ootd - ce n’était pas la maladie.

Et le ciel nocturne était clair en cette douce soirée. Il pourrait en tirer une jolie mélodie à fendre le coeur de plus d’une personne. Pourquoi ne pas rentrer et s’y mettre ? Non, il ne le ferait pas. Il n’avait pas perdu du temps à se trouver cet endroit facile d’accès afin de mettre à exécution ce qu’il s’apprêtait à faire. À se répéter que ce n’était pas la maladie alors qu’elle y était forcément pour quelque chose puisqu’il était là.
Il avait pleuré. De nombreuses minutes. cela n’avait pas cessé, il les avait laissé couler, les phalanges blanchies de s’accrocher au bord bien qu’il ne risque pas de tomber sans s’en donner la force. Il avait repensé aux dernières années qui s’étaient écoulées et dont il gardait un plus net souvenir. Il avait plutôt bien réussi, il était d’ailleurs un artiste reconnu. Il remplissait les salles, il ne se produisait que rarement dans les petits bars du début. Il composait à n’en plus savoir quoi faire et il avait à montrer. à prouver. Mais il avait fait bien assez et il n’avait plus qu’à continuer puisque ça fonctionnait.
Alors où était le problème ?
Les yeux rougies, il attrapa maladroitement le paquet de cigarettes présent dans la poche de sa veste. S’en alluma une. une légère brise balaya ses cheveux qui avaient poussé. Ils aimaient ça, ses fans. Ils le complimentaient, donneraient tout pour pouvoir voir ça de plus près. Quand ce n’était qu’un leurre.

C’était la maladie.

Classique. Il avait envie d’en rire mais ça ne lui apporta que de nouvelles larmes au coin de ses yeux. Le problème, il le connaissait dans le fond. C’était lui, cela avait toujours été lui. Et il était fatigué. Épuisé. Personne ne viendrait le chercher ici et ce n’était pas plus mal parce que personne ne comprendrait pourquoi son corps n’en pouvait plus.
Tout en haut de ce bâtiment, sur le toit. Assis au bord, les jambes ballantes dans le vide. Ne souhaitant plus qu’à sauter.

@Yuanjun Seon

ootd - douze heures de garde. les yeux épuisés, mains abîmées. l'odeur du désinfectant qui ne quitte pas les vêtements, même changés. l'hôpital est un monde à part. yuanjun l'a choisi, pour plein de raisons différentes, néanmoins, il ne pense pas réussir à s'y faire réellement un jour. il y a constamment un geste, une odeur, une pensée, qui tire vers les rideaux une atmosphère particulière. et puis, dans le service des urgences, il en voit, des choses. des gens malades, des gens idiots, des gens fatigués, des gens surexcités. chacun arrive là avec sa peine, traîne sa bosse en espérant que les soignants entre les murs parviennent à un diagnostic, à un résultat. les heures s'enchaînent pourtant, sans répit, et l'estomac ne s'aperçoit de rien jusqu'à ce qu'il retourne à une vie... normale.
il est tard. yuanjun a faim. ou peut-être qu'il est tôt ? il rajuste sa veste sur ses épaules, marche depuis quelques minutes dans les rues désertes. le calme est présent tout autour de lui ; l'agitation a cessé, il l'a laissé là-bas, derrière lui. pour une journée ou deux. il va y retourner, encore, encore. tenter de faire de son mieux, sauver ce qu'il peut avec le métier qu'il exerce. avec l'anglais parfois bancal. mais yuanjun est déterminé. c'est plus fort que lui - ça s'est inscrit au creux des veines. et c'est peut-être ça qui lui fait lever la tête. il ne saurait l'expliquer. un instinct probable.
à l'étage, des pieds ballants et le coeur ne fait qu'un tour pour rejoindre la silhouette installée au bord du monde. yuanjun n'est pas à l'aise dans les hauteurs. c'est une phobie qu'il ne saurait définir. toutefois, il n'hésite pas, un peu essoufflé, à ôter l'une de ses chaussures qu'il jette dans le dos de la personne assise là.
- tu vas sauter ?
franchise qui claque dans l'air. yuanjun n'approche pas davantage. il n'a jamais aidé quelqu'un dans une telle idée. souvent, aux urgences, les patients qu'ils reçoivent se sont loupés. ils ont déjà tenté de commettre l'irréversible. mais même si yuanjun sent les battements de son coeur un peu plus pressés sous sa poitrine, il n'est pas vraiment effrayé par la situation. il se dit que si cette personne avait voulu le faire, elle ne l'aurait pas attendu.
n'est-ce pas ?
alors yuanjun enfonce les mains dans ses poches. un pied en chaussette et l'estomac qui n'a de cesse de le rappeler à l'ordre.

@Kohaku Song

ootd - un coupable avait été désigné. La maladie. Pour quelle autre raison sinon se tenait-il là ? À une heure tardive. Simplicité sagement réfléchi. Pourtant, il ne lui avait fallu que quelques minutes pour se décider. y avait-il pensé avant ? À quoi ? non. Il ne faut pas y penser. Mot tabou. Mais il était à deux doigts de le faire. quoi ? Sauter. Mettre fin à sa vie. La faire cesser. D'ailleurs, est-ce que cela fonctionnerait ? il y avait intérêt.
Son manager avait tenté de l'appeler plusieurs fois. Il ne se souvenait plus pourquoi il cherchait à le contacter. Le travail, certainement. Célébrité acquise au fil des années et nouvel album qui allait sortir prochainement. quelle excitation. De nouvelles chansons à performer sur scène. De là-haut ne pouvait-il pas le faire ? Ou d'en bas. Il ne savait où il irait si c'était un succès, où il avait mérité qu'il y ait sa place. Les lâches n'avaient certainement pas la chance d'atteindre une place au sein de la paix.
aller, décides-toi.
Et ses doigts se crispèrent une fois de plus au rebord accroché. Il sentit les larmes revenir. Puis une chaussure le heurta dans le dos. Il craignit un instant d'y être parvenu ou qu'il ne soit plongé en hallucination car qui lancerait une chaussure dans le dos de quelqu'un prêt à sauter ? attendez... Craindre ? Il tourna le visage, vit la chaussure et un homme qui semblait avoir son âge.

« ... C'est le but, non ? »

il saisit entre ses doigts la chaussure, eut un sourire amusé.

« Tu aurais pu me faire peur avec ta chaussure et je me serais retrouvé à tomber. »

Il n'aurait plus agi d'une tentative. quelle quel soit.
Il reporta son attention devant, la chaussure dans une main, l'autre s'accrochant. Et s'il sautait, viendrait-il le rattraper ? il était loin. Loin de ce qui l'effrayait. Ça se lisait dans ses yeux, sa posture, même s'il ne le connaissait pas. Il ne les aimait pas lui non-plus, les hauteurs. Ici ou sur scène alors qu'il ne devait sa renommée qu'à son propre talent. Ce soir, ça allait. Cette nuit, il avait perdu toute notion de la réalité, et du temps. Il jaugea de nouveau la distance le séparant du sol et pensa à sa famille. Ses proches. quel mal incurable faisait-on à son entourage en disparaissant de cette manière ? Le comprendrait-il ? Il déglutit et balança derrière lui la chaussure de cet inconnu surgi de nul part.

« Tu es trop loin, lui dit-il, Même si je saute, tu ne pourras rien faire alors tu ferais mieux de partir pour ne pas l'avoir sur la conscience. »

Il lui faisait une faveur, l'espérait-il. À quoi ça rimait ? Lui mettre en chemin quelqu'un qu'il ne connaissait pas qui pourrait l'empêcher de sauter. Ce n'était pas l'aider et ce n'était pas qu'il recherchait. Car cela ne servait plus à rien. déceler un trouble, suivre une thérapie et prendre des médicaments. Au-delà de ça, il exerçait le métier qu'il avait toujours voulu faire. Ça marchait et... et le cerveau était sans arrêt en dysfonctionnement. Il n'y avait rien de surprenant à ce qu'il ait fini par disjoncter.
erreur du système.
tout à refaire.
pour se centrer sur l'essentiel. qui était ?
alors les larmes se remettent à couler. il ne pouvait y faire grand-chose quand la fatigue qui l'acculait était évidente. quand il réalisait qu'il n'avait pas réellement demander à vivre, pas dans ces conditions.
ce n'était pas les promesses qu'on leur tenait lorsqu'ils étaient enfants.

@Yuanjun Seon

ootd - quand ce garçon se retourne face à lui, qu'il attrape la chaussure qu'il lui a jeté dessus et qu'il se met à lui parler, yuanjun songe que s'il décide de sauter, il s'écrasera pour de vrai. ils savent tous les deux que ce n'est pas un jeu auquel ils jouent. l'un à des pensées suicidaires, l'autre se contente de les distraire. si ce garçon saute, il n'y aura pas de retour en arrière possible et son visage ne formera plus qu'une mare sur l'asphalte en contrebas. et qui pour s'arrêter ?
oui, yuanjun aurait pu le surprendre. yuanjun aurait pu le faire basculer ; s'il avait lancé plus fort sa basket.
- et alors quoi ? tu prétends que j'aurais pu être ton meurtrier ?
yuanjun est effrayé des hauteurs, mais il n'a pas peur de poser des mots durs sur ce qui se passe actuellement. il ne craint pas de dire ce qu'il pense, de déclarer, qu'en effet, l'autre lui indique qu'il aurait pu le tuer. et yuanjun n'aurait rien pu faire d'autre que le regarder chuter et s'écraser au pied du bâtiment. il aurait seulement pu prier pour que son corps et son esprit éclatent sous la puissance du choc. d'un coup.
au fond de ses poches, ce n'est que lorsqu'il veut sortir ses mains de là, qu'il se rend compte de ses poings serrés. peut-être parce qu'il imagine très bien cette scène. peut-être parce que les paroles de l'inconnu aux jambes dans le vide résonnent dans son crâne. ricochent contre des souvenirs qu'il tait au plus profond de son âme.
yuanjun n'a pas récupéré sa première chaussure quand il lui jette la seconde. elle tape dans son dos, mais un peu plus haut. au niveau des omoplates. en réalité, yuanjun aurait voulu lui donner une tape sur l'arrière du crâne mais ça serait idiot que sa basket se retrouve à faire le saut, elle.
- ce ne serait pas la première fois que j'aurais quelque chose sur la conscience.
d'un ton froid alors qu'il finit par s'approcher pour renouer ses lacets. accroupi là, il observe les épaules voûtées du garçon. sa silhouette est fine, frêle. yuanjun ignore tout de lui, pourtant ses douleurs sont celles qu'il remarque très vite. elles l'entourent comme une mauvaise aura, grignotent tout de lui. quelles sont-elles ? d'où viennent-elles ? pourquoi veut-il sauter ? et pourquoi aujourd'hui plus qu'hier ?
- t'as pas intérêt à te louper en tout cas, ce serait bête de finir dans un fauteuil roulant.
un conseil. une menace.
si tu sautes, peut-être que tu meurs.
... ou peut-être pas.
yuanjun sait qu'il le provoque.

@Kohaku Song

ootd - yuanjun a beau avoir ces mots durs à l'égard de cette silhouette au bord du vide, il n'en reste pas moins prudent et attentif à ses gestes. il suffirait d'un rien pour qu'elle bascule et qu'il ne soit qu'un spectateur de cette mort. une énième fois dont il ne sortirait lui-même qu'à peine vivant. alors, il reste en retrait, à l'affût. les prunelles qui brillent dans l'obscurité, fait s'envoler la fatigue et les courbatures dans les muscles ; au-delà de son travail, n'est-ce pas pour cela qu'il est venu dans cette ville ? à l'autre bout du monde. à l'autre bout de tout.
rédemption.

le coeur de travers, il finit par s'asseoir non loin. à quelques pas, et assez éloigné pour que son propre vertige ne vienne pas le surprendre.
depuis qu'il a été embauché dans le service des urgences, yuanjun a conservé cette apparence distante, presque froide. pourtant, dès qu'on s'approche un peu de lui, qu'on demande aux patients dont il s'est occupé si tout va bien, les sourires s'étendent et les mots qui ont été dit aident à se redresser un peu. yuanjun a choisi d'être lui-même plus que quelqu'un d'autre et quand les moments deviennent compliqués à gérer, il se souvient de ces années passées dans la campagne japonaise.
comme en cet instant,
il se rappelle la caresse du vent dans ses cheveux. le chant de la rivière qui coule à côté. les mains mouillées à attraper le poisson. la solitude qui lui colle au corps ; et dans le coeur, la chaleur d'un enfant incompris.

alors non, il n'est pas délicat. il ne l'est pas, parce qu'ils ne se connaissent pas.
et durant les pleurs inconsolables qui secouent l'échine frêle, yuanjun reste seulement là. en retrait et muet. il détourne le visage, presque pudique, afin de laisser cette intimité à ce garçon perdu. au moins ça, parce qu'il n'a plus l'impression qu'il lui reste grand-chose.
- et toi, pourquoi t'es là ?
réplique cinglante, sans chercher à passer outre mesure.
si ce n'est pour sauter. qu'attends-tu de plus ?

- je ne rentrerai pas.
sinon, qui pour veiller sur toi ?

personne n'est venu le chercher et pourtant, cela fait près d'une demi-heure qu'ils se sont rencontrés. s'il manquait véritablement à quelqu'un au coeur de la nuit sombre, il ne serait pas ici. et yuanjun non plus.
ses chaussures remises, yuanjun l'observe la tête levée vers les cieux. il se demande à quoi il pense. sont-ils plus beaux d'en haut, les astres ? il aime bien les regarder, lui aussi, lorsqu'il se tient seul au beau milieu de nulle part.
- dans mon travail, je rencontre beaucoup de personnes. la plupart du temps, ce n'est pas si grave. on les aide, elles repartent. mais il y en a qui ont besoin de plus. elles ont mal, elles souffrent, ce n'est pas toujours physique. l'humain... a besoin de temps pour comprendre qu'il n'est pas tout seul.
même quand il pense certainement que c'est le cas.
alors, bien qu'ils ne sachent rien l'un de l'autre, ce soir, yuanjun a décidé qu'il était là pour cet inconnu. il va le soutenir, qu'importe sa décision. mais s'il décide malgré tout de sauter, il lui demandera de le faire un autre jour.
- je m'appelle yuanjun. et toi ?

@Kohaku Song

ootd - et durant toutes ces minutes où il demeure juste derrière lui, yuanjun se demande ce qui a pu le conduire au bord du précipice.
est-ce à cause d'un événement en particulier ?
est-ce l'accumulation de plusieurs ?
d'une personne, ou d'une autre ?
de soi-même ?

yuanjun ne lui posera pas la question car, déjà, sa technique semble fonctionner sur le jeune homme. il se décale juste un peu, assez pour oser lui donner son prénom : kohaku. yuanjun acquiesce d'un bref mouvement de la tête. enregistre ce prénom sans jamais se douter de tout ce qu'il peut représenter pour celui qui le porte.
dans l'obscurité, faiblement éclairé par les rayons de la lune, kohaku n'est qu'une silhouette frêle, aux épaules affaissées. yuanjun s'interroge sur ses propres démons. ceux qui l'ont emmené à l'armée, puis dans les campagnes japonaises. à quoi ressemblait-il pour tenter de retrouver celui qu'il est aujourd'hui ? tout cela tourbillonne dans son esprit tandis que son estomac commence à lui rappeler qu'il serait temps de s'occuper de lui.
- je n'en sais rien.
il hausse les épaules, reprend :
- je te connais pas, mais je sais que, parfois, être seul avec soi-même, c'est ça le plus effrayant.
l'être humain n'a pas forcément besoin des autres pour se créer de la peur, de l'anxiété, du stress. toutes ces émotions mauvaises qui grignotent et consument à petit feu. au départ, on n'y pense pas et puis après

on s'y habitue.

finalement, yuanjun se redresse. il a relacé ses chaussures, et heureusement car cela lui permet de reculer d'un pas ou deux quand kohaku vomit. yuanjun détourne les yeux. il voit bien qu'il a mal mais il ne peut rien faire pour lui.
il déglutit, enfonce à nouveau les mains dans les poches de sa veste.
- c'est pas une belle nuit pour mourir.
il dit ça comme ça, ça lui échappe. il imagine peut-être que toutes les personnes qui ont pensé à commettre l'irréparable ont attendu une nuit de plus. yuanjun n'en sait rien. il demeure impuissant face à cela.
- tu viens ? je vais manger.
il tourne les talons... jette un regard en arrière.
rien n'est jamais certain.

@Kohaku Song

ootd - et kohaku vomit.
il vomit encore et encore.
yuanjun ne saurait dire combien de temps cela dure.
lui, il reste simplement là, à la fois près de lui et un peu en retrait. il ne le regarde pas, il n'en a pas besoin. il sait combien c'est difficile de se contrôler et combien l'erreur humaine peut rendre une personne folle.
alors il enfonce les mains dans les poches de sa veste, attend simplement que ça passe. il n'y a rien d'autre à faire.
kohaku rend tout ce qu'il a à rendre et yuanjun songe que c'est probablement mieux que s'il avait sauté de cet immeuble ; qui sait comment la chute aurait pu le rendre. pire. ou mieux.

p i l e ou f a c e

yuanjun déglutit et, quand kohaku se remet à parler, il relève les yeux pour croiser les siens. à cet instant-là, yuanjun ne saurait décrire ce qu'il lit dans ces prunelles épuisées. un quart de seconde, il se demande même si kohaku ne va pas sauter.
et puis, avec autant de surprise que de soulagement, le jeune homme est le premier à s'enfuir hors de ce toit. il passe devant yuanjun pour descendre les escaliers, retrouver la terre ferme des mètres plus bas.
entier.
mais si yuanjun le rejoint à son tour, ce n'est que quelques minutes plus tard.
( a-t-il bien fait de le dissuader ? va-t-il recommencer ? il ne connaît rien de son histoire, de son passé. ne s'est-il pas montré égoïste ? dans le fond, même s'il l'a aperçu, tout là-haut, est-il vraiment, lui, monté, afin de l'empêcher de sauter ? )

les pensées bousculées, l'aide-soignant se tient désormais à ses côtés. debout l'un à côté de l'autre, kohaku est un peu plus petit.
- je connais un restaurant pas très loin.
il ne dit rien quant à la fumée de cigarette qui vient chatouiller ses narines.
yuanjun engage le pas, traverse la route. de temps en temps, il s'assure que kohaku est en train de le suivre et puis, une fois installé dans le restaurant, un plat chaud entre les mains, yuanjun se sent exténué.
par sa nuit à travailler
par cette peur mêlée à... à quoi donc ? sur le visage de kohaku
- mange.
il lui dit.
et la chaleur est suffisante pour permettre à yuanjun de ne pas parler davantage durant plusieurs minutes. il sent les muscles de son corps se détendre, s'aperçoit que kohaku est vraiment là.
- kohaku, pourquoi t'as pas sauté ?
les baguettes allongées de nouveau sur la table, yuanjun essaie de comprendre une fois de plus.
parce que la plupart du temps, comme avant, pour lui, les relations aux autres lui paraissent si complexes.

@Kohaku Song