Une véritable amitié se confond avec la famille / Horacio
Taeko Lucero
60
LoOm
Sergio Carvajal
Tearsflight
@Timaël Sörensen, @Thao Schäfer
Né le 22 Juin 1991, beaucoup peinent à croire que je cumule trente-trois années d’existence. Bien souvent aveuglés par ce visage qui reflète généralement l’innocence d’une jeunesse qui me fut pourtant volée
Célibataire. L’attachement, les sentiments, sont bien souvent source de tourments. Sans oublier ce métier qu’il me serait obligé de dissimuler en me livrant au mensonge, d’une vie bien rangée. Surfer sur une vague de liberté au gré de mes envies me semble donc plus adapté, préférant de loin la séduction à la concrétisation d’une quelconque relation
Mercenaire. Une activité au demeurant secrète, couverte par le métier de Reporter au The Real Newsen, relatant ainsi l’actualité à Monterey et bien au-delà de ses frontières.
Dans un petit loft à l'allure industrielle à l'Est de Monterey, non loin de l'aéroport. Plutôt lumineux par sa grande baie vitrée, son mur en brique et sa décoration moderne (principalement en bois) font ressortir les poutres métalliques. Dans le salon trône un grand terrarium pour Banzaï, mon caméléon a qui je confies mes journées et mes péripéties.. Enfin que ne serait pas un bel appartement sans quelques plantes d'intérieur soigneusement disposées pour apporter un peu de chaleur.
Actif
new to the community
Sujet: Une véritable amitié se confond avec la famille / Horacio Ven 12 Juil - 16:48#
Cette sensation de liberté, le cœur prêt à exploser, j’embrassais cette adrénaline si convoitée. Elle serait certainement mon unique amour, la seule à me faire vibrer sans le moindre détour. Pour autant, je restais maître de mes pensées, appréciant de sentir ma moto virevoltée, s’envoler puis retombée dans des secousses sans parvenir véritablement à me faire vaciller. Un regard sur le côté, suivi de peu par Horacio qui me serait une fois de plus impossible à semer. Tantôt second puis premier, a chaque instant nos positions risquaient de s’inverser. Il était de notre rituel de se retrouver, en équipe mais aussi entre deux frères incontestés, tant nos destins n’ayant eu de cesse de nous rapprocher. Un sourire sur les lèvres bien que dissimulé, je m’apprêtais à le surprendre en empruntant un chemin détourné. Nous avions pour habitude de sortir des sentiers battus, s’adaptant bien souvent sans grande difficulté en restant toujours à l’affût. Ce circuit improvisé ne découragerait aucunement Horacio de me suivre au fin fond de cette petite forêt, certainement piqué par une curiosité qui lui conduirait. Cinquante, trente puis un mètre, le moment était venu de le prendre en traître. Un court regard en arrière, Horacio me rattrapait d’ores et déjà sans de toute évidence avoir connu la moindre galère. Je restais néanmoins avantagé d’être le seul à connaître ce terrain sur lequel nous nous étions engagés, filant à travers les arbres sur ce sentier que très peu emprunté. Mais que ne fut pas la récompense en bout de sentier, la ville de Monterey se trouvant presque à nos pieds par la hauteur gagnée. Un dérapage contrôlé, le casque ôté, l’air frais eu le don de me revigorer. « Alors ce nouveau parcours, tu en penses quoi ? Pas mal non ? Blanka était toujours de bon conseil en la matière, toujours en quête d’un nouveau terrain pour prouver qu’elle restait la meilleure et une pilote hors pair. « Une petite pose ? Non sans une petite arrière-pensée, trouvant asile sur un rocher pour s’attarder sur ce sac avec lequel je m’étais encombré. Un sourire plein de fierté vint s’illuminer sur mon visage quand d’un pull soigneusement enroulé deux bouteilles de bière, j’en vins à extirper. De ma main tendue je ne pu que lui en proposer, sachant pertinemment qu’il ne pourrait guère refuser. Mais que serait cette petite pause bien méritée sans un petit casse-gueule saucisson et cornichon combiné ? Instinctivement, mon regard en vint à se porter sur Horacio qui ne manquerait pas de s’en moquer, ajoutant sur un ton amusé : « Je t’interdis de me juger ok ?! » Quelques tranches coupées aussitôt avalées, savourant le spectacle qui s’étendait sous mes yeux un brin émerveillés. « Quand tu penses qu’il y a quelques années, j’ai tout quitté sans me retourner, pressé de tourner cette page pour ne plus entendre parler de Monterey. Je sais pas si l’âge rend con, mais aujourd’hui je suis presque certain que tout ça pourrait me manquer » Cette vie qu’ils s’étaient tout deux construits, ces moments a deux ou avec nos amis. La bière bien que tiède vint malgré tout titiller mes papilles, retrouvant du regard Horacio qu’il considérait aujourd’hui comme étant de sa famille. « Et toi ? Qu’est-ce qui te manquait le plus quand nous étions à l’armée ? Présentement, je ne te le demanderai pas, c’est bien trop facile à deviner. D’ailleurs, tu comptes un jour me la présenter ou tu ne comptes pas partager ? Amicalement, j’entends.» N’étant guère du genre à m’aventurer sur un terrain chasse-gardée. La fraternité bien avant le plaisir des courbes élancées !
Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie
Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo
Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.
Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou
♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge
Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
great member
Sujet: Re: Une véritable amitié se confond avec la famille / Horacio Dim 14 Juil - 16:06#
Une véritable amitié se confond avec la famille ♗ Début juillet 2024
Tu sens l’adrénaline courir dans tes veines, chaque pulsation amplifiée par le rugissement du moteur de ta moto. La sensation de vitesse, le vent fouettant ton visage, tout cela forme un mélange exaltant que tu ne changerais pour rien au monde. Tu en as besoin. Suivre Taeko, rivaliser avec lui, fait partie de vos habitudes. Un échange tacite, un ballet bien rôdé où chacun sait quand céder et quand pousser, sans jamais rompre l’équilibre de votre complicité. Tu observes ton Taeko, à peine visible à travers la poussière soulevée par vos roues. Le visage caché par ton casque, tu esquisses un sourire. Tu sais qu’il prépare quelque chose, une surprise qui n’en est pas vraiment une, tant vous vous connaissaient bien. Tu anticipes le mouvement, te préparant à la manœuvre.
Ainsi, Taeko bifurque soudainement, s’engageant sur un sentier étroit. Sans hésitation, tu ajustes ta trajectoire pour le suivre sur le sentir que tu prends en parallèle. Les arbres défilent à une vitesse vertigineuse, votre proximité ajoutant une dose de danger que tu trouves presque apaisante. Chaque obstacle est une opportunité de tester tes réflexes, chaque virage une chance de prouver ta maîtrise. Dans un geste habile et maîtrisé, en l’espace de quelques secondes, tu te retrouves à rouler sur ses traces, le suivant de très près, assez pour que des novices puissent créer un accident. Enfin, vous émergez sur les hauteurs, offrant une vue imprenable sur Monterey. Lorsqu’il s’arrête brusquement, son dérapage soulevant un nuage de poussière, tu imites le mouvement, ton propre dérapage parfaitement contrôlé, et tu ôtes ton casque, respirant profondément l’air frais.
Tu as à peine le temps d’expirer que la question teintée de fierté de Taeko t’interpelle et te fait sourire. « Pas mal, je dois dire. J’en déduis que tu n’as pas trouvé ce terrain toi-même. » Léger sourire en coin, regard complice, tu te doutes parfaitement qui se cache derrière cette découverte et tu sais que tu n’as pas besoin d’en dire plus. Il le comprendra facilement de lui même. Sur ces paroles, il te propose rapidement une pause que tu acceptes d’un simple coup de tête et tu prends place à ses côtés sur ce rocher, face à cette vue qui surplombe toute la ville. Tu pensais avoir déjà fait le tour de cette ville, que ce soit en long en large ou en travers, mais tu es agréablement surpris d’avoir tort sur ce point, il reste des endroits de choix dont tu ignores encore tous les secrets à Monterey. Avec un sourire moqueur, tu le regardes sortir les bières, le saucisson et les cornichons avant d’empoigner la bouteille qu’il te tend. Tu lèves alors les mains en signe de reddition en ajoutant « Je ne juge pas, je me dis juste que la France doit sacrément te manquer et que tu aimes un peu les cornichons, si tu vois ce que je veux dire. » Tu ne juges peut-être pas, mais tu te moques ouvertement en toute amitié. Tu savoures la vue avant de décapsuler vos bières, de trinquer furtivement avec lui et d’en prendre ta première gorgée.
Tu profites de cette vue panoramique pendant que ton frère de cœur évoque Monterey, cet endroit qu'il a cherché à fuir sans jamais se retourner. Ses paroles te plongent dans tes propres souvenirs, toi aussi ayant quitté ta maison sans un regard en arrière, bien que ce n'était pas ton choix. « C’est sûr que l’âge n’aide pas. » Tu le dis en riant légèrement de ta blague maladroite avant de devenir plus sérieux. « Pour être honnête, c’est difficile de voir les choses clairement quand on est sur place. On était ados, insouciants et coincés dans un engrenage. Nos vies n’étaient pas simples, une succession de mauvais choix, avant de quitter Monterey. On a fait des conneries ici, et si on était restés, que serait-il advenu de nous ? La Corse nous a appris à apprécier Monterey à sa juste valeur je pense. L’ordre et la discipline nous ont complètement refaçonnés et nous ont fait grandir. » Tu laisses les souvenirs de l’armée envahir ton esprit, un mélange de camaraderie intense et de dureté incessante. Pourtant, ce sont surtout les bons souvenirs qui te reviennent en mémoire. Tu prends un moment pour réfléchir à la question de Taeko, te demandant ce qui t’a réellement manqué durant ces années. « Ce qui me manquait le plus ? » Tu répètes, ton regard se perdant sur la mer au loin. « Ma famille. Mes proches. Les moments partagés avec eux, loin des ordres. Être vraiment présent pour eux aussi, pour Cutie... À une époque, j’aurais dit que ce qui me manquait, c’était les moments où je pouvais être moi-même. Mais en réalité, c’est grâce à la Légion que je me suis vraiment découvert. J’étais moi-même là-bas. Et toi ? » Tu prends une nouvelle gorgée de ta bière avant de tourner le regard vers lui. « Et à l’inverse, qu’est-ce qui te manque de la vie qu’on avait en France ? » Le vent frais apporte une bouffée d'air pur, et la sensation de liberté te fait sourire intérieurement.
Tu finis par éclater de rire, un rire franc et chaleureux, lorsqu’il amène le sujet du cœur. « Ah, sur ce point, j’aurais pu te la présenter. Disons que ce n’était pas ce que j’avais imaginé. C’était une pente assez raide, et j’ai réalisé qu’elle n’était finalement qu’une amie. Ridicule, je sais, mais c’est comme ça. Je ne force jamais rien dans ce domaine. Franchement, je suis un vrai handicapé en amour. » Tu ris de toi-même en prenant conscience que l’amour n’a jamais été simple pour toi, une porte que tu as toujours gardée soigneusement fermée et que la vie semble vouloir ouvrir seulement pour la bonne personne. « Je te présenterai la bonne, c’est sûr. Et toi alors, ça en est où ? » Tu attrapes le pot de cornichons et viens rapidement piocher dedans, savourant le goût acidulé. Ce sont des moments comme celui-ci, simples et authentiques, qui te rappellent pourquoi tu aimes tant être à Monterey et pourquoi tu te sacrifies. Tout est une trame de souvenirs et d’émotions qui te nourrissent.
Né le 22 Juin 1991, beaucoup peinent à croire que je cumule trente-trois années d’existence. Bien souvent aveuglés par ce visage qui reflète généralement l’innocence d’une jeunesse qui me fut pourtant volée
Célibataire. L’attachement, les sentiments, sont bien souvent source de tourments. Sans oublier ce métier qu’il me serait obligé de dissimuler en me livrant au mensonge, d’une vie bien rangée. Surfer sur une vague de liberté au gré de mes envies me semble donc plus adapté, préférant de loin la séduction à la concrétisation d’une quelconque relation
Mercenaire. Une activité au demeurant secrète, couverte par le métier de Reporter au The Real Newsen, relatant ainsi l’actualité à Monterey et bien au-delà de ses frontières.
Dans un petit loft à l'allure industrielle à l'Est de Monterey, non loin de l'aéroport. Plutôt lumineux par sa grande baie vitrée, son mur en brique et sa décoration moderne (principalement en bois) font ressortir les poutres métalliques. Dans le salon trône un grand terrarium pour Banzaï, mon caméléon a qui je confies mes journées et mes péripéties.. Enfin que ne serait pas un bel appartement sans quelques plantes d'intérieur soigneusement disposées pour apporter un peu de chaleur.
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Sujet: Re: Une véritable amitié se confond avec la famille / Horacio Mar 16 Juil - 16:45#
Sans grande surprise, Horacio en vint à déraper à mes côtés, laissant un nuage de poussière s’échapper tandis qu’un sourire vint immédiatement m’envahir. Je devinais aisément qu’il prendrait le lead quand l’heure sera venue de rentrer, mais je resterai assurément déterminé à ne pas lui offrir une victoire avec facilité. Ces incessantes compétitions avaient le don de nous galvaniser, mais aussi d’entretenir cette fraternité qui jamais ne s’était brisée, tant nous l’avions à la sueur de notre front, façonnée pour survivre face à la cruauté de l’humanité qui, de toute évidence, ne vivait pas ses meilleures années. Mais pour l’heure nous avions délibérément fait le choix de tout oublier, de profiter de cette sortie en toute simplicité tant nous avions conscience qu’il était important de ne pas délaisser ces moments privilégiés. Nombreux, étaient tombés au nom de notre liberté, sans jamais véritablement pouvoir eux même en bénéficier, ainsi quoi de mieux que de passer des moments auprès de nos proches pour les honorer ? « Pas mal, je dois dire. J’en déduis que tu n’as pas trouvé ce terrain toi-même. » Bien qu’encore visible, mon sourire ne put s’empêcher de se transformer pour laisser paraître un air faussement choqué. Bouche entrouverte et yeux écarquillés, je m’apprêtais ouvertement à prononcer un mensonge qu’il n’aurait aucun mal à deviner, tant il était surjoué « Quuuoi ?! Je ne vois pas ce que tu insinues. Je suis tout à fait capable de trouver des terrains de qualité ! » Du moins, si j’avais bien évidemment pris la peine de chercher, me reposant pleinement sur les qualités de celle pour qui la conduite semblait innée. Conscient que cette mauvaise foi n’aurait que pour résultat de tendre mon dos pour mieux me faire fouetter, c’est en levant les yeux en direction du ciel que j’en vins naturellement à me confesser « Ok, tu as raison, on m’a aidé à le trouver » Contre compensation bien sûr, Blanka étant connue pour ne pas faire dans la demi-mesure. Je vous laisse imaginer tous les pots de cornichons achetés, mais bien heureux d’avoir sû/pû en sauver. Car tous deux à peine installés sur un rocher, j’en vins naturellement à sortir pain saucisson et cornichons pour un petit gueuleton improvisé. Avant même de croiser à nouveau son regard, je l’avais deviné, ce petit air amusé qu’Horacio ne put s’empêcher d’afficher sans même chercher à lutter. « Je ne juge pas, je me dis juste que la France doit sacrément te manquer et que tu aimes un peu les cornichons, si tu vois ce que je veux dire. » Une mise en garde et des mains levées, mon rire ne pu que s’échapper sous ses insinuations à peine voilées « Tu te fais des illusions, enfin pour les cornichons » Nous étions à présent lié par de l’amitié, du moins c’est ce que nous avions d’un accord commun décidé. Pourtant, mes mains n’eurent aucun scrupule à s’en saisir d’un pour le croquer puis le savourer non sans un sourire amusé. J’avais conscience que cette simple gourmandise laissait à penser que je m’évertuais à nier une certaine vérité, mais tous mes sentiments, je me vouais à refouler. Bientôt, cette amitié avec Blanka deviendrait belle et naturelle, laissant ainsi s’échapper le passé pour simplement profiter, à l’image de nos bouteilles qui s’entrechoque pour trinquer au nom de l’amitié. Une première gorgée avalée, mon regard en vint à parcourir le paysage presque enchanté, me transportant indéniablement dans le passé pour finalement prendre conscience que je vivais certainement là mes meilleures années. « C’est sûr que l’âge n’aide pas. » Yeux plissés et sourcils froncés, mon coude pris son envolée pour percuter son bras qui se trouvait à ma portée, une nouvelle fois faussement vexé avant qu’un sourire ne vienne s’esquisser. « Méfie-toi, à force de faire le malin, on tombe dans le ravin. D’ailleurs, ça ne serait pas quelques cheveux blancs que tu as là, sur le côté... » Bien évidemment, il n’en était rien, faisant simplement mine de pencher la tête en sa direction dans une grimace qui laisserait à penser que j’aurai bel et bien besoin de consulter un opticien. À présent concentré sur le saucisson finement coupé, j’en vins à lui proposer d’une main tendue tout en écoutant ses paroles pleines de sagesse et de maturité. Bien qu’un peu plus âgé, nos rôles étaient bien souvent inversés, Horacio étant bien plus posé pour endosser ce rôle de frère aîné. Dans une nouvelle gorgée après un nouveau croc affamé, je devais reconnaître qu’il m’était impossible de me projeter si mon choix ne s’était pas tourné vers l’armée. J’étais prêt à parier que je me serai enfoncé, les pieds enlisés dans une vie de camé, à errer pour finalement crever, perdu et isolé. « Mhm. Tu as certainement raison. Tu es sûr d’avoir 29 ans ? Maintenant, que j’y pense, je n’ai jamais eu l’occasion de le vérifier sur ta pièce d’identité » Un peu d’humour pour un brin de légèreté, ne souhaitant pas forcément me retrouver ensevelis de souvenirs que je ne souhaitais aucunement raviver. Cognant ma bouteille contre la sienne avant qu’elle devienne mienne, je ne pu m’empêcher d’à nouveau trinquer. « A l’armée ! » Bien que ma carrière en vînt à mal se terminer, jamais je ne pourrais regretter ces années : tant pour cet esprit de solidarité, que pour cette simple chance de l’avoir rencontré. Ce frère que bien des personnes pouvaient m’envier.
Le regard de nouveau rivé vers l’horizon qui se dessinait sous nos pieds, le silence en vint à s’installer sans que ni l’un ni l’autre ne cherche à le briser. N’est ce pas cela aussi l’amitié ? Se comprendre sans un mot prononcé, respecter ces moments ou nous nous retrouvons à nouveau projeté dans le passé, dans un tourbillon de pensées pour songer à ce qui aurait pu autrefois nous manquer. À ces mots, je ne pouvais que m’y identifier, car bien que sans famille, la mienne venait perpétuellement me hanter, si bien qu’il aura fallu de nombreuses années pour parvenir à quelque peu l’oublier. Jusqu’à ces textos et appels répétés, ignorés, mais suffisamment fréquents pour me rappeler qu’un passé ne peut être aucunement effacé. « Je comprends, mais un homme sage m’a dit il y a peu, que c’est après s’être éloignés qu’on apprend la véritable valeur de ces moments partagés. C’est bien ce que tu fais aujourd’hui non ? » Inutile de préciser qui était l’homme que venais d’évoquer, n’hésitant pas à retourner ses propres paroles contre celui qui les avait prononcés. A mon tour je me devais de réfléchir à ce qui avait pu me manquer, tant par le passé qu’envers cette France que j’avais appris à découvrir et à aimer. Étrangement, les réponses à ces questions furent presque instantanées… « Je crois que rien ne me manquait à l’époque. Je n’avais plus grand-chose qui me rattachait à Monterey. Je voulais juste oublier, m’offrir une nouvelle identité, avoir l’occasion de tout recommencer en espérant faire la fierté de ma mère qui a tout sacrifié… Cette simple confidence pleine de sincérité suffit à ce que ma mâchoire en vienne à se crisper, bien qu’un sourire en demi-teinte se refusait à mourir. « Elle adorait la Légion. Les hommes en uniforme de manière générale, mais les légionnaires, ah les légionnaires, ses yeux n’avaient de cesse de briller chaque fois qu’il y avait un reportage télévisé » Parait-il que boire et manger était un bon moyen de ne pas se laisser submerger, de conserver l’esprit occupé pour ne pas succomber. Lâchant une profonde inspiration, ma main vint à plonger dans le pot de cornichon, l’associant à un saucisson avant de l’engouffrer avec passion. « Pour ce qui est de notre vie en France…À part la nourriture et les petites françaises, tu veux dire ? Hum…Pas grand-chose, je crois. Tout cet esprit de solidarité, de fraternité, notre amitié… On a su l’emporter avec nous, à travers ce genre de moment, mais aussi ceux passés avec le commando. Je crois qu’il m’arrive encore un peu de regretter l’innocence de Lélio à son arrivée à l’armée, mais on n’échappe pas longtemps à la réalité. S’ayait ! Je tuerai pour un croissant ! » Mon estomac en vint même à s’exprimer, tant cette idée semblait le faire rêver. Tapotant mon ventre tel un bébé impossible à calmer, j’en vins à combler mon appétit par une nouvelle bouchée vite avalée. Nos rires sonnèrent à l’unisson face à cette triste conclusion. Pour autant je restais persuadé que de nous deux Horacio serait le premier à tomber amoureux, bien plus ouvert à ce sentiment que je trouvais bien souvent trop douloureux « Tu m’en vois désolé, mais je pense que tu as bien fait de ne pas te forcer. Par respect et par honnêteté envers elle et aussi envers toi-même. C’est certainement ce qui sauvera votre relation, quoiqu’elle advienne. Elle l’a pris comment ? Ma curiosité était certainement l’un de mes principaux défauts, l’assumant pour autant en n’hésitant pas à questionner Horacio. Bien évidemment, il me serait difficile d’échapper à sa propre curiosité, acquiesçant d’un signe de tête quand il en vint à évoquer les présentations de celle qui parviendra à trouver la clé de son cœur si difficile à conserver. Me concernant un sourire espiègle ne put que s’afficher, ne cachant rien de ce refus perpétuel de m’attacher. « L’amour, c’est trop compliqué, il y a bien longtemps que j’ai décidé de m’en passer et je crois que ce n’est pas prêt de changer. Du coup, il me semble qu’on peut aisément en conclure que je suis tout autant, si ce n’est pas plus que toi, un véritable handicapé de l’amour. »
Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie
Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo
Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.
Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou
♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge
Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
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Sujet: Re: Une véritable amitié se confond avec la famille / Horacio Lun 29 Juil - 13:14#
Une véritable amitié se confond avec la famille ♗ Début juillet 2024
Tu souris en dérapant aux côtés de Taeko. Cette compétition amicale, ce rituel presque sacré, a le don de te galvaniser. Tu sais déjà qu’il ne t’offrira pas la victoire facilement lorsque vous reprendrez la route, et c’est une chose qui te tient réellement à cœur. Ces défis incessants, ces moments partagés, sont le ciment de votre fraternité, forgée dans les épreuves et renforcée par le temps. Tu ne peux t’empêcher de sourire en voyant l’expression faussement choquée de ton ami. Quel acteur vraiment médiocre, et il a tout l’air de le savoir. Tu hausses un sourcil, amusé par sa mauvaise foi. Tu n’as pas besoin d’entrer dans le vif du sujet pour avoir la réponse à ta question. Elle te paraît toute évidente : Blanka. Tu t’installes alors à ses côtés sur un rocher. Tu l’observes sortir son petit gueuleton improvisé. Encore une fois, tu affiches un sourire amusé en le voyant se régaler avec ses cornichons. Son rire contagieux provoque le tien. Ces moments de légèreté sont précieux, un rappel de la simplicité de votre amitié et de la profondeur de votre lien. Vous avez partagé tant de choses, des succès aux épreuves, et chaque instant comme celui-ci renforce votre fraternité.
Tu prends le temps de savourer l’amertume de ta première gorgée face à ce sublime paysage. Tu l’écoutes parler de Monterey, un endroit que vous avez tous les deux fui. Lui l’a quitté sans un regard en arrière, mais toi, ce n’était pas ton choix. Les souvenirs affluent, mêlant nostalgie et regrets, mais tu préfères te concentrer sur l’instant présent et sur ce qui compte aujourd’hui. Tu as choisi de laisser derrière toi les soucis et les douleurs pour profiter de ce moment de liberté, conscient de l’importance de ces instants privilégiés. Face à sa question, tu te remémores ton passé, tes choix, et le chemin que tu as emprunté, étroitement lié au sien. Néanmoins, tu accueilles sa taquinerie avec un grand sourire, appréciant cette légèreté qui a toujours le don d’adoucir vos conversations. Le coup de coude dans ton bras, suivi de la mention de tes cheveux blancs, te fait secouer la tête en riant. Tu vas même jusqu’à examiner ta propre chevelure avec une exagération théâtrale. « Eh bien, pour l’instant, je suis encore bon, je fais toujours autant de ravages, puis t’imagines avec des cheveux blancs, mon charme va complètement te faire de l’ombre ! Après, tu as de l’avance sur moi quand même. La prochaine fois, je vérifierai tes papiers histoire d’être certain de ne pas avoir un papy à mes côtés. » À ton tour, ton regard glisse et inspecte la chevelure de ton frère, et dans un geste vif, tu lui arraches un cheveu avant d’ajouter : « Ouh, il est joli celui-là. Méfie-toi, c’est le début d’une longue lignée, bientôt tu vas m’appeler pour que je t’aide à faire ta couleur. » Il va de soi que ce cheveu avait toute sa couleur vive d’origine, aucune touche grisonnante à l’horizon, mais tu ne serais pas passé à côté de cette occasion qu’il te sert sur un plateau d’argent.
Tu acceptes la tranche de saucisson tout en écoutant attentivement ton ami parler de votre passé et de vos choix de vie. Bien évidemment, tu ne manques pas d’ajouter ton point de vue sur la question en soulignant que l’armée a été un tournant décisif pour vous deux. Elle vous a offert une structure et un sens de la direction que vous pouviez manquer à l’époque. Elle vous a refaçonnés, en vous donnant une raison de vous lever chaque matin. Grâce à cette expérience, tu es heureux de voir où tu en es des années plus tard, d’autant plus en sachant que tu es toujours aux côtés de cet ami, qui est aujourd’hui un frère pour toi. Ton regard de nouveau posé sur lui, tu souris en voyant sa fougue face à ses morceaux de saucisson. Tu te revois, il y a encore 5 ans, sur les terrasses corses avec une vue aussi belle que celle que tu regardes maintenant, assistant à la même scène. Éclair de nostalgie, tu te sens chanceux d’avoir partagé tant de moments avec une personne comme lui, qui comprend à la perfection ce que vous avez traversé. Cependant, il aurait été trop beau qu'il s’abstienne d’imposer sa touche d’humour et sa remarque te fait éclater de rire. « Je vais même aller jusqu’à dire bientôt 30 ans, et chaque année bien méritée ! » Tu lèves alors ta bouteille pour la cogner à celle de Taeko, en ajoutant : « À l’armée et à cette fraternité. » Tu t’empresses de prendre une longue gorgée de ta bière avant de fixer ton frère, repensant à tes propres paroles. « Non mais tu sais quoi ? Ce n’est même pas à l’armée qu’on devrait trinquer, mais juste au fait qu’on soit encore là, à se supporter, à se battre pour ce qu’on a réussi à construire et à notre fraternité. On a peut-être eu des hauts et des bas, mais t’es toujours là, je suis toujours là et grâce à ça, on a un projet plus que florissant. » Il va de soi que tu fais référence à ton commando. Sans lui, il n’aurait pas la même saveur et tu avoues que tu n’aurais pas espéré meilleur bras droit. Les moments difficiles, les épreuves, mais aussi les victoires et les instants de camaraderie ont marqué votre parcours et marquent encore vos vies. Tu sais que, peu importe ce que l’avenir te réserve, il serait prêt à l’affronter avec toi. La vie d’un mercenaire est imprévisible, mais avec un frère comme lui à tes côtés, tu sais que les difficultés ne seront que des ponts à traverser.
Tu gardes les yeux fixés sur l’horizon, laissant les mots de Taeko résonner en toi. Le silence qui s’ensuit n’est pas inconfortable ; au contraire, il est chargé de sens et de compréhension mutuelle. Cette tranquillité est une part essentielle de votre amitié. Finalement, tu esquisses un sourire en l’entendant retourner tes propres paroles contre toi, de façon à la fois subtile et habile. « La seule différence, c’est qu’en partant, je savais ce que je laissais. » Tu prends une nouvelle gorgée de ta bière, te perdant un instant dans tes pensées alors que ton regard vagabonde sur le paysage qui s’étend devant toi. « C’est bien pour ça que j’ai eu autant de mal avec ça. » Tu ne passes pas un jour sans que la culpabilité te ronge. Ce sentiment d’impuissance face à la disparition de ta jumelle te ronge jour après jour, lentement grignoté par des "et si". Pourtant, ce qui t’a poussé à fuir Monterey, tu ne le regrettes pas. Tu le ferais même encore et encore si cela pouvait protéger et préserver ta petite sœur. Dans le silence de tes pensées, ton regard se pose sur lui et tu te mets à le regarder attentivement, sentant le poids des émotions dans ses paroles. Tu te doutes que ce genre de confidences n’est pas facile pour lui, alors tu ne peux que lui offrir une oreille attentive. « J’ai pu voir combien tu as travaillé dur, combien tu t’es investi et combien tu le fais encore aujourd’hui. Ta mère serait immensément fière de ce que tu es devenu. De là où elle est, c’est avec les yeux pleins de fierté qu’elle te regarde. » Tu prends une pause, hésitant quelques instants sur la suite de tes paroles. « Et moi, je le suis tout autant qu’elle. Pas seulement parce que je te considère comme un frère, mais parce que j’ai vu comment tu as transformé tes épreuves en force. Le petit con que tu étais est devenu un homme. » Tu laisses un rire t’échapper. L’idée même de ne pas ajouter ta touche d’humour était impensable, et tu vas même jusqu’à ajouter : « Même si tu restes un petit con. » Qu’importe tes mots, tu sais que derrière votre façade se cachent de profondes vérités.
Évoquer la France fait remonter indépendamment de toi bon nombre de souvenirs aussi beaux que douloureux. « Ah, les croissants ! » Tu ris doucement, alors que ton regard s’adoucit à la mention de la nourriture française. Par chance, tes découvertes culinaires dans ce pays, tu as su les ramener avec toi, et tu peux encore profiter de ce privilège chaque jour si tel est ton désir. « C’est vrai que ces petits plaisirs me manquent aussi, mais tu as raison sur ce point, l’essentiel, on l’a emporté avec nous. Tu sais, aujourd’hui tu es autant Lécio que Taeko, comme je suis autant Gaius que Horacio. Indissociables… La vie en France, avec ses bons et ses mauvais côtés, fait partie de notre histoire. Mais c'est ici, avec le commando, avec toi, que j’ai ce que j’avais en France et ce que j’avais à Monterey. Cela fait vraiment que je me sens chez moi ici aujourd’hui. » Tu piques un cornichon dans le bocal que tu gobes en un éclair avant de prendre une nouvelle gorgée de ta bière et d’ajouter : « Et si les croissants te manquent autant, dès qu’on le peut, on part en mission pour en trouver les meilleurs de ce côté du monde. » Tu accompagnes tes mots d’un léger clin d’œil et d’un sourire en coin avant que ton rire ne sonne comme une douce mélodie aux côtés du sien.
C’est alors que la conversation se tourne vers vos vies sentimentales. C’est sûrement le sujet qui t’échappe le plus et avec lequel tu as le plus de mal. Tu peines à comprendre toutes ses nuances et à savoir si tu as réellement connu ce qu’on appelle l’amour un jour. Tu laisses échapper un soupir, ton regard se perdant de nouveau sur l’horizon. La curiosité de ton ami est évidente, mais tu apprécies cette attention, ni déplacée, ni intrusive. « Je n’ai pas spécialement fait attention à sa réaction. Je voulais juste en terminer, mais je suppose que la nouvelle n’a pas été très bien reçue. Ça doit être difficile d’entendre que l’on ne partage pas les mêmes sentiments. C’était plus important pour moi d’être honnête que d’éviter de lui faire de la peine. La vie m’a appris à être franc et direct, non seulement dans mon métier, mais aussi dans mes relations, alors je ne voyais aucun intérêt à essayer ou à lui donner ce que je sais être incapable de lui donner, du moins avec elle. » Délicat sourire au bout des lèvres, tu poses enfin ton regard sur ton ami, prêt à lui offrir une vérité que tu as encore du mal à avouer. « En toute honnêteté, l’idée que chacun fasse sa vie de son côté me paraît être la meilleure. Je ne suis pas certain de vouloir sauver notre amitié. J’ai trop donné, je me suis trop investi pour encore refaire ces erreurs. Comme on dit, pas de nouvelles, bonnes nouvelles. » Effectivement, depuis cette séparation, tu n’as plus aucun contact avec elle, ni même aucune nouvelle. Néanmoins, tu as remarqué que ça ne te gêne pas. Tu n’y penses pas et te concentres sur toi-même, sur ta vie. C’est bien la première fois depuis des années que tu as l’impression d’enfin pouvoir respirer à plein poumon.
Cela dit, face à sa réponse, tu ne peux t’empêcher de rire sincèrement. Vous n’êtes clairement pas les meilleurs dans ce domaine et vos relations jusqu’à maintenant en témoignent. « Ah tu sais, on est peut-être éclatés sur l’amour, mais au moins on maîtrise l’amitié. Et ça, c’est inestimable à mon sens. Ironiquement, il m’arrive de me dire que la vie a vraiment tout fait pour que nos vies restent liées. » Il faut dire que vos vies ne sont qu’une succession de retrouvailles. De l’enfance à l’adolescence jusqu’à l’âge adulte, vos vies n’ont fait que s’éloigner pour mieux se retrouver, au point où il aura fallu que la France vienne vous aider pour ne plus jamais vous séparer. « Puis qui sait ? Peut-être qu’un jour, sans prévenir, quelqu’un viendra bousculer tes convictions. L’amour, c’est comme ça, il frappe quand on s’y attend le moins. Puis, n’oublie pas que les meilleures choses dans la vie viennent de ces complications. » Le hasard fait souvent bien les choses et la vie te l’a démontré à de nombreuses reprises. Aujourd’hui, tu n’en doutes plus, tu en es convaincu.
Né le 22 Juin 1991, beaucoup peinent à croire que je cumule trente-trois années d’existence. Bien souvent aveuglés par ce visage qui reflète généralement l’innocence d’une jeunesse qui me fut pourtant volée
Célibataire. L’attachement, les sentiments, sont bien souvent source de tourments. Sans oublier ce métier qu’il me serait obligé de dissimuler en me livrant au mensonge, d’une vie bien rangée. Surfer sur une vague de liberté au gré de mes envies me semble donc plus adapté, préférant de loin la séduction à la concrétisation d’une quelconque relation
Mercenaire. Une activité au demeurant secrète, couverte par le métier de Reporter au The Real Newsen, relatant ainsi l’actualité à Monterey et bien au-delà de ses frontières.
Dans un petit loft à l'allure industrielle à l'Est de Monterey, non loin de l'aéroport. Plutôt lumineux par sa grande baie vitrée, son mur en brique et sa décoration moderne (principalement en bois) font ressortir les poutres métalliques. Dans le salon trône un grand terrarium pour Banzaï, mon caméléon a qui je confies mes journées et mes péripéties.. Enfin que ne serait pas un bel appartement sans quelques plantes d'intérieur soigneusement disposées pour apporter un peu de chaleur.
Actif
new to the community
Sujet: Re: Une véritable amitié se confond avec la famille / Horacio Ven 16 Aoû - 15:22#
Il y a des personnes avec lesquelles les mots s’avèrent parfois superflus, laissant ainsi aux regards et aux expressions tout le loisir d’être silencieusement entendu. Bien qu’Horacio n’ait aucunement pris la peine de prononcer son prénom, je devinais à son sourire amusé que son imagination n’eut aucun mal à établir une connexion. Je ne pouvais que m’en amusé, forcé de constater que les oscars du meilleur acteur m’échapperont encore cette année, mais aussi et surtout par cette complicité, qui n’avait aucun mal à s’exprimer. L’une de nos meilleures alliées, certaines de nos légendaires tactiques étant nées par de simples regards échangés. Un avantage certain, y compris lorsque nous avions à valider ou non la prochaine mission censée alourdir notre butin. Un regard, un simple regard suffisait à confirmer ou à mettre en lumière des doutes quant à la stratégie employée. Une complicité rarement égalée, ma vie s’en retrouvant indéniablement changée en trouvant ce frère que je n’aurai jamais pensé trouver. Bien qu’il ne fût pas toujours aisé de vivre avec ce passé, témoin de bien des souffrances et de cette humanité qui manquait de plus en plus à notre société, nous avions de toute évidence développé une certaine facilité à nous déconnecter de la réalité, appréciant ces instants de simplicité non sans une ou deux vacheries à nous balancer. Le terrain de la taquinerie restait indéniablement celui que nous avions tous deux tendances à privilégier, apportant ainsi à notre quotidien un semblant de légèreté qui nous permettait de ne pas définitivement sombrer. Mon rire ne put que m’échapper lorsque que mon frère en vint à revêtir le rôle du parfait don juan, allant jusqu’à prétendre que son charme s’en retrouverait décuplé par quelques cheveux blancs. « Ailleuh ! » Caressant mon cuir chevelu dans une moue boudeuse bien qu’à nouveau surjouée, un fin sourire vint à se glisser sur mes lèvres quand il en vint à ajouter : « Ouh, il est joli celui-là. Méfie-toi, c’est le début d’une longue lignée, bientôt tu vas m’appeler pour que je t’aide à faire ta couleur. » Mes yeux en virent à s’élever en direction du ciel dégagé, secouant légèrement la tête en prétendant être faussement exaspéré et plein de naïveté. « Si tu me les arraches aussi ! À cause de toi, j’en ai au moins 10 qui vont pousser ! C’est ce qu’on appelle un coup bas non ? Je dirais même de la concurrence déloyale. » L’une de mes mains vint finalement à la rencontre de mon menton, mes doigts caressant les contours de ma mâchoire sous un faux air de réflexion « C’est à se demander qui est véritablement dans l’ombre de l’autre ! » Dos droit, menton relevé et plein de fierté, à mon tour, je faisais une démonstration d’un ego surdimensionné. « Et ouais, admire toute cette beauté ! Mais t’a de la chance, avec toi, j’accepte de partager ! » À l’image de nos vies enlacées, avec lui, je pouvais tout partager, jusqu’à la moindre pensée. Inspirés par la beauté de Monterey, nous en vinrent à évoquer notre ancienne vie et nos potentiels regrets. Jonglant entre bière, saucisson et cornichons, je ne pouvais que lui donner raison, l’armée m’ayant offert bien plus qu’une simple maison. Il s’agissait à mes yeux d’une seconde chance, celle de vivre pleinement sans se laisser envahir et consumer par mes propres souffrances. Surmonter les difficultés, se soutenir dans l’adversité. Assurément, nous avions gagné en maturité, bien qu’Horacio restait indéniablement celui qui, de nous deux, en avait le plus hérité malgré mon âge un brin plus avancé. « Je vais même aller jusqu’à dire bientôt 30 ans, et chaque année bien méritée ! » Amusé, il ne m’en fallait pas moins pour ajouter : « Bon sang ! Tu y tiens vraiment à tes cheveux blancs » Pour ma part, j’avais fait le choix de ne plus compter, luttant contre le poids des années en refusant d’admettre que cette guerre ne pourra jamais être remportée. Je voulais simplement profiter, vivre sans ne plus regretter, d’être allé au-delà de ses barrières que tout adulte mature avait tendance à ériger. Du moins à une exception près, car il y avait bel et bien un domaine dans lequel je refusais d’y mettre les pieds. Trinquant à cette vie bien méritée, mon sourire ne put que s’élargir quand il mit en avant nos réussites par-delà nos nombreuses années réalisées au sein de l’armée. Vous voyez : tant de maturité ! Cognant à nouveau sur sa bouteille de bière, je l’élevais à nouveau dans les airs, jamais lassé de trinquer à notre santé « Dans ce cas : à nous mon frère ! Au commando et a cette nouvelle vie, qu’importe ce qu’elle nous réserve, car ensemble, rien ne peut nous résister. » Oui, nous étions bel et bien prêts à tout affronter, car l’un comme l’autre savait qu’à ses côtés, se tenait le meilleur allié que la vie aurait pu nous apporter.
Les rires et les taquineries laissèrent peu à peu place au silence et aux émotions, restant néanmoins sur cette lignée de sincérité qui pourrait être la parfaite description de notre relation. Car bien que régulièrement en compétition, nous n'avions aucune difficulté à laisser libre cours à nos sentiments, sans craindre un quelconque jugement. Les paroles d’Horacio laissaient entrevoir un subtil mélange de regrets et de culpabilité, comme perdu entre ce choix qui lui était aujourd’hui impossible à regretter et ce sentiment qu’il aurait peut-être pu tout arranger, pour celles et ceux qui s’étaient vus contraints de rester. Un sentiment qui m’était étranger, n’ayant plus rien qui me rattachait à Monterey quand ce besoin de rejoindre la Légion s’imposait. Pour autant, je ne pouvais m’empêcher de croire qu’Horacio n’avait rien à se reprocher, la vie étant bien trop imprévisible pour se vanter d’en connaître toutes les subtilités. « C’est l’homme d’aujourd’hui qui en vient à le regretter, parce que tu sais ce dont tu aurais été capable pour aider ta famille et tes amis. Crois-moi, je comprends cette frustration, mais la vérité est que cet homme n’existerait certainement pas sans être passé par toutes les épreuves que l’on a vécues ces dernières années. Ta vie aurait été certainement différente, celle de tes proches aussi, mais personne ne pourrait dire si cela aurait été pour le meilleur ou pour le pire. » A mes yeux, la vie s’apparentait à un fil entremêlé, laissant ainsi des milliers de possibilités inexplorées une fois engagé dans l’une de ses solutions susceptibles de le démêler. Il était soudainement impossible de reculer, n’ayant d’autres choix que d’avancer, de continuer à explorer les nouvelles opportunités qui venaient de se créer. Lèvres pincées, bien qu’un fin sourire du coin lèvres à semi défiguré par une bouchée que j’en vins finalement à avaler, ma main vint se déposer sur son épaule pour lui signifier tout mon soutien face à ses regrets qu’il se devait d’oublier pour avancer. « Je ne pense pas que ta sœur aurait pu supporter de te voir derrière les barreaux. Ces regrets que tu ressens aujourd’hui, auraient été mille fois plus forts si elle avait eu à t’imaginer privé de ta liberté, plutôt qu’à jouer les gros bras en l’honneur de ton pays. » Mon regard dans le sien, mon sourire en vint légèrement à l’élargir, y mettant une touche d’humour comme à chaque fois que ma maturité venait un peu trop à s’exprimer. Lui offrant à nouveau quelques rondelles de saucisson et des cornichons, j’en vins à ajouter « Tu n’as pas à regretter cette décision, on doit juste accepter qu’il est impossible de toujours tout contrôler. » La vie était ainsi faite, tantôt de victoires et de défaites, l’important étant de toujours relevé la tête. Et pour y arriver, son mon amitié Horacio pouvait indéniablement compter. « J’ai pu voir combien tu as travaillé dur, combien tu t’es investi et combien tu le fais encore aujourd’hui. Ta mère serait immensément fière de ce que tu es devenu. De là où elle est, c’est avec les yeux pleins de fierté qu’elle te regarde. » Bien que de nombreuses années se soient écoulées, évoquer ma mère restait pour le moins compliqué. J’avais pour habitude de tout cloisonner, ne jamais entrouvrir ce tiroir plein de pensées relatives au passé. Non par manque de confiance, je nourrissais à son encontre aucune méfiance, mais bel et bien parce qu’il m’était encore difficile de contrôler toute cette colère impulsée par son décès. La vengeance n’était indéniablement pas parvenue à atténuer mes souffrances, souriant légèrement face aux propos d’Horacio, qui s’associait à toute cette fierté que j’espérai véritablement leur inspirer. « L’homme te remercie ! J’espère que tu dis vrai, j’ai envie d’y croire en tout cas » Voir mes efforts salués pouvaient que me remplir de fierté, Horacio étant à mes yeux un homme de vérité, le mensonge ne s’étant jamais entre nous immiscer. Je savais donc son discours plein de sincérité, d’autant plus lorsqu’il en vint à recourir aux mêmes stratagèmes pour y apporter un brin de légèreté. « Même si tu restes un petit con. » Bien évidemment amusés, quelques éclats de rire se mirent à nous échapper. « Cela fait partie de mon charme incontesté ! Tu connais à présent tous mes secrets » Le regard plein de malice, mes dents en virent à croquer un nouveau bout de saucisson. Cet instant plein de simplicité relevait d’un pur délice ! Je salivais à la simple idée d’un croissant tout juste sorti du four, chaud et croustillant, dévoré avec amour. Ce n’était un secret pour personne, la nourriture était pour moi ce que la couronne était à son roi. Indispensable ! Rater un repas ou une collation suffisait à me rendre grognon. Pour autant, l’innocence du Lélio qui se pensait capable d’échapper éternellement à son passé venait parfois a me manquer. Je ne pouvais néanmoins qu’approuver d’un mouvement de tête ses paroles, contient d’en avoir tiré les meilleures parties pour se construire cette nouvelle vie « Et si les croissants te manquent autant, dès qu’on le peut, on part en mission pour en trouver les meilleurs de ce côté du monde. » « Adjugé, vendu ! Il n’en fallait pas davantage pour que mes yeux se mettent à briller, laissant nos rires s’exprimer dans une poignée de main en l’honneur de cette promesse qu’il n’aura aucun mal à honorer.
Naturellement nous en virent à parler d’amour, ce sentiment si difficile à trouver et à conserver jusqu’à nos vieux jours. Et si pour ma part, j’y avais bel et bien renoncé, je ne pouvais qu’être étonné d’apprendre que le couple d’Horacio s’était finalement brisé. Ainsi je n’aurai jamais le loisir de rencontrer cette petite amie qui lui arrivait parfois d’évoquer, pour autant, je ne pouvais que comprendre ses raisons quant à la fin de cette relation. « Je n’ai pas spécialement fait attention à sa réaction. Je voulais juste en terminer, mais je suppose que la nouvelle n’a pas été très bien reçue. Ça doit être difficile d’entendre que l’on ne partage pas les mêmes sentiments. C’était plus important pour moi d’être honnête que d’éviter de lui faire de la peine. La vie m’a appris à être franc et direct, non seulement dans mon métier, mais aussi dans mes relations, alors je ne voyais aucun intérêt à essayer ou à lui donner ce que je sais être incapable de lui donner, du moins avec elle. » Instinctivement, mon regard en vint à quitter l’horizon pour chercher celui d’Horacio, interpeller par cet aveu à demi-mot. Son cœur, s’était-il à nouveau embrasé ? Était-ce cette nouvelle étincelle qui lui avait fait prendre conscience de son incapacité à rendre tout le bonheur qu’Harmony souhaitait lui apporter ? Ma curiosité s’en retrouvait bien évidemment piquée, haussant les sourcils dans un petit sourire amusé sans pour autant lui déverser une pluie de questions intrusives et surtout par milliers. Pour autant, aucune explication ne vint satisfaire ma curiosité qui occupait à présent tout mon esprit au point de ne pas davantage m’attarder sur cette amitié qu’Horacio disait ne plus vouloir sauver. « Je comprends... Mais attend ! Tu as dit ‘ Pas avec elle’. Tu as donc rencontré quelqu’un ? Ou il s’agit juste d’un constat ? » Ok OK, quarante-cinq secondes auront suffi à faire exploser toute ma curiosité, adressant un large sourire à mon frère sans pour autant être véritablement désolé d’avoir si facilement cédé. Naturellement, je ne pus que rire à ses côtés en revendiquant d'être le véritable handicapé, me refusant à ouvrir ce cœur à des sentiments susceptible d’un jour me blesser. « Ah tu sais, on est peut-être éclatés sur l’amour, mais au moins on maîtrise l’amitié. Et ça, c’est inestimable à mon sens. Ironiquement, il m’arrive de me dire que la vie a vraiment tout fait pour que nos vies restent liées. » Il était vrai que notre amitié pouvait à bien des niveaux être enviée, inestimable et inébranlable face à toutes les difficultés que nous avions pu rencontrer. « Et je ne vais certainement pas m’en plaindre. Je n’ai aucun doute quant à la fiabilité de notre amitié, contrairement à l’amour où tu regardes cette épée de Damoclès te menacer de tomber à chaque difficulté rencontrée. Non l’amour, c’est trop compliqué, l’humain est trop compliqué. JE suis trop compliqué » Triste constat pourtant plein de vérité, refusant de me prêter au jeu de l’amour tant je me pensais être incapable d’aimer. Je riais de bon cœur, loin d’en tirer une quelconque aigreur, tandis que mon regard vint à nouveau se perdre dans la bonté de Monterey. Horacio restait indéniablement plus optimiste et romantique que je ne l’étais, souriant a ces dernières paroles pleines d’espoir quant à une éventuelle future histoire « Mhm. Tu sais combien j’ai tendance à m’auto saboter. Cette histoire serait à peine commencée qu’elle serait déjà terminée. Mais ça va, je m’en porte plutôt bien. J’ai tout ce qu’il me faut dans la vie et puis c’est vrai qu’en amitié, j’assure ! En-tout-cas, je serai le premier à me réjouir pour toi si un jour, tu trouves chaussure à ton pied, au point d’organiser des présentations officielles, j’entends. Il faut bien que je m’assure que tu seras entre de bonnes mains.»
Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie
Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo
Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.
Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou
♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge
Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
great member
Sujet: Re: Une véritable amitié se confond avec la famille / Horacio Sam 21 Sep - 13:11#
Une véritable amitié se confond avec la famille ♗ Début juillet 2024
Tu écoutes les mots de Taeko avec une attention silencieuse, ton regard toujours fixé sur l’horizon, là où la mer semble se fondre avec le ciel. Ses paroles te touchent profondément, non seulement parce qu’elles sont empreintes de vérité, mais aussi parce qu’elles résonnent avec ce que tu ressens depuis des années. Il a ce don de dire les choses comme elles sont, sans détour, mais toujours avec une sincérité désarmante qui te rappelle pourquoi il est ton frère de cœur. Un léger sourire naît sur ton visage à sa manière de te rassurer, malgré la complexité de tes pensées. Lorsque sa main se pose sur ton épaule, tu sens une vague de réconfort, et pourtant, un mélange de regrets et de culpabilité continue de te tirailler. Il a raison, bien sûr. Tu ne serais pas l’homme que tu es aujourd’hui sans ces épreuves, ces moments de souffrance et de doute. Mais au fond de toi, il y a encore cette petite voix qui murmure : "Et si ?". Si tu étais resté. Si tu avais pu être là pour ta sœur, pour ta jumelle, pour toute ta fratrie. Si tu avais pu empêcher certains désastres, ou protéger ceux que tu aimais avant qu’ils ne s’effondrent. Tu inspires lentement, cherchant à dissiper cette ombre dans ton esprit, car tu sais aussi que ce cheminement mental ne mène nulle part. Tu ne peux pas réécrire le passé. Les mots de Taeko sur ta sœur te frappent plus fort que tu ne l’aurais imaginé. Ta sœur. Ce nom réveille une multitude d’émotions en toi. De la fierté, de l’amour, mais aussi cette douleur sourde que tu caches sous ton calme habituel. Il a raison.
Imaginer ta sœur te voir derrière les barreaux aurait été insupportable. La simple pensée de lui infliger cette souffrance te serre le cœur. Et c’est peut-être ça, finalement, qui te pousse à accepter, à lâcher prise sur ces regrets que tu traînes depuis si longtemps. Tu tournes enfin ton regard vers lui, ton visage s’adoucissant légèrement. « Ouais, t’as raison. Ma sœur… Elle aurait pas supporté ça. » Ta voix est basse, presque comme un murmure. Tu prends une grande inspiration, sentant une part du poids sur tes épaules s’alléger. « Peut-être que je me fais trop de films, tu vois ? Comme si j’aurais pu tout arranger en restant. Mais t’as raison, l’homme que je suis aujourd’hui, c’est à cause, et non, grâce à, tout ce qu’on a traversé. » Ton sourire revient, plus authentique cette fois, tandis que tu acceptes une rondelle de saucisson et un cornichon qu’il te tend. « Accepter qu’on peut pas tout contrôler, hein ? » Tu répètes ses mots en les goûtant, les laissant faire leur chemin dans ton esprit. « C’est dur, parfois. Mais c’est vrai. » Tu prends une nouvelle bouchée, mâchant lentement, laissant le goût simple du saucisson et des cornichons t’ancrer dans le moment présent, loin des pensées tourmentées. « Et tu sais quoi ? Merci. Pour être là. Pour dire les choses comme elles sont, sans essayer de me ménager. » Tu esquisses un sourire en coin, un peu plus léger maintenant. « T’as toujours été bon pour remettre mes idées en place. C’est pour ça qu’on est encore là, après tout. » Tu avales une nouvelle gorgée de bière, laissant le liquide froid te rafraîchir. « Franchement, on a vécu des trucs que d’autres ne comprendraient jamais. Mais c’est comme ça qu’on avance, en relevant la tête après chaque coup dur. Et ouais, t’as raison, je peux toujours compter sur toi. » Ton sourire s’élargit, cette fois avec plus de chaleur. « Et toi, t’inquiète pas. Moi aussi, je serai toujours là, quoi qu’il arrive. » Tu lui donnes un léger coup d’épaule comme pour marquer votre complicité et appuyer tes mots.
Tu observes Taeko en silence, sentant une certaine gravité revenir dans l’air alors qu’il évoque sa mère. Ce n’est pas la première fois que tu entends des bribes de son histoire, mais tu sais à quel point ce sujet reste douloureux pour lui. Ce moment de légèreté que vous partagez autour des souvenirs et des plaisanteries sur la France, la nourriture, semble soudain s’enrichir d’une profondeur que tu respectes. Le silence n’est plus simplement celui du confort, mais aussi de la compréhension. Tu perçois cette colère sourde chez lui, cette douleur qui ne s’éteint jamais vraiment, même après des années. Un autre point que vous avez en commun. Alors qu’il t’exprime sa fierté d’être reconnu et compris par toi, tu ressens une vague de chaleur à l’idée que tes mots aient pu lui apporter un peu de réconfort. La loyauté et la franchise qui existent entre vous sont des fondements solides de votre amitié, et tu te rappelles à quel point cette relation t’est précieuse. Un léger sourire apparaît sur ton visage lorsqu’il plaisante à propos de son "charme incontesté", et tu laisses échapper un rire franc, appréciant cette manière qu’il a de revenir à la légèreté malgré la tempête intérieure qui continue de le hanter.
Tu prends un morceau de saucisson à ton tour, mastiquant lentement, et tu ne peux t’empêcher de remarquer à quel point ces moments simples ont du poids pour vous deux. Derrière les rires et la nourriture partagée, il y a des années de camaraderie, de douleur, de combats communs. Ces instants sont peut-être le seul moyen de garder la tête hors de l’eau, de ne pas sombrer complètement dans le poids des souvenirs. Tu l’observes, et dans ses yeux brillants, tu vois l’espoir de la simplicité retrouvée, l’espoir que peut-être, tout ne soit pas aussi compliqué que vous le percevez. Tu tends la main, saisissant la sienne dans un geste ferme mais fraternel, marquant cette promesse qui passe entre vous sans besoin de mots. Vous avez vécu tant de choses ensemble, des moments bien plus sombres que celui-ci, et malgré tout, vous continuez d’avancer. Cette poignée de main, ce geste symbolique, c’est votre manière de dire que, peu importe les épreuves, vous serez toujours là l’un pour l’autre, bien qu’elle concerne avant tout cette quête de croissant. « Et pour ce qui est du croissant, t’auras ton festin. » Tu le dis avec un clin d’œil complice, détendant à nouveau l’atmosphère. Ton sourire s’élargit alors que vos rires reprennent. Parce qu’au fond, malgré vos démons, malgré le poids du passé, c’est cette fraternité qui vous permet de tenir bon.
Tu sens la curiosité de Taeko monter en flèche à la seconde où tes mots franchissent tes lèvres. Son sourire amusé ne t’échappe pas, et tu ne peux t’empêcher de soupirer doucement, sachant très bien qu'il n’allait pas résister à l’envie de te poser des questions. Tu devines qu'il a saisi le sous-entendu, cette petite phrase que tu as glissée presque inconsciemment, mais qui, dans son esprit vif, a pris une importance inattendue : Pas avec elle. Évidemment, il ne pouvait pas laisser passer ça. Lorsque Taeko t’interroge directement, une part de toi hésite à répondre, mais tu sais que la question ne tarderait pas à revenir sur le tapis si tu te dérobais maintenant. Vous vous connaissez trop bien pour que tu puisses éviter ça. Alors tu relèves les yeux vers lui, amusé par sa curiosité palpable, un sourire discret aux coins des lèvres. « Tu m’as bien cerné, je ne peux rien te cacher, hein ? » Tu le dis dans un soupir résigné, mais avec une note de complicité. « Je dirais que c’est juste un constat pour le moment, rien de concret. Disons que j’ai… pris conscience que certaines choses manquaient. C’est juste une façon de parle, de dire qu’elle était loin d’être la bonne, alors à ton plus grand regret, non, je n’ai rencontré personne. » C’est la vérité, pour la première fois depuis longtemps, il n’ a personne qui hante tes pensées. Une sensation qui t’apporte légèreté et une certaine délivrance.
Lui, fidèle à lui-même, enchaîne rapidement, affirmant qu’il se porte bien loin de tout ça. Son rire est contagieux, et tu ne peux t’empêcher de le suivre dans cette légèreté. Le fait qu'il se moque de lui-même tout en s’en réjouissant te rappelle à quel point vous êtes différents sur ce point, mais combien vous vous comprenez pourtant si bien. L’amitié, c’est sûr que vous la maîtrisez. Il n’y a rien de plus sûr que ça, entre vous. Vous vous êtes connus dans des situations où la confiance, était une question prédominante. Cette vérité te frappe toujours avec autant de force. Votre amitié a traversé tant d’épreuves que tu la considères comme une des seules certitudes dans ta vie. Tu t’appuies dessus comme sur une fondation solide, bien plus stable que tout ce que l’amour pourrait t’apporter. Parce qu’au fond, l’amour, c’est chaotique, incertain. C’est un sentiment qui, malgré tous tes efforts, te file entre les doigts. « Tu sais. » Tu commences lentement, après un court silence, ton ton devenant plus sérieux. « Je pense que l’amour, c’est un jeu dangereux. On n’a pas toujours le contrôle, et quand on s’y engage, il faut être prêt à accepter cette épée de Damoclès. Mais toi, t’es pas trop compliqué pour ça, c’est juste que t’as pas encore trouvé celle qui fera tomber cette barrière. » Tes mots, bien que sincères, sont aussi destinés à lui pour l’encourager, comme tu le fais souvent. Mais ils t’effleurent aussi, car tu sais qu’ils pourraient tout aussi bien s’appliquer à toi.
Cette idée de saboter ce qui pourrait naître dans ton propre cœur te hante parfois, même si tu ne l’admets pas. Tu as déjà détruit des relations avant même qu’elles ne commencent, par peur de la vulnérabilité, par crainte de souffrir. Tu ris doucement à ses dernières paroles, hochant la tête en signe d’accord. « Eh bien, si un jour je trouve chaussure à mon pied, je te promets des présentations officielles. Mais pas d’inquiétude, j’organiserai un casting rigoureux avant. » Un éclat de malice passe dans ton regard, renforcé par le clin d’œil que tu lui adresses. « Je veux m’assurer que mon frère approuve, après tout. Et évidemment, il en va de même pour toi. Cette personne qui réussira à se hisser à ce point dans ton coeur mérite déjà une couronne. » Le rire revient, léger, mais derrière cette blague, tu ressens un apaisement. La certitude que, malgré les complexités de la vie, cette amitié reste un refuge solide, immuable face aux incertitudes et aux doutes. Vous vous tenez là, à contempler l’horizon, et même si l’avenir en matière d’amour est encore flou pour toi, tu sais que cette relation, elle, est indéfectible.
Né le 22 Juin 1991, beaucoup peinent à croire que je cumule trente-trois années d’existence. Bien souvent aveuglés par ce visage qui reflète généralement l’innocence d’une jeunesse qui me fut pourtant volée
Célibataire. L’attachement, les sentiments, sont bien souvent source de tourments. Sans oublier ce métier qu’il me serait obligé de dissimuler en me livrant au mensonge, d’une vie bien rangée. Surfer sur une vague de liberté au gré de mes envies me semble donc plus adapté, préférant de loin la séduction à la concrétisation d’une quelconque relation
Mercenaire. Une activité au demeurant secrète, couverte par le métier de Reporter au The Real Newsen, relatant ainsi l’actualité à Monterey et bien au-delà de ses frontières.
Dans un petit loft à l'allure industrielle à l'Est de Monterey, non loin de l'aéroport. Plutôt lumineux par sa grande baie vitrée, son mur en brique et sa décoration moderne (principalement en bois) font ressortir les poutres métalliques. Dans le salon trône un grand terrarium pour Banzaï, mon caméléon a qui je confies mes journées et mes péripéties.. Enfin que ne serait pas un bel appartement sans quelques plantes d'intérieur soigneusement disposées pour apporter un peu de chaleur.
Actif
new to the community
Sujet: Re: Une véritable amitié se confond avec la famille / Horacio Jeu 17 Oct - 15:26#
Les remords étaient tenaces, loin d’être fugaces. Si je me doutais que mes paroles n’aient pas l’effet escompté, celui de totalement retirer ce poids qui sur ses épaules semblait peser, j’espérais que ce dernier en serait pour autant quelque peu atténué. Qu’une part de lui admettrait enfin qu’il n’avait pas à s’attribuer toute la responsabilité des épreuves que la vie lui avait imposé. Leur avait imposé. Il n’avait rien à regretter, bien que les remords étaient certainement ce qu’il y avait de plus dur à effacer. Moi-même, je n’avais pas encore trouvé la formule magique permettant d’y arriver, tentant d’avancer en traînant à mes chevilles les boulets du passé. Vous savez ce que l’on dit dans ce cas précis : faites ce que je dis, pas ce que je fais ! J’espérai profondément qu’il y parviendrait, il le méritait. Je souriais en le laissant prendre une grande inspiration, lâchant ensuite ce qui paraissait être la meilleure des conclusions : l’acceptation « Accepter qu’on peut pas tout contrôler, hein ? » J’acquiesçai d’un signe de tête, convaincu que tout homme se devait parfois de battre en retraite, admettre une défaite avant de pleinement s’en remettre. « C’est dur, parfois. Mais c’est vrai. » Plus facile à dire qu’à faire, mon regard se portant avec sincérité sur celui que je qualifiais de frère. « Encore plus pour nous autres super héros ! » Je souriais amusé, cherchant à y ajouter une touche de légèreté en faisant appel à ses connaissances en matière de bandes dessinées. « Regarde Superman, il sauve le monde un millier de fois et pourtant, il a lui aussi ses tourments, sa kryptonite. C’est d’autant plus frustrant, mais il n’a pas d’autre choix que de l’accepter. Personne n’est infaillible, on a tous notre Kryptonite » Peut-être était-ce là ce qui me plaisait tant en Superman, cette force de la nature, mais aussi cette humanité qui en émane. Qu’importent les difficultés, Horacio savait que seul, il n’aurait pas à les affronter. À ces remerciements je ne pouvais que lui offrir un sourire, n’ayant jamais eu l’impression de jouer ce rôle qu’il s’évertuait à me prêter. Je me contentais d’être présent, dans les bons comme dans les mauvais moments, sans faux-semblants. J’étais simplement moi-même, sans ses barrières habituellement érigées pour parer au moindre dilemme. Il était véritablement le seul à connaître chacune de mes pensées, à voir par-delà les murs en béton armé, ainsi, il m’offrait dans ces moments un sentiment de liberté, de toute simplicité. Finalement, c’était peut-être bien à moi de l’en remercier. « Et toi, t’inquiète pas. Moi aussi, je serai toujours là, quoi qu’il arrive. » En ces paroles, je ne pouvais aucunement douter, indéniablement liés par ces épreuves que d’autres ne comprendraient jamais. Si reprendre ces mots, il me permettait. « Oh, mais j’y comte bien ! Car je te préviens, il n’est pas question que je me retrouve un jour à gérer le commando tout seul. Loki mérité trois baby-sitters à lui tout seul, je ne saurai pas gérer !» Je ne pouvais m’empêcher de rire à cette simple idée, Loki n’étant jamais à court d’imagination pour se faire remarquer. Mais en réalité, je restais simplement convaincu qu’Horacio était l’âme de notre commando.
La promesse d’un festin français suffisait à me faire oublier les sujets dénoués de toute légèreté, abandonnant colère et regrets pour un croc enjoué dans un morceau de baguette saucissonné. Ma passion, en tant que véritable glouton. Pour autant, il y avait un tout autre sujet pour lequel j’éprouvais un véritable intérêt : sa vie sentimentale. Car si sa dernière relation s’avérait être bancale, loin de correspondre à son idéal, un petit sous-entendu fut bien loin de passer inaperçu. J’en souriais ainsi amusé, en proie à la même curiosité que les commères des bas quartiers. « Tu m’as bien cerné, je ne peux rien te cacher, hein ? » Si la fierté m’avait gagné, mon enthousiasme en venait à retomber aussi vite qu’un délicieux soufflé. « Je dirais que c’est juste un constat pour le moment, rien de concret. Disons que j’ai… Pris conscience que certaines choses manquaient. C’est juste une façon de parler, de dire qu’elle était loin d’être la bonne, alors à ton plus grand regret, non, je n’ai rencontré personne. » La mine en proie à une légère déception, me voyant déjà lui poser un millier de questions, je sondais un instant son regard, à la recherche d’un quelconque traquenard. Cherchait-il à me dissimuler le fond de sa pensée ? Un coup de cœur à peine prononcé ? Mais mon sourire ne tarda pas à s’afficher, l’air taquin et pour le moins amusé. « Ok, j’imagine que ça me laisse un peu de temps pour organiser un petit pari. Pas sur le nombre de têtes que tu vas faire tourner, non… Ça, c’est beaucoup trop compliqué à évaluer. Mhm…. Sur la durée de ton célibat ! Voilà qui me parait beaucoup plus approprié ! » J’haussais les épaules en jouant l’innocence incarnée, l’excuse étant bien évidemment déjà toute trouvée. « C’est vrai quoi ! Il faut bien leur laisser une chance de se remplumer. À force de s’endetter auprès de toi, les gars n’ont plus aucune thune pour me payer la moindre bière ! » Je riais de bon cœur, mon véritable intérêt restant bien évidemment celle qui parviendrait à lui offrir la clé du bonheur. Le reste n’était que fantaisie, ne manquant jamais l’opportunité de se livrer à une petite taquinerie. Et oui, il n’y avait pas que du bon à être autant apprécié, mais Horacio était tout aussi connu pour sa répartie pour le moins acérée.
Naturellement, je ne pouvais pas échapper à sa curiosité, la balle m’étant bien vite retournée. Pour autant, je n’avais pas grand-chose à lui raconter, ma vie sentimentale n’étant que banalité. L’amitié était assurément ma plus grande priorité, l’amour étant bien trop complexe pour que j’accepte un jour de m’ouvrir en toute vulnérabilité. Car là était véritablement le danger, celui d’être un peu plus encore brisé, de voir ses sentiments trahis puis à tout jamais envolés. « Je pense que l’amour, c’est un jeu dangereux. On n’a pas toujours le contrôle, et quand on s’y engage, il faut être prêt à accepter cette épée de Damoclès. Mais toi, t’es pas trop compliqué pour ça, c’est juste que t’as pas encore trouvé celle qui fera tomber cette barrière. » La tonalité de sa voix m’incitait à prendre son discours au sérieux, songeant à toutes ces relations qui finalement m’importait peu. Toute sauf une, belle et pour le moins peu commune. Pour autant, j’avais tout foiré, comme prédestiné a m’auto saboter chaque fois qu’une once de bonheur venait à se présenter. « Peut-être bien. Mais je pense que pour elle, comme pour moi, il est préférable que cette barrière reste bien en place. Et puis soyons honnête, personne n’est assez dingue pour me supporter plus d’une nuit, alors toute une vie...» Bien que sur le ton de l’humour elles étaient délivrées, ces confidences lui étaient livrées en toute sincérité, bercée par ses convictions qu’il m’était pour l’heure impossible d’effacer tant elles étaient ancrées.
« Eh bien, si un jour je trouve chaussure à mon pied, je te promets des présentations officielles. Mais pas d’inquiétude, j’organiserai un casting rigoureux avant. » Un rire ne pouvait que m’échapper, d’autant plus prononcé à ce clin d’œil envoyé. « Je veux m’assurer que mon frère approuve, après tout. Et évidemment, il en va de même pour toi. Cette personne, qui réussira à se hisser à ce point dans ton cœur mérite déjà une couronne. » « Oula, je n’en doute pas et je ne tiens pas spécialement à connaître les étapes de présélection, MAIS si ce miracle auquel tu veux absolument croire me concernant devait un jour arriver, je pense qu’une statue serait bien plus méritée ! » Toujours à exagérer, préférant ainsi en rire plutôt qu’en pleurer. Enfin, faudrait-il encore que l’existence de me larmes me soit un jour prouvé. Le regard rivé sur l’horizon, mon esprit se fit soudainement vagabond. Songeant à notre quotidien puis à nos missions. « Au fait, pour notre prochaine mission, tout est bouclé avec le client. L’acompte est tombé ce matin, il ne te reste plus qu’à briefer l’équipe. Cela étant, je dois encore trouver un moyen de me débarrasser du photographe qu’on m’a ‘généreusement’ attitré au boulot. Ma demande de congés a été refusée, donc je n’aurais pas d’autres choix que de jouer la carte du reportage à l’étranger. » L’agacement pouvait aisément se lire sur mon visage, détestant bien évidemment l’idée de se voir imposer un civil dans mon paysage. Un civil loin d’être docile et pour cause… « C’est un ancien flic, je crois, une vraie plaie, mais je vais bien finir par trouver comment lui fausser compagnie. » Avalant une dernière bouchée, mon sourire s’en retrouvait naturellement amusé, n’étant jamais contre une facétie qui pourrait tout aussi bien me faciliter la vie, que m’apporter son lot d’ennuis.
Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie
Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo
Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.
Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou
♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge
Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
great member
Sujet: Re: Une véritable amitié se confond avec la famille / Horacio Dim 3 Nov - 19:23#
Une véritable amitié se confond avec la famille ♗ Début juillet 2024
Tu laisses échapper un léger rire à la mention de Superman, même si, au fond, tu as du mal à te voir sous les traits d’un héros, encore moins de ce genre là. L’idée d’un super-héros comme modèle te semble étrangement décalée par rapport à ce que vous êtes vraiment, à ce que vous faites. Ton quotidien ne ressemble pas à un univers de capes et de nobles intentions. C’est un monde brut, où les décisions sont rarement blanches ou noires. Les super-héros suivent un code moral bien plus simple que celui auquel tu te confrontes. Pourtant, la réflexion de Taeko résonne en toi, et tu te surprends à t’appuyer sur tes coudes, observant l’horizon d’un air pensif. Une part de toi comprend ce qu’il veut dire : même les plus solides ont leur faille. Mais tu te tournes vers lui, un sourire presque mélancolique aux lèvres, prêt à glisser ta propre vision des choses. « Superman, c’est peut-être bien pour toi, mais moi, tu sais, j’ai toujours été plus du côté des anti-héros, ceux qui doivent souvent prendre les chemins sombres pour atteindre leurs objectifs. » Ton regard capte le sien, et tu continues, ton ton devenant plus grave. « Les anti-héros n’ont pas de Kryptonite. Ils sont leur propre faiblesse, un peu comme nous. Leur humanité, c’est à la fois leur force et leur malédiction. Ils sont des fragments d’eux même. » Contrairement à Superman, qui n’a qu’un ennemi mortel bien défini, tu te sais capable de tout saboter toi-même. Et c’est un fait que tu as dû accepter, un fardeau que tu portes avec résignation, même si cela te pèse. Tu hausses légèrement les épaules, comme pour alléger la gravité de tes propos. « Pour des types comme nous, c’est souvent plus compliqué que de simplement accepter. C’est cette foutue dualité. On avance avec des cicatrices, en sachant qu’on peut nous reprocher de manquer d’empathie, mais c’est parfois ce manque qui nous permet de continuer. » Une certaine amertume transparaît dans ta voix, et tu ne cherches pas à l’effacer. Taeko connaît cette facette de toi, il sait que tu es loin d’être ce genre de figure immaculée.
Un sourire amusé se dessine sur tes lèvres, car tu sais que Taeko a raison sur un point : Loki est un sacré numéro, un électron libre qui a le don de mettre votre patience à rude épreuve et surtout votre sécurité. Tu gardes encore un arrière-goût sévère quant aux conséquences que tu as subi de son inconscience. Mais tu ne manques pas de noter l’ironie dans les paroles de ton ami. Il se plaint de la difficulté de gérer Loki, mais au fond, il a bien sa part de responsabilité dedans. D’un regard entendu, tu croises celui de Taeko et décides de glisser une petite remarque qui, tu l’espères, le fera réfléchir. « Tu sais, s’il y a bien un baby-sitter qui lui donne envie de faire toutes ces merdes, c’est pas moi. Tu le lances, tu l’incites, et après tu t’étonnes qu’il parte en vrille. » Ta voix est ferme, mais un sourire trahit ton amusement. Tu veux qu’il comprenne que, malgré tout, Loki est une responsabilité partagée, et que le rôle de Taeko est avant tout celui de l’ancrer. « Écoute, on est tous là pour veiller les uns sur les autres. Mais si tu tiens à ce qu’on évite les situations de crise, essaie de ne pas toujours le pousser à aller encore plus loin. Ce n’est pas un mec qu’on peut encourager à jouer sans se soucier des conséquences. Malgré son âge, il a besoin d’un cadre et de limites. Au fond, Loki a besoin de stabilité, pas qu’on lui souffle sur les braises. » Tu marques une pause, t’appuyant te redressant, les yeux rivés vers l’horizon, puis tu ajoutes, plus doucement. « Fais en sorte qu’on n’ait pas à rattraper les bêtises que toi-même tu lances. » Ainsi, sur ces mots, tu laisses le silence reprendre sa place sous la splendeur de la nature.
Tu ne peux t’empêcher de rire doucement en l’entendant, son enthousiasme toujours contagieux. Il y a quelque chose de rassurant dans ces échanges, dans ce rôle qu’il aime jouer, celui du complice prêt à organiser des paris sur ta vie sentimentale. Cette camaraderie, cette légèreté qu’il amène, tu sais que c’est sa façon de te pousser, de te rappeler de ne pas te refermer entièrement sur toi-même. Pourtant, son insistance pour en savoir plus te tire un sourire en coin, car il est bien loin d’imaginer que ton cœur est plus complexe qu’il n’y paraît, marqué par des failles que tu ne t’autorises à confier qu’à demi-mots. Ta dernière relation n’a laissé qu’un goût amer, et même si tu t’es résolu à admettre que la personne ne te convenait pas, il reste cette impression que quelque chose manque, quelque chose que tu ne peux encore définir précisément. « Un pari sur mon célibat… » Tu réponds avec une pointe de sarcasme, levant les yeux au ciel comme pour souligner l’absurdité de la situation. « Franchement, je te trouve optimiste, Taeko. Tu sais que je ne vais pas me jeter dans n’importe quoi. C’est une porte que j’ai toujours fermée. La preuve en est. Aussitôt commencé, aussitôt fini. » Tu marques une pause, sans vouloir vraiment raviver ces souvenirs de ta dernière relation qui a pris fin assez brutalement. Du jour au lendemain, tu y as mis un stop et tu as complètement fait sortir cette personne de ta vie. Tu n’es pas de ceux qui se laissent bercer par des illusions. Dans ta vie, tu as vu trop de vies brisées, trop d’attentes déçues, mais aussi tu te refuses à croire que quelqu’un pourrait comprendre ou même accepter ton quotidien sans fausse promesse. Avec un sourire, tu hausses les épaules en répliquant. « Eh bien, désolé de leur casser le moral, mais j’ai le sens des affaires. Ce serait malheureux de baisser mes standards juste pour qu’ils puissent payer leur tournée ! » Et puis, après un moment, tu ajoutes plus sérieusement, le regard fixé au loin. « Si un jour ça arrive… quelqu’un qui pourrait vraiment comprendre tout ça, qui réussirait à complétement me charmer et obtenir mon cœur… » Tu fais un geste vague qui englobe votre univers, vos luttes, vos silences. « Je te le dirai. Mais pour l’instant, tu vas devoir te contenter de me supporter tel que je suis. Mais vas-y, monte ton pari. Qui sait ? On ne sait jamais de quoi demain est fait. » Finalement, tu reviens à son sourire provocateur, et tu lui décoches un regard complice.
Tu l’écoutes, un demi-sourire en coin, remarquant comment ses mots prennent une tournure plus introspective. Derrière les plaisanteries et l’humour mordant, tu perçois cette conviction presque inébranlable qu’il porte en lui, celle qui murmure que l’amour n’est qu’un piège à éviter, une faiblesse à laquelle il refuse de céder. Tu sais que Taeko préfère garder ses distances, préserver une carapace solide plutôt que risquer l’inévitable vulnérabilité qui vient avec les sentiments. Exactement comme toi. Pourtant, tu as aussi été témoin de ses moments de douceur, de son attention pour ceux qui lui importent vraiment, même s’il ne l’admettra jamais. « C’est vrai que personne ne sera jamais assez fou pour te supporter toute une vie. » Tu commences, le ton taquin mais le regard plus sérieux. « Mais je crois que tu te trompes sur un point. Aimer, c’est être fou. Peut-être que ce n’est pas une question de supporter, mais d’accepter. On a tous nos failles, nos cicatrices. On est tous un peu tordus… » Tu ris légèrement, mais tu sens que ce moment appelle à un peu plus de sincérité. Alors tu ajoutes, d’un ton plus bas. « Écoute, je ne te dis pas de te lancer dans les bras de la première personne qui te plaît, mais peut-être que tout ne doit pas être si bien contrôlé. S’il y a une personne qui peut voir au-delà de tes conneries et t’accepter comme tu es… pourquoi fermer la porte dès le départ ? » Tu poses une main sur son épaule, appuyant ton geste d’un regard qui lui dit que tu es sérieux, malgré le ton léger de la conversation. « Tu es quelqu’un de bien, Taeko. Tu as tes doutes, tes insécurités, mais ça fait partie du lot. Moi, je crois qu’un jour, il y aura quelqu’un pour qui cette carapace que tu tiens si serrée ne sera plus nécessaire. Elle ne tombera pas d’un coup, mais… disons que t’auras moins besoin de la maintenir, tu vois ? Et pour être honnête, je parie que le jour où ça arrive, ce sera toi le plus surpris. » Tu n’as pas besoin d’en dire davantage. Taeko est intelligent, il saura lire entre les lignes.
Tu éclates de rire à sa réponse, amusé par cette idée de casting rigoureux. C’est un moment de légèreté dont vous avez tous les deux besoin, une pause dans les réflexions plus profondes sur l’amour et la vulnérabilité. Tu feins de réfléchir, un sourire malicieux aux lèvres. « Peut-être qu’on pourrait te faire une belle statue en marbre, avec un sourire décalé et un air faussement désinvolte. Tout à ton avantage. Ça ferait un bon sujet de conversation dans le commando, je suis sûr ! » Mais en réalité, derrière cette légèreté, tu ressens une sorte de mélancolie. Taeko a tant de qualités, tant de potentiel, et pourtant il continue à se cacher derrière ces blagues et ces barrières. Tu sais qu’il a des réticences, que ces cicatrices du passé l’empêchent de s’ouvrir. Tu souhaites tant qu’il trouve quelqu’un qui l’acceptera entièrement, qui saura voir au-delà des façades qu’il s’obstine à maintenir. « Mais, j’aimerais vraiment que tu te laisses une chance. Si jamais ce miracle arrive et que tu trouves cette personne, promets moi de ne pas la faire fuir avec tes blagues sur les couronnes et les statues. Parce que, sérieusement, il y a des gens qui peuvent t’aimer tel que tu es. » Tu observes son visage, cherchant à déceler une réaction, une lueur d’espoir ou d’ouverture. « Si tu ne commences pas à croire en cette possibilité, qui le fera à ta place ? Tu as tellement à offrir, et je ne veux pas que tu restes enfermé dans cette bulle de cynisme. » Tu te penches légèrement en avant, la conversation prenant une tournure plus sérieuse. « Je crois sincèrement qu’un jour, tu te regarderas dans le miroir et tu verras un gars qui mérite d’être aimé, pas seulement par ses amis, mais par quelqu’un qui fera battre ton cœur. » Finalement, tu es pris d’un élan de camaraderie et d’affection. Tu tapes doucement son épaule. « En attendant, je veux vraiment voir ce casting rigoureux que tu vas organiser. Qui sait, peut-être que tu finiras par découvrir un vrai talent caché ! » Tu lâches un sourire complice, espérant que tes mots lui donneront matière à réfléchir, tout en maintenant cette légèreté qui vous lie.
Ton regard suit le sien, observant l’horizon tandis que tu laisses son annonce résonner dans ton esprit. L’acompte est tombé, ce qui signifie que l’action ne va pas tarder à reprendre. Mais cette histoire de photographe t’agace déjà. Tu te souviens de combien tu détestes avoir des civils qui peuvent vous faire barrage, surtout un ancien flic qui pourrait bien s’immiscer. La tension monte en toi à l’idée d’un intrus. « Un ancien flic ? Vraiment ? » Tu commences, ta voix teintée d’un léger sarcasme. « Ça ne va pas être simple. On dirait que tu vas devoir jouer au chat et à la souris. » Tu sais que Taeko est capable de jongler avec des situations délicates, mais un civil peut toujours compliquer les choses. Tu lui envoies un regard complice, partagé entre l’amusement et la compréhension. « Tu as déjà une idée de comment t’en débarrasser ? Je suis sûr que tu as un plan, et je doute que la simple excuse d’un reportage à l’étranger soit suffisante. » Tu te redresses, poussé à penser à tous les scénarios possibles. « Honnêtement, avoir un ancien flic, reporter aujourd’hui, autour de toi c’est comme avoir une alarme anti-intrusion. Garde un œil sur lui, tout le temps. » Un sourire ironique se dessine sur ton visage. « Mais je te fais confiance, tu as toujours su te sortir de ce genre de situations. Je suis sûr que tu pourras l’occuper avec un bon vieux tour de magie ou une diversion. » Tu regardes le fond de ta bière vide et te dis qu’il est peut-être temps de se concentrer sur ce qui vous attend. « On a un job à faire, et je sais que vous allez gérer, mais je resterai à tes côtés, comme toujours. Si ce photographe s’avère être un casse-pieds, assure-toi de lui faire passer le massage. » Un clin d’œil et tu ajoutes plus sérieusement. « C’est Landon qui t’a prévenu pour l’acompte ? J’admets ne pas avoir jeté un œil aux comptes de HL ces derniers temps. » Il faut dire que si HL Impact a vu le jour, ce n’est uniquement dans le but de récolter l’argent de vos missions, le faire circuler et surtout le blanchir facilement par la suite. « L’acompte n'est qu’un début. Je dois encore voir deux trois trucs avec notre client avant de briefer qui que ce soit. Et seulement après ça, je verrais qui je met sur la mission en fonction des besoins. » La planification méticuleuse est essentielle à la réussite de chaque opération. L’esprit déjà tourné vers l’avenir, tu te prépares mentalement à jongler avec les détails à venir, prêt à relever tous les défis qui se présenteront sur le chemin de cette nouvelle mission.