Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
36 ans, les années qui s'amassent et me font prendre conscience que le temps est un concept bien étrange...
Instabilité certaine dans ce domaine depuis toujours, qui aurait pu me prédire un sort aussi favorable? Heureux mari de Sofia, désormais Sutterlee ; ne réalisant pas ma chance, acceptant ce changement avec toute la maturité dont je dispose, tout l'amour que je suis capable d'offrir pour le restant de mes jours.
The sunshine trapped in our hearts it could rise again
But im lost, crushed, cold and confused with no guiding light left inside
You were my guiding light
Écrivain publié, mon premier roman, Étoiles Invisibles, est un franc succès. L'écriture devenant petit à petit une carrière sérieusement envisageable, je reste fidèle au poste de gérant de la concession automobile familiale, un engagement dont je ne peux me défaire.
Vivant dans une maison dans le quartier est de la ville, comprenant trop de pièces pour l'homme seul que je suis. Alors, j'adopte bon nombre d'animaux, qui vivent et déambulent aisément dans cette bâtisse exubérante.
ECRIVEZ! Noircir du papier est idéal pour s'éclaircir l'esprit
→ Grand amateur de jeu de fléchettes, il excelle dans ce domaine
→ Avare bricoleur, il aime rénover toutes sortes d'objets
→ Il possède une collection privée d'ouvrages rares et précieux
→ Engagé pour la cause animale, il agit bénévolement pour le bien être de bêtes diverses
→ Après une chute douloureuse à vélo, il boîte légèrement
→ Véritable passion pour les sneakers qu'il collectionne frénétiquement
→ Ne sait pas siffler.
L'amitié est le doux parfum de la vie, qui enrichit nos jours de rires partagés, de confidences sincères et de présence réconfortante.
Sujet: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Jeu 2 Mai - 16:08#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
J’ai besoin de voir Sofia.
À propos du travail? Afin de dresser un bilan de cette tournée de dédicaces? Ou tout simplement afin de provoquer une occasion de pouvoir l’admirer, durant de précieuses minutes?
Peu importe, les excuses sont accessoires. Je n’ai que faire des justifications, tout ce que je sais, c’est que le rendez-vous est pris. Depuis des jours, d’ailleurs, je me suis assuré de sa disponibilité bien à l’avance. Après notre retour… Les non dits ont quelque peu repris leur place. Mais comme dit l’adage: ce qu’il s’est passé durant notre voyage restera secret… Ou quelque chose du genre? Je suis pitoyable, me prends les pieds dans des pensées toujours plus éloignées du sujet initial. Tout ce qui doit compter, aujourd’hui, c’est que je ne resterais pas au bureau aussi longtemps que d’ordinaire. Déjà que ma présence à la concession est une torture dont je me passerais bien, je me priverais donc pas de la quitter en avance. La vente d’un luxueux véhicule étant enfin achevée, je me précipite jusqu’au bureau de Betty, ma secrétaire, afin de régler rapidement les derniers dossiers urgents de la journée. Me lançant un franc sourire, elle ne peut s’empêcher de me souhaiter une bonne soirée, tout en me demandant mon programme. Pris de court, je ne réponds rien de précis, me contente de bafouiller, rougissant par la même occasion.
Attention, Gregory. Pas d’entourloupes, ni même de réponses déplacées. Tu es censé réagir ainsi grâce à Martha, ta petite amie officielle. Et non pas suite à la formidable vision de Sofia dans sa sublime robe qu’elle portait, ce soir-là, au bar de l’hôtel…
Comment suis-je rentré chez moi vivant, ça, c’est un mystère qui restera insoluble. Je flotte dans l’espace de mon domicile, me changeant à la vitesse de l’éclair, me préparant afin de rejoindre Sofia dans un des cafés du centre-ville, lieu hautement symbolique dans notre relation. Elle ne s’en rappelle sans doute pas, mais c’est entre ces murs que nous avons échangé nos premiers mots. Elle qui était perdue, fraîchement débarquée en ville. Moi qui broyait du noir, ayant travaillé toute la nuit sur le manuscrit d’Étoiles Invisibles qui venait d’être refusé une fois de plus par un éditeur aigri…
Beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts, depuis cette fabuleuse journée qui a changé le reste de mon existence. C’est avec une formidable douceur en tête que j’atteins donc le lieu si cher à mon cœur, pénétrant dans une salle quasiment vide. Me raclant la gorge, je passe commande de mon café au caramel habituel, tout en m’installant sur ma table favorite. Sur laquelle j’ai tant écrit, tant recherché l’inspiration. Un véritable refuge dans de nombreux instants où je pensais que la noirceur deviendrait ma seule compagne…
Jusqu’à ce que la lumière fasse irruption dans ma vie. Elle vient d’entrer. Je le sais, je n’ai pas besoin de relever la tête afin de m’assurer de cette éclatante vérité.
Sofia vient d’arriver.
Et une fois de plus, sa présence comble mon âme de joie. La sensation d’être complet, apaisé et heureux me gagne, la flèche lancée par Cupidon frappe mon cœur, me trouble mais me plonge dans un état d’excitation sans nom. Je n’aurais sans doute pas dû commander un café, si c’est pour augmenter considérablement mon rythme cardiaque…
J’ai fêté mon trente septième anniversaire au premier jour de l’été soit, le 21 juin.
❝ Je nous imagine sous les draps après l'amour, à nous laisser aller aux confessions, à achever ce bonheur qui nous dépasse...
Et peut-être que tu trouves cela étrange, et peut-être que tu trouves cela ridicule, et peut-être que j'aime t'aimer d'une façon un peu bête, absurde, ringarde, mais je trouve dans cette anomalie de la pensée — un peu de paix ; nous imaginer, me rend heureuse ❞
Je suis mariée à Gregory depuis le 20 septembre 2024.
***************
Je suis devenue éditrice littéraire il y a quelques années mais depuis que je vis à Monterey, j’ai démarré ma propre maison d’édition : Villanueva Editor. Son but est de donner une seconde chance aux romans que personne ne veut. Chez moi, rien ne se jette, tout se lit, tout se dévore…
À l’ouest de Monterey, charmante petite maison de banlieue où tout le monde connaît tout le monde.
Sofia est née en Espagne ☞ Elle est la 4ème d'une fratrie de 7 enfants ☞ Sofia est une amoureuse des livres depuis sa naissance ☞ Ses frères aînés se sont mariés jeunes ☞ Elle a quitté l'Espagne avec son frère il y a plus de deux ans ☞ Elle a fuit le mariage arrangé de sa famille tout comme son frère ☞ Ne fume pas ☞ N'a jamais pris de drogue ☞ Mais bois de temps en temps du vin, avec ses copines (Les supers Nanas) ☞ Sa famille est croyante, tout comme elle. ☞ Va à l'église le dimanche ☞ Pour elle, le mariage c'est sacré, mais avec la bonne personne ☞ A une ribambelle de neveux et nièces qu'elle adore ☞ Ne voulait pas d’enfant, jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte ☞ Son métier, c'est sa passion. Elle est éditrice ☞ Elle travaille plus qu'elle ne vit réellement ☞ Son passe-temps favoris, c'est lire des livres
☞ Elle rapporte du travail à la maison tous les soirs ☞ Le vendredi soir était exclusivement réservé à son ami, Grégory jusqu’à ce qu’elle ne soit plus capable de gérer ses sentiments. ☞ a été en possession d'un manuscrit qu'elle adore plus que tout mais ne connaissait pas l'auteur de cette ouvrage avant qu’elle ne découvre qu’il a été écrit par Gregory ☞ Ils ont collaborés ensemble sur le roman du jeune homme ☞ Elle déteste le café, ne boit que du thé. Chaud, glacé ça n'a pas d'importance ☞ En 2ème prénom, elle porte celui d'Abuela, sa grand mère : qui est Estrella ☞ Sofia attend un petit garçon, prévu pour début janvier 2025
staff - to help you
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Sam 4 Mai - 14:48#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
Je veux me marier. J’ai toujours voulu me marier. Mais seulement avec un homme que j’aurai choisi et non pas celui que mes parents m’imposent. Encore aujourd’hui, à l’autre bout du monde, ils essayent toujours. Ils ne forcent plus autant qu’avant, mais j’entends très bien les sous-entendus de maman qui est tout de même plus subtile que mon père !!! L’an dernier, toute cette histoire avec Samir avait réussi à calmer leur désir de me marier avec le premier venu qu’ils jugeaient bon pour moi. Même s’ils n’avaient pas rencontré Samir, il y avait un projet dans l’air, leur fille n'allait pas finir… vieille fille. Et nous avons décidé de mettre un terme à toute cette mascarade parce que nos projets ne s’accordaient plus. Et quand bien même, je me sentais prise au piège, à cause de mes sentiments pour quelqu’un d’autre. Qui n’est… qui n’est pas à ma portée. Je n’ai pourtant pas perdu espoir. Ce jour viendra, j’en suis certaine. Dans le mariage, il y a quatre piliers fondamentaux ; le consentement, l’indissolubilité, la fidélité et l’ouverture au don de la vie. Les honorer tous ? Malheureusement, mes valeurs primaires sont en conflit avec mes choix actuels. Je ne suis plus aussi jeune que je l’étais. Je vieillis. C’est logique, me direz-vous, mais j’ai bientôt trente-sept ans et je ne suis toujours pas mariée. Je n’ai pas d’enfants. J’ai surtout consacré ma vie à mon travail, faisant une croix sur ce que bon nombre de couples désirent expérimenter dans une vie. Je me suis toujours tracé un chemin, légèrement différent du vôtre. Très jeune, je voulais tomber amoureuse. Je voulais me marier avec un homme que j’aurais choisi en toute connaissance de cause. Je lui aurais été fidèle comme Dieu le souhaite mais déjà très tôt, je savais que je ne voudrais pas d’enfant. Dans la Genèse, il est écrit que le mariage est l’acte fondateur de la famille. « C’est pourquoi l’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme, et ils deviennent une seule chair ». Si l’un des piliers vient à manquer avant le mariage, celui-ci pourrait être considéré comme Nul. Il constitue en fait, une sorte de « promesse » de descendance… Il est donc très compliqué pour moi d'honorer tout ce que Dieu a voulu pour nous.
J’ai péché. Pas une fois. Pas deux fois. Pas trois fois. Bien plus que ça, Seigneur.
Il y a longtemps, j’ai cédé à la tentation charnelle. Une seule fois. La seule erreur qui a suffit à me faire culpabiliser pendant des mois et des mois. Mes parents m’ont élevé d’une certaine manière et même si je ne fais pas tout comme mes aînés, je crois en Dieu. Je crois en ses capacités. Je crois en son amour éternel et à ses bienfaits sur notre monde. Sur nous, ses fidèles. Je crois en mes propres promesses. Enfin, croyais, plutôt. Rester vierge jusqu’au mariage, c’est effectivement raté. Pourtant, pendant des années, j’ai suivi à la lettre, mes nouvelles résolutions et ce ne sont pas celles que nous faisons généralement à Noël et qui ne dépassent pas la première semaine de janvier.
Ce que je veux dire par-là, c’est que j’étais persuadée que plus rien ne pourrait m’atteindre.
Oui. Sauf que… Sauf que Gregory est entré dans ma vie et à tout chamboulé !!!! Il est arrivé telle une boule de bowling qui fait un strike dès le premier tour. Chance de débutant, ou réel joueur ?
Tout ce que je sais, c’est que trois ans plus tard, tout est différent entre nous. Il s’est passé tout un tas de choses qui m’ont obligée à aller au confessionnal de ma paroisse.
J’ai péché. Pas une fois. Pas deux fois.Bien plus que ça, Seigneur.
Se confesser, c’est d’abord de se mettre en vérité face à Dieu et de lui demander de nous montrer ce qui fait obstacle à l’amour en nous. « Bénissez-moi mon père, parce que j'ai péché… De tous ces péchés, j’en demande pardon à Dieu et à vous mon père, pénitence et absolution ». Je reconnais avec simplicité mon péché, sans me justifier. J’ai failli envers Dieu, envers Gregory, mais surtout envers moi-même…
Je n’ai pas revu Gregory depuis Seattle. Depuis ces quelques instants volés, à l’arrachée et dans le plus grand des secrets. Des instants magiques mais à la fois si cruels pour mon âme. Je n’ai donc pas pu refuser son invitation, quelques jours plus tôt pour… se voir… dans un café du centre-ville. J’aurais voulu décliner son invitation mais il s’est assuré que mon emploi du temps était libre avant de me poser la question. Et c’est même en regardant mon téléphone portable que j’ai songé à lui envoyer un message en disant que j’avais un imprévu de dernière minute.
C’est plus fort que moi, je résiste ! Si seulement, j’avais résisté. À Seattle.
Mais trop tard. Je dois m’y rendre. Je lui ai donné ma parole. Enfin, en quelque sorte. J’ai dit oui, je ne peux plus faire marche-arrière, même si j’aimerais bien. Je me sens déjà dans un état de panique, avant même de l’avoir croisé. Qu’est-ce que ça va être, à ce moment-là ?
Arrivée devant le café du centre, je me rends compte en sortant de la voiture que ce lieu me laisse plus de souvenirs que je ne le pensais. On avait l’habitude de s’y rendre toutes les semaines, avec Gregory avant… Oui, avant. Avant que mes sentiments à son égard changent… Avant que les limites entre nous changent. Enfin, je pousse la porte après avoir inspiré et expiré au moins dix fois. Plus que ça, et je tombais dans les pommes ! Je suis très très très nerveuse, c’est horrible. J’ai les mains moites, je n’arrête pas de les frotter l’une contre l’autre avant de les essuyer sur mon pantalon de tailleur bleu navy. Je m’avance à l’accueil, me présente. L’hôtesse m’informe alors qu’un homme est déjà là, à m’attendre. Et c’est parti : mon cœur s’emballe. Je tourne la tête en direction de la table et il s’emballe davantage.
Est-ce qu’il est encore temps de s’enfuir ? Sofia, tu ne fais que ça depuis des mois ! Et c’est pire depuis votre retour de Seattle !! Il est temps pour toi de l’affronter. Tu ne peux plus te comporter de la sorte.
À un moment donné, il va falloir parler de tout ce qui me ronge, de tout ce qui nous lie. Je ne peux pas continuer à entretenir l’espoir de le vouloir dans ma vie de façon permanente. Tous les jours, toutes les nuits… Tout le temps. Ainsi, lorsque j’avance à la table, et que Gregory se lève puis s’apprête à me prendre dans ses bras, j’ai ce monstrueux instinct de recul et pose ma main sur son torse pour l’arrêter dans son élan. Je suis gênée, très mal à l’aise. Cette proximité va finir par me tuer. Je dois garder mes distances. Il a une femme dans sa vie, je ne dois pas l’oublier ! J’hésite à lui faire la bise, quand même. Ou lui serrer la main ? C’est complètement idiot. Alors je souris nerveusement, émet un son plus que douteux et m’installe sur le siège en face du sien.
« J’ai fait aussi vite que j’ai pu »
Mensonge. J’ai pris tout mon temps. J’ai hésité, rappelons-le.
« Tu vas bien ? … Dis donc, c’est calme ici, y’a personne… »
Ou presque personne. Je regarde autour de moi. Ça m’aide à ne pas le regarder, lui. Qu’est-ce qui m’a pris de venir ? Je me sens comme, entre deux chaises.
-D’un côté, je suis heureuse d’être là, ça signifie le voir, laisser mon coeur se consumer d’amour pour lui, c’est aussi me noyer dans son merveilleux regard…
-Et d’un autre côté, je n’ai jamais eu autant envie de prendre mes jambes à mon cou et de partir aussi loin que possible. Parce que l’aimer c’est aussi souffrir en silence…
Colleen Princeton (E. Olsen) x Elisabeth Lockhart (C. Foy)
trente-cinq printemps, automne ou hivers. Qu'importe, tu foules cette terre depuis toutes ses années.
Et bien, célibataire au diable le harcèlement de maman Sighbury. Coeur légèrement handicapé, aimer avec un grand A est une forme bien trop étrangère à ta personne.
Cependant...
Tu prends conscience, petit à petit qu'eugene lawson est bien plus qu'un client à tes yeux. Il n'en sait rien et heureusement, tu sais qu'il est inconvenable, même impensable de craquer pour son client.
avocate, vous savez la personne qui arrive à sortir de l'embarras les gens dans des situations vraiment compliquées, portant une magnifique robe signé justice. c'est toi ce bout de femme.
Quartier ouest - dans un appartement avec sa soeur Capucine, avec vue sur mer.
gregory sutterlee - ton encrage sur cette terre, ton point de repère, ton tout. l'homme qui a accepté un jour, pour tes beaux yeux, de jouer les faux couples, sans penser aux conséquences. Le meilleur.
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Ven 10 Mai - 18:04#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
J’ai besoin d’un café. Ou d'une mojito. Ou d'un beignet fourré à la crème de mascarpone. Non, vraiment un café au vu de l'heure, c'est la meilleure option. Ce matin j’ai réuni un grand nombre de documents pour parfaire ma défense contre la grande plateforme des films, séries et surtout documentaires que tout le monde connait que trop bien. Tudum. Quand je repense face à quoi je dois me battre, j’ai l’impression d’être une puce face à un dinosaure. Que cela ne tienne, je ne vais pas me laisser faire et je vais faire en sorte d’avoir la meilleure défense qu’il soit. Non, je ne me donne pas corps et âmes dans ce dossier pour les beaux yeux de mon client, ce n’est pas mon genre. Pff.
M.E.N.T.E.U.S.E
A moitié. Mais on s’en fiche et là n'est vraiment pas la question. Après ses derniers aveux sur ses addictions mises à jour, je dois bien admettre que j’ai du travailler doublement plus intensément pour trouver un moyen de protéger et de faire retirer les images qui peuvent circuler à son encontre. Ce n'est en rien facile, la toile est vraiment un endroit impitoyable et malgré mes contacts je n'en ai pas assez. Clairement pas. Je me suis vraiment concentrée sur les détails, les détails font la force des documents. J’ai passé une nuit blanche, entrecoupée de caféine et d’une dose indécente de noix de pécan pour tenir le choc mais j’ai une piste sérieuse et une manière de contre carré tout cela. Peu fière de ma réussite, j’ai envoyé, en tout bien tout honneur, un message à Eugene afin qu’on puisse se voir autour d’un bon café. Vous ai-je déjà dis que j’avais besoin d’un bon café. Oui, je me retrouve devant ce café, un peu sur excitée parce que de :
1. Je n’ai pas dormi plus de 6h depuis un moment. 2. j’ai trop bu de caféine en 48h et 3. Vaut mieux pas connaître le contenu de ce troisième point.
Je tente de rester professionnelle. Je suis la meilleure dans ce domaine. Maitre Sighbury pour vous servir.
Il finit par arriver, et comme souvent je me sens toujours un peu nerveuse, et je ne l’explique pas vraiment. « Merci d’être venu, j’ai une très bonne nouvelle. » Finissais-je par dire, un sourire radieux sur le visage. Je pense qu’il avait besoin d’entendre une chose pareille, surtout que ces derniers temps, les bonnes nouvelles ne faisaient pas partie de son lexique. « Mais avant on va prendre un délicieux café, sinon je risque de tomber sur ce trottoir. » Comme une masse. Je pousse la porte de l’endroit, cherchant du regard une table de libre. Bingo. Alors que je viens de m’installer confortablement à ma table, mon regard se pose sur une tête bien trop connue. Mon petit Gregory, trop bien.
J’allais faire un signe quand je prends conscience qu’il est en compagnie. Une charmante compagnie dit en passant. Oh Oh, il est avec LA fille. Je prends conscience que le moment est peut-être mal venu de l’interrompre, voir le déranger. Oh M*RDE je suis sensée être sa petite copine, oh non… Sauf que c’est sans compter que je suis avec Eugene. Mince Eugene, j’en ai parlé avec Gregory, même beaucoup, en précisant bien que j’appréciait un peu trop sa présence et son magnifique fessier, dit en passant. Zut… On devrait prendre un café et s'en aller, sauf que c’est trop tard. Eugene a vu dans quelle direction je regardais et c’est trop tard. Okay, je suis faible, bonjour. « Que veux-tu boire ? » Je noie le poisson ? Surement, mais je dois admettre que je regarde toujours en direction de Gregory, c’est qu’il y a un truc là, avec la fille non ?
self (av, sign), mrsducky, margotrobie, emilyjeanstone (gifs), sam tinnesz/can't take me anywhere (lyrics sign).
naveen, le geek charmant (m. cornett) ; cole, le cynique absolu (z. efron) ; niamh, la maman badass (m. moore) ; caron, la rebelle (a. de armas), malik, l'arnaqueur incompris (t. skylar).
trente-neuf ans qu'j'suis là. trente-neuf ans que j'fais semblant de tout gérer. trente-neuf ans, presque quarante ans et la mentalité proche d'un gosse de sept ans. c'pas facile tous les jours d'être moi.
un cœur foutu en l'air par la mère d'mon fils qui a préféré s'barrer, toute seule, comme ça, du jour au lendemain. j'assume mon rôle de père célibataire, grandement aidé par ma p'tite-sœur. déjà pas grand fan d'l'amour, là, c'est sûr, ils peuvent tous aller se faire foutre ceux qui sont amoureux, j'les déteste.
j'essaye d'penser à autre chose qu'à l'échec d'ma carrière et le couteau dans l'pain (ndlr : couteau dans la plaie) qu'a mis le documentaire netflix. j'suis réceptionniste chez mom&me. un taff qu'j'adore… même si mon ex y travaille aussi. fallait qu'j'apporte mon lot de dramas sinon, c'pas drôle.
modeste petit appartement dans l'est de la ville. rien de très prétentieux. juste de quoi être à l'aise avec mon fils.
❃ se vente un peu trop souvent de ces deux golden globes et de sa nomination aux tony awards.
❃ acteur à la carrière impressionnante, particulièrement quand on apprend que tout s'est arrêté violemment à l'âge de dix-huit ans.
❃ passe ses mercredis soirs aux alcooliques anonymes et ses vendredis soirs aux narcotiques anonymes, sans exception depuis un an.
❃ un documentaire, très peu flatteur, est sorti sur lui, il y a peu. impossible de l'avoir loupé, il a fait les gros titres dans tous les journaux et a été la tête d'affiche et numéro 1 de la plateforme netflix pendant deux semaines.
❃ danse comme un dieu. il n'a pas un genre qu'il ne maîtrise pas, il a foncièrement la danse dans le sang. il donnait quelques cours avant que le documentaire ne sorte.
❃ sportif, il tente de converser un corps en bonne santé (malgré toutes les saloperies qu'il s'est ingurgité pendant des années), il n'est pas rare de le voir traîner à la salle de sport.
❃ a été surnommé le prince de la comédie, au pic de sa carrière, surnom affectueusement donné par le times. très drôle, il garde souvent quelques mimiques de comédie au quotidien.
❃ ne sait toujours pas déplier cette foutue poussette. a abandonné l'idée d'y arriver un jour, du coup, il porte constamment son fils dans les bras. tout le temps.
❃ à défaut de jouer dans de grands films ou dans des grandes pièces de théâtre, quand il s'agit de raconter une histoire à son enfant pour qu'il dorme, il se donne à fond dans le récit. c'est un passionné !
❃ depuis peu, il a repris les bancs de l'école. il part de loin ! il n'a jamais été scolarisé par ses parents, ayant préféré qu'il se concentre sur sa carrière. choix très peu judicieux.
❃ fan incontesté de dolly parton. ne la critiquer sous aucun prétexte, à vos risques et périls.
w/ charlie ; w/ rebecca #2 ; w/ nikki #2 (soon) ♡ ; w/ the quator ; w/ martha #2.
présente, autant que possible.
gold member
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Lun 27 Mai - 22:42#
Fin d’la journée. J’rentre du travail. J’ai récupéré Zeus à l'école. Enfin, ça, c'est avant qu'il se fasse presque enlever par ma sœur, qui m’demandé sans trop me d’mander si elle pouvait le prendre pour la soirée. Même pas l’temps de dire quelque chose qu’elle s’barre en direction de chez elle. Ravi d’voir que j’ai d’l’influence et d’l’autorité quand il s’agit d’mon enfant. J’vois ma cuisine, en bordel, parce qu’j’ai fait l’effort d’faire à manger. Pas du grand luxe, non, j’suis encore au stade où j’réussis à brûler des spaghettis, juste de quoi ne pas mourir de faim. J’nettoie tout mon bazar, j’regarde l’heure, j’me dis qu’il est quand même vachement tôt pour grailler, déjà. Sauf qu’j’m’ennuie. Qu’c’est pas mon jour de sport… Oh, et puis, merde ! Vaut mieux ça qu’m'empiffrer. Un corps comme ça, ça s’travaille continuellement. J’prépare mes affaires de sport, avec délicatesse et attention, avant d’foncer dans ma voiture et m’diriger vers le centre d’la ville. J’viens tout juste d’me garer quand j’reçois un SMS. J’zieute rapidement, pas dans l’optique d’répondre… jusqu’à ce qu’j’vois la destinataire. Martha Sighbury, la GOAT. Littéralement écrit d’la sorte sur mon téléphone. J’peux pas m’empêcher d’sourire. C’foutu sourire foutrement niais. Ce sourire, bon à offrir une tête à claquer. Sauf qu’c’est plus fort qu’moi. Un café pour discuter business. Parce qu’j’déteste son bureau et qu’elle le sait mieux qu’personne. Une chance, j’suis garé pas franchement loin. J’sors d’la voiture et j’marche tranquillement jusqu’au lieu du rendez-vous. Tandis qu’j’m’approche, je vois sa jolie frimousse se démarquer parmi toute la populace. J’remarque ce p’tit sourire, un peu gêné, légèrement timide, c’qui fait qu’étirer l’mien, davantage quand elle m’dit avoir une bonne nouvelle. Il n’y a qu’elle pour retirer l’bon dans toute cette affaire merdique. Ce surnom sur mon téléphone, elle l’mérite amplement.
« C’est vrai ?! Me dites pas trop souvent ça, j’vais m’habituer. »
En plus de toutes les autres choses dont j’me suis habitué la concernant. Ces p’tits rendez-vous – professionnels – m’apportent une nouvelle forme de motivation. Motivation qu’j’pensais perdue à jamais lors d’notre premier entretien. Et pourtant, pour la première fois d’puis bien longtemps, j’ai la sensation d’commencer à sortir la tête d’l’eau. L’impression qu’j’vais m’en sortir, qu’j’vais bientôt avoir toute cette histoire derrière moi, qu’j’ai peut-être le droit à une seconde chance ? Qui sait… Et ça, c’est en grande, très grande partie grâce à Martha bien qu’j’ai l’impression qu’elle s’rende pas compte d’à quel point elle est en train d’changer ma vie.
« Faîtes attention, les troittoirs c’est méga dangereux, j’me suis ouvert le pouce quand j’étais gamin à cause d’eux. »
Sur ces – précieux – conseils et cette anecdote futile mais qu’j’sentais nécessaire à la situation, j’ouvre la porte du café. Un regard rapide sur les tables disponibles avant d’le poser sur le listing des boissons. Habitué des lieux, j’prends rapidement une décision. J’sais c’qu’j’veux. J’prends pratiquement tout le temps la même chose ici. J’suis arrivé à un tel stade qu’j’arrive à reconnaître les employés, j’me sens presque comme à la maison, ici. Une maison largement plus saine qu’celle qu’j’ai connu à l’époque, un temps où ma maison n’est nul autre qu’un bar, et plus miteux il était, mieux j’me sentais. Maintenant, j’peux dire, sans honte, aucune.
« J’vais prendre leur limonade maison, elle est délicieuse ! »
J’me tourne vers Martha, regard posé sur une table, plus loin. J’remarque qu’elle ne sait plus où s’mettre. J’comprends pas toute suite avant d’voir un homme zieutant dans notre direction. Là, j’vois mon avocate décrocher un de ces sourires, ceux qu’elle fait quand elle n’est pas à l’aise. J’suis pas sûr d’comprendre c’qui se passe. Sauf qu’j’ressens la tension du moment. J’la déteste, cette foutue tension, alors, comme j’le fais si bien, j’la noie – et pas dans l’alcool.
« Vous les connaissez ? Venez ! Ça s'voit qu’vous connaissez l’Monsieur. »
Autant rentrer dans Lars, non ? Purée, j’sais pas qui c’est ce Lars mais il prend cher, l’pauvre. En tout cas, j’prends les devants, j’me dirige vers cette fameuse table avec c’Monsieur à la Gueule d’Intello – bien loin d’être une critique, au contraire, moi j’suis celui avec la Gueule de Con, alors… Face à lui, j’vois juste une longue chevelure brune. Certainement une femme ou un mec fan d’Heavy Metal, pas de jugement, bien évidemment ! Accompagné de Martha, une fois à la hauteur des deux jeunes gens, j’brise la glace en m’présentant.
Sur ces mots, j’pousse la chaise de Martha, qu’elle puisse s'asseoir avant de m’installer sur celle face à la sienne, à côté du Monsieur. J’le vois, j’le remarque, j’le reconnais, dorénavant, entre mille. Elle est embarrassée, gênée d'être là. Alors, quand mon regard croise le sien, je lui offre un léger sourire, la rassurer, comme je le peux. Comme je le dois ? Parce que j’vois sa main, posée sur la table, ses doigts tapotant nerveusement sur la table. J’aimerais mettre ma main sur la sienne. Sauf que j'peux pas ? J’crois ? J'en sais rien… J’ai écouté ce que les gens m'ont dit sans réellement y apporter un intérêt quelconque.
« Vous vous connaissez ? J’viens pas d’faire un truc giga gênant, rassurez-moi ? Non, parce que j’ai assez donné avec la cérémonie des MTV Awards en 2004. Vous devriez peut-être jeter un coup d’œil, d’ailleurs, Martha. C’possible qu’ils s’en servent contre moi. »
Une p’tite vanne pour détendre l’atmosphère… Enfin, vanne… A demi-mot. Il faut vraiment qu’elle regarde la vidéo d’la cérémonie.
_________________
Can't take me anywhere
i’m really good at being good for nothing. you might get canceled just because we’re something. i’m drinking holy water self-destructing.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
36 ans, les années qui s'amassent et me font prendre conscience que le temps est un concept bien étrange...
Instabilité certaine dans ce domaine depuis toujours, qui aurait pu me prédire un sort aussi favorable? Heureux mari de Sofia, désormais Sutterlee ; ne réalisant pas ma chance, acceptant ce changement avec toute la maturité dont je dispose, tout l'amour que je suis capable d'offrir pour le restant de mes jours.
The sunshine trapped in our hearts it could rise again
But im lost, crushed, cold and confused with no guiding light left inside
You were my guiding light
Écrivain publié, mon premier roman, Étoiles Invisibles, est un franc succès. L'écriture devenant petit à petit une carrière sérieusement envisageable, je reste fidèle au poste de gérant de la concession automobile familiale, un engagement dont je ne peux me défaire.
Vivant dans une maison dans le quartier est de la ville, comprenant trop de pièces pour l'homme seul que je suis. Alors, j'adopte bon nombre d'animaux, qui vivent et déambulent aisément dans cette bâtisse exubérante.
ECRIVEZ! Noircir du papier est idéal pour s'éclaircir l'esprit
→ Grand amateur de jeu de fléchettes, il excelle dans ce domaine
→ Avare bricoleur, il aime rénover toutes sortes d'objets
→ Il possède une collection privée d'ouvrages rares et précieux
→ Engagé pour la cause animale, il agit bénévolement pour le bien être de bêtes diverses
→ Après une chute douloureuse à vélo, il boîte légèrement
→ Véritable passion pour les sneakers qu'il collectionne frénétiquement
→ Ne sait pas siffler.
L'amitié est le doux parfum de la vie, qui enrichit nos jours de rires partagés, de confidences sincères et de présence réconfortante.
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Jeu 6 Juin - 14:27#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
Rien ne se passe comme prévu. Le calme avant la tempête. Sauf que cette dernière, je ne l’avais certainement pas prévu…
Quand Sofia fait son apparition dans le café, je suis époustouflé par sa beauté. Et loin de moi l’idée d’exagérer mes propos. Certes, je suis un amoureux des mots mais ce dont je suis encore plus fou, c’est de Mademoiselle Villanueva. Elle éclipse les rares clients du café et détailler chaque aspect de sa silhouette est un cadeau dont je ne me lasse pas. Je tente d’être discret mais j’ai la sensation que cela est peine perdu. C’est comme un premier rendez-vous, la gêne nous tient la chandelle. Perturbé, je n’en oublie pas de lui faire la conversation, avec autant de concentration que possible, même si cette dernière manque inéluctablement à l’appel:
Oui, je… Je voulais te parler, au sujet de cette tournée de dédicaces ainsi que de mon prochain roman et…
Mais une arrivée surprise m’empêche d’offrir des explications complexes. Je pense rêver, mais je suis terre à terre, je réalise simplement que l’impossible vient de se produire.
Martha. Martha Sighbury. Ma meilleure amie. Ma fausse petite copine.
…
La dose de caféine était sans doute trop forte…? Ou mon coeur est réellement prêt à exploser dans ma cage thoracique?
Mes yeux s’écarquillent tandis que nos regards se croisent. Et le faux couple que nous jouons aux yeux du reste du monde vole en éclats, tandis que nous sommes confrontés aux véritables élus de nos coeurs respectifs. Je sais qu’elle se doute de l’identité de la splendide femme qui me fait face et de mon côté, je peux aisément dénommer l’homme qui l’accompagne: Eugène. Son client et plus encore. Des semaines que j’en entends parler de celui-là et même si mon statut de meilleur ami se veut protecteur envers Martha, je n’en pense pas du mal, au contraire. La formidable avocate qu’elle est depuis la sortie de ses études l’aidera, j’en suis convaincue et se battra bec et ongles afin de défendre son cas. Mais je sais que son intérêt dépasse le cadre professionnel, qu’il fait battre son coeur, à mon amie adorée. Je vis la même situation, avec Sofia. Pris de court, je me fige tandis que j’observe Eugène nous rejoindre, s’installer à notre table après nous avoir salué. Lui répondre est une urgence capitale, voilà pourquoi je baragouine ceci:
Euh… Oui, nous… Nous connaissons. Nous… Je…
Martha, à l’aide! Je t’en supplie, sors nous de cette situation digne d’un Vaudeville! Mais il est déjà trop tard. Je suis au pied du mur et je n’ai aucun échappatoire à ma disposition. Il va falloir faire preuve d’honnêteté, pour changer…
Je me force à sourire alors que je n’ai qu’une envie: prendre mes jambes à mon cou. Je me sens piégé et terriblement mal à l’aise, surtout envers Sofia. Mais quand il faut y aller… Au prix d’un effort considérable, je finis par dissiper ce malentendu qui n’a pas lieu d’être et qui à la fois est si malaisant:
Martha et moi sommes… ensemble. N’est ce pas, ma chérie…?
Le plus difficile à encaisser? Réaliser que Sofia rencontre pour la première fois Martha. Et que j’aimerais que les rôles soient inversés: Que mon éditrice soit l’élue de mon coeur, que je présente avec grand enthousiasme à l’autre femme de ma vie, Martha, cette meilleure amie qui compte au delà de la raison.
Oui, si seulement les choses pouvaient être aussi simples…
J’ai fêté mon trente septième anniversaire au premier jour de l’été soit, le 21 juin.
❝ Je nous imagine sous les draps après l'amour, à nous laisser aller aux confessions, à achever ce bonheur qui nous dépasse...
Et peut-être que tu trouves cela étrange, et peut-être que tu trouves cela ridicule, et peut-être que j'aime t'aimer d'une façon un peu bête, absurde, ringarde, mais je trouve dans cette anomalie de la pensée — un peu de paix ; nous imaginer, me rend heureuse ❞
Je suis mariée à Gregory depuis le 20 septembre 2024.
***************
Je suis devenue éditrice littéraire il y a quelques années mais depuis que je vis à Monterey, j’ai démarré ma propre maison d’édition : Villanueva Editor. Son but est de donner une seconde chance aux romans que personne ne veut. Chez moi, rien ne se jette, tout se lit, tout se dévore…
À l’ouest de Monterey, charmante petite maison de banlieue où tout le monde connaît tout le monde.
Sofia est née en Espagne ☞ Elle est la 4ème d'une fratrie de 7 enfants ☞ Sofia est une amoureuse des livres depuis sa naissance ☞ Ses frères aînés se sont mariés jeunes ☞ Elle a quitté l'Espagne avec son frère il y a plus de deux ans ☞ Elle a fuit le mariage arrangé de sa famille tout comme son frère ☞ Ne fume pas ☞ N'a jamais pris de drogue ☞ Mais bois de temps en temps du vin, avec ses copines (Les supers Nanas) ☞ Sa famille est croyante, tout comme elle. ☞ Va à l'église le dimanche ☞ Pour elle, le mariage c'est sacré, mais avec la bonne personne ☞ A une ribambelle de neveux et nièces qu'elle adore ☞ Ne voulait pas d’enfant, jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte ☞ Son métier, c'est sa passion. Elle est éditrice ☞ Elle travaille plus qu'elle ne vit réellement ☞ Son passe-temps favoris, c'est lire des livres
☞ Elle rapporte du travail à la maison tous les soirs ☞ Le vendredi soir était exclusivement réservé à son ami, Grégory jusqu’à ce qu’elle ne soit plus capable de gérer ses sentiments. ☞ a été en possession d'un manuscrit qu'elle adore plus que tout mais ne connaissait pas l'auteur de cette ouvrage avant qu’elle ne découvre qu’il a été écrit par Gregory ☞ Ils ont collaborés ensemble sur le roman du jeune homme ☞ Elle déteste le café, ne boit que du thé. Chaud, glacé ça n'a pas d'importance ☞ En 2ème prénom, elle porte celui d'Abuela, sa grand mère : qui est Estrella ☞ Sofia attend un petit garçon, prévu pour début janvier 2025
staff - to help you
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Ven 7 Juin - 4:50#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
Gregory a tout prévu, de façon à ce que je ne puisse refuser son invitation. Ne pas venir ici m’aurait très certainement aidé à tourner la page sur ce qu’il s’est passé entre nous mais encore une fois, il semblerait que le Divin n’ait pas dit son dernier mot. Je me retrouve face à un homme content de me voir alors que dans mon cas, je ne sais pas encore où situer mon enthousiasme. A vrai dire, je me sens surtout embarrassée d’être là et je cherche déjà des yeux, les deux sorties de secours juste au cas où j’aurais besoin de m’enfuir d’ici, le plus vite possible.
Je sais, c’est idiot de ma part de penser comme une gamine de douze ans (au moins) mais je ne me sens pas assez forte mentalement pour gérer ce flot de culpabilité. Je ne pense qu’à ça, jour et nuit. Nuit et jour. C’est constamment sur mon dos, à chuchoter des messes-basse dans les oreilles la même rengaine. Face à Grégory, je tente de garder le contrôle et j’y mets sincèrement toute la conviction du monde pour ne rien laisser paraître. Jusqu’à maintenant, j’ai l’impression que ça fonctionne à merveille. Grégory a souhaité s’entretenir avec moi, à propos de la tournée mais aussi de son nouveau roman. J’opine du chef en croisant les bras sur la table. J’ignorais son envie d’un second livre ;
« Oh… je vois… Tu as déjà du concret pour ton prochain livre ? »
J’avoue que je suis légèrement frustrée, j’aurais aimé qu’on parle de ce qu’il s’est passé à Seattle et je ne parle pas du tout de ses innombrables séances de dédicaces. A croire que c’est oublié, que ce n’était pas important pour lui. A défaut de Sutterlee, la nuit que nous avons passée tous les deux était plus qu’importante à mes yeux, j’arrive pas à comprendre comment il ne peut pas s’en rendre compte, moi une fille de Dieu. Comme pour ces baisers que nous avons échangés, je ne dis rien. Je laisse couler, une nouvelle fois. Je m’en mordrais sans doute les doigts plus tard mais j’ai l’habitude maintenant… Gregory ne semble pas vouloir en discuter.
Et si c’est toi qui brisait la glace, Sofia ? Oui, c’est vrai. Je pourrais.
Et c’est exactement ce que je suis sur le point de faire : lui demander où on en est, et ce que cela signifie pour lui, pour nous lorsque bouche ouverte, je suis interrompue par un homme qui nous salue, se présente et s’adresse à l’écrivain dans un langage que j’ai du mal à interpréter. Je ne suis pas certaine de saisir ce qui vient de se produire mais je suis attentive à la jeune femme qui prend place sur le siège à côté du bien et je lui souris. Je suis loin de me douter de son identité à cet instant mais quand Gregory prononce son prénom, je suis certaine de me décomposer sur place.
L’information me gifle en plein visage, me rappelle avec vivacité, la tromperie dont elle fait l’objet. Non seulement je savais qu’il était en couple, mais je n’ai pas mis un terme à notre échange, à Seattle. Je ne l’ai pas repoussé. Lui non plus d’ailleurs. Et cette pauvre Martha… Seigneur, toi qui me mets à l’épreuve, donne moi assez de courage pour gérer cette catastrophe humaine. Un haut de coeur remonte brutalement l’œsophage et je pose ma main sur ma poitrine. Je fais face à cette femme plus que magnifique, tout en jetant un regard à Gregory. La pression est telle que je vais partir en vrille.
« Okay, là. Je crois que je vais vomir… »
Littéralement parlant, oui. Je vais vomir. J’ai si honte et on dirait que Gregory n’éprouve aucun remords. C’est… je ne m’y attendais pas, tout simplement. Poussant bruyamment ma chaise pour me lever, j’attrape mon sac à main et file en direction de la salle de bain.
J’ai des bouffées de chaleur, le cœur qui palpite, la respiration plus courte. Je crois que je ne suis pas faite pour cette forme de pression. Tout était si brutal, à cette table. La gifle a été violente, et j’ignore si j’aurai assez de courage pour retrouver ma table. J’aimerais mieux fuir, oui !
Colleen Princeton (E. Olsen) x Elisabeth Lockhart (C. Foy)
trente-cinq printemps, automne ou hivers. Qu'importe, tu foules cette terre depuis toutes ses années.
Et bien, célibataire au diable le harcèlement de maman Sighbury. Coeur légèrement handicapé, aimer avec un grand A est une forme bien trop étrangère à ta personne.
Cependant...
Tu prends conscience, petit à petit qu'eugene lawson est bien plus qu'un client à tes yeux. Il n'en sait rien et heureusement, tu sais qu'il est inconvenable, même impensable de craquer pour son client.
avocate, vous savez la personne qui arrive à sortir de l'embarras les gens dans des situations vraiment compliquées, portant une magnifique robe signé justice. c'est toi ce bout de femme.
Quartier ouest - dans un appartement avec sa soeur Capucine, avec vue sur mer.
gregory sutterlee - ton encrage sur cette terre, ton point de repère, ton tout. l'homme qui a accepté un jour, pour tes beaux yeux, de jouer les faux couples, sans penser aux conséquences. Le meilleur.
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Dim 9 Juin - 20:13#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
J'avais tout prévu, tout devait se dérouler comme je l'avais imaginer. Nous allions parler de cette blessure au pouce, je lui donnerai tous les détails, concernant une fin heureuse pour tous ces soucis, et l'histoire était réglé. C'est le scénario que j'avais soigneusement ficelé dans mon esprit, comme si la vie pouvait elle être aussi simple. Sauf que nous savons tous que ce n'est pas le cas. Chienne de vie. Je ne pensais pas qu'il était possible de bugger mais pourtant c'est bien le cas. Quand je vois Gregory mais surtout avec qui il se trouve, j'ai envie de partir et d'emporter avec moi Eugene, histoire de ne pas expliquer qui est qui. Mais pour dire vrai, c'est sans connaitre Eugene qui a cette fâcheuse tendance d'être nature peinture. Il voit que je regarde ailleurs, il regarde en ma direction, il comprend que je les connais, enfin plus ou moins, du coup il décide de les rejoindre. C'est une mauvais idée, je sens la catastrophe arrivée et la seule chose que je sois en capacité de faire, c'est de grogner. Qui grogne de nos jours ? Fut un temps c'était le langage des hommes préhistoriques, mais ils avaient une raison, ils ne savaient pas parler. Moi, je suis, pathétique. Adieux euphorie, joie, bonheur, bonjour malaise.
En deux trois mouvements, on se retrouve à leur table. Il se présente ne sachant pas où il met les pieds. Je lance un regard désolée en direction de Gregory, j'aurai aimé le préparé à ce qui va se passer. Mais j'ai le temps de rien. Eugene pousse ma chaise, je m'installe, je tapote nerveusement la table, je sens qu'elle me regarde, et je me sens tellement désolée pour elle. Quand j'ai fait cette proposition à Gregory, je ne pensais pas le mettre dans une situation de merde. Pour le coup j'ai joué à l'égoïste que je suis, sans me soucier des conséquences. Sofia est une conséquence et je le regrette profondément. Je suis sensée sortir quelque chose, à vrai dire, j'ai l'habitude de nous sortir de situation bien pire, mais elles ne sont pas aussi gênantes que cette dernière, loin de là.
« Quoi ? »
C'est le seul son qui sort de ma bouche à cet instant. Lorsque j'entends Eugene parler d'une cérémonie. Il insiste un peu trop du regard, pour que je ne note pas dans un coin de la tête qu'il s'agit là d'une vidéo que je dois voir. Mais pour plus tard, là, je me retrouve comme piégé. Vous savez comme ses touristes un peu fous qui décident d'aller faire de la plongée dans une cage entouré de requin. J'ai la même sensation. Si je dis la vérité, je risque de brisé le coeur de Sofia, mais dans un autre sens, c'est un véritable mensonge. Greg n'est pas mon petit copain, c'est mon meilleur ami, mais on est pris au piège. Je le suis, quelle mouche m'a piqué pour lui demander cela. Les mots de Gregory bourdonnent dans mes oreilles.
J'ouvre la bouche. Je referme la bouche. Je fusille du regard mon meilleur ami. Je fixe de nouveau Eugene, lui indiquant que Gregory a raison. Je tourne la tête vers Sofia. Qu'est-ce qu'elle est pâle !
« Oui, c'est vrai... » Je déglutis. « mon chéri. »
Je tiens la main de Gregory pour confirmer les mots. Cependant, mes mots s'embrouillent dans ma gorge alors que je fixe de nouveau Sofia, qui n'a pas l'air d'être dans son assiette. Va-t-elle vraiment vomir ? Ou est-ce un euphémisme ? Je n'ai pas le temps de réagir, qu'elle s'éloigne, plutôt qu'elle coure pour rejoindre les toilettes. bon bon... serait-ce mal venu de lui courir après, et de l'aider à vomir tout en lui tenant les cheveux ? Pourtant c'est exactement le premier instinct qui me prend, parce que j'aime moyennement quand les gens se sentent mal. Mais cela signifierait laisser Gregory et Eugene ensemble, seul autour d'une même table et je ne suis pas certaine que ce soit la bonne solution, ni qu'elle est véritablement envie de me voir l'aider dans de telles circonstances. Ainsi que voir ma tête de petite amie officielle de Gregory. Je me tourne vers ce dernier...
« Je vais y aller... » C'est plus fort que moi, je peux pas la laisser dans cet état là.
self (av, sign), mrsducky, margotrobie, emilyjeanstone (gifs), sam tinnesz/can't take me anywhere (lyrics sign).
naveen, le geek charmant (m. cornett) ; cole, le cynique absolu (z. efron) ; niamh, la maman badass (m. moore) ; caron, la rebelle (a. de armas), malik, l'arnaqueur incompris (t. skylar).
trente-neuf ans qu'j'suis là. trente-neuf ans que j'fais semblant de tout gérer. trente-neuf ans, presque quarante ans et la mentalité proche d'un gosse de sept ans. c'pas facile tous les jours d'être moi.
un cœur foutu en l'air par la mère d'mon fils qui a préféré s'barrer, toute seule, comme ça, du jour au lendemain. j'assume mon rôle de père célibataire, grandement aidé par ma p'tite-sœur. déjà pas grand fan d'l'amour, là, c'est sûr, ils peuvent tous aller se faire foutre ceux qui sont amoureux, j'les déteste.
j'essaye d'penser à autre chose qu'à l'échec d'ma carrière et le couteau dans l'pain (ndlr : couteau dans la plaie) qu'a mis le documentaire netflix. j'suis réceptionniste chez mom&me. un taff qu'j'adore… même si mon ex y travaille aussi. fallait qu'j'apporte mon lot de dramas sinon, c'pas drôle.
modeste petit appartement dans l'est de la ville. rien de très prétentieux. juste de quoi être à l'aise avec mon fils.
❃ se vente un peu trop souvent de ces deux golden globes et de sa nomination aux tony awards.
❃ acteur à la carrière impressionnante, particulièrement quand on apprend que tout s'est arrêté violemment à l'âge de dix-huit ans.
❃ passe ses mercredis soirs aux alcooliques anonymes et ses vendredis soirs aux narcotiques anonymes, sans exception depuis un an.
❃ un documentaire, très peu flatteur, est sorti sur lui, il y a peu. impossible de l'avoir loupé, il a fait les gros titres dans tous les journaux et a été la tête d'affiche et numéro 1 de la plateforme netflix pendant deux semaines.
❃ danse comme un dieu. il n'a pas un genre qu'il ne maîtrise pas, il a foncièrement la danse dans le sang. il donnait quelques cours avant que le documentaire ne sorte.
❃ sportif, il tente de converser un corps en bonne santé (malgré toutes les saloperies qu'il s'est ingurgité pendant des années), il n'est pas rare de le voir traîner à la salle de sport.
❃ a été surnommé le prince de la comédie, au pic de sa carrière, surnom affectueusement donné par le times. très drôle, il garde souvent quelques mimiques de comédie au quotidien.
❃ ne sait toujours pas déplier cette foutue poussette. a abandonné l'idée d'y arriver un jour, du coup, il porte constamment son fils dans les bras. tout le temps.
❃ à défaut de jouer dans de grands films ou dans des grandes pièces de théâtre, quand il s'agit de raconter une histoire à son enfant pour qu'il dorme, il se donne à fond dans le récit. c'est un passionné !
❃ depuis peu, il a repris les bancs de l'école. il part de loin ! il n'a jamais été scolarisé par ses parents, ayant préféré qu'il se concentre sur sa carrière. choix très peu judicieux.
❃ fan incontesté de dolly parton. ne la critiquer sous aucun prétexte, à vos risques et périls.
w/ charlie ; w/ rebecca #2 ; w/ nikki #2 (soon) ♡ ; w/ the quator ; w/ martha #2.
présente, autant que possible.
gold member
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Sam 15 Juin - 23:38#
Persuadé que j’prenais une bonne décision. J’pensais pas qu’une telle tension apparaîtrait alors qu’on vient tout juste d’s’asseoir. Là, immédiatement, j’m’en veux d’avoir embarqué Martha dans tout ça, pensant agir correctement, agir dans son sens. Putain, j’me prends pour qui à vouloir jouer les paladuims (ndlr : meduims) ? A vouloir absolument prouver qu’j’la connais aussi bien qu’elle n’me connaît, fini par faire de grosses conneries, à provoquer un grand silence, une gêne intense, presque palpitante (ndlr : palpable). Eux trois se croisent du regard, moi, j’suis là, au milieu, comme un con, qui ne comprend rien de c’qui se passe. L’impression d’être au milieu d’une pièce de théâtre à laquelle je devrais pas être. Et pourtant, me voilà, tentant d’apporter un vent d’fraîcheur, essayant d’appaiser la tension d’une situation qu’j’ai forgé, tout seul, comme un con. Bordel… Ne jamais prendre des initiatives pour les autres ! J’ai arrêté d’compter le nombre d’fois que Nic’ m’a répété ça parce qu’elle me l’a tellement dit qu’j’ai arrêté d’y prêter une putain d’attention. Sauf qu’elle a raison, ma p’tite-sœur. Purée, elle a toujours raison ! Et pourtant, j’suis incappable d’l’écouter, d’prendre en considération c’qu’elle me dit, d’l’enregistrer dans mon cerveau – pourtant giga vide – et d’le mettre en place.
Alors qu’j’pensais qu’en brisant la glace, en parlant l’premier, en demandant quelque chose d’aussi simple que : d’où ils se connaissent, ça irait mieux, que ça serait plus fluide, moins gênant… Grossière erreur ! Ils bafouillent. Surtout l’homme assit à côté d’moi. J’le vois, il est embarrassé. Il jette un p’tit regard plein de culpabilité, terriblement mal à l’aise à cette femme en face de lui. J’vois son regard, à elle, complètement dépassée par la situation. Elle n’est pas à l’aise, aussi. A force de tous les voir d’la sorte, j’finis aussi par ressentir une sorte de malaise. Bordel, que j’m’en veux. Au lieu d’faire le voyant du dimanche, j’aurais dû m’taire et la suivre, elle, Martha. A croire qu’j’ai toujours pas compris qu’les gens débiles comme moi doivent écouter, aller dans l’sens des gens plus intelligents, ceux qui savent quoi faire et quand l’faire. Non, au lieu d’ça, j’veux prouver, à tout prix, qu’j’suis moins con qu’j’le laisse penser.
Sauf que non, Eugene. T’es toujours un putain d’con.
Ma question trouve, enfin, après de longues secondes de réflexion, une réponse. Une réponse à laquelle j’m’attendais pas. Un peu choqué. Un peu… blessé ? J’ressens cette douleur au niveau d’la poitrine. J’saurais pas comment l’expliquer. J’ai l’impression qu’on vient d’me foudroyer l’cœur. J’ai ressenti cette peine quand j’ai compris qu’mon ex m’avait largué et avait abandonné son fils. Ce genre de peine en plein cœur, qui provoque des tremblements, d’la transpiration. Alors qu’ma main s’approchait d’celle de Martha, pour la rassurer, cesser ses tapotements nerveux, instinctivement, j’l’éloigne pour la coller contre mon torse. De là, tout s'accélère. J’vois d’abord cette mystérieuse inconnue partir et ensuite Martha la rejoindre. J’comprends foncièrement rien. J’ai foiré, bordel. J’passe mes mains sur mon visage, au passage, j’me frotte les yeux, j’me sens stupide, débile d’avoir provoqué tout ça. J’pensais pas que ça irait aussi mal.
Là, j’suis tout seul avec un type qu’j’connais pas. Le p’tit-copain de Martha. Faut qu’j’la ferme. J’veux pas lui foutre la honte. Pas plus qu’j’ne l’ai fait. J’me sens comme un con. Tous les sushis du monde ne seront pas suffisamment pour m’excuser de c’qu j’viens de créer même si j’ai du mal à comprendre comment ça a pu partir aussi vite, aussi loin. Il faut qu’j’fasse bonne figure. Il faut pas qu’j’montre qu’ça me touche.
Merde, Eugene ! Tu t’prends pour qui à être touché à l’idée qu’Martha soit avec quelqu’un ? Comme s’il y avait un univers où une femme pareille pouvait sortir avec un acteur raté, débile sur les bords, alcoolique, drogué qui ne s’est rendu compte du gouffre de son existence qu’à – pratiquement – quarante ans alors qu’c’est la même chose d’puis tes seize ans.
Pauvre con.
Maintenant, j’dis quoi ? J’fais quoi ? J’veux me barrer. J’veux me casser loin mais faut qu’j’assume c’que j’viens d’faire. D’autant plus qu’j’peux pas laisser Martha… putain mais de quoi j’parle ? Y a littéralement son p’tit-copain à côté d’moi. J’pense que si j’me barre, elle s’en fiche totalement.
J’tourne mon regard vers lui. Un léger sourire en coin. J’tente d’garder la tête haute. D’garder l’peu de dignité qui m’reste. J’porte plus d’importance à l’homme à côté d’moi. Rien qu’en voyant son allure, j’comprends immédiatement qu’avec un type comme ça, j’fais pas l’poids. C’est l’genre d’mec, rien qu’à sa gueule, ça s’voit, c’est un mec intelligent.
« Quand j’suis avec elle, j’aime soudainement la personne que j’suis. Et pourtant, Dieu seul sait à quel point j’peux pas me saquer. Mais ça doit être la même chose pour toi. »
Pourquoi j’me sens obligé d’ouvrir ma grande bouche ? J’devrais mieux m’taire. Parler que quand on m’le demande. Comme à l’époque où mon père était mon manager. Sois beau et tais-toi. Nerveusement, j’me passe la main dans les cheveux. Aussi, dans ma lancée, j’fais un signe au serveur pour qu’il vienne prendre notre commande. J’ai besoin d’boire quelque chose, j’sens ma bouche devenir pâteuse.
« Du coup, on a pas eu l’temps d’se présenter. Eugene. Et toi ? », demandai-je, tentant d’noyer la baleine (ndlr : le poisson), d’faire oublier c’que j’viens d’dire.
_________________
Can't take me anywhere
i’m really good at being good for nothing. you might get canceled just because we’re something. i’m drinking holy water self-destructing.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
36 ans, les années qui s'amassent et me font prendre conscience que le temps est un concept bien étrange...
Instabilité certaine dans ce domaine depuis toujours, qui aurait pu me prédire un sort aussi favorable? Heureux mari de Sofia, désormais Sutterlee ; ne réalisant pas ma chance, acceptant ce changement avec toute la maturité dont je dispose, tout l'amour que je suis capable d'offrir pour le restant de mes jours.
The sunshine trapped in our hearts it could rise again
But im lost, crushed, cold and confused with no guiding light left inside
You were my guiding light
Écrivain publié, mon premier roman, Étoiles Invisibles, est un franc succès. L'écriture devenant petit à petit une carrière sérieusement envisageable, je reste fidèle au poste de gérant de la concession automobile familiale, un engagement dont je ne peux me défaire.
Vivant dans une maison dans le quartier est de la ville, comprenant trop de pièces pour l'homme seul que je suis. Alors, j'adopte bon nombre d'animaux, qui vivent et déambulent aisément dans cette bâtisse exubérante.
ECRIVEZ! Noircir du papier est idéal pour s'éclaircir l'esprit
→ Grand amateur de jeu de fléchettes, il excelle dans ce domaine
→ Avare bricoleur, il aime rénover toutes sortes d'objets
→ Il possède une collection privée d'ouvrages rares et précieux
→ Engagé pour la cause animale, il agit bénévolement pour le bien être de bêtes diverses
→ Après une chute douloureuse à vélo, il boîte légèrement
→ Véritable passion pour les sneakers qu'il collectionne frénétiquement
→ Ne sait pas siffler.
L'amitié est le doux parfum de la vie, qui enrichit nos jours de rires partagés, de confidences sincères et de présence réconfortante.
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Dim 30 Juin - 15:01#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
La situation ne pourrait pas être davantage inconfortable.
Comment en sommes-nous arrivés à ce stade, ça, je suis incapable d’apporter une explication convaincante à cette évidente question. La faute à personne, excepté ce foutu hasard, n’est ce pas? Monterey est une ville de Californie relativement grande et pourtant, le monde est plus petit qu’on ne le pense. Il a fallu un incroyable concours de circonstances pour réunir quatre âmes intrinsèquement liées mais qui n’avaient jamais encore eu l’occasion d’échanger, les yeux dans les yeux, autour d’une table. Mais aucune certitude ne peut rythmer une existence. J’ai beau avoir lutté, avec force, pour ne pas rendre possible cette vision, elle est apparue. Elle existe. Et je ne peux rien y faire. Le Vaudeville est plutôt désagréable à interpréter. Mais je ne vois pas d’autres issues: après tout, nous sommes en couple avec Martha, n’est ce pas? Voilà une occasion de plus de jouer une comédie que nous pratiquons depuis plusieurs mois, désormais. Ma main qui frôle celle de ma meilleure amie, de manière amoureuse, je l’espère, afin de tromper mon monde. Un terme affectif employé, une déglutition évidente. Mince alors, suis-je à présent piégé dans mon rôle d’acteur amateur? Suis-je seulement crédible? Rien n’est moins sûr et à la fois, je n’ai pas envie que ce spectacle enchante qui que ce soit. Je me sens si mal à l’aise, si gêné. Cette vérité peut-elle seulement se lire sur mon visage aux traits tirés?
Sofia ne se sent pas bien, bondit hors de sa chaise pour se rendre aux toilettes et elle est très rapidement accompagnée par Martha. Ma douce Martha. Mon adorée Martha. Ma généreuse Martha. Observer les deux femmes qui ont conquis mon cœur s’éloigner, ensemble, me pousse dans mes retranchements. Je n’ai qu’une envie, les accompagner. Ou devenir une petite souris qui se faufile dans la pièce pour les écouter discrètement? Bon Dieu, que ma curiosité est maladive. Mais les défauts sont étalés au grand jour, tandis que l’indiscrétion maladroite de mon unique compagnon de table se retrouve exposée, sans aucune volonté de la dissimuler. L’aspect franc de l’homme qui me fait désormais face me désarçonne mais je me contente de répondre, tout en hochant mollement de la tête:
Je sais.
Mon ton est plutôt dur, ce qui franchement, ne me ressemble pas. Je m’en veux immédiatement d’imposer un climat aussi peu favorable mais c’est plus fort que moi, je n’y peux rien. Je n’en peux plus de me contenir, de faire semblant, de me taire. Je dois m’exprimer et tant pis si je me lâche au contact d’un homme que je ne connais pas plus que ça. J’ajoute, d’un air mélodramatique à souhait:
Et je le savais, aussi…
Eugène, son fameux client dont Martha s’est amourachée et dont les sentiments ambigus semblent être réciproques. Mon sourire est faible et pourtant bien réel tandis que je pose une question terriblement déplacée, dont je connais, qui plus est, la réponse:
Vous l’aimez bien, Mademoiselle Sighbury, n’est ce pas?
Question rhétorique à laquelle aucune réponse ne serait acceptable mis à part la vérité. Mais j’ai la sensation de mettre le doigt sur un secret qui ne me regarde en aucune façon. Reprenant mes esprits, je tends une main qui se veut vigoureuse tout en me présentant de manière officielle:
Pardon, je… Gregory, enchanté.
Enfin un propos bienséant au sein de cet étrange échange. Fronçant des sourcils, ne quittant pas des yeux la porte des toilettes pour dames, j’ajoute, complètement perdu dans mes pensées bien tourmentées:
J’espère que tout se passe bien pour les filles… Pensez-vous nécessaire de les rejoindre? Je…
Mais le serveur demandé par Eugène interrompt notre échange, j’en profite donc pour lui confier ma commande, à laquelle je m’accroche comme une moule à son rocher:
Un café. Serré. S’il vous plaît…
Je patiente, le temps que mon interlocuteur s’exprime au sujet de sa propre demande. Le temps me semble terriblement long mais dès que nous sommes de nouveau seuls, je me penche en direction de son visage très expressif et j’ose m’aventurer sur un terrain glissant:
Eugène, vous savez, Martha est très… dévouée à votre cas. C’est une femme de parole et d’engagement. Elle vous aidera, elle réussira. Je crois en elle. Et je la comprend mieux que personne. Je sais quand les limites du domaine professionnel et des sentiments personnels se floutent…
Mais qu’est ce que je viens d’avouer, à la fin?! Que je connais ma meilleure amie mieux que personne et que j’ai l’intime conviction qu’elle est farouchement éprise de ce… Eugène? C’est tout moi, ça. À m’occuper des histoires des autres tandis que la mienne n’est ni une réalité évidente, ni même un futur envisageable. Une véritable cause perdue, noyée dans ses tracas et son malheur, à ne souhaiter qu’une seule chose: qu’aucune autre âme dans ce monde ne connaisse ce sort désagréable. Celui de croire que tout est perdu…
J’ai fêté mon trente septième anniversaire au premier jour de l’été soit, le 21 juin.
❝ Je nous imagine sous les draps après l'amour, à nous laisser aller aux confessions, à achever ce bonheur qui nous dépasse...
Et peut-être que tu trouves cela étrange, et peut-être que tu trouves cela ridicule, et peut-être que j'aime t'aimer d'une façon un peu bête, absurde, ringarde, mais je trouve dans cette anomalie de la pensée — un peu de paix ; nous imaginer, me rend heureuse ❞
Je suis mariée à Gregory depuis le 20 septembre 2024.
***************
Je suis devenue éditrice littéraire il y a quelques années mais depuis que je vis à Monterey, j’ai démarré ma propre maison d’édition : Villanueva Editor. Son but est de donner une seconde chance aux romans que personne ne veut. Chez moi, rien ne se jette, tout se lit, tout se dévore…
À l’ouest de Monterey, charmante petite maison de banlieue où tout le monde connaît tout le monde.
Sofia est née en Espagne ☞ Elle est la 4ème d'une fratrie de 7 enfants ☞ Sofia est une amoureuse des livres depuis sa naissance ☞ Ses frères aînés se sont mariés jeunes ☞ Elle a quitté l'Espagne avec son frère il y a plus de deux ans ☞ Elle a fuit le mariage arrangé de sa famille tout comme son frère ☞ Ne fume pas ☞ N'a jamais pris de drogue ☞ Mais bois de temps en temps du vin, avec ses copines (Les supers Nanas) ☞ Sa famille est croyante, tout comme elle. ☞ Va à l'église le dimanche ☞ Pour elle, le mariage c'est sacré, mais avec la bonne personne ☞ A une ribambelle de neveux et nièces qu'elle adore ☞ Ne voulait pas d’enfant, jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte ☞ Son métier, c'est sa passion. Elle est éditrice ☞ Elle travaille plus qu'elle ne vit réellement ☞ Son passe-temps favoris, c'est lire des livres
☞ Elle rapporte du travail à la maison tous les soirs ☞ Le vendredi soir était exclusivement réservé à son ami, Grégory jusqu’à ce qu’elle ne soit plus capable de gérer ses sentiments. ☞ a été en possession d'un manuscrit qu'elle adore plus que tout mais ne connaissait pas l'auteur de cette ouvrage avant qu’elle ne découvre qu’il a été écrit par Gregory ☞ Ils ont collaborés ensemble sur le roman du jeune homme ☞ Elle déteste le café, ne boit que du thé. Chaud, glacé ça n'a pas d'importance ☞ En 2ème prénom, elle porte celui d'Abuela, sa grand mère : qui est Estrella ☞ Sofia attend un petit garçon, prévu pour début janvier 2025
staff - to help you
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Lun 8 Juil - 21:08#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
Découvrir l’identité de la jeune femme à mes côtés me déstabilise. En effet, il s’agit de Martha, la petite amie de Grégory. Et pour rappel, lui et moi, avons été très… intimes, il y a quelques semaines, à Seattle. Je me rends bien compte que ce que j’ai fait est mal, très mal même. Je me sens coupable de laisser cette pauvre fille dans l’ignorance mais je crois que c’est le mieux à faire, non ? Lui cacher la vérité, c’est la protéger d’une souffrance sans nom. Ou au contraire, c’est inciter Gregory a recommencer en toute impunité. Je me sens tellement mal que si je ne pars pas d’ici très vite, je vais vomir sur les chaussures de tout le monde !
En vrai, je me sens malade par mes actions. Je me sens malade parce que je suis obligée de me taire et de faire comme si de rien n'était, devant la petite amie de Gregory. Le pire dans tout ça, c’est que je suis la pire pour garder des secrets. Enfin, des secrets de ce genre dans tous les cas. M’éloigner, fuir, ce serait donc la solution à tous mes problèmes, je ne suis déjà pas capable de regarder Gregory droit dans les yeux, alors affronter Marta et ce secret ? C’est im-po-ssible !!! De plus, je n’ai pas saisi qui était l’homme qui l’accompagnait, sans doute bien trop concentré sur mes péchés que sur le monde qui m'entoure. Quand la pression est trop forte, je me sens de moins en moins confiante.
Donc, je trouve refuge dans la salle de bains des dames, en profite pour faire couler l’eau du robinet, après avoir vomit pratiquement tous mes tripes. Et je ne rigole pas. A cet instant, Martha arrive vers moi, sans faire de bruit. On dirait qu’elle est soucieuse de mon état et je lui en veux d’être venue si vite. Je n’ai pas le temps de réfléchir, de me retrouver avec mes pensées et mes angoisses. Je dois lui faire face. Je dois lui faire face en gardant le secret. C’est si compliqué pour moi parce que ce n’est pas ce que j’ai l’habitude de faire. Au contraire, mon éducation ne me permet pas d’agir de la sorte, pourtant, l’amour nous fait faire bien des choses contre notre volonté. ET tout cela au nom de l’amour ? Mais l’amour est cruel, pourquoi lui donner autant d’importance ?
Alors en la regardant depuis le miroir, je ferme le robinet, tamponne les dernières gouttes d’eau sur mon visage avec une serviette de papier et lui dit :
« Je vais bien, sûrement quelque chose que je dois couvrir. »
Mensonge numéro un.
« Gregory m’a beaucoup parlé de toi. »
Mensonge numéro deux. Arrêtes là tout de suite, bientôt tu ne seras plus crédible. Je lui tends la main, légèrement mouillée encore.
« Je suis Sofia, son éditrice mais j’imagine que tu le sais déjà »
Oh seigneur, on ne peut pas faire plus idiot que ça !
Colleen Princeton (E. Olsen) x Elisabeth Lockhart (C. Foy)
trente-cinq printemps, automne ou hivers. Qu'importe, tu foules cette terre depuis toutes ses années.
Et bien, célibataire au diable le harcèlement de maman Sighbury. Coeur légèrement handicapé, aimer avec un grand A est une forme bien trop étrangère à ta personne.
Cependant...
Tu prends conscience, petit à petit qu'eugene lawson est bien plus qu'un client à tes yeux. Il n'en sait rien et heureusement, tu sais qu'il est inconvenable, même impensable de craquer pour son client.
avocate, vous savez la personne qui arrive à sortir de l'embarras les gens dans des situations vraiment compliquées, portant une magnifique robe signé justice. c'est toi ce bout de femme.
Quartier ouest - dans un appartement avec sa soeur Capucine, avec vue sur mer.
gregory sutterlee - ton encrage sur cette terre, ton point de repère, ton tout. l'homme qui a accepté un jour, pour tes beaux yeux, de jouer les faux couples, sans penser aux conséquences. Le meilleur.
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Ven 19 Juil - 16:52#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
J'avais clairement deux routes à prendre et j'ai surement fait le choix de fuir littéralement les problèmes. De mon point de vu, rester avec Gregory et Eugene autour de la même table était clairement signe de folie. Je me souviens encore de tout ce que j'ai dis à Gregory concernant Eugene et je deois admettre que je n'ai pas vraiment dit au monde entier que j'étais en couple. Je veux dire, au départ ça ne devait rester qu'entre nous. Qu'entre Gregory, ma mère et moi pour être plus exacte et là, je me retrouve dans une situation plus que loufoque. J'espère que d'ici quelques années, nous arriverons tous à en rire. Mais pour le moment ce n'est pas clair du tout. Je me retrouve donc à regarder Sofia s'éloigner de nous, ayant une forte envie de vomir. J'ai envie de faire une petite blagounette pour détendre l'atmosphère mais la seule qui me vient n'est vraiment pas de bon gout. Au contraire, elle risque surtout de mettre un malaise encore plus grand que l'univers. Du coup, comme dit plus haut, il faut suivre, j'ai décidé d'aller vers ma facilité, suivre Sofia jusqu'aux toilettes.
Je ne suis clairement pas certaine qu'elle soit en joie à l'idée de me voir dans les parages, en vérité je ne sais pas du tout ce qu'elle doit penser de moi. Elle ne doit pas vraiment m'apprécier, mais moi, en tant que meilleure amie absolue de Gregory j'ai besoin d'avoir de très bonnes relations avec elle. Je veux dire, j'ai toujours imaginé avoir de très bonne relation avec l'amoureuse de mon meilleur ami. C'est logique, mais là, je joue la copine de Gregory et clairement ça ne va pas lui plaire du tout. Elle ne doit vraiment pas m'apprécier et je m'en veux de cela. Malgré ma présence dans les toilettes, mon esprit tordu, oui, oui, meurt d'envie d'aller voir ce que peuvent bien se raconter Eugene et Gregory. Mais j'ai fait mon choix, je dois aller jusqu'au bout. Mon inquiétude pour elle, est bien plus forte. Sur la balance ça dépasse tout le reste en tous les cas.
« J'espère que va vite passer alors. »
Je me sens bizarrement mal à l'aise tout d'un coup, parce que je ne sais pas par où commencer. M'excuser ou mentir sur de nombreux points de nos vies. Je crois que je vais me taire pour le moment. Elle semble en tous les cas être dans le même état que moi, pas vraiment à l'aise, essayant de sourire mais je vois bien qu'il y a plus que la nausée d'un aliment avarié. Je tente de faire une petite démarche délicat vers elle. Me mordant légèrement la lèvre. Il n'y a pas à dire Gregory a vraiment vraiment de très bon gout concernant les femmes et je comprends immédiatement pourquoi il est tombé sous son charme.
« Ahh ce coquin de Gregory, toujours à trop parler. » En faite non et je ne sais même pas pourquoi j'ai dit cela. Je me sens un peu ridicule. Je doute qu'il est parlé de moi en mode, Martha, ma super meilleure amie, mais plutôt en monde ma copine. En gros, je crois que je ne veux pas savoir si Gregory parle de moi. Je tousse légèrement.
« Je sais, il m'a énormément parlé de toi. » STOP MARTHA, ne va pas lui sortir vos échanges téléphoniques tu risques de mettre Sofia mal à l'aise tout comme Sofia d'ailleurs. « D'ailleurs, c'est énorme le travail que vous avez fait. Je suis admirative. Gregory a de la chance de vous avoir. » Bon, clairement, lorsque je dis cela je ne me rends pas compte immédiatement du double sens de ma phrase, mais qu'importe. Je tente d'enchainer, histoire que la malaise présent finisse par s'évaporer. Pas sur. L'endroit est étroit non ? « J'espère que ma présence ne dérange pas trop ? » Je pince mes lèvres en disant cela. Je parlais des toilettes, mais également autour de la table tout à l'heure. Je m'en voulais d'être arrivé au peut-être mauvais moment. « Parce que je doute que ce soit, la meilleure chose à faire que de laisser Eugene et Gregory seul, autour d'une table... Je ne sais pas pourquoi, une intuition ? »
self (av, sign), mrsducky, margotrobie, emilyjeanstone (gifs), sam tinnesz/can't take me anywhere (lyrics sign).
naveen, le geek charmant (m. cornett) ; cole, le cynique absolu (z. efron) ; niamh, la maman badass (m. moore) ; caron, la rebelle (a. de armas), malik, l'arnaqueur incompris (t. skylar).
trente-neuf ans qu'j'suis là. trente-neuf ans que j'fais semblant de tout gérer. trente-neuf ans, presque quarante ans et la mentalité proche d'un gosse de sept ans. c'pas facile tous les jours d'être moi.
un cœur foutu en l'air par la mère d'mon fils qui a préféré s'barrer, toute seule, comme ça, du jour au lendemain. j'assume mon rôle de père célibataire, grandement aidé par ma p'tite-sœur. déjà pas grand fan d'l'amour, là, c'est sûr, ils peuvent tous aller se faire foutre ceux qui sont amoureux, j'les déteste.
j'essaye d'penser à autre chose qu'à l'échec d'ma carrière et le couteau dans l'pain (ndlr : couteau dans la plaie) qu'a mis le documentaire netflix. j'suis réceptionniste chez mom&me. un taff qu'j'adore… même si mon ex y travaille aussi. fallait qu'j'apporte mon lot de dramas sinon, c'pas drôle.
modeste petit appartement dans l'est de la ville. rien de très prétentieux. juste de quoi être à l'aise avec mon fils.
❃ se vente un peu trop souvent de ces deux golden globes et de sa nomination aux tony awards.
❃ acteur à la carrière impressionnante, particulièrement quand on apprend que tout s'est arrêté violemment à l'âge de dix-huit ans.
❃ passe ses mercredis soirs aux alcooliques anonymes et ses vendredis soirs aux narcotiques anonymes, sans exception depuis un an.
❃ un documentaire, très peu flatteur, est sorti sur lui, il y a peu. impossible de l'avoir loupé, il a fait les gros titres dans tous les journaux et a été la tête d'affiche et numéro 1 de la plateforme netflix pendant deux semaines.
❃ danse comme un dieu. il n'a pas un genre qu'il ne maîtrise pas, il a foncièrement la danse dans le sang. il donnait quelques cours avant que le documentaire ne sorte.
❃ sportif, il tente de converser un corps en bonne santé (malgré toutes les saloperies qu'il s'est ingurgité pendant des années), il n'est pas rare de le voir traîner à la salle de sport.
❃ a été surnommé le prince de la comédie, au pic de sa carrière, surnom affectueusement donné par le times. très drôle, il garde souvent quelques mimiques de comédie au quotidien.
❃ ne sait toujours pas déplier cette foutue poussette. a abandonné l'idée d'y arriver un jour, du coup, il porte constamment son fils dans les bras. tout le temps.
❃ à défaut de jouer dans de grands films ou dans des grandes pièces de théâtre, quand il s'agit de raconter une histoire à son enfant pour qu'il dorme, il se donne à fond dans le récit. c'est un passionné !
❃ depuis peu, il a repris les bancs de l'école. il part de loin ! il n'a jamais été scolarisé par ses parents, ayant préféré qu'il se concentre sur sa carrière. choix très peu judicieux.
❃ fan incontesté de dolly parton. ne la critiquer sous aucun prétexte, à vos risques et périls.
w/ charlie ; w/ rebecca #2 ; w/ nikki #2 (soon) ♡ ; w/ the quator ; w/ martha #2.
présente, autant que possible.
gold member
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Jeu 15 Aoû - 19:28#
J’suis intimidé. J’suis à côté de mec qui, à première vue, est plus classe, plus mature et foutrement plus intelligent. Ça se voit à la façon qu’il a de s’tenir, de parler, de réagir. En l’voyant, j’comprends ce qui a plu à Martha. Ils sont pareils, ils ont ces mêmes qualités. Ils sont un couple parfait, le genre qui s’installe sur l’canapé et qui lit un bouquin et qui réussit à passer une bonne soirée comme ça. C’genre de relations que j’ai essayé d’entretenir, dans le passé, pour être digne de la personne… en vain. Parce que j’suis le contraire de ce type, bordel. J’doute même pouvoir tenir une conversation digne de ce nom avec lui sans foutre – sans le vouloir – la honte à Martha. Je ne veux pas lui porter préjudice. Qu’il s’rende compte du cas désespéré que je représente et qu’il prenne conscience du bourbier dans lequel a plongé mon avocate.
Non, il faut que je lui fasse honneur. Il faut que je me montre à la hauteur, pour une fois dans ma vie. Davantage lorsqu’il me demande si j’apprécie sa petite-amie. Ce à quoi j’réponds d’abord par un léger rire. La vraie question étant : comment ne pas aimer une telle femme ? Chaque seconde passée à ses côtés est savoureuse, un véritable plaisir, à tel point qu’entre chaque rendez-vous, j’n’ai qu’une envie ; que le temps passe plus vite pour passer une heure de ma journée avec elle. J’lui réponds, bien qu’un peu surpris par la question.
« Mmh. Oui. ‘fin, faut être débile pour pas l’aimer… Aaaah ! C’pour ça que tu d’mandes. Non, j’suis plus aussi stupide. »
D’un coup, ça paraît logique. C’est vrai que j’suis pas le plus fûté, que ç’se voit à des kilomètres. J’comprends sa question, maintenant. Heureusement que, malgré ma stupidité plutôt vachement encrée, j’sais voir une personne formidable quand j’en vois une.
« Elle est littéralement en train de me sauver la vie, alors. »
Et mes mots sont pesés. Ils ne sont pas exagérés, pas une seule seconde. Si elle n’avait pas accepté mon dossier, comme tant avant elle, j’n’aurais pas tenu face à toute cette pression. D’autant plu quand j’vois qu’elle ne me lâche pas, qu’elle croit plus en moi que je n’pourrais jamais y croire. Cette détermination qui m’aide à tenir le choc, qui m’aide à ne pas céder face au géant du streaming.
J’remarque qu’il ne quitte pas du regard la porte des toilettes. Est-ce qu’il m’écoute, même ? D’un coup, j’en doute. Il semble tellement préoccupé par c’qu’il se passe derrière cette porte. Un peu étrange, l’Monsieur. De là, vient l’idée d’les rejoindre. Sans même réfléchir, j’hoche négativement la tête. Une chance, le serveur arrive au moment où, il est possible, j’m’apprêtais à dire un truc débile.
« Une limonade et un café allongé, je me tourne vers Gregory et ajoute. C’est pour Martha. Son sang est fait de café à ce stade. »
A cause de qui, Eugene, hein ? A cause de toi !
J’doute que mes dernières mésaventures l’aide à se reposer, à oublier un peu ses responsabilités. J’ai la fâcheuse habitude de tout foutre en l’air, d’empirer tout c’que j’touche. Il était évidemment que c’procès, j’allais rien faire correctement pour que les choses aillent dans mon sens alors, c’café, c’est la moindre des choses qu’j’dois à la meilleure des avocates.
De là, Gregory part dans un mini-discours… Joli. En tout cas, des mots qu’j’comprends, ils sont jolis. Sauf qu’j’vais pas mentir, ensemble, ces mots, j’les comprends foutrement pas. Alors, comme souvent, quand j’vois qu’il a terminé, qu’il attend un réponse d’ma part, j’réponds, un peu au hasard, à l’aide des mots qu’j’compris, espérant ne pas être hors-sujet.
« Faut acheter des lunettes… si vous voyez flou, j’veux dire. Martha devrait porter des lunettes, j’la vois tout le temps plisser les yeux ! Ça abîme la vue et crée des rides, le duo perdant, quoi. »
Ouais, j'm'en suis bien sorti, là. Hein ? Siiiiii !
_________________
Can't take me anywhere
i’m really good at being good for nothing. you might get canceled just because we’re something. i’m drinking holy water self-destructing.
Joanne Prescott // Caleb Adelson // Thomas Fraser // Andrea Hopkins // Nyls Norwood // Valeria Myers // Eli Hartley // Stefan Salomon // Charlie Sharp // Christa Alcaraz // Oonagh Fitzgerald
36 ans, les années qui s'amassent et me font prendre conscience que le temps est un concept bien étrange...
Instabilité certaine dans ce domaine depuis toujours, qui aurait pu me prédire un sort aussi favorable? Heureux mari de Sofia, désormais Sutterlee ; ne réalisant pas ma chance, acceptant ce changement avec toute la maturité dont je dispose, tout l'amour que je suis capable d'offrir pour le restant de mes jours.
The sunshine trapped in our hearts it could rise again
But im lost, crushed, cold and confused with no guiding light left inside
You were my guiding light
Écrivain publié, mon premier roman, Étoiles Invisibles, est un franc succès. L'écriture devenant petit à petit une carrière sérieusement envisageable, je reste fidèle au poste de gérant de la concession automobile familiale, un engagement dont je ne peux me défaire.
Vivant dans une maison dans le quartier est de la ville, comprenant trop de pièces pour l'homme seul que je suis. Alors, j'adopte bon nombre d'animaux, qui vivent et déambulent aisément dans cette bâtisse exubérante.
ECRIVEZ! Noircir du papier est idéal pour s'éclaircir l'esprit
→ Grand amateur de jeu de fléchettes, il excelle dans ce domaine
→ Avare bricoleur, il aime rénover toutes sortes d'objets
→ Il possède une collection privée d'ouvrages rares et précieux
→ Engagé pour la cause animale, il agit bénévolement pour le bien être de bêtes diverses
→ Après une chute douloureuse à vélo, il boîte légèrement
→ Véritable passion pour les sneakers qu'il collectionne frénétiquement
→ Ne sait pas siffler.
L'amitié est le doux parfum de la vie, qui enrichit nos jours de rires partagés, de confidences sincères et de présence réconfortante.
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Dim 25 Aoû - 16:59#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
Fournir de l’énergie sur un autre problème. Que c’est lâche, vraiment.
Comment pourrais-je m’en vouloir, après tout? Le secret que je partage avec Martha n’a aucune raison d’être révélé, en tout cas, pas pour le moment. Je me suis engagé auprès de ma meilleure amie, pour lui rendre service et je ne compte pas trahir ma promesse. Bien entendu, il serait temps de faire un point sur notre couple mensonger mais pour le moment, ce qui me tracasse, c'est ce client bien mystérieux et unique en son genre, sans l'ombre d'un doute. Je me questionne. Je juge, ce qui est loin d'être poli. Mais j'ai besoin d'échanger avec lui, d'apprendre à le connaître. Mon aspect un peu trop protecteur, sans doute.
Mais je fuis également le sérieux d'un tel échange et mon regard se perd en direction de la zone réservée aux petits coins. Je me demande bien ce que les filles sont en train de se dire, elles qui ne sortent toujours pas des toilettes. Bien entendu, je suis mal à l’aise et imagine une quantité astronomique de scénarios. J’ai confiance en Sofia et Martha, elles n'agissent pas avec une certaine stupidité qui me caractérise, moi, un homme important dans leur vie. Il n’y a aucun intérêt pour que Sofia raconte notre tête à tête à Seattle et Martha pourrait sans doute vendre la mèche sur notre couple monté de toutes pièces mais… Mon instinct me dit qu’elle ne fera rien sans mon accord et sans m’en avoir parlé au préalable. La discussion et l’échange ont toujours été la clé de notre amitié sans faille. Un soucis à la fois, Gregory, et les brebis seront bien gardées. Un truc de ce genre, non?
Alors, aussi tiraillé que possible par ces suppositions, je m’adresse à Eugène de manière bien trop distante, agissant même avec une certaine condescendance qui ne me ressemble pas. Mais je me prends pour qui, à la fin, hein? Je ne suis pas le compagnon de Martha même si nous passons notre temps à le faire croire au monde entier. Mais la place naturelle que j’occupe depuis toujours dans la vie de ma meilleure amie me pousse à la protéger, à m’interroger et à défendre son bonheur, coûte que coûte. L’amour que je lui porte, il est réel et sort toujours victorieux de cette guerre des mensonges. Il prend le dessus tandis que j’écoute Eugène m’affirmer qu’elle lui sauve littéralement la vie, grâce à ses talents d’avocate et je rétorque, spontanément:
Oui, Martha est ce genre de femmes.
Je souris, repensant à la manière dont elle m’a aidé durant la période la plus noire de mon existence. C’est une âme si généreuse, si bienveillante. Ce n’est pas pour rien qu’elle excelle dans sa carrière, qu’elle réalise de véritables prouesses. Comme s’occuper d’un homme qui semble complètement à côté de la plaque? À l’écoute des dernières paroles d’Eugène, je ne peux me retenir d’exploser de rire. Littéralement. En plein fou rire, je peux sentir des larmes s’échapper de mes yeux et les contractions de mon ventre se faire toujours plus intenses. Je réussis pourtant à articuler, péniblement, mon rire perturbant la tranquillité des clients aux alentours:
AHAHHAHAHHHA… Elle est bien bonne… Martha, avec des lunettes… AHAHAHAHAHAHAHA…
La vision qui apparaît dans mon esprit est si... ridicule! Si Martha apprenait que je me fiche d'elle, elle serait furieuse... Mais les absents ont toujours tords, n'est ce pas? Je ne cesse de rire, sincèrement, cela me fait un bien fou, cela faisant des semaines que je n'avais pas été plongé dans une pareille décontraction. Reprendre mon sérieux semble impossible, pourtant, j’y arrive, ajoutant, le plus sérieusement du monde:
Vous semblez bien la connaître. Vous l’observez. Qu’est-ce que vous cherchez? Soyez sincère, je vous en prie.
Oui, Gregory, endosse le rôle du petit ami jaloux et inquiet… Il devrait y croire, n’est ce pas? Que ce mensonge me pèse sur les épaules! J’aimerais m’en débarasser, cesser cette mascarade… Pitié, faîtes que les filles reviennent! Et que ce quiproquo monte d'un cran, si cela est bien entendu possible...
J’ai fêté mon trente septième anniversaire au premier jour de l’été soit, le 21 juin.
❝ Je nous imagine sous les draps après l'amour, à nous laisser aller aux confessions, à achever ce bonheur qui nous dépasse...
Et peut-être que tu trouves cela étrange, et peut-être que tu trouves cela ridicule, et peut-être que j'aime t'aimer d'une façon un peu bête, absurde, ringarde, mais je trouve dans cette anomalie de la pensée — un peu de paix ; nous imaginer, me rend heureuse ❞
Je suis mariée à Gregory depuis le 20 septembre 2024.
***************
Je suis devenue éditrice littéraire il y a quelques années mais depuis que je vis à Monterey, j’ai démarré ma propre maison d’édition : Villanueva Editor. Son but est de donner une seconde chance aux romans que personne ne veut. Chez moi, rien ne se jette, tout se lit, tout se dévore…
À l’ouest de Monterey, charmante petite maison de banlieue où tout le monde connaît tout le monde.
Sofia est née en Espagne ☞ Elle est la 4ème d'une fratrie de 7 enfants ☞ Sofia est une amoureuse des livres depuis sa naissance ☞ Ses frères aînés se sont mariés jeunes ☞ Elle a quitté l'Espagne avec son frère il y a plus de deux ans ☞ Elle a fuit le mariage arrangé de sa famille tout comme son frère ☞ Ne fume pas ☞ N'a jamais pris de drogue ☞ Mais bois de temps en temps du vin, avec ses copines (Les supers Nanas) ☞ Sa famille est croyante, tout comme elle. ☞ Va à l'église le dimanche ☞ Pour elle, le mariage c'est sacré, mais avec la bonne personne ☞ A une ribambelle de neveux et nièces qu'elle adore ☞ Ne voulait pas d’enfant, jusqu’à ce qu’elle tombe enceinte ☞ Son métier, c'est sa passion. Elle est éditrice ☞ Elle travaille plus qu'elle ne vit réellement ☞ Son passe-temps favoris, c'est lire des livres
☞ Elle rapporte du travail à la maison tous les soirs ☞ Le vendredi soir était exclusivement réservé à son ami, Grégory jusqu’à ce qu’elle ne soit plus capable de gérer ses sentiments. ☞ a été en possession d'un manuscrit qu'elle adore plus que tout mais ne connaissait pas l'auteur de cette ouvrage avant qu’elle ne découvre qu’il a été écrit par Gregory ☞ Ils ont collaborés ensemble sur le roman du jeune homme ☞ Elle déteste le café, ne boit que du thé. Chaud, glacé ça n'a pas d'importance ☞ En 2ème prénom, elle porte celui d'Abuela, sa grand mère : qui est Estrella ☞ Sofia attend un petit garçon, prévu pour début janvier 2025
staff - to help you
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Mar 22 Oct - 14:55#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
Il n’y a pas de doute possible ; je suis extrêmement mal à l’aise de me retrouver face à la petite amie de Gregory. Mes nausées n’ont rien à voir avec de la nourriture avariée que j’aurais pu manger mais surtout avec le fait que j’ai mal agi. J’ai agi dans le dos d’une jeune femme et ça me rend malade. Je me dégoûte sincèrement. Être à quelques mètres de Martha qui me sourit sans s’imaginer une seule seconde que nous avons fauté avec Gregory, me rend de plus en plus nerveuse. Alors non, je ne cracherais pas le morceau, je ne suis pas idiote et sans coeur à ce point-là. De plus, je ne veux pas que l’homme qui partage sa vie porte tout le blâme de ce que nous avons fait.
Oh mon dieu, que j’aimerais revenir en arrière et nous arrêter à temps. On aurait éviter bien des tourments. En tout cas, c’est ce que je ressens. Je n’ai pas l’impression que Gregory s’en soucie autant que moi et je ne sais pas comment il fait pour vivre avec ça sur la conscience. Je sais que nous devons parler; c’est même primordial. Il faut qu’on en discute pour savoir quel chemin prendre pour la suite. Je me sens prise au piège avec Martha, dans cette salle de bain et je raconte n’importe quoi. Je voudrais juste m’en aller, quitter le restaurant et… me morfondre sous mes draps, hurler aussi fort que possible afin d’évacuer toute cette culpabilité mais je sais aussi qu’elle ne s’en ira pas. Je suis comme ça, et mon comportement de Seattle n’a pourtant rien à voir avec celle que je suis, j’ai beaucoup de mal à me comprendre ces derniers temps.
J’observe Martha, tout autant mal à l’aise que moi, sans réellement comprendre pourquoi elle se comporte de la sorte ? J’aimerais pouvoir dire la même chose à son sujet, concernant Gregory mais aucun son ne semble vouloir s’enfuir de ma bouche. Je lui souris, en guise de réponse tout simplement. Je ne peux pas dire que j’ai travaillé fort pour le roman, l’écrivain a fait tout le boulot tout seul, je n’ai fait que suivre une intuition qui s’est avérée être la bonne. Mais à quel prix, du coup ? Je me racle la gorge quand elle évoque sa présence et je me permets de renchérir :
« Non, bien sûr que non. Vous ne dérangez pas. »
Encore un autre mensonge, Sofia. Tu vas finir avec la médaille d’or si ça continue ! J’ignore vraiment si c’est une bonne idée de rester dans ce restaurant avec Gregory, elle, puis Eugène, que je ne connais pas du tout. On dirait qu’elle connaît mieux ces deux hommes que moi. Enfin, c’est une certitude rendue là. J’ajoute alors :
« Allons les retrouver, si vous le voulez bien ? »
Je serre ensuite les dents. J’aurais mieux fait de m’enfuir et au lieu de cela, voilà que j’emboîte le pas sur Martha, regagnant notre table et c’est à peine si j’ose un regard à Grégory. Je tiens cependant à m’excusez de mon comportement :
« Excusez-moi pour tout à l’heure, messieurs. De quoi parliez-vous ? »
Je doute que ce soit réellement de mes affaires mais je ne suis pas certaine de rester longtemps pour le coup. Endurer une telle mascarade n’est franchement pas de mon ressort…
HJ: sincèrement désolée du délai de réponse J’espère que le sujet est toujours d’actualité
_________________
LIFE IS NOT EASY
Martha Sighbury
355
cooks + she/her
la sublime emma stone
wild heart ♡ (avatar) + endlesslove (sign)
Colleen Princeton (E. Olsen) x Elisabeth Lockhart (C. Foy)
trente-cinq printemps, automne ou hivers. Qu'importe, tu foules cette terre depuis toutes ses années.
Et bien, célibataire au diable le harcèlement de maman Sighbury. Coeur légèrement handicapé, aimer avec un grand A est une forme bien trop étrangère à ta personne.
Cependant...
Tu prends conscience, petit à petit qu'eugene lawson est bien plus qu'un client à tes yeux. Il n'en sait rien et heureusement, tu sais qu'il est inconvenable, même impensable de craquer pour son client.
avocate, vous savez la personne qui arrive à sortir de l'embarras les gens dans des situations vraiment compliquées, portant une magnifique robe signé justice. c'est toi ce bout de femme.
Quartier ouest - dans un appartement avec sa soeur Capucine, avec vue sur mer.
gregory sutterlee - ton encrage sur cette terre, ton point de repère, ton tout. l'homme qui a accepté un jour, pour tes beaux yeux, de jouer les faux couples, sans penser aux conséquences. Le meilleur.
Sujet: Re: Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable! Mar 29 Oct - 19:39#
Duos étonnants... Pour Quatuor inévitable!
Et c'est avec une certaine angoisse que je me retrouve face à Sofia, j'aurai tellement préféré la rencontrer dans d'autres circonstances, sans porter l'étiquette petite amie de l'homme qu'elle aime. Oh que j'espère qu'elle aime de tout son coeur Gregory mais au vu de la scène que nous venons de voir, je pense sans m'y bruler les ailes qu'elle a des sentiments pour lui. Je devrais être sur un petit nuage concernant ce duo, mais je ne peux pas, je viens tout gâcher. Je ne pensais pas que ça allait prendre de telles proportions. J'avais des regrets, c'était indéniable, je voulais arranger les choses, mais je ne savais pas comment faire. Lui dire la vérité, la rassurer, expliquer que Gregory n'a aucun sentiment me concernant. Aucun d'amoureux en tous les cas. Mais malheureusement, je ne peux rien dire de cela. Pas comme cela. Je comprendrais que Greg me déteste à ce moment précis d'avoir accepter ma proposition. Je regrette tellement ma p*tain d'idée. Mais cela ne sert à rien de se fulminer à ce moment là et désormais je dois faire avec. Soupire. Elle évite mon regard, je la sens tendue et je n'ai aucun mot pour la réconforter, et je déteste cela.
« Euh oui... »
Et je la sens fuir de nouveau. Bon là pour le coup, c'est moi qui n'est aucune envie de les revoir. D'ailleurs je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée que ces deux là soient ensemble autour de la même table. J'espère qu'il n'y a aucune discussion nous concernant, me concernant. Oh pitié j'espère en tous les cas. Je me mordillais les lèvres en arrivant vers eux, le coeur battant. Je n'arrivais pas à cerner l'expression de Gregory, je le questionnais du regard mais bien évidemment il ne me regardait pas vraiment. Rrrr. Je n'arrivais pas non plus à regarder Eugene qui pour le coup ne devait rien comprendre, moi qui mettait un point d'honneur de séparer la vie privée de la vie professionnelle, là tout se mélangeait et je ne savais pas comment gérer tout cela. Je ne veux pas savoir de quoi ils étaient en train de parler, je refuse. Je m'installe et je tente de trouver une phrase simple qui puisse détendre l'atmosphère, me détendre moi, surtout car je suis dans une étrange position. Qu'est-ce qu'ils ont pu parler ? Tant que ce n'est pas de ma vie privée. Pitié.
« J'imagine que c'est le moment de... » Fuir, très loin vraiment très loin.
Malheureusement, ce n'est peut-être pas la phrase à dire. A vrai dire, je veux m'effacer, passer sous la table, disparaitre pour de bon. Mais non, on va essayer de faire en sorte que ce soit le meilleur moment. FUYONS.
« S'éclipser, on a beaucoup de travail avec Eugene et je crois qu'on était en train de vous déranger. On va filer... » Pitié, qu'aucun d'eux ne vienne à me contredire, je crois que nous avons tous de sortir de cet endroit et le plus vite possible.