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ghost from the past (cassiopéa)

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Leo Jacquemus
Leo Jacquemus
1010
manon
alex prange
@wildheart
raphael & luis

31 ans (09/08/1992)
Son cœur bat pour un homme, tel un souffle nouveau il a bouleversé son existence par une simple poignée de main, en dépit des épreuves c'est lui à jamais : Horace.
Directeur passionné du ressort l'essence du sud un complexe hôtel spa dont l'ouverture est prévu pour la fin d'année 2024.
Depuis peu il a délaissé sa chambre d'hôtel pour le ranch de son bien aimé dans lequel il a posé ses valises, les marques sont encore à prendre mais là-bas au milieu des Gores il se sent chez lui.

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There's a million different reasons why i love you and i'm sure that i could find a million more. There's not a single thing that I would change about you, you're picture perfect just the way you are, so, show me every mark and every scar.
- - -

Lecio 1 - Lecio & Ilyas - Lecio 3 - Cass - Lior



diamond member
https://basique.forumactif.com/t10989-made-in-provence#351681 https://basique.forumactif.com/t11016-you-re-so-golden https://basique.forumactif.com/t11021-leojacquemus#352658
MessageSujet: ghost from the past (cassiopéa) ghost from the past (cassiopéa) EmptyDim 6 Oct 2024 - 19:14#

@Cassiopéa Uccello - Cette soirée est booké dans son agenda depuis des semaines maintenant pourtant s’il n’avait pas eu un rappel ce matin il l’aurait probablement oublié. Dernièrement, Léo vit à cent à l’heure, peut-être même à cent-vingt, ses journées manquent cruellement d’heures mais l’adrénaline et la passion qu’il ressent au quotidien le font vibrer. Installé au bord du lit qu’il partage désormais avec Horacio, il examine la plaquette de la soirée de ce soir qu’il a reçu il y a deux semaines environ. C’est guindé vu le port d’un costume obligatoire mais il imagine pourtant une ambiance assez simple du moins il l’espère sincèrement. La chemise encore entrouverte, il ajoute une petite touche de parfum dans son cou avant de la refermer et d’ajouter un nœud papillon. Du regard il observe son reflet dans le miroir et résiste pas à l’idée d’envoyer un message à l’amour de sa vie à qui il promet de le laisser lui même retirer cette tenue plus tard dans la soirée. Le sourire aux lèvres il se perd dans une discussion mélangé entre la douceur, le flirt et le sensualité et pendant plusieurs minutes il reste à moitié affalé sur le lit à échanger avec ce garçon qui en quelques semaines à peine à conquit l’intégralité de son cœur. Les minutes défilent et à contre cœur il doit le laisser pour une courte durée mais une durée nécessaire pour les affaires. Son téléphone désormais en mode vibreur à l’intérieur de sa poche, il quitte le ranch et grimpe à l’intérieur du taxi qu’il a commandé un peu plutôt dans la journée et qui pour son plus grand plaisir est d’une ponctualité exemplaire.

La galerie qui accueille ouvre ce soir dans le centre de Monterey, elle présentera des œuvres modernes d’artistes encore inconnus mais dont le potentiel semble faire frémir les plus grands amateurs d’œuvres d’arts. La rumeur dit qu’un défilé de mode présentera une collection capsule entièrement imaginé par un jeune styliste originaire du coin. Loin d’être un expert dans le domaine, Léo espère non seulement faire des rencontres qui lui permettront d’enrichir son carnet d’adresse mondain Mais aussi de trouver quelques pièces uniques a installer dans son hôtel. Lorsqu’il arrive devant le lieu de rendez-vous, une grande partie du beau monde semble déjà être arrivé. L’entrée est sobre tout en étant d’une classe incomparable, il apprécie immédiatement l’atmosphère qui s’en dégage et pénètre dans les lieux une fois son carton d’invitation transmis au vigile de l’entrée. A l’intérieur, l’ambiance est comme il l’avait imaginé, les lumières sont douces, un léger fond musicale se fait entendre et de ce qu’il observe au premier abord le monde semble adorer ce qu’ils ont sous les yeux. Son éternel sourire charmeur et joviale sur le visage, il salut plusieurs personnes qu’il a déjà croisées avant d’attraper une coupe de champagne proposé par une serveuse aux cheveux d’un éclat roux qui lui rappelle les nuances d’un feu de cheminée. Son verre à la main, il parcours du regard les œuvres affichées sur les murs et celles présentes au milieu des allées. Tout est d’une élégance rare, la simplicité et la pureté des lignes lui plaisent, certaines sont intrigantes, d’autres trop originales à son goût et il en imagine d’autre trouver leur place dans le hall de son futur établissement.

Curieux d’en voir plus, il balade son regard sur l’intégralité de la pièce quand une silhouette puis un visage attire son attention. Pendant une brève seconde il a l’impression de voir un fantôme à quelques mètres de lui, ou une revenante, une créature sublime sorti d’une case de son passé qu’il a refermé à contre cœur il y a des années maintenant. Il hésite un moment, le regard fixé sur cette femme au loin, même s’il ne l’a pas vu depuis des années il est sur que c’est elle, au fond il n’a jamais oublié cette fille et même s’il a fait son deuil de leur relation la voir à quelques mètres de lui à peine lui donne envie d’avoir cette explication qu’il a longtemps attendu même si elle ne changera sans aucun doute rien à leurs vies respectives. Sans attendre une seconde de plus, il traverse la pièce ne s’arrêtant qu’une fois à sa hauteur. Elle est plongée dans l’œuvre devant lui et ne semble même pas avoir remarqué la présence d’un homme près d’elle, lui il l’observe une rapide seconde avant de regarder ce qu’elle regarde, c’est joli mais en réalité il se fiche totalement de la pièce exposée devant eux.  « Je m’attendais à être surpris ce soir mais pas de la sorte je dois l’avouer » il cherche dans son esprit mais il n’arrive pas à se rappeler depuis combien de temps il ne lui a pas parlé, pas parce qu’il n’en avait pas envie mais parce qu’elle s’est évaporée du jour au lendemain sans lui donner signe de vie et qu’il a fini par lâcher prise.  « Bonsoir Cassiopéa » elle est belle encore plus belle que dans ses souvenirs  « Je suis Léo Jacquemus au cas ou tu ne me remets pas et par pitié ne me dis pas que mon nom ne te parles pas je ne suis pas sur que je pourrais m’en remettre » avoue-t’il en toute sincérité le cœur lourd de tout les souvenirs qui défilent dans ses pensées.


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Cassiopéa Uccello
Cassiopéa Uccello
954
Noxel ஐ She
La sublime Alice Pagani
strange-hell -vava-
Horacio ஐ Irini ஐ Uriah

27 printemps ஐ Taureau à bien des égards, le 26 avril fut ta grande entrée dans la vie

ghost from the past (cassiopéa) V09a

Célibataire ஐ Le coeur meurtri et traumatisé, tu continues de croire à l'amour et au romantisme, même si tu es loin d'être prête pour ça, pourtant dans une danse endiablée, ton coeur trouve son compte dans les yeux d'un beau Grec.

ghost from the past (cassiopéa) Mbhr

Alternante en communication mode ஐ Attachée de presse mode & luxe dans un magazine, tu ne régis qu'à la passion qui t'anime et à l'amour que tu portes à ce domaine

Center ஐ Tu vis dans un appartement au milieu de ces beaux monuments histoires avec ta soeur jumelle, Flora et ton frère, Dario



ghost from the past (cassiopéa) 5cz2i5DQ_o

Uccello ஐ Familia Ante Omnia

ஐ Ton premier amour fut les moteurs et le covering puis tu as découvert la mode et tu t'es lancée corps et âme dans ces deux passions
ஐ Tu es passionnée d'art -peinture avec une préférence pour Van Gogh et Monet- et de littérature
ஐ Tu adores la botanique des suites de ton amour pour la nature et de ta main verte


Fréquente ஐ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

diamond member
https://basique.forumactif.com/t9870-fluctuat-nec-mergitur https://basique.forumactif.com/t9908-aut-viam-inveniam-aut-facia https://basique.forumactif.com/t10264-beta_cassiopeiae
MessageSujet: Re: ghost from the past (cassiopéa) ghost from the past (cassiopéa) EmptyLun 7 Oct 2024 - 22:14#


Ghost from the past  ஐ octobre 2024

{outfit} ஐ Tu arpentes la galerie avec un air concentré, l’oreille attentive aux conversations autour de toi et l’œil scrutateur sur chaque œuvre. Tu te plonges littéralement pour ce pourquoi tu es venue : ton travail. En tant qu’attachée de presse, tu sais à quel point ces événements sont importants pour maintenir des relations, cultiver des contacts et repérer de nouveaux talents. Tu es ici pour travailler, mais il y a aussi une certaine fascination dans ces œuvres, une forme de beauté brute et captivante que tu n’avais pas anticipée. La lumière douce de la galerie met en valeur les œuvres exposées, mais aussi les visages autour de toi. Tu savoures la délicatesse de cette ambiance presque feutrée, tout en t’efforçant de rester professionnelle. Ton regard se pose sur une sculpture particulièrement intrigante, ses formes délicates et épurées captent ton attention. Ton esprit se perd sur ses détails, et tu visualises rapidement ce que tu pencheras sur papier à son sujet. Soudain, un léger frisson traverse ton dos, une sensation étrange, familière, mais que tu repousses d’abord. Tu continues d’observer la sculpture, préférant ne pas y apporter d’importance, croyant que ton esprit te joue des tours, mais cette sensation persiste, elle est presque palpable. Puis, cette voix. Cette voix qui fait resurgir un flot de souvenirs que tu avais soigneusement enfermés. Ton cœur se serre, et pendant un instant, tout semble se figer autour de toi. Léo. C’est impossible… Tu n'as pas entendu son prénom, mais ton corps a déjà deviné avant même que tes pensées ne te rattrapent. Tu ne bouges pas, tes yeux restent fixés sur l’œuvre devant toi comme si elle pouvait te protéger de ce que tu sais déjà inévitable. Tu finis par lentement te tourner vers lui, presque à contre-cœur, et là, il est devant toi. Plus mature, plus sûr de lui, mais c’est bien lui. Léo Jacquemus.

Les mots résonnent dans ta tête, faisant écho à deux longues années de silence, de lettres non manquées, de souvenirs partagés et de moments que tu croyais perdus. Tu essayes de masquer l’impact de son apparition soudaine, mais ton cœur s’emballe, ton esprit en pagaille, et tes yeux, eux, ne peuvent s’empêcher de boire chaque détail de son visage. Il n’a pas tant changé… mais il semble plus raffiné, plus élégant, plus lui finalement, comme si les années avaient forgé quelque chose de plus solide en lui. Comment pourrais-tu l’oublier ? Son sourire, son humour, sa façon de te faire rire quand tu en avais besoin… Ce flot de souvenirs te submerge si rapidement que tu as l’impression de te noyer. Et pourtant, tu te forces à garder une façade imperturbable. Un réflexe, une carapace que tu t’es forgée ces deux dernières années. Parce que s’il est là, devant toi, c’est la Cassiopéa d’avant qui ressurgit aussi, celle qui était plus libre, insouciante, avant la fuite, avant l’Italie. Il dit ça avec légèreté, mais tu peux sentir la sincérité et une petite touche de vulnérabilité derrière ses mots. Tu imagines combien il a été blessé par ton silence, par ta disparition si soudaine. La culpabilité te frappe de plein fouet. Tu n'as jamais voulu couper les ponts, et encore moins avec lui, mais les circonstances t'ont forcée à tout abandonner. C’était mieux ainsi. Pour lui. Un sourire, léger, étire tes lèvres, malgré toi. Tu croises les bras, plus pour te protéger que pour te donner une contenance, et tu l’observes longuement avant de parler, chaque mot pesant dans ta tête.

Tu sens tes doigts se resserrer nerveusement autour de ton verre, essayant de dissimuler la tempête d’émotions qui menace de te submerger. Léo, cet ami d’enfance, ce pilier de ton passé que tu pensais perdu à jamais, se tient là, juste devant toi. Tu as coupé les ponts avec tant de gens, tant de choses, en fuyant l’Italie, mais pas lui… Lui, c’était différent. Léo n’avait jamais été une simple amitié, c’était ce lien rare, cette personne à qui tu confiais tout, même tes silences. Et maintenant, il est là, en chair et en os, comme une silhouette qui aurait percé le brouillard de ton passé. Tu te forces à inspirer profondément, mais ton cœur bat trop vite, comme s’il essayait de rattraper les années perdues en quelques secondes. Tu plonges ton regard dans le sien, à la recherche de ce même éclat que tu as toujours connu, cette chaleur familière qui te rassurait autrefois. Mais aujourd’hui, il y a autre chose, quelque chose de plus dur, plus mature dans ses yeux, et ça te frappe d’autant plus. Le poids des années, des non-dits, pèse lourd sur tes épaules. Tu t’es souvent demandé s’il avait tenté de te joindre après ton départ, bien que tu saches pertinemment la réponse. C’est un coup dur. Tu aurais dû faire les choses différemment, tu aurais dû te douter qu’il n’allait pas abandonné aussi facilement, que quelque part, lui aussi chercherait à comprendre. Pourtant, à l’époque, tu avais fait ce qui te semblait juste. Fuir était la seule solution. Tu ne pouvais pas emmener Léo avec toi dans cette tourmente.

Et maintenant, comment lui expliquer tout ça ? Comment rattraper ces années de silence sans que les mots ne sonnent creux ou superficiels ? « Comment pourrais-je t’oublier, Léo ? » La phrase te sort enfin de la gorge, ton ton doux mais chargé d’émotions, portant le poids de la culpabilité. « Tu es inoubliable. » Ces mots, tu les penses sincèrement. Jamais, pas une seule fois, tu n’as pu oublier tout ce qu’il représentait pour toi. Le souvenir de ses lettres, de ses rires, de vos étés partagés en France ou en Italie, est gravé en toi comme un réconfort lointain, une ancre à laquelle tu t’accrochais parfois, quand tout devenait trop lourd à porter. Mais aujourd’hui, cet ancrage s’est brisé en éclats de verre, et tu ne sais pas si tu pourras rattraper les morceaux. Car oui, bien que la distance et le silence ont régné entre vous, tes pensées, elles, continuaient d’aller vers lui. Comment pourrait-il en être autrement ? Tu es bien incapable de laisser derrière toi tant d’années d’amitié, bien qu’il puisse en douter. Il était ton meilleur ami, et d’une certaine façon, qu’importe ce qu’il en est, il le restera toujours. Il aura toujours sa place dans ton coeur, cette place toute particulière que seul lui peut occuper. Ton sourire est faible, presque forcé. Tu laisses tes bras retomber le long de ton corps, un soupir à peine audible échappant de tes lèvres. Tu voudrais t'excuser, mais les mots te manquent. Que pourrais-tu dire, après tout ce silence ?

Tu inspires une nouvelle fois, t’efforçant de maintenir ton calme. Les souvenirs défilent à une vitesse folle dans ton esprit. Tu pourrais te souvenir du premier jour où vous vous êtes rencontrés, de ce moment où vos familles se sont rapprochées grâce à votre complicité enfantine. Tu pourrais aussi évoquer ces lettres mensuelles que vous vous échangiez, ce rituel devenu indispensable. Et puis, il y a ces moments où tu as espéré que le temps n’ait pas effacé tout ça. Que malgré l’absence, vous restiez les mêmes.  « J’ai… » Tu hésites, tu te coupes cherchant tes mots. Il y a tant de choses à dire, et si peu de temps pour le faire. Le travail t’appelle, mais l’envie de rester ici, face à lui, de rattraper ces années perdues, est plus forte. Il ne sait pas tout, et une partie de toi hésite à révéler l’ampleur de ce que tu as fui. L’Italie n’est plus que des ombres pour toi, mais ces ombres t’ont poursuivie jusqu’ici. Tu as dû abandonner tellement de choses. Léo a toujours été perspicace, capable de lire entre les lignes, et tu te demandes ce qu’il pense à cet instant précis. Est-ce qu’il comprend que ce n’était pas un choix, que tu n’as pas voulu couper les ponts ? Ou bien croit-il que tu as tout simplement effacé ces années, cette amitié ? L’idée de le décevoir te noue la gorge, bien que tu aies déjà pris la forme d’une déception sans même qu’il ne te le dise. « Je... » Tu t’apprêtes à poursuivre, mais tu t’arrêtes, prise de court par tes propres émotions.

En face de toi, il n’a pas changé tant que ça, et pourtant, il est tellement différent. Il semble à la fois familier et étranger, un visage que tu connais par cœur mais dont les traits ont été redessinése. Et toi, es-tu toujours la Cassiopéa qu’il connaissait, ou es-tu devenue une autre, façonnée par des choix que tu n’as pas voulu faire mais que tu as dû endosser ? Tu finis par laisser échapper un léger rire, presque amer sentant l’émotion te monter au regard. Tu n’arrives pas à réagir. Tu n’arrives pas à voir clair. Et malheureusement, tu n’as qu’une seule chose à lui dire : « Tu m’as terriblement manqué. » Tu le dis enfin, plus doucement cette fois, ta voix teintée de regret, sachant que tu ne peux pas réellement te permettre de le lui dire. Tu voudrais tout effacer, tout recommencer, mais tu sais que c’est impossible. « Je sais que je n’ai pas réellement le droit de te le dire, mais rien ne me vient à part ça... J’espère que tu me comprends. » Presque honteuse, tu baisses légèrement le regard vers ton verre que tu tiens dans la main, fuyant le sien le temps d’un instant. D’autant plus que tu sens les regards autour de vous, les conversations qui continuent de flotter dans la galerie, mais tout cela semble si lointain maintenant. C’est comme si le monde s’était rétréci autour de vous, autour de cette rencontre imprévue qui te bouleverse exactement comme tu te l’avais imaginé.


PAR ALCARA.

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