raphael hayes (w. higginson) luis soares (t. sorensen)
31 ans (09/08/1992)
son cœur bat pour un homme, tel un souffle nouveau il a bouleversé son existence par une simple poignée de main, en dépit des épreuves c'est lui à jamais : horace
directeur passionné du resort l'essence du sud un complexe hôtel spa dont l'ouverture est prévu pour la fin d'année 2024
center ville, une suite dans un hôtel cosy et prestigieux qu'il loue depuis plus de six mois maintenant
diamond member
Sujet: finally found a better place to start (horacio) Jeu 15 Aoû - 17:21#
13.08.24, début d'après-midi // @Horacio Gore - Il ne sait pas à quel moment sa vie à pris un tournant si dramatique, ce qu’il sait c’est que depuis le soir de son anniversaire il a été incapable de quitter son lit. Il est resté là, allongé, à fixer le vide, à somnoler à moitié sans être en mesure de trouver le sommeil, à manger et à boire le strict minimum pour ne pas s’effondrer mais il n’a plus goût à rien. Son cœur est lourd rempli d’une tristesse si profonde qu’il se demande si elle finira par s’estomper un jour ou l’autre. Les images défilent dans son esprit, elles tournent en boucle depuis des jours et son univers qui soudainement avait pris une tournure positive s’est assombri en un claquement de doigt. Niché sous la couverture blanche de son lit, il attrape son téléphone qui vibre pour la dixième fois de la matinée, tout le monde cherche à le joindre, ne pas travailler, faire le mort n’est pas vraiment dans ses habitudes mais il n’a pas envie de parler, de discuter ou d’être jugé pour les choix qu’il a pu faire dernièrement. Parce qu’il les aime infiniment et parce que leurs soutiens est apaisant il échange quelques messages avec ses cousines essayant de leur expliquer le pourquoi du comment de ces derniers jours. Sans grande surprise, leurs mots sont d’une bienveillance hors norme et lui font du bien pendant un court instant avant que la réalité ne le rattrape de nouveau. Il est seul, loin de lui, il n’a aucune nouvelle depuis cette soirée et le manque qu’il a laissé à l’intérieur de son âme est plus profonde de jour en jour.
Épuisé par le manque de sommeil accumulé, il s’endort sans crier garde revivant encore et encore le moment ou l’amour qu’il lisait dans les yeux de Malek s’est transformé en une colère qu’il ne pouvait que comprendre. Les choses s’arrangeront peut-être un jour mais il vivra à jamais avec la culpabilité d’avoir brisé quelqu’un de bien qui ne méritait pas de souffrir de la sorte. Pourtant, en dépit de ce qu’il a lu dans le regard de son ancien petit ami Léo sait au plus profond de lui que c’était la seule chose à faire parce qu’il n’aurait pas pu continuer en ayant conscience des sentiments puissant qu’il éprouvait pour un autre. Lorsqu’il ouvre les yeux presque cinq heures plus tard, la barre qu’il avait au niveau du crane a presque disparu. Il se redresse lentement et se dirige vers la douche qu’il prend froide dans l’espoir de réveiller les muscles de son corps endormi depuis des jours. Sa peau frisonne sous l’effet frais de l’eau, c’est désagréable pendant quelques minutes avant qu’il ne s’habitue et que son corps retrouve de vrai sensation. Propre et dans un état plus correct, il enfile une tenue des plus basique sans prendre vraiment le temps de réfléchir à l’image qu’il renverra, il veut juste se sentir à l’aise et le jean noir et le t-shirt blanc qu’il choisi lui semble parfait sur le moment.
Face au reflet du miroir, il passe sa main dans ses cheveux ébouriffé qu’il démêle grossièrement avec ses doigts avant d’avaler un verre de jus d’orange frais qui lui fait un bien fou. Le français ignore si le plan qui s’est dessiné dans son esprit est le bon mais il doit lui parler, à tout prix, coûte que coûte. Il a certaines choses à lui dire, des choses qui ne se disent qu’en face à face et il refuse d’attendre une seconde de plus. Sur le chemin du ranch il sait que ce sera quitte ou double, qu’il y a de forte chance qu’il ne prenne pas le temps de l’écouter mais cette fois-ci il refuse de se défiler, il a besoin de lui d’une façon qu’il n’arrive pas encore à expliquer mais sans sa présence dans sa vie, son monde à perdu de son éclat. Le cœur battant la chamade à l’arrière du taxi, il refuse de répéter un quelconque discours, il veut laisser son cœur parler pour lui sans artifices, il veut qu’il puisse voir s’il accepte de l’écouter la sincérité et la pureté de ses paroles. Une fois sa course réglé, il reste un bref instant débout face à cette demeure, elle est magnifique, il n’avait pas encore pris le temps de le regarder dans son intégralité et il ne peut s’empêcher de s’imaginer ici, le dimanche matin, assis près de l’homme de ses rêves.
Il prend une profonde inspiration comme pour se donner du courage et monte les quelques marches qui le séparent de l’entrée avant de sonner. Les secondes qui défilent lui semble interminable et finalement il pose enfin son regard sur lui lorsqu la porte s’ouvre. « Bonjour Horace.. » le voir, si proche lui coupe de nouveau le souffle, en dépit de l’expression de son visage il est toujours la personne la plus belle sur terre et il pourrait rester des heures silencieux à admirer simplement les traits divins de son visage. « … attends s’il te plaît » par reflex, il place son pied droit entre le contour de la porte et la porte et l’empêche de la lui claquer au nez. « Je sais que je suis la dernière personne que tu as envie de voir ou à qui tu as envie de parler mais accorde moi cinq minutes je t’en prie, juste cinq minutes et si après ça tu ne veux plus jamais me voir je te promets de disparaître mais laisse moi une chance, laisse moi t’expliquer… » a voix est tremblante, pleine de tristesse et de mélancolie, malgré ces quelques heures de sommeil il a l’air épuisé et son regard plongé dans le sien le supplie d’accéder à sa requête. Cinq minutes qui pourrait peut-être tout changer.
Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie
Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo
Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.
Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou
♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge
Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
great member
Sujet: Re: finally found a better place to start (horacio) Ven 16 Aoû - 16:22#
Finally found a better place to start ♗ 13 août 2024
Tu t’es réveillé tôt, comme tu en as l’habitude, mais depuis quelques jours, tu as du mal à sortir de ton lit. Entre tes rêves agités et ton sommeil perturbé, tu te sens profondément marqué par cette confrontation avec Léo. Alors, ce matin encore, tu es resté là, allongé sur ton lit, à fixer le plafond laissant que tes pensées vagabonder. La tête remplie remplie de réflexions sur cette relation, les tensions que tu ressens et tes émotions conflictuelles, tu t’obstines à essayer de les comprendre en vain. Tu as donc débuté ta journée à l’aide d’un café noir, aussi amer que tes sentiments, pensant qu’il t’aiderait à te réveiller et à mettre de l’ordre dans tes pensées. Tu te revois, observant ton jardin à travers la fenêtre, alors que ton café coulait. Tu as tenté de profiter du calme que le matin t’apporte habituellement, de cette beauté paisible que peut parfois prendre l’océan. Néanmoins fidèle à toi même, tu pensais que te perdre dans ton côté maniaque t’aiderait. Tu as ramassé les affaires de tes frères et sœurs qui traînaient. Tu as pris soin de tes propres affaires, particulièrement celles qui te sont personnelles. Tu les as nettoyé et entretenu. Tu as même fait ce fameux rituel avec certaines de tes armes et ton équipement pour leur rendre cet état impeccable. Un rituel qui t’a offert un certain réconfort et un semblant de sentiment de contrôle dans ce moment de grande incertitude.
Malgré tout, rien ne change ton état. Tu restes coincé dans ce mélange d’incertitudes et de contemplation qui contraste grandement avec la frénésie émotionnelle des jours précédents. En ce cette après midi, la maison est plongée dans un silence presque apaisant, l’effet de l’isolement que tu as tant recherché après cette soirée épouvantable. La solitude t’est autant une amie amère qu’un refuge pour tenter de trouver un semblant de paix. Tu te sens jute fatigué, autant sur le plan physique que émotionnel. Depuis ce moment que tu retournes dans tous les sens dans ton esprit, tes journées sont marqués par des introspections douloureuses. Tu t’efforces de comprendre la profondeur de tes sentiments et la raison pour laquelle tu as été si affecté par cette séparation. Est-ce donc cela le goût aigre d’une rupture ? Peux-tu réellement parler d’une rupture ? Tu as fait le choix d’un ensemble décontracté, mêlant confort et sobriété. Un short jogging vert, dont le tissu est doux au toucher est un choix avisé pour une journée à la maison. Tu l’as associé à un t-shirt noir, simple et épuré, qui s’ajuste parfaitement à tes courbes. Il montre tes contours sans te sentir à l’étroit. Pour compléter le tout, tu as choisi te porter cette fameuse casquette. Celle là même dont tu n’arrives plus à te séparer depuis qu’elle t’est revenue. Bien que la voir et la sentir te serre le coeur, tu ne te résous pas à la mettre hors de ta portée. Elle fut dans ses mains, il l’a porté et ces simples pensées t’empêcher de t’en éloigner.
Ainsi, tu t’es installé dans ton salon, cet espace soigneusement agencé. La lumière chaude de l’après midi inonde la pièce, rendant l’espace plus joyeux. Installé dans ton canapé, à ta place attitrée, tes jambes repliées sous toi, tu tiens ton carnet en cuir usé, ce fameux compagnon fidèle qui renferme tes pensées et tes secrets. Ses pages couvertes de ton écriture soignée et minutieuse, ton doigt s’égare sur les pages que tu avais ouvert pensant pouvoir faire passer le temps. Hélas, les mots semblent te manquer. Tes mots refusent de se coucher sur le papier incapable de définir préciser les raisons qui t’ont poussé à agir avec autant de colère lors de ta dernière rencontre avec Léo. Ton stylo dans ta main gauche, tu hésites au dessus de la page vierge. Tes pensées tournent en rond, entre colère et tristesse, entre regrets et résignation. Parfois, tu poses ton stylo, massant tes tempes dans un geste de fatigue. Le silence assourdissant de ta maison semble aujourd’hui peser sur toi, reflétant le vide laissé par l’absence de Léo, autant dans la communication que dans la présence. Tu t’efforces de te concentrer sur ton carnet, sur ces mots qui d’habitude t’aident à canaliser tes émotions, mais là encore, tu ne fais fasse qu’à ton propre échec. Rien ne semble capable de t’apaiser.
Mais alors que tu commences enfin à griffonner quelques mots sur cette page, la sonnette retentit, brisant l’instant en un éclair. Tu te redresses légèrement dans une inspiration, surpris par ce son inattendu. Tu poses ton carnet proprement sur ta table et te lèves lentement, ton esprit engourdi par tes réflexions. L’idée de voir quelqu’un ne t’enchante guère, hormis si cette présence prend la forme de ton bibou, mais tu en doutes. Il n’a pas comme habitude de sonner. Mais une partie de toi espère secrètement que cette visite impromptue puisse apporter une bonne nouvelle. En te rapprochant de la porte, tu ressens un mélange de curiosité et de nervosité, un sentiment qui se veut de plus en plus palpable à chaque pas que tu fais, au point de ne pas prendre le temps de regarder qui peut bien se trouver derrière. En ouvrant la porte, la vue de Léo, fatigué et visiblement bouleversé, fait l’effet d’un coup de poing dans l’estomac. Léo, dans sa tenue simple, représente un contraste frappant avec l’image parfaite que tu gardes en mémoire. L’air épuisé et la tristesse qui émane de lui te frappent comme une vague de réalisme brut, et pour un instant, tu se retrouves paralysé, incapable de discerner ce que tu ressens vraiment. Tu ignores si tu désires le prendre dans tes bras ou calmer fermement ta porte.
Et pourtant, ton coeur s’emballe à sa vue. Le mélange d'émotions qui t'envahit est presque trop fort pour être exprimé en mots. « Léo... » Tes yeux se plissent légèrement dans un regard à la fois surpris, douloureux et une forme d’incompréhension. Sa voix que tu perçois tremblante et l’épuisement qui émane de lui te semblent comme un coup de poignard dans le coeur. Et malgré ta décision de ne pas le laisser entrer, malgré ton regard qui se pose sur ce pied qui fait barrage à ta porte, quelque chose en toi se relâche. Tu laisses un soupir long et profond t’échapper, ton regard se perdant dans celui de cet homme que tu trouves toujours aussi radieux et ravissant, comme si tu cherchais à lire dans ses yeux la vérité derrière ses intentions. La détermination dans la demande de Léo, sa sincérité que tu sembles percevoir, rend ta décision plus difficile. « Tu as cinq minutes. Juste cinq minutes. » Lentement, tu ouvres la porte pour l’inviter à entrer, mais tu gardes une distance de prudence avec lui, comme si l’espace entre vous était un champ de mines émotionnelles. Tu l’observes s’avancer, dans une attention presque clinique, ton regard est captivé par chacun de ses mouvements, ton esprit prit dans un tourbillon de questions. Cela dit, tu restes silencieux. Tu fermes délicatement la porte derrière lui et sans un regard vers lui, tu te diriges au salon, le laissant te suivre. « Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce qui t’a décidé à venir ? » Au travers de ces questions, tu te rends compte que, malgré ta colère et ta douleur, une partie de toi est encore accrochée à l’espoir. Tu te rends également compte que la confrontation, bien que douloureuse, est une opportunité de trouver des réponses, et peut-être, panser certaines de tes blessures.
Tu attrapes ton carnet sur ta table comme pour le dissimuler de la vue de Léo et te laisses tomber dans la canapé, une nouvelle fois, à ta place. Tu ne l’invites pas à s’asseoir. Peu t’importe où il s’installera tant qu’une distance vous sépare, tant qu’elle reste respectueuse et palpable. Tu prends rapidement conscience que l’atmosphère change, chaque seconde semble s’alourdir sous le poids des non-dits. « Tu m’as dit que tu voulais t'expliquer. Je t’écoute, Léo. Que veux-tu dire par "laisser moi une chance" ? » Ta voix est rauque, tentant de maintenir une nouvelle ton calme. Tu l’observes, ton expression impénétrable, mais intérieurement, tu es en proie à tes émotions. Tu te bas avec ton désir pour lui, cette part de toi qui veut simplement laisser tout ça derrière toi pour vivre ce que tu croyais être possible avec lui et de l’autre, tu veux comprendre, trouver des réponses, tourner la page et protéger ton cœur. « J’ai besoin de réponses. Je veux savoir pourquoi tu as agi comme tu l’as fait. Qu’est-ce qui t’a poussé à me faire croire à quelque chose pour ensuite me laisser sans explication ? » Tes yeux se plissent, le visage durci par la douleur qui s’empare de ton coeur. Tu te redresse lentement, tes mains se joignant dans un geste réfléchi, comme si donner une illusion de contrôle tout en restant attentif à Léo. Tu veux comprendre s’il y a une chance de réparer ce qui a été brisé ou si cette rencontre n’est qu’une ultime tentative de soulager la culpabilité de Léo. La douleur que tu ressens est encore vive, mais tu es prêt à écouter, au moins pour cette courte période accordée, pour comprendre si la sincérité de Léo peut offrir une quelconque forme de rédemption. Mais tu te doutes que le silence que tu imposes est lourd, tu sais que tu comptes analyser chacun de ses mots avec une précision minutieuse. Finalement, avec une pointe de vulnérabilité dans ta voix, tu poursuis sur ta lancée. « Je suis prêt à écouter. Montre-moi que ce n’est pas seulement des excuses, mais une réelle tentative de comprendre et de réparer. Mais sache que le chemin pour regagner ma confiance sera long et que c’est là ta deuxième chance de t’exprimer. Il y en aura pas une troisième. » Tu tournes ton corps vers lui, tes yeux s’accrochant aux siens afin d’y percevoir la moindre nuance de son regard. Le poids des jours passés et des blessures émotionnelles reste palpable, mais il y a une lueur d'espoir dans cette ouverture, une possibilité que, peut-être, quelque chose puisse encore être réparé.
raphael hayes (w. higginson) luis soares (t. sorensen)
31 ans (09/08/1992)
son cœur bat pour un homme, tel un souffle nouveau il a bouleversé son existence par une simple poignée de main, en dépit des épreuves c'est lui à jamais : horace
directeur passionné du resort l'essence du sud un complexe hôtel spa dont l'ouverture est prévu pour la fin d'année 2024
center ville, une suite dans un hôtel cosy et prestigieux qu'il loue depuis plus de six mois maintenant
diamond member
Sujet: Re: finally found a better place to start (horacio) Sam 28 Sep - 14:36#
13.08.24, début d'après-midi // @Horacio Gore - Pour la première fois depuis bien longtemps, rien n’est prévu, aucun plan, discours ou scénario n’a été défini à l’avance il agit simplement sous l’impulsion du moment espérant que cette adrénaline qui coule dans ses veines à ce moment précis lui donne le courage d’exprimer ce qu’il refoule depuis plusieurs semaines. Face à cette porte il n’hésite pas longtemps, il sait que son avenir tout entier se trouve derrière cette séparation et que s’il ne se lance pas il se détestera sans doute toute sa vie pour ne pas avoir essayer de saisir cette chance de bonheur qui s’offre à lui. Lorsqu’il frappe il ignore tout, il ne sait même pas s’il est à l’intérieur même si son cœur l’espère, il ne sait pas s’il acceptera de l’écouter mais il sait qu’il fera tout pour qu’il accepte. Il n’attends rien en retour, absolument rien en dehors d’une oreille attentive pour les prochaines minutes. Il le faut, à tout prix. Le cœur battant la chamade à l’intérieur de sa poitrine, il le regarde plus beau que jamais en dépit de la surprise qu’il lit sur son visage. Il voudrait le serrer dans ses bras, le toucher, embrasser chaque parcelle de sa peau et lui dire que désormais tout ira bien mais ce genre de script idyllique n’existe à son grand regret que dans les téléfilms de décembre. Son prénom des lèvres du français et les mots qui suit sortent de sa bouche avec une sincérité et une détermination presque déconcertante. Léo veut qu’il comprenne qu’il n’est pas ici pour le simple plaisir de le saluer cette discussion doit avoir lieu et quoi qu’il arrive il lui ouvrira son cœur sans une once de regret.
Ses yeux plongés dans les siens, il ne détourne pas son regard, il le soutien espérant qu’il accepte cette conversation sans avoir besoin de le supplier et lorsqu’à son tour il entends enfin son prénom et non un surnom péjoratif son cœur bondit presque de joie dans sa poitrine. La volonté qu’il lui montre semble le convaincre puisqu’il lui ouvre la porte d’entrée et après avoir retirer son pied lentement pour être sur que ce ne soit pas une ruse il entre sans attendre une seconde de plus persuadé qu’à tout moment il pourrait changer d’avis. « Juste cinq minutes, promis » en réalité il espère ne pas repartir de cette maison, il espère être en mesure d’arranger les choses et de pouvoir passer plus que cinq minutes avec lui mais il n’en dit pas un mot persuadé que ce désir ne jouerait pas en sa faveur, pas maintenant en tout cas. Toujours guidé par ténacité a arranger les choses il le suit dans le salon. Son regard curieux ne peut s’empêcher d’examiner la pièce, de s’attarder sur les détails de sa décoration, de plonger ses yeux dans les photos qui s’y trouvent. Léo ne se permets pas de s’en approcher mais il se sent si bien ici, cette pièce, ce ranch, cette ambiance qu’Horacio à faire régner l’apaise immédiatement comme s’il se trouvait enfin à sa place. Ramené à la réalité par ces paroles, il plonge de nouveau son regard vers lui réalisant qu’il a prit place dans le canapé sans même qu’il s’en aperçoive. Pour la première fois depuis qu’il a passé la porte il est déstabilisé par sa posture, par le regard qu’il lui pose sur lui et par le ton de sa voix qui n’est pourtant ni glacial, ni cruel, ni imbibé de la colère qu’il mériterait pourtant.
Debout au milieu du salon, le regard plongé dans le sien il prend une profonde inspiration avant de laisser les pensées les plus secrètes de son cœur s’exprimer de la manière la plus sincère qui soit. « Ce ne sont pas des simples excuses Horace, ça serait grotesque et irrespectueux de te demander simplement de bien vouloir m’excuser sans te fournir les explications que tu mérites » il avoue sans se placer comme une victime de toute cette histoire, sa part de responsabilité il l’assume entièrement, tout est allé à une vitesse folle et il sait qu’il n’a pas gérer la situation de la bonne manière. Toute la volonté qu’il a mis à ne blesser personne à en réalité fait plus de mal que de bien. « Je vais éclaircir un point concernant ce qui s’est passé durant mon… anniversaire » à sa grande surprise il a du mal à prononcer ce mot parce que c’était une journée, une soirée chaotique et jamais il n’aurait imaginé ça. « Je n’ai su que le lendemain matin que tu étais venu à l’hôtel et je n’ai eu ton message qu’après avoir réalisé que Malek avait bloqué ton numéro sur mon téléphone, ça ne justifie en rien la manière dont j’ai gérer tout ceci mais ne pense pas que je t’ai ignoré volontairement » ne pas avoir de ses nouvelles l’a rendu fou, imaginer qu’il ai pu changer d’avis sur ce qu’il partagé lui a brisé le cœur mais pas un instant il n’a imaginé que son ancien petit ami pouvait être derrière ce silence.
« Je sais que ce n’est pas une raison, que j’aurais pu essayer à t’écrire, de t’expliquer et que c’est facile de mettre ça sur le dos de Malek, c’est pas ce que je fais et je regrette sincèrement de ne pas avoir cherché plus loin que ce que j’avais sous les yeux » c’est idiot, c’est au fond une histoire si stupide, s’il avait regardé son téléphone il aurait peut-être vu que son numéro était bloqué mais il a laissé la peur, son égo et son manque de confiance en lui même dicter de le reste des évènements de cette soirée. « C’est terminé avec lui, vraiment terminé je veux dire, j’ai rompu cette nuit là, pas à cause de ce que j’ai découvert mais parce que quand je t’ai vu avec ce type… j’étais jaloux et furieux parce que ça aurait du être moi, ça aurait du être nous et j’ai réalisais que j’étais dans le déni depuis notre rencontre, j’me suis voilé la face parce que c’est effrayant de se rendre compte que la personne qu’on attendait depuis toujours est devant nous et qu’elle n’est pas celle qu’on pensait » pendant longtemps, dès le premier jour il a cru en son histoire avec Malek, il l’a aimé sincèrement mais cet amour qu’il pensait indestructible et plus fort que tout n’était qu’une douce habitude, une sensation de sécurité qui l’a conforté dans une illusion mais face à Horacio ce soir là, il a compris que ce n’était pas l’amour, pas le vrai. « Je suis venu ici plein d’espoir, d’ambition, j’avais envie de conquérir le monde, de réaliser ce pourquoi je travaille depuis des années, je voulais réaliser le rêve du gamin que j’étais mais je ne pensais pas un instant que la Californie m’offrirait quelque chose d’encore plus précieux, qu’elle m’offrirait la personne dont mon père me parlait quand il disait que la vie n’a d’intérêt que lorsqu’elle est partagée avec son âme-sœur, il parlait de ma mère en me disant ça et je sais maintenant que sans même le savoir il me parlait de toi » le voile levé sur son cœur, pleinement mis à nu face à cet homme qui en un claquement de doigt pourrait le briser il ne regrette pas une seule de ces paroles, parce que c’est lui, il le sait désormais.
Vingt-neuf automnes ♗ Scorpion dans l'âme, le 16 novembre fut le plus beau jour en te faisant les meilleurs des cadeaux, et aujourd'hui, avec le retour ta jumelle, son symbole s'est amplifié. ♗ Cutie
Envouté ♗ Sous le regard profond d'un homme, ton cœur s'égare et se laisse envoûter, captif d'un charme indéfinissable. Chaque murmure de sa voix tisse en toi un sortilège doux et irrésistible. ♗ Léo
Co fondateur ♗ D'une entreprise de construction et rénovation extrême avec Landon.
Ouest ♗ Ranch familial, tu t'y es installé à ton retour. Avec les allers retours de ton père en prison, tu ne te voyais pas séparer de cette demeure familiale. Elle est le vestige de tant de souvenirs et un point d'accroche de votre famille. D'autant plus, qu'il est aussi devenu un point de rendez-vous pour cette seconde famille que tu as pris soin de monter de toutes pièces
First and last love ♗ Une âme sœur est quelqu'un qui a des serrures adaptées à nos clés et des clés adaptées à nos serrures. Amour immatériel et éternel, animées par la même passion nos âmes s'aiment. Elles ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire. ♗ Bibou
♗ Ton âme ne se matérialise que dans les armes blanches, tu excelles dans ce domaine
♗ Grand fan de basket
♗ Grand passionné de mythologie
♗ Hadès, ton American Bully XL est la prunelle de tes yeux
♗ Ta tribu est ton oxygène
♗ Tu disposes d'un QG pour ton commando
♗ Combattant MMA depuis son jeune âge
Fréquente ♗ Aussi souvent que je le peux, mais je jette toujours un coup d'oeil rapide quand le temps me prend de court
great member
Sujet: Re: finally found a better place to start (horacio) Dim 6 Oct - 15:16#
Finally found a better place to start ♗ 13 août 2024
Tu le laisses entrer, mais tu restes sceptique, presque sur la défensive, prêt à refermer les portes de ton cœur au moindre faux pas. Pourtant, tu prends place sur le canapé, bras croisés, le regard rivé sur Léo, sans montrer ni colère ni impatience. C’est une posture calculée, un mélange de calme apparent et de méfiance retenue. Ce que Léo ne voit pas, c’est la tempête sous la surface, les questions qui tournent sans fin dans ton esprit. Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas ce soir-là, quand il était assis en face de toi ? Chaque mot qu'il prononce te touche, mais tu ne veux pas le laisser transparaître, pas encore. Quand Léo mentionne la soirée chaotique de ton anniversaire, tu sens une pointe d’amertume remonter à la surface. Tu te souviens parfaitement de cette nuit : la colère qui t'envahit quand tu ne reçois aucune réponse, l’inquiétude qui se transforme lentement en rage avant de comprendre la situation et de découvrir une fois de plus le goût amer de la déception. Pourtant, en l'écoutant, tu comprends qu’il y a plus de nuances dans cette histoire. Malek, ce nom fait résonner quelque chose en toi. Un éclat de fureur traverse ton regard, presque imperceptible, mais bien présent. « Malek… Faut croire qu’il n’a eu aucun mal à briser ce qu’on avait à peine commencé à construire. Ça veut peut-être dire quelque chose, non ? » L’idée que Léo ait été manipulé, qu’il n’ait même pas eu la chance de répondre à tes messages, qu’il ne les ait même pas vus, tempère légèrement ta rancune. Mais tu restes méfiant, prudent, comme un animal blessé qui ne veut pas montrer sa vulnérabilité.
Léo est là, debout, tentant de se justifier, de réparer les morceaux brisés de votre relation, si tu peux dire. Tu le vois lutter avec ses mots, avec ses émotions. Ça te rappelle votre première rencontre, quand il s’était montré vulnérable et sincère, une combinaison qui t’avait immédiatement attiré. Mais cette fois, ce n’est plus suffisant. Ce n’est plus le même jeu. Tu décroises lentement les bras, prenant une profonde inspiration. Tes yeux, sombres et perçants, ne le quittent pas une seule seconde. Tu le scrutes, pèses chaque mot, chaque geste, chaque micro-expression. Puis, avec un calme maîtrisé, tu brises enfin le silence. « C’est facile de dire que tu ne m’as pas ignoré volontairement… Tu savais que je devais venir, et tu n’as à aucun moment sujet utile de me prévenir, alors tu comprends ce que ça m’a fait ? » Ta voix est basse, presque rauque, mais sans cette cruauté que tu as parfois utilisée pour te protéger. « T’es là à me dire que tu ne savais pas que j’étais venu, que tu n’as pas reçu mes messages à cause de lui. Mais ce soir-là, j’ai pris une claque, et une deuxième plus intense quand j’ai vu ta façon de réagir face à moi. » Tu te lèves lentement, te tenant droit devant Léo, les bras désormais le long du corps, tes mains légèrement crispées. Tu n’as jamais été doué pour exprimer tes émotions, pour montrer que tu étais blessé. Alors tu le fais à ta manière, en laissant transparaître un fragment de cette colère que tu as accumulée. « Ce que je ressens, c’est pas juste de la colère. C’est de la déception, limite de la trahison, en ayant eu l’impression de m’être fait prendre pour un con. J’avais commencé à te faire entrer dans ma vie, et maintenant tu reviens avec l’espoir de toujours avoir cette place, c’est ça ? Tu t’excuses, tu veux réparer… mais est-ce que tu comprends seulement que t’as brisé plus que ma confiance ? » Tu le fixes avec une intensité presque palpable, cherchant à comprendre si Léo peut réellement saisir l’étendue de ce que tu ressens. Une part de toi veut lui pardonner, lui donner cette chance qu’il réclame. Mais l’autre part, plus sombre, plus méfiante, te murmure de ne pas céder trop facilement.
Tes pensées tourbillonnent, mais tu ne détournes pas le regard. Tu veux voir jusqu’où Léo est prêt à aller. Parce que pour toi, ce n’est pas qu’une simple histoire de pardon. C’est une question de respect, de loyauté. Et pour toi, ces deux choses sont sacrées. « Tu sous-entends que t’as pas voulu me blesser. Peut-être… Mais moi, je veux savoir une chose, Léo. Si je te laisse une autre chance, si je décide de pas tout foutre en l’air maintenant… Est-ce que ça sera vraiment différent ? Pas juste pour me donner des excuses ou des explications après coup, mais là, comme moi je le serais pour toi ? Parce que moi, si je donne tout, je veux la même chose en face. Sinon, c’est même pas la peine. » Ta voix est redevenue plus calme, mais cette fois, elle porte une sincérité brute, sans détour. Tu n’as pas envie de jouer à des jeux, pas avec Léo. Pas quand les enjeux sont aussi élevés et profonds. C’est alors que les mots de Léo te frappent comme une vague qui déferle sur toi, érodant lentement tes défenses. Tu ne bouges pas, ancré dans ta position comme si tu essayais de contenir l’impact de ce que tu viens d’entendre. Ta respiration devient plus lente, plus profonde, et ton regard perd en intensité, laissant place à quelque chose de plus trouble, d’indéfinissable. Chacune de ses phrases résonnent en toi, mais tu ne peux pas t’empêcher de ressentir ce tiraillement intérieur, entre la méfiance qui t’a protégé jusqu’à présent et l’espoir que tu n’osais plus nourrir.
L’aveu de Léo sur Malek, sur ce qu’il avait ressenti en te voyant avec un autre, ravive des émotions que tu croyais éteintes. Tu revois cette nuit, la douleur de l’attente, l’amertume de l’incompréhension, et maintenant cette nouvelle lumière : Léo avait été jaloux. Jaloux et déchiré entre deux réalités. Toi, toujours si maîtrisé, tu sens un éclat de satisfaction percer dans ton cœur. Ce n’est pas que tu te réjouis de la souffrance de Léo, mais parce que cela prouve quelque chose. Cela prouve que tu comptes vraiment. Que votre lien a une valeur, un poids, un sens. Ça aurait dû être moi… Ces mots restent en suspens dans ton esprit, comme une promesse non tenue, un rêve brisé par des choix maladroits. Tu l’écoutes se livrer, admettre ses erreurs, exposer ses failles et ses peurs. Et puis cette déclaration, cette révélation sur ce que la Californie lui avait offert : toi. Horacio. Âme sœur. Ces mots-là frappent différemment. Âme sœur ? Tu ne te souviens pas avoir jamais pensé à ce terme pour toi-même. Tu as toujours perçu tes relations comme des contrats, des accords tacites, où chacun devait donner quelque chose pour recevoir en retour, sauf en ce qui concerne ta fratrie et Raphaël. Mais là, Léo parle de quelque chose de plus profond, de plus désarmant. Il te place au centre d'une histoire que tu n’avais jamais imaginé écrire pour toi-même.
Un long silence s'installe, seulement brisé par le léger bruit de vos respirations. Tu te déplaces, non pas brusquement, mais avec une lenteur calculée, comme si tu prenais soin de ne pas briser cette bulle de tension fragile qui vous entoure. Tu fais quelques pas, presque nerveusement, un geste inhabituel pour toi. Tu t’approches de la fenêtre, détournant enfin le regard de Léo, tentant de masquer le tourbillon d’émotions qui te traverse. Tu n’as pas l’habitude d’être mis à nu ainsi, d’être confronté à tant de vulnérabilité, surtout venant de Léo, qui affiche d’ordinaire une façade de détermination. Et maintenant ? te demandes-tu. Qu’est-ce que je suis censé faire de tout ça ? Ton instinct te dit de te protéger, de refermer cette porte que tu as entrouverte. Mais ton cœur, malgré toi, est déjà bien plus impliqué que tu ne le souhaites. Finalement, après un long moment, tu te retournes. Ton visage reste impassible, mais tes yeux trahissent quelque chose de plus profond. Tu n’es plus dans le jugement, ni dans la colère. Tu es simplement… présent, à l’écoute, sans filtre. « Âme sœur… » Tu murmures doucement, comme si tu testais le mot, le goûtant sur ta langue. « C’est pas un truc que je croyais possible pour moi. » Tu t’approches lentement, sans brusquerie, puis tu plantes tes yeux dans ceux de Léo, cherchant une vérité encore plus grande que les mots. « Ce que tu viens de dire… » Tu marques une pause, choisissant soigneusement tes mots. « Je sais pas quoi en faire, ni quoi en penser, mais… Peut-être que j’ai voulu te détester pour ce qui s’est passé, parce que c’était plus facile que d’admettre que tu me manquais vraiment. Que malgré tout, je voulais toujours t’avoir rien que pour moi, même si le respect a pas vraiment été au rendez-vous. » Ta voix est basse, presque intime, comme si ces mots n’étaient que pour vous deux, dans la confidentialité d’une confession inattendue. « Je te crois quand tu dis que c’est terminé avec lui, je te crois quand tu dis que t’as merdé… » Tu soupires, passant une main dans tes cheveux, cherchant à organiser ce flot d’émotions contradictoires. « Mais si on fait ça, toi et moi, Léo… si on se donne une chance, il n’y a pas de place pour les erreurs, du moins, pas comme celle-là. Je vais pas jouer à être ton second choix, ou celui que tu vas reconsidérer après un autre échec. » Ton ton est ferme, mais il n’y a pas de froideur. Juste une détermination sincère, mêlée d’espoir et de prudence.
Tu veux que Léo comprenne, que ce que tu exprimes ne se limite pas à une simple mise en garde. C’est bien plus que cela : c’est une demande de loyauté, une demande de clarté. Tu sais que tu ne peux pas te donner à moitié quand tu choisis d’aimer quelqu’un, et tu attends de lui la même intensité, la même sincérité en retour. Tu plonges ton regard dans le sien, cherchant à établir une connexion plus profonde, quelque chose qui puisse transcender les mots. « J’ai pas envie de te briser, Léo, mais je vais être honnête, » Tu le dis d’un ton calme mais déterminé. « Si je t’offre cette chance et que tu me fais ce genre de coup encore une fois… Il n’y aura pas de retour en arrière. » Ces mots pèsent lourd dans l’air, et tu te rapproches encore de lui, jusqu’à ce que vos visages soient presque à portée de souffle. Tes yeux ne quittent pas les siens, comme si tu cherchais à sceller un pacte silencieux entre vous deux, un engagement implicite sur ce qui pourrait suivre. Tes mains, plus fermes que tu ne l’aurais imaginé, se posent doucement sur les épaules de Léo. C’est un geste chargé de signification, une tentative de lui faire sentir la profondeur de ta résolution. « Alors, si on fait ça, on le fait bien cette fois, » Tu ajoutes, le regard ancré dans le sien, déterminé à ne pas laisser place au doute. Puis, dans un mouvement presque inattendu mais infiniment sincère, tu glisses une main contre sa joue, la douceur de ce contact contrastant avec l’intensité de la conversation. Ton regard devient plus doux, une lueur de compréhension et de vulnérabilité apparaissant dans tes yeux. « Parce que si je te laisse entrer pour de bon, il n’y a plus de sortie. » Tu murmures, comme si ces mots étaient à la fois une promesse et une mise en garde. Lentement, tu retires ta main en la glissant contre sa joue, mettant un terme à ce contact délicat, puis tu fais quelques pas en arrière pour retrouver un peu d’espace, de distance. « En revanche, peu importe ce que tu comptes me répondre, j’aurai besoin de temps pour vraiment y réfléchir. » continues-tu, avec un ton sérieux. « Les mots ne sont juste que des mots. » Tu sais que tu as besoin de plus. Tu as besoin de preuves, d’actes concrets qui montreront à quel point Léo est engagé dans cette relation. Avant de pouvoir te décider, avant de pouvoir offrir cette chance, tu veux être certain que ton cœur et ton esprit sont en accord, que vous êtes sur la même longueur d’onde. C’est un pas que tu es prêt à faire, mais seulement si cela vient avec une promesse de sincérité et d’engagement.