Ace ne cessait de lui répéter qu’il faudrait bien qu’il trouve quelqu’un dans sa vie : en particulier avant de lui dire que lui-même devait se trouver quelqu’un. Homme ou femme de toute façon, quelle importance tant qu’ils ne nous plantent pas un poignard dans le dos ? Leroy n’était passé pratiquement que par des relations longues mais à chaque fois, ses relations s’étaient mal finies. Alors, pour ce soir, il avait décidé de ne pas se prendre la tête. Il avait rencontré une jolie demoiselle sur une application de rencontre et ils s’étaient donnés rendez-vous dans un bar du coin. Le jeune homme était arrivé un petit peu en avance sur l’horaire et avait commencé par boire une petite bière pour faire passer le temps. Puis vint l’heure où la personne commençait à être en retard et dans un coin de sa tête, Leroy songea que la personne ne débarquerait jamais : on venait de lui poser un lapin. Le premier de sa vie, étant donné qu’il n’a jamais vraiment fait de rendez-vous avec d’autres personnes. Quoique, il avait dragué sa dernière relation longue en lui proposant un date.
Leroy commanda une seconde bière et lâcha son téléphone pour parcourir le bar du regard. Avec un peu de chance, il rencontrerait quelqu’un qu’il connaissait. Au pire, il ferait la découverte de quelqu’un. La seule chose qui l’embarrassait dans cette option, c’était l’idée de se retrouver nez-à-nez avec son rencard alors qu’il était en train de draguer quelqu’un d’autre. Pour le coup, il savait qu’il finirait dans une sombre merde s’il se mettait dans cette situation. Au loin, il crut repérer quelqu’un qu’il connaissait mais il préféra ne pas assez lui parler tout de suite. Il vérifia l’heure sur son téléphone, la personne avait une demie-heure de retard et ne répondait à aucun de ses messages. Énervé, lassé, frustré, Leroy se leva avec sa bière et se balada dans le bar jusqu’à la tête familière qu’il avait reconnu : Yaël. Yaël était un bel homme, croisé à plusieurs reprises lors d’évènements, Leroy avait senti qu’ils s’entendaient particulièrement bien ensemble, mais il ne s’était jamais rien passé. Ils avaient en commun la passion de l’adrénaline, de la vitesse et de l’engin, même s’ils ne conduisaient pas la même chose. Si Leroy avait une nette préférence pour la moto, Yaël, lui, ne jurait que par les courses NASCAR. « Hey, ça va ? » Leroy regarda autour de lui pour être sûr que son rencard n’allait pas débarquer et reposa ses yeux sur Yaël qui, plus près, avait vraiment une sale tête. Il avait l’air complètement déprimé. « Eh, qu’est-ce qui t’arrive ? Il est où, ce beau sourire que tu me sors à chaque fois que tu me vois ? » Leroy lui fit un petit clin d’œil et rajouta : « T’as perdu une grosse course ? » Tout le monde savait, quand on était passionné comme eux, qu’une simple défaite pouvait peser sur le moral.
Yaël Devon
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Zayn Malik
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Célian, Eden, Ionas, Lior & Rio
le 22 avril dernier, Yaël a soufflé seul sur sa vingt-huitième bougie.
Il était tout. Quoiqu'il arrive, ils se l'étaient promis. Mais la vie n'est pas tendre, la vie leur a joué des tours, la vie est une garce. Séparés par les circonstances, un grand vide règne au fond de son coeur. L'écho de sa solitude lui étourdit les sens. Ilyas a laissé un vide immense, qu'il ne parvient pas à combler.
Son job, c'est toute sa vie. Aujourd'hui, il n'a plus que ça. Yaël a toujours rêvé d'être pilote automobile et il a réalisé son plus grand souhait. Il a rejoint une écurie en début d'année, délaissant celle qui l'a fait connaître dans le monde des circuits. Il est souvent sur les routes pour suivre le rythme effréné des courses de la prestigieuse NASCAR.
Fidèle à ses habitudes, Yaël n'a pas fait dans la mesure. S'il n'était pas question d'acheter pour lui, il a pourtant trouvé une maison odieusement chère à louer, sur les hauteurs de Monterey, à l'ouest de la ville.
Yaël est né sous une autre identité. de 1996 à 2022, il est connu sous le nom d'Elvan Staffort - Il est né est a vécu à New-York toute son enfance - Il a passé deux ans en Angleterre et un an en Allemagne de ses 19 à ses 22 ans. Il est retourné vivre à New-York jusqu'à l'âge de 26 ans - Il a déménagé à San Diego de ses 26 ans à ses 27 ans - Il a pas mal voyagé, il a visité de nombreux pays et plusieurs villes des Etats-Unis
Il est allergique aux arachides → Il aime l'inconnu, l'adrénaline et le danger → Il a la phobie étrange des algues → Il fait du surf depuis deux ans mais il n'a pas un bon sens de l'équilibre → Il a beau manger tout ce qu'il veut, il ne prend pas un gramme, son métabolisme élimine très vite, il a développé des troubles alimentaires dans sa jeunesse → Il est accro au chocolat, totalement dépendant à toutes ses formes → Il est gaucher → Il est d'une intelligence redoutable, particulièrement observateur → Yaël a une façon bien à lui de jouer les provocateurs, il a un don naturel pour mettre les autres hors d'eux → Il est complètement obnubilé par l'espace et rêve d'y faire un tour, d'aller sur la lune, il voulait être astronaute, avant de vouloir devenir pilote → Il n'est pas rare de le croiser dans une course clandestine, même si sa notoriété l'empêche aujourd'hui de le faire à visage découvert → Il est tatoué, la sensation de l'aiguille sur sa peau l'apaise énormément, il n'a pas fini de se couvrir le corps d'encre → Il est percé à l'oreille droite et à la narine → Il joue de la guitare et chante. Il a un don naturel pour ça, et il compose parfois ses propres mélodies
→ Il est sociable et curieux, de façon presque maladive → Il ne se bat jamais, il déteste la violence et pense que les conflits peuvent être résolus autrement → Depuis son coming-out, il gère très mal l'homophobie dont il est parfois victime, les messages de haine qu'il peut parfois recevoir. Il les cache généralement à Ilyas, d'ailleurs → Il reçoit aussi de nombreuses propositions indécentes et il a eu à faire à un fan un peu fêlé, récemment →
diamond member
Sujet: Re: loco contigo w/ Yaël Dim 11 Aoû - 20:38#
Il le déteste. Putain qu’il le déteste. La haine lui grignote la peau, les souvenirs dansent dessus pour le narguer. Cette journée est teintée de noirceur quand elle devrait symboliser la fête. Son directeur sportif a mis tout le monde au parfum et toute l’équipe a tenu à faire la fête avec lui, pour fêter ce grand jour, celui qui signe son arrivée dans une nouvelle année. Lui, tout ce qu’il voit, tout ce dont il se souvient, c’est celui de l’année dernière. Il n’arrive pas à enlever son image de la tête, à oublier son sourire provocateur et ses remarques déplacées qui ont soulevé un certain émoi en lui. Il s’est retenu toute la journée de ne pas ouvrir instagram, il ne veut pas voir cet hypocrite lui souhaiter son anniversaire, drapé derrière une autre identité. Mais il le prend vraiment pour le roi des abrutis. Ce soir, aucune envie de flirter, d’essayer de le prendre à son propre jeu. Il a juste envie de se défouler, de vivre autre chose, de s’en aller loin d’ici. Il a l’impression que le monde entier est en train de l’engloutir et il perd pied. Il observe ses personnes formidables lever leur verre en son honneur, uniquement pour lui et pour cette occasion si particulière. 28 ans, ça se fête ! Bordel, qu’ils se taisent tous ! Il tient peut-être une, ce qui lui semble en être 8 quand il décide de se lever. Il a besoin de quelque chose de plus fort que la pauvre bière qu’on lui sert depuis tout à l’heure. Il a besoin de se dégourdir les jambes. Non, il a besoin de prendre l’air. Il n’a qu’une seule visée en ligne de mire : la porte de sortie de ce bar. Quelqu’un l’interpelle et lui demande si ça va, il détourne légèrement les yeux mais fronce les sourcils en croisant le regard de Leroy. Il a l’impression de ne pas l’avoir bien entendu. Visiblement, sa gueule de six pieds de long est inquiétante, parce que le jeune homme l’interroge aussitôt. « Eh, qu’est-ce qui t’arrive ? Il est où, ce beau sourire que tu me sors à chaque fois que tu me vois ? » Ce clin d’œil, il le prend comme un défi, comme une nouvelle donnée qui s’inscrit dans son esprit. Il aime beaucoup le jeune homme, ils ont échangé longtemps autour de la passion qui les anime tous les deux, au sujet de l’adrénaline qui coule dans leurs veines au moment de prendre de la vitesse. « T’as perdu une grosse course ? » Oh, comme il serait aisé de mentir, prétendre et faire semblant que ça ne concerne que le travail. Se dire insatisfait de ses performances, Leroy comprendrait de suite, il en est certain. « Non, c’est… » Il fronce les sourcils, il n’arrive pas à remettre de l’ordre dans ses idées. « J’allais prendre l’air, tu m’accompagnes ou tu es avec quelqu’un ? » Il lui demande, parce qu’il ne voit personne avec lui. Tout à coup, une envie dévale la pente de son esprit.
Sa vie n’est que danger et sensations extrêmes. Il a envie d’emmerder le monde ce soir, de ne pas se conformer à ce qu’on pourrait attendre de lui. Surtout, il a envie d’emmerder Ilyas et l’amour qui l’enchaîne à ce mec et qui le surpasse, le dépasse complètement. « En fait, j’aurais bien fait un tour de bagnole, t’es toujours accro à l’adrénaline ? » Il demande, un léger sourire en coin se dessine progressivement sur ses lèvres. Tracer droit sur l’autoroute avec sa voiture lancée à deux cents kilomètres heures, voilà ce dont il a besoin. Est-ce que Leroy serait partant ? C’est ce que semble demander son regard, en tout cas. « Tu ne vas pas refuser, c’est mon anniversaire. » Il enfonce le clou pour le convaincre, pour le pousser à accepter cette folie de son esprit, cette impulsivité qui ne le caractérise pas réellement. Yaël est plus réfléchi, d’habitude, beaucoup plus contrôlé. Prendre ce genre de décision ne lui ressemble guère, entraîner quelqu’un qu’il ne connaît pas énormément, non plus. Mais là tout de suite, il a envie que ce type continue de lui sourire, il a presque l’impression qu’à son contact, un peu de sa peine a commencé à s’échapper.
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Quoi qu'il arrive ?
Leroy Allen-Gore
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vingt cinq années dans ce monde à essayer de trouver sa voie. (14/07/1999)
célibataire, les relations longues l’ont épuisé. il préfère ne plus s’attacher, désormais.
ancien pilote de moto (superbike), cela fait un an que sa carrière est en stand-by suite à une chute.
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Sujet: Re: loco contigo w/ Yaël Mer 16 Oct - 13:53#
Sentir l'adrénaline dans ses veines, c'est pour ça qu'il vit. Chaque fois qu’il monte sur sa moto, il y a quelque chose de puissant qui le traverse. Comme une envie monstrueuse de rouler, de profiter de l’air qui fouette le corps, de lever les bras au ciel et de simplement profiter. C’est comme si on mettait sa vie sur pause. Leroy avait découvert son amour pour les motos très jeune. Une passion qui coule dans ses veines depuis qu’il est gosse, un amour pour la mécanique découvert aussi très tôt, dans la grange de son grand-père. Il a rêvé de moto depuis qu’il est gosse et très tôt, il est monté dessus pour se retrouver sur des supersportives puis sur des circuits. Dernièrement, sa beauté dormait dans le garage de son grand-père, qui l’avait rejoint à Monterey il y a quelques années. Dans sa petite maison, il vivait une existence tranquille, appelant régulièrement son petit fils pour prendre de ses nouvelles. Il demandait parfois quand est-ce qu’il viendrait récupérer sa moto, demandant réellement s’il allait mieux physiquement. Leroy lui répondait toujours que ce serait pour bientôt, mais sa blessure ne faisait que de s’empirer depuis ces deux dernières années. Leroy espérait tout de même reprendre dans peu de temps mais se lassait de devoir être patient.
Il aurait bien aimé partager ce sentiment avec Yaël mais il avait l’air trop déprimé pour écouter Leroy. Au lieu de quoi, il lui proposa d’aller faire un tour. L’idée même de tout envoyer valser ce soir et de rouler à nouveau l’exaltait. « Nan, je suis tout seul. Bah écoute, let’s go ! On dit jamais non à une petite sortie. » Une petite voix au fond de lui, sentait que Yaël s’apprêtait à parler. Mais peut-être n’était-il pas prêt ou n’avait pas assez confiance en Leroy pour exprimer ce qui le tracassait. Il avait bien vu que Yaël esquivait le sujet et il se jura de lui demander à nouveau ce qui n’allait pas et de découvrir véritablement ses problèmes. « Toujours et ça risque pas de changer. » Encore un nouveau défi. Leroy avait saisi le problème : Yaël avait besoin de son exutoire, comme lui-même. Il aimait l’adrénaline parce qu’il oubliait tout ce qui le tracassait pendant un temps, et parce qu’il avait cette dose de dopamine. « T’façon on peut rien te refuser à toi. » Avec un clin d’œil, il le suivit. Il n’aurait pas la même dose d’adrénaline. Il se sentait différent au volant d’une voiture et au guidon d’une moto. Les sensations de danger n’étaient pas les mêmes, les techniques étaient différentes mais au fond, ils cherchaient la même chose. Il le suivit à l’extérieur sans rechigner. Une partie de lui avait l’envie irrépressible et soudaine de monter sur sa moto, de se sentir à nouveau vivant. Mais il savait qu’il allait monter dans un autre bolide. « Alors, elle est où ? » demanda-t-il en examinant les environs. « Ville ou circuit, ce soir ? »