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| Toujours se méfier du karma (Marie) | |
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Brandon Bloom 146
Lilas
Louis Delort
wildflower Walter Hawkes
32 ans
La peinture
Professeur de dessin et peintre
Présente
bronze member | Sujet: Toujours se méfier du karma (Marie) Ven 11 Oct - 19:54# | |
| 17 septembre 2024 Il y a des jours comme ça où l’on se dit qu’on aurait mieux fait de rester au lit. La couette, au moins, elle, ne vous fait pas de croche-patte. Tout au plus peut-on l’accuser de kidnapping en série. Mais peut-on lui en vouloir pour cela ? Pour Brandon ce jour-là était sans aucun doute de ceux où il aurait aimé être kidnappé par sa couette plutôt que d’être vaillamment sorti de chez lui. Pourtant, à son réveil, les choses avaient bien commencé. Le ciel qui s’encadrait dans la fenêtre de son appartement était d’un bleu à la pureté toute californienne, tandis que lui, les pieds enfoncés dans ses confortables et magnifiques chaussons Garfield, buvait son café le plus normalement du monde. Il avait ensuite pris la direction de l’université empli de l’un de ces élans de bonne humeur dont nous sommes parfois sujets sans pouvoir nous l’expliquer. Et puis tout avait commencé à se déliter. Pour commencer, l’un de ses élèves, célèbre pour ses maladresses à répétition, avait tenu à entretenir sa réputation. Dans ce qui resterait probablement longtemps l’une des plus belles chutes que Brandon ait jamais vues, le jeune homme s’était pris les pieds dans son propre chevalet, avait tenté de se rattraper à une desserte sur laquelle étaient posés nombre d’outils indispensables à n’importe quel artiste. La desserte s’était renversée avec tout son matériel. Tout ce qui se trouvait autour avait été alors repeint dans une pâle imitation des œuvres de Jackson Pollock. Le pantalon blanc de Brandon avait été du nombre. Il savait pourtant que le blanc n’était pas une bonne idée, mais ce jour-ci il l’avait oublié. Après cet incident, l’atelier s’était transformé en œuvre d’art à lui tout seul. L’effet domino avait propagé les tâches colorées à grand renfort de semelles et autre pot qui roule sur cinq mètres pour aller se déverser sous son bureau. Il ne fallut guère de temps pour que l’histoire se propage dans l’université. Le pantalon autrefois blanc du professeur de dessin ne fut pas étranger au phénomène. Brandon reçu quelques commentaires plus ou moins agréables, drôles ou bienveillants de la part du personnel de l’université. Au retour du déjeuner, Brandon en avait plus qu’assez. Son humeur s’était assombri et le soleil californien n’y pouvait plus rien. Son après-midi fut plus calme mais son humeur ne s’arrangea pas. Il eut affaire à une classe qui n’avait pas envie de travailler et qu’il dû rappeler à l’ordre plus d’une fois. S’ils ne voulaient pas apprendre, rien ne les retenait. La mauvaise humeur de leur professeur d’habitude d’humeur si égale les tint à carreau ce qui fit venir la culpabilité dans le balai déjà sombre de ses pensées. En somme, à la fin de la journée, Brandon était d’une humeur massacrante. Pour se changer les idées, il s’acheta un café coco qu’il emporta dans les rues animées de Monterey, sur le chemin du retour à la maison. C’est alors qu’il attendait l’interruption du flot des voitures pour traverser la route que cet homme apparu. Au début Brandon le regarda sans lui prêter attention. Il n’était qu’un individu dans la foule des autres. Puis l’inconnu eu un geste qui réveilla Brandon : il cracha. Pour la défense de l’homme, il n’avait pas calculé que le crachat en question finirait sur la poussette de cette maman qui n’avait rien demandé. Mais rien ne pouvait pardonner son geste victorieux suite à la surprise, ni son rire teinté de fierté. Le sang de Brandon se mit à bouillir. Il était probablement aussi outré que la femme qui exprimait bruyamment sa colère. L’homme s’amusait, lui. La situation le faisait rire. Son irrévérence atteignit des sommets et Brandon perçu malgré la distance la fin de sa réponse : « Mais ne t’inquiète pas, je t’en fais un autre quand tu veux ! »Et de se tripoter l’entre-jambe. Cette fois c’était trop. Sans même faire attention aux autres piétons qui traversaient à présent que le feu des voitures était passé au rouge et que la voie était libre, Brandon coupa la petite foule et rejoignit la femme. De sa main libre il saisit dans sa poche un paquet de mouchoirs en papier afin qu’elle puisse nettoyer le crachat. « Laissez tomber, il n’a sûrement pas eu de mère pour lui apprendre le civisme. » lâcha-t-il d’un ton chargé de mépris en accordant à peine un regard à l’homme. Les choses auraient pu en rester là mais visiblement monsieur gonades ne supportait pas qu’on attaque sa virilité. « Qu’est-ce qu’elle a la lopette ? Elle veut qu’on lui montre ce que c’est un homme, elle aussi ? »Brandon le regarda vraiment cette fois. Son regard passa lentement sur chaque aspect de la personne qui se tenait en face de lui. Un cliché ambulant : une carrure de gars qui fait de la musculation, une veste en cuir décorée de clous, un pantalon en jean usé et des rangers aux pieds. Dans un affrontement physique Brandon finirait en viande hachée selon toute probabilité, ce qui n’était en aucun cas dans ses intentions, contrairement à l’individu en face de lui à en croire cette manière qu’il avait de faire craquer ses jointures. Un cliché de plus. Brandon failli rire tant il le trouvait grotesque. « Inutile, mon père me l’a appris, il a même donné sa vie pour ça. »En d’autres circonstances, Brandon aurait eu mal de repenser à son père mais à la lumière de ce qui se passait il était au contraire très fier de ce qu’avait fait son père. La brute en face de lui se mit à ricaner. Il avait manifestement envie de dire une brillante réplique supplémentaire mais ce qu’il n’avait pas réalisé, contrairement à Brandon qui était très observateur, c’est que la scène disposait de témoins irréfutables. « A votre place j’arrêterais de me donner en spectacle » fit-il en montrant une ado qui, comme tous les jeunes de son âge, tenait un téléphone dans la main, un téléphone braqué sur la scène qui se déroulait. « Votre bêtise apparaîtra bientôt sur internet. Peut-être avez-vous envie de leur donner votre nom et votre numéro de téléphone pour qu’ils viennent vous féliciter ? »Il y eu un long temps de silence. Monsieur Gonades sembla réfléchir. Un exercice difficile pour lui à n'en pas douter ! |
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Marinna Woods 21
Coco - Elle
Chyler Leigh
Wild Heart <3 Pas encore... Mais bientôt (a)
Née le 17 mai 1987 dans le Nevada, Marinna à aujourd'hui 37 ans
Elle l'avait rencontrée il y a longtemps et n'avait pas eu le cran d'assumer ses sentiments. Mais elle a décidé de ne plus la laissée partir et elle est aujourd'hui fiancée à l'amour de sa vie <3
Après avoir longtemps travaillé à l'hôpital, elle est désormais pédiatre et associée du Mom&Me.
Un appartement dans le centre
Marinna est l'ainée d'un couple d'agriculteurs catholiques traditionnelles. Famille en difficulté financière, Marinna côtoie des enfants parfois en mauvaise santé et de cette période née sa vocation de devenir pédiatre. Elève brillante, elle obtient à la fin du lycée une bourse en médecine à l'université de Los Angeles. Là-bas, une nouvelle vie s'offre à elle. Elle y rencontre notamment Siobhan, qui deviendra sa meilleure amie et future associée. Au début de son internat, elle rencontre Fulvio, un riche étudiant dans le commerce, avec qui elle se fiancera. Mais leur mariage après la fin de l'internat de Marinna, est annulé au dernier moment : en effet, une jolie circassienne bénévole à l'hôpital devenus sa seconde meilleure amie lui déclare sa flamme une semaine avant son mariage. Bien que troublée par la jeune femme, la pédiatre maintient aimer Fulvio jusqu'au moment où Siobhan la retrouve avant la cérémonie. Marinna s'effondre, elle n'est pas amoureuse de Fulvio. Toutes deux s'échappent du mariage avant de partir pour Monterey quelques jours plus tard. Après une dépression qui la mettra KO quelques mois, Marinna change de look et adopte son diminutif Marie. Un soir, elle monte avec Siobhan un projet de maternité, devant associées. Leur projet abouti à l'ouverture du Mom&Me, en janvier 2022. Quelques mois plus tard, lors de la réunion d'une association elle retrouve la circassienne qui avait fait capoter son mariage huit ans plutôt. Marinna et elles sont aujourd'hui fiancée avec un mariage prévus en janvier.
new to the community | Sujet: Re: Toujours se méfier du karma (Marie) Dim 20 Oct - 16:22# | |
| Centre de Monterey Septembre 2024 La fin de la journée approchait et elle avait été très bonne. Ce matin, j'avais travaillé de bonne heure au Mom&Me avant de partir à 14H pour retrouver ma bien aimée pour parler mariage. Le jour J approchait et nous avions encore beaucoup (trop) de choses à organiser. Un mariage, non mais qu'elle idée j'avais eu ! Ou plutôt, qu'elle idée avions nous eu de vouloir marquer l'évènement. C'était une série de nœuds au cerveau sans fin. Cependant, si je devais me montrer honnête j'avais beau râler, ces préparatifs m'enthousiasmaient. L'après-midi avait été consacré à nous renseigner sur les gâteaux de mariage. Etant plus une fan de salé que de sucré, j'avais été pénible...Très pénible quand au choix du gâteau. C'était, entre autre, mon mariage et quitte à ce qu'il y est un gâteau, je comptais bien en profiter. Nous avions finit par nous décider pour trois gâteaux différents ce qui devrait permettre à nous et nos invités de trouver notre bonheur. Vers 16H, je l'embrassais et pris la direction de la maison d'Annie qui gardait ma petite Maddie chérie. Maddie n'était pas ma fille mais celle de ma meilleure amie et j'étais totalement gaga de cette enfant. Par conséquent, à moins d'avoir un impératif que je ne pouvais pas décaler, j'étais toujours d'accord pour aller la chercher quelque part ou la garder quand Siobhan en avait besoin ce qui était justement le cas en cette après-midi d'automne. Maddie dans la poussette, j'attendais patiemment que le feu passe au vert tout en bavardant avec elle. C'est alors qu'un désagréable bruit de crachat attira mon attention. Un gars venait de cracher... Sur la poussette et... Se mit à rire en voyant ma réaction outré.
''Mais vous êtes sérieux ?! Espèce de vieux porc dégueulasse, vous n'avez pas honte ?!" M'exclamais-je, profondément énervée pendant que le sale type riait. Mais ma colère atteint le niveau au dessus quand l'énergumène eu l'audace d'en rajouter une couche : ''Mais ne t’inquiète pas, je t’en fais un autre quand tu veux ! '' Il ajouta à la parole un geste vers son entre jambe. Une centaine de répliques me passèrent par la tête mais j'étais tellement choquée que j'étais incapable de sortir un mot. Ce n'était pourtant pas la première fois dans ma vie que je me faisais cracher dessus, ni que je subissais des gestes déplacés : le bonheur d'être une femme, qui plus est lesbienne, dans le monde actuel. Mais là... J'étais avec Maddie, avec une enfant ! Comment ce sale type pouvait oser se comporter comme ça devant une enfant !
C'est alors qu'un homme intervient. Brun, la trentaine, un pantalon, étrangement artistique. Il me tendis un paquet de mouchoir que je pris avec reconnaissance pour essuyer la poussette. Je m'agenouillais pour rassurer Maddie qui commençait à s'agiter, laissant le jeune homme qui n'avait, contrairement à moi, visiblement pas perdus sa langue me donner un coup de main. Des bribes de la joute verbale qui avait commencée me parvenait aux oreilles et je me redressais pour entendre la question que l'artiste venait de poser au sale type. Je ne pus m'empêcher de sourire face à l'aplomb du trentenaire qui venait, semble-t-il de clouer le bec à l'individus. Tendue, à cause de la manière dont la conversation allait tourner, je le vis réfléchir puis tourner les talons en grognant, non sans nous avoir adressé un dernier regard mauvais et en ayant levé son majeur. Je soupirais de soulagement en le voyant s'éloigner. Même si je n'y étais pour rien, je n'avais aucune envie de devoir annoncer à Sio que je m'étais fais agressée avec Maddie. Mais la situation n'ayant pas empiré, je pourrais sans mal expliquer la situation à mon amie sans l'inquiéter. Néanmoins, je n'étais pas du genre à me détendre si facilement après une scène comme celle-ci et j'étais très reconnaissante envers l'artiste pour son coup de main. Aussi, alors que le feu passait au vert, je lui rendis son paquet de mouchoir.
"Merci pour votre aide, je ne sais pas ce qui m'a pris, je me suis retrouvée incapable de dire quoi que ce soit. J'allais au centre ville, je peux vous inviter à boire un verre pour vous remercier ?" |
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Brandon Bloom 146
Lilas
Louis Delort
wildflower Walter Hawkes
32 ans
La peinture
Professeur de dessin et peintre
Présente
bronze member | Sujet: Re: Toujours se méfier du karma (Marie) Mer 30 Oct - 18:42# | |
| Monsieur Gonades semblait réfléchir, un exercice peut-être compliqué pour lui. Finalement le trop plein de témoins autour d’eux, sa solitude au milieu de la foule et surtout la présence de la caméra semblèrent emporter la partie. Ce fut comme si les muscles du gars se dégonflaient.
« Il vaut mieux pour toi que je te recroises pas » lâcha-t-il avec hargne avant de déguerpir la queue entre les jambes, non sans avoir ponctué sa phrase d’un geste éloquent.
Brandon le regarda partir. Il sentait son cœur battre furieusement dans sa poitrine et ses mains se liquéfier de transpiration. Il tremblait. Maintenant que la menace était passée, il tremblait comme une feuille. Son gobelet lui échappa des mains. Le pantalon blanc, déjà décoré de peinture, se para alors d’une nouvelle nuance, café au lait de coco.
« He merde ! »
Le stress, Brandon ne savait pas gérer.
C’est alors que la dame revint à lui pour lui rendre son paquet de mouchoirs. Pour sûr, il lui serait utile, quoi que cela ne retirerait pas les tâches brunes due au café. Brandon reçu ses mouchoirs avec un pâle sourire et bafouilla un « Merci » difficilement intelligible. Sur ce coup, il ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas avoir réussi à trouver les mots. Compte tenu de l’état dans lequel cela le mettait lui-même. Alors ce fut plus fort que lui : devant l’ironie de la situation, son invitation à prendre un verre par dessus le marché, il se mit à rire. Un rire fou et incontrôlable qui évacuait le stress du contrecoup.
« Pardon » s’excusa-t-il entre deux rires. « Pardon. »
Il se sentait con là, comme ça, à rire au milieu du passage, sous le regard de cette femme qu’il avait essayé d’aider et qui devait le prendre pour un fou maintenant. Penser cela l’aida à se calmer. Il inspira un grand coup pour chasser les derniers sursauts de rire et planta son regard dans celui de la jeune femme.
« Excusez-moi, vraiment. » Il croisa les doigts intérieurement pour qu’elle ne le prenne pas pour un cinglé échappé de l’asile. « Je… hum… hé bien je ne sais pas ce qui m’a pris. »
Il se sentait prendre feu sous l’effet de la honte. Ses yeux essayaient de soutenir le regard noisette de l’inconnue mais Brandon tentait de prendre la fuite par tous les moyens pour échapper à cette gène terrible qui l’étreignait. Il aurait voulu être une petite souris et disparaître dans le caniveau.
« J’espère que votre enfant n’a rien. » fit-il dans l’espoir de détourner l’attention de sa personne.
Et pour la première fois il regarda en direction de la poussette. |
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