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The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana

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Gabriel Harmon
Gabriel Harmon
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Thomas Gibson
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J'ai passé la cinquantaine depuis un moment. Je ne me fais plus tout jeune. J'ai 56 ans. J'ai vu le jour le 4 août 1957 dans la ville balnéaire Hampton dans l'État du New Hampshire.
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Marié depuis plus de 30 ans à la mère de mes enfants. Bien qu'en ce moment c'est très compliqué entre nous. Beaucoup de dispute, beaucoup de reproche. La vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille.
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Je suis Agent Fédéral et Chef d'équipe du Département du Renseignement Intérieur. Je suis dans la team des profileurs.

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MessageSujet: The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana EmptySam 8 Juin - 13:39#


"The harder you work, the luckier you get"


Les rideaux sont mal fermés et les rayons du soleil parsèment la chambre d’une douce lueur. La douce lumière naturelle me sort de mon sommeil. Hier, nous avons fini une affaire tard dans la soirée. Un tueur avec un profil psychologique assez complexe qui poignardait ses victimes après les avoir enlevés dans le soir. L’affaire a été assez dure pour l’équipe, nous avons réussi à l’appréhender après une course-poursuite assez intense. Au retour hier soir, l’équipe était exténuée. Avant que chacun ne rentre chez soi, je leur ai donné leur matinée. Les rapports pouvaient attendre l’après-midi pour être fait. Le réveil a été un peu compliqué, je me suis couché vers 01h00 du matin. Le temps de rentrer chez moi, de prendre une bonne douche pour me détendre et d’aller au lit. J’ai dit rapidement bonjour au pays des rêves. J’espérais pouvoir faire une grasse matinée pour récupérer un peu, mais le soleil en a décidé autrement. Il n'était que 9h. Je me suis assis sur le bord du lit et j’ai essayé d’émerger un peu. Normalement, quand je suis chez moi, je cours le matin pour garder la forme et cela me permet de me réveiller un peu. Aujourd’hui, je n’étais absolument pas motivé. Je me suis directement dirigé vers la salle de bain. Je me suis regardé dans le miroir, j’ai les cheveux qui partent dans tous les sens. J’enlève mon t-shirt et mon boxer et je rentre dans la douche. Il n’y a rien de mieux qu’une bonne douche pour se réveiller, ou somnoler ça dépend. L’eau chaude qui coule sur mon corps me fit le plus grand bien, mes muscles se détendent. J’ai limite envie de rester sous le jet chaud. Après m’être lavé et rincé, je suis sorti et je me suis séché. J’ai essayé de discipliner un peu mes cheveux. J’ai pris la direction de la chambre pour m’habiller. J’ai opté pour un costume gris, une chemise bleue et une cravate pas trop moche. On m’a toujours dit de bien-être habillé quand on bosse au FBI. J’ai ensuite enfilé des chaussettes et des chaussures de ville. Je suis retourné à la salle de bain pour bien me coiffer et me parfumer. J’ai pris vite fait une banane dans la cuisine et j’ai pris mes clés, mon portefeuille, mon téléphone et ma mallette. Cela ne servait à rien de traîner plus longtemps dans la maison. Le trajet, c’est bien passé, il n’y a pas grand monde sur la route. Juste avant de rentrer dans les locaux du FBI, je me suis arrêté à mon café habituel. Il n’y a rien de tel qu’un bon café pour passer une bonne journée et rendre de meilleur humeur. Il y a un peu de monde, mais j’ai le temps. Je sais que je serai tranquille ce matin sans mon équipe et sans personne. Je vais pouvoir avancer sur tout ce que j’ai à faire sans que quelqu’un ne m’interrompe. Quand ce fut mon tour, je souris à la serveuse et lui demande un café bien fort pour me réveiller un peu. Je paie et je m’en vais direction le boulot. Je salue quelques personnes sur mon passage et je vais directement à mon bureau. Je ferme la porte, les gens savent très bien que quand je ferme la porte, je ne veux pas être dérangé. Je pose ma mallette sur le bureau et bois une gorgée de mon magnifique nectar noir. Je me pose dans mon dossier et m’appuie contre le dossier en fermant les yeux. Juste 5 minutes de calme avant d’attaquer ce que je dois faire. J’ouvre les yeux, pousse un soupir, mets mon café de côté et j’ouvre mon ordinateur et je commence à taper minutieusement ce qui s’est passé. Je n’aime pas trop faire de la paperasse, mais je n’ai pas le choix, cela fait partie du métier et ça fait partie aussi du rôle de chef d’équipe. Devoir détailler l’affaire et ce que nous avons fait va me prendre un certain temps. Je sais très bien que je vais en avoir pour toute la matinée. Quelques heures après, j’ai bien avancé sur mon rapport, j’en suis au 3/4. Tout est calme dans l’open space et dans les bureaux au alentour. Tout le monde est occupé à faire ce qu’ils ont à faire. Je m’octrois une petite pause bien méritée. J’ai mes yeux qui me font mal de fixé un écran pendant des heures. Je me lève avec mon café et regarde par la fenêtre les gens lambda qui passe, ne se souciant pas de grand-chose. Toc, Toc, Toc. Je me retourne vers la porte. « Entrez. » Dis-je doucement. Je pensais voir notre Chef ou même un de mes collègues, mais non, c’était une jeune femme que je ne connaissais pas qui se tenait là au pas de la porte. J’ai levé un sourcil, un peu interloqué par le fait que cette personne soit là. Normalement, nous avons une personne qui reçoit les gens pour des cas. « Bonjour. » Je m’arrête quelques instants. Étudiant la jeune femme devant moi. Elle était charmante, mais elle n'avait rien à faire là. « Pour tout ce qui est renseignement ou même pour discuter d’un cas, c’est avec ma collègue qui se trouve là-bas. Merci de fermer la porte quand vous partez. » Dis-je un peu froidement tout en montrant où se trouve le boulot. Je n’avais pas vraiment envie d’être dérangé. Elle avait beau être charmante, ce n’est pas vraiment moi qui s’occupe de ça.
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Oliviana Barnes
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29 ans. Née le 27 novembre 1994, sous le signe du sagittaire. La trentaine qui approche lentement et les questions posées sur la table quant à savoir pourquoi je suis célibataire ou quand est-ce que j'aurais des enfants. L'envie de ne plus vieillir et rester bloquer dans le temps.
Célibataire. Pas vraiment le temps de se mettre en couple. Pas vraiment l'envie non plus. Des petits flirts de temps à autre, mais jamais rien de bien sérieux.
Agent du FBI et profiler. J'ai toujours eu un problème avec l'injustice et j'avais besoin d'un métier qui bouge. Rester entre quatre murs toute la journée, très peu pour moi. Métier qui me permet de payer mon loyer, mais également de me faire plaisir.
Présente, plutôt en semaine que le week-end, mais j'essaie de passer tous les jours !

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MessageSujet: Re: The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana EmptyMar 11 Juin - 17:35#

The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f50473943367142645854654345413d3d2d3538383834323231372e313533376436306437646163356635333231353033383934383531362e676966


J'étais revenue, il y a quelques semaines, de New-York. Sur un coup de tête, après en avoir eu marre du comportement de mon ex. J'avais encore du mal à réaliser que j'étais partie, que j'avais mis fin à ce calvaire. Je n'avais donné la raison de mon retour à personne : ma mère et mon frère ne seront jamais dans la confidence. Pour ce qui était de mes amis, ils avaient essayé de chercher et de comprendre, mais rien n'était sorti de ma bouche, comme à mon habitude. J'avais réussi à les amener sur un tout autre sujet : le fait que j'allais entrer au FBI. Pour ces derniers, j'allais me retrouver dans un domaine hyper masculin où je devrais faire mes preuves. Et ce n'était pas vraiment un challenge qui me faisait peur, bien au contraire. Au pire quoi ? Mes collègues et mon supérieur ne m'aimeraient pas. Je n'étais pas là pour être aimé, dans tous les cas. Juste pour faire mon travail. Ce matin-là, j'étais réveillée avant que la sonnerie de mon réveil ne sonne. C'était rare, mais ça arrivait. Je n'étais pas stressée outre mesure. Mais je ressentais plutôt de l'excitation. Découvrir un nouvel environnement de travail, rencontrer de nouvelles personnes, changer de routine... Je sortis du lit et me dirigeait vers la salle de bain, pris une douche rapide, puis je me lissais les cheveux et me maquillais. Ce n'est pas parce que je devenais agent fédéral que je devais forcément me négliger. Ça plaisait, tant mieux, ça ne plaisait pas, tant pis. Faisant partie de ceux qui ne prennent pas de petit déjeuner, le matin, je partis directement de chez moi, une fois ma tenue mise. J'avais décidé de marcher ce matin-là, pour redécouvrir la ville qui m'avait vu grandir. Je me sentais bien ici, même si je me doutais qu'un jour, Luca allait repointer le bout de son nez. Je doute d'une simple lettre laissée sur la table soit suffisante pour qu'il comprenne le message. Est-ce que j'avais peur de ça ? Sûrement. Les conséquences pouvaient être bien pires s'il décidait de revenir dans ma vie. Est-ce que c'est quelque chose que j'allais avouer ? Jamais. Au fond de moi, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il avait eu ses raisons et que j'avais été la fautive tout du long. Plongée dans mes pensées, je finis par arriver devant le bâtiment du FBI. Je n'étais même pas sûre que ce soit un métier qui me correspondait, mais j'avais ce besoin de prendre des risques au péril de ma vie. Étrange, quand on y pense. Dernier regard sur mon téléphone qui affichait que j'avais bien une dizaine de minutes d'avance. J'étais du genre ponctuelle, parfois trop d'après mes amis. Je poussais la porte et me dirigeait vers l'accueil, indiquant à la personne le nom de la personne que je cherchais. Elle m'indiqua le bureau en question. Je me dirigeais vers ce dernier et toquait à la porte. « Entrez. » J'ouvris la porte et m'exécuta. Je me retrouvais dans la gueule du loup, littéralement. Et on n'allait pas se le cacher, je devais être l'une des rares qui prenaient le temps de s'apprêter le matin pour venir bosser. « Bonjour. » Il avait l'air surpris de me voir. Il ne savait pas qu'il y avait quelqu'un qui devait arriver le jour même. « Bonjour. » J'étais polie et bien élevée. Par contre, il n'avait vraiment pas l'air content de me voir dans son bureau. Ça commençait bien. « Pour tout ce qui est renseignement ou même pour discuter d’un cas, c’est avec ma collègue qui se trouve là-bas. Merci de fermer la porte quand vous partez. » J'arquais un sourcil, sans bouger. Aussi aimable qu'une porte de prison. Et je comprenais totalement pourquoi les criminels n'avaient pas envie d'être coopératifs avec le FBI. C'est vrai qu'en tant que psychocriminologue, j'étais amenée à le traiter comme des égaux, chose qui, je pense, n'étais pas forcément le cas avec le FBI, ni même avec n'importe quelle autre agence fédérale. Je fermais la porte, comme il me l'avait si gentiment demandé, tout en restant dans la pièce. S'il croyait que j'allais me laisser de la sorte, il se mettait le doigt dans l'œil, jusqu'au coude. « C'est étonnant puisqu'à l'accueil, on m'a envoyé directement dans votre bureau. » Il faisait peur à personne lui. J'enchaînais. « Olivianna Barnes, je viens pour mon premier jour. » Je n'étais pas aussi froide que lui, mais je n'étais pas non plus chaleureuse. « Il faut encore que j'aille voir votre collègue ou je suis bien dans le bon bureau ? » Chez moi, le sarcasme était une seconde nature. Et il allait devoir s'y habituer. Je n'allais pas changer de si peu.

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J'ai passé la cinquantaine depuis un moment. Je ne me fais plus tout jeune. J'ai 56 ans. J'ai vu le jour le 4 août 1957 dans la ville balnéaire Hampton dans l'État du New Hampshire.
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Marié depuis plus de 30 ans à la mère de mes enfants. Bien qu'en ce moment c'est très compliqué entre nous. Beaucoup de dispute, beaucoup de reproche. La vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille.
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MessageSujet: Re: The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana EmptyJeu 13 Juin - 17:47#


"The harder you work, the luckier you get"


La matinée était assez calme avec les rapports à faire. Ce n’est absolument pas ma partie préférée du boulot, mais il n’y a pas le choix. En tant que chef, il faut bien que je rendre des comptes à la hiérarchie. Heureusement, mon café m’aide à me tenir éveillé. Je me suis mis derrière le bureau et j’ai commencé à taper sur l’ordinateur pendant un long moment. J’ose enfin faire une pause après avoir tapé comme un fou furieux sur mon clavier. Mes yeux, me brûlent un peu. Ce n’est pas vraiment conseillé de rester devant un écran et le fixer. Surtout que je dois avoir mes lunettes quelque part sur mon bureau ou bien chez moi. L’opticien, m’a prescrit des lunettes à mettre pour reposer mes yeux quand je regarde un écran d’ordinateur ou bien même la télé. Manque de pot, je ne les porte quasiment pas et je les perds assez souvent. Que ça soit au bureau ou même à la maison, je ne sais plus où je les pose. Je me lève pour aller à la fenêtre avec mon café. Je bois une gorgée en regardant les passants. Certains sont pressés et se dépêchent d’aller à leur destination. Certains sont sur leurs téléphones et se moquent de ce qui se passe autour d’eux. Il y en a un sur sa trottinette qui ne fait absolument pas attention à qui est autour de lui et fonce. Je déteste ces machines. Pour moi, ce sont des dangers publics. Si ça ne tenait qu’à moi, je les interdirais et les brûlerais. C’est radical, mais il y a pleins de tarés qui conduisent ce genre d’engins et beaucoup sont blessés ou même morts. Bref, ce n’est pas un débat à avoir maintenant. J’étais tranquille dans mes pensées quand j’ai entendu qu’on toquait à ma porte. Je n’attendais personne. Je n’ai aucun rendez-vous et mon équipe n’est pas encore là. Je demande à la personne de rentrer et là, je vois une personne que je ne connais pas du tout. Cela dit, elle est assez charmante au premier regard. Je ne peux m’empêcher de lever un sourcil en la voyant. On se salue. Sans vraiment attendre qu’elle parle et qu’elle me dise pourquoi elle est là, je lui dis direct qu’elle n’était pas au bon endroit. Ce n’est pas à moi de gérer les renseignements sur quelque chose. Il y a des gens ici à l’accueil qui sont là pour cela. Je n’ai pas vraiment de temps à prendre avec ça. Ce n’est pas non plus à moi de trier les cas ou voir pour un cas. On a une personne pour cela aussi et après nous en discutons tous ensemble. Je ne comprends pas pourquoi on l’a laissé passe. Une fois qu’elle sera sortie du bâtiment, ou qu’elle ira dans le bureau où elle doit aller, j’irais dire deux mots à la personne concernée. Je vois que d’après sa réaction elle ne s’attendait pas vraiment à ce que je lui dise cela. À vrai dire, je m’en moque un peu, elle me dérange dans mon boulot. Je pensais qu’elle allait vraiment partir, mais non, elle ferme la porte est reste dans le bureau. Je fronce les sourcils et je me demande ce qu’elle fait et pourquoi elle reste. Elle me dit que c’est l’accueil qui l’a envoyé directement à mon bureau. J’ouvre la bouche pour lui répondre, mais elle enchaîne en se présentant et me dit qu’elle vient pour son premier jour. J’accentue encore plus mon froncement de sourcils. Je n’étais pas au courant de rien du tout. Personne ne m’avait dit que j’allais avoir une nouvelle recrue aujourd’hui. Elle reprend en demandant si elle était dans le bon bureau ou s’il fallait qu’elle aille voir ma collègue. Sa façon de parler, son sarcasme ne me plaît guère. Il va falloir qu’elle redescende assez vite. Je retrouve à mon bureau et je pose ma tasse dessus. « Vous commencez bien pour votre premier jour à parler comme ça, je n’aime pas beaucoup l’utilisation du sarcasme… » Je parle doucement. « Je crois qu’il y a une petite erreur Mme Barnes. » J’essaie de lui dire gentiment. « Personne ne m’a prévenu de votre arrivée aujourd’hui. Personne ne m’a dit qu’on allait avoir une nouvelle dans l’effectif. Je pense que vous avez dû vous tromper. » J’essaie la diplomatie, en me disant que je dois prendre sur moi, ne surtout pas lui parler mal. « Je suis désolé de ce désagrément, mais je ne peux pas vous accepter dans l’effectif. » Je me rapproche d’elle et lui fait un sourire, enfin, je pense que c’était un sourire, une grimace peut-être. J’ouvre la porte et j’essaie de la guider vers la sortie. « Je suis ravi de vous avoir rencontré, mais la sortie, c’est par-là. » Je lui fais bien comprendre où était la sortie. Si elle pouvait se dépêcher, j’ai mes rapports à faire encore. En espérant qu’elle comprenne. Je me fais une note mentale d’aller vérifier mes mails, on ne sait jamais. J’ai peut-être loupé quelque chose.
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29 ans. Née le 27 novembre 1994, sous le signe du sagittaire. La trentaine qui approche lentement et les questions posées sur la table quant à savoir pourquoi je suis célibataire ou quand est-ce que j'aurais des enfants. L'envie de ne plus vieillir et rester bloquer dans le temps.
Célibataire. Pas vraiment le temps de se mettre en couple. Pas vraiment l'envie non plus. Des petits flirts de temps à autre, mais jamais rien de bien sérieux.
Agent du FBI et profiler. J'ai toujours eu un problème avec l'injustice et j'avais besoin d'un métier qui bouge. Rester entre quatre murs toute la journée, très peu pour moi. Métier qui me permet de payer mon loyer, mais également de me faire plaisir.
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MessageSujet: Re: The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana EmptyDim 16 Juin - 9:04#

The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f50473943367142645854654345413d3d2d3538383834323231372e313533376436306437646163356635333231353033383934383531362e676966


Commencer un nouveau boulot n'est jamais vraiment quelque chose de simple. Entrer au FBI n'était peut-être pas la meilleure des idées. Mais j'avais eu besoin de changement. Que l'on soit d'accord ou non avec les décisions que je prenais, cela m'était égal. J'étais le genre de personne qui n'a pas besoin des autres pour me lancer. Peut-être que ça n'allait pas me plaire, mais j'aurais, au moins, fait mon expérience dans ce domaine. Je n'aurais ni remord, ni regret, ce qui était plutôt une bonne nouvelle. Puis d'un autre côté, je savais que je pourrais être douée dans ce genre de métier : je n'avais pas peur de grande chose, j'aimais prendre des risques et surtout, je savais comment fonctionnaient les criminels. Je savais également discuter avec eux. J'arrivais à rester humaine et à les traiter comme tel, chose qui n'était pas toujours évident. Le seul bémol éventuellement ? Je ne savais pas vraiment me défendre. Mais ça viendrait sûrement avec le temps. Tout le monde n'entrait pas au FBI en sachant se défendre ou en ayant déjà fait un sport de combat. Malgré tout, je n'étais pas hyper angoissée. Je prenais ça comme un nouveau défi, un nouveau challenge. Et je me connaissais assez pour savoir que j'allais le révéler avec brio. Ce n'est pas parce que c'était un métier dans lequel il y a plus d'hommes, que j'avais peur. Mine de rien, il fallait bien l'avouer : le fait que je ne sois pas moche allait certainement m'aider à trouver ma place. En y réfléchissant bien, ce serait sûrement quitte ou double : soit, j'allais être acceptée, soit au contraire, certains penseraient que j'allais déconcentrer toute l'équipe. À cette pensée, j'eus un léger sourire. Dans le bureau du chef d'unité, je voyais bien dans son regard, je ne faisais pas partie de celle qu'il allait apprécier. Mais je n'allais pas me laisser faire. Ce n'est clairement pas lui qui me faisait peur. « Vous commencez bien pour votre premier jour à parler comme ça, je n’aime pas beaucoup l’utilisation du sarcasme… » Quel rabat-joie ! Puis je n'aurais certainement pas employé le sarcasme, si juste, il avait été professionnel. Est-ce qu'il allait m'énerver ? Sûrement. Et il n'y aurait pas besoin d'attendre des semaines ou des mois avant que je n'explose. « Je crois qu’il y a une petite erreur Mme Barnes. » Une erreur ? J'arquais les sourcils. Juste prendre le temps de vérifier ses mails ou de voir avec sa hiérarchie, ce n'était pas possible ? Ça c'étaient les hommes au summum de leur machisme et dans toute leur splendeur : rien n'est jamais leur faute. Et surtout, il ne fallait pas vérifier une information. Non, ce serait sûrement trop demander. Je connaissais assez mon caractère pour savoir que ce serait sûrement la guerre entre lui et moi. Le courant ne passerait jamais. Après tout, on ne peut pas plaire à tout le monde. « Personne ne m’a prévenu de votre arrivée aujourd’hui. Personne ne m’a dit qu’on allait avoir une nouvelle dans l’effectif. Je pense que vous avez dû vous tromper. » Je ne répondis rien, lui laissant finir son discours. Bien sûr, c'était ma faute. Et il fallait que je reste zen par rapport à lui ? C'était beaucoup demander, tout de même. « Je suis désolé de ce désagrément, mais je ne peux pas vous accepter dans l’effectif. » C'est bon, j'avais compris qu'il ne voulait pas de moi, qu'il avait décidé de me prendre en grippe et qu'il me ferait vivre un enfer. Malheureusement pour lui, et pour moi par la même occasion, il allait devoir me supporter puisqu'il avait une hiérarchie au-dessus de lui. Il n'était pas le directeur du FBI. Il me fit une grimace, avant de m'ouvrir la porte. Il serait presque galant, en plus de ça ! Je pris la direction de la porte. « Je suis ravi de vous avoir rencontré, mais la sortie, c’est par-là. » Je sortis de son  bureau, surtout pour lui faire plaisir plus qu'autre chose. Il ne savait pas à qui il avait affaire, je crois. Une fois le pas de la porte passé, je me retournais vers lui. « Vous êtes désagréable avec tout le monde ou c'est juste avec les femmes ? C'est une vraie question et c'est juste pour savoir... » Vraie question qui pourrait me coûter cher. Mais je n'en avais rien à faire, en réalité. Il croyait quoi ? Que parce qu'il était le chef, il pouvait se permettre tout et n'importe quoi ? Je ne lui laissais pas le temps de répondre et enchaînais : « Je suis désolée, mais je vais devoir tout de même insister. » Je sortis pour mon téléphone portable de mon sac à main, et me connectais sur l'application des mails. Je descendais pour retrouver celui qui concernait ma convocation, qui indiquait le jour, l'heure ainsi que le nom de la personne que je devais voir, à savoir Monsieur Gabriel Harmon. Je lui mis sous le nez. « Vérifier un mail, ça m'a pris quoi ? Trente secondes ? Et comme vous pouvez le voir, j'ai été convoqué aujourd'hui pour mon premier jour. » Je pouvais être condescendante de temps en temps. Mais il valait mieux ça plutôt que je m'énerve sur lui, alors que je n'avais même pas signé mon contrat. « Du coup, je comprends que vous ne me voulez pas dans l'équipe. Vous avez sûrement vos raisons et je crois que je ne préfère pas les connaître. Mais malheureusement, si vous ne voulez pas me recevoir, je vais devoir aller voir votre hiérarchie. Vous pouvez m'indiquer le bon bureau ? » Je lui fis un sourire satisfait. Ce serait avec un grand plaisir que j'irais dans le bureau de son supérieur pour l'informer de la façon dont j'ai été reçue. Je ne m'attendais pas à une grande fête, mes amis m'avaient prévenu, que ça allait être compliqué, mais de là à ce que l'on me renvoie chez moi ? Je me serais attendu à tout, mais pas à ça. Par contre, je sentais qu'avec un chef comme lui, j'allais vivre un enfer. Super, ça promettait !

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MessageSujet: Re: The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana EmptyJeu 20 Juin - 20:54#


"The harder you work, the luckier you get"


Des nouveaux agents, j’en ai vu passer une tonne depuis que je suis au FBI. J’en ai vu passer quand j’étais une simple recrue, un agent normal. Ce qui me faisait rire, enfin si on peut dire ça comme ça. Ce sont ceux qui arrivaient tout sûr d’eux et assez arrogants pour te dire quoi faire. Le genre de gars qui a tout vu, tout vécu, qui sait tout sur le bout des doigts. Le genre de mec ultra chiant qui ose reprendre le chef d’équipe pour montrer qu’il sait de quoi il parle. Tu parles, c’est le premier à aller pleurer dans les bras de sa mère quand les criminels ripostent et qu’il faut aussi tirer. C’est le premier traumatisé à voir un cadavre en mauvaise était. C’est lui que tu vas retrouver un peu plus loin en train de vomir ses tripes et se mettre en boule. Cela m’a toujours amusé de les voir réagir comme ça. Bah alors mon coco, tu n'avais pas dit que tu étais le meilleur et que tu gérais les situations extrêmes parfaitement bien ? Ce genre de personne, je n’en voulais absolument pas avec nous. Ce sont des dangers publics et je ne leur fais absolument pas confiance non plus. Il serait bien capable de nous faire tuer. En tant que chef d’équipe, je n’ai absolument pas changé ma position sur cela. On est des fois amené à recruter des nouvelles têtes, mais sur le terrain, je les tests et je vois vite si lui ou elle convient à l’équipe. Je ne vais pas de personne dont on ne peut pas avoir confiance. C’est hors de question. Mon équipe, je la considère comme une deuxième famille. Aujourd’hui, se tenait devant moi, une potentielle recrue dont je ne savais même pas la venue. Personne ne m’en a parlé, ni mon chef, ni le directeur. Je pensais que nous étions déjà au complet, mais il faut croire que non. La jeune femme est plutôt charmante, même très charmante à regardé, mais là n’est pas le sujet. Je lui ai fait comprendre qu’elle n’était pas aux bons endroits un peu sèchement. Elle m’a répondu d’un ton qui ne m’a pas vraiment plus. Si elle commence comme ça, elle allait être dans la merde. Je ne suis pas une personne qui se laisse marcher dessus et on me doit le respect. Si elle est comme ça tout le temps, elle peut passer son chemin et retourner chez elle. Ça me fera des vacances. J’enchaîne en lui disant qu’il y a une erreur. Je vois bien qu’elle lève les sourcils. Je m’en fou si elle me croit ou pas, je veux juste qu’elle dégage de mon bureau au plus vite. J’ai du boulot à faire et je n’ai absolument pas le temps de jouer à son petit jeu. Je lui fais bien comprendre que je ne suis absolument pas prévenu de son arrivé et qu’elle se trompe encore une fois. Je m’excuse, enfin m’excuser, c’est juste des paroles, je m’en contre-fou et je lui dis que la sortie est là-bas. Je lui ouvre quand même la porte, je suis un vrai gentleman, il ne faut pas l’oublier. Je sais que ça ne lui fait pas plaisir, mais elle sort quand même de mon bureau. Pire qu’une sangsue. Elle reste sur le pas de ma porte. J’ai qu’une envie, c’est de lui fermer la porte au nez et de retourner à ce que je faisais. Elle me demande si je suis désagréable avec tout le monde ou juste avec les femmes. Je plisse les yeux en la regardant. Je n’aime pas du tout ce genre de question et d’insinuation. Elle enchaîne ensuite en disant qu’elle doit insister et elle me montre sur son téléphone portable sa fameuse convocation avec le jour, l’heure et il y a aussi mon nom et prénom. Je fronce les sourcils en voyant cela. Tout avait l’air vrai. Elle l’ouvre encore une fois en disant que ça lui a pris trente secondes pour vérifier et qu’elle était convoquée aujourd’hui pour son premier jour. Je me détourne d’elle est, je vais à mon bureau ou je m’installe. J’ouvre mes mails et regarde un peu ce qui se passe. Il y avait plusieurs mails non lus et un qui disait ‘Convocation de l’agent Oliviana Barnes.’ Je ne l’avais pas ouvert parce que j’étais trop occupé sur une affaire. J’essaie de montrer que je contrôle la situation. Cette dernière parle encore en disant qu’elle comprend que je ne veux pas d’elle dans son équipe. Et ben, elle est pas si conne qu’elle y parait. Je regarde toujours le mail quand elle dit cela, ne lui adressant aucun regard. Je m’en moque. J’entends juste qu’elle voulait aller voir ma hiérarchie et elle me demande quel bureau, c’était. Je lève ma tête vite en sa direction et la regarde droit dans les yeux. « Il n’y a pas besoin d’en arriver jusqu’à là. » Je parlais toujours d’une façon sèche. Je me relève et lisse ma cravate deux fois. Je m’approche de la porte et je l’attrape par le bras pour qu’elle rentre et je ferme la porte. « Arrêtez de vous donner en spectacle devant les autres agents. » Je m’éloigne d’elle et je retourne à mon bureau. « Le mail est arrivé il y a quelques minutes sûrement une erreur de la personne qui me l'a envoyé. » Mensonge, mais je m’en moque. Et puis j’ai été occupé une bonne partie de la semaine avec un cas assez important. Je verrais ça avec mon chef. « Oh, juste pour info, je suis désagréable avec les gens qui le méritent. » Prends-toi ça Barbie. « C’est peut-être vous qui me rendez comme ça. Vous arrivez comme si c’était l’entreprise de votre père. À affirmer des conneries… Qui n’en sont plus vraiment. » Je dis la dernière phrase plus pour moi-même. Je dois me calmer un peu. Elle me tend. C’est sûr et certains que j’allais tout faire pour qu’elle dégage le plus rapidement possible. J’enlève le chat que j’ai dans la gorge. « Vous pouvez-vous asseoir Mme Barnes. Enfin, si vous voulez, on ne sait jamais, ça peut être un siège éjectable. » J’avais envie de rire à ma connerie, mais je me retiens. « Hum… Bien, pourquoi venir dans notre équipe ? Pourquoi j’accepterais de vous avoir avec nous ? Qu’allez-vous apporter à l’équipe ? » Je voulais voir déjà comment elle s’en sortait avec les questions.
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Oliviana Barnes
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29 ans. Née le 27 novembre 1994, sous le signe du sagittaire. La trentaine qui approche lentement et les questions posées sur la table quant à savoir pourquoi je suis célibataire ou quand est-ce que j'aurais des enfants. L'envie de ne plus vieillir et rester bloquer dans le temps.
Célibataire. Pas vraiment le temps de se mettre en couple. Pas vraiment l'envie non plus. Des petits flirts de temps à autre, mais jamais rien de bien sérieux.
Agent du FBI et profiler. J'ai toujours eu un problème avec l'injustice et j'avais besoin d'un métier qui bouge. Rester entre quatre murs toute la journée, très peu pour moi. Métier qui me permet de payer mon loyer, mais également de me faire plaisir.
Présente, plutôt en semaine que le week-end, mais j'essaie de passer tous les jours !

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MessageSujet: Re: The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana EmptyVen 21 Juin - 18:33#

The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f50473943367142645854654345413d3d2d3538383834323231372e313533376436306437646163356635333231353033383934383531362e676966


Je n'étais certainement pas le type d'agent qu'il souhaitait voir. J'étais une femme, je prenais soin de moi et on n'allait pas se le cacher : je n'avais pas le gabarit d'entrer dans le FBI. Lorsque l'on me croise dans la rue, on ne se doute pas une seconde que j'ai décidé d'opter pour cette voie-là. Et j'allais devoir faire ma place. Le challenge ne me faisait pas peur. Rien ne me faisait peur, en réalité. Et ça pouvait être dérangeant, d'un côté. J'étais prête à prendre tous les risques pour ce métier. Je faisais partie de ces personnes qui n'avaient plus vraiment rien à perdre : mon père ne faisait plus partie de ce monde. L'homme que je croyais être celui avec qui je finirais mes jours avait été violent et j'avais décidé de le quitter. Des fois, je me demandais si mentalement ça tournait rond dans mon cerveau. Le fait de n'avoir aucune peur pouvait être une force dans un métier comme celui-là. Mais ça pouvait aussi être la pire des faiblesses. L'inconscience et la prise de risque ont toujours fait partie de ma vie. C'est comme ça et on n'y peut rien. Ça plait, tant mieux. Ça ne plait pas, tant pis. Je n'étais pas là pour plaire aux autres, au contraire. Je n'étais pas au boulot pour me faire des amis non plus. Et si mon chef ne m'aimait pas, ce n'était pas mon problème, bien au contraire. C'était à lui de s'adapter à ses équipes et non l'inverse. Est-ce que j'avais l'intention de faire des efforts pour que ça se passe bien ? Certainement pas, s'il continuait à se comporter ainsi avec moi. C'est lui qui avait commencé les hostilités. J'allais, certes, les continuer comme une enfant de cinq ans. Mais quoi ? Je n'allais pas me laisser faire sous prétexte que ce dernier avait plus de galons que moi. Et puis, dans ce genre de métier, en tant que femme, il fallait savoir s'imposer. C'est ce que j'avais l'intention de faire, que ça plaise ou non. « Il n’y a pas besoin d’en arriver jusqu’à là. » me répondit-il, toujours en employant ce ton sec qui me hérissait les poils. Bah tiens ! Dès qu'on parlait de la hiérarchie, là, il faisait moins le malin. Pourtant, j'aurais bien aimé voir son supérieur moi. Il devait sûrement être plus sympa et agréable que ce dernier. Le pire ? C'est qu'il serait certainement plus beau, si seulement il avait un sourire sur la figure. « Arrêtez de vous donner en spectacle devant les autres agents. »  Il se prenait pour qui lui à m'attraper par le bras comme ça ? Je ne savais pas qu'on avait élevé les cochons ensemble. Première nouvelle. Il ferme finalement la porte derrière moi. Je continue de le regarder. « Le mail est arrivé il y a quelques minutes sûrement une erreur de la personne qui me l'a envoyé. » Bien sûr. Et moi, j'étais qui ? La Reine d'Angleterre ? Ou la mère Noël, peut-être ? C'était vraiment masculin de ne rien avouer, bordel. Quel que soit l'âge, ils étaient tous les mêmes. C'était exaspérant au plus haut point. « Oh, juste pour info, je suis désagréable avec les gens qui le méritent. » S'il le disait... À quel moment, j'en avais quelque chose à faire déjà ? Il n'impressionnait personne avec ces pseudo-réflexions toutes faites. Aucune originalité. « C’est peut-être vous qui me rendez comme ça. Vous arrivez comme si c’était l’entreprise de votre père. À affirmer des conneries… Qui n’en sont plus vraiment. » Peut-être que c'était ma faute. Mais, il allait falloir qu'il s'y habitue. Je ne comptais pas me barrer du FBI de si peu. Et à moins qu'il ne décide de changer de service, il devra me supporter. Dommage pour lui. Par contre, la référence à mon paternel ne me plaisait vraiment pas. Une fois de plus, il était qui lui pour parler de quelque chose qui ne le concernait pas ? S'il y a bien une faille qui pouvait fendre ma carapace, c'était bel et bien en parlant de mon père. Sur le coup, je ne lui dis rien. Je ne voulais pas qu'il voit ce signe de faiblesse. « Vous pouvez-vous asseoir Mme Barnes. Enfin, si vous voulez, on ne sait jamais, ça peut être un siège éjectable. » Il se croit drôle ? J'étais bon public d'habitude. Mais là, il croyait quoi ? Qu'il avait fait l'école du rire ? Si c'était le cas, il devrait certainement y retourner. « Hum… Bien, pourquoi venir dans notre équipe ? Pourquoi j’accepterais de vous avoir avec nous ? Qu’allez-vous apporter à l’équipe ? » C'était un interrogatoire, maintenant ? Je levais les yeux au ciel et ne prit pas place sur le fauteuil face à son bureau. Il était hors de question qu'il soit en position de force dans ce dialogue. Sur un ton glacial, je lui répondis :  « C'est tellement gentiment proposé, mais non, je n'ai pas besoin de m'asseoir, merci. » Je marquais une brève pause, avant de repartir sur les questions qu'il m'avait posées.  « La raison pour laquelle vous devriez m'accepter ? Tout simplement parce que votre hiérarchie vous l'a imposé. J'pense que c'est quand même une bonne raison ça. » Lui répondis-je sur ce même ton glacial. Il venait vraiment de déclarer la guerre et je n'étais pas prête de déposer les armes, bien au contraire. « Et ce que je peux apporter à l'équipe : juste de la patience avec les criminels. Je sais leur parler comme des êtres humains contrairement à certains agents. Je n'ai pas non plus peur de prendre des risques pour réussir une mission. Mais j'pense que le meilleur moyen de juger, c'est de me laisser ma chance, non ? Au lieu de me catégoriser dans je-ne-sais quelle classe, sous prétexte que vous m'avez dans le viseur. J'en ai rencontré des personnes qui se font un avis sur quelqu'un en peu de temps, mais aussi rapide que vous, j'avoue, c'est rare. » Petite pause. L'ambiance avait littéralement changé dans le bureau. Et je crois que même l'Antarctique était moins glacial que moi. « Pour ce qui est de connaître la raison qui m'a fait venir dans votre équipe, je pense que c'est également une question qu'il faut poser à votre hiérarchie. Je n'ai pas la réponse à tout et quand un transfert est prévu, techniquement le supérieur direct a toutes les informations. Comme ça se fait que vous ne les avez pas ? » Je pouvais comprendre qu'il avait du travail. Mais très clairement, il n'avait l'air d'être au courant de rien et ça ne faisait pas professionnel. « Dernière chose : la prochaine fois, évitez de faire mention de mon père dans une conversation qui ne le concerne pas. » Sans le savoir, il avait touché la corde sensible. Et je me moquais qu'il prenne ça pour de la faiblesse. Juste, je le prévenais, de manière courtoise, qu'il ferait mieux de faire attention à ses paroles à l'avenir. Et pas uniquement avec moi. Ça pouvait lui jouer des tours d'être aussi sûr de lui.

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J'ai passé la cinquantaine depuis un moment. Je ne me fais plus tout jeune. J'ai 56 ans. J'ai vu le jour le 4 août 1957 dans la ville balnéaire Hampton dans l'État du New Hampshire.
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Marié depuis plus de 30 ans à la mère de mes enfants. Bien qu'en ce moment c'est très compliqué entre nous. Beaucoup de dispute, beaucoup de reproche. La vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille.
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Je suis Agent Fédéral et Chef d'équipe du Département du Renseignement Intérieur. Je suis dans la team des profileurs.

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MessageSujet: Re: The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana EmptyDim 30 Juin - 16:04#


"The harder you work, the luckier you get"


Je sens que cette jeune femme allait m’énerver au plus haut point. Elle arrive comme ça, comme un cheveu sur la soupe et après elle ose parler mal et monter sur ses grands chevaux. Je vais vite la calmer, ce genre de personne avec un caractère à la con, je ne les supporte pas. On voit assez de déséquilibrés dans notre métier, je n’ai pas envie d’en avoir une dans mon équipe. Ce n’est pas parce que c’est une femme que je ne voulais pas l’avoir dans mon équipe. Femme ou homme, je m’en moque au plus au point. Ce que je ne veux pas, ce sont des arrivistes comme elle, qui me tienne tête et qui parle mal. Je suis quand même le chef d’équipe, il ne faut pas qu’elle l’oublie. Je veux une personne qui respecte les règles, qui suit ce que je dis sans discuter du pourquoi du comment, qui va interroger les victimes en aillant de la compassion, qui tient tête aux criminels que nous arrêtons, qui fait son rapport et surtout qui s’entend bien avec ses autres collègues. En soi, je ne demande pas la lune, je veux juste une personne respectueuse. Mme Barnes à peine arrivée se permet quelques petits travers. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Bien entendu, j’allais tout faire pour qu’elle reparte d’où elle venait sans passer par la case départ et toucher 2000 dollars. Elle me parle du fait d’aller voir ma hiérarchie et de voir avec eux. Elle me tape vraiment sur le système. Je lui fais comprendre que ce n’était pas la peine d’en arriver à là. Je ne voulais pas non plus me faire taper sur les doigts à cause d’elle. Elle va me faire avoir pas mal d’ennui si elle reste-là, j’en suis sûr et certain. Je vais avoir des cheveux gris avant l’heure. Je l’ai retiré de devant ma porte, j’avais peur qu’elle commence à taper un scandale, enfin, c’est ce qu’elle fait à moitié, mais si elle commence à crier ça ne l’aurait absolument pas fait. J’ai vu quelques regards dans notre direction et je déteste ça. J’aime la discrétion et pas le fait de me donner en spectacle. Qu’elle prenne un autre boulot si elle veut tant se montrer, mais qu’elle dégage de mon étage le plus vite possible. Puis là, c’est mort, je n'allais pas faire aucun effort pour être cool avec elle. Je mets rassois et je lui fais croire que le mail vient seulement d’arriver, c’est archi-faux, il était arrivé il y a un petit moment déjà. Je ne l’ai juste pas vu et pas lu. En même temps pourquoi mon responsable ne m’a pas envoyer un message sur mon téléphone pour me dire que je devais regarder mes mails. Notre enquête nous a pris beaucoup de temps et d’énergie. D’ailleurs en parlant d’énergie, elle est en train de me pomper toute la mienne et on est que le matin. Ça promet pour la journée. J’ose enfin lui faire comprendre que c’était elle qui me faisait un peu chier et me rendait un peu agressif. J’y suis peut-être allé un peu fort, non en fait non, je n’y suis pas allé fort. Elle me regarde, mais ne dit toujours rien. Je continue en l’invitant à s’asseoir en faisant une blague, ou alors un message pour qu’elle comprenne qu’elle doit dégager ? Je finis par lui poser les questions de bases, en espérant qu’elle réponde à côté et qu’elle se barre vite. J’ai pas mal de chose à faire. Je la vois lever les yeux au ciel, je prends une profonde respiration pour me contrôler un peu et fronce les sourcils. Elle me dit qu’elle n’a pas besoin de s’asseoir. « Faites comme vous voulez. » Lui dis-je simplement, après tout qu’elle soit debout ou assise, je m’en moque, la finalité serait la même. Elle en dehors de mon bureau, en dehors du bâtiment même. Elle reprend la parole en me disant pourquoi je devais l’accepter, elle me parle de ma hiérarchie et du fait qu’ils me l’imposent. Je fronce encore plus les sourcils. « Parce que vous pensez vraiment que c’est une bonne raison ? C’est ça votre réponse ? Parce que ma hiérarchie me l’impose ? » Je commence à rire. « Wow. C’est… Je n'ai même pas les mots. Je pensais que vous alliez me dire, je ne sais pas un truc du style, ‘je veux me rendre utile en mettant hors d’état de nuire des psychopathes’ ‘Je veux faire partie du FBI parce que..’ Et donner des arguments. Là, c’est vraiment un peu faible vous savez ? » Bien continue sur cette lancé et je ferais un point avec mes responsables pour leur dire que tu as dégagé. « Et vous pouvez changer de ton aussi, cela ne va pas vous aider de parler comme ça. » C’est incroyable d’être autant borné et d’avoir ce tempérament. Elle me dit ensuite ce qu’elle peut apporter à l’équipe. Je la regarde. Elle me parle des criminels, de la patience qu’elle aurait avec eux. Qu’elle sait leur parler comme des humains. Qu’elle n’a pas peur de prendre des risques pour réussir la mission. Elle me dit ensuite que le meilleur moyen de la juger, c’est de lui laisser une chance. On rigole à quel moment. Elle aura 0 chance oui. « Pour les criminels pour certains, ça peut marcher cette façon de faire. » Lui dis-je calmement. « Pour les risques. On ne joue pas au héros si vous voyez ce que je veux dire ? Il est hors de questions de prendre des risques et de se mettre en danger. C’est bien clair ? On attend l’appui ou le renfort de collègue. On ne fait rien sans en discuter avant. Vous comprenez ? » Je lui parle froidement. Elle devait absolument comprendre ce point de vue qui était très important. « Je ne catégorise personne. Je laisse une chance à ceux qui en mérite. Vous, je ne sais pas si vous le méritez. On ne me surnomme pas Speedy Gonzales pour rien. » C’est faux, on ne m’appelle pas comme ça, mais bon un peu d’humour ne fait pas de mal. « En même temps, si vous aviez été un peu moins sauvage au début de notre discussion ça aurait été mieux. » Je n'allais pas lâcher face à elle, c’est hors de question. Elle répond à ma dernière question en me disant qu’il fallait que je vois encore avec ma hiérarchie. Décidément, elle aimait bien ce mot-là. ‘Comment ça se fait que vous ne les avez pas.‘ Mais connasse, tu crois que j’ai le temps de regarder des choses quand je suis sur une enquête. Je prends une autre respiration pour me calmer un peu. « Vous croyez que je n’ai que ça à foutre d’être sur mon téléphone 24h sur 24 ? J’ai un métier très prenant et j’ai des criminels à chasser. Chaque mission peut nous emmener loin de chez nous, dans des zones où on ne capte même pas. On se retrouve à pourchasser un taré qui tue des gens innocents. Vous croyez que j’ai que ça à foutre de savoir que Mme Barnes allait venir pour son premier jour aujourd’hui ? Je m’en fous. Je vous le dis carrément. Hier, on a mis hors d’état de nuire un criminel qui a fait pas mal de victime et ça, c’est plus important pour moi que vos états d’âmes. Compris ? » J’étais trois en lui disant cela et je m’en moquais. « Aller pleurer à ma hiérarchie si vous voulez, vous avez l’air de bien aimer ce mot en plus. » Mais surtout casse toi de mon bureau bordel. Je pensais qu’on en avait fini, mais nous, elle reprend encore la parole. Elle ne sait pas se taire un peu ? Elle me dit de ne plus mentionner son père dans la conversation. « Je mentionne qui je veux, vous savez. Si ça ne vous plaît pas, c’est pareil. Si je dois faire au cas par cas, on avance plus. » Bien évidemment, si elle me dit ça, c’est qu’il doit y avoir quelque chose avec son papa, mais j’ai prévenu que je pouvais être con des fois. « Franchement, si ça ne tenait qu’à moi, je vous aurais déjà mis à la porte avec plaisir. Comme je vois que je n’ai pas le choix de vous avoir… Je ne pense pas que vous allez rester longtemps dans l’équipe. » Je la regarde droit dans les yeux en disant cela. « Je préfère être honnête avec vous. » Comme ça, elle ne pourrait pas dire qu’elle n’était pas au courant.
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29 ans. Née le 27 novembre 1994, sous le signe du sagittaire. La trentaine qui approche lentement et les questions posées sur la table quant à savoir pourquoi je suis célibataire ou quand est-ce que j'aurais des enfants. L'envie de ne plus vieillir et rester bloquer dans le temps.
Célibataire. Pas vraiment le temps de se mettre en couple. Pas vraiment l'envie non plus. Des petits flirts de temps à autre, mais jamais rien de bien sérieux.
Agent du FBI et profiler. J'ai toujours eu un problème avec l'injustice et j'avais besoin d'un métier qui bouge. Rester entre quatre murs toute la journée, très peu pour moi. Métier qui me permet de payer mon loyer, mais également de me faire plaisir.
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MessageSujet: Re: The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana EmptySam 27 Juil - 21:55#

The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f50473943367142645854654345413d3d2d3538383834323231372e313533376436306437646163356635333231353033383934383531362e676966


Je savais que mon premier jour au FBI n'allait pas être facile. Mais je n'avais pas imaginé que potentiellement, j'aurais le roi des cons comme supérieurs. Non, mais il fallait bien l'avouer : il ne me voulait pas, c'était un fait. Qu'il se rassure, je ne le voulais pas comme chef non plus. Mais il allait devoir faire avec ma présence, que ça lui plaise ou non. Dans le jargon, on appelle ça "être professionnel". Néanmoins, au vu de sa réaction et à la façon de me parler, j'avais l'impression que c'était un concept lunaire pour ce dernier. Il m'exaspérait. Je sentais qu'il n'allait pas me lâcher d'une semelle. Mais entre lui et moi, celui qui allait être poussée à bout, c'était lui. Il n'avait certainement pas lu mon CV, mais quand tu fais de la psychologie et que tes patient sont des criminels, tu apprends à être patient. Et à potentiellement les pousser à bout pour obtenir les réponses que tu veux. Mon supérieur n'était pas un criminel, mais la psychologie ça fonctionnait de la même manière. Je crois qu'il n'était pas au bout de ses peines. Il allait certainement s'en mordre les doigts de m'avoir parlé sur ce ton, pour mon premier. J'étais comme un vautour sur sa proie ou un pitbull qui ne lâche pas sa victime, dans ce genre de cas. Et je faisais preuve d'une patience à toutes épreuves. Il pouvait me faire subir tout ce qu'il voulait, rien ne m'empêcherait d'exercer mon activité au sein de ce service. Je répondis par la négative à son invitation sur le fait que je pouvais m'asseoir sur un fauteuil. J'aurais pu faire l'effort de me mettre au même niveau que lui, mais non. Je n'allais pas me laisser faire. Et puis, tout ça pour quoi ? Parce que c'était mon supérieur ? Je lui devais le respect, c'était un fait. Mais c'est quelque chose qui allait dans les deux sens. « Faites comme vous voulez. » Encore heureux que je faisais comme je voulais. Puis dans tous les cas, je n'avais pas son âge donc je n'avais pas besoin de passer la journée à être assise.« Parce que vous pensez vraiment que c’est une bonne raison ? C’est ça votre réponse ? Parce que ma hiérarchie me l’impose ? » S'il voulait savoir pourquoi je voulais entrer au FBI, il n'avait qu'à lire mon dossier. Ce sont, tout de même, des questions que l'on pose à l'entretien. Mais il ne s'était clairement pas intéressé à sa nouvelle recrue. Et c'est dans ces moments-là qu'on voyait le manque de professionnalisme. Mais je ne lui en dirais pas plus. Il allait faire l'effort de lire mon dossier. Dans le cas, où il ne le fasse pas, tant pis pour lui. Ce n'était pas mon problème. « Wow. C’est… Je n'ai même pas les mots. Je pensais que vous alliez me dire, je ne sais pas un truc du style, ‘je veux me rendre utile en mettant hors d’état de nuire des psychopathes’ ‘Je veux faire partie du FBI parce que..’ Et donner des arguments. Là, c’est vraiment un peu faible vous savez ? » J'eus un sourire amusé. C'était faible comme réponse, comme le fait qu'il n'avait pas pris le temps d'ouvrir mon dossier. S'il voulait vraiment se livrer à un combat de coq avec moi, il va le regretter. J'allais en sortir victorieuse, mais il ne savait pas, encore. « Et vous pouvez changer de ton aussi, cela ne va pas vous aider de parler comme ça. » Je ne cherchais pas être aidé. Je parle, comme je veux, et tant que je ne lui manque de respect, il ne pouvait rien dire. Donc, j'allais continuer sur ce ton. « Pour les criminels pour certains, ça peut marcher cette façon de faire. » Oui ça fonctionne puisque pendant de nombreuses années ça avait été ma méthode. Je ne dis que j'étais devenue amie avec certains criminels, mais la relation était bien différente. « Pour les risques. On ne joue pas au héros si vous voyez ce que je veux dire ? Il est hors de questions de prendre des risques et de se mettre en danger. C’est bien clair ? On attend l’appui ou le renfort de collègue. On ne fait rien sans en discuter avant. Vous comprenez ? » Ah oui, ça je le comprenais. Je n'étais pas totalement idiote non plus. Mais il allait devoir faire avec le fait que je n'avais pas peur de prendre des risques. Et que ça pouvait servir, dans de nombreux cas, de ne pas juste attendre patiemment les renforts. « Je ne catégorise personne. Je laisse une chance à ceux qui en mérite. Vous, je ne sais pas si vous le méritez. On ne me surnomme pas Speedy Gonzales pour rien. » Deuxième sourire amusé. On en reparlerait dans quelques mois, lorsqu'il aura essayé de me virer dix-huit fois et que sa hiérarchie voudra qu'il me garde.« En même temps, si vous aviez été un peu moins sauvage au début de notre discussion, ça aurait été mieux. » Et c'était moi la sauvage ? Mais on allait où là, exactement ? C'est lui qui avait commencé à être froid, en m'envoyant bouler. C'était lui le sauvage, oui ! « Vous croyez que je n’ai que ça à foutre d’être sur mon téléphone 24h sur 24 ? J’ai un métier très prenant et j’ai des criminels à chasser. Chaque mission peut nous emmener loin de chez nous, dans des zones où on ne capte même pas. On se retrouve à pourchasser un taré qui tue des gens innocents. Vous croyez que j’ai que ça à foutre de savoir que Mme Barnes allait venir pour son premier jour aujourd’hui ? Je m’en fous. Je vous le dis carrément. Hier, on a mis hors d’état de nuire un criminel qui a fait pas mal de victime et ça, c’est plus important pour moi que vos états d’âmes. Compris ? » Mes états d'âmes ? Parce que juste s'intéresser à la nouvelle personne qui allait intégrer le service, c'était un état d'âme ? Ok, je crois vraiment que c'était un cas perdu pour le coup. Je hochais doucement la tête, mais n'en pensait pas moins. « Aller pleurer à ma hiérarchie si vous voulez, vous avez l’air de bien aimer ce mot en plus. » S'il savait ce que j'avais enduré, sans jamais me plaindre, il serait sûrement étonné. Je ne montrais jamais aucune émotion, donc je n'allais pas aller pleurer auprès de sa hiérarchie. « Je mentionne qui je veux, vous savez. Si ça ne vous plaît pas, c’est pareil. Si je dois faire au cas par cas, on avance plus. » Et c'est lui qui parlait d'une équipe qui s'entend bien ? Il faudrait, peut-être, commencer par se remettre en question lorsque quelqu'un mentionne le fait qu'il ne faut pas parler de son père, non ? « Franchement, si ça ne tenait qu’à moi, je vous aurais déjà mis à la porte avec plaisir. Comme je vois que je n’ai pas le choix de vous avoir… Je ne pense pas que vous allez rester longtemps dans l’équipe. » C'était un défi ? Non parce que si ça en était un, j'allais le relever avec brio. « Je préfère être honnête avec vous. » Tiens, ça parle d'honnêteté, alors que deux secondes auparavant, il me faisait croire qu'il avait reçu le mail concernant mon arrivée, à l'instant. Je ne m'étonnais plus lorsque j'entendais des civils dire qu'ils n'avaient pas confiance en la police. Sur un ton plus que glacial, je répondis : « Effectivement, vous mentionnez qui vous voulez mais juste un conseil, on évite de mêler une tierce personne dans une conversation lorsqu'on ne connaît pas la vie des gens. » Je n'en dirais pas plus à ce sujet, il n'avait qu'à se référer à mon dossier. Et en toute honnêteté, il pouvait prendre ma réaction comme de la faiblesse, je m'en moquais royalement. « Pour les raisons qui m'ont poussé à entrer au FBI, il aurait suffi de lire mon dossier, tout est écrit. Je n'ai pas à me justifier auprès de vous et si j'ai été recruté, c'est qu'il y a forcément des raisons. Libre à vous de vous y intéresser ou non. Clairement, ce n'est pas mon problème. Je ne suis pas cheffe d'unité et ce n'est pas à moi de connaître chacun de mes agents. » Les hostilités étaient lancées. Et il ne manquait plus qu'un arbitre pour compter les points. « Pour la prise de risque, je pense que vous comme moi, vous savez que les renforts ne peuvent pas toujours arriver à temps. Parfois, il faut prendre des risques, ne dîtes pas le contraire. Et après tout, si je prends des risques et qu'il m'arrive quelque chose, c'est pas bien grave : vous serez plus vite débarrassé de moi comme ça. » Et j'allais mettre un point d'honneur à prendre des risques, que ça lui plaise ou non. « Et j'ai bien compris que vous en aviez rien à foutre, que je sois là ou non. Mais vous pouvez, au moins, me montrer où est mon bureau ? Ou je vais devoir passer la journée dans votre bureau ? » Il ne manquerait plus que je doive passer la journée avec lui sur une enquête et ce serait le pompon. Je continuais de le regarder, attendant une réaction de sa part. Je sentais déjà que la journée allait être longue.

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Gabriel Harmon
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J'ai passé la cinquantaine depuis un moment. Je ne me fais plus tout jeune. J'ai 56 ans. J'ai vu le jour le 4 août 1957 dans la ville balnéaire Hampton dans l'État du New Hampshire.
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Marié depuis plus de 30 ans à la mère de mes enfants. Bien qu'en ce moment c'est très compliqué entre nous. Beaucoup de dispute, beaucoup de reproche. La vie n'est pas qu'un long fleuve tranquille.
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Je suis Agent Fédéral et Chef d'équipe du Département du Renseignement Intérieur. Je suis dans la team des profileurs.

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MessageSujet: Re: The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana The harder you work, the luckier you get. Ft. Oliviana EmptyLun 19 Aoû - 16:45#


"The harder you work, the luckier you get"



Y a pas un jour ou on peut être tranquille, pas un. Soit c’est les criminels qui sont de sortis et qui en veulent à la terre entier et tuent des innocents soit c’est dans les bureaux du FBI avec la hiérarchie qui n’est pas contente d’un truc alors qu’elle ne bouge pas son cul de la chaise et viennent donner des leçon de moral à deux belles soit comme le cas présent une petite peste qui vient faire chier son monde alors que je n’ai pas que ça a faire, soit à la maison avec ma femme qui me fait chier aussi à un degré différent. N’importe où il y a des casses bonbons partout, c’est incroyable ça. Des fois, je me demande si tout plaquer ne serait pas mieux, partir loin de tout le monde, les laisser se débrouiller. Bon, bien sûr après je me rappelle que j'adore mon métier et j’adore ce que je fais et j'ai mes enfants aussi. Je les aime énormément. Aujourd’hui j'avais juste envie de passer une journée tranquille à faire ma paperasse le matin sans prise de tête. Je déteste déjà assez cette tache, mais alors si on vient me faire chier par la même occasion ça a le don de m’énerver. La personne devant moi m’agace au plus haut point avec son comportement inapproprié pour être un agent du FBI. Elle ne se rend même pas compte de comment elle est et elle veut que je la prenne dans mon équipe, y a un gros problème. Elle me sort de grandes phrases qui ne veulent rien dire. Elle veut faire son petit show devant tout le monde au bureau. Je la rentre dans le bureau pour ne pas nous donner en spectacle, ce que je déteste au plus haut point. Je lui demande ensuite si elle veut s’asseoir, ce qu’elle refuse. Tu ne vas plus grandir ma petite. Je lui dis de faire comme elle veut. Ses réponses à mes questions ne m’ont absolument, mais alors absolument pas convaincu et pas plu non plus. Elle pense vraiment qu’elle va rejoindre le FBI en disant de la merde. Elle se met le doigt dans l’œil est profond. Sa bonne raison, c’est parce que ma hiérarchie me l’impose. Je m’en fous de ce qu’ils veulent ou pas, s’il faut leur dire merde, je leur dirais merde. Je suis celui qui dirige l’équipe, je connais tous mes agents, je sais comment ils fonctionnent, je sais de qui nous avons besoin comme agent en plus et ce n'est sûrement pas elle. Je lui fais la morale sur pas mal de chose et je lui donne mon point de vue. Je n’y vais absolument pas par quatre chemins et je prends pas de pincette. Je m’en moque d’une puissance. Elle répond enfin à ce que je lui ai dit sur un ton glacial. Ça a le don de m’énerver aussi ça. Elle me dit que j’ai le droit de mentionner qui je veux, mais qu’il faut éviter de mêler une tierce personne alors qu’on ne connaît pas la vie des gens. Je fronce les sourcils. « Est-ce que ça va poser problème pour les cas ? Est-ce que le fait qu’un criminel mentionne votre père va vous faire perdre tous vos moyens ? Est-ce que vous allez le frapper ? J’aimerais le savoir, on a tous un côté qu'on ne veut pas mentionner et qui nous fait démarrer au quart de tour, mais il faut se reprendre un peu et faire preuve de sang-froid. » Je ne m’excuse pas pour autant. Cela dit, je serais le premier à détruire tout si on mentionnait mes parents et qu’on les critiquait. Je ne pourrais même pas me retenir et je rentrerais dans la personne. Pour en revenir à elle, j’allais lire son dossier plus tard, maintenant j’ai mieux à faire et puis si c'est si important, elle peut très bien le partager maintenant au lieu de faire la mystérieuse. Elle me dit ensuite qu’il aurait suffi de lire son dossier pour que je sache pourquoi elle veut rentrer dans le FBI. Je rigole quand elle dit ça. « Il aurait suffi de lire mon dossier, tout est écrit. » Je me moque d’elle bien entendu. « Je n’ai pas le droit de poser de question ? Je n’ai pas lu votre dossier, je viens de l’avoir. Donc je vous ordonne de me le dire. » Elle me gonfle d’une puissance. « Vous n’avez pas à vous justifier auprès de moi ? Pardon ? Vous aurez toujours à vous justifier auprès de moi qu’on soit bien clair. Je suis votre responsable et non votre ami. » Bien évidemment qu'il devait y avoir des raisons du pourquoi du comment elle a été recruté, mais je n'en ai un peu rien à faire. Si elle peut juste partir, ça ne sera pas mal. « Libre à vous de me les dire ou non. » Je n'ai pas envie de lire son dossier, je veux qu’elle me le dise de vive voix, mais ça a l’air un peu compliqué. Je me braque quand elle dit que ce n’est pas à elle de connaître chacun de ses agents. « Je connais tout mes agents. Cela fait des années que je travaille avec eux. Je sais très bien leurs réactions sur pas mal de choses. Je ne vous permets pas de dire cela. Heureusement que vous n’êtes pas cheffe d’unité, sinon bonjour le bordel. La boite aurait fermé depuis longtemps. Y a bien une raison pour que je sois chef et vous simple agent. » Allez, mange toi ça et ferme la bien. Nous parlons ensuite de la prise de risque. Je ne veux pas que mes agents prennent le moindre risque lors d’intervention. Elle ne le comprend pas vraiment, je crois. « Bien entendu, qu’ils n’arrivent pas toujours à temps, mais ce n’est pas une raison pour aller se faire tuer. Je vous préviens, dans mon équipe personne ne prend de risque inconsidéré. Le premier qui fait ça, je le mets à pied. » Enfin, je dis ça, mais ça nous arrive d’en prendre, mais elle n'a pas besoin de le savoir et je veux juste qu'elle dégage. « Si je peux être débarrassé de vous sans faire de la paperasse parce que madame a voulu jouer les héros ça me va très bien. Parce que les retombées, c’est pour moi et pas pour vous. » Ce n'est pas elle qui va avoir des problèmes et qui va devoir subir les foudres des supérieurs. Je souris quand elle dit qu’elle sait que j'en ai rien à faire qu'elle soit là où non. « Bravo, vous avez très bien deviné. Je n’en ai rien à faire de vous et croyez moi vous n’allez ne pas rester longtemps dans l’équipe. Je vais tout faire pour que vous partiez. » Il va secouer la tête quand elle va parler de bureau. « Il y a ceux juste à côté des toilettes si vous voulez. Mais de toute façon, vous n’en aurez pas besoin, vous ne restez pas avec nous. Et non, vous ne resterez pas dans mon bureau. C’est hors de question. » Dis-je catégoriquement. « Vous allez demander à votre très chère hiérarchie de vous dire où tout se trouve. J’ai du boulot, vous m’excuserez. » Démerde-toi toute seule et ne me fais pas chier.
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Oliviana Barnes
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29 ans. Née le 27 novembre 1994, sous le signe du sagittaire. La trentaine qui approche lentement et les questions posées sur la table quant à savoir pourquoi je suis célibataire ou quand est-ce que j'aurais des enfants. L'envie de ne plus vieillir et rester bloquer dans le temps.
Célibataire. Pas vraiment le temps de se mettre en couple. Pas vraiment l'envie non plus. Des petits flirts de temps à autre, mais jamais rien de bien sérieux.
Agent du FBI et profiler. J'ai toujours eu un problème avec l'injustice et j'avais besoin d'un métier qui bouge. Rester entre quatre murs toute la journée, très peu pour moi. Métier qui me permet de payer mon loyer, mais également de me faire plaisir.
Présente, plutôt en semaine que le week-end, mais j'essaie de passer tous les jours !

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Je sentais qu'avec un supérieur comme Gabriel, ça allait être compliqué. Je connaissais mon caractère. Je savais qu'on n'allait pas forcément être d'accord sur beaucoup de choses. Je n'étais pas du genre à m'écraser non plus. Si j'avais quelque chose à dire, je le dirais qu'il soit responsable ou non. Bien évidemment, je ferai toujours preuve de courtoisie et de respect. Juste pour qu'il ne puisse pas m'arriver quelque chose avec la hiérarchie. Dans tous les cas, il était hors de question que je me laisse faire par un homme qui se croyait au-dessus. Ouais, il était chef et après ? Il pouvait toujours avoir des torts sur certaines choses. Ce qui l'avait rendu chef d'unité, c'est tout simplement l'expérience. Et non parce qu'il était plus intelligent que la moyenne. D'ailleurs, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis. Et il ne donnait pas l'impression de vouloir changer d'avis sur moi. Tant pis. J'allais devoir m'y faire. Bosser avec un con n'allait pas être simple, mais je pouvais faire preuve d'une patience hors pair. Il allait péter un plomb avant moi et je mettais vraiment un point d'honneur là-dessus. Je continuais de le regarder et de l'écouter, sans l'interrompre. Mais il m'agaçait. À quel moment, j'avais cru que c'était une bonne idée d'entrer au FBI ? Certainement au même moment où j'avais jugé bon de revenir à Monterey. J'aurais dû carrément changer de pays et devenir fille au pair ou une connerie dans le genre. « Est-ce que ça va poser problème pour les cas ? Est-ce que le fait qu’un criminel mentionne votre père va vous faire perdre tous vos moyens ? Est-ce que vous allez le frapper ? J’aimerais le savoir, on a tous un côté qu'on ne veut pas mentionner et qui nous fait démarrer au quart de tour, mais il faut se reprendre un peu et faire preuve de sang-froid. » Non ça n'allait pas poser un problème pour la simple et bonne raison que je savais me maîtriser face à un criminel. Merci les années d'université et l'expérience en tant que psycho-criminologue. Je savais que eux chercherait à m'atteindre. Que mon chef, il n'avait pas besoin de m'atteindre. Et je refusais qui quiconque parle de mon paternel, qu'il soit chef d'unité au FBI ou non. Juste qu'il prenne le temps de lire mon dossier, il comprendrait certainement beaucoup de choses. Après tout, c'était son job de s'intéresser à ses futurs recrus, non ? « Il aurait suffi de lire mon dossier, tout est écrit. » Sourire narquois affiché sur mon visage. Il croyait vraiment que le fait de se moquer de moi allait m'atteindre. J'avais passé l'âge de ses gamineries contrairement à lui. Presque soixante ans, s'il ne les avait pas encore dépassés, et il se comportait comme un enfant, trois ans. Je savais que les hommes ne grandissaient pas, mais là ça craignait vraiment. « Je n’ai pas le droit de poser de question ? Je n’ai pas lu votre dossier, je viens de l’avoir. Donc je vous ordonne de me le dire. » Il me donnait des ordres alors qu'il ne voulait pas de moi dans son équipe ? Mais il se foutait vraiment de ma gueule ou c'était comment exactement ? Il était hors de question que je lui dise de vive voix que mon père était mort et que oui, j'avais du mal à m'en remettre. Je ne voulais pas lui laisser une deuxième chance de m'atteindre. Vu son comportement, il serait capable de croire que je mentais et ça, ça pouvait vraiment me fair dégoupiller. « Vous n’avez pas à vous justifier auprès de moi ? Pardon ? Vous aurez toujours à vous justifier auprès de moi qu’on soit bien clair. Je suis votre responsable et non votre ami. » Ah ça y est, je faisais maintenant partie de son équipe, vu qu'il se considérait comme mon chef ? Non, parce que clairement depuis le début de cette conversation, je n'avais pas l'impresson qu'il me voulait vraiment. « Libre à vous de me les dire ou non. » Hors de questions que je lui dise quoi que ce soit. C'était à lui de faire son travail en amont. Pas à moi de lui mâcher le travail. Non mais il se prenait pour qui lui exactement ? « Je connais tout mes agents. Cela fait des années que je travaille avec eux. Je sais très bien leurs réactions sur pas mal de choses. Je ne vous permets pas de dire cela. Heureusement que vous n’êtes pas cheffe d’unité, sinon bonjour le bordel. La boite aurait fermé depuis longtemps. Y a bien une raison pour que je sois chef et vous simple agent. » Je viens de débarquer. Et clairement, la place de chef ne m faisait pas rêver. Si c'était pour se taper la hiérarchie à chaque fois, ce n'était clairement pas pour moi. « Bien entendu, qu’ils n’arrivent pas toujours à temps, mais ce n’est pas une raison pour aller se faire tuer. Je vous préviens, dans mon équipe personne ne prend de risque inconsidéré. Le premier qui fait ça, je le mets à pied. » On en reparlera quand le risque que j'aurai pris aura permis d'arrêter un suspect. Il n'oserait pas me mettre à pied si je faisais mon travail correctement. De toute façon, il lui faudrait certainement l'aval de ses supérieurs. « Si je peux être débarrassé de vous sans faire de la paperasse parce que madame a voulu jouer les héros ça me va très bien. Parce que les retombées, c’est pour moi et pas pour vous. » Tant mieux, au moins, on était d'accord sur quelque chose. Et en vérité, même si je devais mourir sur le terrain, ça me permettrait de rejoindre mon père, plus vite. Peut-être qu'au fond, c'est tout ce que je voulais. « Bravo, vous avez très bien deviné. Je n’en ai rien à faire de vous et croyez moi vous n’allez ne pas rester longtemps dans l’équipe. Je vais tout faire pour que vous partiez. » De toutes façons, je n'étais pas sûre de le supporter longtemps en tant que chef. Ma patience avait des limites, tout de même, surtout face à un con de première catégorie. « Il y a ceux juste à côté des toilettes si vous voulez. Mais de toute façon, vous n’en aurez pas besoin, vous ne restez pas avec nous. Et non, vous ne resterez pas dans mon bureau. C’est hors de question. » Je lui fis un sourire. Plus hypocrite que ça, tu meurs. J'avais hâte d'être le soir même pour retrouver mes amis et leur raconter à quel point mon chef était débile. « Vous allez demander à votre très chère hiérarchie de vous dire où tout se trouve. J’ai du boulot, vous m’excuserez. » Il se foutait vraiment de ma gueule en plus. Néanmoins, je ne me démontais pas. Sur un ton toujours aussi glacial, je répondis : « Non ce ne sera pas un problème. Je suis parfaitement en mesure d'encaisser les réflexions d'un criminel qui cherche à m'atteindre. J'en ai vu et entendu des vertes et des pas mûres dans mon activité de psycho-criminologue. Et face à ce genre de personnes, pas grand-chose peut m'atteindre en toute honnêteté. Par contre, que ce soit quelqu'un comme vous qui en parliez, c'est pas pareil. Et s'il faut que je m'arme quand je suis face à mon chef ou face aux membres de l'équipe, je le ferai. » Si c'est ce qu'il voulait, c'était possible. Mais déjà que je n'étais pas du genre à m'exprimer sur quelque chose qui me blessait, si je me fermais complètement, il ne faudra pas qu'il cherche à débloquer quoi que ce soit chez moi. Déjà que je n'étais pas du genre à faire entrer facilement des personnes dans mon cercle, plus rien n'était possible, si je décidais de me fermer comme une huître. « Oui, vous avez le droit de poser des questions. Mais ce sont, tout de même, des interrogations, que vous n'auriez pas eu, si vous aviez consulter mon dossier. J'en reviens toujours à ça parce que c'est le même genre de question que l'on m'a posé à l'entretien. » Et je n'avais clairement pas envie de me répéter auprès de lui. Je ne voulais pas faire cet effort-là, alors qu'il en avait rien à faire de moi et du fait que je commence aujourd'hui. « C'est ce que l'on attend d'un chef de connaître ses agents, il me semble. Et ne vous inquiétez, je n'envie pas absolument votre place de chef. Vous pouvez la garder et rester dans votre tour dorée. Ce n'est clairement pas mon objectif, en entrant au FBI. » S'il avait peur que je prenne sa place, il pouvait dormir sur ses deux oreilles. Même si je voulais évoluer au FBI, je ne voulais pas être chef d'unité. Mettre en danger des agents n'étaient clairement pas mon délire. Après tout, s'il arrive quelque chose, c'est à cause des consignes données par le chef. Clairement, ce n'était pas mon genre de prendre autant de risque. « Ce n'est pas une question de vouloir jouer les héros, mais simplement de faire son job. Et vous ne pouvez pas dire le contraire : prendre des risques, ça fait partie du métier. » Et je n'allais clairement pas changer d'avis là-dessus. Certes, je me basais surtout sur les séries télévisées que je regardais, mais la réalité n'était pas forcément bien. « Et c'est un comportement de chef, ça ? De toute faire pour qu'un agent parte ? De mon point de vue, ça s'apparenterait presque à du harcèlement, mais vous faites comme vous voulez. Et vous voulez que je vous dise ? Vous pouvez tenter tout ce que vous voulez, je pense que vous allez perdre patience avant moi. » Il était hors de question qu'il gagne à ce petit jeu-là. De plus, je n'irai même pas me plaindre à la hiérarchie. Juste pour lui montrer que j'avais les épaules pour subir, tout ce qu'il avait l'intention de me faire. Il ne pourrait jamais plus me briser que mon ex, dans tous les cas. « Vous avez du boulot ? Et votre job, ce n'est pas d'accueillir les nouvelles recrues en tant que chef d'unité ? » Clairement, je cherchais la petite bête. Mais c'est lui avait commencé à piquer. Et malheureusement pour lui, j'avais du répondant, du caractère et pas peur de grand chose.

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