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a night to remember

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Leo Jacquemus
Leo Jacquemus
990
manon
alex prange
@wildheart
raphael hayes (w. higginson) luis soares (t. sorensen)

31 ans (09/08/1992)
son cœur bat pour un homme, tel un souffle nouveau il a bouleversé son existence par une simple poignée de main, en dépit des épreuves c'est lui à jamais : horace
directeur passionné du resort l'essence du sud un complexe hôtel spa dont l'ouverture est prévu pour la fin d'année 2024
center ville, une suite dans un hôtel cosy et prestigieux qu'il loue depuis plus de six mois maintenant

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MessageSujet: a night to remember a night to remember  EmptyDim 4 Aoû - 16:59#

10.08.24 // @Horacio Gore @Ilyas Ricci - Aussi loin qu’il s’en souvienne sa journée d’anniversaire a toujours été sa préférée dans l’année, non pas parce que ce jour là il est le centre de l’attention mais parce que c’est une journée à cent pour cent familiale. Chaque année ces parents mettait un point d’honneur à rendre cette journée exceptionnelle et unique. Il n’y a jamais rien eu de fou, rien de trop ou d’hors du commun mais elles ont toujours eu une place spéciale dans son cœur car elles étaient organisés avec amour par les gens qu’il aimait le plus sur terre. Il y a trois-cent-soixante-cinq jours, sa famille a choisi de passer la journée en mer, sur un bateau au large des cotes provençales, il se rappelle encore de l’odeur du gâteau au citron, du goût du rosé bien frais, du bruit des vagues et de la musique qui accompagné cette sortie en famille. Ses parents, ses oncles, tantes, cousins, cousines et ses amis les plus proche avaient répondu présent et comme à chaque année elle avait été immortalisé par le traditionnel polaroid qu’il garderait précisément dans l’album prévu à cet effet. Cette année allait être un peu différente pour Léo car contrairement aux trente-et-unième dernières années il ne se trouvait pas dans le sud de la France mais sur le cote centrale de la Californie. Loin d’être motivé par l’idée d’une grosse soirée et plutôt impatient à l’idée de retrouver une certaine personne le lendemain, Léo a opté pour une soirée tranquille dans sa suite devant l’un de ses films préférés avec son repas préféré mais son plan s’est effondré lorsqu’il entendit frapper à la porte. Loin d’avoir imaginé ça, Léo se figea sur place lorsque son regard se posa sur Malek, il était là, débout devant lui, son éternel sourire sur le visage lui chantonnant la plus célèbre des chansons d’anniversaire. Plus que mal à l’aise et totalement surpris par son arrivé, Léo ferma la porte de sa chambre derrière lui ne sachant pas comment agir avec celui avec qui pendant des années les choses avaient été si fluide. Rapidement, Malek remarqua la froideur, la distance de Léo envers lui et au vu de leurs derniers échangés les mots montèrent sans doute au-delà de leurs désirs.

Léo ne se rappelait pas de la dernière fois qu’il avait eu une dispute avec lui, sans doute car ce n’était jamais arrivé jusqu’à présent, ils étaient constamment sur la même longueur d’ondes avec les mêmes envies mais depuis quelques temps un fossé s’était installé entre eux et plus rien n’était comme avant. En dépit de la présence de son petit ami, les pensées de Léo était accaparé par un autre dont il imaginait encore et encore le goût de sa bouche. Pour ces pensées, il se détestait et la culpabilité ne faisait que s’intensifier aux fils des secondes pourtant il n’aurait voulu pour rien au monde que son Horacio ne quitte son esprit. La nuit plus sans doute la plus longue de toute sa vie, il resta statique dans son lit incapable de fermer l’œil ou de mettre en stand bye son cerveau. Le lendemain ne fut pas plus glorieux, il savait qu’il était tant de dire les choses, de jouer carte sur table mais l’idée de le blesser lui brisait le cœur, il ne méritait pas son égoïsme mais il savait au plus profond de lui que c’était la seule chose à faire. Et alors qu’il était sur le point de se lancer, Malek joua sur la corde sensible en le suppliant de lui laisser une soirée parce qu’il venait de faire un grand nombre d’heure de vol pour lui. Ce qu’il lu dans ses yeux à cet instant l’empêcha de lui mettre le coup de massue fatidique. C’était reculer pour mieux sauter, il le savait mais il avait manqué de courage une fois encore.

Sous l’eau chaude de la douche, il était incapable de penser à autre chose qu’à sa lâcheté ignorant tout ce qui était en train de se passer dans le salon de sa suite, ignorant que celui dont il était en train de tomber amoureux rencontré celui qu’il avait aimé par le passé. Le cœur lourd il resta debout contre le mur en marbre de la douche laissant l’eau glisser sur son visage et son corps et son esprit se perdre dans un monde presque imaginaire. La soirée arriva plus vite que prévu sans un message de celui auquel il pensait constamment. Persuadé qu’il s’était simplement ravisé à l’idée de leur relation, il suivit Malek dans cette voiture, puis dans ce restaurant, puis dans ce bar sans être vraiment là, se contentant de ne pas être désagréable de lui, ils échangèrent sur des banalités, l’hôtel, leurs familles respectives, la patientèle de Malek, l’avancement de son cabinet médicale en prenant soin d’éviter avec soin d’évoquer leurs problèmes. Assis sur un tabouret en hauteur dans fond du bar, il se retrouva seul lorsque Malek alla s’en griller une, serein pour la première fois depuis vingt-quatre heures Léo observa le monde autour de lui, l’ambiance était agréable dans le fond, la musique plutôt populaire mais agréable et c’est sur la dernière chanson de Sabrina Carpenter qu’il croise son regard. Sa simple vision fit battre son cœur plus fort, il lui coupait littéralement le souffle, plus beau que jamais, il pouvait presque sentir son odeur de là ou il était et alors qu’il admirait chaque détail de sa chemise entrouverte ses yeux se posèrent sur l’homme qu’il l’accompagnait. Il le détailla à son tour et cette fois son cœur se serra si fort qu’il avait l’impression qu’il était sur le point d’exploser, c’était donc ça, il n’avait pas appelé parce qu’il y avait quelqu’un d’autre et il n’avait pas imaginé que cette simple pensée pouvait lui faire si mal.


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Horacio Gore
Horacio Gore
5298
Noxel ♗ She
Le beau Louis Darcis
hoodwinkme -ava- ♗ beautyhurtsmore -gif- ♗ awona -signa-
Cassiopéa ♗ Irini ♗ Uriah

Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie

Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo

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Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


a night to remember  J9ql
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

great member
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MessageSujet: Re: a night to remember a night to remember  EmptyDim 4 Aoû - 19:59#


A night to remember ♗ 10 août 2024

{outfit} ♗ Cette journée se révèle être une source inespérée de désillusions pour toi. Tout commençait sous les meilleurs auspices : plein de bonheur et d’espoir, il était convenu que tu retrouves Léo dès ton retour en ville, impatient de retrouver cet homme qui fait battre ton cœur avec une intensité croissante chaque jour. À chaque pas que tu faisais vers lui, l’impatience de le retrouver s’adoucissait, transformée en une douce anticipation. Hélas, le destin en a décidé autrement.

En lieu et en place de la rencontre tant espérée avec Léo, tu te trouves face à Malek, le fameux compagnon de ce dernier. Dès que son regard se pose sur toi, tu perçois une arrogance et une jalousie qui dominent ses traits. Il t’accueille avec un sourire mielleux et une cordialité trompeuse. Sous des airs de courtoisie, sa voix dissimule une menace subtile, et son sourire en dit long sur son mépris. Il joue le rôle de l’hôte affable, mais chaque mot semble soigneusement pesé pour te rappeler que tu n’as pas ta place dans la vie de Léo. Il insiste sur chaque syllabe avec une arrogance contenue, et cette rencontre s’achève avec un geste à la fois humiliant et froid : il te jette ta casquette oubliée comme on se débarrasse d’un objet indésirable, avant de claquer la porte avec une détermination dédaigneuse. Ainsi, il ne te reste alors qu’un mélange douloureux d’humiliation et de confusion. Tu es profondément blessé. Néanmoins, tu choisis de demeurer silencieux, laissant Malek poursuivre ses manœuvres avec l’intention de te faire sentir ta propre insignifiance. Une fois la porte refermée derrière lui, la douleur laisse place à une colère brûlante. C’était trop beau pour être vrai. Tu te maudis, te reprochant d’avoir investi tes émotions dans une histoire dont tu connaissais déjà l’issue incertaine. Comment as-tu pu croire aux belles paroles de Léo ? Comment as-tu pu nourrir l’espoir d’une place qui était occupée ? Incapable de réagir correctement face à une telle situation, tu tentes de t’exprimer en envoyant un message à cet homme que tu souhaites ne jamais revoir. Tu voulais louer la nature affable de Malek, mais à ta grande déception, ce message n’atteint jamais son destinataire, une nouvelle désillusion qui ne fait qu’intensifier ta colère et approfondir la douleur de cette expérience. Une nouvelle désillusion t’accable, approfondissant ta colère. Tu découvres alors, à tes dépens, que Léo est un homme dont les attributs sont loin de correspondre à tes attentes : malhonnête, menteur et beau parleur. Ces révélations douloureuses ne font que souligner la cruauté de la situation, marquant un tournant amer dans l’illusion que tu t’étais construite autour de Léo.

Le soir venu, ton frère Silas, perceptif à la faible nuance de détresse qui se dégageait de toi, t’a persuadé de te changer les idées en allant au bar. Toute la journée, tu avais été perdu dans un tourbillon de pensées, cherchant désespérément à comprendre ce que tu avais bien pu faire pour mériter un tel traitement. Ignorant tout ce qui t’entourait, tu t’étais isolé dans ta propre introspection, un isolement qui s’est intensifié dès ton arrivée dans cet établissement. Installé au comptoir aux côtés de Silas, le brouhaha ambiant et la musique populaire ne font qu’accentuer ton malaise. Tout te semble étranger, déconnecté de ta réalité. Tu te sens comme un étranger dans cet environnement, et tes pensées continuent de vagabonder, revenant sans cesse à la manière dont Malek t’avait traité et à l’humiliation que t’avait infligée Léo, bien que tu n’aies même pas croisé son chemin. La confusion et la tristesse bouillonnent en toi, alimentant une colère intense. Puis, en relevant la tête pour prendre une profonde inspiration, tu le vois au loin, en compagnie de sa moitié. La scène, avec Léo engagé dans une conversation et une relation qui semblent sincères, est poignante pour toi. Tu le fixes, incapable de détourner le regard. Observant et contemplant cette vision, tu te détestes pour ne pas avoir écouté ton instinct. Tu te reproches d’avoir cru aux promesses de Léo, d’avoir laissé tes sentiments se développer malgré les signes évidents d’une réalité douloureuse. Au fond de toi, tu savais que tu n’étais qu’un second choix, un simple passe-temps, et pourtant, tes émotions ont persisté à te tromper. Comment as-tu pu te laisser emporter par l’illusion, malgré la vérité que tu connaissais au fond de toi ?

Tu ne peux ignorer la douleur lancinante qui t’envahit en le voyant, ton cœur se serrant dès l’instant où ton regard rencontre celui de l’homme que tu pensais pouvoir aimer. Que faire maintenant ? Comment réagir face à cette épreuve ? L’intensité de son regard perçant est insupportable, et tu es contraint de détourner les yeux, les posant sur ton frère, comme pour trouver refuge dans sa présence. Tu t’efforces de rester stoïque, cherchant désespérément à éviter une nouvelle confrontation visuelle avec lui. La douleur et la colère ont atteint un tel paroxysme que chaque son semble t’atteindre comme une provocation, chaque mouvement dans le bar te dérangeant profondément. Et pourtant, malgré ce tourbillon de sentiments, tes yeux reviennent inexorablement vers lui. Tu l’observes de loin, capturant chaque détail de sa présence. Sa simple présence dans ce bar devient une combinaison déconcertante de soulagement et de torture. Tu es complètement désemparé sous l’effet de sa vision. La simplicité de sa chemise entrouverte, son air pensif, l’attirance profonde que tu ressens pour lui, tout cela ne fait que s’ajouter à la complexité de tes émotions. Chaque élément de son apparence semble accentuer la confusion et la douleur qui bouillonnent en toi.

Lorsque Malek se lève et s’éloigne, tu prends une grande inspiration, te redressant lentement avec une résolution froide et calculée. Chaque geste est empreint de détermination. Tes doigts se referment avec force autour de la chaise sur laquelle tu es assis, tentant de calmer un souffle irrégulier qui trahit ton agitation intérieure. Ta colère sourde, bouillonnante et prête à exploser, te maintient immobile. Tu restes figé, le regard fixé, attendant que ta patience atteigne ses limites. Ce n’est qu’au départ de ton frère que tu trouves la force de bouger. Une opportunité se dessine, et tu comptes bien la saisir. Comme à ton habitude, tu salues Silas chaleureusement, veillant à ce qu’il passe les portes avant de faire le moindre mouvement. Dans une lenteur délibérée, tu te lèves et te diriges vers Léo. Tes pas résonnent dans le bar, presque comme un écho de la gravité de tes émotions et de tes regrets, chaque pas accentuant le conflit interne qui te déchire. Le chemin vers lui semble interminable, chaque seconde étirant l’angoisse de la confrontation que tu redoutes autant que tu l’anticipes. Lorsque tu arrives à sa hauteur, tu fais un effort conscient pour maintenir ton calme, bien que tes yeux trahissent la profondeur de tes sentiments. Tu te tiens là, face à lui, ton regard dur et tes traits marqués par ta lutte intérieure. Tout en restant silencieux, tu t’assois sur la chaise qui lui fait face. Tu prends ton temps, montrant peu d’intérêt à la possibilité que Malek revienne rapidement. Lentement, tu enlèves la casquette que tu avais récupérée le matin même et la déposes sur la table, passant ta main dans tes cheveux pour les remettre en place. Ce n’est qu’après ces gestes minutieux que tu retrouves son regard et te prépares à en découdre. « Alors, c’est comme ça que je dois regarder la vérité en face. J’aurais dû écouter mon instinct dès le début. » Ta voix est glaciale, chaque mot un coup de poignard. « Rassure-toi, si quelqu’un mérite ma colère, c’est moi-même. Je savais depuis le début que je n’étais qu’une distraction éphémère, un jouet temporaire jusqu’à ce que tu retrouves ton jouet préféré. Et tu sais ? J’avais raison. La réalité est amère, mais elle est à peine plus difficile à avaler que les belles paroles que tu m’as assénées. » Tu marques une pause, ton regard aussi perçant que la douleur dans ton coeur. « Je ne m’attends plus à rien de toi, ça a d’ailleurs été ma deuxième erreur d’attendre quelque chose de ta part, mais j’estime qu’un peu d’honnêteté n’est pas trop te demander. Même si je vois bien que tu en es complètement dépourvu. Tu aurais pu être franc dès le début, au lieu de jouer les hypocrites. Tu aurais pu me prévenir que tu avais l’âme du pantin, ou au moins répondre à mes messages. Mais non, tu m’as bloqué. Lâche, voilà le mot qui te définit le mieux. Manipulateur aussi, si l’on ajoute le fait que tu m’as laissé m’attacher à toi sans aucune intention réelle. » Chaque mot que tu prononces est une décharge de rancoeur pure. Tu restes là, les yeux fixés sur lui, attendant une réaction, une explication, ou au moins un signe qu’il comprenne la profondeur de ton désespoir et de ta colère.

PAR ALCARA.

_________________
Memento mori


Dernière édition par Horacio Gore le Dim 1 Sep - 22:23, édité 1 fois
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Leo Jacquemus
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MessageSujet: Re: a night to remember a night to remember  EmptyJeu 15 Aoû - 21:42#

10.08.24 // @Horacio Gore @Ilyas Ricci - Léo se rappelle assez précisément du moment ou il a su mettre des mots concrets sur les sentiments qu’il ressentait à l’égard de Malek. Au premier abord il ne cochait pas les cases du type d’homme qu’il recherchait dans sa vie mais après quelques heures à discuter de tout et de rien sur les marches devant son appartement il a su qu’il avait envie de le revoir et de construire quelque chose. A ses cotés il se sentait apaisé, en sécurité et ils passaient leur temps à rire. C’était parfait, ils avaient tout, il le savait pourtant sans crier garde quelque chose à changer un matin, ce besoin d’être constamment à ses cotés s’est estompé comme l’envie de se projeter pour une vie tout entière et son installation en Californie n’a fait qu’accentuer cette sensation d’éloignement. Léo ne peut pas dire qu’il ne l’aime plus mais il sait sans réellement oser se l’avouer qu’il n’est plus amoureux de lui depuis bien longtemps maintenant et c’est la rencontre d’un autre qui a mis en lumière tout ce qu’il se forçait à occulter. Assis sur son tabouret le regard posé sur Malek qui romantiquement et dans l’espoir d’arranger les choses à traverser une partie du globe, Léo réalise qu’il n’a qu’une seule envie c’est de terminer cette soirée. Lui qui déteste les faux semblant et l’hypocrisie se retrouve incapable de dire la vérité à ce garçon qui partage sa vie depuis plus de quatre ans. Pour ça, il se déteste et se sent coupable. Tourmentée par les pensées qui se bousculent dans son esprit il n’écoute qu’à moitié les paroles de son partenaire, il sourit pour tenter de faire bonne figure et essaie de trouver la force d’entamer la discussion qui changera tout de manière définitive. Mais comment ? Comment peut-il lui briser le cœur sans ressentir la moindre honte ? Dans cette histoire il a tout les tords, il en a conscience et ne cherche même pas à blâmer le français pour quoi que ce soit.

Le cœur lourd il le regarde s’éloigner vers l’extérieur du bar se promettant de prendre les choses en main à son retour et de lancer cette discussion si redoutée. Mais alors qu’il cherche la manière la plus humaine d’aborder son désir de rupture il le croise lui, lui et son regard qui le font chavirer. Il est a plusieurs mètres pourtant il a l’impression de sentir son parfum comme si tout les autres odeurs, comme si tout avait disparu en dehors de lui. Il est si beau du regard il détaille chaque millimètres de sa tenue, admire la manière dont le tissu tombe sur ses courbes et il le rend fébrile, nerveux et il ne rêve que d’une chose pouvoir poser sa main sur cette peau qu’il a admiré durant des heures à travers l’écran de son téléphone. Pendant un bref instant il repense à tout ce qu’ils ont partagés au cours des derniers jours, il n’a jamais rien connu de telle dans toute sa vie et il se rêve naïvement de pouvoir se lover dans ses bras durant une micro seconde. Et finalement il le remarque, ce bel âtre debout à ses cotés et la réalité le rattrape. Horacio ne lui a donné aucune nouvelle depuis son retour et soudainement tout s’explique. Et si ce n’était qu’une belle illusion ? Après tout ce genre de coup de foudre inexplicable et réciproque n’existe désormais que sur Netflix. Tant bien que mal et le cœur serré à l’intérieur de son torse il essaie de faire bonne figure, il ne peut pas s’effondrer, ni tout envoyer balader, il doit être fort et cacher cette impression que son muscle cardiaque est en train d’être déchiqueté centimètre par centimètre.

Quelque peu perdu dans ses tourments il ne remarque pas tout de suite qu’il se dirige vers lui et lorsqu’il s’installe face à lui ses yeux se perdent dans les yeux sans être capable de lui dire quoi que ce soit. Aussi mal à l’aise qu’un adolescent lors de son premier rendez-vous il sent le stress le gagner, le rouge lui monter aux joues, sa gorge se serrer et ses mains légèrement moites serre discrètement le tissu de son short kaki. Ses lèvres s’entrouvrent pour prendre la parole, sa main quitte la table comme pour se poser sur la sienne et tout est soudainement clair il ne veut que lui et il veut rentrer à lui mais avant qu’il ne puisse étaler ses désirs son regard se pose sur sa casquette. Elle se trouvait dans sa chambre d’hôtel, soigneusement rangé dans le placard de sa chambre afin que personne ne puisse mettre la main dessus, il l’a encore vu ce matin, il en a humé son odeur pour sentir son Ace près de lui mais elle est désormais sur cette table, dans ce bar et la surprise laisse place à l’incompréhension dans son esprit pendant un bref instant. Léo n’a pas toutes les informations, il lui manque quelque chose mais ce n’est que lorsqu’il prend la parole que tout devient limpide.

Son regard est si sombre qu’il perd de sa éclat, l’attitude qu’il a est glaciale et jamais encore il ne l’avait regardé avec un tel mépris. Ils se sont rencontrés, il ne sait pas quand, ni comment, mais il comprend sans difficulté que leur chemin se sont croisés aujourd’hui. Silencieusement, il encaisse ses paroles qui ont l’effet d’un poignard entrant encore et encore dans sa chair. Il n’aurait pas cru que des mots puissent faire si mal et pourtant Léo a la sensation de ne plus pouvoir respirer correctement, il étouffe et la douleur dans sa poitrine est si vive qu’il pourrait croire que son torse est en feu.  « Je... » il ne sait pas quoi dire, il est devenu en un claquement de doigt le méchant de cette histoire pourtant si tendre. En espérant qu’il n’est rien remarqué il repose sa main sur la table le regard rempli d’une tristesse si profonde qu’il n’essaie même pas de la cacher  « Qu’est-ce-que tu veux que je te dise Horace ? On dirait que tu t’es fait une idée bien précise sur moi et que tu as oublié tout ce qu’on a pu partager dernièrement » sa voix est douce mais brisée et amère. Ses yeux toujours plongé dans les siens, il hausse les épaules comme pour lui dire à quoi bon ? A quoi bon essayer de discuter et de me battre puisque tu es si sur de toi ?.  « Si c’est ce que tu penses de moi très bien, j’ai cru stupidement que tu me comprenais et que tu étais capable de voir au delà des apparences mais j’ai eu tord parce qu’au lieu de me laisser une chance de m’expliquer tu m’accuses d’être un connard sans cœur qui prend du plaisir à se jouer des autres et de leurs sentiments... » et en dépit de ses défauts bel et bien présent, Léo n’est pas de ses hommes qui jouent bien au contraire  « … lâche, menteur, manipulateur, je prend note merci pour cet analyse si précise… je regrette que ce soit l’image que tu ai de moi mais finalement d’après ce que je vois tu auras quelqu’un pour te consoler ce soir donc peut-être que tu n’es pas le seul à t’être trompé sur l’autre » l’idée qu’il puisse être avec un autre cette nuit lui donne envie de vomir et de hurler mais il sait qu’il ne peut rien faire, pas après tout ce qu’il vient de dire. A quoi bon ? Le bénéfice du doute ne semble plus entrer en compte.


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Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


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♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
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MessageSujet: Re: a night to remember a night to remember  EmptyVen 16 Aoû - 17:31#


A night to remember ♗ 10 août 2024

{outfit} ♗ Tu restes figé, ton regard fixé sur Léo alors que ce dernier commence à parler. Ses mots, qui auraient pu autrefois apaiser ton cœur, ne font désormais qu’attiser la colère sourde qui bouillonne en lui. Chaque syllabe semble s’enfoncer plus profondément, comme une lame insidieuse qu’on tord dans une plaie ouverte. Pourtant, une partie de toi, fragile et vacillante, veut encore croire aux paroles de Léo, désire ardemment retrouver cette lueur de tendresse qui te réchauffé il y a encore quelques heures. Mais la douleur est là, bien ancrée, implacable. Elle refuse de céder, refuse de permettre à la réconciliation de prendre racine. Léo parle, sa voix tremblante, pleine de cette douceur qui t’a autrefois fait chavirer. Ses mots sont imprégnés de tristesse, teintés de cette amertume qui naît lorsque l’on se sent trahi. Tu écoute, mais tu ne peux t’empêcher de ressentir une sorte de dégoût, comme si la vérité derrière ces mots t’échappait, se dissimulait derrière un voile de fausse sincérité. Il tente de te rappeler les moments vous avez partagés, de te faire revivre ces instants où tout semblait possible, où l’avenir n’était qu’un champ de possibles à explorer ensemble. Mais pour toi, ces souvenirs ne sont plus que des fragments, des éclats d’une réalité que tu peines à reconnaître.

Si c’est ce que tu penses de moi, très bien. Sa voix résonne dans l’air chargé de tension. Tu sens ton cœur se contracter, douloureusement. Une part de toi veut hurler, veut crier à Léo qu’il se trompe, que tout n’est pas encore totalement perdu, que votre histoire mérite une chance. Mais cette part est noyée sous une vague de rage, une colère froide et déterminée qui refuse de céder. Comment pourrais-tu lui faire confiance à nouveau ? Comment pourrais-tu oublier cette trahison, cette douleur vive qui te hante ? Il continue, évoquant ses espoirs déçus, son incompréhension face à cette situation qui semble lui échapper. Malgré toi, tu es touché par cette vulnérabilité. Mais tu ne peux pas te permettre de faiblir. Pas sur ça. Tu étais prêt à tout lui donner, à te donner entièrement, mais avant même que tu ne le puisses, tu te trouveras déjà à en souffrir. Chaque tentative de Léo pour apaiser la situation ne fait que renforcer la muraille que tu as érigée autour de ton cœur. Tu es lassé de ces demi-vérités, de ces promesses qui sonnent creux. Sa dernière phrase, insinuant que tu as trouvé consolation dans les bras de quelqu’un d’autre, agit comme une détonation dans ton esprit. Fait-il allusion à ton frère ? Ta colère, jusqu’alors contenue, explose avec une intensité que tu peines à contrôler. Comment Léo ose-t-il retourner la situation contre toi, te blâmer pour ses propres doutes, alors que c’est lui, qui t’a laissé dans l’incertitude, qui t’a laissé te consumer de douleur et de confusion, lui qui se pavane au bras de son jouet et se console ?

Tu te redresses brusquement, le visage marqué par une résolution nouvelle. Tes doigts, auparavant crispés sur le bord de la table, se détendent légèrement, mais une tension palpable persiste. Tes yeux, qui brûlaient de colère quelques instants plus tôt, sont désormais glacés, durs comme l’acier. Tu refuses de laisser Léo te déstabiliser davantage. Tu refuses de te laisser manipuler par ces mots  qui n’ont aucun effet sur toi. Le doute, qui s’était insidieusement immiscé dans ton esprit, est désormais balayé par une certitude froide et implacable. « Ne te méprends pas, Léo. Ce n’est pas moi qui ai changé d’avis sur toi. C’est toi qui m’as montré qui tu étais vraiment. Après tout, je ne vois que ce que tu me montres. » Ta voix est tranchante, chaque mot un coup de poignard dirigé droit vers Léo. « Je t’ai laissé entrer dans ma vie, dans mon cœur, et tout ce que tu as fait, c’est trahir cette confiance. Ne viens pas me parler de ce que nous avons partagé, parce que, visiblement, ça n’avait pas la même valeur pour toi que pour moi. » Tu marques une pause, tes mains se posant fermement sur la table. Tu inspires profondément, cherchant à apaiser la tempête intérieure qui te consume. Mais même cet effort de calme est vain. La douleur est trop intense, la trahison trop récente. Tu ne peux pas effacer ce que tu ressens, ni pardonner si facilement. « Tu parles de tromperie et d’honnêteté, mais où était-elle quand j’avais besoin de réponses ? Où était-elle quand tu as choisi de m’ignorer, de me laisser dans le flou, dans la douleur ? Elle était où quand tu m’as laissé venir à toi et que sciemment  que tu as choisi de ne pas me prévenir que ton mec était là ? Ne retourne pas la situation contre moi. Ce n’est même plus question d’honnêteté ou de quoi que ce soit d’autre, c’est une question de respect. Alors, franchement, je te remercie du peu de considération que tu m’as porté, mais je m’en serais bien passée. » Tu sens ta voix trembler légèrement sous le poids de l’émotion, mais tu te forces à continuer, refusant de te laisser submerger. « Si je suis en colère, c’est parce que j’ai cru en toi, et tu m’as prouvé que j’ai eu tort de le faire. Je t’avais prévenu que le respect, c’était une grande valeur pour moi, et tu as marché dessus. » Chaque mot est une libération, mais aussi une condamnation.

Tu te sens comme un volcan en éruption, crachant des vérités que tu peux enfin dévoiler. Tu n’as pas de patience, pas de temps à accorder à des demi-mesures. Tu veux des réponses, des explications, mais surtout, tu veux que Léo comprenne la gravité. Tu veux qu’il ressente, ne serait-ce qu’un instant, la douleur qu’il a endurée. « Si j’ai une mauvaise opinion de toi, c’est parce que tu m’as forcé à l’avoir. » Tes yeux plongent dans ceux de Léo, cherchant une lueur de vérité, une étincelle de compréhension. « Si tu tiens tant à prouver que je me trompe, alors prouve-le. Mais ne t’attends pas à ce que je sois celui qui fasse un pas vers toi. Parce que pour l’instant, c’est de la désinvolture que j’ai en face de moi. Tu ne dis rien pour me prouver le contraire. Il est où le Léo que je pensais commencer à connaître ? Celui que tu prétends être ? » Tu restes silencieux après tes derniers mots, le regard ancré dans celui de Léo, refusant de détourner les yeux. Les secondes s'étirent, lourdes de tension et de non-dits, mais cette fois, tu n'as pas l'intention de fuir. Tu ne tourneras pas les talons, ne t’éclipseras pas dans la nuit en laissant derrière lui un sillage de regrets. Non, tu restes assis face à lui, prêt à affronter les conséquences de tes paroles. tes mots ne sont pas un adieu, du moins pas encore, mais plutôt une déclaration de guerre silencieuse, un ultimatum.

Tu croises les bras sur sa poitrine, ton expression indéchiffrable, presque impassible. Pourtant, sous cette façade de calme apparent, tu es une mer déchaînée de sentiments contradictoires. Tu sens ta colère bouillonner, ta déception, mais tu as cette douleur sourde, ce pincement au cœur qui refuse de le lâcher. Chaque seconde passée à le regarder, à essayer de comprendre ce qui se cache derrière ce regard triste et désarmé, est une épreuve de force. Un rappel à ce que tu éprouves réellement pour lui. « En osant me dire que je ne te laisse pas une chance de t’expliquer, c’est me montrant à quel point t’es encore loin de me connaître. » Ta voix est presque tranchante et implacable. « Ma simple présence devant toi en est une. Le simple fait que je t’adresse la parole en est une. Et toi tu fais quoi ? Tu fais l’aveugle et la sourde oreille préférant passer à côté de cette chance. C’est bien beau de me dire que tu me laisseras jamais partir et à la première occasion, c’est tout l’inverse que tu fais. Tu baisses les bras. Alors qu’est-ce que je dois croire ? » Une part de toi espère que Léo réagira différemment, qu'il dira quelque chose, n'importe quoi, pour tenter de réparer ce qui a été brisé entre eux. Tu t’attends à ce que Léo fasse un pas vers lui, qu'il trouve enfin les mots pour panser tes plaies ouvertes, sans même savoir comment tu pourrais réagir face à ça. Tu sens que ton coeur se serrer davantage et plus les secondes s’écoulent, plus ta patience s’amenuise. Tu l’observes, chacun de ses mouvements, de ses tressaillements de lèvres, de ses battements de cils. Tu cherches des réponses dans ses gestes infimes, des indices sur ce qu’il ressent réellement. Et pourtant, tu finis par exploser. « Je te la donne cette putain de chance, alors que j’estime que ça ne devrait même pas être le cas. Mais merde, je suis venu jusqu’à chez toi ! Et pour quoi ? Pour tomber nez à nez avec ton mec à la con avec son arrogance et sa suffisante ?! Qui me jette ma casquette comme si j’étais une sous merde, qui me rappelle bien ta condition, ce que vous représentez l’un pour l’autre et ce que vous faîtes ! Et tout ça pour quoi encore ?! Pour découvrir qu’à la première occasion tu m’as bloqué ?! Et c’est moi le problème, jusqu’à où tu vas aller pour te foutre de ma gueule ?! » Tu es frustré et sa réaction jusqu’à maintenant te fait comprendre que tu attends finalement quelque chose, autre chose, quelque chose de plus.

En temps normal, tu te serais levé et tu aurais tourné les talons, mais tu ne peux pas simplement le faire. Pas encore. Tu as besoin de plus, besoin de quelque chose qui te libère de ce poids qui pèse sur ton coeur. Finalement, tu pousses un soupir, un soupir lourd de résignation et de déception. Tu déplies tes bras, posant tes mains sur la table entre vous, comme une ultime tentative de connexion, mais cette fois ton regard est différent, moins accusateur, plus las. « J’ai pas l’impression que tu comprennes réellement ce qui se passe Léo. » Les mots résonnent dans l'air, lourds de sens. Tu les prononces avec une clarté qui tranche avec le chaos intérieur que tu ressens. Tu ne veux pas partir sans avoir tout essayé, sans avoir donné à Léo l'opportunité de se s’exprimer, de te donner tort, de te convaincre. Tu te penches légèrement en avant, tes yeux cherchant les siens. « J’ai vraiment cru en toi, en tes paroles, à ce que je représentais pour toi, j’ai cru aveuglément qu’il y avait quelque chose de spécial, t’avais même réussi à me convaincre qu’un nous existait, mais faut croire que j’ai misé sur le mauvais cheval. » Cette fois ci, ta voix se brise légèrement trahissant ta peine que tu tentais de dissimuler jusqu’à maintenant. Chacun de tes mots est une aiguille de plus plantée dans ton coeur et dans un dernier geste, tu récupères ta casquette que tu remets parfaitement en place sur ta tête.

PAR ALCARA.

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Leo Jacquemus
Leo Jacquemus
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son cœur bat pour un homme, tel un souffle nouveau il a bouleversé son existence par une simple poignée de main, en dépit des épreuves c'est lui à jamais : horace
directeur passionné du resort l'essence du sud un complexe hôtel spa dont l'ouverture est prévu pour la fin d'année 2024
center ville, une suite dans un hôtel cosy et prestigieux qu'il loue depuis plus de six mois maintenant

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MessageSujet: Re: a night to remember a night to remember  EmptyDim 29 Sep - 12:38#

10.08.24 // @Horacio Gore @Ilyas Ricci - A un moment donné tout à bousculé et plus y pense plus Léo se demande ce qu’il raté pour que la situation dégénère à ce point. C’était parfait ou presque. Jamais le français n’avait ressenti une chose aussi puissante envers un autre être humain, jamais il n’avait ressenti le besoin presque viscérale d’être près d’un autre. En quelques jours à peine, Horacio a eu cette emprise si positive sur lui que sa simple présence à bouleversé son existence toute entière. Ce coup de cœur si intense qui le consume depuis des jours n’est pas du au hasard, il est en bien conscient en dépit du déni dans lequel il a décidé de se plonger consciemment. Avec une impatience dès plus pénible il a attendu son retour comptant les jours jusqu’à ce moment ou il franchirait enfin sa porte et finalement rien ne s’est passé comme prévu. C’est ici que tout à changé, Horace n’est jamais venu, le silence s’est installé et son cœur qu’il pensait appartenir à un autre s’est serré si fort qu’il pourrait jurer l’avoir senti se briser à l’intérieur de sa poitrine. Installé sur ce tabouret, Léo se demande ce qu’il fiche ici, il voudrait être partout sauf dans ce bar ou l’ambiance est pourtant plaisante et lors-qu’Horace apparaît devant lui, lorsque ses mots se font plus tranchant qu’une lame de rasoir il réalise qu’il n’avait pas encore touché le fond jusqu’à présent.

Silencieux, il absorbe ses paroles qui au fur et à mesure des secondes sont de plus en plus douloureuses. Tant bien que mal il tente de cacher le mal qu’elles lui font dans l’espoir infime de garder bonne figure et d’avoir une dernière once de dignité face à celui qui en quelques jours à peine en a su plus sur lui que n’importe qui. La manière dont il voit les choses, dont il le voit lui est déchirante. Lui qui n’a jamais eu une grande confiance en lui se sent à cet instant aussi minable qu’un homme sans honneur. Il n’a jamais voulu ça mais le lui dire n’aurait aucun intérêt. Il est furieux, possédé par une colère dont Léo ne mesure même pas la puissance et tenter de discuter calmement n’est pas envisageable. Il le regrette amèrement mais peut-être que c’est ainsi que les choses devaient se passer. Défaitiste pour la première fois de sa vie, il abandonne presque toute espoir de sauver ce qu’il y avait entre eux parce qu’à quoi bon s’il n’est pas prêt à lui offrir le bénéfice du doute même durant une seule seconde ? Le cœur lourd par l’accumulation de ces doléances il hausse les épaules.  « Qu’est-ce-que tu veux que je te dise Horace ? Que ce n’est pas ce que tu crois ? Que tu as tord sur toute la ligne et que tu tire des conséquences hâtives sur ce que tu as sous les yeux sans chercher plus loin ? A quoi bon ? Ça serait insinué que tu as ta part de responsabilité dans cette histoire et on semble tout les deux d’accord pour dire que tout ceci est entièrement ma faute » rien n’est clair mais il est bien conscient d’avoir pris un mauvais tournant, de ne pas avoir gérer la situation de la bonne manière. Cette histoire soudaine et nouvelle l’a surpris autant qu’elle l’a dévoré, il s’y ai plongé cœur et âme sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences de ses actes.

Alors il capitule, il baisse les armes et il le laisse l’accabler sans essayer de sauver ce qui était en train de naître entre eux et au fond quand son regard dévie sur le type qui se trouve encore accoudé au bar et qui malgré sa discrétion semble attendre le retour de son partenaire du soir il se dit que le laisser partir est peut-être la meilleure des solutions. Il sera sans aucun doute plus heureux lui qu’avec toi pense-t’il malgré la peine que cette pensée lui procure. Son regard profondément triste et démuni se pose sur ses mains au centre de la table, mains qu’il voudrait nouer aux siennes, un simple contact pendant une brève seconde qui pourrait tout changer mais il n’en fait rien, restant parfaitement statique face aux dernières paroles du franco-allemand qui le brise un peu plus.  « Je suis désolé que tu n’ai pas misé sur la bonne personne et je suis désolé pour tout ça mais je ne m’inquiète pas pour toi, tu es fort et je suis persuadé que tu t’en remettra sans problème, il semblerait même qu’il y a déjà des volontaires pour t’aider » ses mots trahissent sans qu’il ne chercher à la cacher la jalousie qu’il ressent à cet instant précis. Une fois encore il hausse les épaules avant de se lever du tabouret, il faut qu’il s’en aille, rester dans ce bar est au dessus de ses forces, en réalité il veut simplement se nicher dans les draps de son lit et ne plus jamais en sortir.  « Et pour ce que ça vaut, tu es très beau avec cette casquette » il observe pendant une demi seconde comme pour graver cette vision à tout jamais dans son esprit avant de le quitter sans se retourner puissant dans le peu de force qu’il lui reste pour ne pas laisser les larmes couler sur son visage.

L’air frais de la nuit le frappe en plein visage, le ciel est désormais si sombre qu’il a l’impression que des heures se sont écoulées depuis son arrivé. Il inspire laissant l’air entrer dans ses poumons et apaisé légèrement cette sensation qui l’oppresse. C’est un cauchemar, il voudrait hurler et arrêter le premier venu pour lui demander de le pincer mais c’est la voix de Malek qui le ramène à la réalité. Bordel il avait oublié sa présence. Immédiatement, il entre dans un pseudo rôle ou il n’a pas le cœur en mille morceau mais avant qu’il ne puisse lui faire part de son envie de rentrer il lui attrape le bras et le traîne à l’intérieur. Lui aussi est dans le déni, il veut arranger les choses coûte que coûte sans se rendre compte qu’il vaut mieux que ça, mieux qu’un type qui n’a pas le courage de lui dire la vérité. Sans trop savoir pourquoi il accepte de prendre un dernier verre, en réalité il se persuade que l’alcool pourra l’aider à supporter la pénibilité de cette interminable soirée.  « Laisse j’y vais » il se force à sourire et se dirige vers le bar ou il commande un verre de bourbon sans glace et un cocktail moins fort et plus sucré pour Malek. Il patiente le temps de la préparation ne pouvant s’empêcher de parcourir la pièce du regard dans l’espoir de le voir, juste une seule seconde.  


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Horacio Gore
Horacio Gore
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Noxel ♗ She
Le beau Louis Darcis
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Cassiopéa ♗ Irini ♗ Uriah

Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie

Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo

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Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.

Mercenaire ♗ Ancien légionnaire, tu as fondé ton propre commando et escouade: The Black Skull Commando ⋮ Squad

Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces


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First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou

♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge



Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court

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MessageSujet: Re: a night to remember a night to remember  EmptyMer 23 Oct - 21:05#


A night to remember ♗ 10 août 2024

{outfit} ♗ Tu observes Léo avec une intensité glaciale, chaque mot venant de lui ne fait que renforcer le mur qui s’est érigé entre vous. Mais sous cette façade impassible, une tempête fait rage. Tu es furieux, mais plus encore, tu es blessé. Léo, cet homme avec qui tu pensais partager quelque chose d’intime et de sincère, semble à tes yeux n’être qu’un écho d’erreurs, de malentendus et de regrets. La scène devant toi est presque surréaliste, une confrontation que tu n’aurais jamais imaginée prendre cette tournure. Les premières émotions qui te traversent sont un mélange de colère et de déception. Ton esprit se fixe sur cette casquette, celle que tu avais laissée délibérément dans la chambre de Léo. Tu la vois là, sur cette table, une trahison évidente. Comment a-t-elle pu aussi rapidement te revenir ? Tes pensées s'embrouillent. Les doutes se transforment en certitudes, la casquette devient la preuve tangible de ce que tu ne voulais pas croire : Léo t'a manipulé, ou du moins, tu en es convaincu.

Son regard, ses gestes mal assurés, cette tristesse qui émane de lui… Rien de tout cela ne te touche sur le moment. Ton instinct de protection se réveille, ton cœur se ferme pour ne pas laisser la douleur pénétrer. Tu n’as jamais été du genre à te laisser submerger par les émotions, du moins pas devant les autres. Pourtant, à cet instant, tu sens une fissure en toi, minuscule mais présente. Il n’est pas qu’un inconnu pour toi. Il y a quelque chose entre vous, du moins il y avait. Une chose qui prenait de belles formes, mais désormais tout cela semble s’être effondré sous le poids de cette supposée trahison. Tu analyses chaque mot de Léo avec une froideur méthodique, comme si tu disséquais une affaire criminelle. Ton instinct prend le dessus, cherchant à comprendre les motivations derrière les paroles de l’homme en face de toi. Il semble… Si désintéressé, sans réellement s’expliquer, il minimalise, baisse les bras sans même avoir cherché à les lever. Tout ce que tu entends ce sont des excuses, non pas pour te demander pardon, ils ne sont que des tentatives vaines de se dédouaner. Et cette jalousie... Tu ne peux t'empêcher de la remarquer, cette pointe amère dans la voix de Léo lorsqu'il mentionne "les volontaires". C'est à la fois pitoyable et douloureux. Hautement culotté et déplacé.

Sous ta froideur, une autre émotion commence à émerger : la tristesse. Mais tu refuses de la laisser voir. Tu ne la laisseras apparaitre que lorsque tu seras dans ton intimité. Tu l’enterres aussi profondément que possible. Ce n'est pas le moment de faiblir. Pas devant lui. Pas après ce que tu as découvert aujourd’hui. Tu serres les poings sous la table, tes ongles s’enfonçant légèrement dans ta paume, la douleur physique venant remplacer, même temporairement, celle qui te ronge de l’intérieur. Ton corps entier est tendu, prêt à exploser, mais tu te retiens, tes années d'entraînement mental te permettant de garder le contrôle. Lorsqu’il termine, un silence pesant s’installe entre vous. Tu laisses un moment passer. Tu tentes de déterminer si ajouter quelque chose serait réellement nécessaire face à sa désinvolture. Néanmoins, tu ne manques pas de savourer ce malaise, cet instant où tout pourrait basculer. Puis tu te redresses légèrement, les mains toujours posées sur la table. Tes yeux ne quittent pas les siens, bien qu’ils semblent maintenant plus sombres, plus distants. « Tu me dis que je tire des conclusions hâtives, que je ne te comprends pas. Mais laisse moi te poser une question. Comment est-ce que je pourrais comprendre quelqu’un qui que des demi vérités et qui préfère se défiler ? » Tu serres les dents, essayant de calmer ta respiration qui s’accélère sous l’effet de la colère et de la douleur.

Tu baisses les yeux un instant vers tes mains, un geste que tu ne fais que rarement. Tes ongles s’étant enfoncés assez profondément dans ta paume pour attirer ton attention et laisser quelques gouttes de sang couler sur ta peau. C’est à ce moment-là que tu sens la fissure s’agrandir. Ce n’est pas juste la trahison qui te touche, c’est l’idée que tu te sois trompé sur lui. L’idée que tu aies cru voir en lui quelque chose qui n’existait pas. Cette prise de conscience le frappe plus fort que tout. « Tu dis que je suis fort, que je m’en remettrai. C’est certain. Ce qui n’a jamais existé est facile à oublier. » Ton ton se fait plus dur, plus tranchant. « Mais tu ignores ce que ça me coûte de me tenir là, à t’écouter déverser tes excuses à la con. Tu ne sais rien de ce que je ressens parce que tu n’as même pas vraiment essayé de le comprendre. Alors, vas-y, pars, mais ne t’avises pas de revenir vers moi un jour. » Sur ces mots, tu te lèves à ton tour, te fixant devant lui attirer par ses derniers mots. Toutefois, tu ne dis rien face à sa remarque. Elle ne te percute pas. Elle n’a ni saveur, ni goût. Tu ne tournes simplement les talons, comme il le fait, pour rejoindre ta place d’origine, à la seule exception que cette fois, tu t’y retrouves seul. De retour au comptoir, tu te retrouves en quelques secondes avec une nouvelle bière entre les mains. Tu la fixes, la fait tourner entre tes mains, alors que ton esprit, bien malgré toi, vagabonde. Ta casquette… Celle qui n’y a pas si longtemps n’avait aucune valeur sentimentale pour toi. Pourtant aujourd’hui, tu ne peux le nier. Elle compte. Elle n’était pas juste un souvenir. Elle était ta manière de lui dire qu’il comptait. En fin de compte, tu aurais dû rester fidèle à toi-même et agir comme tu l’as toujours fait : t’interdire et d’éviter d’aimer.


PAR ALCARA.

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