assumer les conséquences de ses actes

assumer les conséquences de ses actes ♗ 23 juillet à 8h

{outfit} ♗Cette soirée se résume à un seul mot : Folie. Tu as organisé cette soirée entre Horacio et toi, vous avez bien bu, bien rigoler, bien bu et bien terminer en cellule de dégrisement. Ton permis de conduite à complètement saute et ta voiture ben… Elle est confisquée le temps qu’un de tes proches vienne la récupérer. Tu as bien rigolé, du début à la fin, tu as découvert cette facette de Horacio que tu ne connaissais pas et que tu apprécies particulièrement. Tu es loin de te douter que cette soirée signifiée le début d’une grande amitié entre toi et lui, qu’il allait devenir ton meilleur ami. Oui, certes, il y a des années et des années vous avez entamer quelque chose qui s’est terminée rapidement, oui certes, tu t’es consolée de cette crémaillère le temps d’un moment avec lui dans le lit d’Émilie. Mais votre histoire, n’a rien à voir avec tout ça. Deux âmes qui se rencontrent et qui deviennent amies sans comprendre le sens. C’est comme ça et puis il sait faire la fête, il est beaucoup plus fou que toi. Et le pire, c’est que cette soirée est gravée dans votre peau à tout jamais, puisque tu as tatoué un piment de couleur en bas de ton ventre et que lui a fait quasiment le même tatouage. Bref, cette soirée était pépite… Sauf que tu as oublié quelqu’un dans l’histoire, cette personne que tu as vu plutôt dans la journée et qui a pris l’initiative de te donner la clé de chez lui. Tu lui as promis de lui tenir au courant tout le long de la soirée et surtout de te servir de ta clé en rentrant. Tu ne pensais pas que ça allait finir ainsi et surtout ton portable zéro batterie. Qui est venu te chercher Emilie et son petit ventre rond que tu as parfaitement vu. Et bien-sur que tu pas vraiment apprécié de l’apprendre comme ça qu’elle était enceinte, vous vous êtes même disputé. Super. Heureusement, entre deux disputes, elle t’a annoncé qu’elle avait envoyé un message Manoé pour lui signaler que tout aller bien et qu’elle te ramener chez lui. Oh oui, tu as extrêmement besoin de te blottir dans ses bras-là et de laissé passer cette fin de soirée derrière toi. Raph, se gare devant le café et tu prends la direction de l’appartement de Manoé. Bien sûr tu veux jouer les discrètes et le rejoindre dans son lit à huit heures du matin. « Chuuuut. » Tu veux être discrète et cette porte, qui grince, ne t’aide pas beaucoup. Et son chien vient te dire bonjour, tout content de te voir se met même à aboyer. « Chuuuut » Ton doigts sur la bouche et tu te penches vers lui pour lui donner quelques caresses. ET tu entendre des raclements de gorge et tu te dresses comme un piqué en levant les yeux. Il est là, devant, et son regard est presque énerver. « Ça va ? » Grand sourire avec ton haleine d’alcoolique, tes cheveux complètement en désordre et ton maquillage qui a coulé. Mais pour toi, tout à l’air normal..

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@Kayla Veltchev   - Mano's house

outfit - Hier, j’ai proposé à Kayla de prendre les clés de mon appart et de venir quand bon lui semble. J’aurais pu lui demander de vivre avec moi, mais même si lui donner les clés de chez moi ne me semble pas précipité, lui proposer de venir s’installer définitivement… Je ne sais pas. Je ne veux pas la faire fuir. Je préfère que les choses se fassent un minimum naturellement. Je sais, nous avons été séparés pendant cinq ans et on ne peut pas reprendre là où nous nous étions arrêtés, mais je ne veux pas non plus tout reprendre depuis le début. Premièrement, parce que je n’en ai pas envie, deuxièmement parce que je suis sûr de ce que je ressens pour elle et de ce que je veux pour nous et enfin, bah… Je ne rajeunis pas les amis !

Dès qu’elle accepte la proposition, un sourire béat apparait sur mon visage et y reste collé pendant des heures. Je passe donc une soirée le cœur léger, tranquillement devant la télé, mais regarde tout de même mon téléphone de temps en temps. Pourquoi ? Et bien parce qu’elle est sortie avec son pote là et m’a dit qu’elle me tiendrait au courant de son retour. Ici. Chez moi.

Seulement voilà… pas de nouvelles. Les heures passent. Une heure du matin, deux heures, … J’envoie des messages, pas de réponse. Là, je commence a vraiment m’inquiéter. Enfin… jusqu’au moment où je reçois un message d’Emilie, sa meilleure amie. Là,… disons que mon sourire fait place à un tout autre visage. Epuisé d’avoir passé la nuit à m’inquiéter, je décide de prendre une douche rapide pour me détendre et me réveiller un peu. Une fois sorti, j’entends Tom aboyer et Kayla lui demander de se taire. – Respire Mano – Moi qui étais si heureux hier… Là, c’est une autre histoire. J’arrive dans le salon et serre la mâchoire en voyant la jeune femme dans un état pas possible, sentant l’alcool à des kilomètres

« Ca va ? Tu te fous de ma gueule Kayla ! Ca va ? Vraiment ! » Je ne savais même pas quoi dire. Cette scène était tellement lunaire. D’un côté je lui en veux d’avoir agi comme une gamine de 16ans et d’un autre, je suis soulagé de la voir saine et sauve… Dépité par la situation, je la laisse plantée là dans le salon et pars dans la cuisine, me faire un café

assumer les conséquences de ses actes ♗ 23 juillet à 8h

{outfit} ♗ Tu lui avais promis de lui envoyer quelques messages dans la soirée et surtout de le tenir au courant avant que tu n'arrives chez lui. L’impression de revenir à vos débuts quand tu finissais tes soirées chez lui. Laissant tes potes partir d’un côté pour te retrouver en meilleure compagnie. À tes yeux, cet homme aux yeux bleu est la meilleure compagnie que tu peux avoir dans ta vie. Cette fin de soirée ce n’est pas du tout passé comme tu l’aurais espéré, non, tu ne t’as pas endormie dans ses bras, mais plutôt sur un banc froid et encore. Tu as dû fermer les yeux quelques minutes. Là, tu voudrais absolument prendre une douche et te faufiler dans ses bras. Tu as besoin d’être réconforté à tout prix, tu essaies d’ailleurs de rentrer le plus discret possible, mais quand tu es bourré, croyez-moi, la discrétion ne t’aide pas. Tom est content de te voir et il te le fait comprendre en te demandant des grattouille. Heureusement qu’il ne t’a pas sauté dessus sinon tu te serais retrouvé le cul à l’air. Et puis, tu le vois lui avec ce petit air énerver sur son visage. Ce torse-nu parfaitement bien formé aux abdos et à ce caleçon que tu ne peux t’empêcher d'admirer. Tu essaies de jouer les filles toutes à fait normal, mais avec ton alcool qui sent à 10 000, tes cheveux en vrac et ton maquillage qui ne ressemble à rien. « Quoiiiiiiiiiii ? Tu n’as pas bien dormi ? » Mais oui vas-y enfonce bien le couteau. Tu t’avances vers lui, non, tu t’arrêtes net avant d’enlever tes bottes avec difficulté, d’ailleurs, en levant la seconde jambe, tu as même failli perdre l’équilibre. « C’est bon, je vais bien, je ne suis pas tombé » Tu lèves les bras à l’horizontale pour garder l’équilibre bien qu’il n’est rien vu en explosant de rire. Tu cours presque vers lui tendant ton visage. « Un bisouuuuuuuus s’il te plaît. » Tu fais une mine triste quand tu vois bien qu’il est bien trop occupé après son café. Et là, comme un déclic, tu reprends. « Minouuuu, ne fais pas la tête s’il te plaît ! Je n’ai pas fait exprès de rentrer maintenant. J’ai voulu t’en envoyer pleins, mais j’avais plus de batterie… et les policiers ne voulaient pas me charger mon téléphone le temps que je : je cite « que mon taux d’alcoolémie baisse » Mais ce n'est pas ma faute si ils m’ont arrêté ! je te jure » Tu lèves les bras l'air innocente. « J’étais en train de conduire ET ils m’ont arrêté parce que j’étais a plus de 30 kilomètres au-dessus de la limitation. Mais je pense surtout que c’est parce qu’ils n’ont pas drôle et qu’ils n'ont pas rigolé quand j’ai mis ma main pour faire genre les voyais pas en leur disant « Je vous vois pas » » Tu es vraiment presque à rigoler de la scène en mimant la scène.

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@Kayla Veltchev   - Mano's house

outfit - La période « lune de miel » n’aura pas duré très longtemps… Moi qui suis si heureux de l’avoir retrouvée, de me dire que tous nos différends sont mis de côté et qui espérais vivre encore cette période le temps de quelques mois. Ridicule ? Peut-être bien. En tout cas, à ce moment-là, je suis loin d’être calme et serein. Après la nuit que je viens de passer… La peur que j’ai ressentie. Je suis une boule de nerfs, et la voir me répondre de cette façon, agir ainsi, n’arrange rien.

Lorsqu’elle me demande si je n’ai pas bien dormi, je ne peux m’empêcher de rire. Mais ce n’est pas un rire sincère ou joyeux, non. C’est un rire nerveux. Un rire de : continue à te foutre de ma gueule et je ne suis pas sûr de garder mon calme. « T’approches pas. » Je fais un pas en arrière puis grimace en sentant son odeur. Moi qui adorais tellement l’odeur de sa peau… Là, c’est une autre histoire. « Putain Kayla… Tu schlingues » Je me dirige vers la fenêtre pour l’ouvrir en grand, puis sens mon cœur rater quelques battements lorsqu’elle m’explique la raison de son silence cette nuit.

« T’es sérieuse ? » Alors là… Je n’en crois pas mes oreilles « Tu oses venir ici, me regarder dans les yeux et me dire que t’étais au volant de ta voiture, ivre ? Et tu te marres en plus ? » Je l’écoute me donner tous les détails de son arrestation et ne peux m’empêcher de serrer les poings sous la colère. Enfin non. Plutôt sous la déception. « T’es pathétique. Rentre chez toi, ok ? et… » Mes mots sont durs, je m’en rends compte, mais à cet instant, je ne peux pas faire autrement. Je ne peux pas l’écouter me raconter tout ça et rester indifférent.

« Tu te rends compte que tu aurais pu te blesser ? Ou blesser quelqu’un ? » Mes yeux se posent sur elle et ma gorge se serre légèrement en imaginant le pire. Pourquoi réagir ainsi ? Si violemment ? Et bien, parce que si aujourd’hui, je n’ai plus de père ni de sœur, c’est parce que quelqu’un comme elle, avait pris le volant, ivre et les avait percutés. Je ne peux donc pas être conciliant avec ce genre de comportement ni rester calme face à ses aveux.

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{outfit} ♗Tu es vraiment dans une phase où tu ne prends pas conscience de tes actes. La nuit était longue, très longue, même si avec Horacio vous, vous êtes tenue compagnie, c’était pas du tout la fin de soirée que tu espérais. C’était pas du tout au programme et tes conneries, tu prendras conscience de tout ça après avoir dormi un peu. Et ce n’est ni Emilie, ni Manoé qui vont t’emmener une boite de Doliprane pour vaincre le mal de crâne qui va prendre place petit à petit. Actuellement, tu veux avoir ton petit ami et le sentir contre toi. Quand il recule et qu’il te dit ses mots, tu t’arrêtes net avant de faire une petite moue. Une enfant qui n’a pas le jouet qu’elle voulait. « Mais pourquoi tu me repousses ? Je veux un câlin moi ! » » Tu restes quelques secondes avec ce petit regard de chat botté. Si tu insistes bien peut-être qu’il finira par venir t’en faire un. Mais à l’observer, il n’a pas l’air d’avoir la même envie que toi. Tu lui expliques la raison de ton silence, mais tu ne te rends pas compte du tout de tes paroles. Il faut dire que si tu réfléchis cinq minutes, tu aurais compris ce qu’il était en train de se passer. « Ça va, ce n’est rien de grave ! » Mais si tu fermais ta gueule un peu Kayla. Tu es en train de rire, mais petit à petit ton rire ralentit quand il te regarde sérieusement avant de te foutre dehors. « Quoi ? Tu me mets dehors ? » » Ton regard fixé vers lui. Ok, là, tu t’arrêtes de rire, car tu essaies de comprendre la raison. Mais voilà, encore une fois, tu connais la réponse, mais sur l’instant, tu l’as oublié. Comment oublier une information capitale sur cet homme que tu aimes ? Tu ne dis rien, en attendant la réponse. Ce sont pas du tout les retrouvailles de tes rêves. Et là, il commence à te faire une leçon de morale, tu soupires un peu en levant les yeux. « Ne commence pas avec ça, l’agent me l’a répété toute la soirée. Je vais bien, Horacio va bien et je n’ai blessé personne ! Ça va ne t’inquiète pas. » » En-tout-cas, tu as une faim de loup, tu poses ton sac sur une chaise et tu fouilles un peu les placards. « Tu n’as pas un truc à manger ? J’ai trop faim » » Tu devrais plutôt lui demander te rendre à la salle de bain pour prendre une douche et enlever cette odeur !

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@Kayla Veltchev   - Mano's house

outfit J’aime cette femme. Je l’aime de tout mon être, mais là… Je ne peux m’empêcher de détester son comportement. Oui, traitez-moi de rabat-joie, de casse-couilles, de mec pas drôle, ce que vous voulez ! Mais… c’est plus fort que moi ! Ne croyez pas que c’est parce que je suis frustré de ne pas avoir été là, ça n’a rien à voir. Je trouve ça très bien qu’elle sorte avec ses amis, même si l’ami en question est Horacio… Qu’elle s’amuse. Je n’ai aucun problème avec ça. Mais sortir, boire, conduire, ne pas donner de nouvelles et finir en cellule de dégrisement… Ce n’est vraiment pas le genre de chose que j’aime. Pas du tout même.

« On n'a pas toujours ce qu’on veut. La preuve. J’aurais aimé que tu rentres dormir avec moi, que tu me donnes des nouvelles et que tu ne finisse pas au cachot, mais RIEN de tout ça n’est arrivé donc… » Je lui lance un petit sourire en coin, du genre -He ouais ma belle- puis soupire lorsqu’elle me demande si je la mets vraiment dehors.

« Non… Bien sûr que non » Je me frotte le visage avec les mains puis me dirige vers l’armoire à pharmacie pour lui prendre un doliprane. Je suis déçu, mais ce n’est pas pour ça que je veux qu’elle s’en aille, encore éméchée, chez elle. Ce n’est pas ça, être un couple. Ce n’est pas renvoyer l’autre dès que ça nous arrange. Surtout pas, après avoir subtilement invité l’autre à vivre ensemble.
Alors que je lui tends le verre d’eau et le médicament, la voilà qui me sort la phrase typique de tous les coupables « Je ne m’inquiète pas pour toi. Ou pour Horacio. Crois moi » Mon regard s’assombrit. Elle me met à bout et je ne sais plus quoi faire pour garder mon calme et ne rien dire de méchant.

« Reste ici si tu veux. Mange. Prends une douche. Va te coucher et… On en reparlera plus tard, ok ? Moi… Je dois descendre bosser » Rien de tel que de fuir, pour éviter de dire des bêtises. Et de toute façon, discuter avec elle dans cet état ne sert à rien. Je préfère attendre qu’elle désaoule avant de parler sérieusement. Et puis bon, ce n’est pas comme si j’allais bien loin

assumer les conséquences de ses actes ♗ 23 juillet à 8h

{outfit} ♗ Tu lèves les yeux aux ciels en entendant cette phrase. Il n’est pas drôle du tout, car c’est loin d’être, la nuit, de rêver que tu espérais avoir. Avant que tu ne partes rejoindre ton ami, tu étais chez lui et il t’a offert son double de clé. Ce geste remplis d’amour et d’attention, tu avais presque envie d’annuler ta soirée pour être avec lui. Mais tu ne l’as pas fait… Une erreur puisque tu aurais évité de faire ta tête de mule et de rentrer complètement peter le lendemain matin. « Non, mais je suis désolé Manoé, crois-moi je n’ai rien contrôler à tout ça et te rejoindre, c’est vraiment ce dont j’avais envie. » Et rien ne sait passer comme tu l’espérais. Quand tu te faufiles dans ses bras et que tu sens la chaleur de son corps contre toi, tous tes problèmes s’envolent et là, tu n’as pas du tout envie de te disputer avec lui. Non, ça ne peut pas être aujourd’hui votre première dispute, tu n’es pas en état de l’assumer ou de te taire. Tu es presque outré quand il te dit de t’en aller. Tu es à deux doigts de le prendre au mot. Si c’est ce qu’il veut, pas de soucis, tu rentreras chez toi (tant bien que mal). Un mot de sa part et tu remets des bottes pour repartir. Oui, tu as merdé à ne pas lui donner de nouvelle et pour la fin de la soirée, mais les mots qu’il a prononcés plutôt t’ont quand même touché. Sans doute le retour de bâton. Tu le regard en prenant en main le médicament qu’il te donne. Tu ne dis rien, tu le regardes simplement avant de soupirer avant de finir par mettre le cachet dans ta bouche et boire presque cul-sec le verre d’eau. Le « si tu veux » te fais lever les yeux aux ciels. Tu peux ressentir sa colère à travers son regard. Si tu étais vraiment en état, tu serais rentré chez toi, mais en tout honnête, tu es bien ici et puis c’est exactement là où tu veux être. « Très bien part bosser… j’ai l’habitude que tu fuis nos disputes… » FERME TA GUEULE. C’est ton petit ange sur l’épaule droite qui te parle. Si tu ne veux pas que les choses s’empirent. Parce que ma grande, tu es totalement responsable ? Après un jeu de regard noir et sombre entre vous, tu le laisses s’en aller bosser. […] Tu ne sais pas quelle heure il est. Après qu’il soit parti bosser, tu es clairement affalé dans son lit. Après la douche, tu lui a clairement piqué un tee-shirt dans son armoire avant de t’endormir dans son lit. Tu n’as rien pu avaler, mais le manque de sommeil était trop présent. Ce qui te réveil, c’est la porte d’entrée qui se ferme. Tu entends des bruits de pas vers toi. Tu lèves la tête sans doute trop vite, car malgré le Doliprane le mal de tête est là. « Il y a quelqu’un ? » Le chien n’est pas du tout paniqué, mais tu ne sais pas pourquoi tu remontes la couverture comme ci ça pouvait être une personne mal intentionné. « Manoé ? C’est toi ? »

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@Kayla Veltchev   - Mano's house

Sur le coup, je suis vraiment énervé. Mais il faut que je me calme. Tout d’abord, parce que ce n’est bon ni pour moi, ni pour elle, ni pour nous… et ensuite, parce qu’à lui faire la morale comme ça, j’ai l’impression d’être son daron. Et ce n’est clairement pas ce que je veux. Communiquer, ok. Dire ce que je pense, aussi. Mais débattre avec elle et essayer de la faire changer d’avis pendant des heures… non. Je décide donc de redescendre d’un cran et de lui proposer de rester dormir ici.

Seulement voilà, encore une fois, elle parle trop et me balance une pique que je digère assez mal « Joli… » Moi qui essaye de faire des efforts de dingue depuis qu’on s’est remis ensemble pour que tout se passe bien, pour rattraper mes erreurs du passé. Franchement je crois que je ne mérite clairement pas cette balle perdue. Ok, j’ai eu tendance à fuir facilement. Surtout à l’époque. Mais là, je vois pas ce que j’aurais pu faire de plus. Ce n’est quand même pas de ma faute si mademoiselle débarque bourrée, en congé, alors que moi, je ne le suis pas. Je décide donc de ne rien ajouter de plus, déçu et d’attraper mes clés avant de m’en aller.

Une heure plus tard, je remonte pour m’assurer qu’elle va bien. Sans trop de surprise, elle s’est endormie dans mon lit. Je remets correctement la couverture sur elle, puis redescends bosser sans un bruit.

Deux heures plus tard, je remonte pour prendre une petite pause et là, je l’entends m’appeler de loin. « Non c’est le voisin… » Je lève les yeux au ciel, caresse Bob puis entre dans la chambre. Appuyé contre l’encadrement de la porte, je la regarde. Elle semble en meilleure forme que la tantôt, mais toujours pas au top « Ca va mieux ? Si tu veux, j’ai monté deux trois trucs à manger. C’est dans la cuisine » Je remarque ensuite le t-shirt qu’elle porte sur le dos et ne peux m’empêcher de sourire en coin. Il n’y a rien à redire, j’adore la voir porter mes affaires.

assumer les conséquences de ses actes ♗ 23 juillet à 8h

{outfit} ♗ Ce n’était pas vraiment mature de ta part de réagir comme ça, c’est toi la fautive dans cette histoire et ça donne l’impression que tu en veux à la terre entière d’avoir été mise dans une cellule, mais tout ça, c’est entièrement ta faute. Tu lèves les yeux quand la porte se ferme, mais rapidement, tu te rends, dans un premier temps à la salle de bain avant de te faufiler dans le lit défait de Manoe. Tu ne mets pas très longtemps avant de trouver le soleil, essayant de trouver du réconfort à travers l’odeur qui trône. Dès que Morphée t’a pris dans son monde. A aucun moment, tu n’as entendu qu’il était monté pour voir si tout allait bien la première fois. Mais là, tu ne sais pas pourquoi, en entendant la porte de fermer, tu prends peur. Bien que ta tête ne ressemble à rien et a que tu es sois moitié consciente avec tes petits yeux ouverts. Tu entends sa voix et tu es soulagé, bien que sa blague fût vraiment nulle. Tu te redresses et tu attaches tes cheveux rapidos. Tu le regardes, tu essaies de lui offrir un sourire, mais en vrai, tu es plus gêné de ton comportement. « Mieux ? Un peu ? Ça va ? Ces bien grand mot. J’ai l’impression que ma tête va exploser ! » A chaque fois, tu finis dans cet état et tu regrettes. « Merci… Je ne sais pas si je peux avaler un truc. » Tu baisses la tête et tu te tais quelques secondes. Oui, tu te rends compte que tu n’as pas été cool avec lui. Il était rempli d’inquiétude et toi, tu lui as carrément retourné la situation contre lui. Et en remontant, il t’a même pris à manger. C’est hyper mignon de sa part. Bon… ce blanc qui vient de s’installer entre vous, tu refuses qu’il gagne encore du terrain et c’est entièrement de ta faute. « Je suis désolé, Manoé… je.. » tu relèves la tête car tu dois avoir le courage de lui dire dans les yeux. « Je suis désolé de ne pas avoir été cool avec toi, tu ne méritais pas ça… J’ai été imprudente et inconsciente… je ne suis pas fière de ce que j’ai fait. De ce que je t’ai fait. » Tu lui offres petit sourire au coin de tes lèvres. « Je t’aime, je t’ai toujours aimé et je n’ai jamais eu l’intention d’agir comme ça avec toi. Sans toi, c’était comme-ci une partie de moi avait disparue. Je t’aime et je ne veux pas que tu penses que je me suis foutu de toi, car ce n’était pas le cas. Je suis tombé en rabe de batterie, mais crois-moi ma seule intention, c’était de te rejoindre après ma soirée et être près de toi. Je ne voulais pas finir en cellule de dégrisement ou bien même perdre mon permis de conduire. » Tu lui parles de quoi ? D’être partie à New York ? Ou de ta fin de soirée. « Je comprendrai si tu penses que de se remettre ensemble, c’est une erreur. »

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@Kayla Veltchev   - Mano's house

Ces trois petites heures m’ont permis de redescendre un peu en pression, de penser à autre chose et surtout de relativiser. Ce n’était ni la meilleure nuit ni le meilleur réveil du monde, mais au moins, elle a fini par rentrer. Certes, elle semble avoir quelques rancœurs, mais… Je préfère attendre qu’elle se réveille et qu’elle désaoule un peu, pour en parler avec elle. Et cette fois-ci, calmement.

Quand je remonte avec de manger, j’entends sa voix encore à moitié endormie et ne peux m’empêcher d’aller la voir dans la chambre. « Ouais, ça risque d’être compliqué aujourd’hui » Je grimace légèrement, bien conscient de l’étant dans lequel elle doit être. J’ai moi-même pris quelques cuites dans ma vie et croyez-moi, avec l’âge, c’est vachement plus compliqué de s’en remettre. Elle me remercie ensuite pour la nourriture et avant même que je puisse répondre, elle s’excuse. Alors là, je suis assez surpris. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à ça. J’étais persuadé qu’elle n’allait pas se souvenir de tout ça. Comme quoi…

Je baisse légèrement la tête en l’écoutant puis fronce les sourcils à la fin de son discours « Wow wow wow quoi ? Non » Je secoue la tête et m’avance vers le lit pour m’assoir à côté d’elle. Une fois à ses côtés, je remets une de ses mèches rebelles en place avant de lever les yeux vers elle « A aucun moment j’ai pensé que c’était une erreur. Oui, j’ai passé une mauvaise nuit. Oui, je me suis inquiété, je n’apprécie pas que tu prennes le volant saoule et que tu finisses en cellule avec Horacio, mais ce n’est pas une raison pour vouloir qu’on arrête. »

Je prends une grande inspiration avant de reprendre la parole « Kayla… » Bon, il fallait que je trouve mes mots. Je n’ai jamais été doué pour ce genre de trucs. Les grands discours, les déclarations… Je n’ai jamais su faire et apparemment, ce n’est toujours pas le cas « Je t’aime, ok ? Je sais qu’on vient de se retrouver et qu’avec notre passé, c’est compliqué, mais je ne compte pas baisser les bras à la moindre dispute ou parce qu’on n’est pas d’accord sur quelque chose » J’attrape sa main et entrelace mes doigts aux siens délicatement « Je veux que ça marche. Vraiment. Par contre… Si on veut que ça fonctionne, il faut qu’on mette les choses à plats. J’ai l’impression… vu ta dernière remarque avant d’aller te coucher, que tu as encore des choses sur le cœur et je pense qu’il faut qu’on en parle »

Je ne veux pas qu’on se prenne la tête, par contre, je veux vraiment qu’on reparte sur de bonnes bases. Histoire de nous donner une vraie chance. Je dépose un baiser sur le dos de sa main puis me lève avant de me tourner vers elle « Je sais que là, tu n’as pas la tête à ça. Je comprends. Mais quand ça ira mieux, je veux vraiment qu’on en discute, ok ? »

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{outfit} ♗ Ce mal de crâne persiste, c’est horrible. Tu as l’impression qu’un tambourin est en train de raisonner à travers toute ta boite crânienne. À Chaque fois que tu bois comme ça, tu regrettes le lendemain, a chaque fois tu te dis que ne recommencera et pour finalement te retrouver dans cet état-là. Bien que tu sois encore très loin sur terre, tu entends et tu vois l’homme que tu aimes et ça te fait un bien fou. Toute cette histoire aujourd’hui, c’est ta faute. Vraiment. Tu ne sais pas pourquoi, mais une partie de toi à réagis comme ça et tu as clairement dis des choses que tu ne pensais pas. Oui, tu te souviens de pas mal de chose et tu dois prendre les choses en main. Ce n’est pas à lui de faire ou de dire quoi que ce soit mais à toi. Soit adulte pour la première fois de ta vie. Ses mots, tu les penses forts, si il te dit cette phrase que tu n’as pas envie d’entendre ben ce n'est pas grave. Il aura le droit, il a le droit de penser que tout ça c’est une erreur. Pourtant, tu es soulagé quand il prononce ses trois petites lettres de refus. « non ». Tu le laisses parler et dire ce qu’il a fond de lui, se ressentit. Waw, ça te fait bizarre de Mano comme ça et ça te prouve bien plus que n’importe quoi qu’il a changé. Il s’assoit à côté de toi et tu le regardes droit dans les yeux, mais tu ne dis rien. Il te fait réfléchir. Cette rancœur, sans doute qu’elle est encore présente, mais pas rapport à lui, mais à toi. Vous avez gâché 5 ans de votre vie à vivre l’un sans l’autre. « Je veux que ça fonctionne entre toi et moi. La seule rancœur que j’aurais, c’est contre moi et pas l’inverse. Je n’ai pas envie qu’on perde encore plus de temps qu’on a perdu et je suis désolé d’avoir été une peste alors que tu te faisais du souci. » Oui, tu es têtu, mais tu veux qu’il comprenne que ce n’est pas lui le problème. Aujourd’hui en agissant ainsi, il t’a prouvé bien plus de chose. Et quand tu le vois se lever, tu as un pincement au cœur. « Attends, s’il te plaît ! » Tu lui tends ton bras. « S’il te plaît, reste ! 10 minutes, pas plus, j'ai besoin de t'avoir contre moi. Je te laisserais tranquille après et… » Tu te lèves quelques secondes, en te mettant à genoux sur le lit parce que tu dois absolument lui montrer un truc. Une connerie que tu as faite. « Et il faut que je te montre un tu truc. Tu ne t'énerves pas hein. » Oui, autant lui dire maintenant comme ça la pilule est passé. Tu soulèves un peu son tee-shirt et tu écartes ta culotte et tu lui montres ton trésor caché que tu as réalisé cette nuit sous l’effet de l’alcool. Le tatouage en question

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