How could I forget (rp libre)

34 ans, née le *21/12/1989.* Quelques minutes après son jumeau, Ulysse.

How Could I Forget
‟ @Clíodhna Fitzgerald & You ? „

— Bridgerton Multivers

La famille Fitzgerald est bien connue en ville, l'année dernière Lou l'ainée a été fiancée puis mariée à un duc, ainsi en cette nouvelle saison, tous les regards sont tournés sur la seconde fille de cette illustre famille. Ses adelphes lui mettent beaucoup la pression si vous voulez mon humble avis, mes chers lecteurs. Pourtant, elle s'est bel et bien élancée jusqu'à la reine avec assurance sous le regard avisé de Logan, Lou et Ulysse mais aussi de ses cousines mariées depuis longtemps déjà.

Pourtant, elle ne veut aucunement se marier la rebelle Clíodhna parce que c'est pour un roturier que son cœur bat. Premier scandale. Après sa présentation à la reine, la voilà dans son premier bal et son carnet peine à se remplir. Jusqu'à l'arrivée d'un charmant jeune homme qui lui rentre littéralement dedans, elle s'apprête à être particulièrement froide mais lorsqu'elle pose son regard sur lui, elle reconnait son ami d'enfance. Un rire s'échappe de ses lèvres mais se rappelant le protocole, elle se tut bien vite pour faire une révérence. « Cher comte, je ne vous savais pas en ville. » s'écrit-elle, alors particulièrement surprise. Il faut dire que c'est très rare que le comte se montre à la cour et prenne place aux mondanités, préférant de loin la campagne anglaise qui l'a vu grandir. C'est là-même qu'ils sont devenus amis et que leurs familles respectives espéraient un mariage. Mais que nenni, ils sont seulement amis, rien de plus. Mais se marier à son meilleur ami, c'était peut-être pas si mal finalement.

Lui adressant un sourire, elle accepta à le suivre sur la piste de danse pour une valse sous le regard ébloui de sa chère mère. Elle voit d'ici son enthousiasme, ce qui lui décroche un réjouissement encore plus grand. « Alors que nous vaut ce retour ? Une envie de mariage ? » demande-t-elle, amusée. Elle s'attend à tout sauf à ça mais c'était marrant de lui demander. Ne quittant pas ses yeux, elle enchaine les pas au rythme de la valse viennoise.

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33 ans | 27.06.1991

La salle de bal était magnifiquement éclairée par des lustres scintillants, et l'atmosphère était imprégnée du doux parfum des fleurs fraîches et des promesses d'une nouvelle saison. Les murmures des invités se mêlaient à la musique, tandis que les jeunes gens en âge de se marier échangeaient des regards furtifs et des sourires timides. Parmi eux, Liam se tenait droit, observant la foule avec un air à la fois amusé et calculateur.

Quand il aperçut Clíodhna, son amie d'enfance, son cœur se serra légèrement, mais il refoula rapidement cette émotion. Elle était resplendissante, vêtue dans cette robe qui soulignait son pétillant regard. Il traversa la piste avec assurance, la bouscula volontairement puis s'inclina légèrement devant elle avant d'entamer la conversation et de répondre à ses question.

— Eh bien, ma bonne amie, commença-t-il avec un sourire malicieux, vous allez peut-être trouver cela surprenant, mais je me suis dit que cette nouvelle saison pourrait finalement se révéler intéressante.

Il lui tendit la main, et elle l'accepta avec grâce, un sourire éclairant son visage.

— Déjà que votre famille nous a offert un divertissement de haute voltige, poursuivit-il en la guidant sur la piste de danse, je voudrais être aux premières loges pour assister à un nouveau. Mais de quelle famille ? La question est sur toutes nos lèvres.

Ils commencèrent à valser au rythme de la musique, leurs pas synchronisés parfaitement.

— À dire vrai, mes parents ne m'ont guère laissé de choix, ajouta-t-il, baissant un peu la voix pour que seuls eux deux puissent entendre. Voilà que je vais devoir songer sérieusement au mariage également.

Ils ont encore espoir qu'il demande à la demoiselle de devenir une Keller et il ne se doute pas qu'ils vont enchainer les tentatives pour parvenir à leurs fins. Mais Liam ne compte pas se laisser faire pour autant. Il la fit tourner élégamment, observant attentivement ses réactions.

— Je ne serais pas contre l'idée en soi, avoua-t-il doucement. Mais vous me connaissez, chère Clíodhna. Je n'aime guère me plier aux desiderata d'autrui.