Green is the way ☽ Everyday people do everyday things but I
Can't be one of them
I know you hear me now, we are a different kind
We can do anything @Linh Nichols    

Dans un halo lumineux Alan Murray, Green Lantern du secteur de la terre se fait happer comme dans un trou noir. Il ne lui faut que peu de temps pour se rendre compte de ce qu’il se passe. Son anneau, technologie futuriste très avancée, ne comprends pas où il se trouve. Ce qui n’arrive jamais. Un secteur de l’univers qu’il ne connaît pas? Peu probable. Mais le Lantern n’est pas au bout de ses surprises. En effet, ce qu’il reconnaît être la terre se trouve devant lui. Il est troublé, puisqu’il sent que quelque chose n’est pas normal… Alan se lance donc à la recherche de ses alliés de la ligue de Justice…

“Green Lantern à la tour de contrôle, quelqu’un me reçoit ?” Pas de réponse. Fronçant les sourcils, le gardien de l’espace fait fonctionner sa cervelle à pleine allure. Pourquoi ne recevait-il pas Cyborg? Cela n’arrivait jamais, quelque chose leur était arrivé en son absence ? Alan, qui faisait parti du Corps des Green Lanterns, avait beaucoup de devoir en dehors de notre galaxie. Il se trouvait souvent à devoir affronter des menaces venues des quatre coins de l’univers. Chaque jour pour lui était une routine effrayante dans le catastrophique. Mais, avec sa capacité à vaincre la peur, le vert réussissait à pousser toujours plus loin les limites de ses pouvoirs… Il flottait dans le vide du cosmos pour rejoindre la lune, où se trouvait la fameuse tour de contrôle. Repère de la ligue. Sans succès, Green Lantern trouvait simplement cette énorme masse rocheuse vide. La lune comme elle l’était avant leur arrivée. Quelque chose n’allait vraiment pas. Sans se faire attendre, il fonçait à présent sur Terre. Cœur battant la chamade, il devait se rendre à Coast City, sa ville. Il devait trouver quelqu’un, quelqu’un de cher à son cœur. Tout comme pour la tour de garde… Sa ville semble volatilisée… Impossible à mettre la main dessus. Une grande étendue se trouve à l’exact endroit de sa location. Pas de cratère, pas de signe d’explosion… Rien. Littéralement le néant… Sa femme, Maureen Fraser, Star Sapphire de l’univers semble être aux abonnés absent pour son plus grand malheur…

Flash de Central City, Batman de Gotham ou encore Superman de Metropolis. Personne n’est présent. Aussi bien les villes que les héros. Nausée qui montait, il essayait de comprendre ce qui se tramait. Était-il en train de rêver ? Impossible, ses sens lui disaient bien le contraire. Mais alors, que faisait-il ici? Quelque part qui n’était certainement pas son monde. Flottant dans les airs, l’homme de volonté entendait pour la première fois son anneau lui donner une information qui venait lui faire comprendre qu’il n’était effectivement pas chez lui. Les données qu’elle obtenait ne correspondaient pas du tout à celles qu’il connaissait. Parmi ces dernières, la présence d’une forte puissance en Angleterre tiquait le héros. Sans perdre de temps, Green Lantern s’y rendait…

Endroit plutôt isolé, grand jardin, une femme s’y trouvait. Il venait la déranger, mais avec l’urgence de la situation, il n’avait pas le temps d’attendre, il venait donc depuis le ciel, descendant doucement, lumière verte éblouissante. De sa voix grave, il venait commencer. “ Quel est ce monde ?” Avant de s’approcher du sol un peu plus, pour continuer. “ Qui êtes-vous? Je peux sentir que vous n’êtes pas comme les autres… Ma présence, de votre fait?” avant de poser pour la première fois les pieds au sol. Gardant une petite distance entre elle et lui, par précaution. “Votre monde est similaire au mien, avec quelques changements…” Il regardait autour, rapidement avant d’écouter la femme parler, si elle le souhaitait.

 

Green is the way ☽ Everyday people do everyday things but I
Can't be one of them
I know you hear me now, we are a different kind
We can do anything @Alan Murray    

Un parc au milieu de la ville. Une froide journée d’hiver. Le visage d’un homme. Un homme que tu aimes sincèrement. Un moment idyllique. Jusqu’à ce que le l’atmosphère change. Tu ressens chaque vibration d’énergie qui tombe du ciel et même en faisant appel à tes pouvoirs, tu ne parviens pas à contrer la force gravitationnelle des anneaux qui t’enserrent soudain. T’entraînant loin de la terre, loin de tout ce que tu aimes. Tu es prisonnière. Vouée à faire face à la colère et à la déception d’Arishem, premier des Célestes. L’heure de payer la trahison des Eternels est venue. Le jugement envers les terriens est imminent. Méritent-ils de vivre ? Arishem affirme qu’il reviendra pour juger les humains. Puis il t’attire définitivement dans le trou de ver, dans le néant.

L’obscurité puis la lumière. Tu es tout à coup projetée en dehors du vortex, atterrissant lourdement sur le sol. Tes mains rencontrent le tapis d’herbe sur lequel tu es désormais allongée, tandis que tes yeux tentent de s’habituer à la clarté du soleil. Te relevant lentement, tu regardes autour de toi, découvrant un décor de campagne anglaise. Tu es dans un jardin, près d’une maisonnette, un cottage. Cet endroit est-il important pour toi ? Tu ne saurais le dire. Et c’est bien ça le problème. Quelque chose ne va pas. Une sensation étrange. Celle d’être désincarnée de ton corps. Et cette étrange torpeur. Tu ne trouves pas les informations dont tu as besoin dans ta mémoire. A peine des bribes... Une fleur qui pousse dans le creux de tes mains. Une pierre qui a la couleur de ses yeux. Une trahison intolérable, ravageuse, dévastatrice, la volonté de protéger les tiens...

Et soudainement, tu es interrompue dans la recherche de tes souvenirs par l’apparition d’une lumière verte, un aura puissant, éblouissant. Tu portes ta main à tes yeux, ne souhaitant pas détourner le regard. Tu vois alors un homme vêtu de vert descendre du ciel, t’interpellant d’une voix sonore. Tu le scrutes, déboussolée. Le connaissais-tu ? Etait-il un des tiens ? En tout cas, sa vision ne t’évoque rien du tout. Pire, il te bombarde de questions auxquelles tu n’as pas les réponses. Et c’est frustrant. «  Ne sommes-nous pas sur la planète Terre ? » Demandes-tu, tout à coup effrayée à l’idée que ta première intuition n’ait pas été exacte. En tout cas, si cet inconnu posait la question, c’est qu’il y avait forcément un problème quelque part. Encore que la seconde question qu’il te pose est encore plus ardue. Qui étais-tu ? Tu donnerais tout pour le savoir. Puis soudain, un nom te vient sur la langue. Le voile se dissipait petit à petit, te rendant des bribes de ton être. « Sersi... Je crois qu’on m’appelait ainsi,. Oui... » Mais en réalité, tu n’en es même pas sûre... Il continue à se rapprocher de toi et tu te mets en posture défensive, ne sachant pas si tu peux faire confiance à cette apparition. Et même si le souvenir est flou, tu te rappelles d’une trahison brûlante. Elle pourrait émaner de n’importe qui...   « Vous me prêtez un pouvoir que je ne suis pas certaine d’avoir. » Dis-tu ensuite quand il te demande si tu es responsable de sa présence ici. D’après ce qu’il dit, ce monde n’est pas le sien, il est différent... Il se pose en douceur non loin de toi et c’est ce moment-là que tes pouvoirs choisissent pour se manifester. Tes mains s’illuminent tandis que tu paniques en réalisant que tu es quasiment amnésique et seule dans un monde inconnu. Mais pas impuissante et ça te sécurise de voir que tu peux toujours manipuler les molécules... Dans ce brouillard, tes pouvoirs te viennent naturellement, t’entourant d’un aura réconfortant. Tu regardes à nouveau l’homme, lui retournant ses questions en bloc, ne réalisant pas qu’il peut se sentir menacé par ce que tu viens de faire. « Quel est votre monde alors ? D’où venez-vous ? Et vous, qui êtes-vous ? Comment m’avez-vous trouvé ? » Encore que, tu n’étais pas sûre que ses réponses t’éclaireraient en quoi que ce soit.  

 

Green is the way ☽ Everyday people do everyday things but I
Can't be one of them
I know you hear me now, we are a different kind
We can do anything @Alan Murray    

“Ce n’est pas vous? Qui alors ?” Toujours plus de questions, toujours aussi peu de réponses. Et c’est particulièrement frustrant. Il est particulièrement difficile de ne pas pouvoir se fier à sa propre mémoire… Et puis, tu ne sais toujours pas si tu peux faire confiance à celui qui te fait face. Son visage est masqué et rien en lui ne t’évoque une figure familière. Sans compter que tes émotions semblent déclencher tes pouvoirs, faisant luire tes mains. Tu essayes de te contrôler car tu vois bien que cela met son interlocuteur encore plus sur ses gardes. Ses yeux ne cessent d’ailleurs de revenir à la mystérieuse bague qu’il porte, une chevalière verte, à l’instar du reste de son costume. Mais au moins, il essaye de t’éclairer, t’indiquant qu’il vient d’un autre monde, d’une autre Terre. Et qu’il a la certitude de ne pas être sur sa Terre. Ses paroles font écho en toi. Se pouvait-il que ce soit le cas pour toi aussi ? Que tu sois dans un univers parallèle totalement étranger ? Cela pourrait expliquer que tu sois si seule… Autrefois, il te semblait que tu avais une famille. “ Une autre terre… Oui, cela expliquerait tout…” Murmures-tu. Tu te concentres ensuite à nouveau sur les propos de l’inconnu car il a l’air de dire que tu devrais le connaître. Pour autant, remarquant sans doute ta confusion apparente, il se présente. Cela te fait un peu baisser la garde car il y a une certaine noblesse qui se dégage de ce super-héros et ses propos ne font que te le confirmer. “ Heureuse de vous rencontrer Green Lantern. Car même si nous ne venons pas du même endroit, je crois que nous menons le même combat…” Protéger les humains. Ta mémoire a beau avoir des ratés, ces mots-là semblent inscrits au fer rouge dans cette dernière. Même si effectivement, c’est la première fois que tu entends parler de Green Lantern.

“ Je sens que je dois être ici. Pourquoi exactement? Je ne le sais pas.” Ajoute ensuite l’homme en vert. Tu fronces les sourcils, car tu aimerais avoir autant de certitudes que lui. Mais au moins, son idée, qu’il y a une raison, une logique derrière cette rencontre, te permet de te raccrocher à quelque chose. “ Peut-être qu’un danger nous guette et que nous devons le combattre. Sinon pourquoi vous arracher si brutalement à votre monde ?” A vrai dire, tu éprouves autant de curiosité pour cet individu que lui envers toi. D’ailleurs, sans surprise, il évoque tes mains, te questionnant sur tes pouvoirs et ceux présents dans ce monde. Et pour ton plus grand bonheur, ses questions éveillent de nouveaux souvenirs en toi. Fort heureusement, ta mémoire revient par bribes. “ Nous ne sommes qu’un petit groupe, dotés de ces capacités. A l’aide de ces dernières, nous devons protéger la Terre sans interférer dans l’Histoire des humains.” Réussis-tu donc à répondre, avec cette fois-ci, un peu plus de conviction. Et il ne fait aucun doute que si vous aviez eu le loisir de poursuivre vos échanges, tu en aurais appris plus encore mais vous êtes soudainement brutalement interrompus par le sol qui se met à gronder sous vos pieds. La lumière du jour disparaît, une ombre venant couvrir la lumière du soleil. A ton plus grand désespoir, les faits te donnaient raison. Un danger vous guette tandis que plusieurs silhouettes monstrueuses se dirigent vers vous. Tu ne peux que crier ta réponse à la nouvelle interrogation de Green Lantern car le son de ta voix est recouvert par les grognements animaliers qui vous entourent. “ Non rien à voir avec moi ! Ce sont des Déviants ! Il faut que nous fassions équipe, ils sont trop nombreux !” Dis-tu, tes yeux centrés sur les immondes créatures qui s’approchent de vous. Noires comme les ténèbres qu’elles représentent, tous possèdent une carte génétique différente, qui leur permet de revêtir, une apparence monstrueuse. Celui qui est le plus proche de vous, est tout en tentacules, hérissé de piquants, fonçant droit sur Green Lantern. “ Attention !” Cries-tu, t’agenouillant pour déposer tes mains au sol. Ton esprit ne contrôlait plus rien, tes réflexes venaient d’un endroit bien plus lointain encore. Tu utilises ton pouvoir de transformation de la matière pour changer le sable au sol en pierre,  immobilisant momentanément l’assaillant le plus proche de vous qui se retrouve ainsi piégé jusqu’au milieu des pattes.