre sincèrement à sa question, appréciant qu’il s’intéresse à ton métier. A vrai dire, tu apprécies le moment tout court, aimant la bulle d’intimité que vous avez créée, seuls au monde dans cette forêt calme et magnifique, tes doigts occupés à ce geste répétitif que tu essayes de parfaitement maîtriser, ton esprit focalisé sur lui et votre discussion. Tu pourrais presque te sentir en paix s’il n’y avait pas cette menace qui pèse sur vous comme une épée de Damoclès.
C’est d’ailleurs ce qui fait que tu changes la dynamique du moment, te levant brusquement pour te mettre en position de tir. Tu veux avoir l’air crédible pour ton film mais tu veux également savoir te défendre maintenant que le danger dans ta vie pouvait devenir réel. Professeur encourageant, Alan te complimente sur ta posture mais celle-ci ne doit pas être si parfaite que cela, car il vient se placer derrière toi pour la corriger. Ses bras viennent t’encercler tandis que ses mains attrapent la tienne pour rectifier ta ligne de tir. Sa tête vient se nicher près de la tienne, vos joues se touchant presque. Tu essayes de garder la tête froide, mais ton corps tout entier, ce traître, réagit à sa présence. Sa chaleur t’enveloppe dans tous les sens du terme, brouillant tes idées et ta stabilité. Et lorsqu’il te chuchote à l’oreille, tu sens un frisson remonter le long de ta colonne vertébrale. Parlait-il de ta posture en prononçant le mot “parfait” ou du fait que vos cœurs semblent tout à coup battre à l’unisson ? Il te suffirait de tourner légèrement la tête pour trouver ses lèvres, pour voir s’il ressent aussi ce qui flotte dans l’air. Pourtant, tu n’en fais rien. “ Je peux appuyer sur la détente, alors ?” Demandes-tu avec des airs bravaches, regardant droit devant toi comme si tu n’étais pas terriblement déstabilisée par lui. Tes sentiments sont toujours mitigés et la situation trop incertaine pour que tu agisses concernant le trouble qu’il fait naître en toi, ou même pour que tu refuses d’admettre tout court qu’il a encore ce pouvoir sur toi. Tu ne veux pas tout mélanger.
Une heure plus tôt..
Alan est touché par ta promesse, par le fait que tu comprennes ce qu’il te demande et l’importance que cela revêt pour lui. Il te remercie, avec autant de solennité dans le ton que toi précédemment. En revanche, il semble ensuite perturbé et terriblement surpris par la confession que tu lui fais ensuite, par la requête que tu oses à peine formuler. Il lui faut quelques instants pour retrouver la parole et t’expliquer que jamais personne ne lui a demandé de vivre. Tu es choquée, bien sûr. A nouveau, tu sens ton coeur se serrer pour lui. Quelle vie fallait-il avoir pour qu’on soit habitué à être envoyé devant la mort ? Sans personne pour vous retenir ? Tu ressens un nouvel élan de compréhension envers l’homme qu’il est à la lumière de cette révélation. “ Ce n’est pas juste… Ta vie compte…” Dis-tu, bredouillant presque, gagnée par l’émotion contenue que tu sens émaner de lui. Il se rapproche d’ailleurs encore un peu plus de toi, laissant vos bras se frôler, cherchant peut-être inconsciemment du réconfort. Tu n’oses cependant pas bouger, consciente de la fragilité du moment. Tu serais bien présomptueuse de penser que ce grizzly peut s’apprivoiser facilement. Tu sens qu’au moindre faux pas, il pourrait à nouveau t’échapper. Même si tu dois bien admettre qu’il t’accorde une immense concession en ne se fâchant pas face à ta requête, en ne la rejetant pas d’emblée. Il semble même réfléchir à un moyen de la satisfaire même s’il t’avoue ne pas savoir du tout comment s’y prendre. Tu réfléchis à ton tour à ce que tu peux dire. La question est épineuse, car tu es en train de lui demander beaucoup, tout en ne te sentant aucune légitimité pour le faire mais la résignation avec laquelle il semble aller tranquillement vers une mort certaine te heurte. “ Je sais que tu ne m’as pas encore tout dit sur toi et sur le reste… Pour autant, je crois comprendre l’homme que tu es… Je sais que rien ne te fera renoncer à ta vengeance, que tu ne pourrais pas le faire sans perdre ton honneur… Mais peut-être qu’elle n’a pas à être la fin de tout ? Peut-être qu’il peut exister quelque chose après.” Es-tu trop naïve, trop optimiste ? Sans doute. Mais tu ne peux pas rester silencieuse alors que l’homme à qui tu dois la vie semble prêt à renoncer à la sienne. Tu ne veux pas que le lien indéfinissable que vous avez forgé au cours de cette nuit si particulière, se brise. “ Cette nuit-là, quand tu m’as trouvée blessée sur la route, j’avais peur, j’avais froid, j’étais persuadée que j’allais mourir. Et puis, tu as surgi de nulle part pour me sauver. C’est bête mais je me rappelle avoir pensé que tu étais mon ange gardien… Finalement, peut-être que ce n’était pas si bête, que nos chemins se sont croisés pour une raison. Peut-être que c’est à mon tour de veiller sur toi. ” Tu crois en ce genre de choses en tout cas. Rien n’arrive jamais par hasard… Tu es cependant consciente d’avoir outrepassé tes prérogatives en disant tout cela. Doucement, tu te décolles du mur, prête à le laisser à nouveau à sa solitude et à ses réflexions, avec l’espoir que ce que tu venais de dire ferait quand même son chemin…
_________________
But don't you let go of my hand ☽Hold my hand, everything will be okay. I heard from the heavens that clouds have been grey. Pull me close, wrap me in your aching arms. I see that you're hurtin', why'd you take so long To tell me you need me? I see that you're bleedin'. You don't need to show me again But if you decide to, I'll ride in this life with you. I won't let go 'til the end