rencontre hasardeuse (celian)

Bouquet disposé dans un vase.
Elle agrémente le tout de quelques oeillets qu'elle pique dans les roses qu'elle a assemblé. La blonde se plaît à créer des bouquets originaux, des couleurs qu'elle peut étaler comme bon lui semble avec l'envie certaine que ça puisse plaire. Ici, c'est son refuge, c'est là où elle se sent le mieux. Elle a travaillé si dur pour pouvoir ouvrir sa boutique, pour pouvoir créer un endroit propice à la douceur et à la tendresse. Tout le monde vient acheter des fleurs pour une bonne raison, pour une personne chère à son coeur, pour offrir, pour faire plaisir ou pour rendre hommage, d'une façon ou d'une autre, un bouquet est plus parlant que certaines paroles. Elle termine d'ajuster son bouquet lorsqu'un bruit lui fait froncer les sourcils. De l'eau. Comme des gouttes, puis des gouttes qui deviennent un flux constant. Avant qu'elle ne puisse comprendre ce qu'il se passe Mira voit de l'eau se répandre sur le sol de sa boutique. C'est la panique quand ses grands yeux bleus s'ouvrent en grand, levant la tête quand la porte s'ouvre sur un nouveau client. De l'eau jusqu'aux chevilles, Mira est presque désespérée quand son regard croise celui de l'inconnu. La porte s'est refermée derrière lui et le système de sécurité s'est enclenché, impossible de pouvoir ressortir. Je suis désolée, il y a une fuite quelque part, sûrement du à une panne de courant ou un fusible défectueux. Il n'était sans doute pas venu pour jouer aux apprentis bricoleurs, mais ils sont coincés de toutes façons.
C'est une malchance de plus et Mira aurait aimé que ce soit la seule mais ça ne cesse de s'accumuler ces derniers temps à son plus grand désarroi. Vous y connaissez quelque chose en électricité ? Elle l'espère parce que ce n'est pas elle qui va pouvoir beaucoup l'aider. Elle passe nerveusement ses doigts dans ses longs cheveux blonds, inspirant un peu, se rendant déjà dans l'arrière boutique pour chercher l'origine du problème, Mira pensait passer une journée calme et paisible mais c'était sans compter sa malchance qui ne cesse de s'acharner sur elle et bien que ça ne soit pas juste c'est malgré tout devenu une habitude à son plus grand malheur. Je suis désolée je vais essayer de débloquer la porte. Consciente qu'ils risquent d'être coincés pour un moment.

C’est drôle comme la vie nous joue parfois des tours. Parce que, perdu dans ses pensées, Célian ne peut s’empêcher de réfléchir aux derniers échanges qu’il a eu avec sa correspondante secrète. Il ne sait ni qui elle est, ni d’où elle vient. Pourtant, il connaît les aspects les plus secrets de sa vie et elle les siens, et ils ne savent rien l’un de l’autre. Quel magnifique paradoxe. Pourtant, s’il y songe, c’est parce qu’elle lui a à nouveau demandé quand ils pourraient se rencontrer. Est-ce qu’il est prêt à rendre cette relation aussi réelle ? Cette fille est devenue sa confidente, le réceptacle de ses pires pensées, parfois, il a même eu peur de la faire fuir à force de trop se révéler. Qu’en serait-il s’ils venaient à pouvoir se parler ? Il aimerait mettre des mots plus concrets sur cette relation mais l’appréhension gagne du terrain et il est incapable de lui proposer quoi que ce soit. Et il doit se concentrer sur autre chose, ce qui est difficile puisqu’il s’apprête à rentrer chez un fleuriste. Mais il a une course à faire, un cœur à gagner. Enfin, rien de romantique, il a l’intention d’embellir un bureau. Celui de la secrétaire personnelle de son patron. Il a besoin d’être dans ses bonnes grâces alors il la chouchoute comme elle ne l’a probablement jamais été. Il déteste cette manipulation de haut vol et pourtant, il s’est pris d’affection pour elle, au bout du compte. Alors il lui faut une plante dont elle prendra soin et qui lui fera penser à lui à chaque fois qu’elle ira chercher de l’eau pour l’abreuver. Son plan est parfait, cousu de fil blanc, il le monte depuis des mois maintenant. Alors il sait qu’il en viendra à bout. Sauf que, lorsqu’il se pointe dans la boutique, il ne s’attend pas vraiment à être accueilli par une jeune femme au regard désespéré qui le regarde comme si elle ne s’attendait pas à voir quelqu’un débarquer. Elle a les pieds dans l’eau et visiblement, quelque chose cloche. «Je suis désolée, il y a une fuite quelque part, sûrement dû à une panne de courant ou un fusible défectueux. » Est-ce que c’est une façon de lui dire qu’elle a mieux à faire que de le servir ou un appel à l’aide ? C’est assez difficile de le déterminer. En tout cas, un bruit suspect derrière lui l’oblige à se retourner et à constater que la porte est bloquée de l’intérieur. Une boule monstrueuse lui remonte le long de la gorge. Il est coincé dans la boutique. Sa claustrophobie ne peut pas s’accommoder de cette information. C’est la deuxième fois en peu de temps qu’on le confronte à sa plus grande angoisse, c’est quoi la prochaine étape ?

« Vous y connaissez quelque chose en électricité ? » Il en a oublié, l’espace de quelques instants, qu’il n’est pas seul. Il se retourne et l’entend s’excuser de nouveau, il se rend compte alors qu’il n’a même pas encore ouvert la bouche. « En électricité ? Nous avons les pieds dans l’eau, hors de question de toucher à quoi que ce soit d’électrique dans ces conditions. » Oui, parce qu’il vient de constater que lui aussi, commence à avoir les chaussures tremper, l’eau se répand dans toute la boutique. « On s’occupe d’abord de l’arrivée d’eau. » Oui voilà, faire quelque chose de ses dix doigts, trouver une solution pour empêcher son cerveau de boucler sur l’information la plus flippante. Ils sont coincés pour l’instant. Autant tout mettre en œuvre pour sortir de là plutôt que de paniquer. Toute sa volonté s’emploie à ça. « Vous avez un compteur d’eau ? Une arrivée ? Il faut la couper. Ensuite, on va essayer de tout éponger et après seulement, on s’occupe de l’électricité. Ça vous va ? » Il s’approche de la jeune femme, constatant que l’eau est plus concentrée là où elle se trouve. « Les plantes n’aiment pas l’eau chaude ? » S’amuse-t-il à plaisanter nerveusement, tandis que l’eau s’infiltre à travers son pantalon pour refermer son empreinte glacée autour de sa cheville. « Vous auriez pu être plus chanceuse, j’ai des notions très aléatoires en bricolage et je suis un tantinet claustro, c’est pas vraiment votre jour ! » Aucune raison de s’en cacher, la façon dont il s’agite parle pour lui. Il a besoin de s’occuper.

@Mira Fitzgerald coeur

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••• selkies mood •••

Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.

Mira ne s'attendait pas à une telle catastrophe mais il faut croire que sa journée ne pouvait pas bien se terminer. Elle aurait du s'en douter, la matinée s'était révélée chaotique, un brin compliquée, et elle semblait s'empirer un peu plus à chaque minutes qui passaient. Les pieds dans l'eau, le regard désespéré, c'est presque un appel à l'aide qu'elle adresse à l'homme qui vient d'entrer dans sa boutique. Il ne peut plus rien arriver de pire, si ? Elle n'espère pas, et maintenant que les pieds sont mouillés et qu'ils sont coincés dans sa boutique, autant trouver un moyen d'arrêter l'arrivée d'eau et remettre l'électricité. Mira réfléchit vite, mais pas assez bien ,pas bricoleuse dans l'âme, elle ne se rend pas compte du danger qu'elle avance, eau et électricité ne font pas bon ménage et une chance que cet homme soit arrivé avant qu'elle n'aille mettre ses mains dans les fils électriques, évitant ainsi un accident qui pourrait être fatale. Oui vous avez raison je.. je n'y avais pas pensé. Elle avoue, un peu honteuse. Bien sûre qu'il a raison, et Mira ne remarque pas tout de suite son trouble et son agitation, sans doute parce qu'elle ne sait pas où donner de la tête avec les dégâts qui sont entrain de s'accumuler dans sa boutique.
Heureusement pour elle, il décide de prendre les choses en mains, à commencer par l'arrivée d'eau. Il a raison, une chose à la fois, d'autant que l'eau est entrain de tremper leurs chaussures et chevilles, trempant ainsi le reste de leurs pantalons. Oui venez, c'est dans l'arrière boutique, la fuite doit venir de là-bas. Mira lui fait signe de la suivre, en passant devant lui pour l'amener plus loin, à l'arrière-boutique, dans un coin. les plantes sont entrain de me maudire d'essayer de les noyer. Elle tente de faire de l'humour pour dédramatiser la situation ,bien que ça ne soit pas drôle, car si jamais elle perd les fleurs et les plantes qu'elle vend à cause de cette catastrophe, le chiffre d'affaire ne sera pas bon ce mois-ci et Mira ne peut pas vraiment se permettre de perdre de l'argent, surtout pas. Elle fait comme elle peut pour s'en sortir, un petit pas à la fois. A ses mots, elle comprend alors que l'angoisse peut rapidement le submerger, elle est bien plus palpable maintenant qu'elle réalise qu'il n'estpas en trés bonne posture. Je ne suis pas trés douée en bricolage mais on devrait s'en sortir, nous sommes deux et croyez moi c'est une chance pour moi. La situation aurait été bien plus complexe si elle s'était retrouvée seule dans la boutique. Mira tend doucement ses doigts vers les siens pour prendre sa main. Ne vous inquiétez pas, je vous promets qu'on va vite sortir de là. Elle va en tout cas devoir trouvé un moyen de détourner ses pensées.
Ils arrivent dans l'arrière-boutique inondée elle aussi, l'arrivée d'eau s'y trouvant, voilà la première étape de leur fuite.

« Oui vous avez raison je.. je n'y avais pas pensé. » Elle semble un peu perdue et désorientée, son instinct premier est clairement de lui venir en aide, avant de songer à ce qui le fait flipper dans l’instant. Se concentrer sur autre chose que sa petite personne lui semble une bonne idée, lumineuse, même. Il met toute son énergie à monter un plan qui lui parait excellent, même s’il n’a aucune notion en électricité. Au moins, ils peuvent procéder par étape. Et c’est exactement ce qu’il suggère. Il constate avec soulagement qu’elle adhère assez bien à son idée puis elle l’incite à la suivre vers l’arrière-boutique pour trouver de quoi stopper l’inondation. Il s’arrête un instant quand il sent sa main attraper la sienne. « Ne vous inquiétez pas, je vous promets qu'on va vite sortir de là. »] Il tourne la tête vers elle et lui adresse un sourire. « Disons qu’après, il faudra toujours que je vous achète ce que je suis venu chercher, à la base. » Il glisse un peu d’humour dans son ton tremblant parce qu’il se veut rassurant. Il ne va pas disjoncter parce qu’il est coincé, n’est-ce pas ? Lui-même ne sait pas vraiment de quoi il est capable. Alors on va dire que pour l’instant, il se concentre sur autre chose. Pourtant, l’espace d’une seconde, à la lumière de son regard, un drôle de sentiment de confiance s’installe, comme une connexion inexplicable qui se fait entre eux. La jeune femme est magnifique, il n’y a aucun doute, pourtant, il sent, diffusément, que ça n’a rien à voir avec ça. D’où est-ce que ça vient ? Il n’a pas vraiment le temps de s’arrêter sur la question.

Quand ils arrivent dans l’arrière-boutique, Célian repère rapidement l’arrivée, il ne lui faut pas vraiment longtemps pour en comprendre le système et le désactiver. Tout de suite, un léger silence se fait dans la boutique, l’écoulement se stoppe progressivement. « Ça, c’est fait. C’était un peu la partie la plus facile. » Il n’y avait pas grand-chose à faire, en réalité. Pourtant, il constate que c’est une véritable piscine. Il l’interroge alors. « Vous avez de quoi éponger ? Des sceaux ? Si on arrive à évacuer assez d’eau, on devrait pouvoir toucher le compteur électrique sans trop de problème. » Même s’il est quand même en train de se demander s’il ne serait pas plus prudent d’appeler de l’aide directement. Les pompiers devraient réussir à forcer la porte d’entrée. Mais les déranger pour ça ? Il vaut mieux essayer de régler les choses l’une après l’autre. De toute manière, il n’y a pas d’électricité dans la boutique, pas vraiment de risque que ça finisse mal. Enfin, il n’est pas vraiment un expert en la matière. « Quand vous disiez « vite », vous avez peut-être parlé un peu vite. » Il tente de désamorcer son stress et ça passe, bien souvent, par le besoin de parler. « On peut même se tutoyer, je pense, ce genre d’épreuve forge des amitiés solides. » Il regarde autour de lui pour voir à peu près par où ils pourraient commencer. Et ils en ont pour un bon petit moment, c’est une certitude.

@Mira Fitzgerald rencontre hasardeuse (celian) 990743424

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Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.

Mira ne sait pas gérer les situations d'urgences, du moins quand ça concerne les pannes d'électricités et une inondation. Elle inspire doucement et prend la main du brun dans la sienne pour le mener vers l'arrière-boutique. Un geste sans doute instinctif, une façon de se rassurer et le rassurer, une pierre deux coups. Vous êtes bloqués ici et vous êtes entrain de m'aider, je vous offrirais le bouquet que vous voulez ! C'est le moins qu'elle puisse faire. Et pour le dédommagement, et pour le remercier de traverser cette épreuve avec elle, parce que sans lui elle se serait retrouvée en mauvaise posture. Mira lui sourit doucement, comme l'impression de le connaître sans pouvoir mettre le doigt dessus. Une impression de déjà vu, presque familière, qui lui donne envie de faire confiance à cet homme dont elle ne connaît même pas le nom. Elle se rend compte de sa maladresse, et décide de rapidement rectifier la situation. Je me rends compte que je ne connais même pas votre prénom ! Moi c'est Mira. elle murmure dans un sourire, se présentant à lui.
L'arrivée d'eau est trouvée et heureusement pour Mira, le brun semble s'y connaître un minimum. Suffisamment pour comprendre le système et couper l'eau qui ne s'écoule plus à présent. Elle soupire de soulagement, ayant presque envie de le remercier encore une fois. La partie la plus facile ? Tu sais que si j'avais été seule j'aurais sans doute de l'eau jusqu'au cou à l'heure qu'il est ? Elle exagère peut-être un peu, ce n'est pas possible que l'eau monte autant, mais la métaphore reflète surtout son incapacité à pouvoir gérer des aléas de cette ampleur.Oui je dois avoir ça. Elle hoche rapidement la tête et s'affaire déjà à chercher des seaux et des éponges. Quelques placards qu'elle ouvre pour pouvoir trouver tout ce dont ils ont besoin. Elle lui donne une éponge et en prend une également, s'abaissant pour pouvoir éponger le carrelage, absorber le surplus d'eau. Peut-être que je devrais songer à ouvrir une piscine plutôt qu'une boutique de fleur non ? Ou alors une piscine végétale ? On tient un truc là ! Mira rit légèrement, incapable de contenir le flot de ses pensées quand l'angoisse est présente. Beaucoup de dégâts en peu de temps. D'abord les vitres avec la tempête, et maintenant l'électricité et l'eau ? C'est beaucoup, et émotionnellement c'est difficile. Le terme était mal choisit, le plus rapidement possible plutôt d'accord ?Un sourire encourageant pour qu'il n'ai pas peur, ils sont ensemble, qu'est-ce qu'il pourrait leur arriver ? Elle sait que les peurs ne se contrôlent pas, mais elle veut lui signifier qu'elle est là. Avec plaisir tutoyons-nous. je crois qu'on se rappellera de cette rencontre. Sceaux et éponge pour retirer l'eau, les pieds et les chevilles trempées, s'ils ne tombent pas malade ce sera un miracle.

@Célian Barrows

« Vous êtes bloqués ici et vous êtes en train de m'aider, je vous offrirais le bouquet que vous voulez ! » Célian lui adresse un sourire. « Et vous n’y êtes pas pour grand-chose. » Il secoue légèrement la tête. Pourquoi elle lui offrirait quoi que ce soit, alors qu’elle est elle-même en grande difficulté ? La jeune femme finit par se présenter et par le tirer de ses réflexions. Il s’approche pour lui tendre la main. « Célian. » Il lui adresse un léger sourire. Malgré la beauté évidente de la jeune blonde, il ne s’attarde pas réellement sur ça mais plutôt sur cette étrange proximité qu’il ressent immédiatement en la touchant. C’est presque bizarre.

« La partie la plus facile ? Tu sais que si j'avais été seule j'aurais sans doute de l'eau jusqu'au cou à l'heure qu'il est ? » Il lui adresse un sourire. « Je ne suis pas sûr que ce soit physiquement possible. » L’eau finirait par s’évacuer ailleurs, de toute manière mais il comprend que c’est une façon de parler. Elle lui apporte tout le nécessaire pour qu’ils puissent se mettre au travail rapidement et il s’empare du sceau et des éponges qu’elle lui tend. Ils vont en avoir pour une éternité. « Avec plaisir tutoyons-nous. je crois qu'on se rappellera de cette rencontre. » Il acquiesce dans un sourire. « C’est plutôt original en effet, ça peut être le début d’une très belle histoire. » Il n’est pas à proprement parler dans la drague. Mais Célian aime bien séduire, même si la plupart du temps, il ne concrétise pas. Il aime flirter, jouer avec les mots, les regards, les effleurements. Pourtant, il ne mène que rarement sa barque à destination. Et puis, il a déjà de quoi s’occuper, pour l’instant. Un dernier regard autour de lui le convainc assez rapidement de ne surtout plus penser au fait que les portes sont closes et qu’il est complètement coincé. Malgré les mots rassurants de la jeune femme, il ne parvient pas à faire taire l’angoisse qui se pointe. Alors, il s’attelle à sa tâche en cherchant à éteindre son cerveau et la part irrationnelle de ses peurs. « Une piscine végétale, ça peut être une bonne idée. » Il sent, de façon assez diffuse, qu’elle a aussi besoin de parler et elle évacue son stress de la même manière que lui ce qui l’amuse, finalement.

« Je n’ai pas vraiment la main verte » Avoue-t-il finalement. Il n’a jamais réussi à tenir en vie la moindre plante. Il repense à ce qu’elle lui a dit, un peu plus tôt, concernant le bouquet qu’elle voudrait lui offrir. « En fait, c’est pas un bouquet que je cherche. C’est plutôt une plante, un truc qui s’entretient et se bichonne sur le long terme. C'est pour quelqu'un d'un peu particulier. J’ai demandé conseil à une amie qui tient une boutique aussi, elle m’a parlé d’un truc, il faudra que je retrouve le nom qu’elle m’a donné. » Il se souvient de cette conversation qu’il a eu avec sa correspondante inconnue. Il n’a pas donné les détails de son projet mais il lui a demandé de l’aide pour une femme d’un certain âge. Lui avouer qu’il séduit secrètement la secrétaire de son boss pour récupérer des infos, ça n’a rien de très glorieux ni très chevaleresque. Il n’est jamais réellement rentré dans les détails de l’affaire qu’il poursuit en ce moment, même s’il a pris l’habitude de tout lui dire, il cache une partie sombre de ses désirs de vengeance qui le grignotent doucement. Il lui suffira de retrouver le nom qu’elle lui a donné. Ou alors, il peut attendre de voir si la jeune blonde a la même idée et mettre en compétition leurs deux esprits. Sans savoir qu’en réalité, ils n’en forment qu’un seul.

@Mira Fitzgerald rencontre hasardeuse (celian) 990743424

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Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.

Mira se présente quand elle réalise qu'elle ne l'a toujours pas fait, les mains se serrent et une étrange sensation de bien-être l'envahit. Comme si elle le connaissait depuis toujours. Sensation présente qu'elle ne s'explique pas, mais qui agrandit davantage son sourire. Célian. C'est un beau prénom. Mira exagère peut-être un peu, mais elle n'aurait pas su se débrouiller toute seule, qu'ils soient coincés ici tous les deux est un mal pour un bien, pour elle en tout cas, pas sûre que ce soit le cas du brun entre ses angoisses et le temps qu'il perd ici. Armés de leurs seaux et leurs éponges, l'eau va mettre du temps à s'écouler, à s'évaporer. Bien sûre que c'est le début d'une belle histoire. La blonde ne peut s'empêcher de lui sourire. Une histoire d'amitié en tout cas. Mira parle beaucoup, une façon d'évacuer son stress. Une façon de calmer ses angoisses aussi.
Cette boutique c'est toute sa vie, alors elle espère que les dégâts ne seront pas trop importants. Un concept est tenu, pas sûre qu'il soit suivi, mais il y'a tout de même de l'idée. Baissée, elle éponge l'eau comme elle le peut, espérant que les portes se débloqueront bientôt. Elle va sans doute rester une bonne partie de la nuit ici, entre la tempête et cette inondation , les catastrophes ne cessent de s'accumuler à Monterey. Il existe des tas de plantes qui ne nécessitent pas beaucoup d'entretien. Elle sourit doucement, Mira a bien quelques idées dans la tête et si le nom ne lui revient pas, ils devraient pouvoir trouver ça ensemble. D'abord les cactus, il y'en a de toutes sortes, des gros, des petits, et les fleurs qu'ils produisent sont trés jolies. Pas besoin de beaucoup d'eau pour les entretenir. Elle explique, en essorant son éponge dans le seau. Il y'a aussi l'aloe vera, c'est une jolie plante et elle a de nombreuses propriétés. Elle pourrait toute les énumérer, mais pas certaine que ça l'intéresse. C'est pour toi ou pour offrir ? Une curiosité peut-être mal placée, Mira ne peut s'empêcher de demander. C'est parfois différent, quand la plante ne nous appartient pas, une signification particulière, elle ne voudrait pas commettre de faux-pas, surtout si c'est pour une histoire de séduction ou pour offrir. Oui. Les possibilités sont infinies.

« Bien sûre que c'est le début d'une belle histoire. » C’est super étrange, cette sensation qui l’envahit quand son regard croise le sien à ses mots. Il y a un truc qui vibre en eux et qu’il ne sait pas expliquer. Il n’a jamais réellement cru au coup de foudre et il a le sentiment que ça n’y ressemble pas du tout. Il ne sait pas mettre le doigt sur la familiarité avec laquelle il arrive à être à l’aise en sa présence, ni ce qui le pousse à réellement passer au-dessus de sa claustrophobie pour se contrôler assez et pour l’aider sagement avec la galère dans laquelle elle est. C’est familier, et c’est étrange. Il ne la connaît pas, il pourrait jurer qu’il n’aurait pas oublié une femme de ce genre. Et pourtant, il y a bien quelque chose. L’agacement n’a pas le temps de prendre le dessus, il faut absolument qu’il se concentre sur ses tâches tout en l’écoutant parler, sûrement un moyen pour elle d’évacuer le stress causé par toute cette belle pagaille.

Alors tandis qu’ils épongent, il en profite pour lui demander conseil. Il l’a déjà fait auprès de sa correspondante mystère et il est curieux de savoir ce qu’une autre professionnelle peut en penser. Il était venu avec l’idée de suivre les conseils de son amie mais finalement, confronter les idées et parler lui paraît une meilleure idée. Et il écoute, avec l’attention d’un élève à qui on fait la leçon, tandis qu’il éponge le sol sagement et qu’il essore l’eau accumulée dans le sceau qu’elle lui a amené. Ses chaussures sont trempées, ses chaussettes glissent à l’intérieur, s’il ne chope pas une pneumonie, il pourra s’estimer heureux. « Le cactus demande trop peu d’entretien, je veux qu’elle le cajole tous les jours. » Qu’elle pense à son attention à chaque instant, à chaque fois qu’elle doit renouveler ses attentions pour sa plante. Le reste l’intéresse d’autant plus, il acquiesce légèrement, prenant en compte son idée avant de répondre. « Non, c’est pour une femme qui travaille avec moi. » Ca aussi, il l’a déjà dit à sa correspondante, il ne sait pas s’il doit entrer dans le détail pour autant, mais finalement, il se lance, concentré sur sa tâche. « C’est pas une histoire de séduction, je ne veux pas qu’elle croit que je cherche à lui proposer quelque chose. Je veux juste que ça lui fasse plaisir et qu’elle ait le sourire à chaque fois qu’elle entre dans son bureau. Quelque chose de joli, de simple à entretenir mais qui demande une certaine attention. » Bon sang, en le disant, il se rend compte d’un truc et rit légèrement. « Est-ce que ça existe seulement, ça ? » Il se dit qu’il est peut-être trop exigeant, finalement. Il ne sait pas dans quelle mesure sa requête est un peu folle et carrément floue.

Il lève légèrement les yeux au ciel en se moquant de lui-même. « Tu dois me prendre pour un barge avec mon histoire de plante qu’on cajole. Je me suis juste dit que ça pouvait faire un cadeau sympa. » Est-ce qu’il a l’air d’un déséquilibré, là comme ça ? Bon, peut-être que finalement, il s’en fiche, après tout. « Mais tu dois avoir ton lot de demandes farfelues, non ? » Il est curieux de savoir ce que les gens viennent chercher, ici. Sûrement des plantes pour offrir, des fleurs pour se faire pardonner, des bouquets pour faire des demandes particulières. Est-ce qu’il a des personnes avec des exigences aussi étranges que les siennes. Tant qu’ils sont coincés, autant continuer à papoter et à échanger.

@Mira Fitzgerald rencontre hasardeuse (celian) 990743424

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Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.

C'est une catastrophe dans la boutique. l'eau est abondante et la blonde ne doute pas un seul instant qu'elle aura des dégâts à réparer. Mais être auprès du brun l'aide à ne pas trop se focaliser là dessus, heureuse d'avoir de l'aide, et elle l'écoute lui expliquer la raison de sa venue ici. Une raison qui lui semble familière, comme une impression de déjà vu... Un cactus, pour une collègue de travail. Pas de jeu de séduction à la clé, seulement l'envie de faire plaisir, ce qui est rare de nos jours, parce qu'offrir des fleurs pour séduire est un fait avéré depuis trés longtemps. Mira le regarde, avec un peu trop d'insistance, ayant conscience qu'elle le dévisage depuis quelques secondes mais elle ne peut pas croire que ça ne soit qu'une coïncidence.Non je ne te trouve pas fou du tout. Elle sourit un peu, en secouant lentement la tête. Je suis partisane du cajolage de plante, ça adoucit un peu la vie. Elle essore l'éponge qu'elle a entre les mains, se demandant si elle peut vraiment laisser les mots franchir ses lèvres. Mais pas le temps d'y réfléchir plus longtemps, parce que c'est plus fort qu'elle. Oh crois moi j'en ai vu des demandes étranges. Des demandes de fleurs aux couleurs qui n'existent pas, ou encore des maris venus chercher des bouquets pour se faire pardonner d'adultère. Puis il y'a les plantes tendances du moment, celles qu'on peut voir sur les réseaux sociaux mais qui sont presque impossible à trouver en boutique, pour la simple et bonne raison que ce sont des plantes greffées et qu'il n'est pas possible d'en trouver. Jargon un peu trop technique, elle se rend compte qu'il ne doit sans doute pas comprendre tout ce qu'elle dit.
La blonde mord légèrement sa lèvre. Non en fait je.. j'étais entrain de penser que ton histoire m'était familière. Elle explique finalement. J'ai un ami qui cherchait une plante pour un collègue de travail aussi, on en a discuté pas plus tard qu'hier. C'est étrange non ? Maintenant c'est toi qui va me prendre pour une folle. Mira rit légèrement. Mais voilà je trouvais la coïncidence folle, alors je voulais te la partager. Peut être que Mira n'est pas si loin de la vérité.

@Célian Barrows

« Oh crois moi j'en ai vu des demandes étranges. Des demandes de fleurs aux couleurs qui n'existent pas, ou encore des maris venus chercher des bouquets pour se faire pardonner d'adultère. Puis il y'a les plantes tendances du moment, celles qu'on peut voir sur les réseaux sociaux mais qui sont presque impossible à trouver en boutique, pour la simple et bonne raison que ce sont des plantes greffées et qu'il n'est pas possible d'en trouver. » Célian observe la jeune femme en souriant et en écoutant attentivement ce qu’elle lui raconte. Elle est passionnée par son métier et ça se voit comme le nez au milieu de la figure. D’un côté, ça lui semble incroyablement familier. Leur conversation, sa fluidité et parler de tout ça, c’est comme une impression étrange de déjà-vu. « Et on vient chercher quoi, quand on veut se faire pardonner un adultère ? » Il ricane légèrement parce que c’est cliché au possible. Ce qui le surprend le plus, c’est que ces hommes n’ont aucun mal à confier la raison de leur présence, aucune honte ? Il y a des choses qu’il peut tolérer mais la trahison, c’est bien un point sur lequel il sera à jamais intransigeant. Il déteste ça, littéralement.

Et puis, tout à coup, le temps se suspend. Comme si quelque chose flottait entre eux. Leurs regards se croisent et la jeune femme parle, sans qu’il n’arrive à bien comprendre ce qu’elle lui explique. Pas plus tard qu’hier. Ami. Collègue de travail. Discussion. Célian suspend chacun de ses gestes et observe Mira comme s’il la voyait enfin, comme si elle n’était pas une étrangère dans une boutique de fleurs. Il a un temps d’arrêt incroyablement long. « Folle, non. » Bon sang, ou alors, il est sur le point de le devenir lui aussi. Il n’y a pas de coïncidence dans ce monde, pas d’aussi évidente, en tout cas. Est-ce que c’est seulement possible ? « J’ai eu cette conversation hier, aussi. » Il cligne des yeux, pas sûr de bien comprendre où ça peut bien les mener. « C’est une amie avec qui j’échange depuis des années. Sans savoir qui elle est. » Bon, au pire, elle va trouver ça étrange et le juger, ce qui n’est pas très grave en soit. Au mieux, elle va lui dire que son ami aussi, elle ne l’a jamais rencontré et elle discute avec lui depuis une paire d’années, sans qu’ils ne se soient jamais vus. Non, ce serait complètement dingue que sa correspondante secrète, celle qui connaît les aspects les plus noirs et les plus complexes et sa personnalité, se trouve en face de lui. Qu’ils vivent dans la même ville depuis un moment sans le savoir, qu’ils se sont rencontrés par le plus grand des hasards aujourd’hui. Non, c’est complètement fou. « On va mutuellement finir par se prendre pour des fous. » Il se moque de lui-même mais son cœur a légèrement accéléré sa course. Son cerveau lui, refuse encore l’information, visiblement, parce qu’il n’a pas encore accepté l’évidence.

@Mira Fitzgerald rencontre hasardeuse (celian) 990743424

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Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.

Des demandes extravagantes, Mira en a vu passer des tas. L'infidélité en première ligne des achats s'effectuant dans sa boutique.En général des roses, parce qu'on fait souvent dans le cliché. Alors qu'en réalité, ce sont les tulipes blanches qui sont le symbole du pardon, et si tu veux mon avis, je pense que ça ferait plus d'effet qu'un simple bouquet de rose rouge. La blonde s'attarde sur ses explications, avec cette sensation inexplicable de déjà vu, cette sensation de déjà le connaître. Plus la discussion s'étire, et plus ça lui semble fluide. Drôle de sensation. Elle a l'impression de paraître folle, parce que ce sentiment n'est pas commun, mais elle ne voudrait pas qu'il la regarde comme si elle était un extra-terrestre. Toi aussi ? Il lui faut un peu de temps pour réaliser et comprendre.
Puis le temps s'arrête, et la blonde écarquille lentement ses yeux. C'est trop de coïncidence pour que ce soit juste un hasard. C'est bien trop réel, plus encore quand il aborde le sujet d'une correspondance virtuelle. Je... et bien.. figures toi que.. que moi aussi je converse depuis longtemps avec un ami virtuel. Je ne connais que son pseudo mais il me connaît mieux que personne. et elle aussi, le connaît sans doute mieux que personne. Est-elle folle ? La blonde secoue lentement la tête. Non je ne te trouve pas fou du tout, au contraire ... Elle ne sait pas comment le dire. Mais il faut que ça sorte, l'âme est incertaine, mais le coeur lui sait. Capable de reconnaître, de se douter de cette vérité à laquelle elle ne pensait pas se confronter. Quand le virtuel devient réalité.
Mira sort son téléphone, ouvre cette conversation qui n'a jamais été fermée depuis qu'ils se sont rencontrés. Et c'est un message qu'elle envoie. Est-ce toi en face de moi ? Relève son regard quand le téléphone du brun en face d'elle se met à sonner. Quand elle comprend que son ami de toujours est finalement là, sous ses yeux. Vague d'émotion la submerge. Pourtant presque timide face à celui devenu son plus grand confident.

@Célian Barrows

« En général des roses, parce qu'on fait souvent dans le cliché. Alors qu'en réalité, ce sont les tulipes blanches qui sont le symbole du pardon, et si tu veux mon avis, je pense que ça ferait plus d'effet qu'un simple bouquet de rose rouge. » Alors c’est décidé, il serait prêt à l’écouter parler de fleurs pendant des heures. Il aime la passion qui l’anime quand elle le fait, l’expertise qu’elle en tire et l’assurance qu’elle a dans la voix quand elle en parle. Elle vient presque de le convaincre de lui acheter tout un bouquet de tulipes blanches alors qu’il n’a absolument rien à se faire pardonner auprès de qui que ce soit. Ce n’est pas sans lui rappeler une autre fleuriste, jamais très loin de son esprit quand il évoque les fleurs et les plantes. Et elle est encore plus proche aujourd’hui, alors qu’il l’évoque doucement, tout en cherchant à se protéger du jugement que cela pourrait entraîner. De nos jours, parler à un ou une parfaite inconnue peut s’avérer dangereux. Comment on tisse un lien avec quelqu’un que l’on n’a jamais vu ? Tout le monde n’est pas forcément prêt à le comprendre.

Quand Mira l’interroge, il reste un instant interdit. Lui aussi, quoi ? Elle a une amie fleuriste avec qui elle échange ? Non, elle éclaircie rapidement sa pensée, presque intimidée et Célian se fige légèrement. Jusqu’à maintenant, il continuait s’évacuer l’eau qu’il pouvait en écoutant la jeune femme parler mais cette fois, toute son attention se tourne vers elle, les sourcils froncés. Est-ce que c’est possible ? Est-ce que c’est seulement possible ? Quand il la voit sortir son téléphone, l’appréhension le grignote doucement. Il la voit faire et quand son portable vibre et sonne dans sa poche, il a une longue hésitation. Il déglutit et pourtant, il a besoin de vérifier, de s’assurer que tout ça est bien réel. Il n’a plus aucun doute en voyant le pseudo de sa correspondante et ses doigts tremblent en ouvrant le message, si bien que son appareil lui échappe et atterrit directement dans le sceau qui lui sert à éponger l’eau. « Merde. » Il grimace et le récupère, heureusement, il est suffisamment récent pour résister à une telle chute. Tandis que Célian l’éponge contre son pantalon, il redresse le regard vers Mira. « C’est toi, alors. » Il observe les traits de son visage, le choc ne lui passe pas, il n’arrive pas à réaliser. « C’est fou, qu’on se retrouve dans la même ville. » Complètement dingue, cette coïncidence. Mais cette ville a une dent contre lui, elle lui en veut personnellement, il en est de plus en plus convaincu. Un léger rire lui traverse la gorge, entre la gêne et le malaise pur. Mira sait tout de suite, elle est l’une des rares, elle est probablement la personne qui le connaît le mieux, après sa cousine. Il n’arrive pas à croire qu’elle soit là. En fait, il n’est pas vraiment prêt, à ça.

« Je ne m’attendais pas à ça. » Il avoue, du bout des lèvres. Son souffle se fait plus rare, il se relève et chancèle légèrement. L’angoisse le tenaille, il se sent deux fois plus coincé que quelques minutes auparavant. « Il faut que j’y aille. » Abruti, la porte doit toujours être bloquée. Il inspire profondément mais rien n’y fait, il secoue la tête. « Il faut vraiment que j’y aille. » Il se détourne, cherche une issue de secours où il n’y en a pas. Il s’éloigne d’elle, incapable d’assumer tout ce qu’il a pu lui confier, tout ce qu’ils ont partagé sans jamais avoir à se rencontrer. Il se sent pris au piège. Surtout qu'il n'a rien oublié de la demande de la jeune femme, quelques jours auparavant. Elle voulait le rencontrer et il a refusé. Il sait à présent qu'il n'est toujours pas prêt.

@Mira Fitzgerald rencontre hasardeuse (celian) 990743424

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••• selkies mood •••

Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.

Mira se lance dans des explications, passionnée par les fleurs, par les plantes, et par toutes les significations qu'elles peuvent évoquer. La blonde sourit un peu, en s'agitant, pour appuyer chacun de ses propos. Généralement, ce sont des attentions pour faire plaisir, conquérir, ou bien se faire pardonner, et c'est ce qu'elle apprécie le plus dans son métier, ce côté humain. Intriguée, presque chamboulée par la vérité entrain de se dessiner, la blonde envoie un message avec son téléphone, pour s'assurer qu'elle n'est pas entrain de tout imaginer, que son pressentiment est bien le bon. L'appareil vibre entre les doigts de Celian, jusqu'à finir dans le seau d'eau sous le coup de la surprise. La blonde écarquille les yeux, ne s'y attendait pas, c'est lui. C'est bien lui. La blonde hoche doucement la tête, c'est elle oui, mais elle est à court de mot, sous le choc dont elle ne se remet pas. ça alors... c'est un peu bancale, elle devrait dire autre chose, mais la surprise est totale. Est-ce qu'on peut dire que le hasard fait bien les choses ? sourit doucement, tendrement, se rapproche un peu de lui.
Mais le sourire se perd, quand il tente de la fuir. Quand il quémande abruptement à sortir d'ici. Le coeur dégringole, se brise un peu, est-ce qu'elle a fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? La blonde écarquille un peu les yeux, sent son regard s'embrume mais ne s'autorise pas à pleurer. Le rejet est fort, totale, et la blonde cherche une façon de pouvoir ouvrir la porte, parce qu'à son tour, il devient trop difficile à l'affronter quand il réagit de cette façon. La blonde ne s'attendait sans doute pas à être rejetée, plus encore après tout ce qu'ils ont échangé. Des secrets, des confidences de tailles, et jamais ils ne se sont jugés, alors pourquoi vouloir l'éviter ? Mira fini d'éponger ce qu'il reste d'eau, puis tente de remettre le courant dans le tableau électrique. De longues minutes, pour que finalement le système revienne. C'est ouvert. souffle simplement, en détournant le regard. Ne se sentant plus capable de l'affronter à cet instant. Préfère se détourner de lui en le laissant sortir, délaissant son téléphone, n'arrivant pas à y croire. Elle pensait que le jour où ils se rencontreraient, ils seraient heureux de se trouver. Mais visiblement, il n'y a qu'elle qui avait partagé ce sentiment, ne s'étant pas attendu, à ce que ce soit si douloureux finalement.

@Célian Barrows

L’angoisse menace de l’abrutir, de lui faire perdre pied. C’est ainsi qu’il réagit toujours, quand de fortes émotions viennent le chahuter. Elle le sait, il le lui a confié un nombre incalculable de fois. Quand il panique, quand il n’arrive pas à assumer, il s’enfuit, c’est toujours son premier réflexe. Il s’est toujours détesté pour ça, il a longtemps lutté pour finalement se rendre compte qu’il n’y arrive pas, ou en de rares occasions. Rencontrer cette correspondante avec qui il converse depuis des années, c’est le choc de trop, pour lui. Il voit dans son regard le mal qu’il est en train de lui faire, et pourtant, il n'est pas réellement capable de l’affronter, dans l’état actuel des choses. Il a besoin d’air, de réfléchir, de prendre du recul. Bon sang, de quoi pourraient-ils bien parler ? Non, il se fait des illusions, ce n’est pas ça, le véritable problème en réalité. La vérité c’est qu’il ne supporte pas son regard posé sur lui. Il n’arrive pas à l’assumer, parce qu’il est plus que convaincu que ce qu’il y verra n’est pas vraiment beau. Le fait que leurs échanges se sont toujours faits par message lui donnait l’illusion qu’elle ne le jugeait pas, jamais. Que se passerait-il si tout à coup, elle commençait à le faire ?

Il n’est pas prêt à ça, il le lui a confié par message quelques jours plus tôt, elle le lui a demandé et il a refusé, lui demandant plus de temps, ce qu’elle a accepté. Et tout à coup, son délai s’est retrouvé réduit au néant, il n’a plus le choix. Encore une fois, dans sa vie, on lui impose ce qu’il n’était pas prêt à encaisser. Ce n’est pas la première fois, ce n’est sûrement pas la dernière et comme les nombreux moments où cela s’est produit, il n’y a rien à faire, il a besoin de se replier sur lui-même. Elle s’agite, il le voit, pour qu’il puisse sortir de là, elle fait en sorte de pouvoir lui ouvrir et elle finit par y arriver. « C’est ouvert. » Le soulagement le fait inspirer brusquement, comme s’il se tenait en apnée jusqu’à cet instant précis. Il recule légèrement, incapable d’affronter la tristesse de son regard et son air résigné à le laisser partir, malgré ses probables questions et son envie de le connaître. Tout comme parfois, il rêvait de cette rencontre pour mettre un visage sur des mots si bienveillants, si chaleureux.

Il s’apprête à faire volte-face, il est très proche de le faire et il amorce un geste pour sortir de cette boutique quand finalement, il s’arrête. Il se rend compte qu’il tremble légèrement quand il se retourne et qu’il lui fait de nouveau face. « Mira… » Bon sang, ce que ça peut être étrange de mettre un prénom sur une conversation infinie et sans la moindre interruption depuis tout ce temps. Son ton est lourd, empli de regrets. « Je suis vraiment désolé. » Et il l’est, véritablement. Il aimerait être meilleur qu’il ne l’est réellement, plus courageux aussi. Alors, dans un souffle, il essaie. Il a stoppé tout élan de fuite pour affronter son regard, pour plonger dans la clarté de ses yeux. « J’arrive pas à croire que ce soit toi. » Il secoue la tête, comme si tout ça était complètement irréel. Pourtant, ça ne peut qu’être vrai, puisqu’ils viennent de se le prouver. « Je n’étais pas… prêt… » Ca, elle peut aisément le deviner, tant il est tendu. « J’avais peur… » Avoue-t-il finalement dans un souffle. Bon sang et pourquoi elle ne partage pas cette émotion avec lui, exactement ? Parce qu’elle a confiance, visiblement. Là ou lui, n’en a aucune. Mais ce n’est pas celle qu’il lui porte qui lui fait défaut, non, c’est plutôt celle qu’il se porte à lui-même.

@Mira Fitzgerald rencontre hasardeuse (celian) 990743424

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••• selkies mood •••

Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c'est nier la possibilité même de la vivre.

La blonde ne s'attendait pas à cette réaction. Elle s'était imaginée leur rencontre une centaine de fois et dans son esprit c'était toujours beau et emprunt de douceur or, ce n'était pas le cas. Celian cherchait à la fuir, émotions trop fortes et trop bancales, et même si Mira pouvait le comprendre elle ne pouvait nier que sa réaction la blessait, elle qui ne s'était pas imaginée leur rencontre de cette façon. Alors, la blonde tente de trouver une solution pour qu'il puisse sortir et s'extirper de cet endroit. Il lui manque déjà, parce que la blonde sait que maintenant tout sera différent. ça ne sera plus vraiment pareil. Elle a mal au coeur Mira, mais elle finira par réussir à lui ouvrir, pour qu'il puisse s'en aller loin d'elle. Elle s'attend à le voir partir, et déjà la blonde lui tourne le dos pour terminer d'éponger sa boutique, les épaules affaissées et l'âme meurtrie, mais il l'appelle.
Sa voix qui prononce son prénom pour la première fois et la blonde a du mal à y croire. Du mal à réaliser que c'est réellement lui cette fois. Elle se retourne pourtant, appréhendant ce qu'elle va croiser dans son regard. Des excuses qu'il lui souffle et la blonde tente de sourire, pour le rassurer, préfère oublier la douleur causée pour se concentrer sur le plus important, il est resté. Il ne l'a pas abandonné. Alors, elle secoue doucement la tête. N. non ne t'excuses pas... son regard bleu trouve le sien. Je sais que c'est un choc, ça l'est pour moi aussi tu sais... je ne t'en veux pas de prendre peur. comment le pourrait-elle ? C'est seulement cette peur de l'abandon qui la tiraille. Elle lui a tout raconter Mira, jusqu'à la disparition de son frère après tous les ennuis qu'il a accumulé et laissé derrière lui. Elle s'approche doucement Mira, posant ses doigts contre sa joue, délicatement. Pourtant c'est bien moi. juste elle. Elle baisse un peu les yeux, un instant, et comprends les mots qu'il lui souffle. moi non plus je n'étais pas prête mais.. Mais tu sais je suis heureuse quand même. tent de lui sourire. je suis heureuse de te rencontrer enfin Célian. même s'il ne partage pas la même émotion qu'elle.

@Célian Barrows